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BDM: Il apparait à l’homme comme une tache lourde, presque impossible, de refondre ses formes,
de dénouer, de délier et de relier les liens avec le monde de l’esprit afin que l’homme cesse d’être
un esclave de la spiritualité imposée à la conscience involutive de la planète. L’homme a une
charge, lorsque je parle de l’homme je parle de l’homme de demain, l’homme a une charge envers
la conscience de la planète, il a une charge envers les hommes mais il n’a pas de charge sur lui-
même. Un homme qui a une charge sur lui-même qui est alourdie par une charge personnelle, ne
peut pas décharger sur d’autres ce qu’il est, parce qu’il est trop dans le poids de sa charge, mais
l’homme de demain aura suffisamment de conscience pour pouvoir décharger sur d’autres ce qu’il
sera, et un des grand aspect de cette décharge sur d’autres, un des grand aspect essentiel et très
important pour l’évolution mental et supramental de l’humanité et pour le raccordement de la
conscience cosmique sur la terre, provient du fait, où est lié au fait, que l’homme de l’avenir devra
être totalement indépendant en esprit du monde des esprits.
Si nous attribuons tellement d’importance dans ce chapitre de l’instruction a l’humanité c’est pour
faire reconnaitre à l’homme, sur le plan individuel, que toutes les catégorisations de connaissances
son incultes, c’est-à-dire quelles font partie d’une sorte d’intelligence qui peut jusqu’à un certain
point aider l’homme dans son évolution et qui peut, par le fait même, à un autre point de son
évolution retarder cette même évolution. L’homme à cause de la déformation de son égo et du
manque de clarté dans la façon dont il pense, et de l’incapacité de penser d’une façon objective et
de réaliser par lui-même ce qu’il sait, peut difficilement concevoir que le monde des esprits est
insuffisant pour son évolution et que les formes utilisées dans le monde des esprits pour le
convaincre de cette spiritualité sont insuffisantes et même endommageables en ce qui concerne les
plus hauts paliers de l’évolution supramentale qui doivent éventuellement mener l’homme dans la
vaste infinité éthérique.
L’homme se demande, en tant qu’individu, qui suis-je moi pour contester ce que l’esprit me dit?
L’homme se demande de quel droit, de quel pouvoir, puis-je contester ce que l’esprit me dit. Et je
réponds à la question de cet homme, qu’il peut contester ce que l’esprit lui dit, que justement à
travers le pouvoir qui est en lui, mais qui est enfoncé dans la poussière des formes qui ont assujetti
son intelligence.
Pourquoi l’homme meurt-il? Pourquoi tous les hommes sont mortels, comme dit Socrate, parce
que tous les hommes ne savent pas dépasser les limites de la mort. Et pourquoi les hommes ne
savent dépasser les limites de la mort? parce que les hommes n’ont pas conscience de leur propre