Vous êtes sur la page 1sur 39

REPUBLIQUE DE GUINEE

Travail – Justice – Solidarité

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

INSTITUT SUPERIEUR DE
TECHNOLOGIE DE MAMOU

DEPARTEMENT : INSTRUMENTATION ET MESURES PHYSIQUES


FILIERE : INSTRUMENTATION ET MAINTENANCE

COURS DE LINUX
Préparé par : Mme CAMARA BAH KADE
TEL : 621153721/656033991
COURS DE LINUX

Sommaire
Chapitre I : Initiation à l'environnement (GNU/Linux) ...................................................................... 3
1) Historique ............................................................................................................................................ 3
2) Licence ................................................................................................................................................. 5
3) Caractéristiques ................................................................................................................................... 5
Distribution GNU/Linux ........................................................................................................................... 5
4) La connexion et déconnexion .............................................................................................................. 6
Les interfaces ........................................................................................................................................... 6
5) Système de fichier ............................................................................................................................... 7
Les principaux répertoires du système .................................................................................................... 7
6) Shell ..................................................................................................................................................... 8
II- LES COMMANDES DE BASE.................................................................................................................. 9
1- Gestion et manipulation des fichiers ............................................................................................... 9
III. Gestion des Permissions d'accès aux fichiers .................................................................................. 13
3.2 Les liens (ln) .................................................................................................................................... 22
3.3. ARCHIVER, COMPRESSER ET DÉCOMPRESSER................................................................................ 22
IV. GESTION DES PROCESSUS................................................................................................................. 23
4.1 Lister les processus .......................................................................................................................... 24
4.2 Tuer un processus ............................................................................................................................ 25
Role de l'administrateur. ....................................................................................................................... 28
V- GESTIONS DES DISQUES ET PARTITIONS ........................................................................................... 30
5.1. Montage manuel ............................................................................................................................ 30
5.2. Montage automatique .................................................................................................................... 35
5.3 INSTALLATION DE NOUVEAUX LOGICIELS ....................................................................................... 35

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 2


COURS DE LINUX

COURS DE LINUX
Chapitre I : Initiation à l'environnement (GNU/Linux)

1) Historique
UNIX est un vieux système d’exploitation. Révolutionnaire pour l’époque,
il a cependant bénéficié (et bénéficie toujours) de la recherche. Il est
Intéressant de voir qu’un projet déconsidéré au départ a pu influencer à
ce point tous les systèmes d’exploitation et rester le plus répandu en termes
d’architectures supportées.
Unix est un système d'exploitation issu du projet MULTICS (Multiplexed
Information and Computing Service), initié en 1965 par:
- MIT: Massachusetts Institute of Technology;
- Laboratoires bell d'AT&T
- General Electric.
-
UNIX a été développé dès 1969 sur un vieux PDP11
(Programmed Data Processor) qui trainait dans un coin, en avril 1969 Ken
Thompson a développé Unics (Uniplexed Information and Computing System).
La date du 1er janvier 1970 est considérée comme étant la date de
naissance du système Unix, ce qui explique pourquoi toutes les horloges
systèmes des systèmes d’exploitation Unix démarrent à partir de cette
époque.
Deux versions principales:
System V d'AT&T et Unix BSD (Berkeley Software Developpement)
développé par l’université de Californie.
Composé :
- Noyau kernel
- Shell

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 3


COURS DE LINUX

- Utilitaires
Les premières versions ne furent pas diffusées en dehors des
Laboratoires Bell. La V4, contrairement aux précédentes, écrites en
assembleur PDP11.
En 1973 D. Ritchie réécrit le système en langage C,
En 1977 ATT a mis les sources d'UNIX à la disposition des autres
entreprises, si bien qu'un grand nombre d'UNIX furent développés:
(Car il y’avait un décret datant de 1956 qui empechait l’entreprise ATT, dont
dépendait Bell Labs, de commercialiser autre chose que des équipements
téléphoniques ou télégraphiques, c’est la raison pour laquelle la décision fut
prise en 1973 de distribuer les sources d’UNIX dans les universités à des fins
éducatives)
AIX, Unix commercial basé sur system V développé en février 1990 par
IBM
SUN Solaris, Unix commercial basé sur system V et BSD
développé par SUN Microsystems
HPUX,
Unix commercial basé sur BSD développé à partir de 1986
par Hewlett Packard
Ultrix, Unix commercial développé par DEC
IRIX, Unix commercial développé par SGI
Unixware, Unix commercial par Novell
Unix SCO, Unix commercial basé sur system V développé des
1979 par Santa Cruz Operations et HP
Tru64 UNIX, Unix commercial développé par Compaq
En 1983 ATT eut le droit de commercialiser son Unix.
En 1984 Richard Stallman a amorcé un mouvement des logiciels
libres.
FSF : Free Software Foundation du projet GNU (GNU: GNU's not Unix:

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 4


COURS DE LINUX

emacs, bash,C, C++...)


- Qu’est-ce que la FSF ?
La FSF (Free Software Foundation) a été fondée au début des années
80 par Richard M. STALLMAN (aussi connu sous son nom d’utilisateur :
rms). Le but de cette fondation est de développer des logiciels libres. Ce
sont des logiciels que vous avez le droit de copier, utiliser, modifier et
redistribuer comme bon vous semble. La seule condition est que les
sources de ces logiciels doivent être disponibles gratuitement pour quiconque en
fait la demande.

2) Licence
Licence est un contrat d'utilisation d'un logiciel.
- Licence GPL: General Public License est une licence copyleft.
- Licence BSD: n'est pas une licence copyleft. Elle permet donc d'inclure
du code source dans un nouveau logiciel qui pourra être propriétaire.

3) Caractéristiques
 Multi-taches;
 Multi-utilisateurs,
 Multi-plateforme;
 Hiérarchie arborescente;
 Sécurisé
 Robuste
 Système d'entreprise et outil puissance pour le réseau

Distribution GNU/Linux
Une distribution comprend le noyau, les pilotes, les bibliothèques, les utilitaires
d'installation et de post installation, ainsi qu'un grand nombre de logiciels.
Il existe plusieurs types de distribution :

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 5


COURS DE LINUX

- Red Hat, Fedora,


- Debian, Ubuntu, Kubuntu, Edubuntu, Xubuntu,
- Suse,
- Mandriva,
- Caldera,
- Gentoo,
- Trinux,
- Turbo Linux, Knopix.

4) La connexion et déconnexion

- La connexion
Authentification
Nom d'utilisateur permet á un utilisateur de s'identifier.
Mot de passe: est un mot secret qui confirme que l'utilisateur qui saisit est bien
le propriétaire du compte.

Nous avons deux types d'utilisateur :


- Simple utilisateur ou utilisateur normal $
- Administrateur ou root ou encore super utilisateur #
Une fois qu'il est reconnu, l'utilisateur se retrouve connecté: une session est
ouverte.
L'invite de saisie l'identification change selon l'interface, aussi peut être
graphique ou texte.

Les interfaces
Il existe deux interfaces, ou modes de connexions:
L'interface graphique, également appelée mode graphique.
L'interface texte, également appelée mode commande ou console.
Sur linux on peut facilement basculer du mode graphique vers l'interface texte
avec l'association de touches CTRL+ALT+F1 puis revenir en mode graphique
IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 6
COURS DE LINUX

avec CTRL+ALT+F7. Chaque combinaison de touches CTRL+ALT+F1,....,


CTRL+ALT+F6 ouvre une nouvelle console en mode texte. Seule l'association
CTRL+ALT+F7 bascule vers l’interface graphique.
- La déconnexion
- Mode graphique : á partir du menu système ou menu ou encore KDE selon les
distributions.
- Mode commande : exit, ctrl+d, logout.

5) Système de fichier
Le système de fichier ou file system est la localisation d’une hiérarchie à partir
d’un répertoire donné, sur un disque ou une partition. La taille du répertoire est
celle de ce disque ou de cette partition.
Contrairement à Windows, Unix ne gère qu’une seule hiérarchie. Il ne gère
aucun disque C ou D et ne possède qu’une unique racine « / ».

Cela est à la fois un avantage et un inconvénient. L’avantage est que l’utilisateur


n’a pas à se soucier des différents disques durs, puisque c’est le système qui s’en
charge. L’inconvénient est que toute la hiérarchie se trouve a priori, sur un seul
disque. Quand le disque est plein, plus aucune écriture n’est possible dans aucun
des répertoires du système. Le système de fichier permet une organisation
hiérarchique.

Les principaux répertoires du système


On distingue deux types de répertoire :
a) Répertoires standards:
/ Répertoire racine contenant tous les répertoires
/home répertoire contenant les répertoires personnels de tous les utilisateurs.
/root répertoire personnel de l'administrateur système.
b) Répertoires système:
IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 7
COURS DE LINUX

/bin Répertoire contenant les commandes et utilitaires employés par tous les
utilisateurs.
/boot Répertoire contenant les informations permettant le changement de Linux
/dev Répertoire contenant tous les fichiers périphériques permettant d’accéder
aux composants matériels.
/etc Répertoire contenant les commandes et fichiers de paramétrage nécessaires
à l’administrateur système.
/lib répertoire contenant les bibliothèques communes a tous les utilisateurs.
/proc répertoire spécial utilisé par le système et contenant la liste des processus
en cours d’exécution.
/sbin répertoire contenant les commandes et utilitaires utilisées seulement par
l’administration système.
/tmp répertoire contenant les fichiers temporaires
/usr répertoire compose d’un certain nombre de sous répertoires utilises par
l’ensemble des utilisateurs.
/var répertoire spécial utilise par le système pour stocker des données souvent
Modifiées.

6) Shell
L'interpréteur de commandes est l'interface entre l'utilisateur et le système
d'exploitation, d'où son nom anglais « shell » qui signifie « coquille » Shell
courant.
$ echo $SHELL
Voir les shells
$ cat /etc/shells
change le shell
$ chsh
Voir si le shell a changé se déconnecter et se connecter
Le shell bash est utilisé pour un débutant

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 8


COURS DE LINUX

II- LES COMMANDES DE BASE


Pour toutes les commandes, il est possible d'obtenir de l'aide en tapant man ou
info suivi le nom de la commande.
« man» permet de rechercher une aide sur une commande ou un mot-clé.
Syntaxe: man [option] commande
Exemple: $ man passwd
Pour quitter taper [q]
$ uname (précise le système mais le noyau)
$ uname -a (le système d'exploitation en détail)
$ hostname ( nom de la machine).

1- Gestion et manipulation des fichiers


1. La commande « mkdir » permet de créer un nouveau répertoire.
Syntaxe: mkdir nouveau répertoire
Exple: mkdir rep1 rep2 ….

2. La commande « ls »: permet de lister le contenu d'un répertoire.


Syntaxe: ls [option] [nom]
[option] -l format long avec beaucoup de détails.
Exple: ls -l (donne les informations sur les fichiers et répertoires crées par
l'utilisateur).
3. La commande « cd» permet de changer le répertoire de travail.
Elle permet de spécifier deux types de chemins:

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 9


COURS DE LINUX

a. Le chemin relatif: il est relatif au répertoire de travail, et utilise le répertoire


père.
$ cd nom du répertoire
b. Le chemin absolu: spécifie toute l'arborescence depuis la racine.
$ cd /home/user/répertoire
Syntaxe: cd [répertoire]
Exple: $ cd Desktop.
4. La commande « pwd » permet d'afficher le répertoire de travail.
NB: pwd n'accepte pas d'option.
5. copie: (cp) : la commande cp permet de copier un rep et fichier
Syntaxe: cp source destination
Exple: cp essai1 essai2

6. déplacer et renommer un fichier on utilise la commande (mv)


Syntaxe: mv source destination

n est un répertoire mv déplace.


Exples: mv essai1 essai3
mv essai3 rep1
7. La commande « clear » ou « ctrl+l » efface l'écran (console).
8. La commande « rm / rmdir » efface un fichier et un répertoire.
rm -r rep: efface des répertoire contenant de fichiers
Exples: rm ville
rmdir rep1
rm -r rep2
9- La commande « cat » créer et visualise le contenu du fichier.
Syntaxes: cat > fichier (créer un fichier texte) pour enregistré le fichier créer on
fait Ctrl+D.
Exple: cat > essai

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 10


COURS DE LINUX

NB:

Exple: cat essai

Exple: cat >> essai


9- La commande « vi » permet aussi de créer des fichiers textes (Éditeur).
Syntaxe: vi nom du fichier
Exple: vi essai
NB:

enregistrer

10- La commande « touch » permet de créer des fichiers vides


Syntaxe: touch fichier1 fichier2 ...
Exple: touch fichier1 ficher2 ...
11- La commande « less » affiche page / page le contenu d'un fichier
Syntaxe: less fichier1
Exple: less essai
12- La commande « more » affiche ligne par ligne le contenu d'un fichier.
Syntaxe: more fichier
Exple: more essai
13- La commande « find » permet de rechercher un fichier dans l'arborescence à
partir d’un point specifier.
Syntaxe: find [répertoire] option1 [option2...]
Option: -name fichier recherche sur le nom.
-print affiche le résultat de la recherche.
Exple: find /home/labtic -name éssai -print.

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 11


COURS DE LINUX

14- La commande « grep » recherche une expression régulière dans un ou


plusieurs fichiers.
Syntaxe: grep [option] expression [fichier...]
Option: -i ne tient pas compte des minuscules et majuscules.
-l n'affiche que le nom des fichiers (pas les lignes)
Exples:
1) grep conakry *
Ville: conakry
2) grep -l conakry *
Ville.
15- La commande « head » affiche les premières lignes d'un fichier.
Syntaxe: head [-n] fichier...
Exple: head -n fichier.
16- La commande « tail » affiche les dernières lignes d'un fichier.
Option: -n affiche les n dernières lignes.
NB: si n n'est pas préciser, il prend la valeur 10.
Exple: tail -2 villes.
17- La commande « ln » permet de créer des liens entre les fichiers.
Il existe deux types de liens, lien physique et lien symbolique.
Syntaxe: ln [-option] [fichier] nom du lien.
Option: -s créer un lien symbolique
-f créer un lien même si le nom est déjà utilisé.
NB: par défaut ln créer des liens physiques si aucune option n'est utilisée.
Exples:
1) ln -s ville ville1 (lien symbolique)
lister: ls -l ville*
2) ln ville ville2 (lien physique)
ls -l ville*

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 12


COURS DE LINUX

18- La commande « sort » tri les lignes des fichiers en argument et affiche le
résultat à l'écran.
Syntaxe: sort [-ufnr] fichier
Option: -f pas de différence en majuscule et minuscule
-n effectue un tri numérique croissant.
Exple: sort ville
19- La commande « wc » compte le nombre de ligne, mot ou caractère d'un
fichier texte.
Syntaxe: wc [-lwc] [fichier...]
Option:
-l nombre de ligne
-w nombre de mot
-c nombre caractères
Exple: wc -l villes
La commande « df » affiche la quantité d'espace disque libre et occupé sur le
système de fichier monté.
Syntaxe: df [-k] [-h]
Option: -k donne les indications en Ko
-h donne les indications en Go
23- La commande « du » permet de comparer les tailles.
Même option que df

III. Gestion des Permissions d'accès aux fichiers


Tout fichier du système appartient à la fois à un utilisateur (son
"propriétaire") et à un groupe. Ainsi, pour chaque fichier le monde de ses
utilisateurs potentiels est scindé en 3 catégories, nommées :
1. u, l'utilisateur normal, son propriétaire, bien souvent son créateur, qui n'a pas
pour autant tous les droits sur lui !

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 13


COURS DE LINUX

2. g, son groupe, ensemble d'utilisateurs ayant parfois des "permissions"


particulières.
3. o, tous les (others) autres.

Attention, l'utilisateur propriétaire et le groupe propriétaire du fichier peuvent


être indépendants :

• le groupe propriétaire n'est pas forcément le groupe primaire de


l'utilisateur propriétaire,
• et même, le propriétaire n'est pas forcément membre du groupe !

Mais (heureusement) une règle générale simple s'applique à la création de tout


nouveau fichier (ou rép)

• son propriétaire est l'utilisateur (humain ou système) qui l'a créé


• son groupe est le groupe primaire de ce même utilisateur

• De façon générale, l'utilisateur qui crée un fichier en devient le


propriétaire, et le groupe auquel l'utilisateur appartient (au moment de la
création) devient le groupe du fichier.

3.1 Droits d'accès des utilisateurs aux fichiers


Généralités
Linux permet de spécifier les droits d'action sur un fichier, que peuvent exercer
les utilisateurs des 3 catégories précédentes, ou plutôt les permissions que leurs
accordent les fichiers et les répertoires. Linux a repris les 3 protections d'UNIX
sur les fichiers et les répertoires. Leur notation symbolique est :
1. r, lecture
2. w, écriture

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 14


COURS DE LINUX

3. x, exécution
Notation octale des permissions
Il existe une autre facon d'indiquer les permissions de chaque catégorie, plus
simple en utilisant la numération octale
Voici la table de correspondance entre les 8 chiffres en numérotation octale
(base 8) et les 8 valeurs de droits fichiers. Par convention la présence d'un droit
est noté 1, l'absence 0.

BINAIRE DROIT OCTAL


000 --- 0
001 --X 1
010 -W- 2
011 -WX 3
100 R-- 4
101 R-X 5
110 RW- 6
111 RWX 7
De façon générale, ces permissions sont consultables complètement par la
commande : ls –l Rappel : ll est un alias plus court, pour la commande ls -l
Par exemple :[stagex@p0x stagex] ll *.html -rw-r--r-- 1 stagex stagex 1200 oct
19 12 : 39 amoi.html
Description globale On trouve de gauche à droite

• le 1er caractère indique la nature du fichier


"-" fichier normal, "d" un fichier répertoire, "l" un lien. le système de droits est
spécifié symboliquement par les 9 attributs suivants, correspondants aux 3
catégories d'utilisateurs du fichier.

...|...|... u g o

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 15


COURS DE LINUX

La section u fixe les droits accordés au propriétaire du fichier. La section g fixe


les droits accordés aux utilisateurs faisant partie du groupe auquel appartient le
fichier. La section o fixe les droits des autres utilisateurs. Nombre de liens sur le
fichier1 signifie que le fichier n'a aucun lien qui pointe vers lui, 2 (ou plus)
signifiant qu'il existe un lien (ou plus) vers lui.
le nom du propriétaire du fichier
le nom du groupe propriétaire
la date de dernière modification
le nom complet du fichier

Permissions des fichiers normaux


Pour chaque fichier, les utilisateurs sont ainsi séparés en 3 catégories, le
propriétaire, les membres du groupe et tous les autres. Les permissions
accordées par le fichier à ces catégories sont complètement indépendantes mais
leur signification est la même. Vis à vis de chacune de ces 3 catégories, on
trouve dans l'ordre :
• le droit de lecture , afficher son contenu --> "r" si permis , "-" si refusé
• le droit d'écriture , modifier son contenu --> "w" si permis , "-" si refusé
• le droit d'exécution , pour un fichier script ou binaire --> "x" si permis , "-
" si refusé
Afficher toutes les infos sur un fichier La commande stat permet d'obtenir une
information plus poussée sur un fichier. Exemple : stat /etc/passwd
Permissions des répertoires
Pour les fichiers de type répertoire, la signification des attributs est différente de
celle d'un fichier normal. Mais elle est toujours identique pour les 3 catégories
d'utilisateurs du répertoire. La présence d'un tiret "-" signifie toujours l'absence
complète de droits
• r : lire le contenu, la liste des fichiers ( avec ls ou dir)

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 16


COURS DE LINUX

• w : modifier le contenu : droits de créer et de supprimer des fichiers dans


le répertoire (avec cp, mv, rm)
• x : permet d'accéder aux fichiers du répertoire et de s'y déplacer (avec
cd).Si on attribue w, il faut attribuer aussi x sur le répertoire.

Attention ! on voit que le droit w est très étendu, et même dangereux quand il
est accordé à un groupe, car un membre du groupe peut supprimer des fichiers
dont il n'est pas propriétaire et sur lesquels il n'a même pas de droit d'écriture !
Remarque : Le droit x sur un répertoire est un préalable indispensable pour
qu'un utilisateur (de la catégorie correspondante au positionnement du x), puisse
exercer d'éventuels droits sur les fichiers contenus dans le répertoire.
Changements des droits

La commande chmod permet de changer les droits d'accès sur un fichier ou un


répertoire. Pour chaque fichier on peut attribuer trois types de droits : lecture (r),
écriture (w) et exécution (x) et ceci pour trois groupes d'acteurs : l'utilisateur
propriétaire, les utilisateurs du même groupe que le propriétaire puis pour tous
les autres utilisateurs.
• les droits accordés au propriétaire, au groupe et aux autres dépendent du
processus qui a créé le fichier et du masque des droits.
• D'autre part l'administrateur peut être amené à effectuer des changement
de propriété (par exemple pour permettre un travail en groupe) et des
changements de droits sur des ensembles de fichiers et de répertoires , les
étendre ou les restreindre.
• Et root n'est pas soumis à ces restrictions, il a le pouvoir absolu sur ... le
système de fichiers. En contre-partie il peut être considéré comme responsable
de tout dysfonctionnement !

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 17


COURS DE LINUX

Changer le propriétaire ou le groupe propriétaire


La commande chown permet de changer le propriétaire d'un fichier.
Syntaxe : chown utilisateur fichier
La commande chgrp permet de changer le groupe d'un fichier (il faut que le
propriétaire appartienne au groupe).
Syntaxe : chgrp groupe fichier
• Changer le propriétaire chown [-R] nv-user fichiers Commande réservée
au propriétaire actuel des fichiers ou des répertoires (et à root) L'option -R
(récursif) permet d'agir sur l'ensemble des sous-répertoires. Exemple : chown -R
stage4 /home/stage1

• Changer le groupe propriétaire chgrp [-R] nv-groupe fichiers Ceci doit


être effectué par root ou le propriétaire, à condition que celui-ci soit membre du
nouveau groupe. Exemple : chgrp -R stage4 /home/stage1

NB pour changer le propriétaire ou le groupe d’un fichier ou rep, il faut créer les
2 utilisateurs d’abord.

Changer les permissions sur les fichiers


• Les droits d'accès peuvent être modifiés par le propriétaire des fichiers ou
par root (ou équivalent, d'uid 0).
• La commande chmod (change mode, change le "mode" des fichiers) peut
s'écrire de plusieurs façons équivalentes, sur le modèle :chmod droits fichiers Le
paramètre droits permet de calculer les nouveaux droits d'accès.
• Ceux-ci peuvent s'obtenir de façon relative, par ajout (symbole +) ou
retrait (-) par rapport aux droits existants, ou bien de façon absolue, en fixant les
nouveaux droits qui remplacent les anciens (symbole =).

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 18


COURS DE LINUX

Ajout, retrait ou fixation des permissions Pour chaque fichier, on désigne par :
• u, g et o les 3 catégories d'utilisateurs (user, group, other) et de plus par a
(=all) tous les utilisateurs.
• r,w,x les 3 attributs de chaque fichier, pour chaque catégorie d'utilisateur.
• + - = l'action d'ajouter, de retirer ou de fixer un droit, qui s'applique à
chaque catégorie séparément.
• les changements, sur le modèle "à quelle(s) catégorie(s), quelle action,
quel(s) droit(s)" sont alors notés symboliquement :[u g o a] [+ - =] [r w x]
• par exemple chmod u+x fichier signifie "ajouter le droit d'exécution au
propriétaire du fichier"
• on peut regrouper les catégories si on veut exercer la même action :chmod
ug+x fichier "ajouter le droit d'exécution au propriétaire et au groupe" chmod
go-rwx fichier "enlever tous droits d'accès à tous les utilisateurs, sauf au
propriétaire"
Notation relative (aux droits existants)
• chmod [-R] <action-droits> fichiers
• L'option -R (récursif) permet de modifier les permissions de tous les sous-
répertoires.
• exemple : chmod [-R] go-rwx /home/toto enlève tous les permissions
d'accès des fichiers du rép. personnel de toto (et des sous-rép.), à tous sauf au
propriétaire
Notation absolue
• Pour chaque groupe, elle permet de fixer les nouveaux droits qui
remplacent les anciens. Si une catégorie n'est pas présente, ses anciens droits
s'appliquent.
• chmod u=rwx,g=rw,o=r fichiers remplace les permissions précédentes
des fichiers, en les fixant à -rwxrw-r--Attention : aucun espace dans la liste des
droits, pas même autour des éventuelles virgules

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 19


COURS DE LINUX

• Les 2 commandes suivantes sont équivalentes :


chmod 764 test ou chmod u=rwx,g=rw,o=r test et ls -l test -rwxrw-r

chmod a+r lisezmoi.txt


Autorise à tout le monde la lecture du fichier lisezmoi.txt
$ chmod ug+rw,o+r lisezmoi.txt
Le propriétaire et les membres de son groupe peuvent lire et modifier le fichier
lisezmoi.txt alors que les autres personnes ne peuvent que le lire.
$ chmod a+x mon−script
Permet de spécifier que le fichier mon−script peut être exécuté par tout le
monde.
Exercice 1
1. Quels sont les droits sur les répertoires personnels (par exemple stagex) ?
2. Un utilisateur différent stagey peut-il y pénétrer ou seulement lister ses
fichiers ? et totox, le pourrait-il s'il faisait partie du groupe de stagex ?
3. Quelles commandes devraient écrire stagex pour accorder le droit de
visite son rép. perso seulement à totox ?
REPONSE

1. drwx------ stagex stagex /home/stagex


2. même si totox fait partie du groupe stagex, le répertoire n'accorde pas de
permissions x de parcours, ni même r de lecture.
3. Pour que totox puisse accéder en lecture au rép. Perso , il faut ajouter
totox dans le groupe stagex, Attention ! cela peut être imprudent : en effet, par la
suite totox pourra user et abuser des droits accordés
chmod g+r /home/stagex
Exercice 2
Il s'agit de créer un rép. partagé par tous les membres stagex du groupe stagiaire.
Normalement, ce groupe a déjà été créé et rempli de comptes stagex.

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 20


COURS DE LINUX

1. Créez dans /home un répertoire appelé rep-stagiaire. Rappelez pourquoi


cette tâche relève des prérogatives de root
2. Faites-le appartenir au groupe stagiaire
3. Modifier les permissions sur le rép, pour que tous les membres du groupe
stagiaire puissent y écrire et s'y déplacer

REPONSE
On suppose la situation initiale suivante :
1. root a créé le rep rep-stagiaire mkdir /home/rep-stagiaire
2. Il a attribué la propriété collective de ce rép. au groupe stagiaire, chgrp
stagiaire /home/rep-stagiaire
3. avec un accès complet, et rien pour les autres utilisateurs. chmod 770
/home/rep-stagiaire
Vérification : ll /home

4. drwxr-xr-x broot root httpd/


5. drwx------ stagex stagex stagex/
6. drwx------ stagey stagey stagey/
7. drwxrwx--- root stagiaire rep-stagiaire/
Exercice 3
Créez dans /home un répertoire appelé desktop. Et un fichier nommé mon-
fic contenant le texte suivant :
Voici un petit texte sans prétention, mais auquel je tiens beaucoup. Mes
collègues peuvent le lire, y répondre mais je leur demande de ne pas le modifier
ni l'effacer. Merci.
Enregistrez ce fichier et afficher les droits accordés à ce fichier.

La commande grep permet d’afficher une expression dans un fichier.

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 21


COURS DE LINUX

3.2 Les liens (ln)


La création de liens symboliques (opposition aux liens physiques) évite la copie
de fichiers identiques dans différents répertoires. Par exemple, si une application
a besoin d'un fichier volumineux contenant des données relatives à un groupe
d'utilisateurs, il est possible de l'avoir virtuellement dans les répertoires courant
en créant un lien symbolique :
ln −s <source> <destination>
Il n'est pas nécessaire que la source existe pour cette création au même titre que
sa destruction n'altérera pas le lien mais son appel génèrera une erreur de type
fichier introuvable.
Lien physique : ln source destination

3.3. ARCHIVER, COMPRESSER ET DÉCOMPRESSER


Archivage de fichiers :
Pour archiver des fichiers, on assemble le groupe de fichiers à archiver :
tar <destination> <sources>
Assemblage des différents fichiers (fichier i) dans monfichier :
$ tar −cf monfichier.tar fichier1 fichier2 ... fichiern
Pour assembler en récursif (avec les sous−répertoire) des répertoires :
$ tar −cf monfichier.tar rep1 rep2 ... repn
Désassemblage :
$ tar −xf <monfichier.tar>
Compression d'un fichier :
Une commande de compression permettra ensuite de diminuer la taille totale de
ces fichiers assemblés : gzip
Compresse monfichier et le remplace par le fichier monfichier.gz : gzip
monfichier

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 22


COURS DE LINUX

Pour décompresser un fichier archive essayer la commande suivante : gzip −d


fichier.gz
Ainsi l'on peut assembler et compresser les fichiers à archiver.
Remarque : la commande tar xvfz permet de décompresser en même temps que
le désassemblage.

IV. GESTION DES PROCESSUS

Tout programme qui est exécuté sur une machine crée, via le système
d’exploitation, est un processus. Un processus est une représentation de
l’exécution d’un programme dans la mémoire de l’ordinateur. Ce n’est pas le
programme lui-même. Chaque processus se partage la mémoire de l’ordinateur,
chacun possède son propre territoire, sa propre parcelle de mémoire et il n’est
pas question qu’un processus étranger pénètre le territoire d’un autre processus.
Le cas échéant, un bon système d’exploitation tue le processus dérangeant
D’ailleurs, un des rôles du système d’exploitation est de gérer les processus
d’une machine afin que chaque programme puisse s’exécuter correctement.
Il existe toute une théorie sur les processus et leur méthode de fonctionnement
mais elle dépasse largement le cadre de ce cours. Nous signalerons seulement
quelques points de cette théorie qui vous seront utiles dans la pratique. Tout
d’abord, à tout processus correspond un numéro unique, appelé PID (Process
IDentificator).
Ce numéro sert au système d’exploitation afin de bien gérer les différentes
exécutions. Ensuite, il est important de savoir qu’un processus peut être père de
plusieurs fils, ainsi que les fils eux-même,. . . En effet, si un processus père
devient défaillant, tuer les fils ne servira pas à faire disparaître le père.
Finalement et très brièvement, un processus peut entrer dans plusieurs états lors
de son exécution, il peut être arrêté, suspendu,

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 23


COURS DE LINUX

activé et réactivé et ce, afin de mieux partager les ressources du système avec les
autres processus.

4.1 Lister les processus


La commande pour lister l’ensemble des processus tourant sur la machine est la
commande ps.
Cette commande est utile car si, un jour, un programme boucle ou plante assez
désagréablement (cela arrive), vous pourrez tuer le processus associé à ce
programme. Grâce à la commande ps, vous pourrez connaître le numéro du
processus (PID) défaillant afin de le tuer.
La syntaxe de cette commande est la suivante :
Ps <options>
Selon le numéro de version, cette commande admet plusieurs type d’options. Il
faut distinguer les options Unix qui peuvent être groupées et doivent être
précédées d’un tiret, les options BSD qui peuvent être groupées et qui ne doivent
pas être précédées d’un tiret, et, finalement, les options longues GNU qui sont
précédées quant à elles de deux tirets. Ces différentes options peuvent être
mélangées entre elles. Nous ne présenterons ici que les options qui nous semble
vraiment intéressantes tant elles sont nombreuses. Les plus curieux complèteront
leur connaissance en consultant l’internet.
Tout d’abord, nous avons les options de sélection de processus :
-A : Sélectionne tous les processus
T : Sélectionne tous les processus du terminal courant
a : Sélectionne tous les processus des terminaux, même ceux des autres
utilisateurs :
r : Sélectionne tous les processus dans un état actif
x : Sélectionne les processus sans contrôler leurs terminaux
Exemple :

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 24


COURS DE LINUX

$ps T
PID TTY STAT TIME COMMAND
1234 pts/3 S 0:00 -bash
1311 pts/3 R 0:00 ps T

Ensuite, nous avons les options de sélection par liste. Ces options requièrent un
argument :
-C : Sélectionne les processus par nom de commande
-t : Sélectionne par terminal
-u : Sélectionne les processus de l’utilisateur spécifié
Exemple :
$ps -t pts/0
PID TTY TIME CMD
730 pts/0 00:00:00 bash
1217 pts/0 00:00:01 xdvi.bin
1221 pts/0 00:00:08 vim
Afin d’obtenir des informations plus détaillées sur chacun des processus, des
options de mise en forme sont disponibles. Les plus utilisées sont les suivantes :
-l : Affichage long format
u : Affichage orienté utilisateur
Signalons que le groupement d’options le plus utilisé est aux.

4.2 Tuer un processus


Afin de tuer le processus récalcitrant, vous avez à votre disposition la
commande kill. Sa syntaxe est la suivante :
kill [-s <signal>] <PID>
Pour tuer un processus de manière douce, il suffit de donner comme argument à
la commande, uniquement le PID du processus que vous désirez tuer. Par

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 25


COURS DE LINUX

exemple, si le processus numéro 234 est bloqué ou boucle, alors kill 234
l’arrêtera et l’enlèvera de la liste des processus.
Parfois un simple kill ne suffit pas, vous pouvez alors tuer le processus de
manière forte en utilisant l’option -s 9 ou bien -9.
Vous ne pouvez tuer que des processus dont vous êtes propriétaires.
Un processus est un programme chargé en mémoire et en cours d'exécution.
Contrairement à Windows 98, les systèmes UNIX sont des systèmes multitâches
préemptifs, c'est à dire que chaque programme ou processus tournent
indépendamment. Lorsqu'un processus est planté, le système continue à tourner
car les processus sont traités indépendamment. La destruction d'un processus n'a
pas d'effet sur l'exécution des autres processus.
Informations associées à chaque processus :
Pour chaque processus exécuté, le système d'exploitation stocke un certain
nombres d'informations :
· Numéro unique du processus PID (Process IDentification) ;
· Numéro du processus parent PPID (Parent Process Identification) ;
· Numéro d'utilisateur PID (User IDentification) ayant lancé le processus ;
· Numéro du groupe GID (Group IDentification) ayant lancé le processus ;
· Durée de traitement utilisé (temps CPU) et priorité du processus ;
· Référence au répertoire de travail courant du processus ;
· Table de référence des fichiers ouverts par le processus.
Chaque processus peut créer lui−même des processus d'où la notion de
processus parent. C'est la cas par exemple du serveur Apache : lors de son
lancement, le processus père crée plusieurs processus fils afin de répondre
indépendamment à plusieurs clients. La destruction du processus parent (parent
process) entraîne la destruction de tous les processus fils (child process).
Afficher les processus avec la commande top :

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 26


COURS DE LINUX

La commande top permet d'afficher des informations en continu sur l'activité du


système (quantité de RAM et pourcentage de CPU utilisés par les processus).
Pour quitter la commande top, il suffit de taper la lettre p.
Commande ps :
Il s'agit de la commande la plus employée pour obtenir des informations sur les
processus exécutés par le système.
Cette commande permet de connaître les processus actifs à un moment donné.
$ ps
PID TTY TIME CMD
26687 pts/2 00:00:00 bash
26797 pts/2 00:00:00 ps
La commande ps sans arguments ne fournit que la liste des processus associés
au terminal utilisé. Pour connaître tous les processus exécuté par le système, il
est nécessaire d'ajouter l'argument –aux affiche tous les processus lancés par
l'utilisateur dans le terminal
$ ps −x affiche tous les processus lancés par l'utilisateur
$ ps −aux affiche tous les processus lancés par tous les utilisateurs
$ ps −aux | grep httpd affiche tous les processus nommés httpd lancés
Commande pstree :
La commande pstree permet d'afficher les processus sous forme d'arborescence :
pratique pour voir les dépendances entre processus.

DEVOIR
Connectez-vous au système comme un des utilisateurs créé précédemment. Et
créer un
Fichier vide nommé file dans le répertoire de connexion.
a) Quels sont les droits des autres sur ce fichier ?

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 27


COURS DE LINUX

b) Modifier les droits sur files de sorte à permette au groupe de le lire et le


modifier. Les autres utilisateurs n'ont aucun droit sur ce fichier. (Donner les
deux versions des commandes : notation octal et notation symbolique).
c) Appliquer la commande les séries des commandes suivantes et noter la
différence :
Série 2) chmod 200 file ; chmod u+r file
ci) Donner au propriétaire le droits de lire et écrire le fichier, au groupe le droit
de lire et l'exécuter et aux autres le droit de l'exécuter.
cii) Quel est le rôle du droit d'exécution sur un répertoire ? Donner un scénario
d'exemple qui
illustre droit
Donnez la liste des commandes influencées lorsque l’on note l’absence du
droit :

a. r : sur un fichier ; sur un répertoire;


b. w : sur un fichier ; sur un répertoire;
c. x : sur un fichier ; sur un répertoire;

Role de l'administrateur.
GNU/Linux étant un système d'exploitation Multi-Utilisateurs, la gestion du
système et des utilisateurs est confiée a un super utilisateur (root).
2- « id » affiche les informations concernant le numéro d'utilisateur (uid) ainsi
que sur les groupes d'appartenance (gid).
Syntaxe: id [utilisateur]
3- « who » affiche les utilisateurs connectés au système.
Il vous permet aussi de vous informer sur votre connexion.
Syntaxe: who; who ami (qui suis-je)?
Exple: who ami
6- « which » Vous indique la commande qui sera exécutée si vous tapez
commande.

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 28


COURS DE LINUX

which effectue une recherche dans le PATH (répertoire contenant les


commandes de base).
Syntaxe: which [commande]
Option: [which] [commande telle que vous tapez au clavier]
Exple: which fdisk
7- « su »/ « sudo su » permet de changer en cours de session l'utilisateur courant.
Par défaut si l'utilisateur n'est pas préciser [su] essai de vous connecter en mode
root.
Syntaxe: sudo su [utilisateur]
Option: su [nom d'utilisateur connu du système]
Exples:
1) sudo su [utilisateur]
2) sudo su [unic]
3- « whereis » permet de rechercher l'arborescence d'un paquetage.
Syntaxe: whereis nom du paquetage.
Exple: whereis bind
4- « passwd » permet à l'utilisateur de modifier son mot de passe.
si vous êtes root, il vous est alors possible de modifier le mot de passe des autres
utilisateurs.
Syntaxe: passwd [utilisateur]
Option: passwd [nom d'un utilisateur du systeme.
Exple: $ passwd
# passwd utilisateur
10- « useradd /adduser » permet l'ajout d'un nouveau utilisateur.
Syntaxe: useradd [nom d'utilisateur]
Exple: # useradd unic
# passwd labtic /* attribué un mot de passe à l'utilisateur.
NB: Vous pouvez utiliser aussi la syntaxe suivante pour ajouter un utilisateur
dans un répertoire précis:

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 29


COURS DE LINUX

# useradd -d /home/unic -s /bin/bash -m unic


11- « userdel » permet de supprimer un utilisateur.
Syntaxe: userdell [-r, -f] utilisateur
Exple: # userdel unic
12- « groupadd » permet l'ajout d'un nouveau groupe.
Syntaxe: groupadd [nom du groupe]
Exple: # groupadd info

13- Créer un utilisateur en lui affectant un groupe.


Syntaxe: useradd -g [le groupe] [utilisateur]
Exple: # useradd -g groupe1 unic
14- « usermod » permet de changer le groupe d'un utilisateur.
Syntaxe: usermod -g [nveau groupe] [nom utilisateur]
Exple: # usermod -g groupe2 unic
15- « groupdel » permet de supprimer un groupe.
Syntaxe: groupdel [nom du groupe]
Exple: # groupdel group1

NB:

contient les mots de passe cryptés de tous les


utilisateurs.

V- GESTIONS DES DISQUES ET PARTITIONS

5.1. Montage manuel


Dans les systèmes UNIX, les périphériques, les disques durs et les
partitions sont gérées sous forme de fichiers contenus dans le

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 30


COURS DE LINUX

répertoire /dev : chaque fichier du répertoire /dev correspondent à une


sorte de driver.
Pour utiliser un périphérique, il faut attacher le fichier périphérique
correspondant à un point de montage.
Ainsi /dev/hda correspond au premier disque dur IDE, /dev/hda1 à la
première partition du disque dur IDE,
/dev/hda2 à la seconde partition, /dev/hdb au second disque dur IDE,
/dev/hdb1 à la première partition du second disque dur, etc…
De même /dev/sda correspond au premier disque dur SCSI, /dev/sda1
à la première partition du disque dur SCSI (Small Computer System
Interface), est un standard définissant un bus informatique servant à
relier un ordinateur à des périphériques ou bien même à un autre
ordinateur.

/dev/cdrom correspond souvent au lecteur de cd−rom et /dev/fd0 au


premier lecteur de disquette.

Pour "monter" un périphérique ou une partition, il faut utiliser la


commande mount.
Syntaxe : mount −t type−du−support fichier−périphérique
point−de−montage
Traditionnellement, les périphériques tels que les disques et partitions
sont montés dans le répertoire /mnt : par exemple /mnt/cdrom pour un
cdrom.
Les principaux types de support sont :

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 31


COURS DE LINUX

ext2 : filesystem Linux ; msdos : disque de type MS−DOS ; vfat :


disque de type Windows ; iso9660 : CD−ROM ;

Exemples :
Montage d'un lecteur de CD−ROM : $ mount −t iso9660 /dev/hdb
/mnt/cdrom
Montage d'une partition Windows: $ mount −t vfat /dev/hda1
/mnt/win98
Pour monter une clé usb: il faut créer d’abord le point de montage,
Mkdir /media/cleusb
mount /dev/sda1 /media/cleusb
Cd /media/cleusb puis ls pour visualiser
Pour accéder à une clé :

1. Brancher la clé USB / le disque dur

2. identifier la partition à monter :

Avec la commande lsblk


Et repérer l'identifiant (ex : sdb1, sdb2, sdc1, etc). Chez moi ça
donne :
1NAME MAJ:MIN RM SIZE RO TYPE MOUNTPOINT
2sda 8:0 0 119,2G 0 disk
3├─sda1 8:1 0 512M 0 part /boot/efi
4├─sda2 8:2 0 114,8G 0 part /
5└─sda3 8:3 0 3,9G 0 part [SWAP]

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 32


COURS DE LINUX

6sdb 8:16 1 14,4G 0 disk


7├─sdb1 8:17 1 7,6G 0 part
8└─sdb2 8:18 1 6,8G 0 part

sda est le disque dur de mon pc (il a 3 partitions : sda1, sda2, sda3) :
on s'en fiche
sdb est la clé USB que je viens de brancher (elle a 2 partitions : sdb1
et sdb2). On va dire que je souhaite monter la partition sdb1.
3. monter la partion :
pmount /dev/sdb1

Par défaut, pmount crée un dossier dans /media/ dont le nom est celui
de la partition. Dans notre exemple, il va créer le dossier /media/sdb1/

On peut vérifier le point de montage de la partition :

$ lsblk

├─sdb1 8:17 1 7,6G 0 part /media/sdb1


4. copier les fichiers : comme pour un répertoire classique :
Cp /chemin/du/fichier /media/sdb1/
démonter la clé (c'est plus propre) :
pumount /dev/sdb1
Exemple : pour changer de CD, il faut au préalable démonter le CD
courant avec la commande :
$ umount /mnt/cdrom
Exercice 1.4 : Monter les disques dans l’arborescence
IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 33
COURS DE LINUX

• Monter les volumes sur /Disque[1-6].


Creation des points de montage:
[root]# mkdir /Disque1 /Disque2 /Disque3 /Disque4 /Disque5
/Disque6
Montage des partitions:
[root]# mount /dev/sdc1 /Disque1
[root]# mount /dev/sdc2 /Disque2
[root]# mount /dev/sdc3 /Disque3
[root]# mount /dev/sdc5 /Disque4
[root]# mount /dev/sdc6 /Disque5
[root]# mount /dev/sdc7 /Disque6
Visualisation des systemes de fichiers:
[root]# mount
/dev/sdc1 on /Disque1 type ext4 (rw)
Apres avoir monté un disque, on utilise la commande fdisk pour créer
des partitions :
La commade fdisk -l : permet de lister les disques et partitions
Pour ajouter une partition de disque on utilise la commande suivante :
fdisk /dev/sdb puis on tape p pour obtenir des informations sur le
disque puis on tape n
Pour créer un file system on utilise la commade mkfs
Ex : mkfs.ext4 /dev/sdb1

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 34


COURS DE LINUX

5.2. Montage automatique


Le fichier /etc/fstab (File System Table) contient toutes les
informations concernant le montage automatique des disques au
démarrage du système.
$ cat /etc/fstab

5.3 INSTALLATION DE NOUVEAUX LOGICIELS


L'installation de nouveaux logiciels s'effectue soit à partir des sources,
soit à partir d'un binaire (application déjà compilée), soit à partir d'un
paquetage rpm.
Installation à partir des sources
L'installation à partir des sources consiste à compiler des lignes de
code (en C ou en C++) puis à installer le binaire produit. Les
avantages de cette méthode sont multiples :
Un même code source peut être compilé sur n'importe quelle machine
UNIX et ce quel que soit son processeur (Intel, Alpha, Risc, PowerPC,
etc..) ;
Vous pouvez spécifier le répertoire où l'application doit être installée
Vous pouvez compiler l'application avec des options spécifiques
(ajout de modules particuliers, optimisation du binaire en fonction du
processeur, etc…)
Les sources étant moins volumineux que les binaires, le
téléchargement des sources d'une application est beaucoup plus rapide
que le téléchargement du binaire ou du paquetage rpm correspondant.
Qu'elle que soit l'application, la procédure d'installation est identique :

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 35


COURS DE LINUX

Préparation de la compilation par la commande :


$ ./configure −prefix=répertoire−de−destination
2. Compilation de l'application par la commande : $ make
3. Installation de l'application par la commande : $ make install
Il ne vous reste ensuite plus qu'à exécuter le script de lancement de
l'application et si la nouvelle application doit être lancée
systématiquement au démarrage de la machine (cas des services
Internet), il vous faut également copier le script de lancement dans le
répertoire /etc/rc.d/init.d
Installation à partir d'un binaire
Pour une application donnée, il existe peut-être déjà une version
binaire compilée pour votre processeur. Il ne vous
reste plus qu'à télécharger l'application, la décompresser puis la
déplacer dans le répertoire de votre choix. A noter que dans la
désignation employée dans les distributions binaires : Intel−386
désigne un processeur Intel de type 386, intel−486 de type 486,
intel−586 de type Pentium, intel−686 de type Pentium II, etc…
Tout comme pour une installation à partir des sources vous devez
ensuite lancer l'application et vérifier le cas échéant si celle−ci est
lancée au démarrage.
4.6.3. Installation à partir d'un paquetage rpm
RPM (Red Hat Package Manager) est un puissant gestionnaire
d'applications permettant d'installer, de mettre à jour, de vérifier ou de
désinstaller des composants logiciels.
Pour installer un nouveau paquetage appli.rpm :

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 36


COURS DE LINUX

$ rpm −ivh appli.rpm


Attention, si vous installez un paquetage par cette méthode et qu'il
existe déjà sur votre système dans une version inférieure, vous risquez
d'avoir des problèmes pour le désinstaller). Les paramètres −vh
permettent d'ajouter une barre de progression.
Pour mettre à jour un paquetage
$ rpm −Uvh appli.rpm
Pour supprimer un paquetage :
$ rpm −e appli.rpm
Afficher la liste de tous les paquetages installés :
$ rpm –qa
Vérifier à partir du nom si un paquetage est déjà installé :
$ rpm −qa | grep php
Lister le contenu d'un paquetage :
$ rpm −ql appli.rpm
Si vous avez besoin d'une application précise sous le format rpm, vous
devriez pouvoir la trouver sans trop de difficultés sur le site
http://www.rpmfind.net.
4.6.4. Installation à partir d'un paquetage Debian
La distribution Debian utilise son propre système de paquetage dont
les fichiers sont reconnaissables par l'extention deb.
Pour gérer les paquetages il existe deux programmes :
· dpkg
· apt−get
Pour simplifier, on peut considérer que apt est une surcouche sur dpkg.

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 37


COURS DE LINUX

La première chose à faire est de définir par quel moyen nous allons
accéder aux paquetages, soit par CDROM soit par une liaison réseau.
Le programme apt−setup permet de configurer les sources de
paquetage de manière interactive.
Une autre manière possible est d'ajouter directement les informations
dans le fichier /etc/apt/sources.list.
Même si on utilise les cd-rom pour installer les paquetages il est
quand même conseiller d'ajouter la ligne : deb
http://security.debian.org/ stable/updates main contrib non−free au
fichier /etc/apt/sources.list ce qui permet de télécharger les derniers
paquetages qui corrigent des problèmes de sécurité. Après une
modification de ce fichier il faut lancer la commande apt−get update
pour que le système puisse construire la base de données des
paquetages en prenant en compte la nouvelle source.
Commandes usuelles :
apt−get install Nom_Du_Paquetage : Installe un nouveau paquetage
apt−get remove Nom_Du_Paquetage : Supprime d'un nouveau
paquetage
dpkg −S nom_du_fichier : Donne le paquetage auquel appartient le
fichier
dpkg −i nom_du_fichier : Installe le paquetage précédemment
téléchargé
dpkg −L Nom_Du_Paquetage : Liste tous les fichier d'un paquetage
apt−get update : Mise à jour de la liste des paquetages
apt−get dist−upgrade : Mise à jour de tous les paquetages

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 38


COURS DE LINUX

dpkg−reconfigure Nom_de_Paquetage : reconfigure un paquetage déja


installé
Exemple d'utilisation d'apt−get :
debian:/home/fred# apt−get install vim<br>

IST-MAMOU Mme CAMARA BAH KADE Page 39

Vous aimerez peut-être aussi