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TS - LIMITES DE SUITES
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mathématiques) a été conçu pour aider les élèves de Terminale S en mathématiques.
Ce document n'a pas la prétention de se substituer à l'assiduité nécessaire au cours, mais pourra
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ci est écrit "juste en dessous"!) étant une condition nécessaire à la réussite.
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électronique (qui est JGCUAZ@HOTMAIL.COM à la date du 17/09/2016)
Montpellier, le 17/09/2016
Jean-Guillaume CUAZ,
professeur de mathématiques,
Lycée Clemenceau, Montpellier depuis 2013
Lycée Militaire de Saint-Cyr, de 2000 à 2013
nombre réel.
Déterminer la limite éventuelle d’une On peut étudier des situations où intervient
suite géométrique. la limite de la somme des premiers termes
d’une suite géométrique.
Suite majorée, * Utiliser le théorème de convergence Ce théorème est admis.
minorée, bornée. des suites croissantes majorées.
Il est intéressant de démontrer qu’une
suite croissante non majorée a pour limite
+∞
Des exemples de suites récurrentes, en
particulier arithmético-géométriques, sont
traités en exercice.
Des activités algorithmiques sont menées
dans ce cadre.
Approximations de réels ( π , e, nombre
d’or, etc.).
SOMMAIRE
Tableur
Limites et comparaison
Exercices de synthèse
Une suite ( un ) est croissante (resp. décroissante) si et seulement si un+1 ≥ un (resp. un+1 ≤ un )
Nous verrons dans ce chapitre, une autre méthode, basée sur la démonstration par récurrence
sur l'intervalle I
Autrement dit, on ne change pas le sens d'une inégalité en appliquant aux deux membres une
fonction croissante
tout n ∈ , un+=
1 un × b .
1 − b n+1
S n = u0 + u1 + u2 + .... + un = u0 ×
1− b
Situation 2 :
"Si on a aligné des dominos tels que :
- la chute d’un domino entraîne la chute du
suivant,
et on est capable de faire chuter le 1er domino
alors tous les dominos vont tomber"
Définition :
Un caractère (ou une propriété) héréditaire est un caractère qui se transmet de la génération n à la
génération n + 1
2) Un exemple détaillé :
Soit ( un ) la suite définie par u0 = 0 et u=
n +1 2un + 1
On a u0 = 0 et 20 − 1 = 1 − 1 = 0 donc l'égalité u=
0 20 − 1 est vraie.
Cette étape est en général la
La propriété P ( n ) est donc vraie à partir de l'indice n0 = 0 plus facile des deux
2) Hérédité
Soit un entier naturel p ≥ 0 tel que P ( p ) soit vraie, c'est-à-dire u=
p 2 p − 1 (on l'appelle hypothèse
On calcule : u p +1= 2u p + 1= 2 ( 2 p − 1) + 1
Une grave erreur de
p +1 p +1
= 2 − 2 + 1= 2 −1
rédaction et de raisonnement est
L'égalité u=
p +1 2 p +1
− 1 est la propriété P ( p + 1) d'écrire "supposons que la propriété
Conclusion : est vraie pour tout p ≥ 0 ",
La propriété P ( n ) est vraie pour n = 0 et est héréditaire. car....c'est ce qu'il faut démontrer
D'après le principe de récurrence, elle est vraie pour tout entier n ≥ 0 , c'est-à-dire u=
n 2n − 1 pour
tout entier naturel n.
TS - Limites de suites Page 6/73 Version du 17/09/2016
Cours et exercices corrigés de mathématiques - TS - document gratuit disponible sur JGCUAZ.FR
2) Calculer u1
3) Montrer par récurrence que pour tout n ∈ , un+1 ≤ un
1 + 2 + 3 + ... + n
n
n ( n + 1)( 2n + 1)
2) Pour tout entier n ∈ , *
∑k
k =1
2
=
6
∑ k= ∑ k +
p +1
=
k 1 = p +1ème
k 1
somme des somme des entier
p +1 premiers p premiers
entiers entiers
par hypothèse
de récurrence
p ( p + 1) p ( p + 1) 2 ( p + 1) ( p + 1)( p + 2 )
= +=p +1 + =
2 2 2 2
p +1
L'égalité ∑ k =
( p + 1)( p + 2 ) étant la propriété P p + 1 , ceci achève la phase d’hérédité.
( )
k =1 2
n
n ( n + 1)
La propriété P ( n ) " ∑ k = " étant initialisée pour n = 1 et étant héréditaire, on en déduit
k =1 2
par le principe de récurrence, qu'elle est vraie pour tout n ∈ *
Il est tout à fait possible que la phase d'initialisation débute à 1 et non pas à 0
n ( n + 1)( 2n + 1)
n
2) Notons P ( n ) la propriété «
k =1
∑k 6
2
= »
∑ k= ∑ k 2 + ( p + 1)
2 2
=
k 1=
k 1
p +1ème
somme des somme des carré entier
p +1 premiers p premiers
carrés entiers carrés entiers
par hypothèse
de récurrence
p ( p + 1)( 2 p + 1) p ( p + 1)( 2 p + 1) 6 ( p + 1)
2
= + ( p + 1)
= +
2
6 6 6
( p + 1) p ( 2 p + 1) + 6 ( p + 1) ( p + 1) 2 p 2 + 7 p + 6
=
6 6
On détermine les racines du polynôme f ( p ) = 2 p 2 + 7 p + 6 grâce à son discriminant
−7 − 1 −7 + 1 3
∆= 7 2 − 4 × 2 × 6= 1 . On trouve p1 = = −2 et p2 = = − , ce qui permet de
4 4 2
3
factoriser 2 p 2 + 7 p + 6= 2 p + ( p + 2 ) , et de conclure que :
2
p +1 ( p + 1) 2 p 2 + 7 p + 6 ( p + 1)( p + 2 )( 2 p + 3)
∑ k 2
=
6 6
.
k =1
somme des
p +1 premiers
carrés entiers
p +1
( p + 1)( p + 2 )( 2 p + 3) étant la propriété P p + 1 , ceci achève la phase d’hérédité.
L'égalité ∑k 2
= ( )
k =1 6
n ( n + 1)( 2n + 1)
n
La propriété P ( n ) " ∑ k 2 = " étant initialisée pour n = 1 et étant héréditaire, on en
k =1 6
déduit par le principe de récurrence, qu'elle est vraie pour tout n ∈ *
Il est tout à fait possible que la phase d'initialisation débute à 1 et non pas à 0
TABLEUR
Ce paragraphe, qui ne doit pas être nouveau en TS, rappelle les différentes composantes des
"feuilles de calculs" générées par les tableurs et dont on trouve de plus en plus souvent la trace lors
des énoncés d'examens et concours
1) Définitions
Un tableur est un logiciel permettant de construire des feuilles de calculs automatisées
2) Cellules et adresses
Chaque feuille de calcul est divisées en cases
appelées cellules, repérées par leur nom ou
adresse.
Une adresse est généralement donnée sous la forme de coordonnées (exemple : « B3 » ou « L3C2 »
signifiant qu’il s’agit de la cellule se trouvant à l’intersection de la 3ème ligne et de la 2ème colonne)
3) Contenu
Chaque cellule peut contenir :
- soit du texte - soit des nombres - soit des FORMULES impliquant des
nombres, des opérations mathématiques, et les adresses de cellules.
Règle n°1 :
Une formule commence toujours par le symbole « = » (égal)
Dans l’exemple ci-dessous, les cellules A1 et B1 contiennent respectivement les nombres 5 et 3,
En appuyant sur la touche « ENTER », le résultat du calcul donne la valeur 8 dans la cellule B2
Si, dans l’exemple précédent, on change le contenu de la cellule A1 pour saisir le nombre 9, alors le
contenu de la cellule B2 sera automatiquement réajusté
+ ENTER
4) Formules groupées
Si, dans la cellule A11, on veut calculer la somme des cellules de A1 à A10, deux solutions sont
envisageables :
- soit saisir =A1+A2+A3+A4+A5+A6+A7+A8+A9+A10
-soit avoir recours à la formule = SOMME( A1
: A10
) , qui va additionner le contenu des cellules A1 à A10
cellule cellule
de départ d'arrivée
+ ENTER
Etape 1 :
Saisir, dans la cellule E3,
La formule donnant la
moyenne de l’élève n°1
Etape 2 :
Sélectionner les formules
E3 à E6 et sélectionner le
menu « Edition, Recopier,
En bas »
Les formules ont été recopiées, ADAPTEES, et les calculs ont été effectués
Règle n°3 :
Si une formule contient des adresses de cellules
si on la recopie vers le bas, les formules sont ajustées automatiquement en ajoutant une unité à
chaque numéro de ligne.
si on la recopie vers la droite, les formules sont ajustées automatiquement en ajoutant une unité à
chaque numéro de colonne ou en remplaçant chaque lettre par la suivante dans l’alphabet à chaque
décalage de colonne.
TABLEUR - EXERCICES
1) Parmi les formules suivantes, choisir celle qui, inscrite dans la cellule B3, permet de compléter la
On suppose que l'utilisateur n'a rempli "que" les cellules A2 et B2 avec 0 et que les résultats inscrits
dans les autres cellules sont le fruit d'un calcul de la part de l'ordinateur.
1) Quelle(s) formule(s) a-t'on dû saisir dans la cellule A3, puis recopier "vers le bas" pour obtenir,
dans la colonne A, les valeurs successives de n ?
= A2 = A2 + 1 = A$2 + 1 = A4 − 1
=2 × B 2 + A3 =
2 × B$2 + 1 =2 × B 2 + 1 =2 × A2 + 1
3) Démontrer que pour tout entier n, u=
n 2n − 1
4) Déduire de la question précédente une autre formule que l'utilisateur aurait pu saisir dans la
cellule B3, puis recopier "vers le bas" pour obtenir, dans la colonne B, les valeurs successives de un
TABLEUR - CORRECTION
Puisque 20 − 1 = 1 − 1 = 0 et u0 = 0 , l'égalité u=
0 20 − 1 est vraie. La propriété P(0) est donc vraie.
Supposons la propriété P(p) vraie pour un entier p ≥ 0 , à savoir u=
p 2 p − 1 (hypothèse de
récurrence) et montrons qu'alors P(p+1) sera vraie, à savoir u=
p +1 2 p +1 − 1
Puisque par hypothèse de récurrence u=
p 2 p − 1 et puisque par définition de la suite u, on a
u=
p +1 ( )
2u p + 1 , on écrit successivement : u p +1 = 2u p + 1 = 2 2 p − 1 + 1 = 2 × 2 p − 2 + 1 = 2 p +1 − 1
La propriété P ( n ) : u=
n 2n − 1 étant initialisée à 0 et héréditaire, on en conclut par le principe de
récurrence qu'elle est vraie pour tout n ∈
4) Puisqu'on a montré que pour tout n ∈ , u=
n 2n − 1 , une autre formule possible dans B3 est
= 2 ^ A3 − 1 (le symbole ^ désigne la puissance)
u p +1 = 2u p + 2 p 2 − p
TS - Limites de suites Page 20/73 Version du 17/09/2016
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= 2 ( 7 × 2 p − 2 p 2 − 3 p − 5) + 2 p 2 − p
= 2 × 7 × 2 p − 2 × 2 p2 − 2 × 3 p − 2 × 5 + 2 p2 − p
=7 × 2 p +1 − 2 p 2 − 7 p − 10
On calcule par ailleurs : 7 × 2 p +1 − 2 ( p + 1) − 3 ( p + 1) − 5
2
= 7 × 2 p +1 − 2 ( p 2 + 2 p + 1) − 3 p − 3 − 5
= 7 × 2 p +1 − 2 p 2 − 4 p − 2 − 3 p − 3 − 5
=7 × 2 p +1 − 2 p 2 − 7 p − 10 , d'où l'égalité u p +1 =7 × 2 p +1 − 2 ( p + 1) − 3 ( p + 1) − 5
2
Sur le dessin ci-dessus, les termes de la suite sont "enfermés" dans un intervalle ouvert
contenant l à partir de n = 5 . On dit aussi qu'ils s'accumulent autour de l.
"à partir d'un certain rang" se traduit souvent par "pour tout n ≥ n0 ".
Exemples :
1 1 1
Les suites de terme général un = , vn = 2 et wn = sont convergentes et leur limite vaut 0
n n n
Preuve :
Soit ]−a; a[ un intervalle ouvert centré en 0 (avec a > 0 ).
1 1
L'inégalité 0 < < a est équivalente à n > .
n a
1
On en conclut donc que pour tout n > , un ∈ ]− a; a[ , donc lim un = 0 par définition.
a n →+∞
Dans la suite du cours, nous allons voir des méthodes plus simples pour déterminer des
limites de suites
Preuve :
Supposons que ( un ) admette deux limites l1 et l2 avec, par exemple, l1 < l2 .
l +l
Puisque lim un = l1 , l'intervalle l1 − 1; 1 2 contient tous les termes un à partir d'un certain n0 .
n →+∞
2
l + l
Puisque lim un = l2 , l'intervalle 1 2 ; l2 + 1 contient tous les termes un à partir d'un certain n1 .
n →+∞
2
Pour n plus grand que n0 et n1 , un appartiendrait à la fois aux deux intervalles qui sont disjoints.
C'est impossible, donc ( un ) ne peut pas admettre deux limites finies distinctes.
Définition :
Une suite ( un ) qui ne converge pas est dite divergente.
soit :
Définition :
On dit qu'une suite ( un ) diverge vers +∞ si tout intervalle du type ] A; +∞[ contient tous les termes
Sur le dessin ci-dessus, les termes de la suite sont tous strictement supérieurs à A à partir de n = 9 .
Concrètement, lim un = +∞ signifie que l'on peut rendre un aussi grand que l'on veut en prenant n
n →+∞
suffisamment grand
De la même manière,
On dit qu'une suite ( un ) diverge vers −∞ si tout intervalle du type ]−∞; A[ contient tous les termes
Sur le dessin ci-dessus, les termes de la suite sont tous strictement inférieurs à A à partir de n = 5 .
1 1
2) On a 0 < un < 0,001 ⇔ 0 < < 0,001 ⇔ n > ⇔ n > 1000 ⇔ n > 10002
n 0,001
On aura donc 0 < un < 0,001 à partir du rang n = 1000001
Si lim un = L L L +∞ −∞ +∞
n →+∞
Et lim vn = L′ +∞ −∞ +∞ −∞ −∞
n →+∞
1
2) Supposons que l'on ait à déterminer lim 2 + − n
n →+∞ n
1 1
On écrit lim = 0 , lim − n = −∞ , donc par somme, lim 2 + − n = −∞
n →+∞ n n →+∞ n →+∞ n
(Cliquer ici pour accéder aux exercices sur la limite d'une somme)
Que signifie "FORME INDETERMINEE" ?
Etudions ces trois exemples :
1) u=
n n 2 + n et vn = − n 2 . On a lim un = +∞ , lim vn = −∞ et un + vn = n 2 + n − n 2 = n donc
n →+∞ n →+∞
lim ( un + vn ) = +∞
n →+∞
lim ( un + vn ) = −∞
n →+∞
0 donc lim ( un + vn ) =
3) un = n 2 et vn = − n 2 . On a lim un = +∞ , lim vn = −∞ et un + vn = 0
n →+∞ n →+∞ n →+∞
Si lim un = L L≠0 ±∞ 0
n →+∞
Et lim vn = L′ ±∞ ±∞ ±∞
n →+∞
En appliquant la règle
des signes d'un produit
Exemples :
1) lim − n = −∞ et lim n = +∞ donc lim − n n = −∞
n →+∞ n →+∞ n →+∞
1
( ) 1
3) lim −3 + − n = +∞ car lim −3 + =−3 et lim − n = −∞
n →+∞
n n →+∞
n n →+∞
( )
(Cliquer ici pour accéder aux exercices sur la limite d'un produit)
"FORME INDETERMINEE"
Etudions ces trois exemples :
n donc lim ( un × vn ) = +∞
1
1) un = n 2 et vn = . On a lim un = +∞ , lim vn = 0 et un × vn =
n n →+∞ n →+∞ n →+∞
1 donc lim ( un × vn ) =
1
2) un = n 2 et vn = . On a lim un = +∞ , lim vn = 0 et un × vn = 1
n2 n →+∞ n →+∞ n →+∞
Et lim vn = L′ ≠ 0 ±∞ 0 L′ ±∞ 0
n →+∞
u L 0 ±∞ ±∞ FI FI
Alors lim n = L′
n →+∞ v
n
En appliquant la
règle des signes
d'un produit
Exemples :
1
2+ n
1 n =0
1) lim 2 + = 2 et lim n = +∞ donc lim 2) lim n = +∞ donc lim = −∞
n →+∞ n n →+∞ n →+∞ n n →+∞ n →+∞ −3
(Cliquer ici pour accéder aux exercices sur la limite d'un quotient)
±∞
"FORME INDETERMINEE"
±∞
un 1 u
1) un = n et vn = n 2 . On a lim un = +∞ , lim vn = +∞ et = donc lim n = 0
n →+∞ n →+∞ n →+∞ v
vn n n
u u
2) un = n et vn = n . On a lim un = +∞ , lim vn = +∞ et n = 1 donc lim n = 1
n →+∞ n →+∞ n →+∞ v
vn n
u u
3) un = n 2 et vn = n . On a lim un = +∞ , lim vn = +∞ et n = n donc lim n = +∞
n →+∞ n →+∞ n →+∞ v
vn n
MORALITE : Si on sait que lim un = +∞ et lim vn = +∞ , ON NE PEUT RIEN DIRE A PRIORI
n →+∞ n →+∞
u
de lim n .....il nous faut disposer de règles supplémentaires....
n →+∞ v
n
0
"FORME INDETERMINEE"
0
1 1 u u
1) un = et vn = 2 . On a lim un = 0 , lim vn = 0 et n = n donc lim n = +∞
n →+∞ n →+∞ n →+∞ v
n n vn n
1 1 u u
2) un = et vn = . On a lim un = 0 , lim vn = 0 et n = 1 donc lim n = 1
n →+∞ n →+∞ n →+∞ v
n n vn n
1 1 u 1 u
3) un = 2
et vn = . On a lim un = 0 , lim vn = 0 et n = donc lim n = 0
n →+∞ n →+∞ n →+∞ v
n n vn n n
TS - Limites de suites Page 29/73 Version du 17/09/2016
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u=
n n 2 + 4n un =− n3 + 2 un = 3n 4 + n 2 + 5
un =
−2n 2 − 3n + 1 un = 3 + n 4 un =
−1000 + n 2
=
un 3 n +
1
un =
3 u=
n ( 2n 2
− 3) ( −n + 1)
n2 n + n +1
2
1
( ) 5 1
un = −4 + n +1 un = 3+
n 1 − 2n 2 un = n
1
−4 + 2
n
4 n
un = un =
1+ n 4+
1
n
1 4 1
3) un = (
3 − 2n 2 − 4
n
) 4) un = 5 − −
n
+ 4
n
3n 2 −5n 2
5) un = 6) un =
1 1
−2 + −1
n n2
Exercice n°18 - VRAI ou FAUX ? (correction)
1) Si ( un ) et ( vn ) divergent, alors la suite ( wn ) tel que w=
n un + vn diverge
1)=
un 2 n − n Forme indéterminée " ∞ − ∞ "
2 2
Pour tout entier n ≥ 1=
, un n − 1 . Puisque lim − 1 =−1 et lim n = +∞ , on conclut par
n n →+∞ n n →+∞
n 2 + 3n ∞
2) un = Forme indéterminée " "
3n 2 + 4 ∞
3 3
n 2 1 + 1+
Pour tout entier =
n ≥ 1 , un = n n . Puisque lim 1 + 3 = 4
1 et lim 3 + 2 =
3 , on
2 4 4 n →+∞ n n →+∞ n
n 3+ 2 3+ 2
n n
n 2 + 3n 1
conclut par quotient que lim 2 =
n →+∞ 3n + 4 3
1
=
3) un ( n + 2) Forme indéterminée " 0 × ∞ "
n
1 1 2
On développe : Pour tout entier n ≥ 1, un = n × + 2× = n+ .
n n n
2 1
Puisque lim n = +∞ et lim
n →+∞ n →+∞
= 0 , on conclut par somme que lim
n →+∞
( n + 2 ) = +∞
n n
1
n2 0
4) un = Forme indéterminée " "
2 1 0
+
n n2
1
n 2 1 n2 1
On transforme l'écriture de la suite : Pour tout entier n ≥ 1 , un = =× = .
2n + 1 n 2n + 1 2n + 1
2
n2
Puisque lim 2n + 1 = +∞ on conclut par quotient que lim un = 0
n →+∞ n →+∞
un = 4n3 − 3n + 1 4n3 − 3n + 1 4n 2 − 3n + 1
un = 2 un = 3
n + 3n − 2 n + 3n − 2
4n3 − 3n + 1 n −2 n
un = 3 un = un =
n + 3n − 2 n +1 n2
1 1 3
lim 3 + =3 et lim − 4 + 2 =−4 donc par quotient lim un = −
n →+∞ n n →+∞ n n →+∞ 4
lim 1 + n = +∞ donc par quotient lim un = 0
n →+∞ n →+∞
1
lim n = +∞ et lim 4 + =4 donc par quotient lim un = +∞
n →+∞ n →+∞ n n →+∞
1
2) lim = 0 et lim 3 − n = −∞ donc par somme, lim un = −∞
n →+∞ 2 n n →+∞ n →+∞
1
3) lim 3 − 2n 2 = −∞ et lim − 4 =−4 donc par produit, lim un = +∞
n →+∞ n →+∞ n n →+∞
4 1
4) lim 5 − = 5 et lim − +4= 4 donc par produit, lim un = 20
n →+∞ n n →+∞ n n →+∞
1
5) lim 3n 2 = +∞ et lim − 2 + =−2 donc par quotient, lim un = −∞
n →+∞ n →+∞ n n →+∞
1
6) lim − 5n 2 = −∞ et lim 2 − 1 =−1 donc par quotient, lim un = +∞
n →+∞ n →+∞ n n →+∞
2) FAUX
( un ) ( vn ) sont définies respectivement pour tout n ∈ par un = ( −1)
n
Par exemple, si et et
( −1) alors les deux suites ( un ) et ( vn ) divergent MAIS pour
n +1
vn = tout n ∈ , on a
un × vn = ( −1) × ( −1) = ( −1) × ( −1) × ( −1) = ( −1) × ( −1) = 1 × ( −1) = −1 . La ( wn )
n n +1 n n 2n
suite tel que
w=n un × vn converge (vers -1)
3) FAUX
1
Par exemple, si ( un ) et ( vn ) sont définies respectivement pour tout n ∈ * par un = et vn = n
n
1
alors ( un ) converge et ( vn ) diverge, MAIS pour tout n ∈ * , on a un × vn = × n = 1.
n
La suite ( wn ) tel que w=
n un × vn converge (vers 1)
4) VRAI
3n 1 3n 1
4n3 1 − 3 + 3 4n 1 − 3 + 3
4n − 3n + 1
3
4= n 4n 4n 4n .
Pour tout =n ∈ * , un =
n + 3n − 2
2
3n 2 3 2
1+ − 2
n 2 1 + 2 − 2
n n n n
3n 1 3 2
Or lim 1 − 3 + 3 = 1 , lim 1 + − 2 = 1 et lim 4n = +∞
n →+∞
4n 4n n →+∞ n n n →+∞
3n 1 3 1
4n 2 1 − 2 + 2 4 1 − + 2
4n − 3n + 1 2
4= n 4n 4n 4n .
Pour tout =
n ∈ * , un =
n + 3n − 2
3
3n 2 3 2
n3 1 + 3 − 3 n 1 + 2 − 3
n n n n
3 1 3 2
Or lim 4 1 − + 2= 4 , lim 1 + 2 − 3 = 1 et lim n = +∞
n →+∞
4n 4n n →+∞
n n n →+∞
3n 1 3 1
4n3 1 − 3 + 3 4 1 − 2 + 3
4n − 3n + 1
3
4= n 4n 4n 4n .
Pour tout =n ∈ * , un =
n + 3n − 2
3
3n 2 3 2
1+ 2 − 3
n3 1 + 3 − 3
n n n n
3 1 3 2
Or lim 1 − 2 + 3 = 1 , lim 1 + 2 − 3 = 1.
n →+∞
4n 4n n →+∞ n n
On conclut par produit et quotient que lim un = 4
n →+∞
2 2
n 1 − 1−
n −2 = n n .
Pour tout n ∈ =*
, un =
n +1 1 1+ 1
n 1 +
n n
2 1
Puisque lim 1 − =
1 et lim 1 + = 1 , on en conclut par quotient que lim un = 1
n →+∞ n n →+∞ n n →+∞
n n 1
Pour tout n ∈ * , =un = 2
= .
n n n n n n
Puisque lim n n = +∞ , on en conclut par quotient que lim un = 0
n →+∞ n →+∞
Correction de l'exercice n°20 - D'après le concours Fesic - Puissance 11 - mai 2016 (retour à
l'énoncé)
3 3
2n 1 + n n 1+
2 +3
n
= 2 2 2n
a) Pour tout entier n , n= ×
3 +2 2 3
3n 1 + n 1 + n
2
3 3
3
3 2 1+
Puisque lim 2n = +∞ et lim 3n = +∞ on a lim = =
lim 0 donc lim 2n = 1= 1
n →+∞ 2 n n →+∞ 3n n →+∞ 2
1+ n 1
n→+∞ n→+∞
3
n
2 2
Mais puisque −1 < < 1 , on a lim = 0
3
n→+∞ 3
2n + 3
On en conclut par produit que lim n = 0.
n→+∞ 3 + 2
1 1 1 n n n
≤ ≤ et par produit avec n ≥ 0 , on déduit : ≤ ≤
2n + 1 2n + ( −1) n
2n − 1 2n + 1 2n + ( −1) n
2n − 1
n n 1 1 n n 1 1
Puisque lim= lim = lim = et lim= lim = lim =
n →+∞ 2n + 1 n →+∞ 1 n→+∞ 1 2 n →+∞ 2n − 1 n →+∞ 1 n→+∞ 1 2
n 2 + 2+ n 2 − 2−
n n n n
n 1
on en conclut, à l'aide du théorème de comparaison dit "des gendarmes", que lim =
2n + ( −1)
n →+∞ n
2
L'affirmation est donc VRAIE
LIMITES ET COMPARAISONS
Théorèmes "de comparaison"
Si ( un ) et ( vn ) sont deux suites telles que un ≤ vn à partir d'un certain rang :
( vn ) à diverger vers +∞
Puisque "à partir d'un certain rang, un ≤ vn ", il existe un entier n2 tel que n ≥ n2 ⇒ vn ≥ un .
Exemple :
Soit ( vn ) la suite définie sur par vn= n + sin ( n ) .
Sur le dessin ci-dessus, les suites ( un ) et ( wn ) convergent vers la même limite l , et obligent ( vn ) à
converger vers l.
Le théorème dit "des gendarmes" est appelé également "théorème de l'encadrement" ou
"théorème du sandwich".
Pour comprendre le nom familier du théorème, il faut assimiler un et wn à des gendarmes et vn à un
voleur. Ce dernier, encadré par les deux gendarmes, est obligé de les suivre jusqu'à la gendarmerie l.
Exemple :
5 + ( −1)
n
Les théorèmes précédents s'utilisent surtout avec des expressions bornées, qui se
3n + ( −1)
n
un =−n + sin n et vn =
2
n +1
3n − 1 3n + 1
Pour tout n ∈ , −1 ≤ ( −1) ≤ 1 donc ≤ vn ≤
n
.
n +1 n +1
1 1 1
3n 1 − 3 1 − 3 1 +
3n − 1 3n lim 3n 3 = 3n + 1 3n 3 , on en
=
Puisque lim =
lim = et lim =
lim
n →+∞ n + 1 n →+∞ 1 n →+∞ 1 n →+∞ n + 1 n →+∞ 1
n 1 + 1+ 1+
n n n
conclut, grâce au théorème d'encadrement dit "des gendarmes", que lim un = 3
n →+∞
Or p 2 + 2 p + 3 = p 2 + 2 p + 1 + 2 = ( p + 1) + 2 donc p 2 + 2 p + 3 > ( p + 1)
2 2
Propriété :
q ≤ −1 −1 < q < 1 q =1 q >1
Preuve :
La preuve s'effectue en deux étapes :
Une démonstration par récurrence et l'utilisation du théorème dit "de minoration"
1ère étape
Soit a un réel et P ( n ) la propriété " (1 + a ) ≥ 1 + na "
n
On multiple les deux membres de l'inégalité par (1 + a ) qui est strictement positif.
Ainsi, (1 + a ) × (1 + a ) ≥ (1 + a ) × (1 + pa ) , qui se réécrit (1 + a )
p +1
≥ 1 + pa + a + pa 2 .
p
(1 + a ) ≥ 1 + ( p + 1) a .
p +1
La propriété P ( p + 1) étant vraie, on conclut par le principe de récurrence que P ( n ) est vraie pour
tout entier n.
2ème étape
Soit q un réel tel que q > 1 . On peut donc écrire q = 1 + a avec a > 0 .
On a donc q n= (1 + a ) . Or d'après l'inégalité établie dans la 1ère étape, on a q n ≥ 1 + na
n
Exemples :
2
1) Soit un = n
. Puisque lim 3n = +∞ , on en conclut, par quotient, que lim un = 0
3 n→+∞ n →+∞
( 2 ) . Puisque ( 2)
n n
2) Soit vn = −3 lim = +∞ , on en conclut, par produit, que lim un = −∞
n→+∞ n →+∞
( 2) ( −3, 4 ) un = 2n+1
n n
un =
n n
3 un = 5 11
un = −84 un = −3
4 9
2n − 1 2n + 3n
un = et vn =
3n 3n
1) Montrer que ( un ) est une suite géométrique dont on précisera le premier terme et la raison
2) a) Exprimer un en fonction de n.
n
3
b) En déduire que pour tout n ∈ , an = 1320 − 520 ×
4
3) En déduire la limite de la suite ( an )
2un + vn u + 3vn
un+1 = et vn+1 = n .
3 4
1) Calculer u1 , v1 , u2 et v2
Pour tout n ∈ , on pose w=
n vn − un et =
tn 3un + 4vn
1) un = 1 + 3 + 32 + .... + 3n
2 n −1
1 1 1
2) un = 1 − + + .... + −
3 3 3
( 2)
n
Puisque 2 > 1 , on a lim = +∞ donc par produit, lim un = +∞
n→+∞ n →+∞
n
n n
7 7 7
2) Pour tout n ∈ , un = . Puisque > 1, on a lim = +∞ c'est-à-dire lim un = +∞
6 6
n→+∞ 6 n →+∞
n
3
lim 1 − = −∞ . Puisque lim 2n = +∞ , on en déduit par produit que lim un = −∞
n→+∞
2 n→+∞ n →+∞
1
lim n = 0 . On en déduit par différence que lim un = 0
n→+∞ 3 n →+∞
2n + 3n 2n 3n 2
n
Pour tout n ∈ , vn = = n + n = +1
3n 3 3 3
n
2 2
Puisque −1 < < 1 , on a lim = 0 donc par somme que lim vn = 1
3
n→+∞ 3 n →+∞
v − u n = 8 × −
On a ainsi le système : pour tout n ∈ , n 12 , que l'on résout par substitution :
3u + 4v =
n n 52
Pour tout n ∈ :
5
n
5
n
5
n
n
v = 8 × − + u n vn = 8 × − + un
vn − un = 8 × − 12 12
12 ⇔ ⇔
5 n 5
n
=
3un + 4vn 52 3u + 4 8 ×= − + un 52
n 12 7un = 52 − 32 × − 12
5
n 5 1
n
5
n
vn = 8 × − + un vn = 8 × − + 52 − 32 × −
12 12 7 12
⇔ ⇔
1 5 1 5
n
=
n
52 − 32 × −
= 52 − 32 × −
un un
7 12
7 12
32 5 52
n
vn = 8 − × − +
7 12 n
7 5 5
⇔ . Puisque −1 < − < 1 , on a lim − = 0
= 1 5
n
12 n→+∞
12
u
n 52 − 32 × −
7 12
52 52
On en déduit successivement que lim un = et lim vn =
n →+∞ 7 n →+∞ 7
Compléter l'algorithme suivant pour qu'il affiche en sortie le plus petit entier naturel tel que un > A
à partir de la saisie du réel A.
Variables A et u sont des nombres réels
n est un entier
Entrée Saisir A
Initialisation u prend la valeur ....
n prend la valeur .....
Traitement Tant que .........
u prend la valeur ...............
n prend la valeur .............
Fin Tant que
Sortie Afficher n.
2) Puisque lim n3 + n = +∞ on est sûr qu'il existera toujours au moins un entier n tel que un > A
n →+∞
2) La suite ( un ) est dite minorée s'il existe un réel m inférieur à tous les termes de la suite, c'est-à-
Exemples :
1) Les suites de terme général sin ( n ) , ( −1) sont majorées par 1, minorées par -1, donc bornées.
n
2) La suite de terme général n, est minorée par 0 mais n'est pas majorée.
Preuve :
Soit ( un ) une suite croissante telle que lim un = L .
n →+∞
Puisque lim un = L , l'intervalle L − 1; u p doit contenir tous les termes de la suite ( un ) à partir
n →+∞
Par exemple si ( un ) est définie pour tout n ∈ par un = 5 + ( −1) , un terme sur deux vaut 4 (les
n
termes de rang impair) mais la suite ( un ) n'est pas majorée par 5 car un terme sur deux vaut 6 !
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Preuve : admis
Ce théorème permet de s'assurer qu'une suite converge, mais il ne donne pas la limite
Théorème
Une suite croissante non majorée a pour limite +∞
Preuve :
Soit ( un ) une suite croissante et non majorée.
Donc quel que soit le réel A, on a un > A à partir d'un certain rang.
Ceci correspond à la définition de lim un = +∞
n →+∞
un +1 = f ( un ) .
Si on a établi que ( un ) converge vers une limite l , c'est-à-dire lim un = l , et si f est continue en l,
n →+∞
( x ) 1, 4 x − 0,05 x 2
1) f est la fonction définie sur par f =
1) Calculer u1 et u2
2) Démontrez par récurrence que pour tout n ∈ , 0 ≤ un ≤ un +1 ≤ 8
( 8)
2
1) On calcule : u=
1 0,5u02 + =
8 0,5 × 02 + =
8 8 et u=
2 0,5u12 + =
8 0,5 × +=
8 12
2) Notons P ( n ) la propriété " 0 ≤ un ≤ un +1 ≤ 8 ".
Puisque u0 = 0 et u1 = 8 , on a bien 0 ≤ u0 ≤ u1 ≤ 8 .
La propriété P ( 0 ) est donc vraie.
Supposons la propriété P ( p ) vraie pour un entier p ≥ 0 , c'est-à-dire 0 ≤ u p ≤ u p +1 ≤ 8 (hypothèse
de récurrence) et montrons qu'alors P ( p + 1) est vraie, c'est-à-dire 0 ≤ u p +1 ≤ u p + 2 ≤ 8
Puisque par hypothèse 0 ≤ u p ≤ u p +1 ≤ 8 et puisque par définition de la suite u, on a
=
u p +1 0,5u 2p + 8 , on en déduit successivement :
0 ≤ u p ≤ u p +1 ≤ 8
02 ≤ u 2p ≤ u 2p +1 ≤ 82 car la fonction carrée est croissante sur [ 0;+∞[
0,5 × 02 ≤ 0,5u 2p ≤ 0,5u 2p +1 ≤ 0,5 × 82
0,5 × 02 + 8 ≤ 0,5u 2p + 8 ≤ 0,5u 2p +1 + 8 ≤ 0,5 × 82 + 8
0,5 × 02 + 8 ≤ 0,5u 2p + 8 ≤ 0,5u 2p +1 + 8 ≤ 0,5 × 82 + 8 car la fonction racine est croissante sur
[0;+∞[ , c'est-à-dire 8 ≤ u p +1 ≤ u p + 2 ≤ 40
On en déduit 0 ≤ u p +1 ≤ u p + 2 ≤ 8 , qui est la propriété P ( p + 1)
La propriété P ( n ) est donc héréditaire
La propriété P ( n ) " 0 ≤ un ≤ un +1 ≤ 8 " étant initialisée pour n = 0 et étant héréditaire, on en déduit
par le principe de récurrence, qu'elle est vraie pour tout n ∈
3) a) On a démontré dans la question 2) que ( un ) est croissante et majorée (par 8).
Elle est donc convergente
b) Puisque pour tout n ∈ , = un2+1 0,5un2 + 8 et puisque lim un = l donc lim un +1 = l , l'égalité
n →+∞ n →+∞
=
u 2
n +10,5u + 8 se traduit par l =0,5l + 8 ⇔ 0,5l =8 ⇔ l =16 ⇔ l =±4 .
2
n
2 2 2 2
4) a) Pour tout n ∈ , vn +=
1 un2+1 − 16
= 0,5un2 + 8 − 16 8 0,5 ( un2 − 16=
= 0,5un2 − = ) 0,5vn .
La suite ( vn ) est donc géométrique de raison 0,5 et de premier terme v0 =
u02 − 16 =
−16
b) Puisque la suite ( vn ) est géométrique de raison 0,5 et de premier terme v0 = −16 , on a :
Pour tout n ∈ , vn =−16 × 0,5n et on en déduit que :
Pour tout n ∈ , un = vn + 16 = −16 × 0,5n + 16
1 2
2) On considère la suite ( un ) définie sur * par u1 = 2 et =
un +1 un +
2 un
2
(2 − 2 )
d) En déduire lim un
n →+∞
f ( 2 )= ( 2 + 2 )= 2 .
1 2 1
Or 2+ =
2 2 2
On a donc u p +1 ≥ 2 qui est la propriété P ( p + 1)
La propriété P ( n ) est donc héréditaire
La propriété P ( n ) " un ≥ 2 " étant initialisée pour n = 1 et étant héréditaire, on en déduit par le
principe de récurrence, qu'elle est vraie pour tout n ∈ *
b) On calcule pour tout n ∈ * :
1
( ) 1
un +1 − 2 − un − 2 = un +1 − un − 2 +
2 2
1
2
2
1 2 1 1 1 1 1 1
= un + − un − 2 + 2 = un + − un − 2
2 un 2 2 2 un 2 2
1 2 2 − 2un
= − =
un 2 2un
On a démontré dans la question 2) a) que pour tout n ∈ * , on a un ≥ 2 donc d'une part un > 0 et
d'autre part 2 − 2un ≤ 0 .
2 − 2un
Ainsi, pour tout n ∈ * ,
2un
1
2
( 1
)
≤ 0 ⇔ un +1 − 2 − un − 2 ≤ 0 ⇔ un +1 − 2 ≤ un − 2
2
( )
n −1
1
c) Notons P ( n ) la propriété " un − 2 ≤ 2 − 2 ".
2
( )
1−1
1
( )
Puisque u1 = 2 , on a bien u1 − 2 ≤ 2 − 2 . La propriété P (1) est donc vraie.
2
p −1
1
Supposons la propriété P ( p ) vraie pour un entier p ≥ 1 , c'est-à-dire u p − 2 ≤
2
2− 2 ( )
(hypothèse de récurrence) et montrons qu'alors P ( p + 1) est vraie, c'est-à-dire
p
1
u p +1 − 2 ≤
2
(2 − 2 ) .
On utilise la question b) : On a u p +1 − 2 ≤
1
2
(up − 2 ) et puisque par hypothèse,
p −1 p −1
1
up − 2 ≤
2
(
2− 2 , on) obtient : u p +1 − 2 ≤
11
2 2
(2 − 2 ), c'est-à-dire
p
1
( )
u p +1 − 2 ≤ 2 − 2 , qui est la propriété P ( p + 1)
2
La propriété P ( n ) est donc héréditaire
n −1
1
( )
La propriété P ( n ) " un − 2 ≤ 2 − 2 " étant initialisée pour n = 1 et étant héréditaire, on en
2
déduit par le principe de récurrence, qu'elle est vraie pour tout n ∈ *
n −1 n −1
1
2
1
n →+∞ 2
1
d) Puisque −1 < < 1 , on a lim = 0 donc lim 2 − 2 =
n →+∞ 2
(
0 par produit. )
n −1
1
Puisque pour tout n ∈ on a un ≥ 2 , on en déduit l'encadrement 0 ≤ un − 2 ≤ 2 − 2 et
*
2
( )
n −1
1
puisque lim 2 − 2 =
n →+∞ 2
( )
0 , le théorème de comparaison dit "des gendarmes" nous permet de
1) a) Calculer u1
A l'aide des opérations sur les limites, prouver que la limite est a
Utilisez le graphique précédent pour représenter sur l'axe des abscisses les valeurs de u0 , u1 , u2 , u3
3x 2
g ′ (=
x) ≥ 0 sur [ 0;1] donc g est strictement croissante sur [ 0;1]
4
c) Notons P ( n ) la propriété " 0 ≤ un ≤ un +1 ≤ 1 ".
3
Puisque u0 = 0 et puisque u1 = , l'inégalité 0 ≤ u0 ≤ u1 ≤ 1 est donc vraie, ce qui est la propriété
8
P ( 0)
b) Voir ci-dessous
2) a) Pour tout x ∈ , f ( x ) − ( x + 1=
)
1 2
4
x + 2 − x −=
1
1 2
4
x − x +=
1
4
(
1 2
)
x − 4 x + 4=
1
4
( x − 2)
2
1
Puisque pour tout x ∈ , ( x − 2 ) ≥ 0 , on en déduit bien que f ( x ) − ( x + 1) ≥ 0 ⇔ f ( x ) ≥ x + 1
2
4
b) D'après la question a), on a :
Pour tout n ∈ , f ( un ) − un ≥ 1 , c'est-à-dire par définition de la suite u, un +1 − un ≥ 1
TS - Limites de suites Page 71/73 Version du 17/09/2016
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Puisque pour tout n ∈ , un +1 − un ≥ 1 > 0 , on en déduit que la suite u est strictement croissante.
en déduit successivement :
u p +1 ≥ u p + 1 puis u p +1 ≥ 3 + p + 1 puis u p +1 − 3 ≥ p + 1 , qui est la propriété P ( p + 1)
La propriété P ( n ) " un − 3 ≥ n " étant initialisée pour n = 0 et étant héréditaire, on en déduit par le
- Ne pas oublier qu’une suite croissante est minorée par son premier terme, et qu’une
suite décroissante est majorée par son premier terme.
Etudier la convergence - Dans le cas de suites définies par un = f ( n ) , on utilise les méthodes de
d’une suite. détermination de limites déjà connues pour les fonctions. En particulier les théorèmes
de comparaison (minoration, majoration, théorème « des gendarmes », limite lim q n
n →+∞