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XIVe CONGRÈS FORESTIER MONDIAL

Durban, Afrique du Sud, 7-11 septembre 2015

Opération "Grandir avec son arbres": une perspective


d’Initiation des élèves à la lutte contre les effets de
changement climatique à Garoua III (Nord Cameroun)
Guy Alain TAGNE TIAM1, Jean Michel TAKUO2, Marie-Laure MPECK NYEMECK3,
Aimé KAMGA FOGUE4
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Organisation ERD1, Président, guyt421@yahoo.fr, Tel : (237) 677825652, BP 16 591 Yaoundé-Cameroun
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Organisation ERD, Secrétaire Exécutif, takuojm@yahoo.fr, BP 16 591 Yaoundé-Cameroun
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GEF/SGP – PNUD Cameroun, Coordonnateur National
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GEF/SGP – PNUD Cameroun, Assistant-Coordonnateur National

Résumé
Dans le cadre de la promotion de l’éducation environnementale et de l’amélioration des conditions de
vie des populations, ERD avec l’appui financier du GEF Small Grants Programme a élaboré et réalisé
le projet "Grandir avec son Arbre" à Garoua III. L’objectif était de mettre sur pied un système de
reboisement permanent par les jeunes élèves dans la dynamique globale de lutte contre les effets de
changement climatique.
Dans cette localité où la tradition et la culture locale relèguent la femme et les jeunes au second rang
de la société, les activités ont été faites suivant une approche participative, approche prônant une
adaptation et une implication effective des populations locales sans distinction de sexe et d’âge. C’est
ainsi que les élèves des différentes écoles, hommes et femmes, à travers des consultations, réunions,
ateliers et différentes campagnes, ont participé aux activités qui ont permis d’obtenir des résultats
suivants : 2728 élèves sensibilisées, 13,175 ha reboisés avec 5270 arbres plantés, 05 pépinières et 05
jardins potagers créés, 05 comités de veille environnementale (CVE) créés, 278 personnes formées et
263 foyers améliorés fabriqués et 507 personnes sensibilisées directement.
Les plants d’arbres issus des pépinières créées par les bénéficiaires leur ont permis de remplacer les
plants morts. Ceci est une preuve d’appropriation du projet.
Mots clés: Cameroun, Ecoles primaires, élèves, changement climatique, plantation d’arbres,
développement local.

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ERD : ENVIRONNEMENT – RECHERCHE – DÉVELOPPEMENT

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Introduction
Le document relatif à la vision du Cameroun à l’horizon 2035 révèle que le Gouvernement est
conscient de l’existence d’un certain nombre de risques qui pèsent sur les ressources naturelles du
pays (Kengoum et Tiani 2013), notamment leur surexploitation et/ou l’exploitation anarchique. Le
Document de stratégie de croissance et de l’emploi (DSCE), présente les atouts du Cameroun en
matière de gestion durable des ressources naturelles (DSCE 2009). A l’inverse de la stratégie du
Gouvernement, le volume de l’exploitation informelle du bois est équivalent, voire supérieur au
volume de l’exploitation légale dans le pays (Cerutti et Taconi 2006). Une bonne stratégie de gestion
des ressources naturelles doit prendre en compte le secteur informel d’exploitation des ressources
ligneuses afin que celui-ci ne soit pas une adversité à la réalisation des objectifs de conservation et
d’exploitation durable.
Ainsi, du fait de non application effective du décret du 23 août 2011 sur la protection de l’atmosphère,
on est en droit de se demander en quoi il constitue une opportunité dans le cadre de la lutte contre le
changement climatique (Kengoum et Tiani 2013). Aussi, s’agissant de la gestion forestière, il apparaît
important de discuter de la procédure d’accès à la propriété foncière et de clarifier la propriété des
arbres plantés, afin de favoriser les initiatives en foresterie privée et agroforesterie. Ces initiatives
constituent des atouts pour la lutte contre les effets du changement climatique. En outre, à Garoua III,
ces effets sont notables dans la localité et les enfants en souffrent dans leurs campus scolaires. Ainsi,
pour apporter un appui à l’atténuation de ces effets, le projet vise à mettre sur pied un système de
reboisement permanent par les jeunes élèves dans la dynamique globale de lutte contre les effets de
changement climatique. Ce projet baptisé "Grandir avec son arbre" est élaboré par ERD et réalisé avec
l’appui financier du GEF SGP PNUD Cameroun. Bien que le Nord Cameroun ait déjà bénéficié
d’autres programmes de reboisement tel l’opération sahel vert, le présent projet s’appuie sur les
enfants en âge de scolarisation pour promouvoir l’éducation environnementale. A cette nouvelle
approche s’est ajoutée une implication effective des populations locales sans distinction de sexe et
d’âge afin de donner une valeur aux activités connexes de préservation de l’arbre.

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Présentation du site du projet
Localité situé dans le Département de la Bénoué au Nord Cameroun (Fig. 1), L’arrondissement de
Garoua III fait partie de la zone soudano-sahélienne. Géographiquement situé entre 013 28'37,50" de
longitude E et 09 16'47,32" de latitude N, Garoua III présente un paysage dont la végétation est
constituée en grande partie des savanes herbeuses et parfois quelque peu boisées. Les intempéries ont
une action néfaste sur la vie quotidienne des populations (tornades, vents violents, soleil accablant et
air ambiant très chaud). Il compte 29 587 habitants, résultat d’un brassage des personnes issues des
groupes ethniques différents. La population de Garoua rural presqu’équitablement répartie (14 997
hommes et 14 590 femmes) (RGPH2, 2005), exerce au quotidien et sur des terres quasi nues et
constituées du sable, des activités agricoles et pastorales.

Fig. 1. Carte de localisation du site de Garoua III

Méthodologie
Le projet est réalisé dans 5 localités et s’appuie sur les écoles primaires publiques : Ecole Publique
(EP) de Sanguéré-Paul, EP de Sanguéré-Gal, EP Sanguéré-LANAVET, EP Diam-baba et Ecole
Bilingue de Bocklé. Les écoles cibles sont en général constituées minimum de 6 salles de classe.
Toutefois, à Sanguéré-Gal, on a 2 groupes avec 12 salles de classe. Les effectifs dans les classes vont
de 40 à 70 élèves. On retrouve généralement 1 enseignant pour une classe mais parfois, 1 enseignant
pour 2 salles de classe. Tous ces campus présentent un espace à reboiser dans leurs périmètres. Les
responsables de ces écoles ont donné leur accord de principe pour l’accompagnement des enfants dans
cet élan d’éducation environnementale et les autorités locales en ont fait de même.

ERD a procédé par la formation des comités de veille environnementale (CVE) qui sont des membres
des communautés bénéficiaires (8 personnes par localité). Ces derniers devant servir de relais locaux
pour la poursuite de la sensibilisation. C’est une méthode hautement appréciée et indiquée dans le
guide technique du boisement (JGRC, 2001).

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Recensement Générale de la Population Humaine (RGPH)

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Les espaces reboisés ont été choisis dans les campus scolaires pour limiter les conflits fonciers. En
effet, les critères ayant orientés le choix des écoles ont été : absence d’ombrage dans la cours de
l’école, disponibilité d’espace à reboiser, accord des responsables de l’école et des autorités locales.
Les activités impliquant les élèves ont été planifiées aux heures réservées aux travaux manuels (TM).
Le plan de communication a été axé sur les affiches, les dépliants, les médias publics, les ateliers et
réunions. La visibilité a été faite à travers des panneaux, banderoles et T-shirt.

Résultats

Sensibilisation
La sensibilisation des élèves a été faite dans leurs salles de classe, sans toutefois perturber le
programme académique. Ainsi, 05 écoles, 2728 élèves dont 1322 filles et 1406 garçons, 33 encadreurs dont
19 femmes ont été sensibilisés.
La campagne de sensibilisation des populations a été organisée dans chacune des localités. Environ
507 personnes (hommes et femmes) ont été directement sensibilisées à travers les gadgets de
communication et différentes rencontres. Cette sensibilisation a concerné toutes les couches sociales :
hommes, femmes, agriculteurs, éleveurs, commerçant, jeunes sans emplois, personnes de troisième
âge.

Formation des Comités de veille environnementale (CVE)


Les CVE ont la main mise sur le suivi des arbres plantés. Ces comités dans leur localité respective,
servent de relais pour la sensibilisation et de modèle de mise en œuvre des actions de protection de
l’environnement. Pour les 05 localités, 05 CVE ont été créés et 41 personnes dont 11 femmes formées
à la création et entretien de pépinières, à la mise en champ définitive et à l’entretien des arbres, ainsi
que la création entretien des jardins potagers. On note ici un faible taux de participation des femmes
par rapport au résultat projeté sur 15 femmes (Fig.2).

Fig. 2. Approche genre au sein des Comités de Veille Environnementale (CVE)

Création des pépinières


La création des pépinières dans les écoles vise l’autonomisation de ces dernières vis-à-vis des plants
pour le remplacement des arbres péris et/ou l’extension des surfaces reboisées. 05 pépinières d’une
capacité de 100 plants de Neem sont créées. Elles ont permis dans certaines écoles telle que Ndiam-
Baba de remplacer 150 plants d’arbres péris. Cet acte de remplacement des arbres péris témoigne
l’appropriation du système de reboisement continu tel que prôné dans ce projet. En outre l’idée était
aussi d’apprendre aux jeunes enfants, le processus de mise en pots des plants d’arbres, de l’entretien à
la mise en terre. En effet, les enfants ont appris qu’une pépinière se crée dans un espace isolé, encerclé
pour protéger contre les animaux. L’enclos porte une toiture faite de paille pour limiter le
rayonnement lumineux (graines/sauvageons) et les effets dévastateurs des tornades. Une préparation
matérielle se fait par la rechercher de la semence et l’achat des papiers plastique chargés de terre noire

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mélangée à du fumier. Chaque pot formé contient une graine semée et est arrosé tous les jours. La
plante germe et le suivi permet de nettoyer progressivement et contrôler les attaques dues aux germes
pathogènes. A partir de 30 cm de hauteur, le jeune plant en pépinière peut être mis en champ.

Acquisition des plants et campagnes de plantation et protection d’arbres


Au total, 5270 plants d’arbres ont été achetés et plantés. 410 plants de manguiers : Mangifera indica
(Anacardiaceae) pour ses valeurs comestibles (Fig. 5) et 4820 pieds de Neem: Azadirachta
indica (Meliaceae) pour ses capacités à fournir la fraicheur/verdure, le bois énergie par élagage et bois
d’œuvre, sa croissance rapide. Ces arbres sont répartis en fonction des superficies disponibles. Du fait
de leur impact négatif futur sur les toitures de l’école, Les fruitiers ont été sollicités pour les vergers
mais interdit dans les campus scolaires.

Fig. 3. Mise en terre des plants: Ecole Sanguéré Paul (gauche) et Ecole de Bocklé (droite)

La participation effective des élèves leur a permis d’acquérir les notions de mise en terre des plants.
En effet, il leur a été rapporté que le papier plastique servant de pot dans la pépinière ne reste pas
enfoui dans le sol (Fig. 3). Il faut tout d’abord déchirer ce papier, l’enlever du jeune plant tout en
maintenant la terre qui sert de support des racines et déposer le plant dans le trou réservé à cet effet.
Une campagne d’entretien et de protection des arbres s’est avérée nécessaire pour leur protection
contre les animaux (Fig. 4).

Fig. 4. Quelques formes de protection des arbres: Sangéré-Lanavet (gauche) et Bocklé (droite)

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Fig. 5. Répartition des résultats obtenus dans les différents sites du projet

Création des jardins potagers


Un (01) jardin potager par école d’une superficie appliquée suivant les capacités de l’école a été créé
(Fig. 6) avec 1 variété bien précise par école (Tableau I). Soit au total 560 m2 superficie et 5 espèces
plantées. La distribution des variétés végétales a été faite de manière aléatoire pour cette phase pilote
du projet.
Tableau I. Répartition des jardins potagers en superficie et en variétés

Ecoles publiques Superficie de Dénomination des espèces


parcelle (m2) Local et/ou scientifique
commercial
Sanguéré-Gal 40 Folon Amaranthus hybridus (Amaranthaceae)
Sanguéré-LANAVET 40 Gombo Abelmoschus esculentus (Malvaceae)
Ndiam-Baba 40 Zoom Solanum nigrum (Solanaceae)
Bocklé 40 keleng keleng Corchorus olithorius (Tiliaceae)
Sanguéré-Paul 400 Foléré Hibiscus sabdariffa (Malvaceae)

Fig. 6. Jardins potagers à Abelmoschus esculentus de l’école de Sanguéré-Lanavet (gauche) et à


Amaranthus hybridus de l’école de Sanguéré-Gal (droite)

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Formation des populations et fabrication des foyers améliorés
Il s’agissait d’amener les populations à utiliser les matériaux locaux pour fabriquer un foyer amélioré
et contribuer ainsi à réduire la pression sur les arbres existants et ceux nouvellement plantés. Pour un
total de 278 personnes formées, 263 foyers améliorés ont été fabriqués (Fig. 7) et utilisés par les
femmes qui ont apprécié l’initiative, déclarant : "nous avons moins de problèmes pour la cuisson de
nos repas, la quantité de bois est réduite et nous recevons moins de fumé dans nos yeux".

Fig. 7. Formation (gauche) et usage (droite) du foyer amélioré

Discussion
Le reboisement à Garoua III rejoint d’autres programmes de récupération des terres dégradées de la
région. Cette idée facilite un renforcement des capacités technique de création des pépinières et de
mise en terre des plants. En effet, la recherche œuvrant pour la justice sociale et de plus en plus
environnementale, a permis pour ce qui est de ce projet, de pallier aux problèmes d’achat des plants
d’arbres à planter et de mettre les enfants au centre des préoccupations environnementales. Les
milieux publics (Ecoles primaires) ont été choisis pour éviter les conflits fonciers. Les activités de
reboisement organisées est une contribution pour le Cameroun dans la perspective de l’atteinte des
Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et particulièrement l’objectif N° 7 : Assurer
un environnement durable. Le ciblage des jeunes permet de mieux les préparer et les initier à la
protection de notre environnement et une gestion responsable des ressources naturelles.
Les foyers améliorés sont faits à base des matériaux locaux et qui sont disponibles dans chaque
localité. Ceci facilite l’accès ou son appropriation par chaque ménage. Ce sont des foyers figés.
Toutefois, il faut noter qu’il existe plusieurs types de foyers améliorés mobiles ou déplaçables. C’est
le cas des foyers Sewa d’origine kenyane, amélioré en céramique, multimarmite, mixte Burkina et
Ouaga métallique (Anonyme 2013). La réduction de la quantité de fumées reçue dans les yeux lors
des cuissons concorde avec les résultats obtenus au Kenya où les énergies propres ou domestiques
peuvent à la fois contribuer à réduire la pression humaine sur le capital naturel et amenuiser les
risques de maladies liées aux fumées de cuisson (Anonyme 2013).
Une enquête a prouvé que, tout comme au Cameroun, les populations du Kenya, Sénégal et Mali
s’intéressent aux foyers améliorés. Les foyers les plus usités sont : Nafacama, Sewa, Solafrika et
Teliman (Planète Urgence 2009). Ces foyers sont onéreux et difficile d’accès à certaines catégories de
ménages. A Garoua III, il a été important de promouvoir des foyers à accès facile où tout ménage peut
s’en approprier à partir des matériaux locaux. Le changement de comportement obtenu comme
résultat phare dans le présent projet est conforme à celui de promotion des économies de biomasse
dans un contexte d’urgence au Niger (Hamadou 2013).

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La création des jardins potagers dans les écoles permet d’améliorer la sécurité alimentaire dans les
communautés et ménages et même la recherche des revenues pécuniaires. Cette idée est soutenue par
la FAO (FAO 2002). Ainsi, les jardins potagers créés dans les écoles se rapprochent des jardins
collectifs qui sont des jardins ouverts sur le campus scolaires, cultivés par des élèves et des encadreurs
qui pratiquent un jardinage respectueux de l’environnement aux visions multiples dont : création des
liens sociaux, solidarité, amélioration du cadre de vie, éducation environnementale, maintien de la
biodiversité…

Conclusions/perspectives
Conclusion

L’opération ‘‘Grandir avec son arbre (GASA)’’ avec ses activités connexes constituent un projet
pilote qui a permis d’impliquer des enfants des écoles primaires dans la lutte contre les effets du
changement climatique, le développement des alternatives de protection des arbres et l’amélioration
des conditions vie en milieu scolaire. Des résultats concrets positifs et motivants sont: 5270 arbres
plantés, 13,175 ha reboisés, 2728 élèves sensibilisés, 5 jardins potagers à variétés diverses, 5 relais
(CVE) locaux formés et 263 foyers améliorés fabriqués. Ces foyers restent en usage dans les ménages.
Les jardins potagers continuent à produire et leurs fruits sont destinés à la consommation pour
l’amélioration des conditions de vie des populations sans ignorer leur rôle pédagogique au sein du
campus. Les populations locales à travers les Comites de Veille Environnemental (CVE), ont des
capacités renforcées pour la pérennisation de ce projet. Les arbres croissent normalement et font des
écoles cibles, des sites écologiques très importants pour la séquestration de carbone et une
contribution à l’atténuation des changements globaux.

Perspectives

Dans le cadre du suivi des bénéficiaires, il serait important de formaliser les Comités de Veil
Environnemental afin de leur permettre d’avoir accès au financement des microprojets pour le
développement durable dans leurs localités et surtout de trouver des fonds pour la création des points
d’eau potable à Ndiam-Baba et LANAVET car les élèves de ces campus scolaires éprouvent
beaucoup de difficultés pour trouver de l’eau pouvant leur permettant d’entretenir la pépinière, le
jardin et les arbres plantés. Ils sont tout de mêmes exposés à des maladies liées aux eaux sales.
Toujours dans le processus de sensibilisation des enfants sur les changements climatiques, il faut les
initier au système d’évaluation du Carbone au niveau scolaire dont les champs d’application sont les
espaces reboisés par eux même dans leur campus scolaire et aussi les faire comprendre que l’élément
responsable du réchauffement climatique est le carbone absorbé par les végétaux à travers le
phénomène de photosynthèse.
Au niveau du Gouvernements, il est important d’instaurer la création des forêts scolaires dans les
campus car, non seulement elles jouent un rôle de protection de l’environnement, mais aussi un rôle
académique/éducatif. Les bailleurs de fonds devraient à leur niveau, tout comme par le passé
continuer, voir accentuer les appuis aux microprojets renforçant le système éducatif des enfants et la
protection de l’environnement.

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Remerciements
Nous remercions principalement le programme GEF SGP PNUD Cameroun, pour son appui financier.
Il en est de même les Ministères sectoriels (MINDUB, MINEPDED et MINFOF). Nous marquons
aussi notre reconnaissance à :
- Madame le Sous-Préfect de Garoua III pour la facilitation administrative ;
- Monsieur le Maire de Bocklé pour son soutien et la mobilisation de sa population ;
- Directeurs des écoles et Chefs des villages des localités cibles ;
- TAGNE GHAMDIEM Samuel Blaise et MENOH A GON René, Animateurs au sein de
l’organisation ERD ;
- NGUEMBOU KAMGANG Charlemagne et MAKEMTEU Junelle pour la relecture et
observations du présent article ;
- Tous ceux qui, de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce projet.

Les opinions exprimées dans ce produit d’information sont celles des auteurs et ne reflètent pas
nécessairement les vues ou les politiques de la FAO.

Références
Anonyme 2013. Etat des lieux sur l’utilisation des foyers améliorés au Burkina. Women
Environnemental Programme, Réseau Climat Developpement, 16 pp
Cerutti PO, Tacconi L. 2006. Forests, illegality and livelihoods in Cameroon. Working paper
35.Center for International Forestry Research, Bogor, Indonésie, 22 pp
FAO, 2002. Améliorer la nutrition grâce aux jardins potagers, Module de formation à l’intention des
agents de terrain en Afrique. FAO, Service des programmes nutritionnels, Division de
l’alimentation et de la nutrition, 272 pp
Tchiémogo H. 2013. Promouvoir les économies de biomasse dans un contexte d’urgence au Niger.
SNV, Secteur: Energies Renouvelables, 8 pp
JGRC, 2001. Guide technique du boisement, Générer l'abondance dans le Sahel par la lutte contre la
désertification. Documentation technique de la JGRC, Vol. 8, 48 pp
Kengoum F et Tiani AM. 2013. Politiques d’adaptation et d’atténuation au Cameroun: Pistes de
synergies. Document occasionnel 96. Bogor, Indonésie: CIFOR, 54 pp
Ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire (MINEPAT) 2009
Cameroun vision 2035. MINEPAT, Yaoundé.
Planète Urgence, 2009. Enquête sur les habitudes de consommation de bois énergie et l’usage des
foyers améliorés dans la ville de Mopti. Planète Urgence, 17 pp

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