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Conduite Participatif
SUR
LES ORPHELINS ET ENFANTS VULNERABLES
AFFECTES PAR LE VIH/SIDA :
PRINCIPES DIRECTEURS ET OUTILS
Remerciements
FHI est fort heureuse de présenter dans cette publication les expériences et
enseignements de personnes fort diverses, qu’il s’agisse de recenseurs ou de
responsables de l’élaboration des politiques. FHI tient également à honorer les
adultes et enfants courageux qui ont participé à la collecte d’informations et qui
ont rendu possible cette publication. En outre, FHI aimerait remercier les
nombreux intéressés et parties prenantes enthousiastes qui transformeront ces
informations en actions.
FHI est consciente qu’un grand nombre de réviseurs ont pris du temps ”supplémentaire”
dans leur journée pour contribuer en profondeur aux améliorations importantes
apportées à ce texte. S’il n’est pas possible de citer tous les noms des personnes qui
ont directement ou indirectement participé à la production de ce Guide, nous tenons
cependant à exprimer notre reconnaissance toute particulière aux personnes nommées
ci-après, et dont nombreuses ont assumé des fonctions multiples, pour leur
contribution :
Auteur
Renee DeMarco
Consultant en prévention et atténuation du VIH/SIDA
Conseiller technique
Sara Bowsky
FHI/Arlington
Co-rédacteurs
Ken Carswell
Consultant de recherche sur le VIH/SIDA
CARE Cambodge
Katie Hornowski
FHI/Arlington
Leslie Snider
Tulane University School of Public Health and Tropical Medicine
Department of International Health and Development and Regional Psychosocial
Support Initiative of Southern and Eastern Africa (REPSSI)
Consultant adjoint
Coordinatrice du document
Susan Mathew
FHI/Arlington
Réviseurs
Gretchen Bachman
FHI/Arlington
Janet Chime
FHI/Zambie
Carol J. Culler
Spécialiste du VIH/SIDA
USAID/Mozambique
Gina Dallabetta
FHI/Arlington
Moses Dombo
FHI/Arlington
Leanne Dougherty
Futures Group
Donna Flanagan
FHI/Thaïlande
Bitra George
FHI/Inde
Stefan E. Germann
REPSSI, secondé par l’Armée du Salut
Conseiller pour Strategic Partnerships
Inoussa Kabore
FHI/Arlington
Jean-Claude Legrand
Conseiller régional, Bureau de la région de l’Afrique occidentale et centrale sur la
protection des enfants, UNICEF, Sénégal
Mark Loudon
Consultant en développement
Robert Magnani
FHI/Arlington
Karen Doll-Manda
FHI/Zambie
Mike Merigan
FHI/Cambodge
Ntjantja T. Ned
Directeur, Programmes
Nelson Mandela Children's Fund (NMCF)
Walter Obiero
FHI/Arlington
Rosemary Nnamdi-Okagbue
FHI/Nigeria
Suzi Peel
FHI/Arlington
Paul Pope
FHI/Namibie
Sujata Rana
Spécialiste du VIH/SIDA
Projet communautaire REACH, Pact Inc.
Rose Smart
Consultant en VIH/SIDA
Sharifah Tahir
FHI/Arlington
Julie Victor-Ahuchogu
FHI/Arlington
Angela M. Wakhweya
Conseiller technique principal pour les programmes à l’intention des OEV
Save the Children USA
John Williamson
Conseiller technique principal
Fonds pour les orphelins et enfants déplacés
Sonal Zaveri
Consultant
PREFACE
Depuis plus d’une décennie, les parties prenantes à tous les niveaux se mobilisent pour
atténuer les effets dévastateurs du VIH/SIDA sur les enfants et leurs familles. Comment
savons-nous si nous faisons des progrès ?
Une analyse de la situation des orphelins et enfants vulnérables est une mesure neutre de
l’action à l’intention des enfants et familles vivant dans un monde affecté par le VIH et le SIDA. La
collecte de données qui n’est pas liée directement à des programmes spécifiques permet aux
intéressés et parties prenantes d’identifier les forces et les faiblesses des interventions nationales
et sous-nationales.
Le présent Guide offre une stratégie en plusieurs étapes pour conduire une analyse de situation
en conjonction avec la connaissance des méthodes de recherche quantitative et qualitative dans
le domaine des sciences sociales. Ce Guide ne remplace pas le besoin de conseils techniques
pour la collecte et l’analyse des données. Le texte et les outils ont résulté des travaux spécifiques
à chaque pays menés par Family Health International, ainsi que des expériences et
enseignements recueillis par ceux qui ont conduit des analyses sur la situation des orphelins et
enfants vulnérables. La grande variété avec laquelle différents pays ont réalisé ces évaluations
dicte la nécessité de promouvoir un cadre d’analyse de référence.
Comme il est décrit dans ces pages, une analyse de situation participative s’appuie sur la collecte
d’informations auprès des enfants. Il est important d’assurer que cette activité encourage la
protection des droits humains. Le rapport Ethical Guidelines for Gathering Information from
Children and Adolescents2 fournit des conseils concrets sur la façon de protéger les droits des
enfants et il est un complément indispensable à ce Guide.
Peter McDermott
Chef, Section VIH/SIDA, Division des programmes
Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF)
New York
1
Réalisé en février 2004 par le Projet d’information sur la population, la santé et la nutrition de l’Agence
des Etats-Unis pour le développement international, Bureau de l’Afrique, Office du développement durable
(www.phnip.com)
2
En cours de production conjointement avec l’USAID, Horizons, Family Health International et
l’UNICEF, Ethical Guidelines for Gathering Information from Children and Adolescents sera disponible à
la fin 2004 sur le site www.popcouncil.org/horizons
”Une analyse de situation sur les orphelins et autres enfants vulnérables est nécessaire
avant que vous prévoyiez des interventions de qualité pour résoudre leurs problèmes et
rétablir l’espoir d’un futur de qualité. Une telle analyse explique l’ampleur et l’impact de
la situation des orphelins dans une société donnée et fait ressortir toutes les
ramifications et complexités qui constituent le problème. Elle éclaire sur les problèmes
réels et sert de base à des interventions appropriées pour les résoudre.”
James Kaboggoza-Ssembatya
Chargé de programmes
Ministère de la Dynamique Hommes-Femmes, du Travail et du Développement social
Ouganda
TABLE DES MATIERES
Chapitre 1 : Aperçu
Définition et objet d’une analyse de situation des enfants vulnérables
Utilisation du présent Guide
Aperçu du déroulement de l’analyse de situation
Glossaire
Annexes
A Ressources
B Critères utilisés pour la sélection des personnes de soutien psychosocial
C Exemple de protocole pour intervenir si un enfant montre des signes de détresse
pendant l’interview
D Considérations éthiques lors de la collecte de données auprès d’enfants et
adolescents
E Exemple de guide pour évaluer une organisation
F Exemple de guide d’interview en profondeur
G Exemples de guide de groupes de discussions dirigées
H Exemples d’enquête de référence
I Exemples de formulaire de consentement
Durée (mois)
Etapes de l’analyse de situation 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Personnel recommandé Chapitres pertinents
Examiner les raisons d’exécuter une analyse de Utilisateur(s) du Guide de l’analyse de
X
situation situation Chapitre 1
Personnes mobilisées pour réaliser l’analyse
X
Désigner un directeur d’analyse de situation de situation Chapitre 1
Directeur et consultant de l’analyse de
X
Examiner la documentation situation Chapitre 2
Sélectionner les membres de l’équipe consultative et
X X
tenir une première réunion Tous les membres de l’équipe consultative Chapitre 2
Conduire l’analyse des données secondaires X Chapitres 2 et 3
Déterminer et classer par ordre de priorité les thèmes
X
de l’analyse Tous les membres de l’équipe consultative Chapitre 3
Prendre des décisions stratégiques concernant
spécifiquement la collecte des données : sélection des
X
sites, modification des outils de collecte de données Tous les membres de l’équipe consultative,
afin de les adapter aux thèmes d’étude en particulier le conseiller technique Chapitres 3 et 4
Directeur de l’analyse de situation avec le
Préparer le budget conseiller technique Chapitre 2
Directeur de l’analyse de situation avec le
X X
Sélectionner et former les enquêteurs et PSPS conseiller technique Chapitre 3
Définir la base d’échantillonnage ; obtenir accès aux Conseiller technique et conseillers
X X
sites d’enquête locaux communautaires Chapitres 3 et 4
Enquêteurs, sous la direction des chefs
X X
Conduire l’enquête d’équipe et du superviseur sur le terrain Chapitre 4
Conduire des interviews en profondeur et groupes de Enquêteurs/animateurs, sous la direction du
X X
discussions dirigées superviseur sur le terrain Chapitre 4
Préparer un plan de diffusion des résultats et des Directeur de l’analyse de situation avec
X
recommandations l’équipe consultative Chapitre 6
Procéder à la saisie des données des enquêtes,
interviews semi-structurées et groupes de discussions X X Personnel de saisie de données, sous la
dirigées direction du conseiller technique Chapitre 4
Nettoyer les données et préparer les données pour la Personnel de saisie des données, sous la
X
phase d’analyse direction du conseiller technique Chapitre 4
Analyser les données fournies par les enquêtes,
interviews semi-structurées et groupes de discussions X X Conseiller technique, avec les consultants
dirigées conformément aux besoins Chapitre 5
Convoquer l’équipe consultative pour un examen
préliminaire des résultats et une séance de réflexion sur X
les applications Tous les membres de l’équipe consultative Chapitres 6 et 7
Achever le rapport préliminaire et solliciter des Directeur de l’analyse de situation et
X
suggestions conseiller technique Chapitre 6
Réunion de l’équipe consultative pour examiner les
résultats définitifs, les méthodes de mise en œuvre des X
applications et la diffusion des résultats Tous les membres de l’équipe consultative Chapitre 6 et 7
Tous les membres de l’équipe consultative
X et autres indiqués dans le plan de diffusion
Diffuser les résultats et recommandations des données Chapitre 6
Chapitre 1
Aperçu général
L’une des conséquences les plus tragiques du VIH/SIDA est son effet dévastateur sur le
bien-être des enfants. Le VIH/SIDA affecte à la fois ceux qui sont infectés par le VIH et
les millions d’enfants du monde en développement dont les vies sont radicalement
changées lorsque leurs parents ou les personnes qui s’occupent d’eux tombent malades
et meurent. D’après le rapport Children on the Brink 2004 (Enfants en grand danger
2004), depuis que l’épidémie a commencé, 15 millions d’enfants de moins de 18 ans ont
perdu un ou leurs deux parents par suite du VIH/SIDA dans 93 pays.
Plus de 40 millions de personnes vivent avec le VIH et les taux d’infection sont en
hausse. Ceci signifie que le nombre d’orphelins va augmenter de manière alarmante
dans les années à venir et les effets continueront de se faire sentir pendant les deux à
trois prochaines décennies au moins. D’après les estimations, 24,7 millions d’enfants
auront perdu l’un ou leurs deux parents par suite du SIDA d’ici à l’an 2010.
La majorité des OEV (orphelins et enfants vulnérables) vivent avec le parent survivant
ou avec leur famille élargie. Bon nombre de ces enfants sont pris en charge par un
parent ou gardien qui est malade ou mourant, par des grands-parents âgés qui ont eux-
mêmes souvent besoin de soin et de soutien, ou par des parents pauvres qui ont du mal
à faire face aux besoins de leurs propres enfants. La demande grandissante en soins et
soutien des OEV a épuisé ces mécanismes d’adaptation dans les pays les plus affectés
par le VIH/SIDA et les interventions intégrées de soins et de soutien doivent donc être
élargies pour faire face à cette situation. De telles interventions englobent les services
suivants : santé/soins médicaux, soutien en matière d’éducation, abri, renforcement
socio-économique, droits humains et protection juridique et soutien psychosocial aux
enfants vulnérables et leurs familles.
Les enjeux auxquels se heurtent les enfants, les familles, les communautés et leur
gouvernement pour atténuer l’impact du VIH/SIDA sont énormes et continueront de
l’être. Il est nécessaire d’être conseillé sur la manière d’élargir et mettre en oeuvre des
approches intégrées, bien ciblées et économiques. Une étape indispensable pour être
en mesure de fournir ces conseils consiste à réaliser une analyse de situation
participative qui deviendra une activité intégrale et permanente du suivi du bien-être des
enfants.
Pour ce qui est de l’échelle et de l’ampleur, une analyse de situation peut être conduite à
l’échelle nationale, régionale, ou encore dans des régions géographiques spécifiques.
Ce Guide présente une méthode détaillé pour la collecte et la gestion des données dans
le cadre de la réalisation d’une analyse de situation. Cette méthode détaillée conviendra
probablement le mieux à une analyse nationale ou multi-régionale. Les ressources, les
lacunes d’informations et les objectifs varient d’un pays à l’autre et ces caractéristiques
sont déterminantes pour la réalisation d’une première analyse de situation et d’une
deuxième. En outre, les données secondaires disponibles, la distribution géographique
de la prévalence du VIH/SIDA et le besoin d’introduire progressivement des réponses
pour résoudre la situation des OEV affecteront aussi probablement les décisions
concernant la conduite d’une analyse de situation.
Dans le contexte des enfants et familles affectés par le VIH/SIDA, l’analyse de situation
couvre le rassemblement des informations sur l’épidémie, ses conséquences, les
réponses des ménages et des communautés pour s’adapter à la situation et, enfin, les
politiques et programmes pertinents. Cette activité s’achève ave l’analyse des
informations rassemblées, l’identification des priorités géographiques et
programmatiques et la formulation de recommandations spécifiques pour améliorer la
qualité de vie des enfants vulnérables et de leurs familles. Les résultats qui découlent de
l’analyse servent de base pour la prise de décisions sur la répartition des ressources
disponibles afin qu’elles bénéficient à ceux qui sont le plus gravement affectés par le
VIH/SIDA.
x Démographie
x Condition physique et psychologique
x Education
x Questions économiques
x Lois et politiques concernant les droits et la protection des enfants
Pourquoi évaluer la situation des enfants vulnérables ?
Si une analyse de situation se traduira normalement par des décisions, une planification
et des actions efficaces, elle n’est pas une fin en soi, mais au contraire un moyen de
dégager un consensus et de donner l’impulsion nécessaire pour prendre des actions
efficaces.
Une analyse de situation participative est une activité fondamentale pour les pays qui
visent à atteindre les buts concernant les orphelins et enfants vulnérables, définis par la
Session extraordinaire de l’Assemblée générale (UNGASS) sur le VIH/SIDA. Le
processus de consultation mis en route et la diffusion des résultats aident à mobiliser les
parties prenantes – élément indispensable pour atteindre les buts de l’UNGASS (voir
encadré qui suit). Les parties prenantes peuvent utiliser les résultats d’une analyse de
situation pour formuler des décisions sur un plan d’action national et des structures de
coordination connexes en vue de soutenir les enfants vulnérables et leurs familles. Les
résultats peuvent informer et orienter le processus de mise en œuvre des réformes
politiques et réglementaires nécessaires pour renforcer le plan d’action national. Enfin,
l’élément de révision de l’analyse de situation renforce la stratégie du pays pour suivre
et évaluer les efforts destinés à bénéficier aux OEV.
En mai 2002, la Session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies sur
les enfants – Bâtir un monde digne des enfants – a réaffirmé les buts fixés pour les
enfants affectés par le VIH/SIDA. A succédé à cette session le Forum des partenaires
mondiaux (lancé par l’UNICEF, l’ONUSIDA et l’USAID), qui s’est tenu en novembre
2003. Un large éventail de parties prenantes de tous les secteurs de la société y ont
participé et ont collaboré à l’élaboration du Cadre d’action pour la protection, la prise en
charge et le soutien des orphelins et enfants vulnérables vivant dans un monde avec le
VIH et le SIDA. Ce forum a pour objet d’établir un calendrier approuvé d’un commun
accord pour lancer une réponse appropriée. Il n’est pas attendu des gouvernements ou
des organisations de prendre en compte simultanément ou avec la même importance
tous les aspects du cadre d’action ; des priorités devront être établies au sein des pays
et au niveau local. Cependant, en endossant cette stratégie, un groupe de parties
prenantes essentielles, large et divers, s’exprime d’un commun accord sur l’urgence et
l’importance des défis et les vastes actions et efforts de collaboration requis pour
répondre avec efficacité. Le Cadre d’action plaide en faveur d’un nombre accru de
réponses d’échelle nationale s’adressant aux OEV. Les domaines primordiaux d’une
réponse nationale sont les suivants :
A qui s’adresse-t-il ?
Ce Guide s’adresse aux individus qui peuvent influencer les actions aux niveaux
national et sous-national visant à améliorer le bien-être des OEV. Ces personnes
incluent les autorités responsables de l’élaboration des politiques, les directeurs de
programme, les agents de l’Etat, ou autres intéressés affiliés à des organisations non
gouvernementales, communautaires ou religieuses, ou encore aux systèmes
d’enseignement ou de soins de santé. Les informations produites peuvent être utilisées
sous maintes formes : de l’amélioration des prestations de soins et des services de
soutien à l’élaboration d’un programme de communication axé sur l’adoption d’un
comportement positif à l’égard des soins et sur la réduction de la stigmatisation. En
conséquence, ce Guide est d’autant plus utile que la diversité et la variabilité des
connaissances et des postes des personnes qui l’utilisent sont grandes.
Comme il est indiqué dans le présent Guide, la conduite d’une analyse de situation
nécessite un directeur de l’analyse de situation qui, dans la situation idéale, a un intérêt
primordial dans la réalisation de cette analyse et ses résultats. Le directeur de l’analyse
de situation constituera probablement une équipe consultative (ou comité de direction)
qui supervisera activement la conduite de l’analyse, du stade de la planification au stade
de la diffusion des résultats. Ou bien, un groupe d’intéressés existant pourrait repérer un
directeur d’analyse de situation et le charger de les diriger pendant le déroulement de
l’analyse. Le présent Guide est destiné à servir de manuel pratique à l’intention du
directeur d’analyse de situation et de l’équipe consultative. Il n’est pas nécessaire que
chaque personne qui participe activement à ce processus d’analyse dispose d’une vaste
connaissance sur l’analyse des données ; cependant, tous les participants à ce
processus devront prendre des décisions informées sur les nombreuses options de
collecte et d’analyse des données. En plus du Guide, la contribution technique d’un
chercheur et statisticien de haut niveau sera également requise.
Le présent Guide décrit les étapes nécessaires à la gestion de la collecte des données,
l’analyse des données et l’utilisation des données dans le cadre du bien-être des OEV.
A ce titre, les principes directeurs et les outils présentés mettent en valeur les actions
qui nécessitent la collecte de données primaires, tant quantitatives que qualitatives,
auprès des enfants vulnérables et des personnes qui en ont la charge. Le cours d’action
recommandé dans le présent Guide peut être modifié pour répondre aux besoins de
l’utilisateur et à la situation spécifique. Ceci est également vrai pour ceux qui ont déjà
conduit une analyse de situation.
Le présent Guide ne décrit pas les étapes à suivre pour la réalisation d’une analyse ou
la collecte de données dans le cadre de structures et systèmes gouvernementaux et non
gouvernementaux (par exemple politique/lois, mass médias, situation économique) ; la
description de ces étapes sont disponibles dans un document connexe rédigé par le
Projet d’information sur la population, la santé et la nutrition (Population, Health, and
Nutrition Information Project, PHNI).3 Le document PHNI fournit un cadre complet pour
la collecte d’une plus grande gamme d’informations sur la situation des OEV. Par
exemple, il propose des moyens d’évaluer les contextes politique et réglementaire.
L’ouvrage PHNI est articulé par thèmes, tels que la démographie, la santé, les questions
économiques, l’éducation, les conditions sociales et psychologiques et les lois et
politiques. Il recommande également des questions fondamentales qu’il convient de se
poser dans le cadre de chaque thème.
Le présent Guide (réalisé par FHI/IMPACT) diffère du document PHNI dans la mesure
où il offre une stratégie par étapes pour réaliser la collecte et l’analyse des informations.
L’utilisation parallèle de ce Guide et de l’ouvrage PHNI permet d’adopter une démarche
adaptée à une situation particulière afin de répondre au mieux aux besoins
d’informations spécifiques.
3
Conducting a Situation Analysis of Orphans and Vulnerable Children : A Framework and Resource
Guide, PHNI, février 2004.
enfants dont les parents sont morts du SIDA peut avoir des conséquences négatives,
telles que l’aggravation de la stigmatisation ou de la discrimination à l’égard des enfants.
En conséquence, la définition des bénéficiaires du programme peut et doit être en effet
un processus subjectif. L’établissement de références spécifiques ou le suivi du bien-
être des enfants aux niveaux national et sous-national nécessitent des définitions plus
objectives.
Aux fins exclusives de la collecte de données, il est utile d’établir des critères pour
identifier les personnes qui seront les sujets de la recherche. Par exemple, un enquêteur
qui se rend à un domicile doit poser des questions pour déterminer si un membre du
ménage répond aux conditions d’interview (à titre d’exemple, y a-t-il un enfant qui habite
cette maison et qui a perdu un ou ses deux parents ? Y a-t-il un membre du ménage qui
souffre d’une maladie depuis trois mois ou plus ?). Il peut donc s’avérer nécessaire
d’effectuer une recherche formative pour établir des définitions avant d’entamer la
collecte des données pour l’analyse de situation. Pour commencer cette recherche,
l’équipe consultative devra examiner les définitions existantes au niveau national, ainsi
que les définitions suivantes adaptées d’après Enfants en grand danger 2004 :
Principes directeurs
Une analyse de situation tend davantage à produire une action unifiée à l’intention des
OEV si l’on assure la représentation, l’inclusion et la participation des intéressés. Il arrive
souvent que les personnes affiliées aux secteurs qui ne sont normalement pas
concernés par les enfants ne reconnaissent pas l’importance des enfants vulnérables
sur leur travail. Par exemple, le ministère des Finances n’a peut-être pas calculé les
coûts de l’absence d’une intervention pour s’occuper des enfants affectés par le
VIH/SIDA. L’expérience montre que la participation de ces intéressés à l’analyse de
situation (par exemple en demandant au secteur privé de réaliser une section sur les
répercussions économiques de la crise du VIH/SIDA) peut leur révéler que, eux aussi,
ils ont une raison d’intervenir pour réduire les effets du VIH/SIDA sur les enfants et leurs
familles.
Relever les capacités. Le processus d’exécution d’une analyse de situation devra par
lui-même renforcer les capacités, les connaissances et les compétences locales et
nationales. Si l’aide extérieure est utile, il conviendra d’utiliser autant que possible les
connaissances et les compétences locales. Les individus qui possèdent la meilleure
connaissance de la situation des enfants et des familles sont probablement des locaux
qui travaillent pour des ONG, des OR (organisations religieuses), des services d’aide
sociale, des écoles ou des organisations à base communautaire (OBC).
Assurer un contrôle conjoint. Il est important que tous les intéressés, y compris le
gouvernement et les autorités locales, participent activement à la définition claire des
rôles et assurent en commun le contrôle de l’analyse finale et la diffusion des résultats et
des recommandations. La constitution d’une équipe consultative (ou d’un comité de
direction) pour définir les termes de référence de la réalisation de l’analyse et la
participation des membres de l’équipe à des réunions régulières contribuent à assurer
ce contrôle. Il est également utile de demander à des membres des structures de
coordination existantes, telles qu’un groupe de travail sur les OEV ou la protection des
enfants, d’accepter d’êtres membres de l’équipe consultative.
Adopter une stratégie plurisectorielle. Les effets du VIH/SIDA sur les enfants et les
familles peuvent s’exercer partout. La maladie chronique et le décès affectent la sécurité
du revenu, ce qui affecte l’accès à l’éducation et aux soins de santé, et l’absence de
législation sur la succession peut priver des enfants de leur domicile. Une analyse de
situation doit être conduite de manière interdisciplinaire et plurisectorielle afin d’observer
cette série d’effets. Des informations devront être recueillies auprès des divers secteurs,
comme l’éducation, la santé, l’agriculture, la justice, le commerce, le développement
économique, les politiques et réglementations et les services sociaux/aide sociale.
Une analyse de situation participative est généralement entamée par une personne ou
un groupe responsable qui rallie d’autres personnes intéressés ou engagées à améliorer
le bien-être des OEV. Il arrive souvent que le gouvernement et les principaux
organismes nationaux et internationaux conviennent qu’une analyse de situation s’avère
nécessaire et qu’ils la mettent en route ou en soutiennent la mise en route. Une équipe
consultative peut aider à guider le déroulement de l’analyse et à assurer que ses
résultats se traduisent en actions. Les équipes consultatives les plus efficaces se
caractérisent par une représentation largement intégrée (par exemple des représentants
du gouvernement, des membres des commissions parlementaires, des ONG/OBC/OR,
des PVS, des prestataires de soins, des jeunes, des représentants du secteur privé et
des organismes de financement multilatéraux et bilatéraux), ainsi que par des
engagements de temps bien définis et l’attribution de rôles clairs. L’équipe consultative
n’est pas l’équivalent du personnel quotidien qui exécutera une analyse de situation,
bien que certain des membres de l’équipe consultative puissent prendre part à ces
activités d’exécution. Lors du recrutement des membres de l’équipe consultative, il est
important de prendre en considération le volume de temps, d’effort et d’expertise qui
sera nécessaire (et d’en informer les membres de l’équipe éventuels). Des informations
supplémentaires sur les rôles des membres de l’équipe consultative et sur leur
recrutement figurent au Chapitre 2 du présent Guide.
Les membres de l’équipe consultative apporteront leur contribution dans les domaines
suivantes :
Lorsque la décision d’utiliser le Guide est prise, cela signifie que la décision de recueillir
des données spécifiques sur les soins et le soutien des enfants et adolescents
vulnérables a déjà été prise. Afin de d’utiliser au mieux ce Guide, les membres de
l’équipe consultative, en collaboration avec le personnel de collecte des données,
devront articuler clairement ce qu’ils veulent apprendre exactement, comment ils ont
l’intention de mesurer ces connaissances et comment elles amélioreront le bien-être des
orphelins et enfants vulnérables. Si le pays dispose d’un groupe de travail sur les OEV
ou la protection des enfants et si ses membres ne font pas partie de l’équipe
consultative de l’analyse de situation, il est alors utile de faire intervenir les membres de
ce groupe de travail dans la définition des objectifs afin de faciliter une plus grande
participation à l’analyse et le contrôle de l’analyse de situation et de ses résultats.
L’incapacité à articuler clairement les objectifs au début du déroulement de l’analyse de
situation risque de se traduire par un gaspillage de ressources et des occasions perdues
pendant la phase de collecte des données. Par exemple, les données recueillies sous
des formes qui rendent leur interprétation difficile ou ne permettent pas de les comparer
avec des données d’autres sources peuvent se traduire par l’impossibilité de répondre à
des questions dont la réponse est indispensable.
Les exemples d’objectifs d’analyse de situation que les questionnaires et les outils
qualitatifs fournissent dans ce Guide sont destinés à couvrir les éléments suivants :
x Rassembler des informations qui aideront à décrire les effets du VIH/SIDA sur
les enfants et leurs familles.
x Identifier les mécanismes d’adaptation actuels des OEV au sein des familles et
des communautés.
x Identifier les structures, systèmes, stratégies et mécanismes existants des
secteurs public et privé qui peuvent soutenir ou compléter les activités au profit
des OEV et des personnes qui s’occupent d’eux.
x Identifier et évaluer la capacité, l’expérience ou les possibilités des organisations
à participer à des projets OEV à base communautaire ou à les mettre en œuvre.
x Fournir un niveau de référence pour une évaluation supplémentaire et pour
assurer le suivi au fil des ans du bien-être des familles qui s’occupent des OEV.
x Procurer des informations pour aider à guider la planification et l’exécution des
programmes.
x Repérer les lacunes dans les services, stratégies et autres efforts en cours qui
s’adressent aux enfants vulnérables.
x Obtenir des données sous forme standardisée pour permettre de comparer les
données de l’analyse avec les données d’autres études sur les OEV menées
dans d’autres régions.
x Politiques et stratégies
x Education
x Santé
x Nutrition
x Soutien psychosocial
x Capacité familiale
x Capacité communautaire
x Ressources (dépenses) nationales affectées aux OEV
x Protection des enfants
x Prise en charge institutionnelle et abri
Il est utile de formuler les thèmes de manière à chercher des réponses aux questions
suivantes :
Pour chacune des questions ci-dessus, des variables ou des indicateurs spécifiques
doivent être mis au point puis formulés conformément aux méthodes de collecte de
données sélectionnées (par exemple enquêtes, interviews approfondies ou groupes de
discussions dirigées [GDD). Les outils de collecte d’informations présentés dans ce
Guide (Annexes E, F, G et H) fournissent une référence complète que l’équipe
consultative pourra consulter pour les thèmes pertinents et les variables en rapport.
Pour fournir des données de qualité, une analyse de situation devra accorder de
l’importance aux détails et aux procédures. Les techniques et outils présentés dans ce
Guide reposent sur une démarche qui utilise les méthodes de collecte de données
énumérées ci-après. Néanmoins, ces méthodes ne s’appliquent pas toutes à toutes les
analyses de situation. La considération la plus importante consiste à déterminer quelle
est la combinaison de techniques de collecte de données qui permettra à l’analyse de
recueillir des informations suffisantes et utiles pour mobiliser les actions. Les méthodes
ci-dessous sont décrites en détail au Chapitre 3 :
Même au stade initial de la prise en considération d’une analyse de situation, il peut être
utile de s’interroger sur ceux qui utiliseront les résultats et sur la manière dont ces
résultats pourront contribuer à l’amélioration de la situation des enfants vulnérables. En
toute vraisemblance, les résultats de l’analyse de situation seront utilisés pour produire
un rapport final qui présentera de manière complète les conclusions et les
recommandations. La rédaction de résultats spécifiques pour des publics spécialisés est
également précieuse. Par exemple, une simple consultation avec un défenseur de la
protection des enfants pour s’informer des variables à extraire des données pour une
analyse plus poussée peut servir d’argument persuasif en faveur d’une réforme
politique. Un rapport beaucoup plus concis pourrait alors être produit à l’intention des
responsables de l’élaboration des politiques et des intéressés. Des formats de rapport
concis qui sont conçus pour des publics cibles spécifiques ont plus de chance d’être lus
et de faciliter la prise d’actions basées sur les recommandations.
La manière dont les résultats sont utilisés peut être indépendante de sa propre volonté,
mais l’équipe consultative doit envisager les utilisations tant positives que négatives des
informations. En prévoyant à l’avance, les intéressés et les membres de l’équipe
consultative de l’analyse de situation pourront recevoir de l’assistance afin de prendre
les dispositions nécessaires quant aux résultats qui pourraient prêter à controverse ou
être déformés.
Utiliser l’analyse de situation comme un outil de suivi
Une analyse de situation initiale est la première étape du suivi continu du bien-être des
enfants affectés par le VIH/SIDA. Les interventions évolueront à mesure que la situation
et les besoins des enfants seront mieux compris. L’analyse de situation peut servir de
plate-forme pour l’établissement d’un système de suivi comportant l’examen périodique
des informations de base, comme il sera jugé bon par l’équipe consultative de l’analyse
de situation, et la rétroaction qui suivra. Cependant, l’analyse de situation ne peut pas
être utilisée pour évaluer des programmes et interventions spécifiques. Pareillement à
une enquête de surveillance comportementale, une analyse de situation nationale ou
sous-nationale n’est pas directement liées à des indicateurs programmatiques
spécifiques et, en conséquence, elle ne peut pas évaluer les résultats ou être utilisée
pour indiquer si des programmes spécifiques marchent ou ne marchent pas.
Les mises à jour des indicateurs sélectionnés peuvent être compilées et distribuées
périodiquement aux intéressés, tels que les responsables de l’élaboration des politiques
et les prestataires de services. Dans plusieurs pays, les variables identifiées pour une
analyse de situation (par exemple, personnes chroniquement malade qui ont la charge
de dépendants, enregistrement des naissances ou nombre d’orphelins dans un ménage)
ont été sélectionnées pour leur utilisation régulière dans les rapports sur d’autres
méthodes de collecte de données (par exemple Enquête sur les niveaux de vie, Enquête
démographique et de santé ou recensement). Ceci permet de clarifier continuellement
les connaissances sur la question des enfants vulnérables et de leurs familles jusqu’à ce
qu’une nouvelle analyse de situation soit exécutée.
Si le but de l’analyse de situation est d’utiliser les résultats comme référence pour
déterminer le bien-être des OEV, les méthodologies d’échantillonnage (voir Chapitre 3
pour un examen des méthodologies d’échantillonnage) devront être considérées avec
attention. Compte tenu de l’ampleur de l’analyse, il peut être économique ou prohibitif de
modifier la méthodologie d’échantillonnage et/ou d’accroître la taille de l’échantillon afin
d’obtenir les informations nécessaires pour établir des mesures de référence. Quand on
envisage d’utiliser les résultats d’une analyse de situation comme base de référence, un
ouvrage essentiel à consulter est le Guide to Monitoring and Evaluation of the National
Response for Children Orphaned and Made Vulnerable by HIV/AIDS (UNICEF, bientôt
disponible), qui procure des informations exhaustives sur les indicateurs et
l’échantillonnage.
I. Définition et objet d’une analyse de situation des enfants vulnérables
II. Définition d’une analyse de situation ?
Pourquoi évaluer la situation des enfants vulnérables ?
III. Comment utiliser ce Guide
A qui s’adresse-t-il ?
Quel est l’objectif du présent Guide ?
Comment le Guide est-il organisé ?
IV. Aperçu de la méthode d’analyse de situation
Principes directeurs
Gérer la méthode
Définir les objectifs
Identifier les thèmes
Rassembler et analyser les informations
Rédiger les résultats pour mobiliser les actions
Envisager les difficultés
Utiliser l’analyse de situation comme un outil de suivi
Chapitre 2
Au cours de l’examen des éléments de gestion continus dans le présent chapitre, il est
important de comprendre le contexte du pays et les raisons pour lesquelles une analyse
de situation est effectuée. Le pays a-t-il mobilisé les communautés et les activités au
service des enfants vulnérables, mais il n’a pas une vision générale de ce qui est en
train de survenir, où et avec quelle ampleur, pour s’appuyer sur cet effort de
mobilisation ? Ou est-il nécessaire de présenter des preuves de la nécessité de
mobiliser et de cibler des ressources ? Le scénario dictera l’ampleur de l’analyse de
situation et la façon dont elle doit être gérée.
Une analyse de situation peut être entamée par un groupe d’intéressés existant qui
nomme un responsable pour superviser le processus. Ou bien, un individu peut être
nommé par le gouvernement ou d’autres intéressés pour lancer le processus et servir de
coordinateur général ou de directeur de l’analyse de situation. Le directeur de l’analyse
de situation doit être en mesure d’effectuer simultanément des tâches multiples et de
déléguer certaines d’entre elles afin d’éviter le ralentissement des efforts. Il est
indispensable qu’il soit apte à mener des négociations, dégager des consensus et
faciliter le réseautage. Le directeur de l’analyse de situation ne sera probablement pas
un expert dans tous les volets individuels d’une analyse de situation. Pour remédier à
cela, une équipe consultative peut être constituée. En faisant ainsi appel à un groupe
d’experts, le directeur de l’analyse de situation bénéficiera de leur expérience variée
ainsi que de leurs nombreux contacts professionnels.
Les candidats les plus vraisemblables pour l’équipe consultative sont les personnes qui
participent ou qui sont engagées dans des efforts visant à améliorer le bien-être des
enfants et, par conséquent, qui travaillent déjà à temps complet dans ce domaine. Si le
pays ne dispose pas déjà d’un groupe de travail sur les OEV ou la protection des
enfants, il est bon d’inviter les membres d’autres comités (tels que ceux constitués pour
élaborer une Stratégie nationale pour la réduction de la pauvreté ou pour répondre à la
demande de candidatures du Fonds mondial [c’est-à-dire Dispositif de coordination
national]) à devenir membres de l’équipe consultative. Lors du recrutement des
membres de l’équipe consultative, il est utile d’indiquer aux candidats des engagements
de temps bien définis ainsi que les tâches vraisemblables.
Tel que le présent Guide est rédigé, les activités quotidiennes du personnel sont
séparées des fonctions de l’équipe consultative. Cependant, l’équipe consultative peut
comprendre des membres de personnel appartenant à des organisations qui mettront en
œuvre l’analyse de situation. A ce titre, les rôles des membres de l’équipe d’analyse
peuvent aussi couvrir les activités opérationnelles de l’analyse de situation.
Etant donné que les bénéficiaires visés d’une analyse de situation sont des enfants et
des jeunes, leur rôle actif est nécessaire pendant tout le déroulement de l’analyse de
situation. A cette fin, il est nécessaire de conseiller à la fois les adultes et les jeunes sur
la manière de participer utilement. Il s’agit d’un partenariat avec des rôles mutuellement
convenus. Ceci signifie qu’un groupe d’âge ne peut pas dominer ou ne pas tenir compte
des opinions des autres groupes d’âge. Les rôles des jeunes peuvent aller de la fonction
de membre de l’équipe consultative à la fonction d’informateur clé.
L’expérience fournit des enseignements et des stratégies efficaces sur la manière dont
ces deux groupes (adultes et jeunes) peuvent collaborer utilement.1 En tant que principe
général, les enfants et les jeunes doivent participer de manière permanente et effective,
et non pas simplement à l’occasion d’un seul événement ou en tant que fin en soi.
Plusieurs pays ont créé des forums d’enfants et certains ont des enfants parlementaires.
La manière dont la voix des jeunes est prise en compte pendant le cours de l’analyse
doit être en harmonie avec la manière dont la vaste gamme de contributions est
apportée. La parité de participation l’emporte souvent sur les éléments d’inclusion et de
représentation. Par exemple, avoir un grand nombre de jeunes représentant chaque site
sur le terrain n’est pas la même chose que de fournir un forum pour la participation
égale des jeunes et des adultes. L’hypothèse (souvent incorrecte) est que plus le
nombre de jeunes qui interviennent est grand et plus l’équité de participation et de
contribution est grande ; à savoir, les gens pensent à tort que le nombre ou la
représentation seule des jeunes signifie qu’ils contribuent de manière importante à
l’analyse. Voici quelques considérations supplémentaires à prendre en compte :
x Quel est le code de conduite ou d’éthique qui doit être pris en considération pour
protéger les enfants et les jeunes qui participent tout en ne diminuant pas leur
rôle ? Par exemple, atténuer l’angoisse que vivent les enfants et les jeunes
quand on leur présente des informations délicates et alarmantes.
1
La principale source d’information sur les partenariats jeunes-adultes est YouthNet
(www.fhi.youthnet.org).
x Quels sont les mesures de vérification qui doivent être mises en place pour
assurer la participation utile des enfants et des jeunes ? Par exemple, fournir aux
jeunes un mécanisme permanent leur permettant de formuler des suggestions
sur leur propre participation ?
x Comment le soutien (à savoir conseils offerts) et la conduite des activités de
participation des enfants et des jeunes (à savoir changements dans les dates
d’entretien) varieront suivant les phases de la recherche ? Par exemple, la
participation au niveau de l’équipe consultative de l’analyse de situation, la
contribution à la conception d’une enquête ou d’un questionnaire et le soutien
des enquêteurs sur le terrain sont des formes de participation qui nécessitent
des styles de communication et des types d’interaction différents avec les
adultes.
Pour que les membres de l’équipe travaillent efficacement, ils doivent être informés sur
ce qui est actuellement connu ou sur les informations qui peuvent être obtenues
facilement concernant les OEV, sur le plan général et dans le pays en particulier. On
peut habituellement gagner du temps en compilant les informations existantes (dans le
cadre d’un examen de la documentation) pour informer l’équipe consultative et
permettre dans un premier temps d’identifier les lacunes d’information et les thèmes qui
devront être couverts par l’analyse de situation. Il est utile de s’entretenir avec les
membres individuels de l’équipe avant la tenue de sa première réunion pour savoir
quelles sont les informations dont ils disposent. Des informations d’autres pays peuvent
aussi être pertinentes pour dégager les questions à examiner ; mais il ne faut pas
admettre que les conclusions formulées dans un pays seront applicables à un autre.
En supposant que l’analyse sera conduite à plus d’un site sur le terrain, il faudra du
personnel rémunéré pour recueillir, gérer, saisir et analyser les données. Si le directeur
de l’analyse de situation et le conseiller technique (qui peuvent être la même personne)
sont responsables de la sélection et de la formation du personnel, il est bénéfique, pour
la conduite de l’analyse, que l’équipe consultative comprenne bien les besoins
nécessaires à la collecte des données. Cette compréhension peut renforcer la
surveillance du contrôle de la qualité.
La qualité de la collecte des données est l’un des aspects les plus importants d’une
analyse de situation. La supervision est essentielle pour assurer que tous les contrôles
du travail sur le terrain sont respectés et que tout le travail sur le terrain est entièrement
vérifié et revu et que des garanties sont mises en place pour protéger les participants.
Un personnel insuffisant et/ou une supervision médiocre peuvent se traduire par des
contradictions dans le processus de collecte de données, ce qui compliquera l’analyse
des données par la suite.
x Une équipe de deux enquêteurs peut réaliser 6 à 8 interviews par jour pour une
enquête auprès des chefs de ménage/personnes s’occupant des enfants.
x Une équipe de deux enquêteurs peur réaliser 5 à 7 interviews par jour pour des
enquêtes auprès des enfants et des jeunes.
x L’animateur de discussions dirigées peut tenir 2 à 3 discussions dirigées par jour.
x Avec l’utilisation des outils d’interview en profondeur présentés dans ce Guide,
chaque interview prendra en moyenne une heure et demie. Il faudra prendre en
compte le temps de déplacement et le temps d’attente avant l’interview.
x Les besoins d’animation de discussions dirigées et d’interviews en profondeur
devront être déterminés pour chaque emplacement.
x Il faut du personnel pour préparer le calendrier des interviews en profondeur,
ainsi que pour recruter les participants aux discussions dirigées. Des partenaires
communautaires devraient être en mesure d’apporter un soutien à ces tâches
avant le démarrage des travaux sur le terrain et de s’occuper des confirmations
pendant la formation de terrain.
Les caractéristiques spécifiques des enquêteurs qui n’ont rien à voir avec les
compétences (par exemple, ethnicité, religion, classe sociale et condition sociale d’après
un système de caste) peuvent affecter la manière dont les interviewés répondront et ce
qu’ils diront ou ne diront pas. Par exemple, si un interviewé croit (à juste titre ou non)
qu’un enquêteur est un ”représentant du gouvernement” ou une ”personne médicale
officielle”, il risque de ne pas se sentir à l’aise pour communiquer à l’enquêteur certaines
informations.
La nature délicate des thèmes sur les conditions émotionnelles des enfants nécessite
qu’une PSPS accompagne chaque enquêteur et qu’elle soit disponible pendant la durée
des discussions dirigées. Le rôle d’une PSPS est de fournir un réconfort émotionnel
immédiat aux enfants qui ont besoin de soutien pendant une interview ou une discussion
dirigée. L’équipe d’enquêteurs et de PSPS devra se composer d’un même nombre
d’hommes et de femmes. Les sources possibles de recrutement de PSPS sont les
enseignants, les animateurs de groupes de jeunes au niveau des paroisses, les
travailleurs des organismes de services sociaux et le personnel des ONG
communautaires qui soutiennent les activités à l’intention des OEV ou les soins à
domicile. En raison de la confidentialité des informations, la PSPS ne devra pas
appartenir à la communauté où sont conduites les enquêtes ou les discussions dirigées
(voir Annexe B pour les critères de sélection des PSPS).
1. Maintenir des contacts étroits avec les membres des équipes pour suivre de près
et soutenir les travaux qui sont effectués à chaque étape de la collecte des
données, y compris les spécifications d’échantillonnage (à savoir les points
d’échantillonnage et la sélection des interviewés). Ces activités de suivi et de
soutien sont destinées à assurer la qualité des travaux sur le terrain ou de la
collecte de données pendant tout le processus de collecte.
2. Assurer que les enquêteurs obtiennent le consentement informé des personnes
procurant les soins et des enfants.
3. Servir de personne de ressource pour les membres des équipes, leur fournir des
réponses et des clarifications aux questions qui n’ont pas forcément été
couvertes dans les principes directeurs.
4. Présenter les membres de l’équipe aux dirigeants ou conseillers
communautaires afin de faciliter le travail sur le terrain et/ou la conduite des
interviews.
5. Organiser et établir le calendrier des activités des membres de l’équipe afin
d’assurer que les activités prévues puissent être réalisées par l’équipe dans les
délais impartis.
6. Servir de liaison avec le superviseur sur le terrain et/ou le conseiller technique
afin d’assurer l’entente mutuelle et l’homogénéité des travaux ainsi que la qualité
de la collecte des données.
7. Suivre l’avancement des travaux et rédiger des rapports hebdomadaires à
soumettre au superviseur sur le terrain ou au conseiller technique.
8. Examiner à fond tous les questionnaires remplis afin de s’assurer qu’ils ont été
entièrement et correctement remplis.
9. Assurer que les questionnaires invalides ou incomplets sont annulés et que le
numéro d’identification du questionnaire est attribué à un nouveau questionnaire
que l’enquêteur fera remplir par un nouvel interviewé.
10. Servir d’animateur parmi les membres de l’équipe.
11. Etre disponible pour faciliter la formation des membres de l’équipe.
12. Aviser le superviseur sur le terrain si un enquêteur manque à ses tâches ou
arrive sur le site avec un comportement déplacé (par exemple intoxiqué).
Equipe consultative de
l’analyse de situation
Directeur de l’analyse de
situation
Conseiller technique*
Personnel de
secrétariat/logistique
Superviseur sur le
terrain**
Analystes des
données
Agents de saisie
Animateurs des groupes de des données
discussions dirigées
Personnes de soutien psychosocial
Pour que la formation soit aussi efficace que possible, il convient de mettre l’accent sur
les techniques participatives qui engagent directement les bénéficiaires de la
formation dans le processus d’apprentissage. L’apprentissage interactif en petits
groupes et la pratique réelle des interviews (par le biais de jeux de rôles) et de la prise
de notes seront des éléments importants pour évaluer les progrès de la formation et
l’adapter en fonction des besoins individuels des stagiaires. Etant donné que chaque
questionnaire a ses propres particularités et pièges, il est nécessaire de pratiquer les
interviews avec les outils de collecte de données. La pratique des interviews devra avoir
lieu indépendamment des aptitudes et de l’expérience des enquêteurs et ces interviews
devront être conduites dans le cadre d’un test pilote mené dans un endroit qui ne fait
pas partie des sites sélectionnés par la collecte des données. Par exemple, il peut être
bon d’interviewer des personnes qui ont suivi une session précédente de
formation/conseil. Les stagiaires devront être encouragés à exprimer leurs
préoccupations relatives à la conduite d’interviews auprès d’enfants et de ménages
infectés ou affectés par le VIH/SIDA, à envisager les difficultés liées au travail sur le
terrain et à fournir des idées sur les moyens de surmonter ces difficultés.
Une PSPS ayant reçu une formation doit toujours accompagner un enquêteur chargé de
conduire une interview auprès d’un enfant de moins de 18 ans. Le soutien des PSPS
aux participants GDD est également encouragé. Une personne qui reçoit une formation
pour devenir PSPS devra assister à la formation des enquêteurs ainsi qu’à la formation
portant spécifiquement sur le soutien psychosocial aux OEV. Le but de cette formation
est de sensibiliser davantage la PSPS et de lui fournir les connaissances et les aptitudes
nécessaires pour être en mesure de répondre aux besoins psychologiques et
émotionnels des enfants qui montrent des signes de détresse pendant une interview et,
si besoin, de l’orienter vers des services de suivi ou prendre les mesures nécessaires à
cet effet. Les stagiaires PSPS devront préparer, avec la collaboration des conseillers
communautaires (par exemple le personnel local OBC), un protocole pour répondre aux
signes de détresse d’un enfant pendant le déroulement de l’interview. Un exemple d’un
tel protocole est présenté à l’Annexe C de ce Guide. Les PSPS et les conseillers
communautaires devront aussi dresser des plans pour l’aiguillage vers les services de
suivi et les services d’intervention nécessaires (par exemple aider les enfants qui sont
victimes de violences sexuelles). Pendant la formation des PSPS, le mode d’instruction
comporte en général des jeux de rôles, des discussions de groupe, des contes, la
pratique des questionnaires sur place, ainsi que des discussions générales. La durée de
la formation des PSPS varie suivant les niveaux d’aptitude des stagiaires ; la durée
moyenne est de trois à cinq jours (voir Annexe A – Ressources pour une liste de
références sur la formation en soutien psychosocial).
Dans les conditions idéales, les enquêteurs d’interviews (quantitatives) seront aussi en
mesure de conduire des interviews en profondeur (qualitatives). Cependant, les
enquêtes qualitatives nécessitent une série d’aptitudes différentes. Outre les domaines
de formation décrits plus haut, la formation aux techniques d’interview semi-structurée et
ouverte doit comporter les éléments de style de conversation et d’animation des
interviews libres, avec d’amples démonstrations et exercices. Les autres thèmes de la
formation incluent les aptitudes à sonder pour obtenir des éclaircissements, à
encourager la conversation, à observer le langage non verbal, à prendre des notes, les
techniques de gestion des problèmes survenant pendant l’interview, et l’adaptation,
dans les cas applicables, de ce que les stagiaires ont appris du travail d’enquête
quantitative à la collecte de données qualitatives. Les aptitudes mécaniques
d’enregistrement et de transcription peuvent également s’avérer nécessaires.
Compte tenu de la courte durée de l’analyse de situation, le mieux peut être d’identifier
des animateurs de groupes de discussions dirigées expérimentés qui ont auparavant
animé des discussions de groupes sur les questions relatives au VIH/SIDA. Pour
devenir un animateur qualifié, il est nécessaire d’avoir reçu une vaste formation et de
disposer d’une expérience pratique (à savoir la pratique de 10 discussions dirigées ou
plus), ce qui n’est pas possible compte tenu de la courte durée d’une analyse de
situation. Toutefois, les animateurs expérimentés ne nécessiteront probablement que
d’être mis au courant des buts de l’analyse et des questions relatives aux OEV.
Troisièmement, les équipes de collecte des données doivent accorder la priorité à ce qui
est dans le meilleur intérêt de l’enfant. Même quand un enfant est disposé à participer et
à exprimer ses propres vues, les équipes de collecte des données doivent promouvoir et
protéger les droits de l’enfant afin de s’assurer que l’interview ne lui cause pas de tort,
notamment sur le plan émotionnel. Une ressource importante à consulter est Ethical
Guidelines for Gathering Information from Children and Adolescents,2 à paraître.
Lorsqu’elle mettra sous forme finale le protocole, l’équipe consultative devra examiner
les points suivants et établir des plans :
x L’objet de la recherche est d’obtenir des connaissances qui soient utiles pour le
bien-être des enfants.
x La sécurité et le bien-être des enfants ont la priorité sur les protocoles de
recherche.
x Le refus de l’enfant à participer doit toujours être respecté, même après le début
de l’interview.
x Des mesures sont mises en place pour assurer un soutien psychosocial à
l’enfant pendant et après l’interview.
x Des efforts ont été entrepris pour réduire les coûts sociaux de la participation,
comme la stigmatisation par le fait d’être interviewé.
x Des mesures de sécurité sont assurées pour protéger les données brutes contre
l’accès non autorisé ou leur circulation en dehors de l’équipe d’analyse.
D’autres points de discussion peuvent être examinés en revoyant les questions citées
au graphique de procédé qui figure à l’Annexe D.
Enfin, une analyse de situation est une forme de recherche. A ce titre, une partie de la
planification inclut la spécification des procédures de révision et d’approbation des
protocoles de recherche et des instruments de collecte des données par les organismes
de financement et les autorités locales ou nationales. Par exemple, il peut exister un
comité d’éthique pour la protection des sujets humains ou un dispositif d’autorisation à
une université locale ou encore des lois, des normes politiques ou des conditions
requises spécifiques pour les études effectuées par des chercheurs internationaux.
2
Schenk, Katie, and Williamson, Jan. A paraître, 2004. Ethical Guidelines for Gathering Information from
Children and Adolescents. FHI/Horizons/UNICEF/USAID. Disponible en novembre 2004 sur le site
www.popcouncil.org/horizons.
procédures suivies pour prendre en compte les considérations éthiques, telles qu’elles
ont été présentées au comité.
Des mesures seront prises pour assurer le respect, la dignité et la liberté de chaque
individu participant. Pendant la formation, l’importance sera accordée à l’obtention d’un
consentement informé (oral) et à éviter toute forme de coercition. Il sera insisté sur
l’entière confidentialité des sujets de l’étude. Le nom de l’interviewé ne sera ni demandé
ni inscrit sur le formulaire.
En outre, pendant les interviews avec des enfants, les enquêteurs demanderont aux
enfants de parler de questions qui peuvent présenter des difficultés d’ordre émotionnel
pour eux. En conséquence, chaque enquêteur sera accompagné d’une PSPS formée à
répondre aux situations d’urgence qui pourraient survenir et à en assurer le suivi.
Etant donné que certains des participants à l’étude sont de très jeunes enfants, des
procédures ont été mises en place et des mesures ont été prises pendant la conception
de cette étude pour maximiser la protection des mineurs. Parmi ces procédures, il
convient de citer notamment les point suivants :
V. Budgétisation
Le coût total d’une analyse de situation varie énormément et il est donc impossible à ce
stade de donner une idée du coût moyen de la réalisation d’une analyse nationale ou
sous-nationale de la situation des OEV. Les facteurs qui affectent les coûts et les
domaines où des modifications budgétaires peuvent être apportées incluent :
l’abondance et l’utilité des données secondaires, le nombre de sites sur le terrain et
d’interviews, l’engagement de consultants, l’utilisation de méthodes quantitatives et
qualitatives pour la collecte des données primaires, la durée requise par les outils de
collecte de données, la disponibilité d’enquêteurs qualifiés et le type d’analyse des
données. L’investissement dans la collecte rapide et aisée de données peut parfois se
traduire par des coûts plus élevés dans la suite de l’activité d’analyse si l’exactitude, la
fiabilité et la validité des données et des résultats sont contestées. La perte de confiance
et de soutien des intéressés est alors difficile à récupérer.
Lors de la préparation d’un budget pour une analyse de situation, il est utile de prendre
en considération trois phases principales : la planification, l’exécution et la diffusion.
Pour chacune de ces trois phases, il faut prendre en considération les tâches
spécifiques, les types de ressources nécessaires (par exemple ressources monétaires,
humaines, biens et services), et les sources possibles (existantes et à trouver). La
préparation d’un budget préliminaire ou approximatif qui fait ressortir la réalité de la mise
en œuvre d’une analyse de situation proposée peut guider les décisions à prendre
concernant l’échelle et l’ampleur de l’analyse.
Toutes les organisations, les ministères et les bailleurs apparentés ont des exigences
budgétaires particulières et/ou des modèles spécifiques. Le tableau qui suit peut aider à
planifier le budget.
Type de
ressources Coût estimatif
nécessaires (préciser en nature
Phase de l’analyse de situation (citées par type) ou en espèces) Source
Planification Humaines, Exemple en nature : Ministère, ONG
1. Soutien à l’équipe consultative de financières, biens espace prêté pour internationale ou
l’analyse de situation et services des réunions et nationale, bailleur
logement à l’hôtel multilatéral ou
Déplacements/logement bilatéral, OR, OBC,
2. Equipement et fournitures de secteur privé,
bureau université
3. Honoraires de consultation :
x Analyse des données
secondaires
x Examen de la documentation
x Traduction
4. Salaires
x Directeur de l’analyse de
situation
x Conseiller technique
5. Communications (téléphone,
courrier)
6. Déplacements/transport
Exécution Humaines, Ministère, ONG
1. Soutien à l’équipe consultative de financières, biens internationale ou
l’analyse de situation et services nationale, bailleur
2. Equipement et fournitures de multilatéral ou
bureau bilatéral, OR, OBC,
3. Honoraires de consultation : secteur privé,
x Formateurs université
x Experts conseillers
x Traducteurs
4. Salaires
x Directeur de l’analyse de
situation
x Conseiller technique
Type de
ressources Coût estimatif
nécessaires (préciser en nature
Phase de l’analyse de situation (citées par type) ou en espèces) Source
x Superviseur(s) sur le terrain
x Chef(s) d’équipe
x Enquêteurs
x Preneurs de notes
x Agents de saisie des données
x Analystes des données
5. Communications (téléphone,
courrier, impression)
6. Déplacements/transport
x Sites sur le terrain
Diffusion Humaines, Ministère, ONG
1. Soutien à l’équipe consultative de financières, biens internationale ou
l’analyse de situation et services nationale, bailleur
2. Equipement et fournitures de multilatéral ou
bureau bilatéral, OR, OBC,
3. Honoraires de consultation : secteur privé,
x Spécialiste des médias université
x Spécialiste en matière de
plaidoyer
4. Salaires
5. Communications (téléphone,
courrier, impression)
6. Soutien à la réunion consultative
nationale
7. Déplacements/transport
START TEXT BOX
Expérience du terrain : considérations en matière de budgétisation
L’analyse de situation menée au Nigeria a comporté la collecte de données à la fois
qualitatives et quantitatives. Néanmoins, il n’y a pas eu d’interview avec des enfants.
Budget pour l’analyste des données (les honoraires ont couvert la saisie des
données, leur analyse et la rédaction du rapport)
Le présent chapitre décrit diverses méthodes de collecte des données et leurs outils
connexes pour l’analyse du bien-être des orphelins et enfants vulnérables (OEV). Le
terme méthode se rapporte au plan ou stratégie scientifique utilisé dans l’analyse de
situation. L’expression outil de collecte des données se rapporte à l’instrument utilisé
pour enregistrer les informations rassemblées à l’aide d’une méthode particulière.
1
Scrimshaw et Hurtado. 1987. Rapid Assessment Procedures for Nutrition and Primary Health Care.
Université des Nations Unies et Université de Californie.
Méthode1 Avantages Désavantages
interviews en approfondie de la situation x L’analyse des données peut
profondeur) x S’applique à la collecte de données nécessiter beaucoup de temps et être
pour toutes les tranches d’âges subjective
x Souplesse des types et styles x L’animateur ou l’observateur peut
d’interview même après le présenter un biais
commencement de la collecte des x Les interviews demandent beaucoup
données de temps et limitent la taille des
x Complémente ou consolide les échantillons
données quantitatives
Il n’existe pas de formule toute faite pour déterminer la combinaison des méthodes et
outils de collecte des données à utiliser. Lors de la sélection des outils à utiliser, l’équipe
consultative de l’analyse de situation sera guidée par les thèmes d’étude retenus pour
l’analyse, ainsi que par le temps et les ressources à sa disposition. Certains thèmes
d’étude conviendront mieux aux méthodes qualitatives, comme la collecte d’informations
sur les perceptions et les opinions à l’égard des activités existantes pour les enfants
vulnérables. D’autres thèmes d’étude conviendront mieux aux méthodes quantitatives,
comme ceux qui s’accompagnent de nombres et de pourcentages (par exemple le
nombre d’orphelins scolarisés et leur répartition entre filles et garçons) ; les méthodes
quantitatives nécessitent souvent plus de temps et de ressources. Ce Guide
recommande l’utilisation d’une combinaison de méthodes quantitatives et qualitatives
parce qu’elle permet de dégager une vue plus précise et plus complète d’une situation
donnée que ne le permettrait le recours à un seul type de méthode. En outre, l’utilisation
de la combinaison des méthodes quantitatives et qualitatives permet de :
x Eviter que les résultats d’une analyse de situation ne soient le produit d’une
seule méthode, d’une seule source ou des biais d’un seul chercheur
x Fournir une analyse descriptive de la situation et faire comprendre l’ampleur des
problèmes
x Fournir un moyen de suivre régulièrement les programmes avec le temps et/ou
entre des endroits différents
x Présenter les preuves convaincantes nécessaires pour mobiliser et cibler les
ressources
Définition et objet
L’analyse des données secondaires consiste à examiner les variables des jeux de
données quantitatives et à déterminer si l’analyse de l’une de ces variables procurera
des informations pour l’analyse de la situation des enfants affectés par le VIH/SIDA. Par
exemple, l’utilisation de l’ensemble des données contenues dan l’EDS Haïti pour l’an
2000 permet de produire le tableau récapitulatif des variables présenté ci-après.2
x Examen de la documentation
x Retour rapide de l’information
x Questionnaires brefs et rapides
x Petite taille des échantillons (méthodes d’échantillonnage simplifiées pour
raccourcir le temps nécessaire à la collecte des données)
x Méthodes qualitatives et/ou quantitatives
Un diagnostic rapide est utile dans la mesure où c’est un outil indicatif ou d’”alerte
immédiate” pour repérer rapidement les problèmes locaux et les solutions possibles.
2
Nyangara, Florence. A paraître. Sub-National Distribution and Situation of Orphans: Targeted Countries
by the President’s Emergency Plan for HIV/AIDS Relief. PHNI.
Toutefois, les diagnostics rapides ne sont pas de par leur conception des outils
participatifs et leurs estimations statistiques sont moins valides et fiables qu’une analyse
de situation participative.
Les résultats d’un diagnostic rapide peuvent être utilisés pendant la réunion initiale des
intéressés pour entamer la mobilisation, dégager un consensus sur les définitions et
repérer les insuffisances des actions à l’intention des orphelins et enfants vulnérables.
Les résultats peuvent également servir de base pour une analyse plus approfondie en
vue d’obtenir une parfaite compréhension de la situation des OEV.
Sources de données
Plus l’information obtenue à partir des jeux de données secondaires est spécifique et
mieux elle éclaircira sur ceux qui sont les plus vulnérables et comment la vulnérabilité se
manifeste. Il est particulièrement utile d’obtenir la ventilation de données par hommes,
femmes, enfants par tranches d’âge et composition des ménages dans le cadre de
l’examen d’une variable spécifique (par exemple, nombre de ménages dirigés par un
homme, dirigés par une femme et dirigés par un enfant et niveaux de revenu
correspondants). Deux publications, Strategic Framework for the Protection, Care and
Support of Orphans and Vulnerable Children Living in a World with HIV/AIDS (UNICEF,
2004), et Conducting a Situation Analysis Specific to Orphans and Vulnerable Children
Affected by HIV/AIDS (Williamson, J., Cox, A., et Johnston, B. 2004), contiennent des
listes d’indicateurs qui peuvent être utilisés pour l’analyse des données secondaires et
qui s’appliquent à la condition des enfants vulnérables. Ces données sont :
Démographie
x Estimations et projections démographiques
x Population des enfants orphelins, y compris les enfants orphelins à cause du
VIH/SIDA
x Taux de croissance démographique
x Nombre de familles d’accueil
x Nombre estimatif des enfants vivant dans la rue
x Nombre de ménages dirigées par une femme
x Taux de migration et d’immigration
x Déclaration des naissances
Santé
x Taux de prévalence du VIH chez les adultes et les enfants
x Taux de prévalence des infections sexuellement transmissibles
x Morbidité infantile et juvénile (à savoir tuberculose, malnutrition, pneumonie, vers
intestinaux)
x Mortalité infantile et juvénile (sans rapport avec le SIDA, en rapport avec le
SIDA, projections ou estimations futures)
x Taux de vaccination infantile
x Sécurité alimentaire et état nutritionnel
x Pourcentage de la population ayant accès aux services de soins de base et/ou
distance par rapport au centre de santé
x Services de soins pour les enfants vivant avec le VIH/SIDA
Economie
x Taux d’emploi
x Revenu par habitant
x Produit intérieur brut
x Produit national brut par habitant et taux de croissance annuel
x Population vivant dans la pauvreté absolue
x Statistiques sur le travail des enfants
Ressources
x Nombre d’organisations apportant un soutien aux communautés et familles
affectées par le VIH/SIDA, types de services offerts et nombre de personnes qui
en bénéficient
x Dépenses publiques par enfant et pourcentage du budget public alloué aux
orphelins et enfants vulnérables
Lois et politiques
x Existence et mise en application des lois de succession (nombre de cas
présentés et résultats)
x Lois en vigueur sur le travail des enfants
x Lois interdisant de violenter ou de négliger les enfants (nombre de cas signalés
et résultats)
x Lois pour empêcher la discrimination des personnes vivant avec le VIH/SIDA sur
le lieu de travail et auxquelles avoir recours en cas de discrimination
Education
Population d’enfants d’âge scolaire
Taux de scolarisation bruts pour l’enseignement primaire et l’enseignement secondaire
Indice de parité des sexes en matière de scolarisation
Rapport de fréquentation scolaire des orphelins*
Rapport d’achèvement scolaire des orphelins**
Coût de l’éducation (scolarité, fournitures, pension)
Taux d’abandon
Taux d’achèvement
Taux de redoublement
Nombre d’écoles fréquentées
Nombre et pourcentage des enseignants formés
** Rapport d’achèvement scolaire des orphelins : achèvement des études primaires des orphelins
et autres enfants vulnérables âgés de 13 à 17 ans par rapport aux non-orphelins et autres
enfants vulnérables de la même tranche d’âge qui ont achevé le cycle primaire.
Définitions opérationnelles
Pour chaque jeu de données secondaires, les définitions utilisées pour identifier les
interviewés et les définitions utilisées pour les variables analysées (à savoir ménage,
enfants, orphelins, chef de ménage, revenu) doivent être incorporées.
Vraisemblablement, les définitions de différents jeux de données varieront, ce qui pourra
présenter des difficultés pour la compilation en un seul rapport composite d’informations
qui proviennent de sources différentes sur la variable considérée. Si possible, les divers
jeux de données qui ont des éléments communs devront être isolés. Suivant la manière
dont les données auront été codées, il pourra être possible d’extraire des données des
paramètres définis (par exemple en examinant les données provenant uniquement des
ménages qui ont des enfants de moins de cinq ans). Les définitions qui suivent ont été
appliquées pour extraire et communiquer des données des EDS et enquêtes par
grappes à indicateurs multiples (les enfants dont on ne savait pas si les parents étaient
en vie ou non ont été éliminés de l’analyse) :
3
Définition des Enquêtes démographiques et de santé (EDS)
probabiliste. Compte tenu que tout le monde dort quelque part, il est
recommandé que l’échantillonnage des enfants des rues4 soit limité aux lieux
publics où l’on sait que des jeunes et des enfants passent la nuit, tels que les
gares ferroviaires, les autres terminaux de transport et sous les ponts. Une base
d’échantillonnage peut être établie en travaillant avec les autorités
gouvernementales, les ONG, les chefs religieux et autres personnes qui
s’occupent des enfants des rues. La première étape consiste à sélectionner les
sites où les interviews seront administrées à un moment fixé; la deuxième étape
consiste à y poster des enquêteurs pendant l’intervalle de temps fixé pour
interviewer tous les jeunes qui sont présents ou qui arrivent à ces sites pendant
la période prévue.
END TEXT BOX
Plan d’analyse
Après s’être entendu sur les définitions et la sélection des variables des jeux des
données secondaires, l’équipe d’évaluation devra décider la manière de mesurer
la variable concernant les personnes à charge (par exemple bien-être de l’enfant
ou capacité familiale). A cette fin, il est nécessaire de déterminer quelle sera la
combinaison de variables provenant des sources de données secondaires à
prendre en compte pour établir le plan d’analyse composite des conditions de
bien-être de l’enfant (par exemple fréquentation scolaire, condition socio-
économique du ménage, vaccinations) ou de la capacité familiale (par exemple
revenu, composition du ménage, rapport de dépendance). Plusieurs données
statistiques peuvent être utilisées pour examiner la relation entre la condition
d’orphelin et les facteurs de bien-être de l’enfant sélectionnés. Il peut être utile de
commencer par conduire des séries de fréquences pour des variables
différentes, puis de déterminer si, par exemple, la variance du taux de
scolarisation entre les orphelins et les non-orphelins est significative sur le plan
statistique.
Il est utile d’organiser ou d’agréger les variables pour aborder les cinq questions
suivantes :
4
Les enfants des rues peuvent être divisés en deux principaux groupes qui présentent des caractéristiques
différentes pour l’échantillonnage. Les enfants de la rue sont des enfants qui passent leurs journées dans la
rue, mais qui rentrent normalement chez eux pour dormir. Ces enfants ne devront normalement pas être pris
en compte dans une enquête ménagère standard. Les enfants vivant dans la rue n’ont pas de domicile et
passent la nuit dehors.
Dans certains pays, l’analyse des données secondaires est la première phase d’une
l’analyse de situation. Cette phase consiste à recueillir les données existantes, à
dégager les variables pertinentes, à déterminer les données à extraire, à travailler avec
un statisticien pour analyser les variables sélectionnées et à présenter les résultats aux
intéressés et/ou à l’équipe consultative de l’analyse de situation. Cet examen des
données secondaires peut servir de signal pour mobiliser les intéressés afin de prendre
des mesures immédiates. Des termes de référence pour la poursuite de la collecte des
données peuvent être préparés simultanément afin de combler les lacunes et
d’approfondir la connaissance de la situation sur les enfants vulnérables et leurs
familles. Les résultats productifs de l’analyse des données secondaires dépend de
l’existence de jeux de données disponibles et accessibles.
Définition et objet
La technique du groupe nominal est une méthode qui est utilisée pour dégager un
consensus au sein d’un groupe de personnes sur des questions données. L’avantage de
cette technique est qu’elle applique un processus de décision allant du stade individuel
au stade collectif, permettant ainsi à chaque participant d’exprimer son opinion avant le
démarrage de la discussion de groupe. La technique du groupe nominal est
recommandée comme méthode pour permettre au groupe de personnes qui décidera
des thèmes à examiner dans l’analyse de situation de parvenir à un consensus. Dans
l’exemple utilisé dans le présent Guide, il est supposé que les membres de l’équipe
consultative détermineront les thèmes à retenir.
S’il peut être facile de s’entendre sur les thèmes généraux à examiner pendant l’analyse
des données secondaires, les décisions sur les besoins à prendre en compte dans
l’enquête auprès des enfants ou des personnes qui en prennent soin produisent parfois
une liste interminable de sujets et de questions à soulever pendant l’enquête ou à
examiner avec les groupes de discussions dirigées (GDD). Quand on applique la
technique du groupe nominal, le produit final est généralement une liste de domaines
d’étude et de domaines de renseignement à examiner en utilisant diverses méthodes de
collecte de données pendant l’analyse de situation. Les décisions sur la sélection des
domaines d’étude sont déterminantes quant aux actions qui suivront l’analyse de
situation, étant donné que ces actions consisteront à ébaucher le plan d’action national
et à élaborer une stratégie de suivi et évaluation en rapport.
Soins et prévention sanitaires. Informations sur l’accès des enfants aux soins de santé
de base (par exemple santé préventive et curative) et sur la gestion des maladies (par
exemple thérapie traditionnelle, accès à un centre de santé, paiement des honoraires,
consommation de drogues, risque de contracter le VIH/SIDA, moyens et engagement
des ressources du ménage pour payer les dépenses médicales, autres problèmes de
santé tels que les IST et une grossesse précoce). Un aspect important du thème de la
santé est le rassemblement d’informations sur les enfants vivant avec le VIH et leur
accès aux soins, notamment la prévention et le traitement des infections opportunistes,
l’accès au soutien psychosocial, l’accès au conseil et dépistage volontaire, ainsi que les
soins à domicile.
Etape 2. Chaque membres de l’équipe consultative lit sa propre liste au reste du groupe
et l’animateur écrit chaque thème ou question sur un tableau noir ou un tableau papier.
A ce stade, il ne devrait pas y avoir de discussion sur les mérites des questions. Si une
question n’est pas claire, les participants devront la clarifier afin que tous les participants
acquièrent la même compréhension de la raison pourquoi elle figure sur la liste. Des
questions similaires pourront être consolidées pour n’en former qu’une.
Etape 3. Chaque membre de l’équipe consultative copie la liste figurant sur le tableau
sur son bloc-notes et classe les thèmes ou questions de 1 (élément le plus important) à
n (élément le moins important).
Etape 4. Chaque membre de l’équipe consultative lit son propre classement, qui est
alors ajouté à une liste consolidée des thèmes ou questions, le numéro de classement
accordé par chaque membre de l’équipe figurant à côté de chaque question afin que
tous les participants puissent voir. Un exemple des résultats qui peuvent être ainsi
obtenus est présenté dans l’encadré ci-après.
Etape 5. Passer en revue le classement pour voir si l’équipe s’entend sur toutes les
questions ou thèmes. Utiliser une couleur différente pour écrire le classement final. <la
déclaration qui suit n’est pas vraie compte tenu des données figurant sur le tableau. Les
membres n’ont pas tous accordé le maximum de 5 points à l’éducation> Par exemple, le
classement de l’exemple figurant ci-dessus a accordé le même score pour la question
concernant l’éducation, un consensus s’est donc dégagé pour cette question.
Etape 6. Pour chaque thème ou question où le classement varie, examiner les résultats
et accorder aux membres de l’équipe du temps pour exprimer leurs opinions.
Encourager le groupe à dégager un consensus sur le classement de chaque thème ou
question. Ecrire le classement final correspondant à chaque question séparément, en
utilisant une autre couleur ou une autre feuille de papier. Le classement final correspond
à la liste des thèmes ou domaines de l’analyse de situation. L’équipe consultative peut
alors allonger la liste afin d’inclure des questions et indicateurs spécifiques ayant rapport
à chaque thème. Le directeur de l’analyse de situation et le conseiller technique
collaboreront afin de déterminer quelles seront les méthodes de collecte de données qui
conviendront le mieux pour aborder les domaines d’étude identifiés et les questions
apparentées.
Interviews en profondeur
Définition et objet
Les interviews en profondeur se déroulent ordinairement avec un enquêteur et un
interviewé ou informateur. L’objectif de ce type d’interview est d’obtenir les points de
vue, les réflexions et les observations de personnes qui ont une connaissance
particulière, un statut particulier, ou encore qui disposent d’informations auxquelles
l’enquêteur ne peut pas avoir accès par d’autres moyens. Certains informateurs peuvent
fournir des descriptions de l’état des choses, sans émettre de pensée personnelle sur
leur signification ou leur importance. Les interviews administrées dans le cadre d’une
analyse de la situation des enfants vulnérables peuvent couvrir un large éventail
d’informateurs, tels que des représentants du gouvernement, des agents de santé, des
chefs communautaires, des enseignants, des jeunes, ainsi que des représentants des
organisations travaillant pour le bien-être des orphelins et enfants vulnérables. Certains
informateurs pourront être reconnus, pendant ou après l’interview, comme étant
indispensables et seront alors consultés à plusieurs reprises pendant la durée de
l’analyse de situation.
En plus d’enquêteurs formés, une liste de thèmes à couvrir sera également nécessaire.
L’enquêteur et le conseiller technique devront collaborer pour déterminer les types de
guides d’interview à prendre en compte et la structure et le style d’ensemble des
questionnaires (c’est-à-dire questions ouvertes ou questions fermées). Ces décisions
dépendront de l’éventail de personnes à interviewer. Par exemple, les prestataires de
soins à domicile et les responsables du ministère des Sports et de la Jeunesse ont
besoin de modèles de questionnaire différents. L’Annexe F contient plusieurs exemples
de guides d’interview qui peuvent être utilisés comme prototype.
Il est nécessaire de combiner, coder et analyser les informations des interviews pour
produire un rapport récapitulatif. Le rapport récapitulatif peut être lié à l’utilisation prévue
des informations obtenues des interviews (par exemple procurer des renseignements ou
des éclaircissements sur d’autres jeux de données) ou n’avoir aucun rapport (par
exemple inventaire des services et organisations). L’analyse des données qualitatives
est couverte au Chapitre 5 du présent Guide.
Les outils d’interview semi-structurée comprennent les questions ouvertes pour faciliter
la discussion et ils sont employés pour interviewer les fonctionnaires des ministères (par
exemple services sociaux, santé, éducation, sports et jeunesse et affaires féminines),
les informateurs communautaires primordiaux (par exemple chefs religieux et autres
chefs communautaires), les agents de santé (par exemple médecins et infirmiers) et les
enseignants.
Les outils d’interview semi-structurée permettent de recueillir des informations sur les
politiques, les définitions, les filets de sécurité disponibles et l’état de ces filets, la
répartition des ressources, l’engagement à l’égard du problème, les difficultés liées à la
prise en charge et les soins des enfants vulnérables et, enfin, sur les préférences
d’intervention. Ces informations peuvent procurer des détails sur les données
existantes, étayer d’autres méthodes de collecte de données et contribuer à la
mobilisation des intéressés.
END TEXT BOX
Les interviews non structurées sont utiles étant donné qu’elles permettent aux
interviewés d’identifier et de discuter les questions qui sont, à leur avis, les plus
importantes, au lieu d’être guidés par les questions posées par l’enquêteur. Néanmoins,
les informations obtenues des interviews non structurées sont souvent difficiles à
combiner, coder et analyser étant donné que les interviews diffèrent en contenu, en
profondeur et en durée. Lorsqu’il est important de comparer les réponses des différents
interviewés, l’enquêteur devra poser à chaque interviewé les mêmes questions. Ceci
nécessite la préparation d’une série de questions spécifiques initiales. Après chaque
question initiale, les enquêteurs utilisent leurs compétences, notamment leur capacité à
sonder, pour susciter des informations plus approfondies. Le sondage ou
approfondissement d’une question permet à l’enquêteur d’obtenir des réponses plus en
détail à la question initiale. Cette technique de suivi est un avantage que l’interview
semi-structurée a sur les interviews plus structurées.
Définition et objet
On a recours aux groupes de discussions dirigées (GDD) pour rassembler des
informations spécifiques sur un groupe de personnes à l’aide de questions ouvertes.
Dans les conditions idéales, le GDD se compose de personnes des populations cibles
et/ou des intéressés en rapport avec la question à l’étude. Les interviews sont conduites
avec des groupes de personnes étant donné que l’interaction entre les individus est
aussi importante pour fournir des données et des éclaircissements que le contenu des
réponses.
La décision d’avoir recours aux GDD plutôt qu’aux interviews en profondeur (ou en plus
des interviews en profondeur) émane du besoin de se familiariser, bien que ce soit dans
un contexte artificiel, avec les règles sociales, les attentes, les valeurs et les croyances.
L’animateur stimule l’échange d’idées et encourage le débat, par exemple en examinant
l’ampleur d’un problème et les solutions possibles. Ce processus est particulièrement
utile quand le thème est (1) la stigmatisation ou la discrimination à l’égard d’enfants
vulnérables ou ressentie par ces enfants ou (2) la pertinence de programmes et
politiques au profit des enfants et familles affectés par le VIH/SIDA. Les informations
recueillies pendant les discussions dirigées peuvent élargir la signification des réponses
reçues au cours d’interviews standardisées (quantitatives) avec des enfants. Par
exemple, un GDD peut contribuer à l’amélioration de la compréhension des raisons qui
motivent des comportements à risque élevé. Les informations obtenues des GDD
peuvent aussi être utiles pour formuler des questions pour les interviews standardisées.
A titre d’exemple, les réponses et le débat sur la question ”Quelles sont les conditions
qui doivent exister pour qu’un enfant vulnérable se sente en sécurité ?” pourraient
fournir des informations éventuelles pour la formulation d’une question d’enquête
connexe.
La méthodologie GDD fournit des informations approfondies, mais elle ne produit pas de
données quantifiables et les résultats ne peuvent pas être généralisés et appliqués à
une population plus nombreuse. Les résultats ne comprendront pas de chiffres ou de
pourcentages, comme par exemple ”80 pour cent des participants pensaient que la
stigmatisation était un gros obstacle à l’assistance aux enfants affectés par le
VIH/SIDA”. Par contre, les discussions dirigées portent sur des thèmes généraux qui
font part des expériences et points de vue des participants et qui révèlent les raisons de
leurs pensées et de leurs opinions. Un thème en rapport avec la stigmatisation pourra
présenter des récapitulatifs des causes sous-jacentes présumées de stigmatisation et
des suggestions pour l’atténuer (voir Annexe A – Ressources, ”méthodes qualitatives”
pour des références sur la méthodologie GDD).
Pour ce qui est du nombre des GDD nécessaire, la règle générale est d’animer au
moins deux groupes de discussions dirigées pour chaque variable de définition
démographique (par exemple sexe, âge, résidence, condition d’orphelin). A titre
d’exemple, afin de mieux comprendre et examiner les questions d’héritage, de
déclaration des naissances et de planification de la succession entre les personnes
soignant les enfants et les dirigeants communautaires, il faudra assembler au moins six
GDD par site de collecte de données (2 groupes composés de femmes procurant les
soins, 2 groupes composés d’hommes procurant les soins et 2 groupes composés de
chefs communautaires). Si l’on désire examiner ces mêmes questions en établissant
une comparaison entre communautés rurales et communautés urbaines, 6 GDD par
endroit seront nécessaires sur la base de la même ventilation démographique. Plus le
nombre des variables de définition ou des caractéristiques des participants est grand,
plus les ressources (par exemple temps, argent et personnel) nécessaires pour
transcrire, traduire, coder et analyser les données sont élevées. C’est une erreur
courante de penser que la collecte des données auprès des GDD est moins coûteuse
que l’administration d’interviews standardisées ou quantitatives.
Etant donné que l’interaction du groupe est essentiel pour obtenir des résultats
productifs, il est indispensable d’avoir un animateur expérimenté et bien formé ainsi
qu’un guide thématique préparé avec soin. L’animateur doit être en mesure de créer une
atmosphère relaxe et objective qui encourage les participants à parler à l’aise et
librement. L’animateur doit être compréhensif et diplomatique et il doit posséder de
solides aptitudes à observer et écouter. Les participants devront mener la majeure partie
de la conversation, alors que l’animateur devra s’assurer que la discussion progresse et
que les participants ne s’écartent pas des sujets abordés. Comme dans le cas d’une
interview en profondeur, l’animateur sondera les commentaires des participants pour
obtenir des clarifications, pour approfondir la discussion et pour susciter des
commentaires d’autres participants. Le guide thématique devra inclure des suggestions
générales pour pénétrer plus en profondeur chaque question. Par exemple, concernant
la question sur la méthode utilisée pour identifier des personnes qui puissent prendre en
charge les enfants qui seront bientôt orphelins, l’animateur pourra sonder le groupe pour
obtenir des réactions (favorables et non favorables) sur la mise en place d’un plan de
succession.
Mise en garde : A cause des contraintes de temps et de coût, il peut être recommandé
de faire appel à des enquêteurs formés à l’administration de questionnaires d’enquête
pour animer des GDD. Cependant, même si ces enquêteurs peuvent être très qualifiés,
leurs capacités ne répondent pas forcément aux besoins de compétence des
animateurs de groupes de discussions dirigées, qui doivent être capables de poser des
questions complémentaires et de comprendre le langage non verbal et corporel. Les
personnes ayant reçu une formation à l’administration de questionnaires peuvent aussi
avoir tendance à poser des questions en série pendant une discussion dirigée, ce qui
limite l’interaction du groupe. En outre, les animateurs GDD ayant de l’expérience sont
formés à éviter les questions délicates qui peuvent porter le groupe à croire qu’il existe
une réponse juste (par exemple le ton de la voix).
Il est préférable d’enregistrer chaque discussion dirigée afin d’assurer l’exactitude des
données et d’en faciliter l’analyse. Une personne chargée de prendre des notes
complète l’enregistrement magnétique et saisit les expressions non verbales des
participants. Par exemple, les réactions non verbales à un commentaire peuvent
contraster avec la réponse verbale. Si les participants ne sont pas à l’aise avec le
recours à l’enregistrement, la prise de notes complètes s’impose alors. Après la
discussion dirigée, les cassettes sont transcrites afin d’inclure les commentaires du
preneur de notes et les activités de codage, de compression et d’analyse des données
sont réalisées à l’appui des transcriptions. Un rapport final est produit, soit en
combinaison avec d’autres données provenant d’autres méthodes de collecte, soit
indépendamment. Des informations détaillées sur les aspects de collecte et d’analyse
des données recueillies auprès des groupes de discussions dirigées figurent aux
Chapitre 4 et 5.
Bien que les stratégies qualitatives utilisées pour la collecte de données auprès des
enfants puissent nécessiter plus de temps et d’énergie, la richesse des informations et
l’utilité de bien comprendre la vie émotionnelle et sociale des enfants en vaut la peine.
La collecte de données qualitatives permet aussi une plus grande participation des
enfants au cours d’une analyse de situation, en leur donnant l’occasion de s’exprimer et
en reconnaissant le fait que les points de vue des enfants sont essentiels pour acquérir
une parfaite compréhension de leur situation.
END TEXT BOX
Observation directe
Définition et objet
Pendant une interview ou une discussion dirigée, la présence d’un adulte crée souvent
une dynamique de pouvoir qui porte l’enfant à se conduire différemment ou adopter une
attitude accommodante. Les différences entre ce qui est dit et ce qui arrive dans la
réalité peuvent être considérables. L’observation directe (soit évidente soit discrète)
contribue à confirmer des informations obtenues par d’autres méthodes. L’observation
consiste à remarquer directement les comportements des enfants dans leur propre
environnement. Par observation ”évidente” on entend que l’enfant ou les enfants savent
que quelqu’un les regarde ouvertement dans le but de noter leur comportement. Par
observation ”discrète” on entend que l’enfant ou les enfants ne savent pas qu’ils sont
observés dans le but de recueillir des données sur leur comportement. Si ce type
d’observation peut éliminer le problème de ”réaction” des enfants parce qu’ils se savent
observés, il présente des problèmes éthiques, tels que l’absence de confidentialité et
l’absence de consentement de la part des individus observés.
Les observations produisent des descriptions textuelles sur les événements quotidiens
de la population étudiée. Les données d’observation contribuent à fournir un contexte
plus précis qui permet d’interpréter la signification des variables et indicateurs d’analyse.
Par exemple, les interviews pour la collecte de données quantitatives auprès des
personnes qui s’occupent des enfants peuvent indiquer que les orphelins ne sont pas
traités différemment de leurs pairs non orphelins. Les observations d’enfants jouant au
football ou allant chercher de l’eau peuvent confirmer cette déclaration ou révéler une
dynamique différente entre orphelins et non-orphelins. Une autre possibilité
d’observation des enfants consiste à les observer dans une situation différente ou dans
le contexte scolaire.
L’observateur doit prendre des notes sur tous ces aspects pendant et après le temps
passé sur les lieux, puis rédiger à partir de ces notes un rapport cohérent sur ses
expériences de la situation étudiée. Les notes peuvent être utilisées pour développer ou
perfectionner d’autres méthodes de collecte des données. Les notes de l’observateur
peuvent également servir à approfondir les résultats à partir d’autres méthodes de
rassemblement de données.
Définition et objet
Les enquêtes et questionnaires sont des interviews systématiques portant soit sur
l’ensemble de la population soit sur un échantillon représentatif de la population qui peut
être généralisé pour produire des informations quantitatives sur la population cible. Les
questionnaires contiennent des questions standardisées qui peuvent être fermées ou
proposer un choix limité de réponses.
La présente section se penche sur les outils de collecte des données et la méthodologie
d’échantillonnage, plus précisément le plan d’échantillonnage et la taille de l’échantillon.
Le Chapitre 2 du présent Guide aborde les questions relatives aux compétences des
enquêteurs et équipes de collecte de données.
6
Williamson, J., Cox, A., et Johnston, B. 2004. Conducting a Situation Analysis of Orphans and
Vulnerable Children Affected by HIV/AIDS. Février. PHNI.
s’accompagnent d’une liste de réponses possibles parmi lesquelles l’interviewé fait son
choix. Comme il a été noté auparavant, les informations des GDD (qualitatives) peuvent
être utilisées pour faciliter l’établissement d’une liste de réponses possibles pour des
questions fermées. En général, les réponses aux questions ouvertes fournissent des
informations plus détaillées, tandis que les réponses aux questions fermées sont
souvent plus précises et plus faciles à coder et analyser (voir Annexe A – Ressources,
”méthodes quantitatives”, pour des références sur la mise au point d’outils pour la
collecte de données quantitatives).
Ménage – Groupe de personnes qui partagent le même toit et les mêmes repas et où il
est pris soin des enfants de moins de 18 ans (ou variante conformément à la définition
adoptée par l’équipe consultative de l’analyse de situation) considérés comme OEV.
(Note : plusieurs ménages peuvent vivre sous le même toit. Une personne vivant seule
ou un groupe de personnes non apparentées partageant le même toit et les mêmes
repas, telles que des partenaires ou des locataires de chambre, sont aussi comptés
comme ménage.)
Orphelin – Enfant de 18 ans ou moins qui a perdu sa mère ou son père ou les deux.
Enfant vulnérable – Enfant qui est exposé à un risque accru ou dont le bien-être est
sérieusement compromis du fait d’un parent en phase terminale, d’un niveau de
pauvreté élevé, d’abandon, de déplacement, de placement institutionnel ou encore un
enfant qui vit dans un ménage avec des enfants orphelins. Cette définition inclut
également les enfants vivant avec le VIH ou les enfants de moins de cinq ans nés d’une
mère positive au VIH.
Personne principale fournissant des soins – Personne vivant dans un ménage qui
passe la plupart de son temps à s’occuper, sans être rémunérée, des enfants du
ménage.
Il convient d’avoir à l’esprit plusieurs principes fondamentaux lorsque l’on propose des
questions au conseiller technique, qu peut alors mettre au point les outils de collecte de
données nécessaires :7
x Etre précis. Eviter les questions qui peuvent être interprétées de différentes
manières.
x Utiliser un langage clair qui ne s’accompagne pas de condescendance.
x Inclure uniquement les questions qui seront utilisées pour l’analyse. Il existe un
grand nombre de questions auxquelles il serait intéressant de connaître les
réponses, mais les questions doivent se rapporter à des actions qui sont
réalisables (c’est-à-dire qui s’inscrivent dans le cadre des ressources
disponibles).
x Etablir des listes complètes et exclusives de réponses possibles.
x Ne pas poser deux questions en même temps. Par exemple : ”Quand avez-vous
quitté l’école et commencé à travailler pour la première fois ?”. Une telle question
suppose à tort que tous les interviewés ont arrêté leurs études avant de
commencer à travailler pour la première fois.
Il est indispensable de tester à l’avance les instruments d’enquête, même quand ils ont
été utilisés dans des enquêtes précédentes, afin de les adapter aux conditions locales.
Cette activité consiste à traduire les instruments dans les langues locales et à utiliser la
terminologie locale appropriée. Pour tester à la fois l’exactitude linguistique et la
compréhension des concepts, toutes les questions devront être testées à l’avance
auprès d’informateurs cibles et, dans les conditions idéales, retraduites dans la langue
initiale. Si des questions de la version retraduite ne signifient pas la même chose que
dans la version originale, il est alors nécessaire d’apporter des modifications à la
traduction dans la langue locale. La traduction et la retraduction permettent de vérifier
que chaque enquêteur pose les mêmes questions à chaque ménage.
Il est courant de pratiquer un test pilote des procédures d’enquête après avoir testé les
instruments d’enquête. Le test pilote est une version abrégée de l’enquête réelle ; ce
test pilote est administré par le personnel de l’analyse de situation sur le terrain afin de
simuler les procédures réelles de collecte de données, mais il est conduit dans un
endroit qui ne sera pas représenté dans l’échantillon. A la fin de la simulation, les
membres de l’équipe sont informés de ce qui a bien marché et de ce qui pourrait être
amélioré.
7
”Focus on Young Adults” (intérêt porté aux jeunes adultes), Monitoring and Evaluation Handbook,
Pathfinder International, 2000.
START TEXT BOX
Outils de collecte de données d’enquête existants
Quand on utilise des questionnaires existants, il est probable que des questions auront
besoin d’être ajoutées, éliminées ou modifiées en fonction des besoins et conditions
spécifiques. Tout changement aux questions existantes devra être fait avec soin afin
d’assurer que les modifications ne changent pas le sens des questions, ce qui pourrait
avoir pour effet que les données obtenues ne correspondraient pas à l’objectif de ces
questions.
Les outils de collecte de données qui suivent sont présentés plus en détail à l’Annexe H
du Guide :
(Note : lorsque l’on interview des enfants, il y a plusieurs questions éthiques dont il faut
peser le pour et le contre par rapport au besoin d’informations auprès de ces enfants.
Par exemple, l’utilisation des questionnaires auprès d’enfants de moins de 10 ans en
Zambie s’est révélée plus stressante qu’informative. Une ressource importante, Ethical
Guidelines for Gathering Information from Children and Adolescents,8 émet des
suggestions éthiques pour l’interview des enfants et des adolescents.
END TEXT BOX
8
Schenk, et Williamson, j. 2004. Ethical Guidelines for Gathering Information from Children and
Adolescents. FHI/Horizons/UNICEF/USAID. Disponible en novembre 2004 sur le site Web
www.popcouncil.org/horizons.
l’enquêteur et de la personne de soutien psychosocial (PSPS) devront aller à chaque
maison conformément aux spécifications de la méthodologie d’échantillonnage.
Une question clé est la crédibilité. Une enquête reposant sur des méthodes
d’échantillonnage non probabiliste peut produire les mêmes résultats qu’une enquête
probabiliste, mais les résultats sont plus difficiles à défendre à l’égard des sceptiques qui
soupçonnent qu’ils traduisent la médiocrité de l’échantillonnage et non les réalités de la
population cible. Les méthodes probabilistes produisent des données qui peuvent être
interprétées avec une beaucoup plus grande confiance que les données des méthodes
non probabilistes. Les données des méthodes probabilistes en échange fournissent une
base plus ferme pour la prise de décisions lors de la conception des programmes et
l’attribution des ressources.
END TEXT BOX
Pour suivre une variable ou une condition à mesure que le temps avance, le
pourcentage de changement désiré pendant une période donné devra être déterminé.
On peut citer à titre d’exemple une augmentation de 50 pour cent du nombre des
orphelins scolarisés. Le conseiller technique peut alors calculer le nombre d’interviews
nécessaires pour déterminer une augmentation ou un changement sensible sur le plan
statistique de la variable ou condition sélectionnée. Parfois, le changement désiré d’une
variable ou d’une condition n’est pas connu et les séries d’interviews ultérieures devront
alors être modifiées.
Les informations contenues dans ce Guide sont fondées sur l’expérience de la collecte
de données qualitatives et quantitatives pour les analyses de situation des orphelins et
enfants vulnérables. Les données qualitatives sont obtenues à partir d’interviews et de
discussions dirigées avec le personnel d’organisations et de ministères, des chefs
communautaires, des agents de soins de santé et des personnes infectées et affectées
par le VIH/SIDA. Les données quantitatives sont obtenues à partir de questionnaires
administrés aux enfants et aux chefs de ménage ou gardiens dans les foyers
comprenant des OEV. Les stratégies de collecte de données utilisées pour l’analyse
d’une situation particulière peuvent différer des stratégies décrites dans le présent
Guide ; par exemple, une autre stratégie consisterait à se concentrer principalement sur
les données secondaires et l’utilisation des méthodes de collecte de données
qualitatives.
Le protocole de collecte des données est l’élément du plan de travail qui définit la
méthodologie. Le conseiller technique, avec la contribution du directeur de l’analyse de
situation, pourra préparer un protocole peu après la première ou la deuxième réunion de
l’équipe consultative. Le protocole de collecte des données décrit les buts et les objectifs
de l’analyse de situation, apporte des détails sur la méthodologie (y compris une
description des populations cibles et des sites sur le terrain) et présente un plan
d’échantillonnage. Le protocole de collecte des données couvre :
x Les questionnaires, les guides thématiques et les listes récapitulatives pour les
observateurs, ainsi qu’une explication de leur utilisation par le personnel sur le
terrain pour la collecte et la supervision des données
x Les documents auxiliaires, comme les directives à l’intention du personnel
d’enquête et de supervision, utilisés à la fois pour la formation et comme
document de référence pour le personnel sur le terrain
x Le plan d’obtention et de conservation des données
Une fois que l’autorisation de collecte de données est obtenue, il est nécessaire de
prendre des dispositions en matière de logement et de transport. Les enquêteurs
devront être hébergés dans un endroit considéré comme neutre (par exemple, centre
d’accueil rattaché à l’église) aux yeux des membres de la communauté. Ces dispositions
ne sont pas faciles à prendre, même lorsque les travaux sur le terrain sont de courte
durée. Il arrive souvent qu’un chef communautaire offre de loger les enquêteurs à son
propre domicile. Bien que ce soit un geste généreux, des efforts devront être faits pour
éviter une telle situation étant donné qu’il n’est pas convenable que les enquêteurs
résident chez une personne qui pourrait être perçue comme influente au sein de la
communauté ; une telle situation pourrait nuire à la réputation d’impartialité des
interviews. En outre, ce type d’arrangement pourrait aboutir à des violations de la
confidentialité enquêteur-informateur.
Avant leur première visite des sites locaux (ou quand ils sont en route pour les sites), les
nouveaux enquêteurs devront se présenter aux responsables administratifs importants
et les informer de leurs dispositions de travailler avec les chefs communautaires.
Lorsque les enquêteurs arriveront aux sites locaux, ils devront s’installer dans le
logement prévu et aller faire leurs visites de présentation auprès des chefs
communautaires. Après ces présentations, la collaboration des chefs communautaires
avec l’équipe de recherche sera autorisée et la collecte de données pourra commencer
officiellement.
L’expérience du Nigeria a révélé que les horaires de travail des gens, sur certains sites
locaux, pouvaient affecter le moment approprié pour interroger les chefs de ménage (par
exemple les interviews peuvent avoir à être conduites dans la soirée). Les enquêteurs
devront aussi prendre en compte leur propre sécurité et les cérémonies (par exemple
funérailles et noces) pendant lesquelles la tenue d’interviews serait contre-indiquée.
Incitations
Il pourra être décidé d’accorder ou non une incitation (par exemple argent, aliments,
bons) aux sujets à interroger, à la fois pour encourager leur participation et pour les
remercier de leur participation. Mais il y a le danger que les incitations prennent la forme
de pots de vin ; donc, si l’on fait appel à une incitation, elle ne doit pas être trop
attrayante afin que les participants ne soient pas contraints de participer à quelque
chose qu’ils n’auraient autrement pas envisagé – ce que l’on qualifie parfois de
coercition économique. Aussi, le recours aux incitations peut nuire à l’utilisation des
résultats de l’analyse de situation pour encourager la mobilisation communautaire.
L’utilisation d’incitations doit prendre en compte les pratiques habituelles de la
communauté. Les analyses de situation précédentes reposant sur les outils présentés
dans ce Guide n’ont pas eu recours à des incitations auprès des participants.
Certaines incitations que les équipes d’enquêteurs sur le terrain peuvent utiliser pour
”donner quelque chose en retour” aux interviewés consistent à apporter de l’aide à des
tâches ou des travaux en échange du temps des participants, prendre des mesures pour
réduire les temps d’attente dans les centres de soins gratuits, offrir des visites
supplémentaires de soins à domicile ou une formation spéciale, ou encore faciliter
l’accès à des séances d’éducation ou de conseil de groupe par le biais d’une ONG à
base communautaire. Les chefs communautaires peuvent être une source d’idées pour
le recours à des incitations appropriées.
Avant de conduire une interview, il faut obtenir la permission de chaque sujet qui
participera ; cette permission est appelée ”consentement informé”. Les enquêteurs
obtiennent souvent ce consentement en lisant au sujet qui va être interrogé une
déclaration sur le déroulement de l’interview et en lui demandant de la signer pour
indiquer qu’il accepte de participer. La déclaration décrit normalement la nature de la
collecte des données, la manière dont les résultats seront utilisés et le risque pour
l’interviewé, ainsi que les avantages. La déclaration ne devra pas contenir de promesse
irréaliste sur les objets ou les résultats de l’analyse. Le formulaire de consentement
devra également inclure le nom, l’adresse et le numéro de téléphone de la personne
dirigeant l’analyse afin que l’interviewé puisse rester en contact et poser des questions
supplémentaires. Enfin, et il s’agit là de l’élément le plus important, la déclaration devra
expliquer comment les informations procurées par le participant resteront confidentielles
(ou anonymes) et que le sujet pourra arrêter ou cesser de répondre à tout moment (voir
Annexe I pour des exemples de formulaire de consentement).
Les interviews avec des enfants nécessitent d’accorder une attention particulière à des
considérations éthiques spécifiques, notamment pour ce qui est de la confidentialité et
du consentement ou de l’accord. Un enfant, compte tenu de son développement, ne
saisira pas forcément la signification des termes ”confidentialité” ou ”consentement”. Le
terme ”accord” est utilisé pour évoquer que l’enfant tendra davantage à ”accepter” ou à
”se conformer à” la demande de l’adulte plutôt que de lui donner sa permission.
1
Contribution de Ken Carswell, consultant de recherche sur le VIH/SIDA. CARE Cambodge
Pour la réalisation d’une évaluation des OEV en Zambie, l’enquêteur a lu la déclaration
de consentement en présence de la personne de soutien psychosocial et celle-ci l’a
signée. Les noms n’ont pas été inscrits afin d’assurer le parfait anonymat des
participants. Ces derniers n’ont pas reçu d’incitation financière ou matérielle pour
participer à l’enquête. Les participants ont reçu des listes des organisations utiles qui
existaient dans leur quartier ou leur district.
END TEXT BOX
S’il existe un comité local pour la protection des sujets humains (ou comité d’éthique
scientifique) dans la zone d’étude, il devra passer en revue le protocole de collecte des
données et donner son autorisation officielle pour la conduite de l’analyse. Ce comité
passera en revue les procédures utilisées pour obtenir le consentement informé,
préserver l’intimité et protéger la confidentialité. Les analyses concernant des sujets
humains et employant des fonds du gouvernement américain peuvent requérir
l’approbation d’un Comité d’éthique indépendant ou d’un Comité pour la protection des
sujets humains. Les départements et agences des Etats-Unis qui effectuent ou
soutiennent des recherches sur les sujets humains doivent suivre les règles de
protection des sujets humains. Ces règles, appelées ”procédure ordinaire”, décrivent les
modalités d’examen et d’approbation par un comité d’éthique indépendant, ainsi que les
documents de consentement informé.
2
Save the Children 2000. Children and Participation: Research, Monitoring and Evaluation with Children
and Young People.
x Les discussions sur des points délicats (par exemple le fait d’avoir été violenté)
ont été difficiles.
x Le harcèlement d’enfants par des adultes s’est produit pendant la conduite des
recherches.
Les prises de notes et leur transcription sur le terrain sont pour la méthodologie
qualitative ce qu’un jeu de questionnaires est pour la méthodologie d’enquête.
L’interview ou le guide thématique est l’outil de collecte de données et les notes sont la
source de données qui corroborent les conclusions et interprétations finalement
présentées par l’équipe consultative de l’analyse de situation.
Si les magnétophones sont utiles, ils ne devront pas être considérés comme la seule
forme d’enregistrement des données obtenues pendant des interviews ou GDD. Les
séries de notes produites par les enquêteurs ou leurs assistants sont également
précieuses et elles viennent compléter les transcriptions des discussions dirigées à
partir de bandes magnétiques. L’enquêteur doit prendre note des phrases clés, des
points principaux formulés par l’interviewé et des mots essentiels (indiqués entre
guillemets) qui reproduisent le langage même de l’interlocuteur. Si, pour une raison
ou pour une autre, il n’est pas possible d’utiliser un magnétophone ou que le
magnétophone dont on dispose ne fonctionne pas bien, la prise de notes détaillées
devient alors encore plus indispensable, en particulier des commentaires tels qu’ils
ont été réellement exprimés. La reproduction des paroles des interviewés dans leurs
propres mots, ainsi que de leurs réactions non verbales en rapport (notamment
quand ces réactions contrastent avec les réponses verbales) constitue une part
importante de la recherche qualitative pour comprendre les valeurs, attitudes et
comportements humains.
Calendriers
En général, les interviews ou GDD prendront 60 à 90 minutes ; les interviews en
profondeur pourront varier entre 20 et 120 minutes suivant le type d’interview (par
exemple, interview avec un responsable gouvernemental ou interview pour obtenir
un inventaire d’organisations). L’enquêteur ou l’animateur devra veiller aux signes de
fatigue des participants, y compris les distractions ou le manque d’intérêt, et conclure
la discussion quand l’expérience est toujours positive. La conduite complète à
l’avance de l’outil d’enquête permettra de juger combien de temps rester sur un
thème donné et le temps requis pour passer d’un thème à l’autre sans précipiter les
participants. Mais, malgré tout le soin accordé à la planification, il y aura toujours des
variations dans la manière avec laquelle les individus ou les groupes répondront.
Les bandes magnétiques devront être transcrites dès que possible après l’interview ou
la discussion. Lorsque les cassettes s’accumulent sur une étagère pour être revues
seulement après l’achèvement des travaux sur le terrain, les points subtils, non verbaux,
seront certainement perdus, et il en sera de même pour la capacité à clarifier les
ambiguïtés, à examiner de nouvelles pistes et à suivre de nouvelles hypothèses. Des
services de transcription sont disponibles pour se libérer de la corvée de cette activité
souvent longue et fastidieuse, mais seul l’enquêteur ou l’animateur sont en mesure
d’ajouter les informations non verbales, comme le ton de la voix ou une expression du
visage, qui peuvent affecter l’interprétation du texte.
L’utilisation d’un ordinateur pour conserver et gérer les résultats des GDD et des
interviews facilite la révision et la mise à jour du système de codage, ainsi que l’examen
des fichiers de texte.
START TEXT BOX
Les données obtenues des GDD se composent de bandes magnétiques, ainsi que des
notes écrites prises par l’assistant de l’animateur qui viennent étayer les
enregistrements. La transcription des données comportent les étapes suivantes :
Comme il a été mentionné au Chapitre 3, le protocole de collecte des données pour les
questionnaires présentés dans ce Guide a appliqué une méthode d’échantillonnage en
grappes à plusieurs degrés. En conséquence, on a eu recours à une technique de
cartographie pour sélectionner de manière systématique et aléatoire les ménages à
interroger. Cette procédure fournit au personnel sur le terrain un aperçu des conditions
des sites et des arrangements ménagers. Pendant l’activité de cartographie, le plan
d’échantillonnage initial est habituellement révisé plusieurs fois, à mesure que le
conseiller technique ou les superviseurs sur le terrain commencent à comprendre les
caractéristiques de la population et les effets de ces caractéristiques sur la mise en
œuvre de la procédure générale d’échantillonnage. La carte qui en résulte n’a pas
besoin d’avoir des dimensions et distances précises, mais doit plutôt être un dessin
approximatif qui inclut certains éléments comme les rues principales, les
caractéristiques principales du paysage ou autres éléments reconnaissables. Les cartes
définissent la base d’échantillonnage. Il est important de prévoir du temps, des
ressources humaines et un budget suffisants pour établir la base d’échantillonnage,
activité qui peut nécessiter jusqu’à deux mois suivant l’ampleur géographique couverte.
La cartographie des zones cibles et l’estimation du nombre (si elle est connue) des
ménages permettent d’élaborer une méthode systématique pour la sélection aléatoire
des ménages à interroger. Un point central dans la communauté ou la subdivision peut
être utilisé pour commencer la sélection des ménages. Ceci peut consister simplement à
faire tourner une bouteille sur le sol, marcher dans la direction qu’elle indique quand elle
s’arrête de tourner et sélectionner au hasard un chiffre pour le premier ménage, comme
par exemple le quatrième domicile à partir du point central. Ce chiffre peut alors être
utilisé pour la sélection des ménages suivants, en comptant les maisons à partir de la
dernière visitée et en continuant à aller dans la même direction. Le manuel de formation
de FHI à l’intention des enquêteurs cité dans la section des ressources de ce Guide (voir
Annexe A – Ressources, ”Manuels/documents de formation”) contient des informations
sur la sélection des ménages et des participants.
Carte du village
6
5
Ecole
Zone de
4 marché
Rout
7
Eglise
Rivière
3
2
1 8
Graphique adapté de :
Groupe de travail pour la survie et le développement des enfants, Banque mondiale,
Equipe d’étude sur le développement des jeunes enfants. 2002. Jeu d’outils pour
évaluer les besoins des enfants : Jeu d’outils pour recueillir les informations dont votre
organisation a besoin pour concevoir des programmes qui puissent aider les jeunes
enfants des zones fortement affectées par l’épidémie de VIH/SIDA. p. 17.
Note spéciale sur la sélection des ménages à interroger : l’expérience des enquêtes
auprès des ménages au Nigeria a révélé que plusieurs familles ou ménages occupaient
parfois une seule habitation. En conséquence, la méthode de sélection de chaque
troisième ou chaque ”nième” ménage doit prendre en considération ce type de situation.
Pour sélectionner le ménage suivant à interviewer, les enquêteurs ont compté trois
ménages (c’est-à-dire qu’ils ont laissé un intervalle de trois ménages sans les interroger)
sur le côté droit et ont demandé au quatrième ménage s’ils pouvaient l’interviewer. Si la
famille a refusé ou si elle ne répondait pas aux conditions requises, ou si encore la
maison/habitation était vide ou abandonnée, les enquêteurs se sont alors adressés au
ménage qui venait immédiatement après et ont poursuivi ainsi jusqu’à ce qu’ils puissent
administrer une interview. Les enquêteurs ont continué alors la sélection des ménages à
interroger en utilisant la même méthode d’échantillonnage, c’est-à-dire en s’adressant à
un ménage sur quatre. Lorsqu’il n’y a plus eu de maison sur la droite, les enquêteurs
sont allés du côté opposé de la route et ont suivi la même procédure. A la fin de chaque
journée, les enquêteurs surlignaient sur la carte les rues/zones qu’ils avaient parcourues
afin de s’assurer de ne pas y revenir pendant les visites suivantes.
END TEXT BOX
La collecte efficace des données dépend non seulement des compétences des
enquêteurs et de leur familiarité avec le questionnaire, mais aussi de la participation
volontaire, de la confidentialité et du soutien des dirigeants communautaires. Avant la
conduite des interviews, le conseiller technique et/ou les chefs d’équipe sur le terrain
doivent s’entretenir avec les dirigeants communautaires (par exemple les chefs de
section et les conseillers) afin de s’assurer qu’ils sont au courant du projet et qu’ils
approuvent l’activité de collecte des données. Le consentement des sujets éventuels est
également nécessaire. Avant de poser des questions, l’enquêteur doit expliquer l’objet
de l’interview et assurer la confidentialité. L’interview ne pourra commencer qu’une fois
que le sujet à interroger, ou le gardien, accepte de plein gré de participer et que l’enfant,
ou le mineur, donne son accord.
L’enquêteur devra administrer le questionnaire dans des endroits où les questions et les
réponses ne pourront pas être entendues par d’autres personnes et il devra s’engager
dans une conversation destinée à établir une bonne relation avant de poser les
questions de l’enquête afin de réduire les possibilités que les sujets interrogés ne
fournissent les réponses désirées sur le plan social au lieu de dire la vérité. Si une
troisième personne entre dans la pièce ou circule dans un rayon qui lui permet
d’entendre ce qui se dit, l’enquêteur devra lui expliquer que le sujet doit être interrogé
seul. Il est souvent utile de conduire une interview à l’extérieur, ce qui atténue au
maximum la curiosité et laisse les gens voir ce qui se passe sans courir le risque qu’ils
entendent.
Un encadré figure dans les questionnaires pour que la PSPS puisse y inscrire ses
commentaires. A la fin de chaque interview avec un enfant, la PSPS récapitule
brièvement son expérience de l’interview dans cette case. Les commentaires de la
PSPS devront :
Le superviseur a fourni des conseils généraux au chef d’équipe et aux autres assistants
de recherche et s’est assuré que les enquêteurs respectaient bien les procédures
présentées dans le protocole PSPS ainsi que celles figurant dans le manuel de
questionnaire à l’usage des PSPS.
END TEXT BOX
Une fois que les données du questionnaire ont été recueillies, elles sont entrées dans un
fichier de données informatique et vérifiées en cas d’erreurs ou de contradictions. Cette
activité demande beaucoup de temps mais elle est absolument nécessaire. Le manque
d’attention à cette étape peut causer des difficultés lors de la phase de l’analyse des
données.
La saisie des données devra être vérifiée en s’assurant de la précision d’un échantillon
de questionnaires remplis. Si les ressources le permettent, les données devront être
entrées deux fois et les deux séries de données ainsi entrées devront être comparées
afin de détecter toute erreur de saisie des données. Une fois que les erreurs de saisie
auront été corrigées, il faudra contrôler si des données comportent des valeurs ”hors de
portée” (c’est-à-dire des valeurs qui ne sont pas plausibles ou qui sont impossibles)
et/ou qui sont incompatibles avec les autres informations recueillies dans le
questionnaire (par exemple des hommes signalant qu’ils ont été enceintes, des
informations sur l’utilisation du préservatif qui ont été recueillies auprès de sujets qui ont
signalé qu’ils n’étaient pas sexuellement actifs). Les données devront être aussi
vérifiées pour détecter des points ”manquants”, c’est-à-dire des questions qui auraient
dû être remplies pendant l’interview mais qui ne l’ont pas été, soit à cause de
l’incapacité/refus du sujet interrogé soit par erreur de l’enquêteur. Il faudra alors décider
soit de retourner voir l’interviewé pour lui demander des clarifications soit de ne pas tenir
compte des points incomplets pendant l’analyse. Une bonne supervision pendant toute
la durée des interviews aide à éviter le problème de données manquantes.
L’enquêteur et le chef d’équipe réviseront les questionnaires une fois remplis. Après
chaque interview, l’enquêteur devra relire entièrement le formulaire afin de s’assurer
qu’il a été convenablement rempli. Si un point du questionnaire mérite des précisions,
l’enquêteur doit le compléter ou le corriger avant de quitter le site de l’interview. Toutes
les trois interviews, l’enquêteur devra apporter les questionnaires remplis au chef
d’équipe pour une révision rapide avant la poursuite de l’activité de collecte de données.
En vue de faciliter la collecte des données, le chef d’équipe devra réviser les
questionnaires immédiatement pour éviter le besoin de prendre à nouveau contact avec
les sujets interrogés le jour suivant.
Tous les questionnaires devront être examinés du début à la fin pour les vérifications
suivantes :
x Le code de résultat de l’interview a été inscrit dans la case de visite à remplir par
l’enquêteur figurant sur la page de couverture du questionnaire.
x L’enquêteur a signé le consentement verbal en présence des témoins.
x L’enchaînement des instructions a été entièrement respecté.
x Les réponses sont lisibles (vérifier en particulier que les cases sont clairement
cochées).
x Un seul code de réponse est encerclé pour chaque question, à moins que les
instructions permettent d’encercler plus d’une réponse (par exemple vérifier que
les codes ”2” [non] ont été encerclés pour toutes les réponses qui n’ont pas été
codées ”1” [oui]).
x Toutes les questions qui n’ont pas de réponse sont accompagnées d’une note
de l’enquêteur ou s’assurer que le sujet soit immédiatement recontacté.
x Toutes les corrections apportées par l’enquêteur sont lisibles.
Une fois que les questionnaires sont revus, ils devront être emportés à un point central
où la saisie des données commencera. Les activités suivantes sont utiles pour améliorer
le contrôle de qualité pendant la saisie des données :
Une analyse de situation, telle que présentée dans ce Guide, fait partie de la réponse
nationale ou sous-nationale d’un pays à l’égard des OEV et informera l’élaboration et la
mise en œuvre de stratégies ou permettra d’améliorer les stratégies existantes dans le
cadre d’un plan d’action national. Une analyse de situation peut aussi être incorporée à
la stratégie nationale de suivi et d’évaluation des OEV, en particulier si elle est utilisée
comme mesure de référence. Etant donné qu’une analyse de situation ne s’aligne pas
sur des programmes spécifiques, elle sert à mesurer de manière neutre les conditions
de bien-être des orphelins et enfants vulnérables. Des contrôles périodiques de la
situation des enfants fournissent des informations sur l’ensemble des progrès réalisés
collectivement dans un pays.
Le coût et la complexité des enquêtes ménagères doivent être pris en compte pour
déterminer avec quelle fréquence elles devront être conduites pour suivre les
tendances. Des analyses basées sur des enquêtes sont à forte intensité de ressources,
notamment de ressources humaines. Si les résultats de la collecte des données, en
conjonction avec les informations provenant d’autres sources, améliorent les
programmes qui atténuent avec succès les effets du VIH sur les enfants, ces coûts sont
alors justifiés. Il faut également prendre en compte les avantages économiques du
ciblage efficace des activités. Un plan d’action national qui est bien ciblé aborde les
besoins les plus indispensables d’une manière plus efficace et effective qu’un plan qui
n’est pas bien ciblé. Cependant, ce ciblage requiert une méthode fiable et systématique
pour suivre l’évolution du bien-être des OEV.
Un autre facteur à prendre en considération qui est tout autant important est la quantité
et la qualité des activités mises en œuvre à l’intention des OEV. A moins que les actions
reposent sur les besoins prioritaires cités par les bénéficiaires, on ne pourra s’attendre
qu’à des changements minimes dans le bien-être des OEV et une surveillance régulière
ne sera pas justifiée. Si, par contre, un effort national intense est mis en place pour aider
les OEV, cela vaut alors la peine d’engager le temps et les ressources nécessaires pour
conduire des enquêtes régulières en vue de suivre les changements. La fréquence des
enquêtes dépend en partie de l’intensité des activités, en partie de la population que l’on
suit et en partie de la capacité et de la volonté du pays à utiliser les données de manière
efficace.
En général, il est recommandé que les enquêtes auprès des ménages soient conduites
tous les quatre ou cinq ans. Néanmoins, des changements frappants (par exemple
migration de population provoquée par un conflit ou une fluctuation de l’économie due à
la sécheresse) devront être pris en considération lors des décisions à prendre sur
l’intervalle de temps entre les analyses. La formation d’un groupe de personnes de base
aux méthodes standard utilisées dans l’analyse de la situation des OEV permettra de
recueillir régulièrement des données qui pourront ainsi faire ressortir de manière fiable
les changements intervenus dans le bien-être des enfants.
I. Gestion de la collecte des données
Elaboration du protocole de collecte des données
Test pilote des procédures de collecte de données
Conservation et sécurisation des données
Accès des sites sur le terrain
Incitations
Garantie de la confidentialité et consentement informé
II. Collecte des données et supervision des interviews en profondeur et
des groupes de discussions dirigées
Travaux sur le terrain
Calendriers
III. Création de fichiers de données qualitatives
IV. Collecte des données et supervision des questionnaires
Cartographie des sites de collecte des données
Sélection des ménages
Travaux sur le terrain
V. Saisie des données et contrôle de la qualité des questionnaires
Vérification des questionnaires
VI. Fréquence de collecte des données
Chapitre 5
Analyse des données
Ce chapitre offre des conseils pour la réalisation d’une analyse sur la situation des
orphelins et enfants vulnérables (OEV). Il ne s’agit pas d’instructions fermes sur la
conduite de la phase d’analyse ; plus exactement, ce chapitre explique les principes et
les détails d’une stratégie systématique pour réaliser une analyse des données. A titre
d’exemple, certains aspects de l’analyse des données doivent être considérés avec soin
lorsque l’on conçoit une analyse de situation. Il faudra déterminer en particulier :
La première étape de l’analyse des données des questionnaires consiste à calculer les
fréquences ou les distributions de fréquence des variables. Un exemple de fréquence
est le nombre d’orphelins interrogés qui ne fréquentent pas l’école. Un exemple de
distribution de fréquence est le plus haut niveau scolaire achevé par les orphelins qui ne
fréquentent pas l’école. Une variable est simplement un aspect d’une personne, d’une
population ou d’un comportement qui peut être mesuré ou recensé (par exemple l’âge
ou l’absorption de nourriture). Il existe deux types de base de variables : les variables
continues (par exemple âge) et les variables catégoriques (par exemple niveau
d’éducation). Les variables continues peuvent toujours être groupées en variables
catégoriques dans l’analyse, mais le contraire n’est pas possible.
Variables catégoriques
Les variables catégoriques se composent de deux types : les variables nominales et les
variables ordinales.
Les variables ordinales couvrent des éléments tels que le niveau d’éducation : 0 =pas
d’éducation, 1 =éducation primaire, 3 =éducation secondaire. Dans cet exemple, il
existe un ordre logique dans les catégories. Un autre exemple de variable ordinale est :
1 =pas du tout d’accord, 2 =pas d’accord, 3 =neutre, 4 =d’accord, 5 =entièrement
d’accord.
Si les variables sont catégoriques, des fréquences ou pourcentages sont utilisés pour
récapituler la distribution des données.
Calcul :
Orphelin par décès de la mère = 14,3%
Orphelins par décès du père = 57,1%
Orphelins par décès des deux parents = 28,6%
Total = 100,0%
Discussion :
Près de 60 pour cent (57,1%) des orphelins de la communauté sont orphelins de père et
plus d’un orphelin sur quatre (28%) a perdu ses deux parents.
END TEXT BOX
Variables continues
Il existe deux types de variables continues : les variables d’intervalles et les variables
rationnelles.
Les valeurs des variables d’intervalles n’ont pas d’équivalent ”zéro” significatif (par
exemple température et scores de quotient intellectuel).
Les valeurs des variables rationnelles ont un équivalent ”zéro” significatif (par exemple
poids et taille).
Il est possible d’affirmer qu’un enfant pèse deux fois plus qu’un autre ; cependant, on ne
peut pas affirmer qu’un enfant est deux fois plus intelligent qu’un autre. Dans la majorité
des cas, une analyse de situation concerne le type de données rationnelles.
Si les variables sont continues, on peut utiliser l’un des calculs suivants pour récapituler
la distribution des données :
Note : si la distribution est dissymétrique (par exemple revenu ménager), la médiane est
alors la mesure la plus indiquée.
Calcul :
x Nombre d’enfants de l’enquête =7
x Moyenne =2,9 ans
x Médiane =3 ans
x Mode =5 ans
x Minimum =0 an
x Maximum =5 ans
x Amplitude =5 ans
Discussion :
L’âge moyen des enfants orphelins de la communauté est 2,9 ans (moyenne). L’âge
minimum est moins d’un an. L’âge maximum est 5 ans. Deux orphelins ont 5 ans
(mode). La médiane est 3 ans, étant donné que 50 pour cent des orphelins ont 3 ans ou
moins et 50 pour cent des orphelins ont plus de 3 ans.
END TEXT BOX
Les catégories des variables utilisées dans les questionnaires de ce Guide (voir Annexe
H) sont énumérées ci-après. La fréquence et la distribution des fréquences peuvent être
calculées pour chacune des catégories de variables (note : cette liste n’est pas
exhaustive).
Des progiciels statistiques sont disponibles pour toute une gamme de systèmes
d’exploitation (par exemple DOS, Macintosh, Windows, UNIXet VMS), et ils peuvent
tous exécuter les mêmes opérations de base.
END TEXT BOX
Après le calcul des fréquences pour les principales variables, il peut être souhaitable de
comparer ou de voir les relations entre les variables. Ceci est appelé distribution de
fréquences à deux variables ou à plusieurs variables. Pour cela, il faut établir une
tabulation à multiples entrées avec les variables sélectionnées en créant des tableaux
composés de rangées et de colonnes libellées. Un exemple est illustré ci-après.
Dernier niveau scolaire achevé parmi tous les OEV d’âge scolaire (7–18 ans) qui sont
allés l’école à un moment donné mais qui n’y vont pas à l’heure actuelle.
Dernier niveau achevé
1–3 4–6 7–9 10 – 12 Total
N % N % N % N % N %
Garçons 52 48,6% 91 46,0% 86 48,0% 8 47,1% 237 47,3%
Filles 55 51,% 107 54,0% 93 52,0% 9 52,9% 264 52,7%
Total 107 198 179 17 501
Pourcentag
21,4% 39,5% 35,7% 3,4% 100%
e du total
Pour analyser des données présentées comme des statistiques descriptives, il faut
observer les tendances se dégageant des données qui s’appliquent à la majorité ou à la
totalité des catégories (par exemple âge, sexe, orphelins ou non-orphelins) pour la
caractéristique prise en considération (par exemple éducation, consommation de
nourriture ou bien-être émotionnel). Il n’est pas nécessaire d’observer chaque élément
d’information (par exemple il n’est pas nécessaire d’indiquer le pourcentage de filles et
de garçons rentrant dans chaque catégorie du facteur de bien-être émotionnel ; une
récapitulation d’ensemble des différences entre les sexes suffit).1 L’observation des
tendances dominantes par caractéristique spécifique (par exemple période passée avec
un gardien et années scolaires achevées) pourrait révéler, à titre d’exemple, que le
nombre d’années scolaires achevées diminue à mesure que la période passée avec un
gardien qui n’est pas l’un des deux parents augmente. Il est souvent utile de réaliser une
tabulation à multiples entrées pour les variables suivantes :
1
Adamchak, S., et al. 2000. A Guide to Monitoring and Evaluating Adolescent Reproductive Health
Programs. Focus on Young Adults, Pathfinder International.
x Relation de l’enfant avec le chef de ménage (n’est pas un des parents, père ou
mère) en fonction des questions de bien-être émotionnel
x Age et sexe de l’enfant en fonction des questions émotionnelles (par exemple
faire des cauchemars, se sentir triste la plupart du temps)
x Domicile de l’enfant en fonction de la distance moyenne par rapport à l’école la
plus proche
x Domicile de l’enfant en fonction du temps nécessaire en moyenne pour se rendre
à l’école
Deux tests statistiques couramment utilisés pour les données recueillies à l’aide des
questionnaires d’enquête présentés dans le Guide sont le test chi carré et le test-t.
Lorsqu’il est appliqué dans le cadre d’un niveau de confiance donné, le test chi carré
assume qu’il n’existe pas de différence parmi les variables et que, si une différence est
trouvée, elle n’est alors pas due au hasard, mais est la preuve d’un résultat significatif.
Le test-t peut déterminer si, par exemple, une différence de 5 pour cent entre deux
variables est significative compte tenu des paramètres du niveau de confiance. Les
tests-t sont utilisés pour comparer les moyennes d’une variable continue entre des
groupes (en général deux groupes), tandis que les tests de chi carré s’appliquent le
mieux aux variables catégoriques.
L’équipe consultative de l’analyse de situation n’a pas besoin d’être très compétente en
analyse statistique. Une compréhension élémentaire des raisons pour lesquelles un test
statistique particulier est utilisé, ainsi que des forces et faiblesses de ce test statistique,
développent la confiance en soi pour défendre les résultats d’une analyse de situation et
prendre des mesures en conséquence. Egalement, l’équipe consultative peut
s’interroger sur les résultats en demandant, par exemple, si une différence de 10 pour
cent entre deux caractéristiques ou variables est pertinente. L’équipe consultative ne
devrait pas formuler des conclusions précipitées qui ne sont pas étayées par les
résultats de l’analyse de situation. Il y a bien des manières de déformer ou dénaturer les
données. Les limites entre la représentation légitime des données et leur distorsion pour
promouvoir ou plaider une cause doivent être bien comprises. La réflexion critique ainsi
que le dialogue avec des personnes ayant des points de vue différents sur l’analyse de
situation peuvent atténuer ce risque.
Biais
Le biais signifie les différences systématiques entre les résultats obtenus d’une enquête
et la vraie situation au sein de la population. Les recenseurs et les analystes devront
être conscients des sources possibles de biais. Dans bien des cas, les sources de biais
peuvent être minimisées par une planification à long terme minutieuse. Les membres de
l’équipe consultative devront savoir si des sources de biais affecteront l’analyse de
situation et comment. Les sources principales de biais sont le biais de sélection, le biais
de refus, le biais de mesure et le biais de désirabilité sociale.
Biais de sélection
Le biais de sélection est probablement la source de biais la plus importante. Il survient
lorsque les comportements (ou caractéristiques) des individus qui participent à une
enquête ne sont pas représentatifs de la population dans son ensemble. La raison de la
grande importance accordée aux techniques de cartographie et d’échantillonnage est
précisément d’essayer d’éliminer au maximum le biais de sélection. Mais le fait demeure
que les sous-populations qui présentent de l’intérêt pour l’analyse de situation peuvent
être difficiles à dénombrer et à atteindre et qu’il peut s’avérer nécessaire de faire des
compromis qui laissent un biais de sélection se glisser dans l’enquête. A titre d’exemple
(examiné auparavant), on peut citer le cas de partenaires d’une ONG qui interviennent
principalement dans la procédure d’échantillonnage. S’ils peuvent faciliter l’accès à la
communauté, ils peuvent aussi être portés à incorporer dans la base d’échantillonnage
un nombre excessif de sites ou d’individus qui sont en contact avec leurs services.
Quand leurs services couvrent les soins et la prise en charge des OEV, il faut s’attendre
à ce que ces individus s’occupent mieux des OEV que les autres membres de la sous-
population qui n’ont pas accès à ces services. Les facteurs qui aideront à estimer la
magnitude vraisemblable du biais de sélection dépendent de la situation locale et
peuvent inclure la nationalité, la province d’origine, la durée passée sur le site et ainsi de
suite.
Biais de refus
Le biais de refus se produit lorsque ceux qui refusent de participer ont des
comportements différents de ceux qui acceptent de participer. Dans le cas d’une
analyse sur le bien-être des OEV, le biais de refus peut se traduire par une
surestimation des vrais niveaux de bien-être de l’enfant du fait que des personnes
peuvent vouloir éviter de prendre part à l’enquête parce qu’elles ne veulent pas admettre
qu’elles négligent les enfants ou s’occupent insuffisamment d’eux. Les rapports
d’enquête devront toujours mentionner la proportion de l’échantillon sélectionné qui a
refusé de participer et fournir, dans la mesure du possible, des profils socio-
démographiques de ces personnes. Une manière d’évaluer l’importance du biais de
refus consiste à recueillir des variables socio-démographiques de base auprès des
participants sélectionnés, y compris ceux qui refusent de prendre part à l’étude. Ces
variables peuvent alors être comparées pour repérer s’il existe des différences
systématiques.
Biais de mesure
Le biais de mesure se produit lorsqu’il y a une erreur dans la mesure des variables. Une
telle erreur peut survenir lorsque les formulaires d’enquête ne sont pas clairs ; Par
exemple, lorsque le sens d’une question dans la langue locale peut permettre diverses
interprétations. Le biais lié à l’enquêteur peut aussi affecter la mesure de comportement
correcte. Certains enquêteurs sont plus catégoriques que d’autres et les individus
peuvent être plus ou moins disposés à signaler des comportements suspects à un
enquêteur suivant son attitude ; on peut citer par exemple la quantité de nourriture
fournie à un enfant ou le traitement différentiel des orphelins par rapport aux non-
orphelins. En fait, la réticence des individus à dire la vérité sur la manière dont ils
s’occupent des enfants ou à identifier les enfants devenus orphelins à cause du SIDA
peut être la source la plus importante du biais de mesure. Lorsqu’un enquêteur doit
changer une réponse verbale de manière à ce qu’elle rentre dans une catégorie codée,
il risque d’affecter les résultats en préférant régulièrement une catégorie à une autre
quand les réponses sont ambiguë s. Par exemple, lorsqu’on lui demande la raison pour
laquelle il ne va jamais à l’école, un sujet peut répondre à cause de ”problèmes
familiaux” et ne pas spécifier s’il s’agit de problèmes familiaux dus à la maladie, aux
moyens financiers ou au décès d’un ou des deux parents. L’enquêteur risque de faire
des suppositions sur la signification de l’expression ”problèmes familiaux” et de cocher
”problèmes financiers” chaque fois que la réponse donnée est ”problèmes familiaux”.
Bon nombre des difficultés associées au biais de mesure peuvent être minimisées en
testant à l’avance les instruments d’enquête, en dispensant aux enquêteurs et au
personnel d’enquête une formation complète et en supervisant activement le personnel.
Pendant la rédaction du rapport, il est utile d’incorporer les observations des enquêteurs
sur les interviewés qui peuvent indiquer qu’il s’agissait de réponses acceptables du point
vue social. Egalement, le rapport final peut inclure une analyse de la vraisemblance d’un
biais de désirabilité sociale et de la raison de ce biais.
Quand on utilise des méthodes quantitatives, les volets de collecte et d’analyse des
données sont des phases clairement distinctes. L’analyse insiste sur la prédiction et la
vérification des relations entre les variables en utilisant des méthodes statistiques. Par
contre, les méthodes qualitatives sont conçues pour comprendre des contextes
psychologiques, sociaux, politiques ou économiques plus généraux dans lesquels
s’inscrivent les questions d’analyse. Même des images ou des sons doivent finalement
être interprétés et incorporés systématiquement lorsque l’on effectue des analyses
qualitatives. Pour les méthodes tant quantitatives que qualitatives, l’activité de recherche
et d’analyse doit être bien documentée afin que d’autres personnes puissent la suivre,
comprendre les décisions qui ont été prises tout au long et vérifier indépendamment les
résultats. Il est également conseillé de conserver les données brutes (par exemple
transcription d’interview) afin que d’autres personnes puissent les analyser et constater
si elles sont parvenues à la même interprétation.
Etant donné que l’analyse des données qualitatives utilise des mots comme unités de
base de l’analyse, il s’agit d’un exercice très personnel et subjectif. C’est pour cette
raison que certains conseillers techniques décident dès le début de l’analyse de
situation d’avoir recours à une stratégie d’équipe pour la conduite de l’analyse, qui
consiste à faire participer des recenseurs ainsi que des analystes qui sont moins
directement engagés dans les activités quotidiennes sur le terrain. La démarche suivie
pour examiner, discuter et incorporer des points de vue multiples sur les données peut
renforcer l’interprétation finale. Une stratégie d’équipe réduit le risque qu’une partie
subjective de l’activité d’analyse ne se traduise par l’apport d’un intérêt injustifié à
certains aspects ou par des conclusions peu valides, améliorant ainsi considérablement
la fiabilité des interprétations.
Lorsque l’on applique une stratégie d’équipe, il est particulièrement utile d’anticiper le
déroulement de l’analyse dès le début :
x Est-ce que tous les membres de l’équipe liront toutes les données et y
travailleront, ou est-ce que des membres spécifiques de l’équipe seront chargés
des différents aspects de la situation d’analyse ?
x Est-ce que les membres de l’équipe travailleront individuellement puis se
réuniront pour faire connaître leurs résultats et les rapprocher, ou l’analyse sera-
t-elle conduite en réunions de groupe ?
x Comment les différences d’opinion seront-elles résolues ?
2
Knodel, J. 1994. Conducting Comparative Focus Group Research : Cautionary Comments from a
Coordinator. Health Transition Rev 4(1) :99-104.
collecte des données (c’est-à-dire qu’ils sont présents pendant les discussions
individuelles ou de groupe et/ou servent d’animateur).
Si seulement une personne conduit l’analyse, il est important de revoir les données à
mesure qu’elles sont recueillies. S’il ne participe pas réellement à la collecte des
données, le conseiller technique doit au moins avoir accès aux données provisoires afin
d’identifier les domaines qui ont besoin de clarification ou d’approfondissement.
Le niveau de détail anticipé et, dans une moindre mesure, le nombre de personnes
participant à l’analyse, affecteront les décisions concernant l’utilisation d’ordinateurs.
L’analyse manuelle suffit lorsque le but est d’établir dans les grandes lignes les
catégories d’information ou lorsque le volume de donnée est restreint. A mesure que
l’analyse devient plus complexe (c’est-à-dire qu’elle comporte l’examen des nuances de
langage ou la comparaison des réponses entre un certain nombre de sous-groupes) et
que le volume de données augmente, un ordinateur peut alors faciliter grandement
l’activité d’analyse. Dans ce cas également, si les analystes ne sont pas ceux qui
entreront les données ou exploiteront le progiciel d’analyse, il faudra s’interroger sur la
manière de transférer les informations notées sur le terrain aux fichiers de données
informatiques pour les procédures d’analyse. Certains programmes de logiciel ont des
caractéristiques adaptées spécifiquement à la stratégie d’équipe.
Un ordinateur n’est pas nécessaire pour l’analyse qualitative, mais s’il est utilisé de
manière judicieuse, il facilite l’accès aux informations et il permet d’aborder l’analyse
avec plus de souplesse. Il n’est également pas nécessaire d’élaborer un système de
codage électronique ou d’utiliser un logiciel de bases de données pour trier et
dénombrer ces informations. De nombreux chercheurs d’analyse qualitative préfèrent
toujours travailler à l’aide de notes écrites ou dactylographiées en s’appuyant sur de
simples systèmes de copiage et de classement pour rassembler toutes les réponses à
une question donnée. Pour un emploi efficace de l’ordinateur, un analyste des données,
un programmeur et un agent de saisie des données peuvent s’avérer nécessaires.
x Contribuer à l’élaboration de codes après la lecture des notes sur les interviews
et les groupes de discussions dirigées.
x Coder les données sur les interviews et les groupes de discussions dirigées sous
forme lisible par ordinateur.
x Entrer les codes pour les réponses de chaque informateur.
x Produire des listes informatisées utilisant un logiciel de bases de données.
x Imprimer différents types de listes ordonnées conformément aux demandes.
x Rapprocher et comparer les listes en appliquant des techniques de bases de
données relationnelles.
x Etablir une récapitulation des résultats comme le recommande ce Guide.
x Couper et insérer les interviews dans un nouvel ordre.
x Protéger les données contre tout accès non autorisé.
END TEXT BOX
L’analyse des données qualitatives fait ressortir comment les données se raccordent
ensemble, en rapprochant le contexte et la signification. Cette section et celle qui suit
décrivent les stratégies d’analyse des données qualitatives. Si le conseiller technique
s’occupera de l’analyse dans ses détails, il est important que l’équipe consultative ait au
moins une compréhension élémentaire du processus d’analyse. La valeur des données
qualitatives et leur analyse de qualité reçoivent parfois une attention insuffisante, en
particulier pour ce qui est de l’établissement du budget. Ce manque d’attention est dû en
partie à une compréhension limitée de ce qui est nécessaire pour obtenir une analyse
de qualité qui soit en harmonie avec les objectifs de l’analyse de situation.
Le lien entre les cinq étapes d’analyse (lecture, codage, affichage des données,
réduction des données et interprétation) est à la fois structuré et souple. Il est structuré
dans la mesure où chacune de ces cinq étapes s’appuie sur les précédentes. En
général, il faut d’abord lire avec soin les notes prises sur le terrain ainsi que les
transcriptions, puis commencer à coder les données. La lecture et le codage devront
être entamés alors que la collecte des données sur le terrain est en train de se dérouler.
Les étapes d’affichage et de réduction des données sont souvent menées après
l’achèvement de leur collecte. Cependant, même pendant ces étapes ultérieures de
l’activité d’analyse des données qualitatives, les chercheurs peuvent retourner aux
étapes précédentes pour améliorer les codes, relire les textes et réviser les aspects de
3
Kreuger, R.A. 1998. Analyzing and Reporting Focus Group Results. Dans Morgan, D.L., Krueger, R.A.
(éd.). The Focus Group Kit. Volume 6.
l’analyse. Des ressources fournissant des informations plus étoffées sur chacune des
cinq étapes décrites brièvement ci-après figurent à l’Annexe A – Ressources, ”Méthodes
qualitatives”.
Etape 5. Interprétation
L’interprétation consiste à identifier et à expliquer la signification de base des données.
Cette étape suppose de communiquer les données essentielles des travaux d’analyse
qualitative à un public plus vaste, tout en restant fidèle aux points de vue des
participants. L’objet de l’interprétation n’est pas simplement d’énumérer un petit nombre
(ou des pages entières) de thèmes intéressants assortis d’exemples, tout en laissant les
lecteurs tirer leurs propres conclusions. Plus précisément, elle consiste à identifier les
façons dont les nombreux différents morceaux du puzzle d’analyse (thèmes et sous-
thèmes dégagés, connections et contradictions) s’assemblent et leur signification. Une
manière de réaliser cette étape est de dresser des diagrammes et autres
représentations visuelles qui font apparaître les relations entre les données. Tout en
essayant d’expliquer la signification de ces relations, il sera nécessaire de continuer à
examiner les explications de plausibilité et de validité – les explications sont-elles
logiques dans le contexte de l’analyse de situation ? Bien que la signification que vous
puissiez extraire de votre analyse doive traduire l’intention exprimée par les participants
dans leurs réponses, elle doit aussi s’appliquer à une population plus vaste et fournir
des réponses à des questions d’ordre social et théorique.
4
Miles, M.B., et Huberman, A.M. 1994. Qualitative Data Analysis : An Expanded Sourcebook. 2ème
édition.
I. Analyse des données quantitatives pour les questionnaires
Calcul des statistiques descriptives
Variables catégoriques
Variables continues
Analyse des données descriptives
Tests de signification statistique
Biais
Biais de sélection
Biais de refus
Biais de mesure
Biais de désirabilité sociale
II. Analyse des données pour les interviews en profondeur et les groupes de
discussions dirigées
Stratégie d’équipe à l’égard de l’analyse des données qualitatives
Analyse assistée par ordinateur
Analyse élémentaire des données qualitatives
Analyse complexe des données qualitatives
Etape 1. Lecture : se familiariser intimement ave les données
Etape 2. Codage : identifier les thèmes qui se dégagent
Etape 3. Affichage des données : distinguer les nuances d’un thème
Etape 4. Réduction des données : dégager l’idée d’ensemble
Etape 5. Interprétation
Chapitre 6
Rapport et diffusion des résultats
Remerciements
Résumé analytique
I. Introduction
A. Présentation générale de la situation des orphelins et enfants vulnérables
affectés par le VIH/SIDA
1. Faits pertinents provenant d’études antérieures, données
existantes
2. Questions sans réponse et lacunes de connaissances
B. Objet de l’analyse
1. Question principale et résumé de la stratégie de base utilisée
pour y répondre
2. Contribution anticipée des résultats d’analyse
C. Description succincte de l’analyse
1. Qui a réalisé l’étude, où et quand
2. Description succincte des méthodes et participants (y compris la
participation des jeunes et des communautés)
3. Description des informations culturelles et contextuelles
pertinentes (par exemple religion, cadre socio-économique,
densité de population)
II. Méthodes
A. Conception de l’étude
B. Méthodes d’échantillonnage
C. Méthodes de collecte des données
D. Méthodes d’analyse des données
III. Résultats
A. Récapitulation des résultats
B. Interprétation des résultats
C. Relations entre les résultats et les études précédentes et le cadre
d’analyse
D. Comment les difficultés méthodologiques ont pu affecté les résultats
IV. Conclusions ou examen des résultats
A. Importance des résultats pour les autres intéressés au problème
B. Etapes logiques suivantes en matière de suivi
C. Conséquences à tirer des résultats pour l’objet d’analyse spécifique
V. Recommandations
A. Recommandations en matière d’actions gouvernementales et de
prestation de services
B. Recommandations en matière d’actions communautaires
VI. Références bibliographiques et citations
VII. Outils de collecte de données utilisés
VIII. Annexes, y compris organisations apportant un soutien aux orphelins et
enfants vulnérables, liste de terminologie, index et ainsi de suite.
END TEXT BOX
I. S’apprêter à écrire
Facteurs de crédibilité
x Assurer que les domaines d’étude et les résultats qui sont rapportés
intéressent les publics visés (pertinence)
x Comprendre les besoins des publics (par exemple longueur, niveau de
complexité et conventions en matière de crédibilité) et préparer des
stratégies de rédaction en conformité
x Prendre en compte les éléments de base d’une bonne rédaction (clarté,
précision, enchaînement logique des idées)
Quel que soit le public, les lecteurs envisageront le texte en fonction de leurs propres
besoins et intérêts – tant personnels que professionnels. Pour convaincre les lecteurs de
la valeur des résultats, il doit exister un juste milieu entre la confrontation de leurs
hypothèses et la réitération des éléments familiers – pour ce qui est du format, du style
et du contenu.
Pour la majorité des lecteurs, la qualité de la présentation écrite évoque directement la
qualité d’ensemble de l’effort de l’analyse de situation. Pour assurer une présentation de
haute qualité, il convient de répondre aux questions de contenu présentées dans
l’encadré qui suit. La prise en compte de problèmes inhérents à ces questions aidera à
persuader les lecteurs de la crédibilité du rapport.
L’efficacité de la communication écrite engage les lecteurs tant sur le plan intellectuel
qu’émotionnel. La rédaction peut motiver les lecteurs à changer leurs pratiques, à
examiner de nouvelles pistes d’investigation, à informer les efforts de plaidoyer et à
inciter les communautés et les sociétés entières à agir. La responsabilité du rédacteur
est de rendre le rapport de l’analyse de situation aussi accessible, crédible et intéressant
que possible. Il ne faut pas craindre de communiquer des émotions en faisant part aux
lecteurs des points de vue des interviewés (par exemple utilisation d’études de cas ou
citations directes). La crédibilité et la communicabilité du rapport détermineront pour une
large part si les lecteurs appliqueront les résultats et si les résultats auront des effets sur
les politiques et les actions relatives au bien-être des OEV.
x Quelles sont les questions de l’analyse et dans quel contexte les problèmes se
situent-ils ?
x Comment l’analyse a-t-elle été conçue ?
x Quelles ont été les techniques et méthodologies utilisées pour recueillir et
analyser les données ? Sur quels types de données la collecte a-t-elle porté ?
x Pourquoi la conception de l’analyse de situation, les stratégies d’échantillonnage,
les méthodes de collecte de données et les techniques d’analyse convenaient-
elles pour répondre aux questions posées dans le cadre de l’évaluation ?
x Le déroulement de l’analyse a-t-il été itératif ?
x Le processus d’interprétation utilisé dans l’analyse est-il décrit avec clarté ?
x Qu’avez-vous trouvé et quelle en est la signification à votre avis ?
x Quelle a été votre relation avec les interviewés, comment les avez-vous
influencés et comment se sont-ils influencés les uns les autres pendant
l’analyse ?
x Avez-vous fait preuve de votre compréhension du monde décrit dans votre texte
d’une manière qui, du point de vue des lecteurs, traduira avec exactitude la
perspective locale ?
x Avez-vous transmis suffisamment d’informations détaillées sur les personnes et
le contexte que vous avez étudiés, notamment pour ce qui est du langage
spécialisé et couramment utilisé dans le cadre des enfants affectés par le
VIH/SIDA ?
x Avez-vous fait connaître explicitement aux lecteurs vos propres biais,
perspectives et motivations et de quelle manière ils peuvent affecter votre
analyse ?
x Quelles sont les limites de votre analyse ?
x Quel est votre plan de diffusion des résultats (par exemple publics, formats et
lieux) ?
END TEXT BOX
Les outils de collecte de données présentés dans ce Guide rassemblent les informations
délicates exprimées par les enfants, les PVS et les personnes s’occupant des OEV.
Quatre normes éthiques ou principes de base gouvernent la rédaction des informations
sur la vie des gens : (1) chercher le juste milieu et l’exactitude, pas la neutralité, (2)
assurer qu’aucun tort n’est causé aux participants, (3) présenter les opinions du public
en citant des propos des participants et (4) décrire le cadre de vos interactions avec les
participants et décrire votre rôle.
Présenter les opinions du public dans les résultats en citant des propos des
participants
Il est bon d’essayer de citer des propos ou de courtes phrases des participants dans le
rapport (si possible dans la langue des participants, accompagnés de la traduction). La
présentation des opinions des participants en leurs propres termes transmet des
informations importantes sur le contexte (par exemple émotion et nuance).
Décrire le cadre de vos interactions avec les participants et préciser votre rôle
Pour que le public soit en mesure d’apprécier la qualité de l’analyse, il doit disposer
d’informations suffisantes sur la date et la méthode de rassemblement des données, la
nature de vos relations avec les sujets interrogés, la connaissance de votre point de vue
et le motif de la réalisation de l’analyse. Les rapports et présentations devront aussi
indiquer clairement les sources de financement de l’analyse.
Toute étude importante de la situation des OEV intéressera un large éventail de lecteurs
et d’auditoires et le plan de diffusion des résultats établi par l’équipe consultative de
l’analyse de situation contiendra vraisemblablement une liste de publics possibles. Il
existe de nombreuses conventions de style auxquelles avoir recours pour présenter les
résultats. Pour sélectionner le format, le ton et le style les plus appropriés à la rédaction
ou à la présentation des résultats, il convient d’accorder une grande attention aux types
de lecteurs et d’auditoires. La définition des publics possibles permet d’évaluer les
éléments de temps, de lieu et de manière qui guideront la rédaction et la présentation
des méthodes d’analyse et des résultats.
Lorsque la rédaction s’adresse aux dirigeants et/ou vise à prôner des changements, le
rapport doit être bref. Il importe de sélectionner les points essentiels des résultats pour
soutenir ou défendre la cause. Ces résultats serviront d’assise pour accroître la
sensibilisation et faire appel à l’action, comme par exemple des réformes politiques
spécifiques. Le ton visera à informer et convaincre les lecteurs/auditoires.
Outre les publics auxquels ils s’adressent, les rapports et la dissémination des résultats
seront affectés par d’autres facteurs, notamment les ressources humaines et/ou
financières disponibles pour la rédaction des rapports, les possibilités prochaines de
présentations à des conférences, ou les traditions propres à l’organisation pour ce qui
est de la rédaction des rapports ou de leur publication dans des revues. Ces points
devront être clairement définis dans les grandes lignes au début de l’analyse de
situation et spécifiés dans le plan de diffusion des résultats.
Comme il a été noté au Chapitre 5, la triangulation des données (par exemple par
thèmes) fournit une description de la situation des enfants vulnérables sous un plus
grand nombre de facettes. Un rapport qui intègre des données différentes guide le
lecteur en prenant en compte les résultats d’une approche méthodologique donnée, puis
présente les résultats sous l’angle d’une approche différente et enfin explique au lecteur
quelle est la signification des résultats combinés dans le cadre d’un thème particulier.
Après avoir traité successivement tous les thèmes principaux suivant cette méthode,
une conclusion est alors rédigée qui explique les liens entre les thèmes, qui explique les
résultats sur la base du cadre d’analyse des données recueillies, et qui examine si ces
résultats sont en conformité avec les autres analyses et études sur les OEV.
Il arrive qu’une analyse qui utilise des méthodes à la fois quantitatives et qualitatives
fournisse des résultats différents pour le même phénomène. Le rapport d’analyse n’a
pas besoin de parvenir à une conclusion uniforme et homogène concernant des
résultats divergents, mais il devra présenter ces contradictions et offrir au lecteur des
données explicatives qu’il pourra évaluer.
En se laissant guider par l’objet de l’analyse et les besoins du public, on peut envisager
la stratégie et le style qui transmettront le mieux le message. Il se présente plusieurs
options : une stratégie de résolution des problèmes, une stratégie narrative, une
stratégie d’orientation et une stratégie analytique.
Stratégie narrative
Cette stratégie d’articulation du rapport comprend les volets suivants :
x Présenter le récit sous forme narrative et chronologique, en illustrant un
problème ou un phénomène – comme les épreuves successives de la condition
d’orphelin (par exemple le continuum du stade de la prévention au stade de la
prise en charge) ou les expériences vécues par les orphelins présentées sous
des points de vue multiples.
x Dans la conclusion, expliquer pourquoi et comment le problème ou le
phénomène survient. Par exemple, si l’analyse examine les vues sur la prise en
charge des orphelins par les communautés et que les approches varient d’un
village à l’autre, organiser les résultats par site.
Stratégie d’orientation
Cette stratégie d’articulation du rapport comprend les volets suivants :
x Récapituler les raisons pour lesquelles un phénomène, une situation ou un
comportement se produit ou ne se produit pas.
x Commencer par présenter des preuves des raisons pour lesquelles on est
parvenu à cette conclusion. Les rapports journalistiques et d’orientation
pragmatique adoptent en général ce modèle pour les publics fort occupés qui ont
peu de temps à consacrer à la lecture d’un long rapport pour en dégager le bien-
fondé.
Stratégie analytique
Cette stratégie d’articulation du rapport comprend les volets suivants :
x Organiser les résultats en fonction du cadre conceptuel qui a été utilisé pour
développer l’analyse.
x Décrire les enseignements tirés et expliquer comment ils s’inscrivent dans un
plus grand contexte. Par exemple, si l’on applique le modèle de continuité
prévention-prise en charge, expliquer comment les résultats étayent le modèle et
les réflexions connexes ou s’en écartent.
Quelle que soit la stratégie utilisée, il est indispensable que le rédacteur du rapport et/ou
le présentateur fassent preuve de leurs connaissances de la documentation/information
disponibles sur le sujet et qu’ils présentent les faits avec exactitude.
Une des plus grandes difficultés associées à la communication des données qualitatives
est de demeurer concentré sur les questions et objectifs de l’analyse tout en liant les
questions aux résultats. Les résultats sont les éclaircissements que le chercheur a
dégagés du triage des données, de l’identification des thèmes, de la description de la
manière avec laquelle ils se raccordent et avec laquelle ils s’inscrivent dans un plus
grand contexte. Les propos des participants (c’est-à-dire les données brutes) ne devront
pas être considérés ou présentés comme des résultats, mais plutôt comme des
illustrations ou opinions. L’Annexe A énumère une liste de ressources et d’informations
auxquelles avoir accès pour aider à écrire des rapports pour la présentation des
données qualitatives.
Des conseils généraux pour rendre compte des résultats qualitatifs sont présentés ci-
après :
Aucune conclusion ne devra être dégagée avant que tous les résultats n’aient été
assimilés car, sinon, cela signifierait que chaque résultat a été évalué indépendamment
les uns des autres, ce qui réduirait la compréhension de la signification d’ensemble que
toutes les données peuvent fournir. Egalement, la présentation de résultats qui ne sont
pas consistants risque de placer le rédacteur/présentateur dans une situation
indéfendable, avec la formulation d’une conclusion qui soit en contradiction avec une
section ultérieure du rapport ou de la présentation. Le lecteur peut consulter l’Annexe A
pour une liste des ressources sur la communication des données quantitatives.
Les tableaux et diagrammes sont souvent utilisés pour illustrer des comparaisons (par
exemple orphelins et non-orphelins) ou d’autres informations, telles que la ventilation
des dépenses ménagères. Dans les rapports techniques, il est utile d’illustrer dans un
tableau de données autant d’informations qu’il est raisonnablement possible. Par
exemple, il est utile de fournir le numérateur et le dénominateur de chaque indicateur,
ainsi que les pourcentages, afin que les utilisateurs disposent d’un maximum de
flexibilité dans l’interprétation et le ré-examen des données. Plus la présentation des
données est facile à comprendre et plus ces données seront probablement utilisées.
Les deux tableaux de données ci-après illustrent des exemples de tableau qui peuvent
être produits en utilisant les données recueillies à partir des questionnaires présentés
dans ce Guide.
Tableau 1 : Effet du décès ou de la maladie d’un ou des parents sur la vie quotidienne des enfants (%)
Total des chefs
de ménage
District 1 District 2 District 3 District 4 interrogés
N = 146 N = 160 N = 329 N = 223 N = 858
Effet % % % % N %
Moins de nourriture/argent au 24.2 23.1 26.3 42.2 257 29.3
niveau de la famille
Baisse de la fréquentation scolaire
ou abandon des études 15.4 30.2 29.3 23.8 225 25.7
Baisse des résultats scolaires 5.4 8.3 23.0 7.2 115 13.1
Augmentation du travail 2.7 3.6 3.9 7.2 39 4.5
ménager/dans les champs
Prise en charge des enfants plus 3.4 1.2 2.4 5.8 28 3.2
jeunes
Prise en charge d’un parent en vie 2.7 0.6 0.6 2.2 12 1.4
Pas de changement dans leur vie 34.2 17.8 9.3 5.8 125 14.3
Autres 6.0 7.1 3.6 4.9 44 5.0
Ne sait pas 4.0 3.0 0.0 0.9 13 1.5
Total 100 100 100 100 858 100
Table 2: Education
District 1 District 1 District 1 District 1 Total p-
valeu
Variables démographiques N % N % N % N % N % r
Orphelins et enfants vulnérables 187 95.4 145 74.4 169 85.8 184 92.9 685 87.2 0.000
qui ont fréquenté l’école
Raison d’abandon
Décès d’un ou deux 8 88.9 34 72.3 18 72.0 6 46.2 66 70.2
parents/gardien(s)
Problèmes financiers 1 11.1 9 19.1 4 16 2 15.4 16 17
Manque d’espace scolaire - - 3 6.4 3 12.0 5 38.5 9 9.6
N’aime pas l’école - - 1 2.1 1 1.1 - - - -
Fréquentent actuellement 96 51.3 71 48.3 71 40.1 102 54.0 340 48.6 0.049
l’école
Table 2: Education
District 1 District 1 District 1 District 1 Total p-
valeu
Variables démographiques N % N % N % N % N % r
Raisons d’abandon des études scolaires 0.000
Décès d’un ou des parents 18 9.0 10 5.1 33 16.5 3 1.5 64 8.0
Echec aux examens 11 5.5 9 4.6 2 1.0 - - 22 11.1
Problèmes financiers 49 26.4 39 20.0 45 22.6 11 5.6 144 18.3
Types d’école fréquentée 0.008
Ecole publique 70 74.5 50 73.5 55 77.5 93 91.2 268 80.0
Ecole privée 7 7.4 2 2.9 1 1.4 3 2.9 13 3.9
Ecole communautaire 17 18.1 16 23.5 15 21.1 6 5.9 54 16.1
Niveau scolaire actuel 0.055
Premier cycle primaire (1 – 4) 4 4.2 11 15.8 13 19.0 1 4.3 29 11.4
Deuxième cycle primaire (5 – 7) 68 71.6 24 34.7 42 61.7 14 60.8 148 58.1
Premier cycle secondaire (8 – 9) 18 19.0 25 36.2 11 16.2 5 21.7 59 23.1
Deuxième cycle secondaire (10 5 5.3 9 13.0 2 3.0 3 13.0 19 7.5
– 12)
D’autres exemples d’informations qui pourraient être présentées dans ces tableaux sont
notamment :
En général, les tableaux de chaque catégorie offrent des fréquences pour des variables
spécifiques. Par exemple, les tableaux sur l’accès des ménages aux services de soutien
peuvent couvrir des éléments comme les types d’aide (à savoir nourriture, conseils,
vêtements) et les fournisseurs/sources du soutien (à savoir église, centre de santé,
voisins). A l’aide de ces tableaux, l’équipe consultative devrait être en mesure de repérer
les besoins les plus indispensables qui ne sont pas satisfaits et obtenir des informations
qui permettront de formuler des recommandations pour les satisfaire.
Il convient de noter que le tableau est numéroté et intitulé. L’intitulé fournit une
orientation sur les informations à tirer des données de chaque tableau. ”Fréq” est la
fréquence ou le nombre de fois que chacun des codes s’est produit dans la population.
”Pour cent” signifie le pourcentage de toute la population soumise à l’enquête pour
chaque code ou caractéristique de variable. ”Cumulé” signifie le pourcentage cumulé
de tous les codes et la proportion représentée par chaque code. La moyenne est
donnée quand il est important de connaître la moyenne des réponses continues (par
exemple âges, nombre d’heures que passe un chef de ménage à travailler pour gagner
un revenu, nombre de personnes au sein d’un ménage). L’amplitude de ces réponses
peut être évaluée en examinant les valeurs minimum et maximum.
END TEXT BOX
Health
Health Education
6%
9% 15%
Education
22%
Food Food
69% 79%
Distribution moyenne des dépenses des ménages dirigées par une femme
Education
Santé
Nourriture
Les graphiques devront être présentés séparément étant donné qu’il arrive souvent que
les lecteurs d’un rapport veuillent reproduire des graphiques pour les utiliser dans leurs
propres présentations, ou en combinaison avec d’autres données. Un graphique bien
fait comprend les éléments suivants :
Le procédé le plus facile peut consister à classer les questions par domaine d’étude ou
thème et de rédiger le rapport en sorte que le texte réponde aux questions de manière
simple et directe. Le directeur de l’analyse de situation et le conseiller technique
pourront avoir besoin de s’entretenir, peut-être à plusieurs reprises, avec les autres
membres de l’équipe consultative pour examiner les données et résultats obtenus à
l’aide des différents outils de collecte et déterminer comment répondre aux questions
particulières.
Les réponses aux questions aboutiront ensuite aux recommandations sur les moyens
d’utiliser les données pour satisfaire les besoins des OEV. Certaines données pourront
suggérer des changements minimes ou même aucun changement aux politiques et
programmes existants à l’intention des OEV. D’autres données pourront porter l’équipe
consultative à formuler des recommandations spécifiques sur les façons d’améliorer la
situation des enfants vulnérables. Le Chapitre 7 fournit des exemples concrets sur les
manières d’utiliser les données dans les efforts déployés à l’intention des OEV. Ces
exemples sont notamment l’amélioration de la logistique (par exemple
l’approvisionnement alimentaire), l’amélioration de l’accès (par exemple la réduction des
frais de scolarité pour les OEV et l’élargissement des services CDV afin de répondre aux
besoins des jeunes), l’apport de changements au niveau des structures (par exemple
écoles communautaires, centres de garderie ou centres de conseil) ou encore
l’amélioration des capacités communautaires à répondre aux besoins des OEV.
Adapté de Williamson, J., Cox, A., et Johnston, B. 2004. Conducting a Situation Analysis
of Orphans and Vulnerable Children Affected by HIV/ADIS. Février, PHNI.
END TEXT BOX
Le rapport complet de l’analyse de situation devra inclure une annexe qui contiendra les
tableaux de données et les transcriptions des interviews, mais qui ne fournira aucune
information permettant d’identifier les personnes interrogées. Compte tenu du gros
volume d’informations possible dans une telle annexe de données, il peut s’avérer
nécessaire de la mettre sur disque CD-ROM. L’incorporation des données dans une
annexe du rapport permet aux autres lecteurs d’utiliser les données pour leur propre
objet et/ou pour examiner de plus près les données à des fins d’information spécifique.
Par exemple, les professionnels des soins de santé et de soutien peuvent bénéficier de
la consultation des données proprement dites parce qu’elles leur permettront de repérer
le langage couramment utilisé par les membres de la communauté, les gardiens et les
enfants et de se référer à leurs situations, puis de le comparer avec le langage qu’ils
utilisent dans leurs propres programmes.
Etant donné que l’objet général de l’analyse de situation est de produire des
informations qui seront utilisées, la diffusion des résultats de l’analyse – quoi, pourquoi,
par qui, où, quand et comment – doit être envisagée au début de la planification de
l’analyse de situation. La stratégie de diffusion devra prendre en compte les besoins
d’informations divers des différents publics et le temps limité à leur disposition pour
assimiler ces résultats. Plusieurs formats seront probablement utilisés pour la diffusion
des résultats ; Le recours à des formats différents correspond aux objets de
dissémination spécifiques auprès de publics spécifiques. Ces différents objets peuvent
notamment être :
x Fournir des outils ou des informations à l’intention des personnes qui prônent
des changements
x Aider les dirigeants et autres à comprendre les facteurs sociaux, culturels,
politiques et économiques qui affectent le bien-être des orphelins et enfants
vulnérables
x Fournir des informations pratiques pour élaborer des stratégies d’action nationale
x Informer les médias et les cercles des bailleurs de fonds et des professionnels
de la santé publique des questions relatives aux OEV
x Renforcer et accroître la fréquence de communication entre l’équipe consultative
et les participants à l’étude
START TEXT BOX
Facteurs de dissémination qui encouragent l’utilisation des résultats
x Les besoins d’information des publics spécifiques sont pris en compte lors de la
conception de l’analyse de situation
x La crédibilité et la fiabilité des résultats de l’analyse sont reconnues par ceux qui
les utilisent
x Les résultats sont disséminés à des publics multiples en ayant recours à tout un
éventail de circuits et de formats
x La présentation des résultats met en valeur les enseignements importants qui
ont été tirés, en particulier du point de vue du public auquel ils s’adressent, et
non pas tant sur le besoin de recherches supplémentaires
END TEXT BOX
Susciter l’intérêt
Afin de favoriser des conditions dans lesquelles les résultats de l’analyse de situation
sont considérés comme utiles, il est important de faire participer les intéressés à autant
d’activités de dissémination que possible. La participation des intéressés peut entraîner
des activités simples et pratiques. Le maintien de communications fréquentes avec les
principaux groupes à travers des visites, des appels téléphoniques, des courriers
électroniques et/ou un soutien technique est un mode efficace de susciter l’intérêt de
ces groupes à l’égard des résultats, ainsi que l’application de ces résultats.
Atteindre le public
Pour encourager une communication efficace, il est important de déterminer quelles sont
les sources d’information que le public considère comme crédible, utiles et opportunes. Il
sera bon de demander qui pourrait exercer de l’influence pour traduire en actions les
améliorations ou modifications des attitudes, des programmes ou des politiques
suggérées dans les résultats et recommandées par l’analyse. Par exemple, un ministre,
des parlementaires ou l’épouse du chef d’Etat pourraient assumer différents rôles et
promouvoir des messages clés pour communiquer les résultats et les recommandations
de l’analyse.
Il est important d’évaluer le style de dissémination qui convient le mieux aux besoins du
public. Certains publics préfèrent des documents brefs et/ou assortis de graphiques,
tandis que d’autres préfèrent des documents complets et/ou à orientation universitaire.
La dissémination des rapports écrits n’est pas toujours indiqué du point de vue culturel ;
en revanche, une série de discussions au niveau communautaire peuvent être plus
efficaces. Des groupes différents ont besoin d’informations différentes, dans des
langues différentes, utilisant une terminologie et une technologie différentes et qui soient
présentées sous des formes qui respectent les usages culturels et autres. Le moment et
les possibilités de dissémination peuvent aussi différer d’un groupe à l’autre. Un
consultant en communications ou une ONG locale spécialisée dans la dissémination des
informations peuvent être en mesure d’aider à élaborer et tester à l’avance des
documents et messages s’adressant à divers publics. Le rapport Developing Materials
on HIV/AIDS/STIs for Low-Literate Audiences (disponible sur le site
www.fhi.org/en/HIVAIDS/pub/guide/lowliteracyquide.htm) peut se révéler utile.
Pour déterminer si les résultats de l’analyse intéresseront le public, il est important de se
demander si les documents d’information à diffuser sont :
Le ministère de l’Agriculture peut vouloir savoir comment les familles rurales font face au
VIH/SIDA en vue d’envisager les besoins de formation au niveau de la production
paysanne. Le secteur privé et les ONG peuvent être intéressés par les résultats de
l’analyse et ils pourront être persuadés d’intervenir s’ils comprennent le rapport direct
avec leurs propres travaux. Là encore, il faut choisir avec soin les données pertinentes
et les présenter dans le langage qui s’indique si l’on veut mobiliser l’action. Des sociétés
privées peuvent réagir au langage du résultat final (par exemple le résultat si aucune
action n’est prise), alors que des organisations de développement peuvent être
persuadées de contribuer davantage aux efforts pour atténuer les effets du VIH si les
informations sont formulées dans le langage des droits et responsabilités des OEV.
Dans certains cas, il peut s’avérer utile de présenter des informations s’appliquant
seulement aux groupes d’une certaine tranche d’âge, ou d’un sexe donné, afin de mettre
en avant la pertinence des résultats pour un public spécifique.
Même les plans de dissémination des résultats les mieux formulés rencontrent des
difficultés, qui vont de l’insuffisance de ressources au scepticisme sur l’applicabilité et la
validité des résultats. Les membres de la communauté ou les intéressés représentant le
gouvernement ne sont pas toujours convaincus que des changements soient
souhaitables ou même possibles, ou encore ils peuvent considérer les
recommandations du rapport comme trop innovatrices pour le climat politique existant. Il
peut aussi arriver que les résultats de l’analyse ne soient pas suffisamment ciblés pour
fournir de grands axes d’action et il peut alors être nécessaire de s’entretenir à nouveau
avec les intéressés qui sont en mesure de définir des recommandations d’orientation
pragmatique et d’assumer la responsabilité de les faire connaître.
Il est important de se demander si les résultats exerceront un effet négatif ou s’ils seront
controversés. C’est la raison pour laquelle, lorsque l’on conçoit l’analyse, il importe de
prendre en considération les emplois éventuellement indésirables des données qui
seront recueillies. Au cours de la planification de la stratégie de dissémination, il
convient de réexaminer ces questions et d’essayer de prévoir si les résultats de
l’analyse risquent de mettre dans l’embarras des administrateurs de programmes, des
parlementaires ou autres dirigeants communautaires responsables des décisions et de
la supervision des programmes et politiques concernant le bien-être des enfants. Par
exemple, certains parlementaires peuvent prôner l’élargissement de la prise en charge
institutionnelle, alors que l’analyse de situation peut révéler les imperfections de cette
forme de soutien. La façon dont les résultats sont rapportés peut donc faire une énorme
différence pour s’attirer ou s’aliéner un soutien aux actions recommandées. Un autre
facteur à prendre en considération consiste à savoir si les médias de diffusion des
actualités ou les groupes de citoyens risquent de placer les résultats hors de leur
contexte (par exemple les filles orphelines ayant des rapports sexuels et le besoin
d’interventions qui portent uniquement sur l’abstinence). Il faut être conscient du fait que
les résultats de l’analyse seront utilisés d’une façon ou d’une autre et que ces utilisations
sont parfois différentes de celles envisagées.
La manière dont les résultats de l’analyse de situation sont utilisés peut être en dehors
de la volonté de l’équipe consultative mais cette dernière est chargée de prévoir les
utilisations éventuellement négatives des informations. La planification à l’avance aide
les membres de l’équipe et les intéressés à prendre des dispositions si des résultats font
l’objet de controverse ou se prêtent à des distorsions. Par exemple, certaines personnes
risquent de se concentrer exclusivement sur un résultat qui montre que les orphelins et
les non-orphelins ont tout autant accès à l’éducation, sans inclure d’autres résultats
déterminants comme l’augmentation inquiétante de l’abandon scolaire par les orphelins
pendant la durée des études, ainsi que les effectifs de classe trop nombreux qui
empêchent les enseignants de se pencher sur les besoins spéciaux des enfants
vulnérables.
Il est important d’envisager comment les différents groupes pourront utiliser les résultats
et les recommandations de l’analyse de situation ; comment les résultats pourront
affecter les relations entre les individus ou groupes concernés par les orphelins et
enfants vulnérables ; comment les résultats pourront affecter la recherche future, la
sensibilisation du public ou la mobilisation de la communauté pour améliorer la situation
des OEV ; ce que l’application des résultats pourra signifier pour la planification
nationale et sous-nationale, l’affectation des ressources et les modalités et fonctions des
services sociaux. L’examen de ces questions peut stimuler la définition d’indicateurs
pour mesurer les résultats et les effets de la dissémination des données.
Les effets à long terme ou plus lointains ou incidences de la dissémination des résultats
sur la situation des orphelins et enfants vulnérables sont plus difficiles à mesurer, mais
peuvent inclure :
Le présent chapitre propose des suggestions sur les manières dont les résultats de
l’analyse de situation peuvent mobiliser l’action, examine les quatre actions
fondamentales citées plus haut et illustre des exemples sur les façons dont les résultats
de l’analyse peuvent soutenir la mobilisation communautaire et informer les
programmes.
Nous avons besoin naturellement de planifier et considérer avec soin les actions
que nous entreprendrons, mais tout moment passé à des considérations qui ne
se traduiront pas par une action décisive en faveur des orphelins et autres
enfants rendus vulnérables par le SIDA est un moment gaspillé de façon
tragique.
Nelson R. Mandela
Conférence des initiatives africaines sur le VIH/SIDA
En faisant intervenir les autorités gouvernementales ainsi que des dirigeants importants
et en s’assurant qu’ils sont informés à l’avance des résultats dégagés de l’analyse, on
attirera leur attention sur les problèmes nouveaux, on pourra rallier d’autres participants
à la conférence et susciter l’intérêt des médias à l’égard de cet événement. Les autorités
religieuses et les personnalités populaires du monde des sports et des spectacles ont
aussi des positions influentes et peuvent donc amplifier et transmettre des messages
d’importance primordiale. Les responsables de la santé publique n’ont normalement pas
besoin d’être persuadés de l’importance de consacrer du temps et des ressources à
l’atténuation du VIH/SIDA ; cependant, on ne peut pas en dire de même des
responsables des autres secteurs qui doivent faire face à leurs propres priorités. Les
données de l’analyse de situation peuvent être utilisées pour provoquer et confirmer les
réponses et la participation de secteurs multiples, comme l’éducation et l’agriculture (par
exemple les questions de sécurité alimentaire).
En plus de rendre les problèmes plus visibles, une conférence peut aider à préparer le
terrain pour un environnement favorable en :
Les résultats de l’analyse de situation peuvent motiver les intéressés à diriger un effort
de mobilisation pour parvenir à un consensus sur des domaines prioritaires, améliorer la
portée et la qualité des programmes, accroître l’effet de multiplication des ressources et
promouvoir la collaboration et le réseautage. Pour assurer l’ampleur et la qualité, il est
indispensable de dégager un consensus et de créer une réponse harmonieuse,
concertée et dictée par les données de l’analyse.
x Les causes des problèmes que connaissent les orphelins et enfants vulnérables
x Le nombre estimatif et la proportion des enfants et familles affectés (à partir
d’autres sources)
x Les stratégies d’adaptation convenables identifiées
x Les facteurs contextuels qui affectent considérablement (positivement ou
négativement) les problèmes et comment les gens y font face
x Le caractère approprié et l’efficacité des programmes ou autres interventions en
cours
x Les possibilités d’exercer une incidence considérable
x Le coût et le calendrier des efforts visant à alléger le problème
Pour chaque problème, des types d’action possible peuvent être déterminés,
notamment :
1
PHNI. 2004. Conducting a Situation Analysis of Orphans and Vulnerable Children Affected by
HIV/AIDS : A Framework and Resource Guide.
Les résultats de l’analyse de situation peuvent être utilisés pour faire ressortir l’ampleur
des problèmes vécus par les enfants vulnérables et les personnes qui s’occupent d’eux.
Puisque les données recueillies transmettront les opinions et sentiments des personnes
qui bénéficieront d’un plan stratégique, la pertinence des résultats ne peut pas être
exagérée.
Les étapes énumérées ci-après peuvent être suivies pour estimer le coût de la mise en
œuvre d’interventions de grande échelle ou d’échelle nationale l’intention des OEV. Il
peut également être utile d’examiner comment ou si le rapport d’analyse de la situation
peut prendre en compte les informations nécessaires pour guider ces étapes :
Suivi et évaluation
Un plan d’action stratégique nécessitera des dispositifs et systèmes de suivi pour vérifier
les progrès réalisés à mesure que le temps avance ; les résultats de l’analyse de
situation pourront se révéler fort utiles pour cet objet. Des éléments de données peuvent
être utilisés pour définir des indicateurs de programme et, avec les bases
d’échantillonnage appropriées, les résultats peuvent servir de ligne de référence pour le
suivi périodique des indicateurs. Les membres de l’équipe consultative peuvent faciliter
l’examen des informations recueillies afin de déterminer les données qui sont les plus
utiles et comment les recueillir régulièrement afin de dégager les tendances. Par
exemple, les données statistiques de certains indicateurs pourront être compilées et
transmises périodiquement aux dirigeants et prestataires de services. Ce suivi sera
particulièrement utile pour examiner la réponse d’un pays à l’égard des buts de
l’UNGASS pour améliorer la situation des OEV. Comme il a été noté au Chapitre 1,
l’analyse de situation peut servir à suivre les indicateurs UNGASS en fonction des
domaines figurant dans le tableau ci-après.
A mesure que l’épidémie progresse et que de nouvelles réponses sont amorcées ou que
d’autres événements importants surviennent, il est utile d’examiner les instruments de
collecte des données pour y apporter les modifications ou adjonctions nécessaires. Il est
important d’envisager comment l’analyse de situation peut faire partie d’une stratégie de
suivi et évaluation permanente, à l’échelle nationale ou sous-nationale.
Mise en garde : Une analyse de la situation des orphelins et enfants vulnérables n’est
pas la même chose que la conduite du suivi et évaluation des programmes. De par la
nature générale d’une analyse de situation, elle ne s’applique pas à la surveillance des
indicateurs spécifiques nécessaires pour assurer le suivi et l’évaluation des activités
programmatiques. Par exemple, une analyse de situation effectuée en 1999 et à
2
UNICEF. Parution prochaine. Guide to Monitoring and Evaluation of the National Response for Children
Orphaned and Made Vulnerable by HIV/AIDS.
nouveau en 2003 peut révéler qu’un plus grand nombre d’orphelins vont à l’école. Très
vraisemblablement, la combinaison de nombreuses activités programmatiques et même
les politiques nationales ont influencé ce changement. Des programmes peuvent être
encouragés par les données recueillies dans une analyse de situation d’échelle
nationale ou sous-nationale, mais ils ne peuvent pas affirmer que ces données sont une
indication du succès (ou de l’échec) d’activités programmatiques spécifiques. Une
publication de Family Health International qui va bientôt paraître couvre les
caractéristiques spécifiques du suivi et évaluation des programmes.
Une réponse nationale à la situation des OEV est une action collective mise en œuvre à
tous les niveaux (c’est-à-dire ménager, villageois, de district, régional et national). Le
rapport d’analyse de la situation fait apparaître comment cette action collective affecte
ou non la vie des OEV. Aucun programme ne peut affirmer le succès ou l’échec en
s’appuyant sur les données recueillies dans une analyse de situation telle que présentée
dans ce Guide. Cependant, des données spécifiques d’une analyse de situation peuvent
se révéler utiles pour améliorer les actions entreprises par les programmes. Les
exemples ci-dessous illustrent comment les données recueillies dans une analyse de
situation peuvent informer les programmes.
”Ubuntu – Je ne suis qu’une personne parmi bien d’autres – de sorte que mon
bien-être individuel n’est atteint que si le bien-être de la communauté est atteint.”
Adage tribal sud-africain
L’analyse de situation peut indiquer que rares sont les sujets interrogés qui déclarent
recevoir un soutien sous forme d’aide alimentaire directe et/ou aide financière pour
l’achat de nourriture et qu’un nombre encore moindre déclare avoir reçu une aide
financière pour couvrir des soins médicaux ou des frais de scolarité. En outre, la source
d’aide principale qui est signalée peut être l’église, des amis ou des parents. Et il se peut
que pratiquement aucune personne interrogée ne signale recevoir de l’aide
d’organisations officielles. Ces données indiquent alors que, malgré les efforts collectifs
de diverses organisations, institutions et entités gouvernementales, les membres
mêmes de la communauté sont au centre des efforts d’entraide mutuelle. Cette
constatation, ajoutée à l’angoisse éprouvée par les ménages par suite du décès et de la
maladie des chefs de famille, intensifie le besoin d’une mobilisation communautaire
accrue et d’un soutien continu pour renforcer et maintenir les filets de sécurité sociale,
les biens communautaires et le bien-être des OEV et de leurs familles.
Le renforcement des capacités des communautés pour être en mesure de réparer les
trous grandissants du filet de sécurité qui était traditionnellement assuré par la famille
élargie est le moyen le plus efficace, le plus économique et le plus durable d’aider les
OEV. Les familles et les communautés jouent un rôle primordial pour repérer les
enfants qui sont les plus nécessiteux, tant ceux affectés par le VIH/SIDA que les enfants
vulnérables (par exemple orphelins pour causes autres que le SIDA, enfants vivant dans
une pauvreté extrême, enfants des rues). Les membres de la communauté sont ceux
qui savent le mieux identifier ces enfants et reconnaître leurs besoins prioritaires ; la
mobilisation communautaire et le renforcement des capacités peuvent donc aider les
membres de la communauté à améliorer la vie des enfants vulnérables et de leurs
familles. Egalement, le processus de mobilisation des communautés relève la
responsabilité communautaire et le sentiment de responsabilité de la communauté à
l’égard de l’amélioration du bien-être des enfants et des efforts nécessaires pour assurer
que ceux qui sont les plus démunis reçoivent les soins appropriés.
Dans les efforts pour encourager la mobilisation d’actions suite à une analyse de
situation, il conviendra de citer des exemples spécifiques d’utilisation des données
recueillies dans l’analyse pour informer les décisions sur les programmes à l’intention
des enfants vulnérables et leurs familles. Les exemples qui suivent illustrent comment
les données de l’analyse peuvent guider l’apport d’améliorations aux programmes et aux
services.
Amélioration de la sécurité alimentaire
Les repas sont un bon moyen de mesurer l’état de santé d’un enfant étant donné que la
nourriture peut être considérée du point de vue de sa valeur/qualité nutritionnelle.
L’analyse de situation peut révéler que certains participants consomment peu de
nourriture et que d’autres n’ont pas de repas réguliers, indiquant une carence
alimentaire. La qualité des repas peut être un problème (par exemple une grande
absorption de légumes pourrait nuire à l’état nutritionnel d’un enfant). Les prestataires
de soins à domicile peuvent informer les familles sur les avantages nutritionnels de
certains aliments. Des potagers communautaires peuvent être créés à l’intention des
familles vulnérables. L’amélioration des liens avec les divers types d’aide alimentaire
peut contribuer au meilleur ciblage de cette forme d’aide et à l’atténuation des effets
négatifs de l’aide alimentaire (par exemple baisse de la production alimentaire par la
communauté).
Les données peuvent révéler qu’un grand nombre d’enfants se sentent parfois ou
souvent malheureux. Bon nombre de ces enfants peuvent avoir des rêves effrayants,
peuvent être inquiets et/ou préférer être seuls. Les données peuvent révéler que
quelques enfants seulement ont bon espoir. Ces tendances sont des signes d’angoisse
psychologique ou d’instabilité émotionnelle. Les familles s’occupant d’OEV ou les
enseignants qui passent un temps considérable avec les OEV peuvent être formés à
reconnaître et comprendre ces signes, ce qui leur permettra de fournir un soutien ou des
conseils aux enfants. Les séances de conseil en communications gardien-enfant et la
formation psychosociale de base des enseignants sont des options qui s’offrent. Les
membres des comités communautaires pour la protection des orphelins pourraient aider
à surveiller les activités de conseil et de formation.
Les organisations ou groupes religieux sont d’autres options pour aider à améliorer le
bien-être des enfants vulnérables et de leurs familles. Les données de l’analyse peuvent
révéler que certains enfants attendent avec impatience d’aller à l’église parce qu’ils s’y
sentent heureux. La foi et la croyance peuvent affecter la manière avec laquelle ils font
face aux épreuves et à la vie en général. Les données peuvent également montrer que
l’église est la source d’aide la plus fréquente aux familles affectées par le VIH/SIDA. Les
églises et autres organisations confessionnelles peuvent être les mieux placées pour
apporter un soutien direct (par exemple faire des visites à domicile destinées
essentiellement à apporter le soutien spirituel et psychosocial fort nécessaire). Les
paroissiens et autres membres affiliés incluent souvent des individus possédant des
compétences dans le domaine de la santé, ainsi que des personne influentes de la
communauté ou ”surveillants” qui peuvent promouvoir les actions nécessaires pour le
bien des enfants vulnérables et de ceux qui s’occupent d’eux.
Les données de l’analyse de situation peuvent indiquer que certaines familles, pour
survivre, travaillent à la pièce, ont recours au crédit non institutionnalisé, demandent de
l’aide à des parents, se prostituent pour des biens matériels ou de l’argent ou encore ont
recours au menu commerce. Ces données soulignent la nécessité de déployer des
efforts intensifs pour renforcer la stabilité et sécurité économiques des ménages affectés
par le VIH-SIDA. Elles montrent aussi comment les stratégies d’adaptation financières
varient suivant le type de ménage (par exemple dirigé par un homme, par une femme ou
par un enfant) et quelles sont les autres conditions qui affectent les stratégies
d’adaptation (par exemple conditions géographiques, niveau d’éducation de la personne
s’occupant des enfants, son âge et les niveaux et sources de revenu). De telles
informations sont indispensables pour guider la conception et la mise en œuvre de
programmes pertinents.
Analyse des données secondaires : concerne l’examen des variables contenues dans
les séries de données quantitatives existantes. Par exemple, on peut analyser les
données secondaires pour déterminer si l’analyse d’une des variables fournira des
informations pour l’analyse de la situation des enfants affectés par le VIH/SIDA.
Accord : terme utilisé pour faire savoir qu’un enfant est plutôt disposé à ”accepter” ou à
”se conformer à” la demande d’un adulte qu’à donner sa permission.
Moyenne (substantif) : la somme de tous les cas divisée par le nombre total de cas.
Appelée également moyenne arithmétique.
Biais : facteurs qui peuvent influencer, déformer ou dénaturer les résultats obtenus par
une enquête.
Enquête auprès des gardiens ou chefs de ménage : enquête qui cherche à analyser
la situation des ménages sous l’angle des chefs de ménage ou des gardiens. Les
questions prises en compte couvrent les mécanismes d’adaptation, les ressources
disponibles, les insuffisances de ressources, les filets de sécurité disponibles et les
perceptions de la situation des orphelins et autres enfants vulnérables dans la famille et
la communauté. Un outil de profil de santé pour chaque enfant du ménage fait partie du
questionnaire.
Etude de cas : analyse et description détaillée d’un événement, d’un programme, d’une
situation, d’une condition ou d’une organisation dans son propre contexte.
Variable catégorique : variable qui a des options discrètes et qui est en général
mesurée seulement par des nombres entiers, qui ne représentent donc pas des
fractions (par exemple sexe, niveau d’éducation, nombre d’enfants, utilisation d’un
préservatif lors du dernier rapport).
Liste récapitulative : liste qui énumère les principales caractéristiques d’une situation
ou d’une activité que les utilisateurs peuvent vérifier et cocher pendant les observations.
Chi carré : statistique qui est la somme de termes, dont chacun est un quotient obtenu
en divisant le carré de la différence entre les valeurs observées et théoriques d’une
quantité par la valeur théorique.
Codage : étape de l’analyse consistant à utiliser des mots ou des mots partiels pour
signaler des idées découvertes dans les notes prises. Ce codage facilite l’analyse d’un
plus grand fichier de données et y apporte des précisions.
Confidentialité : accord entre le client et le sujet interrogé selon lequel toutes les
conversations resteront confidentielles à moins que le client donne explicitement son
autorisation.
Analyste des données : personne qui analyse les données et contribue à identifier et
interpréter des résultats importants.
Outil de collecte de données : instrument utilisé pour consigner les données recueillies
par une méthode particulière.
Saisie des données : processus d’entrée des données dan un programme informatique
avant l’analyse.
Plan de gestion des données : plan détaillé qui fournit des informations pour la
préparation du budget et comporte des informations spécifiques sur la saisie, le
nettoyage, l’analyse, la diffusion et l’utilisation finale des données.
Réduction des données : étape de l’analyse consistant à distiller les informations afin
de mettre en valeur les notions et relations les plus importantes.
Variable dépendante : variable mathématique dont la valeur est déterminée par celle
d’une ou plusieurs autres variables dans une fonction.
Données statistiques descriptives : mesures telles que des fréquences, des totaux,
des moyennes et des pourcentages.
Double orphelin : enfant de moins de 15 ans qui a perdu à la fois sa mère et son père.
Coercition économique : quand les participants sont forcés de participer à une activité
à laquelle ils ne consentiraient sinon probablement pas parce que l’incitation qu’on leur
offre est trop tentante.
Services essentiels : services de base qui sont nécessaires à la survie (par exemple
nourriture, eau salubre, soins de santé de base).
Evaluation : activité qui mesure si les objectifs d’un programme ont été atteints et qui
détermine quelles sont les incidences que le programme a exercées sur la population
cible.
Famille élargie : parents qui ne font pas partie de la famille nucléaire, y compris grands-
parents, tantes, oncles, cousins et belle-famille.
Notes sur le terrain : comptes rendus formels et informels d’observations, pensées
faites par le recenseur, ainsi que de conversations pendant la collecte des données.
Site local ou sur le terrain : emplacement d’un programme ou d’une activité (par
exemple école, dispensaire ou communauté).
Chef d’équipe sur le terrain : supervise plusieurs équipes d’enquête sur un site de
collecte de données particulier et assure la qualité des travaux des enquêteurs.
Chef d’unité ménagère ou gardien : le mari dans un ménage composé de deux époux.
Dans un ménage où le mari ne vit pas régulièrement ou dans un ménage où le mari
et/ou la femme sont décédés, le chef de ménage est la personne qui prend les décisions
et/ou assume les responsabilités de gestion financière. Cette définition inclut les
ménages qui sont dirigés par un enfant.
Ménage : groupe de personnes qui partagent le même espace pour dormir et qui
prennent leurs repas en commun ; inclut également la prise en charge des enfants de
moins de 18 ans. Une personne vivant seule ou un groupe de personnes non
apparentées qui partagent le même espace pour dormir et manger, tels que des
partenaires ou des camarades de chambre, constituent aussi un ménage. Note :
plusieurs ménagent peuvent vivre sous le même toit.
Inventaire ménager : liste détaillée des avoirs ou biens que possède un ménage.
Enquête ménagère : collecte de données qui est conduite en allant de ménage en
ménage pour recruter des participants à l’étude.
Incidence : fréquence avec laquelle quelque chose se produit dans une population.
Public influent : public (par exemple ministres) qui a la capacité de prendre des
décisions en fonction des conclusions et recommandations d’une analyse de situation.
Variable d’intervalles : type de variable continue dont la valeur n’a pas d’équivalent
”zéro” significatif (par exemple température et score QI).
Enquêteur ou animateur : individu qui a été formé à recueillir des données qualitatives
et quantitatives à l’aide d’interviews ou de discussions dirigées.
Informateur primordial : interviewé qui a des connaissances particulières, qui est bien
placé ou qui a accès à des observations qui sont importantes pour le programme et qui
est disposé à faire part de ses connaissances et compétences.
Niveau de signification : probabilité avec laquelle on veut être certain que l’importance
du changement ne s’est pas produite par hasard.
Examen de la documentation : revue de ce qui a été publié sur un sujet par des
universitaires et chercheurs de valeur.
Cartographie : activité structurée selon laquelle des individus ou des groupes font une
représentation graphique de soit une partie, soit la totalité, du milieu où ils vivent, où ils
travaillent ou encore de leur environnement social. Normalement, une activité
cartographique cherche à identifier les lieux de services ou les groupes cibles et à les
placer sur la carte de la région à laquelle on s’intéresse.
Orphelin maternel : enfant de moins de 18 ans dont la mère naturelle est décédée.
Moyenne : moyenne mathématique d’une série de nombres (la somme de tous les
résultats divisée par le nombre total de cas).
Biais de mesure : biais qui survient lorsque les formulaires d’enquête ne sont pas clairs
(par exemple lorsque le sens d’une question dans la langue locale se prête à des
interprétations différentes).
Variable nominale : type de variable catégorique dont l’ordre est arbitraire (par exemple
condition des orphelins et autres enfants vulnérables : 1 = orphelins maternels, 2 =
orphelins paternels, 3 = doubles orphelins).
Accès non autorisé : accès à des éléments d’information ou des données sans la
permission des autorités concernées.
Observation évidente : type d’observation directe où la personne qui est observée est
au courant que quelqu’un la regarde à dessein pour noter son comportement.
Variable ordinale : type de variable catégorique dont l’ordre n’est pas arbitraire (par
exemple niveau d’éducation : 0 = pas d’éducation, 1 = primaire, 3 = secondaire).
Question ouverte : type de question qui permet aux sujets interrogés de répondre sous
la forme qu’ils désirent, sans catégorie de réponses déterminées. Ce type de question
permet souvent de répondre à l’interrogation ”pourquoi est-ce que quelque chose s’est
produit ?”.
Orphelins : enfants de 18 ans ou moins qui ont perdu leur mère ou leur père ou les
deux.
Valeur P : probabilité que certains résultats ont été considérés comme aléatoires
uniquement. Une probabilité doit avoir une valeur qui se situe entre 0 et 1. Si la valeur P
est petite, il est invraisemblable que la différence ait été causée par le hasard
uniquement.
Orphelin paternel : enfant de moins de 18 ans dont le père naturel est décédé.
Diagramme à secteurs : diagramme circulaire utilisé pour montrer les tailles relatives
des différentes parts d’un ensemble en rapport les unes avec les autres.
Recensement de la population : compte ou dénombrement détaillé de la population
d’un pays ou d’une autre région géographique, réalisé habituellement tous les dix ans.
Prévention : acte consistant à bloquer les facteurs qui causent des problèmes.
Personne de soin principale : personne vivant dans le ménage qui passe la plupart de
sont temps à prendre soin, sans être rémunérée, des enfants du ménage.
Protocole : plan détaillé d’une expérience, d’un traitement, ou d’une procédure d’ordre
scientifique ou médical.
Aléatoire : ayant la même probabilité de se produire avec chaque membre d’un jeu.
Diagnostic rapide : analyse rapide et moins complète qui est considérée comme une
option si l’on veut réduire les coûts de rassemblement d’informations et transmettre
rapidement des données pour la conception, l’exécution et l’évaluation d’un programme.
Cette technique est utile en tant qu’outil d’”alerte immédiate” à titre indicateur pour le
repérage rapide des problèmes locaux et des solutions possibles. En raison de leur
faible précision, les résultats du diagnostic rapide sont des estimations statistiques
moins fiables et valides de l’échelle et de l’ampleur de la situation des enfants affectés
par le VIH/SIDA.
Echelle de rapport : type de variable continue où les valeurs ont un équivalent ”zéro”
significatif (par exemple poids et taille).
Données brutes : données qui ne sont pas polies, finies ou traitées (par exemple
transcriptions d’interview, données d’enquête quantitative avant d’être nettoyées pour
l’analyse).
Biais de refus : biais qui se produit lorsque ceux qui refusent de participer à une
enquête ont des comportements différents de ceux qui acceptent d’y participer.
Fiabilité : mesure dans laquelle les résultats obtenus sur un point que l’on cherche à
mesurer sont reproductibles lors de plusieurs administrations (pourvu que toutes les
conditions de mesure applicables soient les mêmes).
Secours : fournir une assistance directe aux personnes et familles affectées afin de
répondre à leurs besoins urgents.
Représentatif : mesure dans laquelle les données recueillies décrivent avec précision la
population cible d’un programme.
Code de réponses : code donné aux réponses individuelles qu’un participant peut
choisir lors de l’administration d’un questionnaire, d’une enquête ou autre.
Base d’échantillonnage : liste de tous les éléments pertinents qui sont utilisés pour
sélectionner un échantillon. Les bases d’échantillonnage devront inclure tous les
éléments de la population cible.
Données secondaires : données qui sont déjà disponibles par le biais d’enquêtes
récentes, de recherche qualitative auprès des communautés ou de rapports
administratifs.
Outils d’interview semi-structurée : outils qui sont en partie articulés mais qui utilisent
des questions ouvertes pour faciliter la discussion.
Signification : le fait de déterminer que les différences observées dans les données,
qu’elles soient petites ou grandes, n ‘ont pas été dues au hasard.
Biais de désirabilité sociale : biais qui se produit lorsqu’un participant à une enquête
décide de dire ce qui est socialement acceptable ou désirable pour l’enquêteur quand il
est interrogé sur certains points, habituellement délicats.
Test-t : test statistique comportant des limites de confiance pour la variable aléatoire t
d’une distribution t. Utilisé tout particulièrement pour vérifier les hypothèses sur les
moyennes de distributions normales lorsque les déviations standard sont inconnues.
Tableau : représentation graphique de faits et nombres de manière méthodique,
habituellement en colonnes et en rangées, afin qu’ils puissent être plus facilement
compris.
Conseiller technique : personne qui supervise la collecte des données, leur analyse et
la communication des résultats préliminaires d’une analyse de situation.
Total orphelins : nombre total de tous les enfants de moins de 18 ans qui ont perdu
leur mère naturelle, leur père naturel ou les deux.
Transcription : enregistrement mot à mot par écrit de ce qui a été dit ; par exemple
entre un enquêteur et les interviewés pendant des discussions dirigées ou une interview.
Observation discrète : type d’observation où la personne qui est observée n’est pas
consciente qu’on la regarde afin de recueillir des données sur son comportement.
Validité : capacité d’un plan d’étude à mesurer l’incidence ”réelle” d’un programme ou
d’une intervention.
Variable : aspect d’une personne, d’une population ou d’un comportement qui peut être
mesuré ou enregistré (par exemple âge ou consommation de nourriture).
Enfant vulnérable : enfant qui est à risque ou dont le bien-être est sérieusement
compromis du fait de la maladie d’un parent en phase terminale, d’un niveau élevé de
pauvreté, d’abandon, de déplacement ou de placement en institution, ou encore qui vit
dans un ménage avec des enfants orphelins. Aussi, les enfants vivant avec le VIH et les
enfants de moins de 5 ans d’une mère vivant avec le VIH sont des enfants vulnérables.
Plan de travail : présentation dans les grandes lignes des activités qui auront lieu afin
d’atteindre des résultats et objectifs spécifiques.
Analyzing the Situation of Orphans and other Vulnerable Children: A Guide for
Implementors (Analyse de la situation des orphelins et autres enfants vulnérables :
guide à l’intention des exécutants).
Adamchak, S., Bond, K., MacLaren, L., Magnani, R., Nelson, K., et Seltzer, J. 2000. A
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FOCUS on Young Adults- Tool Series 5, juin 2000
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Site Web Displaced Children and Orphans Fund (Fonds pour les enfants déplacés et orphelins). Examen
de la documentation analysant les effets du VIH/SIDA sur les enfants de l’Afrique sub-
saharienne. Disponible sur le site :
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Workplan and In-Depth Assessment. Disponible sur le site :
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KHANA, Alliance internationale sur le VIH/SIDA, USAID. 2000. Children Affected by HIV/AIDS: Appraisal
of Needs and Resources in Cambodia. Disponible sur le site :
www.aidsalliance.org/_res/ovc/Reports/. Click on CAA_Cambodia.pdf
Nyangara, F. 2004. Sub-National Distribution and Situation of Orphans: An Analysis of the President’s
Emergency Plan for AIDS Relief Focus Countries. Washington, D.C. Projet d’information sur la
population, la santé et la nutrition mis en œuvre par l’USAID. www.phnip.com
Projet de politique générale. 2003. Policies for Orphans and Vulnerable Children: A Framework for
Moving Ahead. Washington, D.C. Disponible sur le site http://www.policyproject.com
Ramsay, H., et Loudon, M. 2003. A Rapid Assessment of the Situation of Orphans & Other Children
Living in Households Affected by HIV/AIDS in Jamaica. National AIDS Committee, Ministry of
Health, 2-4 King Street, Jamaïque, Grandes Antilles. Téléphone:(876) 926-7584/5.
Rapports d’ateliers régionaux pour le renforcement des capacités : résumés d’ateliers qui ont été tenus
pour renforcer les capacités nationales à répondre aux besoins des orphelins et enfants
vulnérables, y compris réunions tenues au Lesotho (Novembre 2003), en Ouganda (Avril 2004),
et au Sénégal (Juillet 2004). Disponible sur le site :
http://www.fhi.org/en/Topics/Orphans+and+Vulnerable+Children+topic+page.htm
REPSSI. Réseau de ressources techniques et soutien psychosocial avec base de données en ligne.
http://www.repssi.org
Schenk, K., et Williamson, J. 2004. Ethical Guidelines for Gathering Information from Children and
Adolescents. FHI/Horizons/UNICEF/USAID. Résumé disponible sur le site :
www.popcouncil.org/horizons. Version complète disponible à partir de novembre 2004.
Synergyaids. http://www.synergyaids.com. The HIV/AIDS Technical Programming Resources site for the
Synergy Project. Ce site permet d’avoir accès à des ressources de l’USAID, notamment le
bulletin d’information électronique et les publications. Les autres informations utiles disponibles
sur ce site incluent le centre de ressources Synergy, divers jeux d’outils, les publications
Synergie, des profils de pays, des faits marquants et des liens VIH/SIDA.
Groupe d’étude sur la survie et le développement des enfants. Banque mondiale, Equipe d’étude sur le
développement de la petite enfance. 2002. Child Needs Assessment Tool Kit: Tool Kit for
Collecting Information Your Organization Needs for Designing Programs to Help Young Children
in Areas Heavily Impacted by the HIV/AIDS Epidemic. Pour des informations, contacter : Martha
Rogers à Mrogers@TASKFORCE.ORG. http://www.taskforce.org/pubs.html
A-1
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Children Living in a World with HIV/AIDS. http://sara.aed.org/sara-ovc.htm
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Vulnerable Children. Maseru, Lesotho. Novembre 10–14, 2003.
USAID, UNICEF, ONUSIDA. 2004. Children on the Brink 2004. Washington, D.C.
http://www.dec.org/search/dexs/index.cfm?fuseaction=title&CFID=30894&CFTOKEN=9566595
Williamson, J. 2003. Selected Resource Material Concerning Children and Families Affected by
HIV/AIDS. Displaced Children and Orphans Fund of USAID (Fonds de l’USAID pour les enfants
déplacés et orphelins).
http://www.usaid.gov/our_work/humanitarian_assistance/the_funds/pubs/ovc.html
Manuels/documents de formation
Family Health International. Non publié. “Interviewer’s Training Manual for Interviews with Caregivers of
Orphans and Vulnerable Children: Nigeria” (manuel de formation sur la conduite d’interviews
auprès des personnes s’occupant d’orphelins et enfants vulnérables : Nigeria). Pour y avoir
accès, contacter : Susan Mathew (smathew@fhi.org)
Family Health International. Non publié. “Well Being of Orphans and Other Vulnerable Children
Questionnaire Training Manual: Zambia” (manuel de formation sur les questionnaires relatifs au
bien-être des orphelins et autres enfants vulnérables : Zambie). Pour y avoir accès, contacter :
Susan Mathew (smathew@fhi.org)
Suivi et évaluation
Adamchak, S., Bond, K., MacLaren, L., Magnani, R., Nelson, K., et Seltzer, J. 2000. A Guide to
Monitoring and Evaluating Adolescent and Reproductive Health Programs. Focus on Young
Adults–Tool Series 5, Juin 2000.
http://www.fhi.org/en/Youth/YouthNet/Publications/FOCUS/ToolsGuides/index.htm
FHI/IMPACT, USAID. 2003. Evaluating Programs for HIV/AIDS Prevention and Care in Developing
Countries. Arlington, VA. Révisé par Thomas Rehle, Tobi Saidel, Stephen Mills et Robert
Magnani, avec le concours d’Anne Brown Rodgers.
http://www.fhi.org/en/HIVAIDS/pub/Archive/evalchap/index.htm
UNICEF, ONUSIDA et partenaires. Parution prochaine. 2004. Guide to Monitoring and Evaluation of the
National Response for Children Orphaned and Made Vulnerable by HIV/AIDS. New York. Pour
des informations, contacter : Roeland Monasch à rmonasch@unicef.org
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Representations. Dans Bryman, A. et Burgess, R.G. (éd.), Qualitative Research, vol. 3, Analysis
and Interpretation of Qualitative Data, pp. 165–181. Londres : Sage.
Family Health International. 1994. Conducting Effective Focus Group Discussions. AIDSCAP Evaluation
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Family Health International/Zambie. 2003. Voices from the Communities: The Impact of HIV/AIDS on the
Lives of Orphaned Children and Their Guardians. Données recueillies auprès des groupes de
discussions dirigées.
Kreuger, R.A. 1998. Analyzing and Reporting Focus Group Results. Dans Morgan, D.L. et Krueger, R.A.
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Miles, M.B. et Huberman, A.M. 1984. Qualitative Data Analysis: A Sourcebook of New Methods. Beverly
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Miles, M.B. et Huberman, A.M. 1994. Qualitative Data Analysis: An Expanded Sourcebook. 2ème édition.
Ulin, P.R., Robinson, E.T., Tolley, E.E., et McNeil, E.T. 2002. Qualitative Methods: A Field Guide for
Applied Research in Sexual and Reproductive Health. Research Triangle Park, NC: Family
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Family Health International. 2002. “Findings of the Orphans and Vulnerable Children Psychosocial
Baseline Survey: Zambia.” (résultats de l’enquête psychosociale de référence sur les orphelins et
enfants vulnérables). Non publié. Pour des informations, contacter : Joshua Volle (jvolle@fhi.org).
Pour obtenir un exemplaire, contacter Susan Mathew (smathew@fhi.org)
Family Health International. 2001. “Results of the Orphans and Vulnerable Children Household Baseline:
Zambia” (résultats de l’enquête de référence sur les ménages d’orphelins et enfants vulnérables).
Non publié. Pour des informations, contacter Joshua Volle (jvolle@fhi.org). Pour obtenir un
exemplaire, contacter Susan Mathew (smathew@fhi.org).
Kalton, G. 1993. Sampling Rare and Elusive Populations. New York: Nations Unies, Département des
informations économiques et sociales et de l’analyse politique.
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instruments. Disponible sur le site :
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sur le site http://www1.rb.se/Shop/StartPage/StartPage.aspx?SectionId=822
Morgan, D.L. 1998. Practical Strategies for Combining Qualitative and Quantitative Methods. Qualitative
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Save the Children/Royaume-Uni. 2000. Children and Participation: Research, Monitoring and Evaluation
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Steckler. A., McLeroy, K.R., Goodman, R.M., et al. 1992. Toward Integrating Qualitative and Quantitative
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Washington, D.C.: Banque mondiale (publication annuelle).
A-5
Annexe B
Les personnes de soutien psychosocial (PSPS) qui accompagnent les enquêteurs et les
animateurs de groupes de discussions dirigées doivent avoir certaines qualités et
compétences. Lors de la sélection des PSPS, il est bon de s’appuyer sur les conseils ci-
après.
x Etre à l’aise dans les rapports et les interactions avec les enfants
x S’engager à respecter et observer les droits des enfants
x Prendre à cœur le bien-être des enfants
x Savoir l’anglais et la langue locale
x Savoir parler aux enfants dans un langage simple et adapté à leur âge
x Etre ouvert d’esprit ; c’est-à-dire être disposé à réfléchir à ses propres
croyances, attitudes et manière d’aborder la vie et être disposé à les modifier
quand c’est nécessaire pour le développement personnel
x Faire preuve de perspicacité à l’égard des expériences des enfants
x Etre capable et désireux de développer la conscience de soi
x Etre capable de contester les attitudes traditionnelles qui font du tort aux enfants
x Avoir un niveau d’étude correspondant au minimum à l’achèvement des études
secondaires
x Avoir de l’expérience du conseil psychosocial et/ou avoir travaillé avec les
enfants, en particulier les orphelins et enfants vulnérables (par exemple
enseignant du catéchisme, chef d’association de jeunes rattachée à une église,
enseignant scolaire)
Les candidats PSPS devront être capables de répondre facilement aux questions
suivantes et d’expliquer leurs réponses :
Il est recommandé que les équipes de collecte des données collaborent avec les PSPS
et avec les conseillers communautaires pour élaborer un protocole d’interview des
enfants qui prenne en compte les conditions spécifiques de collecte des données. Le
principe consistant à privilégier ce qui est dans le meilleur intérêt de l’enfant (et à
ne pas lui causer de tort) devrait guider l’élaboration du protocole. Une ressource
importante pour aider à la préparation du protocole est le rapport Ethical Guidelines for
Gathering Information from Children and Adolescents, qui est disponible depuis
novembre 2004 sur le site suivant : www.popcouncil.org/horizons.
Exemple de protocole
Si un enfant montre des signes de détresse pendant une interview, la PSPS devra
immédiatement réconforter l’enfant et lui apporter un soutien émotionnel.
Lorsqu’une telle situation survient, quatre options sont possibles pour répondre aux
signes de détresse de l’enfant. La PSPS devra avoir recours à son propre jugement
dans le choix de l’option, mais devra aussi consulter l’enfant. L’enfant pourra :
Quelle que soit la décision de l’enfant, la PSPS devra se conformer au désir de l’enfant
et ne pas prendre de décision à sa place. En outre, la PSPS devra remercier l’enfant de
lui avoir donné l’occasion de lui parler.
La PSPS peut formuler les commentaires suivants pour sonder les sentiments de
l’enfant :
x Je vous crois.
x Dites-moi comment vous vous sentez maintenant.
x Voulez-vous développer les raisons pour lesquelles vous vous sentez comme
ça ? Qu’est-ce que vous faites quand ça vous arrive ?
x A qui en avez-vous parlé ?
x Quel a été le résultat ?
x A votre avis, qu’est-ce qui peut être fait concernant cette situation ?
Si un enfant vous dit qu’il ou qu’elle a été violenté(e) ou si, pendant l’interview avec
l’enfant, vous constaté qu’il ou qu’elle a été violenté(e), répondez de la manière
suivante : ”ce qu’on t’a fait était mal ou n’était pas bien”.
Une fois que l’enfant vous a dit ce qui a été fait quand le problème se produit et ce qu’il
pense qui peut être fait, continuez à sonder les options qui se présentent, en suivant la
démarche ci-après :
Protocole pour le rô
le de longue durée des personnes de soutien psychosocial au
sein de leur communauté
Une fois que l’étude de recherche est achevée, les PSPS peuvent, à titre
personnel/bénévole, décider de :
1. Travailler avec les gardiens, les familles, la communauté, les églises, les écoles
ou autres organisations pour améliorer le bien-être émotionnel des orphelins et
enfants vulnérables.
2. Signaler les cas de mauvais traitements qui se sont produits APRES la période
de recherche, en suivant les directives fournies par les groupements
communautaires locaux (par exemple Association chrétienne des jeunes
femmes).
Je comprends que les directives m’interdisent de suivre un sujet qui est orienté
vers une organisation. Ceci est afin d’assurer la confidentialité absolue des
participants à l’étude.
Signature :
Graphique de procédé
Le graphique de procédé ci-après récapitule les principaux points à prendre en compte
lors de la planification d’une activité destinée à rassembler des informations auprès
enfants et adolescents en respectant les normes éthiques :
Départ
L’activité de collecte de données proposée est-elle nécessaire et justifiée ?
x L’activité se déroule-t-elle dans le contexte général d’une stratégie participative ?
x L’objet de l’activité est-il clairement défini et les fonds sont-ils suffisants ?
x Les informations requises ne sont-elles pas disponibles ailleurs (par exemple
dans des documents existants ou auprès d’informateurs plus âgés) ?
x Les jeunes personnes qui participeront à cette activité en bénéficieront-elles ?
Oui
Oui
(page suivante)
(suite de la première page)
Oui
Des procédures sont-elles en place pour assurer que l’activité proposée se déroule en
respectant les normes éthiques ?
x Les enquêteurs savent-ils tous qui peut donner un consentement informé
lorsqu’ils travaillent avec les enfants et adolescents ?
x Les enquêteurs savent-ils les éléments de consentement les plus importants à
discuter avec les enfants de tous âges ?
x Les enquêteurs se sont-ils assurés que les adultes chargés des enfants
comprennent parfaitement la nature de l’activité ?
x Le recours à un ”avocat de l’enfant” a-t-il été considéré pour représenter au
mieux ses intérêts ?
x Des procédures ont-elles été mises en place pour éviter l’excès d’influence ou la
coercition ?
x Les besoins de soutien et de protection des enfants sont-ils pris en compte dans
les procédures d’interview ?
Oui
Existe-t-il un plan clair des activités à mettre en œuvre une fois que la phase de
rassemblement des informations sera achevée ?
x Dispose-t-on d’un plan clair avec un budget détaillé pour la conservation
sécurisée des données écrites une fois que la collecte sera achevée ?
x Dispose-t-on d’un plan de dissémination clair avec un budget détaillé pour
assurer l’accès de la communauté et des organisations partenaires aux résultats
de l’activité ?
21. Veuillez énumérer les membres du personnel de l’organisation, en indiquant leurs titres et
qualifications.
22. Quelles sont les sources de financement de votre organisation ? Veuillez indiquer les
contributions de la communauté.
Sources de financement
Domaine de travail
25. Quels sont les services que procure votre organisation ?
26. Quels sont les principaux bénéficiaires de ces services ?
27. Pensez-vous que le VIH est en train de modifier l’orientation des travaux de votre
organisation ? Si oui, expliquez.
...........................................................................................................................................................
...........................................................................................................................................................
28. Avez-vous observé une plus grande nécessité d’améliorer le bien-être des enfants dans la
région ou dans la population avec laquelle vous travaillez ? Si oui, décrivez.
...........................................................................................................................................................
...........................................................................................................................................................
29. Votre organisation est-elle intéressée à travailler avec les enfants dans le besoin et/ou
orphelins ? …………………………………………………………………………………
30. Quel est le type de formation que vos employés ont reçu ? Qui a dispensé la formation ?
Quand la formation a-t-elle été fournie ? Quel était le sujet couvert par la formation ? Votre
organisation dispose-t-elle d’un plan de formation ?
...........................................................................................................................................................
...........................................................................................................................................................
Participation communautaire
31. Existe-t-il un comité consultatif de la communauté ? Ou un type analogue de comité ?
32. Quel est son rôle ?
33. Votre organisation dispose-t-elle d’un dispositif pour informer régulièrement la communauté
où vous travaillez et lui demander ses réactions ? Si oui, prière de décrire.
...........................................................................................................................................................
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34. Dans quelle mesure les membres du personnel appartiennent-ils à la communauté locale :
entièrement, en partie, pour la majorité, en totalité ?
35. Décrivez comment vous pensez que les relations avec la communauté pourraient être
améliorées.
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36. Si votre organisation apporte à l’heure actuelle un soutien aux orphelins/enfants dans le
besoin, comment définit-elle les orphelins/enfants dans le besoin ?
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37. D’où provient la définition ? Comment a-t-elle été formulée ?
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38. Existe-t-il des critères spécifiques qui doivent être satisfaits pour que les enfants ou familles
puissent bénéficier de vos services ? Si oui, expliquez.
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39. Veuillez remplir le tableau suivant en décrivant tous les services que vous fournissez à
l’heure actuelle aux orphelins/enfants dans le besoin et en indiquant le nombre de
bénéficiaires.
Nombre de bénéficiaires
Sexe Sexe Total
Année Services féminin masculin
1998
1999
2000
2001
Programme d’intervention
40. Quel est le type d’aide que votre organisation apporte aux orphelins/enfants dans le besoin ?
Cocher tout ce
Catégories qui s’applique
Aide alimentaire
Education et conseil en nutrition
Vêtements
Frais de scolarité
Aide pour couvrir d’autres dépenses scolaires (par exemple uniformes, livres)
Soins de santé
Soins spécifiques aux enfants atteints du VIH
Abri (court terme)
Conseil, aide psychologique ou spirituelle aux enfants et familles
Soins à domicile
Autres (spécifier)
41. Votre organisation a-t-elle accès à des services juridiques pour les enfants et familles dont
vous prenez soin ? ( ) Oui ( ) Non
42. Votre organisation dirige-t-elle ou soutient-elle un orphelinat ?
( ) Oui ( ) Non
43. Si “oui,” veuillez indiquer la tranche d’âge des enfants de l’orphelinat :
Age minimum : _____ Age maximum : _____
44. Quelle est la capacité totale de l’orphelinat ? (c’est-à-dire le nombre d’enfants qui peuvent y
être admis) ........................................................................................................................................
45. Comment votre organisation identifie-t-elle les enfants qui peuvent être admis à l’orphelinat ?
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46. L’orphelinat admet-il les enfants dont les parents sont morts du SIDA ? ( ) Oui ( ) Non
47. Avez-vous à présent des enfants logés par votre organisation dans un orphelinat ? ( ) Oui
( ) Non
48. En moyenne, combien de temps les enfants restent-il à l’orphelinat ? .............................................
49. Où les enfants vont-ils quand ils quittent l’orphelinat ? .....................................................................
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Durabilité/suivi et évaluation
50. Comment votre organisation suit-elle ou évalue-t-elle ses activités/programmes ?
51. Quelles sont les autres organisations avec lesquelles vous maintenez des contacts ?
52. Comment la communauté contribue-t-elle aux programmes de votre organisation ?
53. Comment votre organisation a-t-elle assuré la durabilité de ses programmes ?
54. Quels sont les enseignements que votre organisation a tirés de ses programmes ?
55. Dans quels domaines votre organisation a-t-elle besoin d’assistance ?
NOTES
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APPENDIX F:
IN-DEPTH INTERVIEW GUIDES
(Government Officials)
Annexe F
Exemple de guide d’interview en profondeur
F-1
Exemple de guide d’interview en profondeur
à administrer aux délégués du gouvernement
Ce modèle d’interview en profondeur est conçu pour être administré aux délégués (en présence
des directeurs compétents) des ministères de la Santé, de l’Education, des Affaires féminines,
du Développement social et, enfin de la Jeunesse et des Sports, là où ces ministères sont
représentés. Il ne s’agit là que d’un modèle pour l’enquêteur qui peut aussi choisir d’approfondir
d’autres types de questions afin de mieux comprendre ce qui se passe ”sur le terrain”, ainsi que
les rapports de ces activités avec les politiques et programmes du gouvernement à l’intention
des orphelins et enfants vulnérables. Si les directeurs ne sont pas présents pendant l’interview
avec le délégué du ministère, ces derniers devront alors être interviewés séparément pour aider
à déterminer des questions spécifiques qui devraient être couvertes par l’évaluation.
1. Qui est considéré comme un orphelin dans ce pays ? Chercher à connaître l’âge des
enfants, le sexe du parent décédé, et ainsi de suite.
4. Comment les familles de cet état pourvoient-elles aux besoins des orphelins (par exemple
prise en charge familiale, abri, éducation, vêtements, soins de santé) ?
5. Comment les familles de cet état pourvoient-elles aux besoins des enfants nécessiteux ?
6. Est-ce que cela a toujours été l’usage ou est-ce qu’il y a eu des changements ? S’il y a eu
des changements, qu’est-ce qui a provoqué les changements à votre avis ?
8. En quoi le VIH/SIDA a-t-il affecté la situation des orphelins et enfants dans le besoin ?
9. Quelles sont les autres catégories d’enfants qui ont le plus besoin de soutien dans cet état ?
(par exemple enfants des rues, almajiri, garçons et filles vadrouilleurs, colporteurs, enfants
mendiants et enfants prostitués). Sonder les raisons de chaque catégorie mentionnée.
10. Quelles sont les politiques spécifiques du gouvernement de l’état concernant les enfants de
ces catégories ? Ces politiques figurent-elles par écrit (demander un exemplaire lorsqu’elles
sont disponibles). Prière de noter lorsque les politiques ont été promulguées.
11. Existe-t-il une politique spécifique en faveur des orphelins, enfants affectés par le SIDA ou
enfants dans le besoin ? Si non, prévoit-on d’en établir une ?
12. Quels sont les initiatives et mesures en place pour assurer la mise en œuvre et le suivi des
politiques existantes ?
13. Quels sont les programmes que votre ministère a mis en place pour soutenir ces enfants ?
(examiner en profondeur le type et lieu de déroulement des programmes, les catégories
d’enfants à qui ils s’adressent, la tranche d’âge des bénéficiaires et les critères de
sélection). Existe-t-il des efforts de collaboration avec des ONG/organisations caritatives ?
16. Examiner en profondeur comment ces limites peuvent être atténuées (par exemple en
améliorant la pertinence, le champ d’application et la durabilité).
17. Comment votre ministère peut-il contribuer à résoudre les problèmes affectant les orphelins
et les enfants nécessiteux dans votre état ?
18. Quelle est la forme d’aide dont votre ministère aurait besoin pour résoudre les problèmes
concernant chacune de ces catégories d’enfants ? Sonder des domaines spécifiques (par
exemple planification, soutien technique, renforcement des capacités, logistique et
financement).
NOTES:
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APPENDIX F:
IN-DEPTH INTERVIEW GUIDES
(Key Informants)
1. Avez-vous remarqué une augmentation du nombre des orphelins ou enfants dans le besoin
à qui vous procurez des soins ?
2. Décrivez pourquoi vous pensez que ce nombre a augmenté ou baissé ? Quelles sont les
raisons qui vous le font croire ?
3. Quels sont les principaux problèmes de santé que les orphelins ou enfants dans le besoin
présentent ?
5. L’hôpital est-il équipé d’un service d’assistance sociale ? A qui s’adresse-t-il et quels sont
les critères d’éligibilité ?
7. Voyez-vous des enfants dont vous pensez que les parents sont atteints du VIH ? Pourquoi
pensez-vous que les parents sont probablement atteints du VIH ?
10. Orientez-vous les orphelins et autres enfants dans le besoin vers d’autres services ?
Lesquels ?
11. De quelles manières pouvez-vous participer à l’apport de soins et de soutien aux orphelins
et enfants dans le besoin ?
12. De quelle forme d’assistance auriez-vous besoin pour apporter soins et soutien aux
orphelins et enfants dans le besoin ?
13. Quelle est la formation spécifique que vous avez reçue en matière de santé des enfants ?
14. Avez-vous reçu une formation pour travailler avec des enfants atteints du VIH/SIDA ?
NOTES:
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F-5
Appendix F2
1. Qui prend soin des enfants qui ont perdu leur père ou mère dans votre
communauté ? Approfondir la question si nécessaire (par exemple grands-parents,
parents de la famille, voisins, communauté, institutions)
2. Qui est considéré comme orphelin dans cette communauté ? (un ou deux parents
décédés ? âge de l’enfant ?)
3. Quelles sont les difficultés que rencontrent les orphelins dans cette communauté ?
(manque de vêtements, de soins sanitaires/médicaux, d’éducation, d’abri, de
nourriture, de travail)
9. Où vivent la plupart des orphelins ? (par exemple avec le parent survivant dans la
communauté, avec des membres (paternels) de la famille élargie ; avec des
membres (maternels) de la famille élargie ; vivent et se débrouillent par eux-mêmes ;
laissés à la communauté pour un sort inconnu ; dans une institution, telles qu’un
orphelinat, un centre d’enfants abandonnés, un centre de transition ; vivent dans la
rue)
10. A part les orphelins, quels sont les groupes d’enfants qui ont besoin de soutien dans
la communauté ? (par exemple enfant des rues, colporteurs, mendiants, enfants
prostitués et enfants qui travaillent)
11. La communauté fait-elle quelque chose pour satisfaire leurs besoins ? Si oui,
expliquez (par exemple programmes de placement familial, d’éducation,
d’apprentissage, de repas gratuits)
12. Enumérez les trois choses les plus importantes qui, à votre avis, devraient être faites
pour les orphelins et enfants dans le besoin.
NOTES:
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Appendix F2
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Annexe G
Exemples de guide de groupes de discussions dirigées
Exemple de guide de discussions dirigées pour les personnes vivant avec le VIH/SIDA
(Family Health International/Nigeria, 2001)
Introduction :
Je m’appelle ____________________ et mes collègues et moi-même sommes en train
de rassembler des informations sur les orphelins et enfants vulnérables pour le compte
de FHI et SCOPE. Nous aimerions obtenir de vous diverses informations sur la vie des
orphelins et enfants vulnérables, ainsi que sur leurs parents/gardiens. Ces informations
aideront FHI et SCOPE à planifier des activités qui pourront améliorer la vie des
orphelins et enfants vulnérables, ainsi que des personnes qui prennent soin d’eux.
Méthodologie
Un rapporteur, qui sera également une personne de soutien psychosocial, prendra des
notes sur la discussion. La discussion sera aussi enregistrée sur cassette.
7. Pour ceux d’entre vous qui n’habitez plus au même domicile, qu’avez-vous
ressenti à propos d’aller vivre chez votre gardien présent ?
x Qu’est-ce que votre famille, vos voisins ou autres personnes auraient pu faire
pour vous quand on vous a emmené de votre domicile précédent ?
8. Quelles sont les sortes de situation qui créent des problèmes entre :
x Vous et votre gardien/parent
x Vous et les enfants de votre gardien ?
x Vous et vos frères et sœurs
9. Qu’est-ce qui porte des enfants comme vous à refuser de prendre des repas ?
(Réponses attendues : mon gardien se plaint d’avoir à me nourrir ; je n’aime pas
la nourriture ; on me force à manger les restes)
10. Qu’est-ce que chacune des personnes suivantes peut faire pour que vous vous
sentiez aimé, accepté et soigné ?
x Votre gardien/parent
x Vos voisins
x Membres de la communauté
11. Quelles sont vos inquiétudes sur la vie ? Avec quelle fréquence ressentez-vous
ces inquiétudes ?
Introduction :
Je m’appelle ____________________ et mes collègues et moi-même sommes en train
de rassembler des informations sur les orphelins et enfants vulnérables pour le compte
de FHI et SCOPE. Nous aimerions obtenir de vous diverses informations sur la vie des
orphelins et enfants vulnérables, ainsi que sur leurs parents/gardiens. Ces informations
aideront FHI et SCOPE à planifier des activités qui pourront améliorer la vie des
orphelins et enfants vulnérables, ainsi que des personnes qui prennent soin d’eux.
Méthodologie
Un rapporteur, qui sera également une personne de soutien psychosocial, prendra des
notes sur la discussion. La discussion sera aussi enregistrée sur cassette.
3. Qu’a-t-on discuté avec vous concernant votre avenir après le décès de vos parents ?
x La discussion a-t-elle été utile ?
x S’il n’y a pas eu de discussion, qu’auriez-vous voulu qu’il arrive ?
x Quels sont les plans auxquels on s’est conformé et ceux auxquels on ne s’est
pas conformé ?
4. Pour ceux dont les parents ont été malades avant de mourir, de quoi vous ont-ils
parlé concernant leur état de santé ?
x Quelle a été la cause de leur décès ?
x Qu’est-ce qui vous tracasse toujours concernant le décès de vos
parents/gardiens ?
6. Qu’est-ce que vous avez fait qui vous a aidé à vous sentir mieux avant et après la
mort de vos parents ? (Les réponses typiques sont : je leur ai rendu visite à l’hôpital ou
là où ils se trouvaient ; j’ai préparé leur repas ; j’ai prié pour eux)
x Quelles sont les choses que vous vouliez faire pour vos parents malades et
qu’on vous a empêché de faire ?
x Si l’interviewé répond ”rien”, demandez ”que pensez-vous que les enfants
peuvent faire pour se sentir mieux ?”
x Que faites-vous maintenant quand vous éprouvez de la peine ? Pleurez-vous ou
parlez-vous à un ami, à une personne qui s’occupe de vous, à un
prêtre/pasteur/membre de l’église ; cherchez-vous à vous consoler dans l’alcool,
la consommation de drogues, les rapports sexuels ?
x Si cela ne vous aide pas, quelles sont les choses¸ à votre avis, que d’autres
personnes peuvent faire pour aider à soulager votre peine ?
x Quel rôle avez-vous joué dans les funérailles de vos parents ? Comment vous
êtes-vous senti ?
8. Que savez-vous du recours au sexe, à l’alcool ou aux drogues pour faire face aux
problèmes ?
x Quand les jeunes comme vous aiment-ils avoir des rapports sexuels ?
x Utilisez-vous un préservatif quand vous avez des rapports ? Tous les combien ?
Si non, pourquoi ?
x Quand les jeunes comme vous consomment-ils des drogues ?
9. Quelles sont les objets qui appartenaient à votre mère/père/gardien de leur vivant et
que vous avez ?
10. Qu’est-ce qui cause les jeunes comme vous à éprouver des troubles du sommeil ?
Avec quelle fréquence avez-vous du mal à dormir ?
11. Qu’est-ce que le SIDA et comment se transmet-il ? Quelle est la source de vos
informations ?
12. Quel est le rôle que vous estimez pouvoir jouer pour améliorer votre propre vie et
celle des autres orphelins et enfants vulnérables ? (Réponses attendues : se soutenir
mutuellement ainsi que les personnes s’occupant de nous, surveiller les autres enfants
de la communauté afin de détecter rapidement ceux qui pourraient être vulnérables)
13.Quels sont vos plans pour l’avenir ?
Merci beaucoup d’avoir participé.
Guide thématique de discussions dirigées pour des enfants chefs de ménage
(Family Health International/Zambie, 2002)
Introduction :
Je m’appelle ____________________ et mes collègues et moi-même sommes en train
de rassembler des informations sur les orphelins et enfants vulnérables pour le compte
de FHI et SCOPE. Nous aimerions obtenir de vous diverses informations sur la vie des
orphelins et enfants vulnérables, ainsi que sur leurs parents/gardiens. Ces informations
aideront FHI et SCOPE à planifier des activités qui pourront améliorer la vie des
orphelins et enfants vulnérables, ainsi que des personnes qui prennent soin d’eux.
Méthodologie
Un rapporteur, qui sera également une personne de soutien psychosocial, prendra des
notes sur la discussion. La discussion sera aussi enregistrée sur cassette.
2. Quels sont les changements qui sont intervenus dans votre vie depuis que vous
êtes chef de ménage ?
6. Quels sont les sentiments que vous avez éprouvés avant et après le décès de vos
parents ?
x Comment vous êtes-vous senti quand vous vous êtes rendu compte que vous
alliez devenir chef de famille ?
x Qu’avez-vous fait pour vous aider à dominer ces sentiments ?
7. Quelle est la préparation que vous avez reçue pour votre rôle de chef de ménage ?
x Quels sont les conseils que vos parents vous ont donnés avant de mourir ? Dans
quelle mesure ces conseils vous ont-ils aidé ?
x Si non, quel type de conseils auriez-vous aimé avoir reçu ?
x Quels conseils avez-vous reçus d’autres personnes pour diriger le ménage ?
8. Quel est le type de formation dont vous auriez besoin pour vous aider à mieux
assumer votre rôle de chef de ménage ?
9. Que faites-vous quand vous êtes triste, accablé, etc. ?
10. Combien de temps pensez-vous que votre condition de chef de ménage durera ?
Introduction :
Je m’appelle ____________________ et mes collègues et moi-même sommes en train
de rassembler des informations sur les orphelins et enfants vulnérables pour le compte
de FHI et SCOPE. Nous aimerions obtenir de vous diverses informations sur la vie des
orphelins et enfants vulnérables, ainsi que sur leurs parents/gardiens. Ces informations
aideront FHI et SCOPE à planifier des activités qui pourront améliorer la vie des
orphelins et enfants vulnérables, ainsi que des personnes qui prennent soin d’eux.
Méthodologie
Le rapporteur prendra des notes. Les discussions seront aussi enregistrées sur cassette
pour compléter les notes.
2. Qu’est-ce qui a changé concernant cette aide mutuelle et à l’égard des enfants ?
Pourquoi est-ce différent aujourd’hui ?
x Quels sont les usages que pratiquaient vos grands-parents et qui existent
toujours ?
x Quels étaient les pratiques de soutien aux orphelins et enfants dans le besoin qui
ne sont plus appliquées et qu’il serait utile de revitaliser ?
(Exemple : qui s’occupait des orphelins à l’époque de vos grands-parents et ces
structures de prise en charge existent-elles toujours ?)
3. Quels sont les changements que vous avez observés au cours des cinq dernières
années dans le bien-être des enfants ?
4. Qu’est-ce que les gens entendent quand ils disent ”le SIDA est venu chercher les
gens” ? Que pensez-vous de cette déclaration ?
x Quel effet pensez-vous que le VIH/SIDA a sur le bien-être des enfants (ne poser
cette question que si elle n’a pas été soulevée/abordée plus tôt dans la
discussion)
Expérience personnelle de la prise en charge des orphelins et enfants vulnérables
x Si vous pensez que vous manquez de compétence, qu’est-ce qui est nécessaire
pour améliorer votre compétence ?
x Dans quelle mesure la responsabilité à l’égard d’autres enfants a-t-elle eu des
effets sur votre propre famille ? (Exemples : je dois supporter des coûts plus
élevés ; l’enfant m’épuise sur le plan émotionnel ; il n’y a pas assez de place
dans la maison pour tout le monde ; il y a beaucoup trop de malentendus entre
mes enfants et les autres/entre mon mari et moi-même).
x Quelles différences observez-vous entre s’occuper des garçons et des filles ?
x Quelles sont les difficultés liées à l’âge des enfants que vous rencontrez chez les
enfants dont vous avez pris la charge ?
x Dans quelle mesure la prise en charge d’autres enfants a-t-elle aidé votre
famille ? (Exemples : l’enfant m’aide à tenir la maison/prendre soin de mes
enfants ; j’ai quelqu’un qui me tient compagnie ; l’enfant aide mes enfants avec
leur travail scolaire ; les parents de l’enfant ont laissé de l’argent/des biens, ce
qui a facilité ma vie)
x Dans quelles circonstances refuseriez-vous de garder les enfants que vous avez
recueillis et leur demanderiez-vous de quitter votre maison ?
7. Comment la décision sur le sort des enfants après la mort de leurs parents a-elle été
prise ?
x Quels sont les sortes de discussions que vous avez eues avec le ou les parents
mourants sur l’avenir des enfants ?
x Dans quelle mesure les enfants ont-ils été inclus dans ces discussions ?
x S’ils ne l’ont pas été, quelles en étaient les raisons ?
x Que pensez-vous maintenant de cette décision ?
8. Qu’est-ce que les enfants que vous avez recueillis savent sur la mort de leurs
parents ?
x Quelles sont certaines des raisons pour lesquelles les gardiens ne
disent/informent pas les jeunes enfants de la mort de leurs parents ?
x Que pensez-vous du fait que certains enfants apprennent le décès de leurs
parents d’autres sources, telles que des amis ou des voisins ?
x Que feriez-vous si un enfant vous demandait la cause de la mort d’un ou de ses
deux parents, en particulier si vous soupçonnez que le parent est mort d’une
maladie associée au VIH/SIDA.
10. Soutien aux enfants pour les aider à surmonter la douleur émotionnelle causée par
la perte de leurs parents :
x Quelles sont les pratiques traditionnelles qui aident les enfants à surmonter leur
peine au moment du décès de leurs parents ?
x Qu’arrive-t-il aux enfants pendant les funérailles ?
x Que font les gardiens pour alléger la douleur émotionnelle qu’éprouvent les
orphelins juste après la mort d’un parent et par la suite ?
x Quelles sont certaines des raisons pour lesquelles les gardiens ne passent pas
suffisamment de temps avec les enfants qu’ils ont recueillis ?
11. A votre avis, quelles sont les meilleures méthodes de s’occuper des orphelins ?
13. Veuillez nous dire quels sont les besoins d’aide ressentis par des personnes
comme vous qui ont la charge d’orphelins.
Nous vous remercions de votre temps et de toutes les idées merveilleuses que vous
nous avez communiquées.
Exemple de guide de discussions dirigées pour des chefs de ménage – orphelins
et enfants vulnérables
(Family Health International/Zambie, 2001)
Introduction :
Je m’appelle ____________________ et mes collègues et moi-même sommes en train
de rassembler des informations sur les orphelins et enfants vulnérables pour le compte
de FHI et SCOPE. Nous aimerions obtenir de vous diverses informations sur la vie des
orphelins et enfants vulnérables, ainsi que sur leurs parents/gardiens. Ces informations
aideront FHI et SCOPE à planifier des activités qui pourront améliorer la vie des
orphelins et enfants vulnérables, ainsi que des personnes qui prennent soin d’eux.
Méthodologie
Le rapporteur prendra des notes. Les discussions seront aussi enregistrées sur cassette
pour compléter les notes.
2. Qu’est-ce qui a changé concernant cette aide mutuelle et à l’égard des enfants ?
Pourquoi est-ce différent aujourd’hui ?
3. Citez certaines de vos plus grandes préoccupations concernant les enfants à l’époque
actuelle ?
4. Avez-vous remarqué des changements dans le bien-être des enfants au cours des
cinq à dix dernières années ?
8. Quelles sont été les raisons pour lesquelles vous avez pris en charge ces enfants ?
(Exemples : le parent me l’a demandé ; personne d’autre ne voulait s’occuper de
l’enfant ; je voulais le faire parce que j’aimais beaucoup ses parents ; l’enfant avait
passé beaucoup de temps avec ma famille pendant la maladie de ses parents ; je
devais m’en occuper car c’est la tradition)
9. Comment la décision sur le sort des enfants après la mort de leurs parents a-elle été
prise ? Quels sont les sortes de discussions que vous avez eues avec le ou les parents
mourants sur l’avenir des enfants ? Dans quelle mesure les enfants ont-ils été inclus
dans ces discussions ? (S’ils ne l’ont pas été, quelles en étaient les raisons ? Que
pensez-vous maintenant de cette décision ?) Avez-vous discuté avec le parent de ce
que deviendraient les enfants après sa mort ? Si non, quand vous repensez à cette
époque, comment auriez-vous aimé que les choses se soient passées ?
10. Les enfants que vous avez recueillis sont-ils informés du décès de leurs parents ?
Avez-vous informé les enfants que vous avez recueillis que leurs parents sont morts ?
Quelles sont certaines des raisons pour lesquelles les gardiens n’informent pas les
jeunes enfants de la mort de leurs parents ? Sont-ils conscients du fait que certains
enfants apprennent le décès de leurs parents d’autres sources, telles que des amis ou
des voisins ? Est-ce que cela changera l’attitude des gardiens sur le fait de les informer
du décès de leurs parents ?
11. Comment réagissez-vous quand les enfants que vous avez recueillis veulent parler
de leurs parents décédés ?
12. Quelles sont les pratiques traditionnelles qui aident les enfants à surmonter la peine
qu’ils éprouvent ?
13. Quels sont les problèmes que vous rencontrez avec les orphelins et enfants
vulnérables dont vous vous occupez ?
14. Dans quelles circonstances refuseriez-vous de garder les enfants que vous avez
recueillis et leur demanderiez de quitter votre maison ?
16. Quelles sont, à votre avis, les meilleures méthodes de prendre soin des enfants
vulnérables et orphelins ?
17. Outre les personnes comme vous, qui prend en charge les enfants dans le besoin et
orphelins de votre communauté ?
19. Que faudrait-il faire pour assurer qu’il y ait suffisamment de ressources pour prendre
soin des orphelins et enfants vulnérables ?
20. Veuillez nous dire quels sont les besoins de soutien que ressentent les personnes
comme vous qui s’occupent et prennent soin d’orphelins et enfant vulnérables ?
Points d’éclaircissement :
x Personnes âgées, comme les grands-parents octogénaires
x Enfants chefs de ménages
x Prêts par opposition aux subventions
21. Quels sont les besoins en formation des personnes comme vous qui s’occupent et
prennent soin d’orphelins et enfants vulnérables ?
Points d’éclaircissement :
x Enfants chefs de ménage (par exemple : connaissances en matière de
puériculture, d’hygiène, gestion et économie ménagères)
x Personnes chargées d’enfants qui n’ont jamais eu elles-mêmes d’enfant ou n’ont
guère ou pas d’expérience dans l’éducation des enfants
Mobilisation et participation communautaires
22. Reconnaissant que les communautés viennent en première place pour assurer les
soins et le soutien des orphelins et enfants vulnérables, avez-vous des idées sur les
manières dont nous pouvons accroître les moyens de la communauté et la participation
du nombre de membres de la communauté à assumer la responsabilité des orphelins et
enfants vulnérables ?
(Exemple : aider les communautés à reconnaître les problèmes des enfants vulnérables
et de leurs familles et les moyens de leur apporter soutien ; encourager les dirigeants à
protéger les droits de propriété et d’héritage des veuves et orphelins ; organiser un
mécanisme de soutien coopératif en matière de travail et de garderie des enfants ;
former des membres de la communauté à évaluer les besoins et à fournir un soutien ;
organiser des programmes de visites aux orphelins ; respecter les structures
décisionnelles des communautés pour l’élaboration et la mise en œuvre de programmes
d’aide ; améliorer la capacité des communautés à orienter l’aide vers les familles
vulnérables.)
23. Qu’est-ce que les gens entendent quand ils disent ”le SIDA est venu chercher les
gens” ? Que pensez-vous de cette déclaration ?
24. Veuillez nous dire quelles devraient être les dispositions que nous devrions prendre
maintenant, selon vous ?
Nous vous remercions de votre temps et de toutes les idées merveilleuses que vous
nous avez communiquées.
Exemple de guide de discussions dirigées pour les membres de la communauté
(Family Health International/Nigeria, 2001)
Introduction :
Nous travaillons pour Family Health International, organisation de santé internationale
qui coopère avec le gouvernement du Nigeria pour améliorer la santé des Nigérians.
Nous sommes en train d’effectuer une étude sur les orphelins et enfants vulnérables
pour faciliter la planification de notre coopération future avec le gouvernement nigérian.
Dans le cadre de notre étude, nous parlons à des personnes représentant un éventail
complet de la société, notamment des responsables du gouvernement, des chefs
communautaires et religieux, des agents de santé, des enseignants, des ONG et des
membres de la communauté. Nous utiliserons les informations recueillies pour planifier
des activités qui répondront aux besoins des orphelins et enfants vulnérables qui auront
été identifiés.
1. Qui dans cette communauté est considéré comme un orphelin ?(Examiner l’âge de
l’enfant, le sexe du parent décédé)
2. Quelles sont les catégories d’enfants qui ont le plus besoin de soutien dans cette
communauté ? (par exemple enfants des rues, almajiri, garçons et filles vadrouilleurs,
colporteurs, enfants mendiants et enfants prostitués). Sonder les raisons de chaque
catégorie mentionnée.
4. Parmi les pratiques qui n’existent plus, quelles sont celles qu’il serait utile de
réintroduire ?
5. Quels sont les principaux problèmes auxquels se heurtent les enfants de cette
communauté à l’heure actuelle ?
7. Quelles sont les contributions de la famille aux soins et soutien des orphelins et
enfants dans le besoin ? Comment pouvons-nous accroître et soutenir la capacité de
contribution des familles ?
8. Quelles sont les contributions de la communautés aux soins et soutien des orphelins
et enfants dans le besoin ? Comment pouvons-nous accroître et maintenir la capacité de
contribution de la communauté ?
9. Veuillez nous dire comment vous aimeriez prendre part aux efforts de soin et de
soutien aux orphelins/enfants dans le besoin.
Points d’éclaircissement :
x Prestataire de soins bénévole
x Mobilisation de ressources (financières et matérielles)
x Assister à des réunions communautaires et contribuer
10. A votre avis, quelle est l’attitude de la communauté à l’égard des orphelins à cause
du SIDA ?
Points d’éclaircissement :
x Femme sans enfant du sexe masculin
x Femme dans un contexte polygame
x Femme qui a perdu son mari encore jeune/à un âge avancé
12. Quels sont les rituels que l’on attend de la veuve ? (y a-t-il quelque chose qui
l’expose au risque de contracter le VIH/SIDA ?)
Exemple de guide de discussions dirigées pour les personnes vivant avec le
VIH/SIDA
(Family Health International/Nigeria, 2001)
Introduction :
Nous travaillons pour Family Health International, organisation de santé internationale
qui coopère avec le gouvernement du Nigeria pour améliorer la santé des Nigérians.
Nous sommes en train d’effectuer une étude sur les orphelins et enfants vulnérables
pour faciliter la planification de notre coopération future avec le gouvernement nigérian.
Dans le cadre de notre étude, nous parlons à des personnes représentant un éventail
complet de la société, notamment des responsables du gouvernement, des chefs
communautaires et religieux, des agents de santé, des enseignants, des ONG et des
membres de la communauté. Nous utiliserons les informations recueillies pour planifier
des activités qui répondront aux besoins des orphelins et enfants vulnérables qui auront
été identifiés.
1. Quelles sont vos préoccupations principales concernant votre avenir et celui de vos
enfants ?
2. Avez-vous discuté de votre infection au VIH avec vos enfants ? Pourquoi ou pourquoi
pas ? Si oui, que s’est-il passé ? Si non, le voulez-vous ?
3. Le bien-être de vos enfants a-t-il changé à cause de votre infection ? Si oui, dans
quelle mesure ?
Points d’éclaircissement :
x Besoins de soins (par exemple soins médicaux [test de dépistage VIH], soins
psychosociaux)
x Besoins en soutien (par exemple abri, nourriture, vêtements, éducation)
Points d’éclaircissement :
x Qui paie les frais scolaires, qui fournit les uniformes et les livres
x Abandon scolaire et raisons d’abandon
Points d’éclaircissement :
x Problèmes de santé courants ?
x Où obtenez-vous votre traitement ?
x Qui paie pour le traitement ?
Points d’éclaircissement :
x Famille immédiate et élargie ?
x Adoption ?
x Accueil familial ?
x Prise en charge institutionnelle ?
Points d’éclaircissement :
x Par la communauté ?
x Par des organisations ?
x Par le gouvernement ?
x Par les individus et les familles ?
10. En général, quelle est l’attitude des membres de la communauté à l’égard des PVS
et de leurs enfants et des orphelins ?
Points d’éclaircissement :
x Bienveillante et compréhensive
x Indifférente ?
x Stigmatisante ?
x Discriminatoire ?
11. Quelles sont les ressources qui peuvent être mobilisées et/ou exploitées pour
apporter soin et soutien aux enfants des PVS, aux orphelins et aux enfants dans le
besoin de cette communauté ?
Points d’éclaircissement :
x Ressources communautaires – internes ?
x Ressources humaines ?
x Ressources financières/matérielles ?
12. Veuillez nous dire quels sont, à votre avis, les besoins de formation des PVS qui ont
des enfants, des personnes affectées par le SIDA, des personnes qui s’occupent des
orphelins et enfants dans le besoin ?
13. Veuillez nous dire comment vous aimeriez prendre part aux efforts de soin et de
soutien aux orphelins/enfants dans le besoin.
Points d’éclaircissement :
x Prestataire de soins bénévole
x Mobilisation de ressources (financières et matérielles)
x Assister à des réunions communautaires et contribuer
14. Quelle est l’attitude des autres enfants de la communauté à l’égard des orphelins et
enfants vulnérables (gentille ? bienveillante ? cruelle ? stigmatisante ? discriminatoire ?)
15.Quelle est l’attitude des adultes de la communauté à l’égard des orphelins et enfants
vulnérables (gentille ? bienveillante ? cruelle ? stigmatisante ? discriminatoire ?
Exemple de guide de discussions dirigées pour les agents de santé
(Family Health International/Nigeria, 2001)
Introduction :
Nous travaillons pour Family Health International, organisation de santé internationale
qui coopère avec le gouvernement du Nigeria pour améliorer la santé des Nigérians.
Nous sommes en train d’effectuer une étude sur les orphelins et enfants vulnérables
pour faciliter la planification de notre coopération future avec le gouvernement nigérian.
Dans le cadre de notre étude, nous parlons à des personnes représentant un éventail
complet de la société, notamment des responsables du gouvernement, des chefs
communautaires et religieux, des agents de santé, des enseignants, des ONG et des
membres de la communauté. Nous utiliserons les informations recueillies pour planifier
des activités qui répondront aux besoins des orphelins et enfants vulnérables qui auront
été identifiés.
2. A part les orphelins, avez-vous observé une augmentation du nombre des enfants
dans le besoin (enfants des rues, almajiri, garçons et filles vadrouilleurs, colporteurs,
enfants mendiants et enfants prostitués) dans cette communauté ? Pourquoi en est-il
ainsi ? Quelle est la gravité du problème ?
Points d’éclaircissement :
x Besoins de soins (par exemple soins médicaux, psychosociaux) ?
x Besoin de soutien (par exemple abri, nourriture, vêtements, éducation) ?
4. Quelles sont les options de soin et de soutien aux orphelins/enfants dans le besoin
qu’offre cette communauté ? Qui devrait en être responsable ? Quelle est l’option qui
vous semble la meilleure ?
Points d’éclaircissement :
x Famille immédiate et élargie ?
x Adoption ?
x Accueil familial ?
x Prise en charge institutionnelle ?
Points d’éclaircissement :
x Par la communauté ?
x Par des organisations ?
x Par le gouvernement ?
x Par les individus et les familles ?
7. En général, quelle est l’attitude des membres de la communauté à l’égard des PVS
et/ou des orphelins ?
Points d’éclaircissement :
x Bienveillante et compréhensive ?
x Indifférente ?
x Stigmatisante ?
x Discriminatoire ?
8. Quelles sont les ressources qui peuvent être mobilisées et/ou exploitées pour
apporter soin et soutien aux enfants des PVS, aux orphelins et aux enfants dans le
besoin de cette communauté ?
Points d’éclaircissement :
x Ressources communautaires – internes ?
x Ressources humaines ?
x Ressources financières/matérielles ?
9. Veuillez nous dire quels sont, à votre avis, les besoins de formation des personnes
qui s’occupent des orphelins et enfants dans le besoin ?
10. Veuillez nous dire comment vous aimeriez prendre part aux efforts de prise en
charge des orphelins/enfants dans le besoin.
Points d’éclaircissement :
x Prestataire de soins bénévole
x Mobilisation de ressources (financières et matérielles)
x Assister à des réunions communautaires et contribuer
Points d’éclaircissement :
x Qui paie les frais scolaires, qui fournit les uniformes et les livres
x Abandon scolaire et raisons d’abandon
Points d’éclaircissement :
x Problèmes de santé courants ?
x Où obtenez-vous votre traitement ?
x Qui paie pour le traitement ?
13. Quelle est l’attitude des autres enfants de la communauté à l’égard des orphelins et
enfants vulnérables (gentille ? bienveillante ? cruelle ? stigmatisante ? discriminatoire ?)
15.Quelle est l’attitude des adultes de la communauté à l’égard des orphelins et enfants
vulnérables (gentille ? bienveillante ? cruelle ? stigmatisante ? discriminatoire ?
ANNEXEȱHȱ
002 District____________________
003 Quartier__________________
Introduction :
Je m’appelle… Je travaille pour… mais en ce moment je travaille à cette enquête pour le
compte de SCOPE. Mon partenaire est … Il/elle travaille aussi avec moi à cette enquête.
Nous parlons avec des enfants de six à 12 ans ici à [nom de la ville, région ou site] afin
d’obtenir des informations sur leurs expériences en tant qu’orphelins et enfants vulnérables.
Est-ce qu’on vous a interrogé ou est-ce quelqu’un vous a parlé dans le cadre de cette étude
au cours des dernières semaines ? SI LE SUJET A ETE INTERVIEWE AVANT, NE PAS
L’INTERROGER A NOUVEAU. Lui dire qu’il ne peut pas être interrogé une seconde fois, le
remercier et mettre fin à l’entretien. Si le sujet n’a pas été interrogé auparavant, continuer :
Confidentialité et consentement :
Je vais vous poser des questions très personnelles auxquelles certaines personnes trouvent
parfois qu’il est difficile de répondre. Je ne vais parler à personne de ce que vous me dites.
Votre nom ne figurera pas sur ce formulaire et ne sera jamais utilisé en rapport avec les
informations que vous me donnerez. Vous n’avez pas à répondre aux questions sur
lesquelles vous ne vous sentez pas à l’aise et vous pouvez mettre fin à cette conversation
quand vous le voulez. Cependant, vos réponses honnêtes à ces questions nous permettront
de mieux comprendre ce que les gens pensent, disent ou font à propos des orphelins et
enfants vulnérables. Vous pouvez demander à votre gardien de venir s’asseoir avec vous si
vous le voulez. Nous vous serions très reconnaissants de nous aider en répondant aux
questions de l’interview. L’interview prendra environ 20 minutes. Etes-vous disposé à
participer ?”
”Un inconvénient de la participation à cette enquête est qu’il se peut que vous éprouviez de
fortes émotions en raison du souvenir d’épreuves difficiles de votre vie. L’avantage, par
contre, est que nous avons à votre disposition une personne de soutien psychosocial qui
pourra vous orienter vers une organisation en mesure de vous offrir certains types de
soutien. Nous vous remettrons aussi une liste d’endroits disposant des ressources
nécessaires pour vous offrir un soutien psychosocial supplémentaire.”
___________________________________________________________
Signature de l’enquêteur
(certifiant que le consentement informé a été donné verbalement par le sujet qui va être
interviewé)
___________________________________________________________
Signature du témoin
(certifiant que le consentement informé a été donné verbalement par le sujet qui va être
interviewé)
Commentaires de la PSPS
SECTION 1: INFORMATION GENERALES
Dans la présente section, nous recueillons des informations générales sur l’interviewé. Les
questions sont simplement destinées à mettre à l’aise l’interviewé.
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
Q101 En quel mois et quelle année êtes- MOIS [__|__]
vous né(e) NE SAIT PAS LE MOIS 88
NE REPOND PAS 99
ANNEE [__|__]
NE SAIT PAS L’ANNEE 88
NE REPOND PAS 99
Q102 INDIQUER LE SEXE DU SUJET MASCULIN 1
INTERROGE FEMININ 2
Q111 Citez les raisons pour lesquelles vous Attente des résultats 1 2 -a Enquêteur :
n’allez pas à l’école maintenant Décès du ou des parents 1 2 -b
Décès du ou des gardiens 1 2 -c Pour cette
Abandon scolaire 1 2 -d questions et
Echec aux examens 1 2 -e autres
Problèmes financiers 1 2 -f questions
A commencé à travailler 1 2 -g semblabes,
Maladie 1 2 -h ne pas tenir
Manque de place à l’école 1 2 -i compte des
Manque de soutien 1 2 -j lettres (a,b,c
Pas encore inscrit(e) 1 2 -k etc. )
Grossesse 1 2 -l
SECTION 1: INFORMATION GENERALES
Dans la présente section, nous recueillons des informations générales sur l’interviewé. Les
questions sont simplement destinées à mettre à l’aise l’interviewé.
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
Trop jeune 1 2 -m Ces lettres
Autre_________________ sont
NE SAIT PAS 88 simplement
NE REPOND PAS 99 pour la
saisie des
données.
SECTION 2: CONSOMMATION DE NOURRITURE
Cette section cherche à recueillir des données sur le type de régime alimentaire du sujet
interrogé
No. Questions et filtres Catérgories de codage Passer à
Q201 Habituellement, combien de repas ECRIRE nombre [_____]
avez-vous par jour ? (peut être 0)
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q202 De quoi se compose votre repas
habituel ?
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q203 Avez-vous mangé quelque chose OUI 1
hier ? NON 2 Si NON,
NE SAIT PAS 88 passer à
NE REPOND PAS 99 Q205
Soir
Préparer l’interviewé à cette section en lui indiquant que les questions qu’elle
contient sont délicates. (Prendre note des sous-sections et les utiliser comme
“pauses” pendant l’interview pour maintenir l’intérêt et le calme de l’interviewé.)
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q303 Parmi ces enfants, combien d’entre Garçons__________ Si la
eux ont les mêmes parents que (indiquer le nombre) réponse
vous ? est “0”
Filles__________ aux deux
(ndiquer le nombre) question
s, passer
NE SAIT PAS 88 à Q305
NE REPOND PAS 99
Q304 Combien de ces frères, sœurs et Garçons__________
autres enfants vivent avec vous dans (indiquer le nombre)
le même ménage ?
Filles__________
(ndiquer le nombre)
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q305 Dans quelle mesure vous sentez-vous Très heureux 1
heureux dans ce ménage ? Heureux 2
Triste 3
Très triste 4
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
3.1: Relations au sein du ménage
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
Q306 Comment employez-vous votre temps Football, autres sports, activité 1
libre ? physique
(Ne pas lire. ENCERCLER les Jeux non physiques 2
catégories si elles sont mentionnées) Etre avec des camarades, jouer 3
Etre avec la famille 4
Faire de la danse, de la musique, 5
du théâtre 6
Lire 7
Artisanat, tissage, tressage,
peinture, vannerie
88
Autre _______________________ 99
NE SAIT PAS
NE REPOND PAS
Q307 A qui parlez-vous quand vous avez un Gardien Y N
problème ou des inquiétudes Mari/femme/parent de la famille du 1 2 -a
(relations avec l’enfant) gardien 1 2 -b
Frères/sœurs de l’enfant 1 2 -c
Demi-frères/sœurs ou frères ou 1 2 -d
sœurs par adoption 1 2 -e
Camarades, autres enfants 1 2 -f
Personne, ne communique pas
Autre _______________________ 88
99
NE SAIT PAS
NE REPOND PAS
Q308 Avant que le gardien ne commence à Très bien 1
s’occuper de vous, dans quelle Un peu 2
mesure le connaissiez vous ? Pas du tout 3
Ne s’applique pas 4
Autre________________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q312 Avez-vous des objets personnels que OUI 1 Si NON,
vous a laissés votre NON 2 passer à
mère/père/gardien ? NE REPOND PAS 88 Q401
3.2: Articles particuliers
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q314 Quand regardez-vous ces objets ? Quand je suis triste 1
Quand je me sens seule(e) 2
Quand je veux être plus proche de 3
mon parent/gardien décédé
Autres 4
occasions____________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q315 Comment vous sentez-vous quand Content(e) 1
vous regardez ces objets ? Heureux/se 2
Réconforté(e) 3
Triste 4
Fâché(e) 5
Indifférent(e) 6
__________________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q419 Au cours des 6 derniers mois, combien de fois NOMBRE DE FOIS AU
avez-vous réellement fait une fugue ? COURS DES 6 DERNIERS ____
MOIS
Q420 Quelles sont les choses qui vous inquiètent ?
_______________________
Rien 0
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q421 Qu’est-ce que vous pouvez faire ce soir
d’amusant ? _______________________
Rien 0
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q422 Qu’est-ce que vous désirez vivement faire la
semaine prochaine ? _______________________
Rien 0
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q423 Dites-moi quelque chose dans votre vie qui
vous rend heureux/se ? _______________________
Rien 0
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q424 Qui admirez-vous le plus ?
(Enquêteur : prière d’indiquer le nom et la _______________________
SECTION 4 : LISTE RECAPITULATIVE DU BIEN-ETRE EMOTIONNEL
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
profession de la personne admirée.) _______________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
EXEMPLE D’INTERVIEW QUANTITATIVE
SCOPE ET FAMILY HEALTH INTERNATIONAL
ENQUETE DE REFERENCE AUPRES DES ORPHELINS ET ENFANTS
VULNERABLES
INTERVIEWS AVEC DES ORPHELINS ET ENFANTS VULNERABLES
002 District____________________
003 Quartier__________________
INTRODUCTION:
Je m’appelle… Je travaille pour… mais aujourd’hui je travaille à cette enquête pour le
compte de SCOPE. Mon partenaire est … et nous travaillons ensemble à cette enquête.
Nous interviewons des jeunes de 13 à 18 ans ici à [nom de la ville, région ou site] afin
d’obtenir des informations sur leurs expériences en tant qu’orphelins et enfants vulnérables.
Est-ce que vous avez été interviewé(e) au cours des dernières semaines (ou toute autre
période appropriée) pour la réalisation de cette étude ? SI LE SUJET A ETE INTERVIEWE
AVANT, NE PAS L’INTERROGER A NOUVEAU. Lui dire qu’il ne peut pas être intérrogé
une seconde fois, le remercier et mettre fin à l’entretien. Si le sujet n’a pas été interrogé
auparavant, continuer :
Confidentialité et consentement :
Je vais vous poser des questions très personnelles auxquelles certaines personnes trouvent
parfois qu’il est difficile de répondre. Vos réponses sont entièrement confidentielles, ce qui
veut dire que je ne vais parler à personne de ce que vous me dites. Votre nom ne figurera
pas sur ce formulaire et ne sera jamais utilisé en rapport avec les informations que vous me
donnerez. Vous n’avez pas à répondre aux questions sur lesquelles vous ne vous sentez
pas à l’aise et vous pouvez mettre fin à cette interview quand vous le voulez. Cependant,
vos réponses honnêtes à ces questions nous permettront de mieux comprendre ce que les
gens pensent, disent ou font à propos des orphelins et enfants vulnérables. Vous pouvez
demander à votre gardien de venir s’asseoir avec vous pendant l’interview si vous le voulez.
Nous vous serions très reconnaissants de nous aider en répondant aux questions de
l’interview. L’interview prendra environ 45 minutes. Etes-vous disposé à participer ?”
”Un inconvénient de la participation à cette enquête est qu’il se peut que vous éprouviez de
fortes émotions en raison du souvenir d’épreuves difficiles de votre vie. L’avantage, par
contre, est que nous avons à votre disposition une personne de soutien psychosocial qui
pourra vous orienter vers une organisation en mesure de vous offrir certains types de
soutien. Nous vous remettrons aussi une liste d’endroits disposant des ressources
nécessaires pour vous offrir un soutien psychosocial supplémentaire.
___________________________________________________________
Signature de l’enquêteur
(certifiant que le consentement informé a été donné verbalement par le sujet qui va être
interviewé)
___________________________________________________________
Signature du témoin
(certifiant que le consentement informé a été donné verbalement par le sujet qui va être
interviewé)
Commentaires de la PSPS
SECTION 1: INFORMATIONS GENERALES
ANNEE [__|__]
NE SAIT PAS L’ANNEE 88
NE REPOND PAS 99
INDIQUER LE SEXE DU SUJET MASCULIN 1
Q102
INTERROGE FEMININ 2
Q103 Quelle est la langue que vous parlez le
plus souvent ? _______________________
Q105 Pourquoi n’avez-vous jamais été à Décès des parents 1 Passer à 201
l’école ? Décès du ou des gardiens 2
Problèmes financiers 3
Maladie 4
Manque de place à l’école 5
Manque de soutien 6
N’aime pas l’école 7
Autre __________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q106 Allez-vous actuellement à l’école ? OUI 1 Si non,
NO 2 Passer à
NE REPOND PAS 99 Q110
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q109 En quelle classe êtes vous ? Passer à
_______________________ Q201
(Inscrire le niveau indiqué)
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q110 Quelle est la dernière année que vous
êtes allé(e) à l’école ? _______________________
(Inscrire l’année indiquée)
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Enquêteur :
Q111 Citez les raisons pour lesquelles vous Y N pour cette
n’allez pas à l’école maintenant Attente des résultats 1 2 a question et
(Ne pas lire les réponses. Encercler “1” Décès du ou des parents 1 2 b autres
si la réponse est mentionnée et “2” si la Décès du ou des gardiens 1 2 c questions
SECTION 1: PRESENTATION GENERALE
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
réponse n’est PAS mentionnée, ET Abandon scolaire 1 2 d semblabes,
sonder toujours au moins 3 fois pour Echec aux examens 1 2 e ne pas tenir
obtenir d’autres réponses.) Problèmes financiers 1 2 f compte des
A commencé à travailler 1 2 g lettres
Maladie 1 2 h (a,b,c etc. )
Manque de place à l’école 1 2 i Ces lettres
Manque de soutien 1 2 j sont
Pas encore inscrit(e) 1 2 k simplement
Grossesse 1 2 l pour la
Encore jeune 1 2 m saisie des
Autre_________________ 1 2 n données.
NE SAIT PAS
NE REPOND PAS 88
99
SECTION 2: CONSOMMATION DE NOURRITURE
Cette section cherche à recueillir des données sur le type de régime alimentaire du sujet
interrogé
No. Questions et filtres Catérgories de codage Passer à
Q201 Habituellement, combien de repas ECRIRE nombre [_____]
avez-vous par jour ? (peut être 0)
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q202 De quoi se compose votre repas
habituel ?
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q203 Avez-vous mangé quelque chose OUI 1
hier ? NON 2 Si NON,
NE SAIT PAS 88 passer à
NE REPOND PAS 99 Q205
Soir
Préparer l’interviewé à cette section en lui indiquant que ces questions sont délicates.
Prendre note des sous-sections et les utiliser comme “pauses” pendant l’interview
pour maintenir l’intérêt et le calme de l’interviewé.)
3.1: Informations générales sur le père
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Autre _______________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Triste, malheureux/se 1
Q310 Comment la perte de votre père a-t- Affligé(e) 2
elle affecté vos sentiments à l’égard Inquiet/ète 3
de la vie ? Fâché(e) 4
Effrayé(e) 5
(Ne pas lire les réponses. Isolé(e), seul(e) 6
ENCERCLER toutes les réponses Résolu(e), déterminé(e) 7
appropriées, ET sonder toujours au Consolé(e), soulagé(e) 8
moins 3 fois pour obtenir d’autres Heureux/se, content(e) 9
réponses.) Autre_____________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q316 Si vous ne rendez pas visite à votre Pas d’argent pour le transport 1
père, veuillez indiquer brièvement Pas de permission du gardien 2
pourquoi Père ne permet pas les visites 3
Trop loin 4
Autre ______________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
SECTION 3: QUESTIONS PSYCHOSOCIALES
88
Autre __________________________ 99
NE SAIT PAS
PAS D’OPINION
Je vais moins à l’école ou j’ai cessé d’y
Q325 Quels sont les changements aller 1
intervenus dans votre vie Mes notes ont baissé 2
(conditions, etc.) depuis le décès de J’ai plus de tâches ménagères 3
SECTION 3: QUESTIONS PSYCHOSOCIALES
Autre______________________-
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
OUI 1
Q330 Rendez-vous visite à votre mère ? NON 2 Si non,
passer à
NE SAIT PAS 88 Q332
NE REPOND PAS 99
Une fois par semaine 1
Q331 Tous les combien ? Une fois par mois 2
Une fois tous les trois mois 3
Une fois tous les six mois 4
Une fois par an 5
Autre_______________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
SECTION 3: QUESTIONS PSYCHOSOCIALES
Q332 Si vous ne lui rendez pas visite, Pas d’argent pour le transport 1
indiquez brièvement pourquoi Pas de permission du gardien 2
Mère ne permet pas les visites 3
Trop loin 4
Autre ______________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Y N
Q334 Si OUI ou peut-être, pourquoi ? Afin que les enfants puissent se Passer à
préparer sur le plan émotionnel 1 2 a Q336
(Ne pas lire les réponses. Afin que les enfants puissent se
ENCERCLER toutes les réponses préparer sur le plan pratique
1 2 b
appropriées, ET sonder toujours au Afin que les enfants puissent éviter
moins 3 fois pour obtenir d’autres eux-mêmes de contracter le SIDA 1 2 c
réponses.) Afin que les enfants sachent la vérité,
la raison pourquoi un parent est mort 1 2 d
Afin que les enfants sachent quoi faire
quand un parent est malade, meurt 1 2 e
Afin de pouvoir parler du testament,
1 2 f
des biens
Afin de pouvoir nommer un gardien 1 2 g
Autre___________________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Je ne peux pas le supporter 1
Q335 Si non, pourquoi ? C’est pénible, triste d’en parler 2
On ne peut rien faire pour se préparer 3
(Ne pas lire les réponses. Les enfants ne gardent pas toujours un
ENCERCLER toutes les réponses secret et risquent de le dire à d’autres 4
appropriées, ET sonder toujours au C’est honteux pour les parents de 5
moins 3 fois pour obtenir d’autres souffrir/mourir du VIH/SIDA 6
réponses.) Autre__________________________
NE SAIT PAS
NE REPOND PAS 88
99
OUI 1 Si non,
Q336 Pensez-vous que les parents atteints NON 2 passer à
du VIH ou du SIDA devraient parler de Peut-être ou dans certains cas 3 Q338
leur condition de santé à leurs
enfants ? NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
SECTION 3 : QUESTIONS PSYCHOSOCIALES
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Je ne peux pas le supporter 1
Q338 Si non, pourquoi ? C’est pénible, triste d’en parler 2
On ne peut rien faire pour se préparer 3
(Ne pas lire les réponses. Les enfants ne gardent pas toujours un
ENCERCLER toutes les réponses secret et risquent de le dire à d’autres 4
appropriées, ET sonder toujours au C’est honteux pour les parents de
moins 3 fois pour obtenir d’autres souffrir/mourir du VIH/SIDA 5
réponses.) Les questions liées au VIH/SIDA
concernent les adultes 6
Autre___________________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
(Enquêteur. Si le nombre total d’enfants aux questions Q339 and Q341 n’est pas exactement le même,
passer à la question Q342. Si les totaux des questions Q339 et Q341sont IDENTIQUES, passer alors à la
question Q346.)
SECTION 3 : QUESTIONS PSYCHOSOCIALES
Autre :---------------------------
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Autre---------------------------
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q346 Comment vous entendez-vous avec Très bien 1
vos frères, sœurs et autres enfants Relativement bien 2
avec lesquels vous vivez maintenant ? Relativement mal 3
Très mal 4
Ne s’applique pas (pas d’autre enfant) 5
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
-----------------------------------------------------
Q347 Quels sont les changements qui sont -----------------------------------------------------
intervenus dans vos relations avec -----------------------------------------------------
vos frères et sœurs depuis que vous NE SAIT PAS 88
vivez dans ce nouveau ménage ? NE REPOND PAS 99
Très bien 1
Q348 Comment vous entendez-vous avec Relativement bien 2
les autres enfants de votre ménage Relativement mal 3
actuel ? Très mal 4
Ne s’applique pas (pas d’autre enfant) 5
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
SECTION 3 : QUESTIONS PSYCHOSOCIALES
NE SAIT PAS 88
SECTION 3 : QUESTIONS PSYCHOSOCIALES
Autre-----------------------------
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Y N
Q362 Qu’est-ce qui est différent dans votre Je vais moins souvent à l’école ou j’ai 1 2 a
vie maintenant que vous vivez dans cessé d’y aller 1 2 b
ce nouveau ménage ? Mes notes ont baissé 1 2 c
J’ai plus de tâches ménagères à faire 1 2 d
(Ne pas lire les réponses. Je dois m’occuper des enfants plus
ENCERCLER toutes les réponses jeunes 1 2 e
appropriées, ET sonder toujours au Nous avons moins de nourriture/argent
moins 3 fois pour obtenir d’autres dans le ménage 1 2 f
réponses.) J’ai personnellement moins de
nourriture/vêtements 1 2g
Rien 1 2 h
Autre __________________________
Aucun changement 1 2 i
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
Autre---------------------------
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
SECTION 3 : QUESTIONS PSYCHOSOCIALES
Q364 Quelles sont les choses où vous Passer plus de temps avec l’enfant 1
voudriez que votre gardien en L’emmener voir ses frères et soeurs 2
fasse plus ? Lui apprendre à cuisiner 3
Autre_____________________________ 4
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
___________________________________
Q365 Quelles sont les choses où vous ___________________________________
voudriez que votre gardien en ____
fasse moins ? 88
NE SAIT PAS 99
NE REPOND PAS
(Enquêteur. Poser Q366 seulement si l’enfant a perdu un ou ses deux parents. Si les DEUX parents sont en
vie, passer à Q368.)
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Autre-------------------------------------------
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Autre----------------------------
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Autre---------------------------
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
SECTION 3 : QUESTIONS PSYCHOSOCIALES
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Content(e) 1
Q383 Comment vous sentez-vous Heureux/se 2
quand vous regardez ces Réconforté(e) 3
objets ? Triste 4
Fâché(e) 5
Ne s’applique 6
Autre _________________________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
OUI 1 Si non,
Q384 Désireriez-vous avoir certains NON 2 passer
de ces objets ? NE SAIT PAS 88 à Q401
NE REPOND PAS 99
SECTION 3 : QUESTIONS PSYCHOSOCIALES
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
_______________________________________
Q386 Pourquoi ceux-là ? _______________________________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
SECTION 4 : PRISE DE RISQUE
Dans la présente section, l’enquêteur va recueillir des informations pour savoir dans
quelle mesure le sujet interrogé participe au processus de décision sur les questions
qui l’affectent directement.
Autre_____________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q504 Quand vous a-t-on dit l’endroit Avant le décès de votre parent 1
où vous habiteriez ? Après le décès de votre parent 2
________________________________
Q505 Où habitiez-vous quand votre ________________________________
parent ou vos parents vivaient
encore ?
NE SAIT PAS 88
(Cette question s’adresse aux NE REPOND PAS 99
orphelins uniquement.)
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
SECTION 6 : LISTE RECAPITULATIVE DU BIEN-ETRE EMOTIONNEL
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Souvent 1
Q609 Quand vous arrive-t-il de vous sentir Parfois 2 Si
heureux/se ? Jamais 3 jamais,
passer
NE SAIT PAS 88 à Q611
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Souvent 1
Q615 Quand vous arrive-t-il d’avoir bon espoir ? Parfois 2 Si
Jamais 3 jamais,
passer
NE SAIT PAS 88 à Q617
NE REPOND PAS 99
_______________________
Q616 Qu’est-ce qui vous donne bon espoir ? Rien 0
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q623 Dites-moi quelque chose sur votre vie qui vous ________________________
rend heureux/se ? Rien 0
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
002 District____________________
003 Quartier__________________
Introduction: “Je m’appelle ___________ et je travaille pour SCOPE. Nous sommes en train
d’interroger des personnes habitant à [nom du quartier] pour obtenir des informations sur la
situation vécue par les familles qui ont des enfants de moins de 25 ans.”
“Combien d’enfants de moins de 25 ans habitent dans cette maison ? ___________?” (Si
ZERO, les remercier de leur temps et expliquer qu’ils ne peuvent pas être interviewés.)
Est-ce qu’on vous a interrogé dans le cadre de cette étude au cours des dernières semaines ?
SI LE SUJET A ETE INTERVIEWE AVANT, NE PAS L’INTERROGER A NOUVEAU. Lui dire
qu’il ne peut pas être interrogé une seconde fois, le remercier et mettre fin à l’entretien. Si le
sujet n’a pas été interrogé auparavant, continuer : ”Nous utiliserons ces informations pour
guider les organisations communautaires dans leur travail. Nous tenons à apprendre de vous, la
communauté, quels sont vos besoins afin que ces organisations puissent mieux vous servir.”
Confidentialité et consentement :
Je vais vous poser des questions très personnelles auxquelles certaines personnes trouvent
parfois qu’il est difficile de répondre. Vos réponses sont entièrement confidentielles. Votre nom
ne figurera pas sur ce formulaire et ne sera jamais utilisé en rapport avec les informations que
vous me donnerez. Vous n’avez pas à répondre aux questions auxquelles vous ne voulez pas
répondre et vous pouvez mettre fin à cette interview quand vous le voulez. Cependant, vos
réponses honnêtes à ces questions nous permettront de mieux comprendre les conditions dans
lesquelles beaucoup de gens vivent et nous les utiliserons pour créer de meilleurs programmes
de soutien. Nous vous serions très reconnaissants de nous aider en répondant à cette enquête.
Elle prendra environ 45 minutes. Etes-vous disposé à participer ?”
___________________________________________________________
Signature de l’enquêteur
(certifiant que le consentement informé a été donné verbalement par le sujet qui va être
interviewé)
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
ANNEE [__|__]
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q104 Quel âge avez-vous eu à votre dernier AGE EN ANNEES ACCOMPLIES [__|__]
anniversaire ?
NE SAIT PAS 88
(Comparer et corriger Q103 si NE REPOND PAS 99
nécessaire) ESTIMATER LA MEILLEURE
REPONSE
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Section 2: Mariage et cohabitation
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
Q201 Quelle est votre situation de famille ? Célébataire jamais marié(e) 0 . Passer
Célibataire à présent mais divorcé(e) 1 à Q301
(LIRE tout haut la liste et demander à Célibataire à présent mais séparé(e) 2
l’interviewé de choisir la réponse qui Célibataire à présent mais veuf/ve 3
correspond le mieux à sa situation.) Marié(e) pour la première fois 4
Marié(e) à présent mais aussi
divorcé(e) 5
Marié(e) à présent mais séparé(e) 6
Marié(e) à présent mais aussi veuf/ve 7
Autre _________________________ 8
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q202 Quel âge aviez-vous quand vous vous Nombre d’années complètes [__|__]
êtes marié(e) pour la première fois ?
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
____________________________
____________________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q321 Quels sont les plus gros besoins des Soutien financier 1
enfants orphelins et vulnérables ? Soutien scolaire 2
Formation professionnelle 3
NE PAS LIRE LA LISTE. Soutien médical 4
(Laisser l’interviewé répondre à la Soutien socio-affectif 5
question et entourer toutes les réponses Adaptation 6
qu’il mentionne. Réponses multiples Autre : ___________________
autorisées).
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q322 Quels sont les principaux soucis que vous Soutien financier 1
avez à propos de l’enfant ou des enfants Soutien scolaire 2
que vous avez recueillis ? Formation professionnelle 3
Soutien médical 4
NE PAS LIRE LA LISTE. Soutien socio-affectif 5
(Laisser l’interviewé répondre à la Adaptation 6
question et entourer toutes les réponses
qu’il mentionne. Réponses multiples Autre :___________________
autorisées). 88
NE SAIT PAS 99
NE REPOND PAS
Section 3: Perceptions des gardiens sur le VIH/SIDA et les questions apparentées
No. Question Réponse Passer à
S’assurer que les CHEFS DE MENAGE DE 18 ANS ET MOINS répondent aux questions
Q401 à Q403. Ne pas poser ces trois premières questions aux AUTRES CHEFS DE
MENAGE. Pour eux, commencer à la question Q404.
Q505 Au cours des 30 derniers jours, Quelles ont Aucune source de revenu 0
été toutes les sources de revenu ? Kantemba 1
Articles de colportage 2
(Sonder pour trouver le type de travail Vente au marché 3
effectué et si des sources sont une “Pension” Broyage de pierres 4
ou des “parents de la famille”.) Fille/garçon de ménage 5
Agriculture 6
Pêche 7
Artisanat 10
Enseignement 11
Pension 12
Parents de la famille 13
Autre : ___________________ 14
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q506 Au cours des 30 derniers jours, combien Médicaments sans ordonnance [____]
d’argent a été dépensé aux soins de santé ? Médicaments sur ordonnance [____]
Paiement d’assurance-santé [____]
(ECRIRE LE MONTANT correspondant à Guérisseurs traditionnels (convertir
chaque rubrique [peut être 0].) les cadeaux en leur valeur
monétaire) [____]
Autre ____________________ [____]
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Taille
Q510 Au cours des 30 derniers jours, quel est le article #
nombre des articles suivants que vous avez Sacs de farine Mealie [____] [____]
achetés ? Sacs de charbon de bois [____] [____]
Bouteilles d’huile de cuisson [____] [____]
(Pour Taille article, indiquer le nombre de kg, Légumes (nombre d’unités achetées [____] [____]
grammes ou litres suivant l’article. hier ?) [____] [____]
Viande (inscrire # de kg/sem.)
Pour “#” inscrire le NOMBRE d’unités Oeufs (inscrire # d’unités achetées [____] [____]
achetées pour chaque article (peut être 0) au par semaine) [____] [____]
cours du mois dernier dans la case Paquet de sucre [____] [____]
correspondante. Pain (inscrire # de miches par jour) [____] [____]
Paquet de sel [____] [____]
Noter que pour Légumes, nous demandons le Paquet de thé [____] [____]
nombre d’unités achetées ”hier”.) Savon [____] [____]
Paquet de lessive [____] [____]
Flacon de vaseline [____] [____]
Déjeuners à la cantine [____] [____]
du personnel [____] [____]
Autre ____________________
88
NE SAIT PAS 99
NE REPOND PAS
Charrue 1 0
Charrue-
billonneuse 1 0
Herse 1 0
Ne marche pas Charrette à
2 boeufs 1 0
Tracteur 1 0
Ne marche pas
2
Ne marche pas Bicyclette 1 0
2
Ne marche pas Vélomoteur 1 0
2
Ne marche pas Voiture 1 0
2
Ne marche pas Radio 1 0
2
Ne marche pas
Stéréo 1 0
2
Télévision 1 0
Ne marche pas
2
Cuisinière
Ne marche pas
électrique 1 0
2
Ne marche pas Petit frigidaire 1 0
2 Ne marche
pas 2 Frigidaire moyen 1 0
Grand frigidaire 1 0
NE SAIT PAS 88
NE REPOND 99
PAS
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Autre ____________________ 6
Autre ____________________ 4
Section 6: Relations au sein du ménage
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
Compléter les deux tableaux qui suivent avec les informations recueillies sur
chacun des enfants vivant dans le ménage.
CODE Rêponse
1 Enfant
2 Frère ou soeur
3 Petit-fils/petite fille
4 Neveu/nièce
5 Cousin
6 Voisin
7 Beau-fils, belle-fille
10 Beau-frère ou belle-soeur
11 Autre (Spécifier dans la case à côté de l’enfant.)
88 NE SAIT PAS
99 NE REPOND PAS
Section 6: Relation au sein du ménage
Q602 Q603 Q604 Q605 Q606 Q607 Q608 Q609 Q610
Cet enfant
La mère Le père gagne-t-il de Nombre de
est-elle est-il l’argent pour foyers
Relation par vivante ? vivant ? le ménage ? Durée de précédents ?
rapport au temps (Si pas d’autre Raisons du
chef de OUI = 1 OUI = 1 OUI = 1 dans ce foyer, passer à changement de
ID Sexe Age ménage NON = 0 NON = 0 NON = 0 foyer ? Q701) foyer ?
C1
C2
C3
C4
C5
C6
C7
C8
C9
C10
C11
C12
C13
C14
Section 6: Relation au sein du ménage
Q602 Q603 Q604 Q605 Q606 Q607 Q608 Q609 Q610
Cet enfant
La mère Le père gagne-t-il de Nombre de
est-elle est-il l’argent pour foyers
Relation par vivante ? vivant ? le ménage ? Durée de précédents ?
rapport au temps (Si pas d’autre Raisons du
chef de OUI = 1 OUI = 1 OUI = 1 dans ce foyer, passer à changement de
ID Sexe Age ménage NON = 0 NON = 0 NON = 0 foyer ? Q701) foyer ?
C15
Section 7 : Education des enfants
Q701 Q702 Q703 Q704 Q705 Q706 Q707 Q708 Q709
Depuis que
Scolarisé l’enfant va à
dans le Scolarisé l’école, a-t-il
passé ? à présent? manqué l’école Temps
pendant plus écoulé
OUI = 1 OUI = 1 Inscrit dans d’un Raison Dernière depuis la
NON = 0 NON = 0 une école trimestre ? d’absence classe dernière
publique, OUI = 1 ? (niveau) fois que Raisons pour
. (Si non, . (Si non, privée ou Classe NON = 0 achevée l’enfant lesquelles
passer à passer à comunautaire actuelle . (Si non, . (passer à avec allait à l’enfant ne vas
ID Q709) Q707) ? (niveau) passer à Q801) Q801) succès ? l’école ? pas à l’école ?
C1
C2
C3
C4
C5
C6
C7
C8
C9
Section 7 : Education des enfants
Q701 Q702 Q703 Q704 Q705 Q706 Q707 Q708 Q709
Depuis que
Scolarisé l’enfant va à
dans le Scolarisé l’école, a-t-il
passé ? à présent? manqué l’école Temps
pendant plus écoulé
OUI = 1 OUI = 1 Inscrit dans d’un Raison Dernière depuis la
NON = 0 NON = 0 une école trimestre ? d’absence classe dernière
publique, OUI = 1 ? (niveau) fois que Raisons pour
. (Si non, . (Si non, privée ou Classe NON = 0 achevée l’enfant lesquelles
passer à passer à comunautaire actuelle . (Si non, . (passer à avec allait à l’enfant ne vas
ID Q709) Q707) ? (niveau) passer à Q801) Q801) succès ? l’école ? pas à l’école ?
C10
C11
C12
C13
C14
C15
Section 8 : Questions psychosocial es
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Y N
Q805 Quelles sont les causes Travail ménager 1 0
habituelles de ces conflits ? Jalousie 1 0
Se disputer pour des snacks 1 0
(NE PAS lire la liste. Vouloir de l’attention 1 0
ENCERCLER le chiffre 1 si Propriété des vêtements 1 0
le point est mentionné. Propriété des articles du ménage 1 0
Essayer aussi de sonder : Autre ____________________ 1 0
”Quelque chose d’autre ?”)
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Y N
Q807 Que faites-vous quand ils se Gronder les enfants 1 0
produisent ? Punir les enfants 1 0
Parler aux enfants 1 0
(NE PAS lire la liste. Séparer les enfants 1 0
ENCERCLER le chiffre 1 si Consulter l’école 1 0
le point est mentionné. Autre _______________________________ 1 0
Essayer aussi de sonder :
”Quelque chose d’autre ?”) NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Très bien 4
Q808 Comment les enfants que Relativement bien 3
vous avez recueillis Relativement mal 2
s’entendent-ils les uns avec Très mal 1
les autres ? UN enfant SEULEMENT a été recueilli 0
Y N
Q811 Avec qui les enfants que Le gardien 1 0
vous avez recueillis parlent- Epoux/parent de la famille du gardien 1 0
ils habituellement quand ils Demi-frères/sœurs, frères/sœurs adoptifs 1 0
sont inquiets ou ont un Leurs propres frères et soeurs 1 0
problème ? Amis, cousins, autres enfants 1 0
(Relation avec l’enfant) Un autre adulte apparenté ne vivant pas avec 1 0
eux 1 0
(Pour les familles qui n’ont Professeur 1 0
pas recueilli d’enfant, poser Ecclésiastique 1 0
la question sur leurs propres Personne, restent seuls 1 0
enfants.) Autre _______________________________
Y N
Q814 Quand ils en parlent, à qui Gardien 1 0
en parlent-ils ? Epoux/parent de la famille du gardien 1 0
Demi-frères/sœurs ou frères/sœurs adoptifs 1 0
(NE PAS lire la liste. Leurs propres frères et soeurs 1 0
ENCERCLER le chiffre 1 si Amis, cousins, autres enfants 1 0
le point est mentionné. Un autre adulte apparenté ne vivant pas avec
Essayer aussi de sonder : eux 1 0
”Quelque chose d’autre ?”) Professeur 1 0
Ecclésiastique 1 0
Autre _______________________ 1 0
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Y N
Q824 A qui parlez-vous quand Epoux, partenaire 1 0
vous êtes inquiet/ète ou avez Parent 1 0
un problème ? Meilleur(e) ami(e) 1 0
Clergé 1 0
(NE PAS LIRE la liste. Voisin 1 0
ENCERCLER le chiffre 1 si Personne 1 0
le point est mentionné.) Autre ______________________________ 1 0
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Y N
Q825 POUR LES MENAGES Difficultés financières 1 0
QUI ONT PLUSIEURS Il y a moins à manger pout tout le monde 1 0
ENFANTS DE PLUS Certains enfants ne peuvent pas aller à l’école 1 0
D’UNE FAMILLE, POSER Je n’ai pas le temps de me reposer 1 0
LES QUESTIONS Trop de tension 1 0
SUIVANTES Autre ______________________________ 1 0
(Si non, passer à
Q826): NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Quelles sont les difficultés
du fait de recueillir d’autres
enfants ?
(NE PAS LIRE la liste.
ENCERCLER le chiffre 1 si
le point est mentionné.)
Y N
Q826 De quel type d’aide/soutien Aide médicale 1 0
avez-vous besoin ? Aide alimentaire 1 0
Aide pour les frais de scolarité des enfants 1 0
(NE PAS LIRE la liste. Vêtements 1 0
ENCERCLER le chiffre 1 si Quelqu’un à qui parler 1 0
le point est mentionné.) Quelqu’un pour surveiller les enfants de temps
à autre 1 0
(Si le mot ”argent” est Formation ou éducation 1 0
mentionné, sonder afin de Autre ______________________________ 1 0
trouver quels seraient les
emplois de l’argent.) NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Section 9 – Liste récapitulative pour le bien-être émotionnel
(Si le ménage n’a pas recueilli d’enfant, poser ces questions sur leurs propres enfants et
cocher la case ci-dessous.)
Propres enfants
Section 9: Liste récapitulative pour le bien-être émotionnel
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer
à
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
Section 9: Liste récapitulative pour le bien-être émotionnel
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer
à
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Y N
Q918 Pourquoi ? N’est pas scolarisé 1 0
N’a pas de bons résultats scolaires,
(NE PAS LIRE la liste. pas très intelligent 1 0
ENCERCLER le chiffre 1 si le N’a pas de parent, est orphelin 1 0
point est mentionné.) Est pauvre, n’a pas assez d’habits 1 0
Autre________________________ 1 0
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Section 10 : Accès du ménage aux services de soutien
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Identification du questionnaire
Introduction
Je m’appelle…. Je travaille pour Family Health International. Nous sommes en train
d’interroger des gardiens/chefs de ménage à [nom de la ville, de la région ou du site)
afin d’obtenir des informations sur leur situation et leurs expériences avec des orphelins
et autres enfants dans le besoin. Premièrement, j’aimerais savoir si vous êtes le chef du
ménage. (Si la personne est le chef du ménage, continuer. Si la personne ne l’est
pas, demander alors de parler au chef du ménage. Si cette personne n’est pas
disponible, demander quand il convient de repasser et fixer un rendez-vous.
S’assurer de maintenir le rendez-vous même si le chef de ménage ne le fait pas). Y
a-t-il des enfants vivant avec ce ménage qui ont perdu soit leur mère soit leur
père ? Ou y a-t-il des enfants de moins de 18 ans qui ne sont pas les vôtres ? (Si
non, aller à la maison suivante). Avez-vous été interviewé dans les jours
précédents ? Si le chef de ménage déclare qu’il a été interviewé précédemment, ne
pas interroger à nouveau une personne du ménage. Leur dire qu’il n’est pas possible de
les interviewer une seconde fois, les remercier et mettre fin à l’interview. Si le chef de
ménage n’a pas été interviewé auparavant, continuer :
Nous vous posons ces questions afin de mieux comprendre la situation et d’être en
mesure de mettre au point des interventions et des programmes avec la communauté.
Nous vous serions très reconnaissants de nous aider en répondant à cette enquête.
L’interview prendra environ 30 minutes. Etes-vous disposé à participer ?”
Identification du questionnaire
Age
FEMMES SEULEMENT
Oui PASSER A Q107
Non PASSER A Q108
Ne sait pas
Ne répond pas
HOMMES SEULEMENT
[Inscrire 88 si Ne sait pas et 99 si Ne répond pas]
Q110 Quel est le niveau scolaire le plus élevé que vous avez achevez ?
Primaire
Secondaire
Post-secondaire
Aucun
Ne sait pas
Ne répond pas
Q112 Veuillez estimer le montant de votre revenu actuel personnel par mois.
LIRE REPONSES
Inférieur à 5.000 N
Entre 5.000 et 10.000 N
Entre 10.001 et 15.000 N
Entre 15.001 et 20.000 N
Supérieur à 20.000 N
Autre
Ne répond pas
Q113 Veuillez estimer le montant total du revenu ménager actuel par mois.
LIRE REPONSES
Inférieur à 5.000 N
Entre 5.000 et 10.000 N
Entre 10.001 et 15.000 N
Entre 15.001 et 20.000 N
Supérieur à 20.000 N
Autre
Ne répond pas
Q114 Recevez-vous une forme d’aide extérieure pour la prise en charge des OEV dont
vous vous occupez ?
Oui
Non PASSER A Q119
Q201 Nombre total de pièces dans la maison principale occupée par le ménage ?
Possède
Loue
Locataire à titre gratuit
Autre (spécifier)
Ne répond pas
Q208 Si la cuisine est faite au bois de feu, à combien de kilomètres de la maison faut-il
aller pour en trouver ?
[Inscrire 88 si Ne sait pas et 99 si Ne répond pas]
Q301 Combien d’enfants dont les parents sont morts vivent avec vous ?
Q302 Combien d’enfants dont les parents sont vivants mais sont dans le besoin vivent
avec vous ?
Q303 Comment les enfants dont les parents sont morts et qui vivent avec vous
s’entendent-ils avec vos autres enfants ?
Jouent ensemble
Renfermés
Hostiles
Autre
Ne sait pas
Ne répond pas
Comment les enfants dont les parents sont vivants mais dont vous avez la garde
s’entendent-ils avec vos autres enfants ?
Jouent ensemble
Renfermés
Hostiles
Autre
Ne sait pas
Ne répond pas
Q305
Comment les enfants qui ne sont pas les vôtres ont-ils réagi aux adultes de la maison ?
[Plus d’une réponse est possible]
Amicalement
Avec hostilité
Avec respect
Avec obligeance
Ne sait pas
Ne répond pas
Q306 Comment les adultes ont-ils réagi aux enfants qui ne sont pas les vôtres ?
[Plus d’une réponse est possible]
Avec tolérance
Avec hostilité
Avec indifférence
Avec protection
Avec affection
Autre
Ne sait pas
Ne répond pas
Q307 Quels ont été les changements dans la maison depuis l’arrivée de ces enfants ?
[Plus d’une réponse est possible]
La maison a été bénie : un enfant est un cadeau
La maison est encombrée
Les enfants ont d’autres compagnons avec qui jouer
Il y a plus de bagarres
Il y a moins de nourriture pour chacun
Il y a plus de travail à faire
Il y a plus de bras/main-d’œuvre agricole
Autre
Ne sait pas
Ne répond pas
Nombre d’enfants
Age
Sexe 1 = M
2 =F
Temps passé avec ménage
Relation
Mère en vie
1 = oui
2 = non
Père en vie
1 = oui
2 = non
Santé :
Condition
Incapacité
Education des enfants
Niveau d’éducation
Col. 9 : codes d’incapacité (pour les enfants ayant une mauvaise santé signalée à la
colonne 8 :
1 = amputé, 2 = incapacité cérébrale, 3 = lépreux, 4 = sourd, 5 = aveugle, 6 =
épileptique, 7 = handicap mental, 8 = déficience cardiaque, 9 = polio, 10 = infection au
VIH suspectée, 11 = autre
Q402 A votre avis, quelles sont les raisons principales pour lesquelles il y a des
orphelins dans votre quartier ?
[Plus d’une réponse est possible]
Paludisme
Mort accidentelle
VIH/SIDA
Maladies chroniques (par ex. diabète)
Décès de la mère pendant l’accouchement
Autre
Ne sait pas
Ne répond pas
Q404 A votre avis, quelles sont les raisons principales de l’augmentation du nombre
des enfants dans le besoin dans votre quartier ?
[Plus d’une réponse est possible]
Paludisme
Décès des parents
Maladies chroniques (par ex. diabète)
Autre
Ne sait pas
Ne répond pas
Q407 Avez-vous des amis ou parents proches qui vivent avec le VIH/SIDA ?
Oui
Non
Ne sait pas
Ne répond pas
Q408 Avez-vous des amis ou parents proches qui sont morts du VIH/SIDA ?
Oui
Non
Ne sait pas
Ne répond pas
Q409 Est-ce que les orphelins vivant avec vous savent de quoi leurs parents sont
morts ?
Oui PASSER A Q413
Non
Ne sait pas
Ne répond pas
Q411 Que leur a-t-on dit sur la cause du décès de leurs parents ?
SI L’INTERVIEWE DONNE UNE REPONSE, PASSER A Q413
Q412 Pourquoi ne leur a-t-on pas dit la cause du décès de leurs parents ?
Ne sait pas
Ne répond pas
Q413 Quels sont vos principaux soucis concernant l’enfant ou les enfants que vous
avez recueillis ?
NE PAS LIRE LA LISTE
Laisser l’interviewé répondre et foncer au crayon les cases correspondantes
a. Soutien financier
b. Soutien en matière d’éducation
c. Formation pour apprendre à se débrouiller dans la vie
d. Soutien financier
e. Soutien socio-émotionnel
f. Adaptation
g. Autre
h. Ne sait pas
i. Ne répond pas
Q414 Quelles sont les préoccupations principales de votre communauté concernant le
VIH/SIDA ?
[NE PAS LIRE LA LISTE]
Laisser l’interviewé répondre et foncer au crayon les cases correspondantes
a. Le problème s’aggrave
b. On ne fait pas suffisamment
c. Les gens en ont trop peur
d. Il y a beaucoup de discrimination
e. Il n’y a pas assez d’information
f. Autre
g. Ne sait pas
h. Ne répond pas
Q415 Pensez-vous qu’il est nécessaire d’informer les enfants sur le VIH/SIDA et autres
questions en rapport ?
Oui
Non
Ne sait pas
Ne répond pas
NOTE
Q502 De combien de frères et sœurs biologiques (ayant la même mère et/ou le même
père que vous) vous occupez-vous dans ce ménage ?
Frères
Sœurs
Q503 De combien d’autres enfants (n’ayant pas les mêmes mère et/ou père que vous)
vous occupez-vous ?
Garçons
Filles
Q509 Qu’est-ce qui vous semble être la plus grosse difficulté de la direction d’un
ménage ?
Aucune
Ne répond pas
Introduction :
”Je m’appelle… Je travaille pour SCOPE. Nous sommes en train d’interviewer des
enfants de six à 12 ans ici à [nom de la ville, région ou site] afin d’obtenir des
informations sur leurs expériences en tant qu’orphelins et enfants vulnérables. Y a-t-il
dans ce foyer des enfants qui ont perdu soit leur mère soit leur père ? Est-ce qu’un de
ces enfants a été interrogé au cours des dernières semaines [ou toute autre période
appropriée] dans le cadre de cette étude ?” SI LA PERSONNE QUI REPOND
DECLARE QU’UN ENFANT DU MENAGE A ETE INTERVIEWE AUPARAVANT, NE
PA INTERROGER A NOUVEAU QUELQU’UN DE CE MENAGE. Expliquer qu’une
seconde interview ne peut pas avoir lieu ; remercier et mettre fin à l’entretien. Si
personne n’a été interviewé auparavant, continuer :
Confidentialité et consentement :
”Je vais vous poser des questions très personnelles auxquelles certaines personnes
trouvent parfois qu’il est difficile de répondre. Les réponses sont entièrement
confidentielles et le nom de l’enfant ne figurera pas sur ce formulaire et ne sera jamais
utilisé en rapport avec les informations fournies. L’enfant n’a pas à répondre aux
questions auxquelles il ne veut pas et peut mettre fin à cette interview quand il le veut.
Nous vous serions très reconnaissants de nous aider en répondant aux questions de
l’interview. L’interview prendra environ 10 minutes. Etes-vous disposé à laisser un des
enfants participer ?”
”J’aimerais aussi vous poser quelques questions sur votre vie et la vie de vos enfants.
Nous posons ces questions afin de mieux comprendre la situation et d’être en mesure
d’élaborer des programmes de soutien qui s’adresseront à vous et à votre famille. Les
questions vous concernant prendront seulement 10 minutes environ. Etes-vous disposé
à participer ?”
___________________________________________________________
Signature de l’enquêteur
(certifiant que le consentement informé a été donné verbalement par la personne qui
répond)
Date
___________________________________________________________
Signature du témoin
(certifiant que le consentement informé a été donné verbalement par la personne qui
répond)
Date
Formulaire de consentement 2
Consentement informé oral pour les jeunes
(Projet SCOPE en Zambie)
Introduction :
”Je m’appelle… Je travaille pour SCOPE. Nous sommes en train d’interviewer des
jeunes de 13 à 18 ans ici à [nom de la ville, région ou site] afin d’obtenir des
informations sur leurs expériences en tant qu’orphelins et enfants vulnérables. Est-ce
que vous avez été interviewé(e) au cours des dernières semaines [ou toute autre
période appropriée] dans le cadre de cette étude ?” SI LA PERSONNE A ETE
INTERVIEWEE AUPARAVANT, NE PAS L’INTERROGER A NOUVEAU. Expliquer
qu’une seconde interview ne peut pas avoir lieu ; remercier et mettre fin à l’entretien. Si
le sujet n’a pas été interrogé auparavant, continuer :
Confidentialité et consentement :
”Je vais vous poser des questions très personnelles auxquelles certaines personnes
trouvent parfois qu’il est difficile de répondre. Vos réponses sont entièrement
confidentielles, ce qui veut dire que je ne vais parler à personne de ce que vous me
dites. Votre nom ne figurera pas sur ce formulaire et ne sera jamais utilisé en rapport
avec les informations que vous me donnerez. Vous n’avez pas à répondre aux
questions auxquelles vous ne voulez pas répondre et vous pouvez mettre fin à cette
interview quand vous le voulez. Cependant, vos réponses honnêtes à ces questions
nous permettront de mieux comprendre ce que les gens pensent, disent ou font à
propos des orphelins et enfants vulnérables. Nous vous serions très reconnaissants de
nous aider en répondant aux questions de l’interview. L’interview prendra environ 30
minutes. Etes-vous disposé à participer ?”
___________________________________________________________
Signature de l’enquêteur
(certifiant que le consentement informé a été donné verbalement par la personne qui
répond)
Date
___________________________________________________________
Signature du témoin
(certifiant que le consentement informé a été donné verbalement par la personne qui
répond)
Date
Sigles et abréviations