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CONDUITE D’UNE ANALYSE DE SITUATION PARTICIPATIVE

SUR
LES ORPHELINS ET ENFANTS VULNERABLES
AFFECTES PAR LE VIH/SIDA :
PRINCIPES DIRECTEURS ET OUTILS

Family Health International


REMERCIEMENTS

Remerciements

FHI est fort heureuse de présenter dans cette publication les expériences et
enseignements de personnes fort diverses, qu’il s’agisse de recenseurs ou de
responsables de l’élaboration des politiques. FHI tient également à honorer les
adultes et enfants courageux qui ont participé à la collecte d’informations et qui
ont rendu possible cette publication. En outre, FHI aimerait remercier les
nombreux intéressés et parties prenantes enthousiastes qui transformeront ces
informations en actions.

FHI est consciente qu’un grand nombre de réviseurs ont pris du temps ”supplémentaire”
dans leur journée pour contribuer en profondeur aux améliorations importantes
apportées à ce texte. S’il n’est pas possible de citer tous les noms des personnes qui
ont directement ou indirectement participé à la production de ce Guide, nous tenons
cependant à exprimer notre reconnaissance toute particulière aux personnes nommées
ci-après, et dont nombreuses ont assumé des fonctions multiples, pour leur
contribution :

Auteur
Renee DeMarco
Consultant en prévention et atténuation du VIH/SIDA

Conseiller technique
Sara Bowsky
FHI/Arlington

Co-rédacteurs
Ken Carswell
Consultant de recherche sur le VIH/SIDA
CARE Cambodge

Katie Hornowski
FHI/Arlington

Leslie Snider
Tulane University School of Public Health and Tropical Medicine
Department of International Health and Development and Regional Psychosocial
Support Initiative of Southern and Eastern Africa (REPSSI)
Consultant adjoint

Coordinatrice du document
Susan Mathew
FHI/Arlington

Réviseurs
Gretchen Bachman
FHI/Arlington

Janet Chime
FHI/Zambie

Carol J. Culler
Spécialiste du VIH/SIDA
USAID/Mozambique

Gina Dallabetta
FHI/Arlington

Moses Dombo
FHI/Arlington

Leanne Dougherty
Futures Group

Donna Flanagan
FHI/Thaïlande

Bitra George
FHI/Inde

Stefan E. Germann
REPSSI, secondé par l’Armée du Salut
Conseiller pour Strategic Partnerships

Inoussa Kabore
FHI/Arlington

Jean-Claude Legrand
Conseiller régional, Bureau de la région de l’Afrique occidentale et centrale sur la
protection des enfants, UNICEF, Sénégal

Mark Loudon
Consultant en développement

Robert Magnani
FHI/Arlington

Karen Doll-Manda
FHI/Zambie

Mike Merigan
FHI/Cambodge

Ntjantja T. Ned
Directeur, Programmes
Nelson Mandela Children's Fund (NMCF)
Walter Obiero
FHI/Arlington

Rosemary Nnamdi-Okagbue
FHI/Nigeria

Suzi Peel
FHI/Arlington

Paul Pope
FHI/Namibie

Sujata Rana
Spécialiste du VIH/SIDA
Projet communautaire REACH, Pact Inc.

Rose Smart
Consultant en VIH/SIDA

Sharifah Tahir
FHI/Arlington

Julie Victor-Ahuchogu
FHI/Arlington

Angela M. Wakhweya
Conseiller technique principal pour les programmes à l’intention des OEV
Save the Children USA

John Williamson
Conseiller technique principal
Fonds pour les orphelins et enfants déplacés

Sonal Zaveri
Consultant
PREFACE

Depuis plus d’une décennie, les parties prenantes à tous les niveaux se mobilisent pour
atténuer les effets dévastateurs du VIH/SIDA sur les enfants et leurs familles. Comment
savons-nous si nous faisons des progrès ?

Une analyse de la situation des orphelins et enfants vulnérables est une mesure neutre de
l’action à l’intention des enfants et familles vivant dans un monde affecté par le VIH et le SIDA. La
collecte de données qui n’est pas liée directement à des programmes spécifiques permet aux
intéressés et parties prenantes d’identifier les forces et les faiblesses des interventions nationales
et sous-nationales.

Le présent Guide offre une stratégie en plusieurs étapes pour conduire une analyse de situation
en conjonction avec la connaissance des méthodes de recherche quantitative et qualitative dans
le domaine des sciences sociales. Ce Guide ne remplace pas le besoin de conseils techniques
pour la collecte et l’analyse des données. Le texte et les outils ont résulté des travaux spécifiques
à chaque pays menés par Family Health International, ainsi que des expériences et
enseignements recueillis par ceux qui ont conduit des analyses sur la situation des orphelins et
enfants vulnérables. La grande variété avec laquelle différents pays ont réalisé ces évaluations
dicte la nécessité de promouvoir un cadre d’analyse de référence.

Un document complémentaire, Conducting a Situation Analysis of Orphans and Vulnerable


Children Affected by HIV/AIDS : A Framework and Resource Guide, 1 offre une orientation
générale sur la conduite d’une telle analyse. Les deux documents renforcent le besoin d’une
stratégie participative et systématique pour évaluer la vulnérabilité des enfants et son contexte.
Les principes recommandés dans ces documents peuvent être suivis quelle que soit l’échelle
d’une première ou d’une deuxième analyse de situation. L’ampleur d’une analyse sera influencée
par les ressources disponibles, l’étendue de l’épidémie et les informations et actions existantes.

Comme il est décrit dans ces pages, une analyse de situation participative s’appuie sur la collecte
d’informations auprès des enfants. Il est important d’assurer que cette activité encourage la
protection des droits humains. Le rapport Ethical Guidelines for Gathering Information from
Children and Adolescents2 fournit des conseils concrets sur la façon de protéger les droits des
enfants et il est un complément indispensable à ce Guide.

La décision de conduire une analyse de situation participative démontre un engagement sérieux


pour améliorer le bien-être des orphelins et enfants vulnérables vivant dans un monde affecté par
le VIH et le SIDA. Quand elle est utilisée pour mobiliser les intéressés, cette activité stimule la
prise de décisions informées, ainsi que des actions décisives, et elle nous permet de mesurer les
progrès de nos interventions collectives. De cette manière, nous savons que nous produisons
des résultats.

Peter McDermott
Chef, Section VIH/SIDA, Division des programmes
Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF)
New York

1
Réalisé en février 2004 par le Projet d’information sur la population, la santé et la nutrition de l’Agence
des Etats-Unis pour le développement international, Bureau de l’Afrique, Office du développement durable
(www.phnip.com)
2
En cours de production conjointement avec l’USAID, Horizons, Family Health International et
l’UNICEF, Ethical Guidelines for Gathering Information from Children and Adolescents sera disponible à
la fin 2004 sur le site www.popcouncil.org/horizons
”Une analyse de situation sur les orphelins et autres enfants vulnérables est nécessaire
avant que vous prévoyiez des interventions de qualité pour résoudre leurs problèmes et
rétablir l’espoir d’un futur de qualité. Une telle analyse explique l’ampleur et l’impact de
la situation des orphelins dans une société donnée et fait ressortir toutes les
ramifications et complexités qui constituent le problème. Elle éclaire sur les problèmes
réels et sert de base à des interventions appropriées pour les résoudre.”

James Kaboggoza-Ssembatya
Chargé de programmes
Ministère de la Dynamique Hommes-Femmes, du Travail et du Développement social
Ouganda
TABLE DES MATIERES

Chapitre 1 : Aperçu
Définition et objet d’une analyse de situation des enfants vulnérables
Utilisation du présent Guide
Aperçu du déroulement de l’analyse de situation

Chapitre 2 : Gestion de l’analyse de situation


Détermination du régime de supervision
Sélection du personnel d’équipe de collecte des données
Formation des équipes de collecte des données
Considérations éthiques
Budgétisation

Chapitre 3 : Méthodes et outils de collecte des données


Analyse des données secondaires
Méthodes de collecte des données qualitatives
Méthodes de collecte des données quantitatives

Chapitre 4 : Gestion de la collecte des données


Gestion de la collecte des données
Collecte des données et supervision des interviews en profondeur et des groupes de
discussions dirigées
Création de fichiers de données qualitatives
Collecte des données et supervision des questionnaires
Saisie des données et contrôle de la qualité des questionnaires
Fréquence de collecte des données

Chapitre 5 : Analyse des données


Analyse des données quantitatives des questionnaires
Analyse des données des interviews en profondeur et groupes de discussions dirigées

Chapitre 6 : Rapport et diffusion des données


S’apprêter à écrire
Organiser et rédiger les résultats
Diffuser les résultats de l’analyse de situation
Anticiper des difficultés
Suivre les effets de la dissémination des résultats

Chapitre 7 : Convertir les données en actions


Faciliter la planification et l’action dictées par les données
Informer les programmes

Glossaire

Annexes
A Ressources
B Critères utilisés pour la sélection des personnes de soutien psychosocial
C Exemple de protocole pour intervenir si un enfant montre des signes de détresse
pendant l’interview
D Considérations éthiques lors de la collecte de données auprès d’enfants et
adolescents
E Exemple de guide pour évaluer une organisation
F Exemple de guide d’interview en profondeur
G Exemples de guide de groupes de discussions dirigées
H Exemples d’enquête de référence
I Exemples de formulaire de consentement
Durée (mois)
Etapes de l’analyse de situation 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Personnel recommandé Chapitres pertinents
Examiner les raisons d’exécuter une analyse de Utilisateur(s) du Guide de l’analyse de
X
situation situation Chapitre 1
Personnes mobilisées pour réaliser l’analyse
X
Désigner un directeur d’analyse de situation de situation Chapitre 1
Directeur et consultant de l’analyse de
X
Examiner la documentation situation Chapitre 2
Sélectionner les membres de l’équipe consultative et
X X
tenir une première réunion Tous les membres de l’équipe consultative Chapitre 2
Conduire l’analyse des données secondaires X Chapitres 2 et 3
Déterminer et classer par ordre de priorité les thèmes
X
de l’analyse Tous les membres de l’équipe consultative Chapitre 3
Prendre des décisions stratégiques concernant
spécifiquement la collecte des données : sélection des
X
sites, modification des outils de collecte de données Tous les membres de l’équipe consultative,
afin de les adapter aux thèmes d’étude en particulier le conseiller technique Chapitres 3 et 4
Directeur de l’analyse de situation avec le
Préparer le budget conseiller technique Chapitre 2
Directeur de l’analyse de situation avec le
X X
Sélectionner et former les enquêteurs et PSPS conseiller technique Chapitre 3
Définir la base d’échantillonnage ; obtenir accès aux Conseiller technique et conseillers
X X
sites d’enquête locaux communautaires Chapitres 3 et 4
Enquêteurs, sous la direction des chefs
X X
Conduire l’enquête d’équipe et du superviseur sur le terrain Chapitre 4
Conduire des interviews en profondeur et groupes de Enquêteurs/animateurs, sous la direction du
X X
discussions dirigées superviseur sur le terrain Chapitre 4
Préparer un plan de diffusion des résultats et des Directeur de l’analyse de situation avec
X
recommandations l’équipe consultative Chapitre 6
Procéder à la saisie des données des enquêtes,
interviews semi-structurées et groupes de discussions X X Personnel de saisie de données, sous la
dirigées direction du conseiller technique Chapitre 4
Nettoyer les données et préparer les données pour la Personnel de saisie des données, sous la
X
phase d’analyse direction du conseiller technique Chapitre 4
Analyser les données fournies par les enquêtes,
interviews semi-structurées et groupes de discussions X X Conseiller technique, avec les consultants
dirigées conformément aux besoins Chapitre 5
Convoquer l’équipe consultative pour un examen
préliminaire des résultats et une séance de réflexion sur X
les applications Tous les membres de l’équipe consultative Chapitres 6 et 7
Achever le rapport préliminaire et solliciter des Directeur de l’analyse de situation et
X
suggestions conseiller technique Chapitre 6
Réunion de l’équipe consultative pour examiner les
résultats définitifs, les méthodes de mise en œuvre des X
applications et la diffusion des résultats Tous les membres de l’équipe consultative Chapitre 6 et 7
Tous les membres de l’équipe consultative
X et autres indiqués dans le plan de diffusion
Diffuser les résultats et recommandations des données Chapitre 6
Chapitre 1
Aperçu général

L’une des conséquences les plus tragiques du VIH/SIDA est son effet dévastateur sur le
bien-être des enfants. Le VIH/SIDA affecte à la fois ceux qui sont infectés par le VIH et
les millions d’enfants du monde en développement dont les vies sont radicalement
changées lorsque leurs parents ou les personnes qui s’occupent d’eux tombent malades
et meurent. D’après le rapport Children on the Brink 2004 (Enfants en grand danger
2004), depuis que l’épidémie a commencé, 15 millions d’enfants de moins de 18 ans ont
perdu un ou leurs deux parents par suite du VIH/SIDA dans 93 pays.

Plus de 40 millions de personnes vivent avec le VIH et les taux d’infection sont en
hausse. Ceci signifie que le nombre d’orphelins va augmenter de manière alarmante
dans les années à venir et les effets continueront de se faire sentir pendant les deux à
trois prochaines décennies au moins. D’après les estimations, 24,7 millions d’enfants
auront perdu l’un ou leurs deux parents par suite du SIDA d’ici à l’an 2010.

La majorité des OEV (orphelins et enfants vulnérables) vivent avec le parent survivant
ou avec leur famille élargie. Bon nombre de ces enfants sont pris en charge par un
parent ou gardien qui est malade ou mourant, par des grands-parents âgés qui ont eux-
mêmes souvent besoin de soin et de soutien, ou par des parents pauvres qui ont du mal
à faire face aux besoins de leurs propres enfants. La demande grandissante en soins et
soutien des OEV a épuisé ces mécanismes d’adaptation dans les pays les plus affectés
par le VIH/SIDA et les interventions intégrées de soins et de soutien doivent donc être
élargies pour faire face à cette situation. De telles interventions englobent les services
suivants : santé/soins médicaux, soutien en matière d’éducation, abri, renforcement
socio-économique, droits humains et protection juridique et soutien psychosocial aux
enfants vulnérables et leurs familles.

Plusieurs pays (notamment la Namibie, la Thaïlande et le Zimbabwe) ont réagi en


mettant en œuvre des politiques nationales et des plans d’action à l’intention des
enfants vulnérables. Cependant, la vaste majorité des pays, malheureusement, n’ont
toujours pas mis en œuvre des plans d’action nationaux et des réformes politiques dans
ce domaine. Au niveau communautaire, divers groupes ont préparé un large éventail de
réponses. Bien que l’ampleur et l’effet de ces réponses restent inconnus, on s’accorde
en général pour reconnaître que les efforts existants sont insuffisants, sur le plan tant de
leur couverture géographique que des thèmes abordés.

Les enjeux auxquels se heurtent les enfants, les familles, les communautés et leur
gouvernement pour atténuer l’impact du VIH/SIDA sont énormes et continueront de
l’être. Il est nécessaire d’être conseillé sur la manière d’élargir et mettre en oeuvre des
approches intégrées, bien ciblées et économiques. Une étape indispensable pour être
en mesure de fournir ces conseils consiste à réaliser une analyse de situation
participative qui deviendra une activité intégrale et permanente du suivi du bien-être des
enfants.

I. Définition et objet d’une analyse de situation des enfants vulnérables

Définition d’une analyse de situation


Une analyse de situation fournit un aperçu contextuel d’une condition particulière à un
moment donné dans le temps. C’est un processus qui consiste à rassembler, analyser
et utiliser des informations pour guider la planification et mobiliser l’action. Une analyse
de situation peut aussi fournir une évaluation objective du bien-être des enfants parce
qu’elle n’est pas directement liée aux objectifs ou indicateurs des programmes et qu’elle
repose sur une méthodologie indépendante et une méthode participative. Une analyse
de situation ne révélera donc pas les succès ou les faiblesses des projets individuels.

Pour ce qui est de l’échelle et de l’ampleur, une analyse de situation peut être conduite à
l’échelle nationale, régionale, ou encore dans des régions géographiques spécifiques.
Ce Guide présente une méthode détaillé pour la collecte et la gestion des données dans
le cadre de la réalisation d’une analyse de situation. Cette méthode détaillée conviendra
probablement le mieux à une analyse nationale ou multi-régionale. Les ressources, les
lacunes d’informations et les objectifs varient d’un pays à l’autre et ces caractéristiques
sont déterminantes pour la réalisation d’une première analyse de situation et d’une
deuxième. En outre, les données secondaires disponibles, la distribution géographique
de la prévalence du VIH/SIDA et le besoin d’introduire progressivement des réponses
pour résoudre la situation des OEV affecteront aussi probablement les décisions
concernant la conduite d’une analyse de situation.

Indépendamment de l’échelle et de l’ampleur de l’analyse de situation, les principes


directeurs couverts dans le présent Guide méritent une attention particulière. Ces
principes, qui sont examinés dans le présent chapitre, aideront les décideurs à
sélectionner les éléments de base d’une analyse de situation dans un pays donné. Par
exemple, en assurant un processus de collaboration, il sera possible de déterminer s’il
faudra faire appel à un consultant extérieur. Le principe du maintien d’un contrôle
conjoint guidera les décisions sur la manière dont les individus peuvent participer à
l’ensemble du processus, en particulier en tenant compte des recommandations.

Dans le contexte des enfants et familles affectés par le VIH/SIDA, l’analyse de situation
couvre le rassemblement des informations sur l’épidémie, ses conséquences, les
réponses des ménages et des communautés pour s’adapter à la situation et, enfin, les
politiques et programmes pertinents. Cette activité s’achève ave l’analyse des
informations rassemblées, l’identification des priorités géographiques et
programmatiques et la formulation de recommandations spécifiques pour améliorer la
qualité de vie des enfants vulnérables et de leurs familles. Les résultats qui découlent de
l’analyse servent de base pour la prise de décisions sur la répartition des ressources
disponibles afin qu’elles bénéficient à ceux qui sont le plus gravement affectés par le
VIH/SIDA.

De manière spécifique, une analyse de situation est un processus de révélation de ce


qui est connu et de ce qu’il faut apprendre sur l’état ou la condition des orphelins et
enfants vulnérables en fonction des éléments suivants :

x Démographie
x Condition physique et psychologique
x Education
x Questions économiques
x Lois et politiques concernant les droits et la protection des enfants
Pourquoi évaluer la situation des enfants vulnérables ?

On peut se poser la question : ”Vu l’urgence de la situation, pourquoi réduire le temps et


l’argent précieux de certaines interventions pour recueillir des donnés ?” Dans n’importe
quelle situation, les effets du VIH/SIDA sur les enfants et les familles proviennent de
nombreux facteurs interdépendants, tels que le mode local de propagation du VIH, les
circonstances économiques, les services disponibles, les ressources, la connaissance
du public, les attitudes et la sensibilisation ; les contextes socioculturel et juridique ;
l’esprit d’initiative et le cadre d’action, et bien d’autres. La nature et l’intensité des
problèmes causés par le VIH/SIDA et les réponses qui s’imposent varient d’une
communauté à l’autre et d’un pays à l’autre. La réalisation d’analyses périodiques de la
situation des orphelins et enfants vulnérables aidera les intéressés à mobiliser et à
employer les ressources intérieures et extérieures de manière plus efficace et plus utile.
Les informations qui résultent d’une analyse de situation permettent de fonder les
décisions sur la compréhension réaliste des facteurs cités plus haut qui sont les plus
importants dans la zone cible, ainsi que sur la connaissance de l’interdépendance de
ces facteurs qui causent ou atténuent les problèmes. En bref, la réalisation d’une
analyse de la situation des enfants affectés par le VIH/SIDA peut servir à :

x Promouvoir les efforts de plaidoyer à des niveaux multiples


x Planifier une stratégie nationale à l’intention des OEV
x Evaluer l’ampleur de la crise au niveau des enfants
x Définir ou préciser les interventions
x Mobiliser des activités sociales et communautaires
x Renforcer la capacité des organisations
x Planifier, améliorer et élargir les programmes
x Procéder au suivi et évaluation

Si une analyse de situation se traduira normalement par des décisions, une planification
et des actions efficaces, elle n’est pas une fin en soi, mais au contraire un moyen de
dégager un consensus et de donner l’impulsion nécessaire pour prendre des actions
efficaces.

Une analyse de situation participative est une activité fondamentale pour les pays qui
visent à atteindre les buts concernant les orphelins et enfants vulnérables, définis par la
Session extraordinaire de l’Assemblée générale (UNGASS) sur le VIH/SIDA. Le
processus de consultation mis en route et la diffusion des résultats aident à mobiliser les
parties prenantes – élément indispensable pour atteindre les buts de l’UNGASS (voir
encadré qui suit). Les parties prenantes peuvent utiliser les résultats d’une analyse de
situation pour formuler des décisions sur un plan d’action national et des structures de
coordination connexes en vue de soutenir les enfants vulnérables et leurs familles. Les
résultats peuvent informer et orienter le processus de mise en œuvre des réformes
politiques et réglementaires nécessaires pour renforcer le plan d’action national. Enfin,
l’élément de révision de l’analyse de situation renforce la stratégie du pays pour suivre
et évaluer les efforts destinés à bénéficier aux OEV.

START TEXT BOX


Session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies (UNGASS) sur
le VIH/SIDA
En juin 2001, l’UNGASS a produit, à l’échelle mondiale, un effort jusque-là inconnu
d’initiative, de sensibilisation et de soutien en réponse à la crise de VIH/SIDA. Une
Déclaration d’engagement adoptée à la Session extraordinaire spécifie les buts et cibles
répartis dans le temps pour mesurer les progrès et assurer le respect des obligations.
Dans le cadre d’une réponse à plus long terme au nombre croissant d’orphelins et
d’enfants rendus vulnérables par le VIH/SIDA, des cibles concrètes ont été fixées
jusqu’en 2005. Les pays ont décidé que, conjointement avec leurs partenaires, ils :

D’ici 2003, élaboreraient des politiques et stratégies nationales à mettre en œuvre en


2005 pour : bâtir et renforcer les capacités gouvernementales, familiales et
communautaires nécessaires pour fournir un environnement favorable aux orphelins et
aux filles et garçons infectés et affectés par le VIH/SIDA, notamment en leur fournissant
des conseils et un soutien psychosocial appropriés, en assurant leur scolarisation et leur
accès à un abri, à une bonne nutrition et à des services sociaux et sanitaires dans des
conditions égales à celles des autres enfants ; protéger les orphelins et enfants
vulnérables contre toutes les formes d’abus, violence, exploitation, discrimination, trafic
et perte d’héritage ;

Assureraient la non-discrimination et la jouissance entière et égale de tous les droits


humains en encourageant une politique active et visible d’élimination de la stigmatisation
des enfants orphelins et enfants rendus vulnérables par le VIH/SIDA ;

Inviteraient la communauté internationale, en particulier la société civile et le secteur


privé des pays donateurs à compléter de manière efficace les programmes nationaux
afin de soutenir ceux qui s’adressent aux enfants orphelins ou rendus vulnérables par le
VIH/SIDA dans les régions affectées et dans les pays à risque élevé et d’apporter une
aide spéciale à l’Afrique subsaharienne.

En mai 2002, la Session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies sur
les enfants – Bâtir un monde digne des enfants – a réaffirmé les buts fixés pour les
enfants affectés par le VIH/SIDA. A succédé à cette session le Forum des partenaires
mondiaux (lancé par l’UNICEF, l’ONUSIDA et l’USAID), qui s’est tenu en novembre
2003. Un large éventail de parties prenantes de tous les secteurs de la société y ont
participé et ont collaboré à l’élaboration du Cadre d’action pour la protection, la prise en
charge et le soutien des orphelins et enfants vulnérables vivant dans un monde avec le
VIH et le SIDA. Ce forum a pour objet d’établir un calendrier approuvé d’un commun
accord pour lancer une réponse appropriée. Il n’est pas attendu des gouvernements ou
des organisations de prendre en compte simultanément ou avec la même importance
tous les aspects du cadre d’action ; des priorités devront être établies au sein des pays
et au niveau local. Cependant, en endossant cette stratégie, un groupe de parties
prenantes essentielles, large et divers, s’exprime d’un commun accord sur l’urgence et
l’importance des défis et les vastes actions et efforts de collaboration requis pour
répondre avec efficacité. Le Cadre d’action plaide en faveur d’un nombre accru de
réponses d’échelle nationale s’adressant aux OEV. Les domaines primordiaux d’une
réponse nationale sont les suivants :

- Réaliser une analyse de situation en collaboration


- Mettre en œuvre une politique et législation nationales pour protéger les
orphelins et enfants rendus vulnérables par le VIH/SIDA
- Etablir des mécanismes de coordination
- Elaborer et mettre en œuvre des plans d’action nationaux pour la protection et la
prise en charge des orphelins et autres enfants rendus vulnérables par le
VIH/SIDA
- Mettre au point et mettre en œuvre des mécanismes de suivi et évaluation

END TEXT BOX

II. Utilisation du présent Guide

A qui s’adresse-t-il ?

Ce Guide s’adresse aux individus qui peuvent influencer les actions aux niveaux
national et sous-national visant à améliorer le bien-être des OEV. Ces personnes
incluent les autorités responsables de l’élaboration des politiques, les directeurs de
programme, les agents de l’Etat, ou autres intéressés affiliés à des organisations non
gouvernementales, communautaires ou religieuses, ou encore aux systèmes
d’enseignement ou de soins de santé. Les informations produites peuvent être utilisées
sous maintes formes : de l’amélioration des prestations de soins et des services de
soutien à l’élaboration d’un programme de communication axé sur l’adoption d’un
comportement positif à l’égard des soins et sur la réduction de la stigmatisation. En
conséquence, ce Guide est d’autant plus utile que la diversité et la variabilité des
connaissances et des postes des personnes qui l’utilisent sont grandes.

Comme il est indiqué dans le présent Guide, la conduite d’une analyse de situation
nécessite un directeur de l’analyse de situation qui, dans la situation idéale, a un intérêt
primordial dans la réalisation de cette analyse et ses résultats. Le directeur de l’analyse
de situation constituera probablement une équipe consultative (ou comité de direction)
qui supervisera activement la conduite de l’analyse, du stade de la planification au stade
de la diffusion des résultats. Ou bien, un groupe d’intéressés existant pourrait repérer un
directeur d’analyse de situation et le charger de les diriger pendant le déroulement de
l’analyse. Le présent Guide est destiné à servir de manuel pratique à l’intention du
directeur d’analyse de situation et de l’équipe consultative. Il n’est pas nécessaire que
chaque personne qui participe activement à ce processus d’analyse dispose d’une vaste
connaissance sur l’analyse des données ; cependant, tous les participants à ce
processus devront prendre des décisions informées sur les nombreuses options de
collecte et d’analyse des données. En plus du Guide, la contribution technique d’un
chercheur et statisticien de haut niveau sera également requise.

Quel est l’objectif du présent Guide ?

Le présent Guide décrit les étapes nécessaires à la gestion de la collecte des données,
l’analyse des données et l’utilisation des données dans le cadre du bien-être des OEV.
A ce titre, les principes directeurs et les outils présentés mettent en valeur les actions
qui nécessitent la collecte de données primaires, tant quantitatives que qualitatives,
auprès des enfants vulnérables et des personnes qui en ont la charge. Le cours d’action
recommandé dans le présent Guide peut être modifié pour répondre aux besoins de
l’utilisateur et à la situation spécifique. Ceci est également vrai pour ceux qui ont déjà
conduit une analyse de situation.
Le présent Guide ne décrit pas les étapes à suivre pour la réalisation d’une analyse ou
la collecte de données dans le cadre de structures et systèmes gouvernementaux et non
gouvernementaux (par exemple politique/lois, mass médias, situation économique) ; la
description de ces étapes sont disponibles dans un document connexe rédigé par le
Projet d’information sur la population, la santé et la nutrition (Population, Health, and
Nutrition Information Project, PHNI).3 Le document PHNI fournit un cadre complet pour
la collecte d’une plus grande gamme d’informations sur la situation des OEV. Par
exemple, il propose des moyens d’évaluer les contextes politique et réglementaire.
L’ouvrage PHNI est articulé par thèmes, tels que la démographie, la santé, les questions
économiques, l’éducation, les conditions sociales et psychologiques et les lois et
politiques. Il recommande également des questions fondamentales qu’il convient de se
poser dans le cadre de chaque thème.

Le présent Guide (réalisé par FHI/IMPACT) diffère du document PHNI dans la mesure
où il offre une stratégie par étapes pour réaliser la collecte et l’analyse des informations.
L’utilisation parallèle de ce Guide et de l’ouvrage PHNI permet d’adopter une démarche
adaptée à une situation particulière afin de répondre au mieux aux besoins
d’informations spécifiques.

Comment le Guide est-il organisé ?

Le Guide se compose de sept chapitres et de huit annexes. Les sept chapitres


fournissent des informations générales et des conseils sur les principales étapes à
suivre pour la conduite d’une analyse de situation, y compris l’organisation des équipes
consultatives et des équipes de collecte des données, la détermination des priorités
d’analyse, ainsi que la collecte, la gestion et l’analyse des données, l’élaboration du
rapport et la diffusion des résultats pour mobiliser l’action. Les huit annexes
comprennent une liste des ressources, des exemples d’outils pour la collecte des
données et autres informations.

START TEXT BOX

Quelle situation essayons-nous d’évaluer ?


Définitions des termes ”orphelins” et ”enfants vulnérables”

Une analyse de situation est un mécanisme de collecte et d’analyse de données. A ce


titre, l’obtention de données utiles et de qualité nécessite des paramètres clairs afin de
minimiser les résultats et interprétations équivoques. La spécificité est une haute priorité
pour définir les groupes ou conditions à analyser. Le niveau de spécificité utilisé pour
définir les sujets de l’analyse de situation différera probablement (ce qui est normal) des
définitions utilisées par d’autres pays, communautés et organisations qui mettent en
œuvre des programmes s’adressant aux OEV. Il existe diverses définitions de
l’expression ”orphelins et enfants vulnérables” ; certaines définitions appliquées au
niveau national sont utilisées pour des fins juridiques, alors que d’autres définitions sont
utilisées dans le cadre des programmes. Au niveau communautaire et programmatique,
les membres de la communauté et les parties prenantes savent que l’élaboration de
programmes axés exclusivement sur les enfants affectés par le VIH/SIDA ou sur les

3
Conducting a Situation Analysis of Orphans and Vulnerable Children : A Framework and Resource
Guide, PHNI, février 2004.
enfants dont les parents sont morts du SIDA peut avoir des conséquences négatives,
telles que l’aggravation de la stigmatisation ou de la discrimination à l’égard des enfants.
En conséquence, la définition des bénéficiaires du programme peut et doit être en effet
un processus subjectif. L’établissement de références spécifiques ou le suivi du bien-
être des enfants aux niveaux national et sous-national nécessitent des définitions plus
objectives.

Aux fins exclusives de la collecte de données, il est utile d’établir des critères pour
identifier les personnes qui seront les sujets de la recherche. Par exemple, un enquêteur
qui se rend à un domicile doit poser des questions pour déterminer si un membre du
ménage répond aux conditions d’interview (à titre d’exemple, y a-t-il un enfant qui habite
cette maison et qui a perdu un ou ses deux parents ? Y a-t-il un membre du ménage qui
souffre d’une maladie depuis trois mois ou plus ?). Il peut donc s’avérer nécessaire
d’effectuer une recherche formative pour établir des définitions avant d’entamer la
collecte des données pour l’analyse de situation. Pour commencer cette recherche,
l’équipe consultative devra examiner les définitions existantes au niveau national, ainsi
que les définitions suivantes adaptées d’après Enfants en grand danger 2004 :

x Orphelin maternel – enfant âgé de moins de 18 ans dont la mère et peut-être le


père sont décédés
x Orphelin paternel – enfant âgé de moins de 18 ans dont le père et peut-être la
mère sont décédés
x Double orphelin – enfant âgé de moins de 18 ans dont la mère et le père sont
décédés
x Enfant vulnérable – enfant dont la survie, le bien-être ou le développement sont
menacés par le VIH/SIDA ou par une autre maladie qui met sa vie en danger

Note : l’analyse de données secondaires présente des difficultés si la définition des


mots orphelin et/ou enfant vulnérable varie suivant les séries de données. Par exemple,
les données peuvent être limitées par des paramètres d’âge. Cette variance doit être
signalée clairement.

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III. Aperçu de la méthode d’analyse de situation

Principes directeurs

Si chaque analyse de situation produira sa propre série de principes directeurs en


fonction du contexte national, les éléments suivants sont des considérations générales
fondées sur l’expérience :

x Protéger les enfants


x Assurer un processus de collaboration
x Avoir accès aux connaissances et ressources existantes
x Relever les capacités
x Assurer un contrôle conjoint
x Adopter une stratégie plurisectorielle
Protéger les enfants. La recherche effectuée auprès des enfants, en particulier des
enfants traumatisés, peut provoquer de fortes émotions et même une détresse
accablante. Les principes éthiques (par exemple ”ne pas faire de mal”) concernant les
enfants et les jeunes personnes devront être strictement respectés pendant le
déroulement de l’analyse. Par exemple, il arrive que l’identification même des enfants à
interviewer exerce un effet stigmatisant. Il faudra donc faire attention de soupeser l’utilité
des informations à tirer par rapport aux effets négatifs éventuels de la méthodologie de
collecte des données. Des informations en détail sur les droits de l’enfant pendant la
collecte des données sont présentés dans le document Ethical Guidelines for Gathering
Information from Children and Adolescents (Principes éthiques pour rassembler des
informations auprès des enfants et des adolescents, FHI/Horizons/UNICEF/USAID).

Assurer un processus de collaboration. La conduite d’une analyse de situation, en


tant que méthode largement intégrée et fortement participative, fournit l’occasion de
réunir des participants indispensables – ceux qui sont déjà engagés et ceux qui devront
participer à mesure que le processus avance – afin de repérer les meilleures actions à
prendre. Si les principaux intéressés participent, en particulier les représentants de la
communauté, l’analyse sera basée sur les conditions locales et produira des résultats
plus utiles qu’une analyse effectuée par des conseillers techniques extérieurs. Avec la
participation locale, les résultats sont plus crédibles aux yeux d’un plus grand nombre
d’intéressés et ces résultats ont de plus grandes chances de se traduire en actions. Les
intéressés peuvent comprendre des représentants des organisations suivantes :

x Groupes de travail ou comités sur les OEV et le VIH/SIDA


x Ministères et services de l’Etat (en particulier ceux qui s’occupent habituellement
des questions concernant les enfants)
x Organisations non gouvernementales et organisations à base communautaire
(ONG/OBC)
x Associations de personnes vivant avec le VIH/SIDA (PVS)
x Organisations religieuses/confessionnelles (OR)
x Groupements de femmes
x Etablissements scolaires et universités
x Organisations communautaires et civiques
x Groupements de jeunes et d’enfants
x Activités commerciales privées
x Etablissements de recherche locaux
x Services cliniques et sociaux
x Organisations internationales
x Bailleurs de fonds
x Autres organisations concernées

Une analyse de situation tend davantage à produire une action unifiée à l’intention des
OEV si l’on assure la représentation, l’inclusion et la participation des intéressés. Il arrive
souvent que les personnes affiliées aux secteurs qui ne sont normalement pas
concernés par les enfants ne reconnaissent pas l’importance des enfants vulnérables
sur leur travail. Par exemple, le ministère des Finances n’a peut-être pas calculé les
coûts de l’absence d’une intervention pour s’occuper des enfants affectés par le
VIH/SIDA. L’expérience montre que la participation de ces intéressés à l’analyse de
situation (par exemple en demandant au secteur privé de réaliser une section sur les
répercussions économiques de la crise du VIH/SIDA) peut leur révéler que, eux aussi,
ils ont une raison d’intervenir pour réduire les effets du VIH/SIDA sur les enfants et leurs
familles.

Avoir accès aux connaissances et ressources existantes. Il est important d’exploiter


les ressources et l’infrastructure existantes d’un pays avant de rechercher des
ressources supplémentaires. Un élément clé de l’analyse de situation est la préparation
d’une liste de contacts et de ressources qui peuvent fournir des informations et des
points de vue sur les enfants, les jeunes et les familles affectées par le VIH/SIDA. Il
existe une pléthore de données et de documents à l’heure actuelle, tant officiels que non
officiels, dans tous les pays. Il y a aussi beaucoup à tirer de l’expérience et des
ressources des autres pays.

Relever les capacités. Le processus d’exécution d’une analyse de situation devra par
lui-même renforcer les capacités, les connaissances et les compétences locales et
nationales. Si l’aide extérieure est utile, il conviendra d’utiliser autant que possible les
connaissances et les compétences locales. Les individus qui possèdent la meilleure
connaissance de la situation des enfants et des familles sont probablement des locaux
qui travaillent pour des ONG, des OR (organisations religieuses), des services d’aide
sociale, des écoles ou des organisations à base communautaire (OBC).

Assurer un contrôle conjoint. Il est important que tous les intéressés, y compris le
gouvernement et les autorités locales, participent activement à la définition claire des
rôles et assurent en commun le contrôle de l’analyse finale et la diffusion des résultats et
des recommandations. La constitution d’une équipe consultative (ou d’un comité de
direction) pour définir les termes de référence de la réalisation de l’analyse et la
participation des membres de l’équipe à des réunions régulières contribuent à assurer
ce contrôle. Il est également utile de demander à des membres des structures de
coordination existantes, telles qu’un groupe de travail sur les OEV ou la protection des
enfants, d’accepter d’êtres membres de l’équipe consultative.

Adopter une stratégie plurisectorielle. Les effets du VIH/SIDA sur les enfants et les
familles peuvent s’exercer partout. La maladie chronique et le décès affectent la sécurité
du revenu, ce qui affecte l’accès à l’éducation et aux soins de santé, et l’absence de
législation sur la succession peut priver des enfants de leur domicile. Une analyse de
situation doit être conduite de manière interdisciplinaire et plurisectorielle afin d’observer
cette série d’effets. Des informations devront être recueillies auprès des divers secteurs,
comme l’éducation, la santé, l’agriculture, la justice, le commerce, le développement
économique, les politiques et réglementations et les services sociaux/aide sociale.

Gérer la méthode d’analyse

Une analyse de situation participative est généralement entamée par une personne ou
un groupe responsable qui rallie d’autres personnes intéressés ou engagées à améliorer
le bien-être des OEV. Il arrive souvent que le gouvernement et les principaux
organismes nationaux et internationaux conviennent qu’une analyse de situation s’avère
nécessaire et qu’ils la mettent en route ou en soutiennent la mise en route. Une équipe
consultative peut aider à guider le déroulement de l’analyse et à assurer que ses
résultats se traduisent en actions. Les équipes consultatives les plus efficaces se
caractérisent par une représentation largement intégrée (par exemple des représentants
du gouvernement, des membres des commissions parlementaires, des ONG/OBC/OR,
des PVS, des prestataires de soins, des jeunes, des représentants du secteur privé et
des organismes de financement multilatéraux et bilatéraux), ainsi que par des
engagements de temps bien définis et l’attribution de rôles clairs. L’équipe consultative
n’est pas l’équivalent du personnel quotidien qui exécutera une analyse de situation,
bien que certain des membres de l’équipe consultative puissent prendre part à ces
activités d’exécution. Lors du recrutement des membres de l’équipe consultative, il est
important de prendre en considération le volume de temps, d’effort et d’expertise qui
sera nécessaire (et d’en informer les membres de l’équipe éventuels). Des informations
supplémentaires sur les rôles des membres de l’équipe consultative et sur leur
recrutement figurent au Chapitre 2 du présent Guide.

Les membres de l’équipe consultative apporteront leur contribution dans les domaines
suivantes :

x Direction/structure de coordination et responsabilité


x Cadre théorique et objectifs
x Plan de travail
x Méthodologie de l’étude
x Coûts de l’étude et budgets détaillés
x Analyse participative
x Publication et diffusion des résultats

Un des rôles des membres de l’équipe consultative est notamment de favoriser et


maintenir la communication avec les autres publics influents (par exemple les ministères
et les dirigeants du secteur privé). A ce titre, l’équipe consultative facilite la plus grande
participation possible des personnes qui peuvent influencer des actions compte tenu des
résultats et des recommandations de l’analyse de situation. Les intéressés et autres
personnes influentes seront plus disposés à prendre en considération les résultats s’ils
sont consultés et informés régulièrement pendant tout le déroulement de l’analyse de
situation. Avec une base de soutien étendue, un processus de consultation national est
favorisé qui entraîne la diffusion des résultats et l’obtention d’un mandat d’action.

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Expérience acquise sur le terrain
Composition du comité de direction (équipe consultative)
L’équipe qui s’est réunie au Nigeria pour exécuter une analyse de la situation des OEV
avait eu l’intention dès le début de mobiliser les intéressés. Le comité de direction se
composait des personnes suivantes pour entamer l’effort de mobilisation :

x Représentants des comités nationaux de coordination sur le SIDA, des


ministères, du Bureau fédéral des statistiques et des ONG locales et
internationales
x Experts techniques locaux, notamment un psychologue, un pédiatre et des
spécialistes du micro-financement/micro-crédit

Du fait de leur expérience acquise durant l’exécution de l’analyse de situation, les


membres du comité de direction ont élargi leur motivation, leurs connaissances et leur
engagement à l’égard de la cause des OEV afin d’améliorer leur bien-être, tant sur le
plan professionnel que personnel. Peu après l’achèvement de l’analyse, l’équipe a
contribué à l’établissement de l’Equipe de travail nationale sur les orphelins et autres
enfants vulnérables du Nigeria ; cette équipe a tenu une réunion de niveau national qui
rassemblait les intéressés OEV. Les résultats de l’analyse de situation ont été
disséminés et les étapes suivantes identifiées.

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Définir les objectifs

Lorsque la décision d’utiliser le Guide est prise, cela signifie que la décision de recueillir
des données spécifiques sur les soins et le soutien des enfants et adolescents
vulnérables a déjà été prise. Afin de d’utiliser au mieux ce Guide, les membres de
l’équipe consultative, en collaboration avec le personnel de collecte des données,
devront articuler clairement ce qu’ils veulent apprendre exactement, comment ils ont
l’intention de mesurer ces connaissances et comment elles amélioreront le bien-être des
orphelins et enfants vulnérables. Si le pays dispose d’un groupe de travail sur les OEV
ou la protection des enfants et si ses membres ne font pas partie de l’équipe
consultative de l’analyse de situation, il est alors utile de faire intervenir les membres de
ce groupe de travail dans la définition des objectifs afin de faciliter une plus grande
participation à l’analyse et le contrôle de l’analyse de situation et de ses résultats.
L’incapacité à articuler clairement les objectifs au début du déroulement de l’analyse de
situation risque de se traduire par un gaspillage de ressources et des occasions perdues
pendant la phase de collecte des données. Par exemple, les données recueillies sous
des formes qui rendent leur interprétation difficile ou ne permettent pas de les comparer
avec des données d’autres sources peuvent se traduire par l’impossibilité de répondre à
des questions dont la réponse est indispensable.

Les exemples d’objectifs d’analyse de situation que les questionnaires et les outils
qualitatifs fournissent dans ce Guide sont destinés à couvrir les éléments suivants :

x Rassembler des informations qui aideront à décrire les effets du VIH/SIDA sur
les enfants et leurs familles.
x Identifier les mécanismes d’adaptation actuels des OEV au sein des familles et
des communautés.
x Identifier les structures, systèmes, stratégies et mécanismes existants des
secteurs public et privé qui peuvent soutenir ou compléter les activités au profit
des OEV et des personnes qui s’occupent d’eux.
x Identifier et évaluer la capacité, l’expérience ou les possibilités des organisations
à participer à des projets OEV à base communautaire ou à les mettre en œuvre.
x Fournir un niveau de référence pour une évaluation supplémentaire et pour
assurer le suivi au fil des ans du bien-être des familles qui s’occupent des OEV.
x Procurer des informations pour aider à guider la planification et l’exécution des
programmes.
x Repérer les lacunes dans les services, stratégies et autres efforts en cours qui
s’adressent aux enfants vulnérables.
x Obtenir des données sous forme standardisée pour permettre de comparer les
données de l’analyse avec les données d’autres études sur les OEV menées
dans d’autres régions.

Identifier les thèmes


Il est utile, pour spécifier les thèmes d’une analyse de situation en fonction des objectifs,
qui peuvent être des déclarations générales comme celles énumérées ci-dessus, de
consulter le Cadre stratégique pour la protection, la prise en charge et le soutien des
orphelins et enfants vulnérables vivant dans un monde avec le VIH/SIDA (UNICEF,
2004). Ce cadre stratégique décrit les domaines d’indicateurs dont les nombreux
groupes locaux, nationaux et internationaux ont reconnu qu’ils étaient essentiels pour
répondre aux besoins des OEV. Ces domaines d’indicateurs sont une manière de
classer les thèmes pour le rassemblement des données :

x Politiques et stratégies
x Education
x Santé
x Nutrition
x Soutien psychosocial
x Capacité familiale
x Capacité communautaire
x Ressources (dépenses) nationales affectées aux OEV
x Protection des enfants
x Prise en charge institutionnelle et abri

Il est utile de formuler les thèmes de manière à chercher des réponses aux questions
suivantes :

x Quel est le profil démographique des orphelins et enfants vulnérables ?


x Quel est le profil démographique des personnes qui prennent soin d’eux ?
x Quelle est la capacité des responsables des soins et des familles à protéger les
enfants et à les prendre en charge ?
x Comment les communautés soutiennent-elles ou ne soutiennent-elles pas les
enfants vulnérables ?
x Les OEV ont-ils accès aux services essentiels ?
x Comment le gouvernement protège-t-il les enfants les plus vulnérables ?
Comment les ressources publiques sont-elles affectées à ces enfants ?
x Comment l’environnement ou le contexte est-il favorable ou défavorable aux
enfants affectés par le VIH/SIDA ?

Pour chacune des questions ci-dessus, des variables ou des indicateurs spécifiques
doivent être mis au point puis formulés conformément aux méthodes de collecte de
données sélectionnées (par exemple enquêtes, interviews approfondies ou groupes de
discussions dirigées [GDD). Les outils de collecte d’informations présentés dans ce
Guide (Annexes E, F, G et H) fournissent une référence complète que l’équipe
consultative pourra consulter pour les thèmes pertinents et les variables en rapport.

Rassembler et analyser les informations

Pour fournir des données de qualité, une analyse de situation devra accorder de
l’importance aux détails et aux procédures. Les techniques et outils présentés dans ce
Guide reposent sur une démarche qui utilise les méthodes de collecte de données
énumérées ci-après. Néanmoins, ces méthodes ne s’appliquent pas toutes à toutes les
analyses de situation. La considération la plus importante consiste à déterminer quelle
est la combinaison de techniques de collecte de données qui permettra à l’analyse de
recueillir des informations suffisantes et utiles pour mobiliser les actions. Les méthodes
ci-dessous sont décrites en détail au Chapitre 3 :

x Technique du groupe nominal – technique de classification prioritaire utilisée


par l’équipe consultative pour identifier les thèmes.
x Analyse des données secondaires – utilisée pour récapituler les variables qui
s’appliquent à la situation des enfants vulnérables et pour aider à repérer les
lacunes qui ont besoin d’être comblées.
x Inventaire des prestataires de services et des organisations qui apportent
un soutien aux OEV et aux personnes qui en ont la charge – utilisé pour
identifier qui fait quoi (exemple modèles de soins) et pour révéler l’inexistence de
services indispensables.
x Enquête auprès du gardien ou de la personne prenant soin de l’enfant –
utilisée pour rassembler des données quantitatives sur la situation du ménage
selon le point de vue du gardien/personne prenant soin de l’enfant.
x Interviews approfondies et groupes de discussions dirigées – méthodes
utilisées pour rassembler des données qualitatives reposant sur des perceptions,
des opinions et des expériences à partir de questions ouvertes. Ces méthodes
sont également utilisées pour compléter la collecte des données quantitatives
et/ou pour élargir la signification des données quantitatives (y compris les
données d’enquête secondaires).
x Enquête auprès des orphelins et enfants vulnérables et leurs gardiens –
utilisée pour rassembler des données quantitatives sur le bien-être des OEV
d’après le point de vue de l’enfant.
x Observations directes – utilisées pour constater les comportements journaliers
des enfants dans leur milieu habituel ; ces observations peuvent servir à
compléter des données d’interview et/ou à informer le processus d’interview.

Rédiger les résultats pour mobiliser les actions

Même au stade initial de la prise en considération d’une analyse de situation, il peut être
utile de s’interroger sur ceux qui utiliseront les résultats et sur la manière dont ces
résultats pourront contribuer à l’amélioration de la situation des enfants vulnérables. En
toute vraisemblance, les résultats de l’analyse de situation seront utilisés pour produire
un rapport final qui présentera de manière complète les conclusions et les
recommandations. La rédaction de résultats spécifiques pour des publics spécialisés est
également précieuse. Par exemple, une simple consultation avec un défenseur de la
protection des enfants pour s’informer des variables à extraire des données pour une
analyse plus poussée peut servir d’argument persuasif en faveur d’une réforme
politique. Un rapport beaucoup plus concis pourrait alors être produit à l’intention des
responsables de l’élaboration des politiques et des intéressés. Des formats de rapport
concis qui sont conçus pour des publics cibles spécifiques ont plus de chance d’être lus
et de faciliter la prise d’actions basées sur les recommandations.

START TEXT BOX


Réfléchir dès le début à la diffusion des résultats
Si l’on ne réfléchit pas clairement à la stratégie à suivre pour faire connaître les résultats
d’une analyse de situation, les conclusions et les recommandations de cette analyse
recevront un accueil minimal et se traduiront par des actions minimales. Afin d’éviter ce
scénario, il est important d’élaborer dès le début de la conduite de l’analyse un plan de
diffusion précisant les publics qui devront être informés des résultats et des
recommandations et ce que le plan nécessitera pour assurer qu’ils reçoivent ces
informations et qu’ils puissent agir en conséquence. Les points essentiels à prendre en
compte comprennent les formats, les points de distribution, le personnel disponible et/ou
les ressources financières pour la rédaction du rapport, les possibilités de présentations
qui s’offrent, ainsi que les usages au sein de l’organisation pour la rédaction des
rapports ou la publication d’articles de journaux. Après avoir dégagé les moyens
possibles de faire part des résultats de l’analyse aux participants et avant d’entamer le
processus de collecte de données, il est utile de demander aux membres de la
communauté comment ils aimeraient recevoir les informations.

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Envisager les difficultés

Chaque analyse de situation s’accompagne de difficultés, allant de l’insuffisance des


ressources au scepticisme sur l’applicabilité et la validité des résultats. Il arrive que les
membres de la communauté ou le personnel du programme ne soient pas toujours
convaincus qu’un changement soit souhaitable ou possible. Les recommandations
formulées à l’appui des résultats peuvent être considérées comme trop innovatrices
pour le climat politique de l’époque. Ou encore, les résultats peuvent ne pas être
suffisamment spécifiques pour fournir des lignes d’action et requérir donc des entretiens
supplémentaires avec les parties prenantes qui sont en mesure de formuler des
recommandations axées sur l’action et d’assumer la responsabilité de leur diffusion.

Il est donc recommandé de :


Evaluer les résultats pour déterminer s’ils auront un effet négatif ou s’ils seront
controversés.
Envisager si les résultats risquent d’aliéner des administrateurs de programme, des
parlementaires ou d’autres chefs communautaires responsables des décisions et de la
supervision des programmes et politiques concernant le sort des enfants. Par exemple,
si un responsable du gouvernement haut placé est en faveur des orphelinats et si les
résultats de l’analyse indique que les enfants de ces établissements reçoivent des soins
insuffisants, les recommandations devront être formulées avec soin afin de mobiliser un
changement favorable.
Prendre en considération si les moyens de diffusion des nouvelles ou les groupes de
citoyens risquent d’interpréter les résultats sans tenir compte de leur contexte.
Etre conscient du fait que les résultats peuvent être utilisés d’une manière ou d’une
autre et que ces utilisations sont parfois différentes de ce qui avait été prévu à l’origine
et qu’elles ne sont pas toujours influencées par ce qui est dans le meilleur intérêt des
enfants. Par exemple, les résultats pourraient être utilisés par un individu pour se faire
connaître en vue d’une promotion personnelle ou politique.

La manière dont les résultats sont utilisés peut être indépendante de sa propre volonté,
mais l’équipe consultative doit envisager les utilisations tant positives que négatives des
informations. En prévoyant à l’avance, les intéressés et les membres de l’équipe
consultative de l’analyse de situation pourront recevoir de l’assistance afin de prendre
les dispositions nécessaires quant aux résultats qui pourraient prêter à controverse ou
être déformés.
Utiliser l’analyse de situation comme un outil de suivi

Une analyse de situation initiale est la première étape du suivi continu du bien-être des
enfants affectés par le VIH/SIDA. Les interventions évolueront à mesure que la situation
et les besoins des enfants seront mieux compris. L’analyse de situation peut servir de
plate-forme pour l’établissement d’un système de suivi comportant l’examen périodique
des informations de base, comme il sera jugé bon par l’équipe consultative de l’analyse
de situation, et la rétroaction qui suivra. Cependant, l’analyse de situation ne peut pas
être utilisée pour évaluer des programmes et interventions spécifiques. Pareillement à
une enquête de surveillance comportementale, une analyse de situation nationale ou
sous-nationale n’est pas directement liées à des indicateurs programmatiques
spécifiques et, en conséquence, elle ne peut pas évaluer les résultats ou être utilisée
pour indiquer si des programmes spécifiques marchent ou ne marchent pas.

Les mises à jour des indicateurs sélectionnés peuvent être compilées et distribuées
périodiquement aux intéressés, tels que les responsables de l’élaboration des politiques
et les prestataires de services. Dans plusieurs pays, les variables identifiées pour une
analyse de situation (par exemple, personnes chroniquement malade qui ont la charge
de dépendants, enregistrement des naissances ou nombre d’orphelins dans un ménage)
ont été sélectionnées pour leur utilisation régulière dans les rapports sur d’autres
méthodes de collecte de données (par exemple Enquête sur les niveaux de vie, Enquête
démographique et de santé ou recensement). Ceci permet de clarifier continuellement
les connaissances sur la question des enfants vulnérables et de leurs familles jusqu’à ce
qu’une nouvelle analyse de situation soit exécutée.

Si le but de l’analyse de situation est d’utiliser les résultats comme référence pour
déterminer le bien-être des OEV, les méthodologies d’échantillonnage (voir Chapitre 3
pour un examen des méthodologies d’échantillonnage) devront être considérées avec
attention. Compte tenu de l’ampleur de l’analyse, il peut être économique ou prohibitif de
modifier la méthodologie d’échantillonnage et/ou d’accroître la taille de l’échantillon afin
d’obtenir les informations nécessaires pour établir des mesures de référence. Quand on
envisage d’utiliser les résultats d’une analyse de situation comme base de référence, un
ouvrage essentiel à consulter est le Guide to Monitoring and Evaluation of the National
Response for Children Orphaned and Made Vulnerable by HIV/AIDS (UNICEF, bientôt
disponible), qui procure des informations exhaustives sur les indicateurs et
l’échantillonnage.
I. Définition et objet d’une analyse de situation des enfants vulnérables
II. Définition d’une analyse de situation ?
Pourquoi évaluer la situation des enfants vulnérables ?
III. Comment utiliser ce Guide
A qui s’adresse-t-il ?
Quel est l’objectif du présent Guide ?
Comment le Guide est-il organisé ?
IV. Aperçu de la méthode d’analyse de situation
Principes directeurs
Gérer la méthode
Définir les objectifs
Identifier les thèmes
Rassembler et analyser les informations
Rédiger les résultats pour mobiliser les actions
Envisager les difficultés
Utiliser l’analyse de situation comme un outil de suivi
Chapitre 2

Gestion de l’analyse de situation

L’expérience sur le terrain démontre de nombreuses manières de gérer une analyse de


la situation des enfants vulnérables. L’analyse de situation peut être conçue de manière
à faire intervenir un seul consultant ou de nombreuses équipes pour rassembler les
informations nécessaires afin de répondre aux objectifs. La manière dont cette analyse
est gérée affecte non seulement la qualité et la quantité des données recueillies, mais
aussi la façon dont les données seront finalement analysées et utilisées. Les décisions
sur le mode de gestion sont essentielles pour s’attirer le vaste intérêt et soutien
plurisectoriel nécessaires à la mobilisation des actions.

Le présent chapitre couvre les questions de personnel, d’éthique et de budgétisation et


fournit une stratégie intégrée pour conduire une analyse de situation nationale et sous-
nationale. L’ampleur de la stratégie présentée pourra avoir besoin d’être réduite compte
tenu des ressources disponibles et du contexte de la situation spécifique. Par exemple,
Il peut exister des régions géographiques concentrées où les effets du VIH/SIDA sont
tout particulièrement dévastateurs et ces régions pourront alors être sélectionnées
comme cibles uniques de l’analyse de situation. Ou bien, l’analyse de situation peut être
conduite par phases successives, les décisions initiales sur une réponse nationale à
l’intention des orphelins et enfants vulnérables reposant sur la collecte de données
qualitatives, suivie de la collecte de données quantitatives primaires. Ce Guide présente
de multiples options de collecte de données.

Au cours de l’examen des éléments de gestion continus dans le présent chapitre, il est
important de comprendre le contexte du pays et les raisons pour lesquelles une analyse
de situation est effectuée. Le pays a-t-il mobilisé les communautés et les activités au
service des enfants vulnérables, mais il n’a pas une vision générale de ce qui est en
train de survenir, où et avec quelle ampleur, pour s’appuyer sur cet effort de
mobilisation ? Ou est-il nécessaire de présenter des preuves de la nécessité de
mobiliser et de cibler des ressources ? Le scénario dictera l’ampleur de l’analyse de
situation et la façon dont elle doit être gérée.

I. Détermination du régime de supervision

Constitution d’une équipe consultative

Une analyse de situation peut être entamée par un groupe d’intéressés existant qui
nomme un responsable pour superviser le processus. Ou bien, un individu peut être
nommé par le gouvernement ou d’autres intéressés pour lancer le processus et servir de
coordinateur général ou de directeur de l’analyse de situation. Le directeur de l’analyse
de situation doit être en mesure d’effectuer simultanément des tâches multiples et de
déléguer certaines d’entre elles afin d’éviter le ralentissement des efforts. Il est
indispensable qu’il soit apte à mener des négociations, dégager des consensus et
faciliter le réseautage. Le directeur de l’analyse de situation ne sera probablement pas
un expert dans tous les volets individuels d’une analyse de situation. Pour remédier à
cela, une équipe consultative peut être constituée. En faisant ainsi appel à un groupe
d’experts, le directeur de l’analyse de situation bénéficiera de leur expérience variée
ainsi que de leurs nombreux contacts professionnels.
Les candidats les plus vraisemblables pour l’équipe consultative sont les personnes qui
participent ou qui sont engagées dans des efforts visant à améliorer le bien-être des
enfants et, par conséquent, qui travaillent déjà à temps complet dans ce domaine. Si le
pays ne dispose pas déjà d’un groupe de travail sur les OEV ou la protection des
enfants, il est bon d’inviter les membres d’autres comités (tels que ceux constitués pour
élaborer une Stratégie nationale pour la réduction de la pauvreté ou pour répondre à la
demande de candidatures du Fonds mondial [c’est-à-dire Dispositif de coordination
national]) à devenir membres de l’équipe consultative. Lors du recrutement des
membres de l’équipe consultative, il est utile d’indiquer aux candidats des engagements
de temps bien définis ainsi que les tâches vraisemblables.

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Responsabilités des membres de l’équipe consultative
Une équipe consultative permet de guider le processus d’analyse et d’assurer que ses
résultats seront utilisés pour améliorer les activités à l’intention des OEV. Cette équipe
est essentielle pour dégager un consensus et un soutien à l’égard des résultats de
l’analyse et des actions recommandées. Les principales responsabilités de l’équipe sont
les suivantes :

x Se réunir à des dates importantes pendant l’analyse (habituellement cinq


réunions ou plus)
x Contribuer à la définition de l’ampleur de l’analyse et de ses thèmes
x Fournir des conseils sur la sélection des méthodes de collecte des données
x Suggérer des ajustements pour les outils de collecte des données
x Aider à repérer les sites de collecte des données
x Fournir des conseils sur le plan d’analyse des données
x Examiner les résultats préliminaires et en discuter
x Fournir des conseils sur l’élaboration de recommandations reposant sur les
résultats de l’analyse
x Encourager la participation stratégique d’intéressés influents pour consolider ou
étendre la réponse nationale à l’intention des OEV
x Recommander des actions programmatiques basées sur les recommandations
de l’analyse

Tel que le présent Guide est rédigé, les activités quotidiennes du personnel sont
séparées des fonctions de l’équipe consultative. Cependant, l’équipe consultative peut
comprendre des membres de personnel appartenant à des organisations qui mettront en
œuvre l’analyse de situation. A ce titre, les rôles des membres de l’équipe d’analyse
peuvent aussi couvrir les activités opérationnelles de l’analyse de situation.

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La composition de l’équipe d’analyse devra être adaptée au contexte spécifique et au


processus d’analyse envisagé, mais en général les spécialistes dont on a le plus
souvent besoin pour réaliser ces travaux sont ceux qui possèdent de l’expérience dans
les domaines suivants :
x La condition d’orphelin ou d’enfant vulnérable
x L’établissement de programmes s’adressant aux enfants vulnérables
x Les services de soins et de soutien aux ménages affectés par le VIH/SIDA
x La survie ou le bien-être des enfants
x La psychologie des enfants
x La mobilisation communautaire ou sociale
x Les sciences sociales et la recherche économique
x Les lois et politiques concernant les enfants et les familles

Dans les conditions idéales, un membre de l’équipe ou plus possédera de l’expérience


dans le travail direct avec les OEV. L’encadré qui suit résume les compétences et
connaissances d’une équipe consultative. Le directeur de l’analyse de situation peut à
l’occasion faire appel à un consultant ou un expert extérieur pour offrir des conseils
spécifiques, pendant une période limitée, dans le cadre de la réalisation de l’analyse.
Par exemple, un consultant peut fournir un conseil spécifique sur la manière de mettre
en valeur les résultats pour obtenir le maximum d’effet auprès des responsables ou des
mass médias.

Il est vivement recommandé que l’équipe consultative comprenne des membres de la


communauté, en particulier des jeunes, provenant des sites de collecte de données
identifiés, étant donné que leurs opinions pratiques permettent de vérifier la réalité
pendant le déroulement de l’analyse. Si ceci est impossible pour des raisons logistiques,
la participation communautaire peut être définie au niveau du site, auquel cas les
membres de la communauté conseilleront les équipes de collecte de données.

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Composition de l’équipe consultative idéale

Compétences/connaissances des membres de l’équipe consultative


x Expérience de la vie en tant qu’orphelin ou dans un contexte vulnérable (de préférence
jeunes âgés de moins de 18 ans).
x Expérience de la conception et mise en œuvre d’une réponse nationale s’adressant aux
OEV, ou expérience de l’assistance technique dans le cadre d’une telle activité.
x Expérience de la conduite de la recherche qualitative et quantitative en sciences sociales,
en particulier dans le cadre de la santé et du bien-être ; dans l’idéal, expérience de la
collecte des données auprès des enfants/jeunes.
x Expérience de la conception et de la mise en œuvre d’actions pour traiter un large éventail
de questions affectant les OEV.
x Expérience du suivi et de l’évaluation, au niveau national ou sous-national, dans le
domaine du VIH/SIDA.
x Expérience dans le domaine de la santé publique internationale, de préférence incluant la
conduite de recherches en santé publique.
x Expérience des réponses aux besoins psychosociaux des enfants, en particulier ceux qui
sont affectés ou infectés par le VIH/SIDA.
x Expérience de la vulgarisation des réponses par des actions communautaires et des
actions sociales plus vastes pour prévenir et réduire le VIH/SIDA.
x Initiatives communautaires dans le domaine des orphelins, enfants vulnérables et jeunes, y
compris connaissance approfondie des activités et des intéressés sur les sites de collecte
de données éventuels.

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Identification du conseiller technique

Pour réaliser avec succès l’analyse de situation, il est indispensable d’identifier un


spécialiste des sciences sociales doté d’expérience comme conseiller technique pour la
supervision de la collecte et de l’analyse des données. Le conseiller technique devra
être identifié dès le début de la conduite de l’analyse et il sera membre de l’équipe
consultative. Dans certaines conditions, le directeur de l’analyse de situation peut aussi
assumer la fonction de conseiller technique. Quand ce n’est pas le cas, le directeur de
l’analyse de situation et le conseiller technique devront travailler en étroite collaboration
et avoir des fonctions et responsabilités respectives bien définies. Le conseiller
technique dépendra du directeur d’analyse de la situation qui est le premier utilisateur
final des résultats de l’analyse et le coordinateur principal de l’analyse de situation. Les
responsabilités du conseiller technique, illustrées dans l’encadré ci-après, sont
directement liées à la collecte et à l’analyse des données.

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Responsabilités du conseiller technique
x Fournir une expertise technique pour la recherche qualitative et quantitative (Note : si
un spécialiste des sciences sociales ne possède pas des compétences suffisantes
pour les deux types de recherche, il est alors recommandé de disposer d’un second
conseiller technique).
x Adapter le protocole d’analyse en s’appuyant sur les recommandations de l’équipe
consultative.
x Assurer que l’équipe consultative est régulièrement informée de l’avancement de
l’analyse.
x Gérer toutes les étapes de collecte, de nettoyage et d’analyse des données.
x Préparer le plan de travail de recherche et le budget pour la collecte des données.
x Embaucher des enquêteurs.
x Préparer et conduire la formation à l’intention des enquêteurs.
x Suivre et superviser la collecte des données (tant quantitatives que qualitatives).
x Embaucher du personnel de saisie des données et autre personnel administratif.
x Suivre et superviser la saisie et le nettoyage des données.
x Effectuer une analyse de données (peut inclure l’engagement d’un statisticien).
x Rédiger un rapport préliminaire avec la présentation des résultats.
x Présenter le rapport et les résultats à l’équipe consultative.
x Travailler avec l’équipe consultative sur les recommandations du rapport final.
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Il est utile de consulter la liste des responsabilités ci-dessus pour sélectionner le


conseiller technique pour le projet et lui expliquer ce qu’on attend de lui. Le conseiller
technique doit être un spécialiste des sciences sociales expérimenté possédant de
hautes compétences dans la collecte des données quantitatives et qualitatives. Il doit
être expérimenté dans l’identification des sites sur le terrain et les moyens d’y avoir
accès, l’établissement d’un site sur le terrain et la prévision des exigences et des pièges
des travaux sur le terrain (c’est-à-dire la connaissance des contextes locaux). Le
conseiller technique doit aussi recevoir suffisamment de ressources et d’autorité pour
effectuer les travaux avec efficacité du début à la fin. Cette personne devra également
être chargée de la sélection et de la formation des enquêteurs et des animateurs et
devra se considérer comme le directeur des aspects techniques et administratifs de
l’activité. Compte tenu du vaste volume de recherche conduite dans le cadre du
VIH/SIDA, la plupart des pays disposent de spécialistes des sciences sociales bien
formés, en particulier au niveau des universités. Néanmoins, pour trouver un spécialiste
des sciences sociales qualifié qui soit disponible et qui possède de l’expérience dans la
recherche sur les enfants et les adolescents, il risque de s’avérer nécessaire de faire
appel à l’assistance extérieure au pays ou à la région.

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Participation des enfants et des jeunes
”Ce qui est fait pour nous, sans nous, est fait contre nous.” Citation d’un jeune activiste

Etant donné que les bénéficiaires visés d’une analyse de situation sont des enfants et
des jeunes, leur rôle actif est nécessaire pendant tout le déroulement de l’analyse de
situation. A cette fin, il est nécessaire de conseiller à la fois les adultes et les jeunes sur
la manière de participer utilement. Il s’agit d’un partenariat avec des rôles mutuellement
convenus. Ceci signifie qu’un groupe d’âge ne peut pas dominer ou ne pas tenir compte
des opinions des autres groupes d’âge. Les rôles des jeunes peuvent aller de la fonction
de membre de l’équipe consultative à la fonction d’informateur clé.

L’expérience fournit des enseignements et des stratégies efficaces sur la manière dont
ces deux groupes (adultes et jeunes) peuvent collaborer utilement.1 En tant que principe
général, les enfants et les jeunes doivent participer de manière permanente et effective,
et non pas simplement à l’occasion d’un seul événement ou en tant que fin en soi.
Plusieurs pays ont créé des forums d’enfants et certains ont des enfants parlementaires.
La manière dont la voix des jeunes est prise en compte pendant le cours de l’analyse
doit être en harmonie avec la manière dont la vaste gamme de contributions est
apportée. La parité de participation l’emporte souvent sur les éléments d’inclusion et de
représentation. Par exemple, avoir un grand nombre de jeunes représentant chaque site
sur le terrain n’est pas la même chose que de fournir un forum pour la participation
égale des jeunes et des adultes. L’hypothèse (souvent incorrecte) est que plus le
nombre de jeunes qui interviennent est grand et plus l’équité de participation et de
contribution est grande ; à savoir, les gens pensent à tort que le nombre ou la
représentation seule des jeunes signifie qu’ils contribuent de manière importante à
l’analyse. Voici quelques considérations supplémentaires à prendre en compte :

x Quel est le code de conduite ou d’éthique qui doit être pris en considération pour
protéger les enfants et les jeunes qui participent tout en ne diminuant pas leur
rôle ? Par exemple, atténuer l’angoisse que vivent les enfants et les jeunes
quand on leur présente des informations délicates et alarmantes.

1
La principale source d’information sur les partenariats jeunes-adultes est YouthNet
(www.fhi.youthnet.org).
x Quels sont les mesures de vérification qui doivent être mises en place pour
assurer la participation utile des enfants et des jeunes ? Par exemple, fournir aux
jeunes un mécanisme permanent leur permettant de formuler des suggestions
sur leur propre participation ?
x Comment le soutien (à savoir conseils offerts) et la conduite des activités de
participation des enfants et des jeunes (à savoir changements dans les dates
d’entretien) varieront suivant les phases de la recherche ? Par exemple, la
participation au niveau de l’équipe consultative de l’analyse de situation, la
contribution à la conception d’une enquête ou d’un questionnaire et le soutien
des enquêteurs sur le terrain sont des formes de participation qui nécessitent
des styles de communication et des types d’interaction différents avec les
adultes.

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Activités préliminaires de l’équipe consultative

Pour que les membres de l’équipe travaillent efficacement, ils doivent être informés sur
ce qui est actuellement connu ou sur les informations qui peuvent être obtenues
facilement concernant les OEV, sur le plan général et dans le pays en particulier. On
peut habituellement gagner du temps en compilant les informations existantes (dans le
cadre d’un examen de la documentation) pour informer l’équipe consultative et
permettre dans un premier temps d’identifier les lacunes d’information et les thèmes qui
devront être couverts par l’analyse de situation. Il est utile de s’entretenir avec les
membres individuels de l’équipe avant la tenue de sa première réunion pour savoir
quelles sont les informations dont ils disposent. Des informations d’autres pays peuvent
aussi être pertinentes pour dégager les questions à examiner ; mais il ne faut pas
admettre que les conclusions formulées dans un pays seront applicables à un autre.

Afin d’informer l’équipe consultative, une pochette de documentation pourra être


constituée qui comprendra une copie du présent Guide, des listes et descriptions (si
disponibles) des programmes et organisations traitant des besoins des enfants affectés
par le VIH/SIDA, des données les plus récentes sur les Enfants en grand danger 2004 et
des rapports sur les enfants vulnérables dans le pays (y compris de la documentation
sur les enfants réfugiés ainsi que les enfants vivant dans la pauvreté) et des articles ou
comptes rendus informels sur les pratiques prometteuses. Plusieurs sources fournissent
des résumés des données existantes récapitulées par pays (par exemple Enfants en
grand danger 2004, Générations orphelines d’Afrique et une analyse des enquêtes
nationales de 40 pays préparée par l’UNICEF). D’autres documents et rapports de
sources extérieures incluent le Cadre stratégique pour les orphelins et enfants
vulnérables et la déclaration UNGASS sur les OEV (voir Annexe A pour une liste
d’autres ressources).

La réunion d’introduction de l’équipe consultative comporte souvent des discussions sur


les raisons d’entreprendre une analyse de situation, le rôle de l’équipe et les attentes de
cette analyse. La réunion initiale peut inclure une présentation à l’appui de la pochette
de documentation et un examen des données secondaires sur la situation des OEV. Un
examen des données existantes s’appliquant aux enfants vulnérables et leurs familles
guidera les décisions sur l’ampleur et les thèmes de l’analyse de situation. L’équipe peut
déterminer les données secondaires qui devraient être consultées pour obtenir des
informations se rapportant aux enfants vulnérables et leurs familles (par exemple EDS,
enquête par grappes à indicateurs multiples, enquête sur la nutrition nationale et PEV,
données de recensement et données géographiques de la vulnérabilité provenant du
Programme d’alimentation mondial). Le Chapitre 3 du présent Guide se penche sur
l’analyse des données secondaires.

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Exemple d’ordre du jour pour la première réunion de l’équipe consultative
x Accueil et présentations
x Aperçu du processus d’analyse de la situation, y compris le calendrier
x Aperçu des informations existantes sur les OEV et le contexte d’analyse (sur la
base de l’examen de la documentation et des données secondaires)
x Clarification des raisons et du rôle de l’équipe d’analyse/comité de direction
x Discussion de l’ordre du jour et de la date de la seconde réunion de l’équipe
consultative en vue d’identifier les thèmes et de les classer par ordre de priorité,
les options de collecte de données, la gestion de la collecte des données et
l’analyse des données

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A la suite de la première réunion, il est important de convoquer immédiatement une


séance de travail (seconde réunion de l’équipe consultative) pour examiner l’ampleur et
les domaines d’intérêt de l’analyse. Cette séance de travail portera sur l’utilisation de la
technique du groupe nominal (voir Chapitre 3) pour énumérer et classer par ordre de
priorité les thèmes spécifiques à aborder pendant l’analyse. Les décisions sur les
thèmes à retenir seront déterminées par la situation du VIH/SIDA dans le pays et les
interventions en rapport à l’intention des enfants et familles affectés par l’épidémie. Par
exemple, une analyse de situation menée au Nigeria a consisté en une étude de suivi
des besoins que les projets de soins et de soutien avaient rendu manifestes. Par
conséquent, quand on décide de conduire une analyse de situation sous-nationale, c’est
que l’on a déjà une idée claire de ce que l’on veut et du type de collecte de données qui
s’impose.

La troisième réunion de l’équipe d’analyse se concentre sur la finalisation des thèmes,


l’amélioration du protocole d’analyse et le lancement officiel du processus de collecte
des données primaires. Le protocole couvre des questions comme les considérations
éthiques, les sites de collecte des données et les méthodes et outils de collecte des
données. Les réunions ultérieures de l’équipe consultative se concentreront sur
l’examen des résultats, la préparation dans les grandes lignes du rapport final,
l’élaboration de recommandations et l’identification des mesures nécessaires pour
maximiser les actions s’appuyant sur les recommandations.
II. Sélection du personnel composant l’équipe de collecte des données

Considérations en matière d’évaluation du personnel

En supposant que l’analyse sera conduite à plus d’un site sur le terrain, il faudra du
personnel rémunéré pour recueillir, gérer, saisir et analyser les données. Si le directeur
de l’analyse de situation et le conseiller technique (qui peuvent être la même personne)
sont responsables de la sélection et de la formation du personnel, il est bénéfique, pour
la conduite de l’analyse, que l’équipe consultative comprenne bien les besoins
nécessaires à la collecte des données. Cette compréhension peut renforcer la
surveillance du contrôle de la qualité.

La qualité de la collecte des données est l’un des aspects les plus importants d’une
analyse de situation. La supervision est essentielle pour assurer que tous les contrôles
du travail sur le terrain sont respectés et que tout le travail sur le terrain est entièrement
vérifié et revu et que des garanties sont mises en place pour protéger les participants.
Un personnel insuffisant et/ou une supervision médiocre peuvent se traduire par des
contradictions dans le processus de collecte de données, ce qui compliquera l’analyse
des données par la suite.

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Personnel d’exécution d’une analyse de situation

Pour la sélection du personnel de l’analyse de situation, il faut prendre en compte de


nombreux facteurs, notamment les ressources disponibles, ainsi que l’échelle et
l’ampleur de l’analyse. Les fonctions du personnel figurant dans le tableau ci-après
peuvent servir de modèle quand on envisage de réaliser une analyse de situation
collaboratrice d’échelle nationale ou sous-nationale qui consiste à rassembler des
données sur les enfants. Dans quelques cas, certains membres du personnel peuvent
assumer plus d’une fonction.

Poste, Analyse de situation Fonction/Contribution


Directeur de l’analyse de situation Assurer l’ensemble de la surveillance, le contrôle de la
qualité et les communications avec l’équipe consultative
Conseiller technique (note : le Surveiller la collecte et l’analyse des données, ainsi que la
directeur de l’analyse de situation communication préliminaire des résultats
peut aussi occuper ce poste)
Equipe consultative Fournir une contribution technique et en matière de
plaidoyer
Personnes influentes (dirigeants Mettre en valeur l’importance du processus, les résultats et
traditionnels et gouvernementaux les actions s’appuyant sur les recommandations
n’appartenant pas à l’équipe
consultative)
Superviseur sur le terrain (note : le Gérer la collecte des données et le contrôle de la qualité
conseiller technique peut aussi
occuper ce poste)
Chefs d’équipe sur le terrain Assurer le travail de qualité des enquêteurs/animateurs
Enquêteurs et animateurs Recueillir des données quantitatives et qualitatives
Personnel de saisie des données Saisir et conserver les données
Personnel de secrétariat/logistique Assurer un soutien administratif, la prise de notes pendant
les discussions dirigées et la transcription de ces
discussions
Analystes de données Analyser les données et aider à identifier et interpréter les
résultats importants
Personnes de soutien psychosocial Fournir un soutien émotionnel et aiguiller les participants
(PSPS) aux enquêtes et aux groupes de discussions dirigées vers
les services appropriés
Conseillers communautaires Fournir des conseils aux équipes de terrain pour la collecte
des données, les aider à cartographier les sites, travailler
avec les PSPS pour mettre au point le dispositif d’aiguillage
des informateurs vers les services appropriés
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Afin de faciliter le calcul de l’ensemble des besoins en personnel, il est nécessaire de


prendre en considération certains facteurs comme la longueur du questionnaire, le type
de protocole culturel ou autre élément requis avant la tenue d’une interview, le moment
où l’enquêteur peut libérer l’interviewé, la distance qui sépare les interviewés, le type de
transport (le cas échéant) à la disposition des enquêteurs et les distances que les
enquêteurs doivent parcourir pour se rendre aux sites d’interview. Il se dégage de
l’expérience du personnel de Family Health International que les estimations suivantes
sont applicables lorsque l’on utilise les outils de collecte des données présentés dans ce
Guide :

x Une équipe de deux enquêteurs peut réaliser 6 à 8 interviews par jour pour une
enquête auprès des chefs de ménage/personnes s’occupant des enfants.
x Une équipe de deux enquêteurs peur réaliser 5 à 7 interviews par jour pour des
enquêtes auprès des enfants et des jeunes.
x L’animateur de discussions dirigées peut tenir 2 à 3 discussions dirigées par jour.
x Avec l’utilisation des outils d’interview en profondeur présentés dans ce Guide,
chaque interview prendra en moyenne une heure et demie. Il faudra prendre en
compte le temps de déplacement et le temps d’attente avant l’interview.
x Les besoins d’animation de discussions dirigées et d’interviews en profondeur
devront être déterminés pour chaque emplacement.
x Il faut du personnel pour préparer le calendrier des interviews en profondeur,
ainsi que pour recruter les participants aux discussions dirigées. Des partenaires
communautaires devraient être en mesure d’apporter un soutien à ces tâches
avant le démarrage des travaux sur le terrain et de s’occuper des confirmations
pendant la formation de terrain.

Identification des enquêteurs et des animateurs

Les enquêteurs doivent être en mesure d’interviewer un large éventail d’intéressés,


allant des représentants officiels de niveau national et local aux enfants et adolescents.
Il s’agit probablement de l’aspect le plus important de cette activité. Les enquêteurs
doivent aussi disposer des compétences nécessaires pour instaurer une bonne relation
avec les personnes s’occupant des soins ou les chefs de ménages qui vivent dans une
extrême détresse. Il n’est facile de trouver des enquêteurs ayant les aptitudes requises
et cet effort peut exiger des approches créatrices, notamment la prise en considération
d’autres sources de personnes qualifiées, comme des groupes professionnels de
travailleurs sociaux ou d’enseignants.

Les qualités souhaitables pour un enquêteur sont notamment :

x D’excellentes aptitudes d’interview et l’expérience de la conduite d’interviews


x De bonnes aptitudes à écouter et à rédiger
x Une attitude compréhensive, sans porter de jugement, à l’intention des
personnes infectées par le VIH et/ou des OEV
x L’expérience et la connaissance des ménages affectés par le VIH/SIDA
x L’expérience de la conduite d’interviews auprès d’individus facilement
dépressifs, coléreux ou éprouvant d’autres problèmes psychologiques
x Des aptitudes linguistiques correspondant aux besoins des sites de collecte des
données

Les caractéristiques spécifiques des enquêteurs qui n’ont rien à voir avec les
compétences (par exemple, ethnicité, religion, classe sociale et condition sociale d’après
un système de caste) peuvent affecter la manière dont les interviewés répondront et ce
qu’ils diront ou ne diront pas. Par exemple, si un interviewé croit (à juste titre ou non)
qu’un enquêteur est un ”représentant du gouvernement” ou une ”personne médicale
officielle”, il risque de ne pas se sentir à l’aise pour communiquer à l’enquêteur certaines
informations.

Pour les groupes de discussions dirigées (GDD), la profondeur et la qualité de


l’information dépendent de la compétence des animateurs qui conduisent et
documentent ces discussions. Les qualités d’enquêteur indiquées plus haut s’appliquent
aux animateurs de groupes de discussions dirigées. Les animateurs de discussions
dirigées devront être capables de mettre les participants à l’aise, de sonder ou de poser
des questions complémentaires et d’instaurer une dynamique de conversation de
groupe. La dynamique de conversation de groupe est clairement différente de l’interview
individuelle et il arrive que les enquêteurs formés aux stratégies quantitatives ne
possèdent pas les aptitudes requises pour animer des groupes de discussions dirigées.

Un bon animateur de groupe de discussions dirigées devra être en mesure de :

x Stimuler la discussion entre les membres du groupe


x Encourager les participants à exprimer des opinions divergentes
x Faire parler les participants réticents et maîtriser les personnes qui parlent trop
x Faire progresser la discussion en se concentrant sur les thèmes principaux
x Rester objectif et éviter de formuler des opinions d’”expert” ou de poser des
questions tendancieuses.
x Savoir lire les réponses non verbales
x La communication verbale et non verbale soulève un intérêt véritable dans la
discussion

Une stratégie pratique pour la constitution d’une équipe d’enquêteurs et d’animateurs


consiste à sélectionner des individus qui, ensemble, réunissent le plus grand nombre
possible des caractéristiques essentielles à la conduite d’interviews individuelles et de
groupes. Il peut s’avérer nécessaire de prendre en considération des personnes qui
n’ont jamais travaillé avec des enfants ou dans des régions affectées par le VIH/SIDA
mais qui possèdent une bonne expérience de la conduite des interviews et des
techniques d’animation. Le conseiller technique peut envisager d’engager comme
enquêteurs des personnes provenant des communautés cibles, mais l’appartenance au
groupe cible ne devrait pas être privilégiée par rapport aux qualités et aux aptitudes
d’enquêteur. Egalement, des questions de confidentialité peuvent limiter l’engagement
de membres de la communauté pour les activités de collecte des données.

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Tâches des enquêteurs
1. Aider à tester les instruments de collecte des données avec la collaboration de
conseillers communautaires.
2. Conduire des interviews avec la collaboration d’une PSPS.
3. Immédiatement après l’interview, vérifier le questionnaire rempli pour s’assurer
que toutes les questions ont été posées et que toutes les réponses sont claires
et lisibles.
4. S’adresser à l’interviewé si des questions ont été laissées sans réponse ou si les
réponses ont besoin d’être clarifiées.
5. Retourner les questionnaires remplis au chef d’équipe ou au superviseur sur le
terrain à la fin de la journée ou pendant la journée conformément aux
instructions.
6. S’assurer que toutes les pages des questionnaires sont intacts
7. Prendre des notes sur les questions qui ont posé des problèmes aux
interviewés ; écrire des commentaires dans la marge indiquant les circonstances
qui ont pu affecter la réponse de l’interviewé (par exemple l’interviewé semblait
en état d’ivresse).
8. Vérifier que les questionnaires sont conservés dans un endroit sûr et qu’ils sont
convenablement libellés et classés.

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Identification des personnes de soutien psychosocial

La nature délicate des thèmes sur les conditions émotionnelles des enfants nécessite
qu’une PSPS accompagne chaque enquêteur et qu’elle soit disponible pendant la durée
des discussions dirigées. Le rôle d’une PSPS est de fournir un réconfort émotionnel
immédiat aux enfants qui ont besoin de soutien pendant une interview ou une discussion
dirigée. L’équipe d’enquêteurs et de PSPS devra se composer d’un même nombre
d’hommes et de femmes. Les sources possibles de recrutement de PSPS sont les
enseignants, les animateurs de groupes de jeunes au niveau des paroisses, les
travailleurs des organismes de services sociaux et le personnel des ONG
communautaires qui soutiennent les activités à l’intention des OEV ou les soins à
domicile. En raison de la confidentialité des informations, la PSPS ne devra pas
appartenir à la communauté où sont conduites les enquêtes ou les discussions dirigées
(voir Annexe B pour les critères de sélection des PSPS).

Les responsabilités spécifiques d’une PSPS sont les suivantes :


x Travailler étroitement avec les conseillers communautaires pour mettre au point
le dispositif d’aiguillage vers les services appropriés avant le démarrage des
interviews.
x Etre présente chaque fois que l’enquêteur conduit une interview.
x Observer avec soin les réactions négatives d’un enfant pendant l’interview en
prêtant attention aux réponses verbales et non verbales de l’enfant.
x Intervenir chaque fois que nécessaire pour répondre aux crises émotionnelles, à
la tension nerveuse ou autres réactions ou comportements négatifs d’un enfant
pendant l’interview.
x Aider l’enquêteur à expliquer à l’enfant (et/ou gardien) qu’un soutien
psychosocial est disponible si l’enfant ou le parent/gardien éprouve de l’anxiété
pendant l’interview.
x Aider à instaurer une bonne relation avec l’enfant.
x Assurer la stabilité du cadre dans lequel l’interview se déroule.
x Bâtir un rapport de confiance qui puisse faciliter la sollicitation d’aide par l’enfant
à l’avenir.
x Expliquer à l’enfant dans quelle situation il peut chercher à obtenir un soutien
psychosocial.
x Aiguiller les enfants et les familles vers les services appropriés. Le dispositif
d’aiguillage a besoin d’être établi en collaboration avec les personnes ou
organisations servant de ressource d’aiguillage.

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Exemple recueilli sur le terrain
Equipes d’interview – engagement, formation et supervision
Pour des enquêtes conduites auprès d’enfants en Zambie, l’équipe s’est composée de
sept enquêteurs et de sept PSPS dans chacun des quatre districts de collecte des
données. Tous les membres de l’équipe, enquêteurs et PSPS, provenaient des districts,
mais pas des groupes d’habitations ou des quartiers où l’enquête avait lieu. Les PSPS
ont été engagées auprès d’organisations travaillant déjà sur ces questions dans les
districts ciblés et ayant déjà été formées conformément au manuel de formation de
Family Health International (voir Annexe A – Ressources). Les PSPS, une fois de retour
dans leur organisation, étaient en meilleure mesure de répondre aux besoins
psychosociaux des familles de leur région.

Un chef d’équipe coordonnait les quatre équipes qui se composaient chacune de 14


personnes sur le terrain. Chaque chef d’équipe dépendait d’un superviseur des projets
OEV coordonnant l’analyse. Les PSPS étaient des individus ayant été formés à travailler
avec les enfants et à résoudre des situations de crise. A un rythme de quatre interviews
au moins par jour, les équipes ont réalisé les activités de collecte de données en huit
jours de travail.

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Supervision sur le terrain
Suivant la taille de l’analyse (c’est-à-dire le nombre de sites de collecte de données), un
superviseur sur le terrain et plusieurs chefs d’équipe peuvent s’avérer nécessaires pour
surveiller le déroulement des interviews. En général, les chefs d’équipe supervisent
plusieurs équipes d’enquêteurs à un site de collecte de données particulier ; le
superviseur sur le terrain surveille les travaux quotidiens sur tout l’ensemble des sites de
collecte et suit la qualité des données qui sont recueillies. Le conseiller technique peut
assumer simultanément la fonction de superviseur sur le terrain.

Les tâches des chefs d’équipe sont les suivantes :

1. Maintenir des contacts étroits avec les membres des équipes pour suivre de près
et soutenir les travaux qui sont effectués à chaque étape de la collecte des
données, y compris les spécifications d’échantillonnage (à savoir les points
d’échantillonnage et la sélection des interviewés). Ces activités de suivi et de
soutien sont destinées à assurer la qualité des travaux sur le terrain ou de la
collecte de données pendant tout le processus de collecte.
2. Assurer que les enquêteurs obtiennent le consentement informé des personnes
procurant les soins et des enfants.
3. Servir de personne de ressource pour les membres des équipes, leur fournir des
réponses et des clarifications aux questions qui n’ont pas forcément été
couvertes dans les principes directeurs.
4. Présenter les membres de l’équipe aux dirigeants ou conseillers
communautaires afin de faciliter le travail sur le terrain et/ou la conduite des
interviews.
5. Organiser et établir le calendrier des activités des membres de l’équipe afin
d’assurer que les activités prévues puissent être réalisées par l’équipe dans les
délais impartis.
6. Servir de liaison avec le superviseur sur le terrain et/ou le conseiller technique
afin d’assurer l’entente mutuelle et l’homogénéité des travaux ainsi que la qualité
de la collecte des données.
7. Suivre l’avancement des travaux et rédiger des rapports hebdomadaires à
soumettre au superviseur sur le terrain ou au conseiller technique.
8. Examiner à fond tous les questionnaires remplis afin de s’assurer qu’ils ont été
entièrement et correctement remplis.
9. Assurer que les questionnaires invalides ou incomplets sont annulés et que le
numéro d’identification du questionnaire est attribué à un nouveau questionnaire
que l’enquêteur fera remplir par un nouvel interviewé.
10. Servir d’animateur parmi les membres de l’équipe.
11. Etre disponible pour faciliter la formation des membres de l’équipe.
12. Aviser le superviseur sur le terrain si un enquêteur manque à ses tâches ou
arrive sur le site avec un comportement déplacé (par exemple intoxiqué).

Les tâches du superviseur sur le terrain sont les suivantes :

1. Participer à la formation des chefs d’équipe et des enquêteurs.


2. Fournir des conseils généraux aux chefs d’équipe ainsi qu’aux enquêteurs sur la
conduite efficace de la collecte des données.
3. Assurer que les chefs d’équipe assument leurs rôles conformément aux
stipulations du protocole.
4. Tenir des réunions hebdomadaires ou quotidiennes avec les chefs d’équipe et
les enquêteurs pour examiner les travaux réalisés et planifier les activités
hebdomadaires ou quotidiennes.
5. Assurer que le personnel sur le terrain et les enquêteurs n’inventent pas des
données ou n’enregistrent pas des données de manière incorrecte.
6. Assurer que les questionnaires remplis et entièrement revus sont répartis
convenablement par les chefs d’équipe conformément à la date et au site pour
être soumis au conseiller technique et au personnel chargé de la saisie des
données.
7. Vérifier la qualité des données recueillies après les travaux sur le terrain et
assurer que des mesures de nettoyage des données des questionnaires sont
prises comme prévu.
8. Soumettre un rapport écrit qui récapitule les grandes lignes des travaux sur le
terrain, y compris les principales difficultés et les solutions possibles pour
améliorer la qualité des travaux semblables à l’avenir. Le rapport ne devra pas
comprendre plus de 5 pages et devra être soumis dans les dix jours date limite
après l’achèvement de la collecte des données.

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Organigramme
Analyse de la situation des orphelins et enfants vulnérables

Equipe consultative de
l’analyse de situation

Directeur de l’analyse de
situation

Conseiller technique*
Personnel de
secrétariat/logistique
Superviseur sur le
terrain**

Analystes des
données

Agents de saisie
Animateurs des groupes de des données
discussions dirigées
Personnes de soutien psychosocial

Conseillers communautaires Conseillers communautaires

Chef d’équipe sur le Chef d’équipe sur le Chef d’équipe sur


terrain terrain le terrain

Enquêteur Enquêteur Enquêteur Enquêteur Enquêteur Enquêteur


et PSPS et PSPS et PSPS et PSPS et PSPS et PSPS

Enquêteur Enquêteur Enquêteur


et PSPS et PSPS et PSPS

*Le directeur de l’analyse de situation peut aussi être le conseiller technique


** Le conseiller technique peut aussi être le directeur de l’analyse
III. Formation des équipes de collecte des données

Formation des enquêteurs

La formation a pour but de familiariser les enquêteurs avec l’entière activité de la


collecte des donnée sur le terrain. La formation couvre normalement le consentement
informé, les aptitudes à communiquer, l’examen des outils de collecte des données, une
discussion sur les informations que chaque question essaie de recueillir, les modes
d’enchaînement des questions, les tests pilotes des questionnaires, une discussion sur
les résultats obtenus sur le terrain et la clarification des tâches du personnel sur le
terrain. A la fin de la formation, les enquêteurs devront posséder au minimum les types
de connaissances et d’aptitudes ci-après :

x Comprendre les soins et le soutien de base des OEV.


x Comprendre l’objet et les buts de l’analyse de situation dans son ensemble et les
informations qu’il faut chercher à obtenir pour chaque question.
x Comprendre comment et pourquoi obtenir un consentement informé et
l’importance du droit de refuser.
x Connaître et apprécier le rôle des PSPS.
x Comprendre pourquoi tous les ménages et sites n’ont pas à être analysés.
x Posséder de meilleures aptitudes pour aborder et interviewer les informateurs.
x Posséder de meilleures aptitudes d’observation.
x Comprendre l’importance des interviews standardisées.
x Etre conscient que certaines informations délicates sont demandées dans les
enquêtes (par exemple, savoir qui est infecté au VIH), ainsi que de l’importance
de la confidentialité et de la sécurité des données.
x Comprendre l’importance de rassembler des informations complètes, sauf si le
participant refuse de répondre.
x Comprendre que la protection de l’enfant qui est interviewé l’emporte sur tous les
protocoles de recherche.

Le contenu et la durée de la formation des enquêteurs dépendent des aptitudes et de


l’expérience de ces derniers et de la complexité des outils de collecte des données. Il
est important que les sessions de formation soient aussi spécifiques que possible et
qu’elles tiennent compte des travaux réels qui sont attendus des enquêteurs. Par
conséquent, il est utile de préparer un plan de travail qui présente avec soin les
préparatifs de la collecte des données et de mettre au courant les enquêteurs de ce plan
pendant la formation. En général, les sessions de formation sont conçues pour durer
trois à six jours et plus longtemps si elles comportent des tests à l’avance des outils de
collecte des données (voir Annexe A – Ressources pour des références sur la formation
à l’intention des enquêteurs et comment y avoir accès).

Pour que la formation soit aussi efficace que possible, il convient de mettre l’accent sur
les techniques participatives qui engagent directement les bénéficiaires de la
formation dans le processus d’apprentissage. L’apprentissage interactif en petits
groupes et la pratique réelle des interviews (par le biais de jeux de rôles) et de la prise
de notes seront des éléments importants pour évaluer les progrès de la formation et
l’adapter en fonction des besoins individuels des stagiaires. Etant donné que chaque
questionnaire a ses propres particularités et pièges, il est nécessaire de pratiquer les
interviews avec les outils de collecte de données. La pratique des interviews devra avoir
lieu indépendamment des aptitudes et de l’expérience des enquêteurs et ces interviews
devront être conduites dans le cadre d’un test pilote mené dans un endroit qui ne fait
pas partie des sites sélectionnés par la collecte des données. Par exemple, il peut être
bon d’interviewer des personnes qui ont suivi une session précédente de
formation/conseil. Les stagiaires devront être encouragés à exprimer leurs
préoccupations relatives à la conduite d’interviews auprès d’enfants et de ménages
infectés ou affectés par le VIH/SIDA, à envisager les difficultés liées au travail sur le
terrain et à fournir des idées sur les moyens de surmonter ces difficultés.

Formation des personnes de soutien psychosocial

Une PSPS ayant reçu une formation doit toujours accompagner un enquêteur chargé de
conduire une interview auprès d’un enfant de moins de 18 ans. Le soutien des PSPS
aux participants GDD est également encouragé. Une personne qui reçoit une formation
pour devenir PSPS devra assister à la formation des enquêteurs ainsi qu’à la formation
portant spécifiquement sur le soutien psychosocial aux OEV. Le but de cette formation
est de sensibiliser davantage la PSPS et de lui fournir les connaissances et les aptitudes
nécessaires pour être en mesure de répondre aux besoins psychologiques et
émotionnels des enfants qui montrent des signes de détresse pendant une interview et,
si besoin, de l’orienter vers des services de suivi ou prendre les mesures nécessaires à
cet effet. Les stagiaires PSPS devront préparer, avec la collaboration des conseillers
communautaires (par exemple le personnel local OBC), un protocole pour répondre aux
signes de détresse d’un enfant pendant le déroulement de l’interview. Un exemple d’un
tel protocole est présenté à l’Annexe C de ce Guide. Les PSPS et les conseillers
communautaires devront aussi dresser des plans pour l’aiguillage vers les services de
suivi et les services d’intervention nécessaires (par exemple aider les enfants qui sont
victimes de violences sexuelles). Pendant la formation des PSPS, le mode d’instruction
comporte en général des jeux de rôles, des discussions de groupe, des contes, la
pratique des questionnaires sur place, ainsi que des discussions générales. La durée de
la formation des PSPS varie suivant les niveaux d’aptitude des stagiaires ; la durée
moyenne est de trois à cinq jours (voir Annexe A – Ressources pour une liste de
références sur la formation en soutien psychosocial).

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Limites de la personne de soutien psychosocial
La PSPS ne sera pas en mesure de répondre à toute situation. Les conditions du
ménage et l’état émotionnel des enfants affecteront de manière importante l’apport et le
type de soutien qui pourra être fourni, étant donné que les questions de confidentialité
limitent souvent l’aide qu’on peut apporter. Par exemple, si une fille révèle qu’elle est
violentée à la maison et demande d’être emmenée ailleurs, la PSPS peut seulement
l’orienter vers quelqu’un qui peut l’aider, ce qui peut être une expérience extrêmement
frustrante à la fois pour l’enfant et pour la PSPS. Ces scénarios d’interview ont besoin
d’être abordés avec les conseillers communautaires pendant la formation afin de
préparer des réponses possibles. La PSPS est également limitée par la qualité et la
disponibilité des services d’aiguillage. Il est indispensable que les services d’aiguillage
fonctionnent et que les enfants ne rencontrent pas de problème majeur pour y avoir
accès. Les PSPS pourront avoir à visiter périodiquement les centres d’aiguillage
recommandés afin de maintenir de bonnes relations et de vérifier la disponibilité et la
qualité des services offerts. Il est important de se rappeler que les services d’aiguillage
offre un confort limité dans une atmosphère de stigmatisation, au moment où l’enfant
entame la période de contrecoup de l’interview. Il convient d’envisager des options,
telles que la collaboration avec des organisations locales afin d’accroître la disponibilité
des groupes et services de soutien appréciés et faciles d’accès. Une étroite
collaboration avec les conseillers communautaires avant la phase des interviews de
l’analyse de situation pourra se traduire par la mise au point de stratégies créatrices
pour répondre au besoin d’aiguillage, en particulier dans les endroits insuffisamment
desservis.

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Formation des enquêteurs pour les interviews en profondeur et des animateurs de


groupes de discussions dirigées

Dans les conditions idéales, les enquêteurs d’interviews (quantitatives) seront aussi en
mesure de conduire des interviews en profondeur (qualitatives). Cependant, les
enquêtes qualitatives nécessitent une série d’aptitudes différentes. Outre les domaines
de formation décrits plus haut, la formation aux techniques d’interview semi-structurée et
ouverte doit comporter les éléments de style de conversation et d’animation des
interviews libres, avec d’amples démonstrations et exercices. Les autres thèmes de la
formation incluent les aptitudes à sonder pour obtenir des éclaircissements, à
encourager la conversation, à observer le langage non verbal, à prendre des notes, les
techniques de gestion des problèmes survenant pendant l’interview, et l’adaptation,
dans les cas applicables, de ce que les stagiaires ont appris du travail d’enquête
quantitative à la collecte de données qualitatives. Les aptitudes mécaniques
d’enregistrement et de transcription peuvent également s’avérer nécessaires.

Compte tenu de la courte durée de l’analyse de situation, le mieux peut être d’identifier
des animateurs de groupes de discussions dirigées expérimentés qui ont auparavant
animé des discussions de groupes sur les questions relatives au VIH/SIDA. Pour
devenir un animateur qualifié, il est nécessaire d’avoir reçu une vaste formation et de
disposer d’une expérience pratique (à savoir la pratique de 10 discussions dirigées ou
plus), ce qui n’est pas possible compte tenu de la courte durée d’une analyse de
situation. Toutefois, les animateurs expérimentés ne nécessiteront probablement que
d’être mis au courant des buts de l’analyse et des questions relatives aux OEV.

IV. Considérations éthiques

Le rassemblement d’informations dans les régions géographiques sérieusement


affectées par le VIH/SIDA et le rassemblement d’informations auprès des enfants ou sur
les enfants nécessitent beaucoup d’attention et de planification. Premièrement, dans
certains endroits, une série de chercheurs peuvent être déjà venus, avoir posé leurs
questions et être repartis sans avoir fourni d’information en retour ou, encore moins,
d’action de suivi. Les dirigeants communautaires et les familles qui ont vécu ce type
d’expérience risquent de ne pas être intéressés à coopérer à une nouvelle analyse de
leur situation. Deuxièmement, en posant des questions sur des problèmes, on peut
soulever les espoirs d’aide, créer une incitation qui porte à exagérer les besoins dans
l’attente de recevoir quelque avantage, ce qui peut donc porter les interviewés à
déformer l’information qu’il fournissent. Une solution proposée dans ce Guide consiste à
utiliser l’analyse de situation comme une occasion de mobiliser ou de renforcer
davantage les réponses qui profitent aux enfants vulnérables. Par exemple, les
membres de la communauté, en particulier les jeunes, peuvent être consultés sur les
meilleures manières ou les manières les plus adaptées de conduire la collecte de
données et ils peuvent aider à tester localement les instruments d’enquête. Aussi, les
conseillers communautaires peuvent fournir des suggestions pour la date,
l’emplacement et la communication des résultats à des fins pratiques. Les groupements
communautaires peuvent être encouragés à faciliter une telle participation de la part de
la communauté.

Troisièmement, les équipes de collecte des données doivent accorder la priorité à ce qui
est dans le meilleur intérêt de l’enfant. Même quand un enfant est disposé à participer et
à exprimer ses propres vues, les équipes de collecte des données doivent promouvoir et
protéger les droits de l’enfant afin de s’assurer que l’interview ne lui cause pas de tort,
notamment sur le plan émotionnel. Une ressource importante à consulter est Ethical
Guidelines for Gathering Information from Children and Adolescents,2 à paraître.
Lorsqu’elle mettra sous forme finale le protocole, l’équipe consultative devra examiner
les points suivants et établir des plans :

x L’objet de la recherche est d’obtenir des connaissances qui soient utiles pour le
bien-être des enfants.
x La sécurité et le bien-être des enfants ont la priorité sur les protocoles de
recherche.
x Le refus de l’enfant à participer doit toujours être respecté, même après le début
de l’interview.
x Des mesures sont mises en place pour assurer un soutien psychosocial à
l’enfant pendant et après l’interview.
x Des efforts ont été entrepris pour réduire les coûts sociaux de la participation,
comme la stigmatisation par le fait d’être interviewé.
x Des mesures de sécurité sont assurées pour protéger les données brutes contre
l’accès non autorisé ou leur circulation en dehors de l’équipe d’analyse.

D’autres points de discussion peuvent être examinés en revoyant les questions citées
au graphique de procédé qui figure à l’Annexe D.

Enfin, une analyse de situation est une forme de recherche. A ce titre, une partie de la
planification inclut la spécification des procédures de révision et d’approbation des
protocoles de recherche et des instruments de collecte des données par les organismes
de financement et les autorités locales ou nationales. Par exemple, il peut exister un
comité d’éthique pour la protection des sujets humains ou un dispositif d’autorisation à
une université locale ou encore des lois, des normes politiques ou des conditions
requises spécifiques pour les études effectuées par des chercheurs internationaux.

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Expérience du terrain : considérations éthiques
Dans le cas d’une analyse de situation menée en Zambie, le personnel de recherche a
soumis un protocole à un comité d’éthique local. Ce qui suit est une description des

2
Schenk, Katie, and Williamson, Jan. A paraître, 2004. Ethical Guidelines for Gathering Information from
Children and Adolescents. FHI/Horizons/UNICEF/USAID. Disponible en novembre 2004 sur le site
www.popcouncil.org/horizons.
procédures suivies pour prendre en compte les considérations éthiques, telles qu’elles
ont été présentées au comité.

Des mesures seront prises pour assurer le respect, la dignité et la liberté de chaque
individu participant. Pendant la formation, l’importance sera accordée à l’obtention d’un
consentement informé (oral) et à éviter toute forme de coercition. Il sera insisté sur
l’entière confidentialité des sujets de l’étude. Le nom de l’interviewé ne sera ni demandé
ni inscrit sur le formulaire.

En outre, pendant les interviews avec des enfants, les enquêteurs demanderont aux
enfants de parler de questions qui peuvent présenter des difficultés d’ordre émotionnel
pour eux. En conséquence, chaque enquêteur sera accompagné d’une PSPS formée à
répondre aux situations d’urgence qui pourraient survenir et à en assurer le suivi.

Chaque enquêteur disposera de listes de sources de soutien à donner à l’enfant et aux


familles. Les résultats de ces données de référence seront aussi utilisées pour mettre au
point des interventions à l’intention des OEV et de leur famille pour faire face aux
problèmes psychologiques et sociaux qu’ils rencontrent.

Etant donné que certains des participants à l’étude sont de très jeunes enfants, des
procédures ont été mises en place et des mesures ont été prises pendant la conception
de cette étude pour maximiser la protection des mineurs. Parmi ces procédures, il
convient de citer notamment les point suivants :

1. On engagera un consultant zambien qui possède de l’expérience du travail avec


les enfants en crise.
2. Le protocole sera révisé par le Comité d’éthique en matière de recherche de
l’Université de Zambie et le Comité de la protection des sujets humains de
Family Health International.
3. L’équipe de recherche, y compris les enquêteurs, recevront une formation, avant
la collecte des données, sur la psychologie de l’enfant et les questions
psychosociales affectant les OEV.
4. Une PSPS sera fournie pour apporter un soutien immédiat à tout enfant ou
famille qui en aura besoin.
5. La collecte des données sera anonyme.

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V. Budgétisation

Le coût total d’une analyse de situation varie énormément et il est donc impossible à ce
stade de donner une idée du coût moyen de la réalisation d’une analyse nationale ou
sous-nationale de la situation des OEV. Les facteurs qui affectent les coûts et les
domaines où des modifications budgétaires peuvent être apportées incluent :
l’abondance et l’utilité des données secondaires, le nombre de sites sur le terrain et
d’interviews, l’engagement de consultants, l’utilisation de méthodes quantitatives et
qualitatives pour la collecte des données primaires, la durée requise par les outils de
collecte de données, la disponibilité d’enquêteurs qualifiés et le type d’analyse des
données. L’investissement dans la collecte rapide et aisée de données peut parfois se
traduire par des coûts plus élevés dans la suite de l’activité d’analyse si l’exactitude, la
fiabilité et la validité des données et des résultats sont contestées. La perte de confiance
et de soutien des intéressés est alors difficile à récupérer.

Lors de la préparation d’un budget pour une analyse de situation, il est utile de prendre
en considération trois phases principales : la planification, l’exécution et la diffusion.
Pour chacune de ces trois phases, il faut prendre en considération les tâches
spécifiques, les types de ressources nécessaires (par exemple ressources monétaires,
humaines, biens et services), et les sources possibles (existantes et à trouver). La
préparation d’un budget préliminaire ou approximatif qui fait ressortir la réalité de la mise
en œuvre d’une analyse de situation proposée peut guider les décisions à prendre
concernant l’échelle et l’ampleur de l’analyse.

Toutes les organisations, les ministères et les bailleurs apparentés ont des exigences
budgétaires particulières et/ou des modèles spécifiques. Le tableau qui suit peut aider à
planifier le budget.

Type de
ressources Coût estimatif
nécessaires (préciser en nature
Phase de l’analyse de situation (citées par type) ou en espèces) Source
Planification Humaines, Exemple en nature : Ministère, ONG
1. Soutien à l’équipe consultative de financières, biens espace prêté pour internationale ou
l’analyse de situation et services des réunions et nationale, bailleur
logement à l’hôtel multilatéral ou
Déplacements/logement bilatéral, OR, OBC,
2. Equipement et fournitures de secteur privé,
bureau université
3. Honoraires de consultation :
x Analyse des données
secondaires
x Examen de la documentation
x Traduction
4. Salaires
x Directeur de l’analyse de
situation
x Conseiller technique
5. Communications (téléphone,
courrier)
6. Déplacements/transport
Exécution Humaines, Ministère, ONG
1. Soutien à l’équipe consultative de financières, biens internationale ou
l’analyse de situation et services nationale, bailleur
2. Equipement et fournitures de multilatéral ou
bureau bilatéral, OR, OBC,
3. Honoraires de consultation : secteur privé,
x Formateurs université
x Experts conseillers
x Traducteurs
4. Salaires
x Directeur de l’analyse de
situation
x Conseiller technique
Type de
ressources Coût estimatif
nécessaires (préciser en nature
Phase de l’analyse de situation (citées par type) ou en espèces) Source
x Superviseur(s) sur le terrain
x Chef(s) d’équipe
x Enquêteurs
x Preneurs de notes
x Agents de saisie des données
x Analystes des données
5. Communications (téléphone,
courrier, impression)
6. Déplacements/transport
x Sites sur le terrain
Diffusion Humaines, Ministère, ONG
1. Soutien à l’équipe consultative de financières, biens internationale ou
l’analyse de situation et services nationale, bailleur
2. Equipement et fournitures de multilatéral ou
bureau bilatéral, OR, OBC,
3. Honoraires de consultation : secteur privé,
x Spécialiste des médias université
x Spécialiste en matière de
plaidoyer
4. Salaires
5. Communications (téléphone,
courrier, impression)
6. Soutien à la réunion consultative
nationale
7. Déplacements/transport
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Expérience du terrain : considérations en matière de budgétisation
L’analyse de situation menée au Nigeria a comporté la collecte de données à la fois
qualitatives et quantitatives. Néanmoins, il n’y a pas eu d’interview avec des enfants.

Les éléments de coût de l’analyse de situation ont inclus :

Coût des réunions de pré-planification (prévision budgétaire pour au moins trois


réunions ; logement pour les personnes non locales) :
x Coût de transport au lieu de réunion pour les personnes venant de l’extérieur et
de l’intérieur de la ville
x Repas et faux frais
x Location d’un hall – réunion pour mettre au point les instruments de collecte
x Pauses thé et déjeuner
x Dépenses de papeterie et soutien en matière de secrétariat
x Honoraires de consultation

Formation des principaux consultants et du personnel sur le terrain


x Logement pour les personnes non locales
x Coût de transport au lieu de réunions pour les personnes de l’extérieur et de
l’intérieur de la ville
x Repas et faux frais
x Location du local de réunion (le Nigeria a conduit la formation dans la salle de
conférence du bureau extérieur FHI/Nigeria et a utilisé les bureaux sur le terrain
et les bureaux des ONG partenaires pour la formation au niveau du terrain, ce
qui lui a permis d’économiser les dépenses de location d’espace)
x Pauses thé et déjeuner
x Dépenses de papeterie et soutien en matière de secrétariat (par exemple, bloc-
notes, tableau-papier, magnétophones et cassettes, crayons, disquettes)
x Honoraires de consultation et indemnités des assistants de recherche au niveau
de l’état ainsi que des partenaires ONG

Travaux sur le terrain


x Services de location de voiture (suivant le site, une motocyclette pourra être
louée et les services d’autobus pourront être utilisés)
x Paiement (incitation monétaire) pour couvrir les frais de transport des
participants aux groupes de discussions dirigées
x Honoraires de l’assistant de recherche

Budget pour l’analyste des données (les honoraires ont couvert la saisie des
données, leur analyse et la rédaction du rapport)

Budget pour la rédaction, la production et la diffusion du rapport

Réunion des intéressés au niveau national et d’état

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I. Détermination du régime de supervision
Constitution d’une équipe consultative
Identification du conseiller technique
Activités préliminaires de l’équipe consultative
II. Sélection du personnel composant l’équipe de collecte des données
Considérations en matière d’évaluation du personnel
Identification des enquêteurs et des animateurs
Identification des personnes de soutien psychosocial
III. Formation des équipes de collecte des données
Formation des enquêteurs
Formation des personnes de soutien psychosocial
Formation des enquêteurs pour les interviews en profondeur et des
animateurs des groupes de discussions dirigées
IV. Considérations éthiques
Expérience du terrain : considérations éthiques
V. Budgétisation
Chapitre III

Méthodes et outils de collecte des données

Le présent chapitre décrit diverses méthodes de collecte des données et leurs outils
connexes pour l’analyse du bien-être des orphelins et enfants vulnérables (OEV). Le
terme méthode se rapporte au plan ou stratégie scientifique utilisé dans l’analyse de
situation. L’expression outil de collecte des données se rapporte à l’instrument utilisé
pour enregistrer les informations rassemblées à l’aide d’une méthode particulière.

Ce chapitre examine les méthodes à la fois quantitatives et qualitatives. Les méthodes


quantitatives comprennent les méthodes d’analyse et d’enquête des données
secondaires. Les méthodes qualitatives comprennent la technique du groupe nominal,
les interviews en profondeur, les groupes de discussions dirigées et l’observation
directe. Au cours de ce chapitre, nous nous pencherons sur la définition de la méthode,
les explications sur le choix de la méthode, les besoins de la méthode utilisée et son
fonctionnement. Le tableau présenté plus bas illustre les points forts et les points faibles
des méthodes de collecte des données qualitatives et quantitatives. La mise en œuvre
des méthodes est expliquée en détail au Chapitre 4 – Collecte des données. Le présent
chapitre décrit brièvement chaque méthode et vise à encourager les nombreux lecteurs
à se familiariser avec la méthodologie de la collecte des données. Cet exercice
permettra à ceux qui réaliseront une analyse de situation non seulement de mieux
comprendre le niveau d’effort requis, mais aussi d’être en mesure de mieux comprendre
l’activité d’analyse et ses résultats.

Méthode1 Avantages Désavantages


Collecte de x Des données compatibles et x Nécessite beaucoup de temps et de
données comparables peuvent être recueillies personnel pour mettre au point, tester
quantitatives x Manière économique de recueillir des et appliquer des outils de collecte des
(enquêtes, données auprès de grandes données
données populations x La standardisation des questions
statistiques) x Les questionnaires administrés par les limite les réponses
enquêteurs conviennent pour les x Peu d’informations contextuelles
populations illettrées peuvent être recueillies pour
x Assure la collecte de données expliquer les réponses
standardisées sur une longue période ; x L’incompatibilité des jeux de
comparaison en fonction de critères données rend les comparaisons
de référence possible difficiles
x Les méthodes d’échantillonnage x Méthode rigide, étant donné que les
permettent de généraliser les résultats enquêteurs ne peuvent pas s’écarter
à des populations plus importantes des outils ou du protocole de collecte
des données (par exemple pour
expliquer des questions)
Collecte de x Fournit des données relatives au x Les résultats ne peuvent pas être
données contexte culturel et social expliquant généralisés à des populations plus
qualitatives “pourquoi” les conditions ou les importantes
(GDD, comportements existent x Les réponses des participants peuvent
observations, x Fournit une compréhension être partiales

1
Scrimshaw et Hurtado. 1987. Rapid Assessment Procedures for Nutrition and Primary Health Care.
Université des Nations Unies et Université de Californie.
Méthode1 Avantages Désavantages
interviews en approfondie de la situation x L’analyse des données peut
profondeur) x S’applique à la collecte de données nécessiter beaucoup de temps et être
pour toutes les tranches d’âges subjective
x Souplesse des types et styles x L’animateur ou l’observateur peut
d’interview même après le présenter un biais
commencement de la collecte des x Les interviews demandent beaucoup
données de temps et limitent la taille des
x Complémente ou consolide les échantillons
données quantitatives

Il n’existe pas de formule toute faite pour déterminer la combinaison des méthodes et
outils de collecte des données à utiliser. Lors de la sélection des outils à utiliser, l’équipe
consultative de l’analyse de situation sera guidée par les thèmes d’étude retenus pour
l’analyse, ainsi que par le temps et les ressources à sa disposition. Certains thèmes
d’étude conviendront mieux aux méthodes qualitatives, comme la collecte d’informations
sur les perceptions et les opinions à l’égard des activités existantes pour les enfants
vulnérables. D’autres thèmes d’étude conviendront mieux aux méthodes quantitatives,
comme ceux qui s’accompagnent de nombres et de pourcentages (par exemple le
nombre d’orphelins scolarisés et leur répartition entre filles et garçons) ; les méthodes
quantitatives nécessitent souvent plus de temps et de ressources. Ce Guide
recommande l’utilisation d’une combinaison de méthodes quantitatives et qualitatives
parce qu’elle permet de dégager une vue plus précise et plus complète d’une situation
donnée que ne le permettrait le recours à un seul type de méthode. En outre, l’utilisation
de la combinaison des méthodes quantitatives et qualitatives permet de :

x Eviter que les résultats d’une analyse de situation ne soient le produit d’une
seule méthode, d’une seule source ou des biais d’un seul chercheur
x Fournir une analyse descriptive de la situation et faire comprendre l’ampleur des
problèmes
x Fournir un moyen de suivre régulièrement les programmes avec le temps et/ou
entre des endroits différents
x Présenter les preuves convaincantes nécessaires pour mobiliser et cibler les
ressources

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Combinaison de méthodes quantitatives et qualitatives
L’utilisation des deux types de méthode fournit une description plus détaillée et plus
cohérente de la situation des orphelins et enfants vulnérables que le recours à un seul
type de méthode. Les informations qualitatives peuvent guider la préparation des
questions d’enquête et être utilisées pour faciliter l’interprétation des causes et
significations des résultats statistiques. Comme l’illustre l’exemple qui suit, l’utilisation de
données quantitatives uniquement peut aboutir à la recommandation d’accroître le
nombre d’enfants dans le système scolaire existant. Cependant, si l’on ajoute le point de
vue obtenu des groupes de discussions dirigées, il ressort que le système scolaire
nécessite une intervention avant de pouvoir accueillir un plus grand nombre d’enfants.

Combinaison des méthodes quantitative et qualitative


Méthode quantitative (enquête)
Question : Réponse :
Allez-vous actuellement à l’école ? 60% des garçons ont dit “oui” et 15% des filles ont dit
“oui”
Méthode qualitative (groupes de discussions dirigées avec des filles)
Question : Réponses :
Quelles sont les raisons pour Je n’y ai rien appris.
lesquelles vous n’allez pas à Les professeurs obligent les filles à avoir des rapports
l’école ? sexuels.
Les professeurs ne s’intéressent pas aux études des
filles.
Les garçons se moquent des filles et veulent avoir des
rapports sexuels.
Mon professeur m’a passé la ”maladie. Je suis trop
malade maintenant aller à l’école.”

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I. Analyse des données secondaires

Définition et objet

L’analyse des données secondaires consiste à examiner les variables des jeux de
données quantitatives et à déterminer si l’analyse de l’une de ces variables procurera
des informations pour l’analyse de la situation des enfants affectés par le VIH/SIDA. Par
exemple, l’utilisation de l’ensemble des données contenues dan l’EDS Haïti pour l’an
2000 permet de produire le tableau récapitulatif des variables présenté ci-après.2

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Diagnostics rapides
Une nouvelle manière de procéder à la collecte d’informations sur les orphelins et
enfants vulnérables consiste à effectuer un diagnostic rapide. Ces diagnostics
permettent de réduire le coût de la collecte des informations et de disposer plus
rapidement des données pour la conception, la mise en œuvre et l’évaluation des
programmes. Les diagnostics rapides revêtent des caractéristiques qui varient
largement, mais ils comprennent souvent les caractéristiques suivantes :

x Examen de la documentation
x Retour rapide de l’information
x Questionnaires brefs et rapides
x Petite taille des échantillons (méthodes d’échantillonnage simplifiées pour
raccourcir le temps nécessaire à la collecte des données)
x Méthodes qualitatives et/ou quantitatives

Un diagnostic rapide est utile dans la mesure où c’est un outil indicatif ou d’”alerte
immédiate” pour repérer rapidement les problèmes locaux et les solutions possibles.

2
Nyangara, Florence. A paraître. Sub-National Distribution and Situation of Orphans: Targeted Countries
by the President’s Emergency Plan for HIV/AIDS Relief. PHNI.
Toutefois, les diagnostics rapides ne sont pas de par leur conception des outils
participatifs et leurs estimations statistiques sont moins valides et fiables qu’une analyse
de situation participative.

Les résultats d’un diagnostic rapide peuvent être utilisés pendant la réunion initiale des
intéressés pour entamer la mobilisation, dégager un consensus sur les définitions et
repérer les insuffisances des actions à l’intention des orphelins et enfants vulnérables.
Les résultats peuvent également servir de base pour une analyse plus approfondie en
vue d’obtenir une parfaite compréhension de la situation des OEV.

”MacIntyre, K. 1999. Rapid Assessment and Sample Surveys : Trade-Offs in Precision


and Cost.” Health, Policy, and Planning, 14(4) 363-373.

END TEXT BOX

Besoins de l’analyse des données secondaires

Sources de données

De nombreux pays disposent d’un large éventail de sources d’informations, notamment


Enfants en grand danger 2004, les Enquêtes par grappes à indicateurs multiples, les
EDS, les données de recensement, le système d’information national pour intervenir
(ONUSIDA), les enquêtes ménagères sur les conditions de vie et les conditions post-
récolte, les enquêtes de nutrition nationales et autres données de niveau ministériel (par
exemple données sur l’éducation, données des systèmes intégrés de gestion), et les
données et rapports compilés par les ONG et les bailleurs de fonds. Ces enquêtes
peuvent être obtenues auprès du bureau national des statistiques du pays en question.
Le directeur de l’analyse de situation et le conseiller technique peuvent examiner ces
sources de données et déterminer dans quelle mesure ils peuvent y avoir recours pour
présenter la situation du bien-être des OEV.

Variables ou indicateurs à examiner

Plus l’information obtenue à partir des jeux de données secondaires est spécifique et
mieux elle éclaircira sur ceux qui sont les plus vulnérables et comment la vulnérabilité se
manifeste. Il est particulièrement utile d’obtenir la ventilation de données par hommes,
femmes, enfants par tranches d’âge et composition des ménages dans le cadre de
l’examen d’une variable spécifique (par exemple, nombre de ménages dirigés par un
homme, dirigés par une femme et dirigés par un enfant et niveaux de revenu
correspondants). Deux publications, Strategic Framework for the Protection, Care and
Support of Orphans and Vulnerable Children Living in a World with HIV/AIDS (UNICEF,
2004), et Conducting a Situation Analysis Specific to Orphans and Vulnerable Children
Affected by HIV/AIDS (Williamson, J., Cox, A., et Johnston, B. 2004), contiennent des
listes d’indicateurs qui peuvent être utilisés pour l’analyse des données secondaires et
qui s’appliquent à la condition des enfants vulnérables. Ces données sont :

Démographie
x Estimations et projections démographiques
x Population des enfants orphelins, y compris les enfants orphelins à cause du
VIH/SIDA
x Taux de croissance démographique
x Nombre de familles d’accueil
x Nombre estimatif des enfants vivant dans la rue
x Nombre de ménages dirigées par une femme
x Taux de migration et d’immigration
x Déclaration des naissances

Pratiques de prise en charge


x Pourcentage de ménages avec des enfants, y compris des enfants orphelins
x Nombre moyen d’orphelins par ménage
x Pourcentage des ménages dirigés par une femme avec ou sans orphelin
x Modes de résidence pour les orphelins et les non-orphelins
x Nombre estimatif des enfants pris en charge par une institution
x Rapports de dépendance (somme des enfants de moins de 18 ans et des
personnes de 60 ans et plus divisée par le nombre de personnes âgées de 18 à
59 ans)

Santé
x Taux de prévalence du VIH chez les adultes et les enfants
x Taux de prévalence des infections sexuellement transmissibles
x Morbidité infantile et juvénile (à savoir tuberculose, malnutrition, pneumonie, vers
intestinaux)
x Mortalité infantile et juvénile (sans rapport avec le SIDA, en rapport avec le
SIDA, projections ou estimations futures)
x Taux de vaccination infantile
x Sécurité alimentaire et état nutritionnel
x Pourcentage de la population ayant accès aux services de soins de base et/ou
distance par rapport au centre de santé
x Services de soins pour les enfants vivant avec le VIH/SIDA

Economie
x Taux d’emploi
x Revenu par habitant
x Produit intérieur brut
x Produit national brut par habitant et taux de croissance annuel
x Population vivant dans la pauvreté absolue
x Statistiques sur le travail des enfants

Ressources
x Nombre d’organisations apportant un soutien aux communautés et familles
affectées par le VIH/SIDA, types de services offerts et nombre de personnes qui
en bénéficient
x Dépenses publiques par enfant et pourcentage du budget public alloué aux
orphelins et enfants vulnérables

Lois et politiques
x Existence et mise en application des lois de succession (nombre de cas
présentés et résultats)
x Lois en vigueur sur le travail des enfants
x Lois interdisant de violenter ou de négliger les enfants (nombre de cas signalés
et résultats)
x Lois pour empêcher la discrimination des personnes vivant avec le VIH/SIDA sur
le lieu de travail et auxquelles avoir recours en cas de discrimination

Education
Population d’enfants d’âge scolaire
Taux de scolarisation bruts pour l’enseignement primaire et l’enseignement secondaire
Indice de parité des sexes en matière de scolarisation
Rapport de fréquentation scolaire des orphelins*
Rapport d’achèvement scolaire des orphelins**
Coût de l’éducation (scolarité, fournitures, pension)
Taux d’abandon
Taux d’achèvement
Taux de redoublement
Nombre d’écoles fréquentées
Nombre et pourcentage des enseignants formés

* Le rapport de fréquentation scolaire des orphelins (c’est-à-dire la fréquentation scolaire des


enfants orphelins âgés de 10 à 14 ans d’une enquête ménagère par rapport à la fréquentation
scolaire des enfants non orphelins de la même tranche d’âge) a été le seul indicateur concernant
les orphelins et autres enfants vulnérables élaboré par l’UNGASS pour le VIH/SIDA et c’est
également un indicateur des Buts de développement des Nations Unies pour le millénaire).

** Rapport d’achèvement scolaire des orphelins : achèvement des études primaires des orphelins
et autres enfants vulnérables âgés de 13 à 17 ans par rapport aux non-orphelins et autres
enfants vulnérables de la même tranche d’âge qui ont achevé le cycle primaire.

Définitions opérationnelles
Pour chaque jeu de données secondaires, les définitions utilisées pour identifier les
interviewés et les définitions utilisées pour les variables analysées (à savoir ménage,
enfants, orphelins, chef de ménage, revenu) doivent être incorporées.
Vraisemblablement, les définitions de différents jeux de données varieront, ce qui pourra
présenter des difficultés pour la compilation en un seul rapport composite d’informations
qui proviennent de sources différentes sur la variable considérée. Si possible, les divers
jeux de données qui ont des éléments communs devront être isolés. Suivant la manière
dont les données auront été codées, il pourra être possible d’extraire des données des
paramètres définis (par exemple en examinant les données provenant uniquement des
ménages qui ont des enfants de moins de cinq ans). Les définitions qui suivent ont été
appliquées pour extraire et communiquer des données des EDS et enquêtes par
grappes à indicateurs multiples (les enfants dont on ne savait pas si les parents étaient
en vie ou non ont été éliminés de l’analyse) :

x Orphelin maternel – enfant de moins de 15 ans dont la mère naturelle est


décédée.
x Orphelin paternel – enfant de moins de 15 ans dont le père naturel est décédé.
x Double orphelin – enfant de moins de 15 ans dont la mère et le père sont tous
deux décédés.
x Total orphelins –nombre total des enfants de moins de 15 ans, dont la mère ou
le père naturel, ou les deux, sont décédés.
x Ménage3 - personne ou groupe de personnes qui habitent au même domicile et
partagent la même source d’alimentation.
x Rapport de dépendance (RD) – proportion des personnes à charge (nombre
d’enfants de 0 à 14 ans plus nombre des personnes de 60 ans et plus) par
rapport à la population en âge de travailler (nombre des personnes âgées de 15
à 59 ans) x 100. Cette formule est appliquée pour les pays en développement
étant donné que la proportion des personnes de 65 ans et plus est très petite.
x Enfants scolarisés – enfants qui vont à l’école au moment de la conduite de
l’enquête.

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Analyse exhaustive de la situation des orphelins et enfants vulnérables
La plupart des jeux de données secondaires qui pourraient être consultés pour la
réalisation d’une analyse de situation reposent sur des enquêtes ménagères. Il s’agit là
d’une méthodologie utile et valide pour évaluer l’ampleur de certains problèmes au
niveau de la population. Cependant, l’obtention des caractéristiques et estimations
fiables concernant les orphelins et enfants vulnérables dépend de la capacité à
constituer un échantillon de ce groupe qui soit représentatif des enfants vivant dans des
contextes différents. Par exemple, les estimations sur la prévalence des orphelins seront
minimisées si l’on a recours uniquement à des enquêtes ménagères et les
caractéristiques des orphelins seront biaisées dans la mesure où les caractéristiques
des orphelins vivant dans un ménage sont fondamentalement différentes de celles des
orphelins pris en charge par une institution ou vivant dans la rue. Il est donc important
d’accroître les données provenant des enquêtes ménagères (par exemple EDS et
enquêtes par grappes à indicateurs multiples) pour incorporer les enfants qui vivent en
dehors du cadre familial. Une proposition de méthodologie détaillée pour ces enfants est
présentée dans Guide to Monitoring and Evaluation of the National Response for
Children Orphaned and Made Vulnerable by HIV/AIDS (UNICEF, disponible
prochainement). Cette ressource propose ce qui suit.

Enfants vivant en dehors du cadre familial. Un recensement des institutions et


orphelinats qui prennent en charge les enfants peut être effectué. Une fois que
les institutions sont identifiées, les orphelins et autres enfants vulnérables qui y
sont pris en charge peuvent être recensés. Dans les pays où il existe un grand
nombre d’enfants vivant dans des institutions et/ou un grand nombre
d’institutions, il est nécessaire de prélever un échantillon de ces institutions.

Enfants sans abri. La méthodologie d’échantillonnage et d’enquête des orphelins


sans abri est compliquée, étant donné qu’il est difficile de localiser les orphelins
sans abri et de leur administrer des interviews. La méthode de localisation
suppose l’élaboration d’une base d’échantillonnage appropriée. Les enfants des
rues sont un groupe ”flottant” de population mobile et ils doivent donc être
échantillonnés en utilisant le concept de sites d’interview à un moment fixé,
méthode d’échantillonnage des populations mobiles d’enfants et de jeunes qui
n’est pas soumise à des biais et qui applique les principes de l’échantillonnage

3
Définition des Enquêtes démographiques et de santé (EDS)
probabiliste. Compte tenu que tout le monde dort quelque part, il est
recommandé que l’échantillonnage des enfants des rues4 soit limité aux lieux
publics où l’on sait que des jeunes et des enfants passent la nuit, tels que les
gares ferroviaires, les autres terminaux de transport et sous les ponts. Une base
d’échantillonnage peut être établie en travaillant avec les autorités
gouvernementales, les ONG, les chefs religieux et autres personnes qui
s’occupent des enfants des rues. La première étape consiste à sélectionner les
sites où les interviews seront administrées à un moment fixé; la deuxième étape
consiste à y poster des enquêteurs pendant l’intervalle de temps fixé pour
interviewer tous les jeunes qui sont présents ou qui arrivent à ces sites pendant
la période prévue.
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Plan d’analyse
Après s’être entendu sur les définitions et la sélection des variables des jeux des
données secondaires, l’équipe d’évaluation devra décider la manière de mesurer
la variable concernant les personnes à charge (par exemple bien-être de l’enfant
ou capacité familiale). A cette fin, il est nécessaire de déterminer quelle sera la
combinaison de variables provenant des sources de données secondaires à
prendre en compte pour établir le plan d’analyse composite des conditions de
bien-être de l’enfant (par exemple fréquentation scolaire, condition socio-
économique du ménage, vaccinations) ou de la capacité familiale (par exemple
revenu, composition du ménage, rapport de dépendance). Plusieurs données
statistiques peuvent être utilisées pour examiner la relation entre la condition
d’orphelin et les facteurs de bien-être de l’enfant sélectionnés. Il peut être utile de
commencer par conduire des séries de fréquences pour des variables
différentes, puis de déterminer si, par exemple, la variance du taux de
scolarisation entre les orphelins et les non-orphelins est significative sur le plan
statistique.

Il est utile d’organiser ou d’agréger les variables pour aborder les cinq questions
suivantes :

1. Quelle est la capacité actuelle des communautés et des familles à protéger et


prendre en charge les enfants vulnérables ?
2. Quel est le niveau de mobilisation des réponses communautaires s’adressant
aux orphelins et enfants vulnérables ?
3. Dans quelle mesure les orphelins et enfants vulnérables ont-ils accès aux
services essentiels ou de base ?
4. Comment le gouvernement protège-t-il les enfants les plus vulnérables ?
5. Quelles sont les conditions favorables au bien-être des orphelins et enfants
vulnérables ?

Déroulement de l’analyse des données secondaires

4
Les enfants des rues peuvent être divisés en deux principaux groupes qui présentent des caractéristiques
différentes pour l’échantillonnage. Les enfants de la rue sont des enfants qui passent leurs journées dans la
rue, mais qui rentrent normalement chez eux pour dormir. Ces enfants ne devront normalement pas être pris
en compte dans une enquête ménagère standard. Les enfants vivant dans la rue n’ont pas de domicile et
passent la nuit dehors.
Dans certains pays, l’analyse des données secondaires est la première phase d’une
l’analyse de situation. Cette phase consiste à recueillir les données existantes, à
dégager les variables pertinentes, à déterminer les données à extraire, à travailler avec
un statisticien pour analyser les variables sélectionnées et à présenter les résultats aux
intéressés et/ou à l’équipe consultative de l’analyse de situation. Cet examen des
données secondaires peut servir de signal pour mobiliser les intéressés afin de prendre
des mesures immédiates. Des termes de référence pour la poursuite de la collecte des
données peuvent être préparés simultanément afin de combler les lacunes et
d’approfondir la connaissance de la situation sur les enfants vulnérables et leurs
familles. Les résultats productifs de l’analyse des données secondaires dépend de
l’existence de jeux de données disponibles et accessibles.

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Limitations de l’analyse des données secondaires
Malgré l’utilité des sources de données secondaires (à savoir EDS et enquêtes
ménagères appliquant la méthode par grappes à indicateurs multiples), la plupart de ces
sources sont limitées. Une limitation importante est le fait que les formulaires
d’information standard sur la santé des parents (à savoir fréquemment malade, très
malade, mourant) ne comportent pas de données sur les enfants âgés de moins de 15
ans. Par conséquent, les enfants vulnérables disposant de soins parentaux limités ne
peuvent pas faire partie de l’analyse. Une autre limitation est le fait que les enquêtes
fournissent des données sur les enfants des ménages uniquement et pas sur les enfants
vivant dans la rue ou pris en charge par une institution ; le nombre total d’orphelins est
donc sous-estimé. En outre, la plupart des données sur les orphelins concernent des
enfants dont un parent ou les deux parents sont morts sans préciser la cause du décès,
ce qui pose des problèmes lorsque l’on essaie de recenser le nombre d’enfants
orphelins à cause du VIH/SIDA. Il est difficile d’analyser et contre-vérifier les données
sur les conditions de migration, de nutrition, d’immunisation et d’état psychologique des
enfants ou encore sur le travail des enfants ou la violence à l’égard des enfants, étant
donné que les sources qui recueillent ces types d’information sont rares. Enfin, bon
nombre d’enquêtes sont synchroniques, fournissant donc une mesure juste à un point
dans le temps de la situation des orphelins ; ces enquêtes ne couvrent pas les
changements qui se produisent au fil des ans et peuvent donc donner une fausse
impression des causes sous-jacentes des taux d’orphelins.
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II. Méthodes de collecte des données qualitatives

Technique du groupe nominal

Définition et objet
La technique du groupe nominal est une méthode qui est utilisée pour dégager un
consensus au sein d’un groupe de personnes sur des questions données. L’avantage de
cette technique est qu’elle applique un processus de décision allant du stade individuel
au stade collectif, permettant ainsi à chaque participant d’exprimer son opinion avant le
démarrage de la discussion de groupe. La technique du groupe nominal est
recommandée comme méthode pour permettre au groupe de personnes qui décidera
des thèmes à examiner dans l’analyse de situation de parvenir à un consensus. Dans
l’exemple utilisé dans le présent Guide, il est supposé que les membres de l’équipe
consultative détermineront les thèmes à retenir.

S’il peut être facile de s’entendre sur les thèmes généraux à examiner pendant l’analyse
des données secondaires, les décisions sur les besoins à prendre en compte dans
l’enquête auprès des enfants ou des personnes qui en prennent soin produisent parfois
une liste interminable de sujets et de questions à soulever pendant l’enquête ou à
examiner avec les groupes de discussions dirigées (GDD). Quand on applique la
technique du groupe nominal, le produit final est généralement une liste de domaines
d’étude et de domaines de renseignement à examiner en utilisant diverses méthodes de
collecte de données pendant l’analyse de situation. Les décisions sur la sélection des
domaines d’étude sont déterminantes quant aux actions qui suivront l’analyse de
situation, étant donné que ces actions consisteront à ébaucher le plan d’action national
et à élaborer une stratégie de suivi et évaluation en rapport.

La technique du groupe nominal peut également être utilisée pendant la réunion de


l’équipe consultative qui succédera à la présentation des résultats de collecte des
données. Il pourra y avoir de nombreux résultats intéressants ; cependant, la
communication d’un trop grand nombre de résultats risque de diluer le pouvoir du
rapport final en produisant un sentiment écrasant de ce qui doit être fait pour aider les
enfants vulnérables.

Besoins de la technique du groupe nominal


En plus d’un animateur, tel que le directeur de l’analyse de situation, cette méthode
décisionnelle nécessite une liste de domaines ou thèmes possibles pour la conduite de
l’analyse. Les résultats de l’analyse des données secondaires servent de base aux
discussions et à la préparation d’une liste complète de thèmes et de sous-thèmes. En
toute vraisemblance, le groupe trouvera des lacunes dans les informations fournies par
l’analyse des données secondaires. L’équipe consultative peut évaluer l’ampleur des
informations recueillies par le biais de l’analyse des données secondaires en examinant
les descriptions de domaines d’étude présentées ci-après, les outils de collecte de
données présentés dans ce Guide (voir Annexes E, F, G et H), ainsi que l’ouvrage
Guide to Monitoring and Evaluation of the National Response for Children Orphaned and
Made Vulnerable by HIV/AIDS (UNICEF, disponible prochainement).

En consacrant du temps à l’examen des nombreux domaines d’étude possibles et


thèmes de renseignement connexes, l’équipe consultative encourage un processus
dynamique et fait clairement comprendre aux autres qu’elle accomplit un travail
approfondi.

Domaines d’étude possibles


Une liste et une description des domaines d’étude possibles figurent ci-après.

Education. Questions liées à la fréquentation scolaire et aux résultats scolaires, comme


la scolarisation présente ou passée (si l’enfant est jamais allé à l’école), le type
d’établissement fréquenté (par exemple public ou privé), les classes ou niveaux
achevés, les années d’études accomplies, les raisons d’abandon/non fréquentation
scolaire, la mobilité et le changement d’établissement.

Soins et prévention sanitaires. Informations sur l’accès des enfants aux soins de santé
de base (par exemple santé préventive et curative) et sur la gestion des maladies (par
exemple thérapie traditionnelle, accès à un centre de santé, paiement des honoraires,
consommation de drogues, risque de contracter le VIH/SIDA, moyens et engagement
des ressources du ménage pour payer les dépenses médicales, autres problèmes de
santé tels que les IST et une grossesse précoce). Un aspect important du thème de la
santé est le rassemblement d’informations sur les enfants vivant avec le VIH et leur
accès aux soins, notamment la prévention et le traitement des infections opportunistes,
l’accès au soutien psychosocial, l’accès au conseil et dépistage volontaire, ainsi que les
soins à domicile.

Nutrition et absorption de nourriture. Informations sur le type et la quantité de


consommation alimentaire par l’enfant ou le ménage. Les domaines de renseignement
couvrent le nombre de repas par jour, le type de repas (évaluation de la variété des
aliments), les boissons autres que l’eau, si l’enfant a mangé le jour précédent et s’il
mange tous les jours, ainsi que la différence de répartition des aliments au sein d’un
même ménage (à savoir les orphelins par rapport aux non-orphelins). Pour évaluer la
sécurité alimentaire, les domaines de renseignement peuvent couvrir les moyens de se
procurer des aliments (par exemple travail ou agriculture), les difficultés à se procurer
des aliments et l’obtention d’aide du gouvernement ou d’une ONG.

Soutien psychosocial. Informations qui fournissent des éclaircissements indispensables


sur le bien-être et le développement d’un enfant. Ceci consiste à recueillir des
informations sur la capacité de résistance, sur les sentiments de l’enfant à l’égard de ses
père et mère malades ou décédés et sur le soutien psychosocial qu’il reçoit d’autres
personnes (par exemple parents de la famille, gardien, personne religieuse). Ceci
couvre également les informations sur le bien-être émotionnel de l’enfant, tel que le
bonheur, la tristesse, la colère, l’angoisse, le désespoir, la peur, les troubles du sommeil,
le refus de manger, la sociabilité, la séparation des frères et sœurs et la possession
d’objets en mémoire des parents.

Abri. Conditions de logement, y compris la disposition d’un logement et le type, le


nombre de pièces, les matériaux de construction utilisés, l’assainissement, la source
d’eau et le type d’éclairage. Ou bien, informations sur les autres formes d’abri (par
exemple prise en charge institutionnelle) et leur condition et/ou qualité.

Capacité familiale et communautaire. Informations sur la capacité à répondre aux


besoins de base des enfants au sein de ménages vulnérables, la présence d’un gardien,
les activités rémunératrices, la composition du ménage, les sources de soutien
extérieur, les questions de succession, la séparation des frères et sœurs, les plans
d’héritage et l’accès au traitement du VIH/SIDA. Ce domaine couvre également les
informations sur les structures communautaires existantes pour apporter un soutien
indispensable aux ménages avec des orphelins ou enfants vulnérables, le niveau de
soutien gouvernemental fourni aux communautés pour aider ceux qui sont les plus
vulnérables, ainsi que les stratégies appliquées par les communautés pour mobiliser des
ressources (humaines et matérielles) afin de s’occuper des orphelins et enfants
vulnérables.

Politiques et réglementations. Efforts pour vérifier si des politiques, lois et


réglementations concernant la protection des enfants et des veuves ainsi que le bien-
être social des enfants sont en place et s’il existe des obstacles à leur mise en vigueur.
Qui est responsable de la formulation des politiques, de leur approbation et de leur
adoption ? Quelles sont les contraintes rencontrées dans l’application de ces
réglementations ?

Ressources et mobilisation des ressources. Montant des ressources (humaines et


monétaires) disponibles et allouées aux orphelins et enfants vulnérables et efforts
déployés par les intéressés dans les multiples secteurs pour mobiliser des ressources
pour le soin et le soutien des enfants affectés par le VIH/SIDA et de leurs familles.

Stigmatisation et discrimination. Perceptions des prestataires de soins de santé et des


membres de la communauté et opinions des orphelins, des PVS et de leurs enfants,
ainsi que les expériences de ceux qui souffrent de discrimination (à savoir être victime
de moqueries, se voir refuser l’accès aux services ou être exclu des activités et rites
communautaires).

Déroulement de la technique du groupe nominal


En général, la technique du groupe nominal se compose de six étapes.

Etape 1. Chaque membre de l’équipe consultative énumère et classe par ordre de


priorité les questions ou thèmes. Les membres de l’équipe devront être encouragés à ne
pas se limiter à leur propre domaine d’expertise afin de produire une liste générale de
domaines d’étude ou thèmes. L’animateur peut participer à cette activité, mais il devra
attendre que les autres aient fini d’apporter leurs commentaires afin de ne pas influencer
la discussion.

Etape 2. Chaque membres de l’équipe consultative lit sa propre liste au reste du groupe
et l’animateur écrit chaque thème ou question sur un tableau noir ou un tableau papier.
A ce stade, il ne devrait pas y avoir de discussion sur les mérites des questions. Si une
question n’est pas claire, les participants devront la clarifier afin que tous les participants
acquièrent la même compréhension de la raison pourquoi elle figure sur la liste. Des
questions similaires pourront être consolidées pour n’en former qu’une.

Etape 3. Chaque membre de l’équipe consultative copie la liste figurant sur le tableau
sur son bloc-notes et classe les thèmes ou questions de 1 (élément le plus important) à
n (élément le moins important).

Etape 4. Chaque membre de l’équipe consultative lit son propre classement, qui est
alors ajouté à une liste consolidée des thèmes ou questions, le numéro de classement
accordé par chaque membre de l’équipe figurant à côté de chaque question afin que
tous les participants puissent voir. Un exemple des résultats qui peuvent être ainsi
obtenus est présenté dans l’encadré ci-après.

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Exemple d’activité de la technique du groupe nominal
Une fois que le total correspondant à chaque question est calculé, les thèmes qui sont
les plus importants pour le groupe sont ceux qui obtiennent le chiffre total le plus élevé.
Le résultat ainsi obtenu correspond au classement des questions possibles à couvrir
dans une analyse de situation.

Question Classement individuel Total


Membre Membre Membre Membre Membre
A B C D E
Qu’est-ce que chaque bailleur de
fonds est en train de faire pour les 2 3 1 2 2 10
enfants vulnérables ?
Quelles sont les différences entre les
familles dirigées par une femme et les 1 2 2 3 3 12
familles dirigées par un homme ?
Quels sont les modèles de soutien qui
5 5 4 4 4 21
existent pour les familles vulnérables ?
Quels sont les obstacles à l’éducation
4 4 5 5 5 23
des enfants vulnérables ?
Quel est le rôle que joue le secteur
privé pour aider les enfants 3 1 3 1 1 9
vulnérables ?
1 = question la moins importante, 5 = question la plus importante

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Etape 5. Passer en revue le classement pour voir si l’équipe s’entend sur toutes les
questions ou thèmes. Utiliser une couleur différente pour écrire le classement final. <la
déclaration qui suit n’est pas vraie compte tenu des données figurant sur le tableau. Les
membres n’ont pas tous accordé le maximum de 5 points à l’éducation> Par exemple, le
classement de l’exemple figurant ci-dessus a accordé le même score pour la question
concernant l’éducation, un consensus s’est donc dégagé pour cette question.

Etape 6. Pour chaque thème ou question où le classement varie, examiner les résultats
et accorder aux membres de l’équipe du temps pour exprimer leurs opinions.
Encourager le groupe à dégager un consensus sur le classement de chaque thème ou
question. Ecrire le classement final correspondant à chaque question séparément, en
utilisant une autre couleur ou une autre feuille de papier. Le classement final correspond
à la liste des thèmes ou domaines de l’analyse de situation. L’équipe consultative peut
alors allonger la liste afin d’inclure des questions et indicateurs spécifiques ayant rapport
à chaque thème. Le directeur de l’analyse de situation et le conseiller technique
collaboreront afin de déterminer quelles seront les méthodes de collecte de données qui
conviendront le mieux pour aborder les domaines d’étude identifiés et les questions
apparentées.

Interviews en profondeur

Définition et objet
Les interviews en profondeur se déroulent ordinairement avec un enquêteur et un
interviewé ou informateur. L’objectif de ce type d’interview est d’obtenir les points de
vue, les réflexions et les observations de personnes qui ont une connaissance
particulière, un statut particulier, ou encore qui disposent d’informations auxquelles
l’enquêteur ne peut pas avoir accès par d’autres moyens. Certains informateurs peuvent
fournir des descriptions de l’état des choses, sans émettre de pensée personnelle sur
leur signification ou leur importance. Les interviews administrées dans le cadre d’une
analyse de la situation des enfants vulnérables peuvent couvrir un large éventail
d’informateurs, tels que des représentants du gouvernement, des agents de santé, des
chefs communautaires, des enseignants, des jeunes, ainsi que des représentants des
organisations travaillant pour le bien-être des orphelins et enfants vulnérables. Certains
informateurs pourront être reconnus, pendant ou après l’interview, comme étant
indispensables et seront alors consultés à plusieurs reprises pendant la durée de
l’analyse de situation.

Les interviews en profondeur peuvent être administrées à tout moment de l’analyse ;


cependant, les utilisations complémentaires des diverses méthodes sont maximisées
pendant la phase de planification de l’analyse de situation. Les informations des
interviews en profondeur sont souvent utilisées pour mettre au point des outils de
collecte des données quantitatives et qualitatives. Les informations de ces interviews
peuvent aussi étayer ou développer les résultats des questionnaires et des GDD. La
réalisation d’un inventaire des services et organisations pour le bénéfice des orphelins et
enfants vulnérables suppose la conduite d’interviews en profondeur qui sont plus
structurées que les interviews en profondeur avec les intéressés et les informateurs
primordiaux.

Besoins des interviews en profondeur


L’équipe consultative contribue aux décisions à prendre sur la sélection des personnes
et organisations à interviewer et la date de ces interviews. Des critères de sélection
doivent être définis pour déterminer les catégories de personnes et d’organisations (par
exemple par région géographique et par fonction) à interviewer. Compte tenu des
besoins plurisectoriels des enfants, les informateurs possibles incluent le personnel des
ministères (par exemple ministères du travail et des finances) en vue d’obtenir leurs
points de vue et réponses eu égard au nombre grandissant d’enfants vulnérables. Une
fois que la sélection des personnes à interviewer aura été faite, il sera utile d’examiner
les actions qui seront normalement mises en œuvre immédiatement après l’analyse et
les personnes ou organisations qui pourront influencer ces actions.

Le nombre d’interviews en profondeur administrées dépend du nombre d’activités et de


programmes en cours au niveau national et sous-national. Le but de ces interviews est
de recueillir des informations qui couvrent toute la gamme d’expériences et de points de
vue sur les orphelins et enfants vulnérables et les activités dont ils bénéficient.
L’”éventail” des d’interviewés devra être suffisamment représentatif pour obtenir des
réponses sous différentes perspectives (à savoir points de vue sur le bien-être des
orphelins et enfants vulnérables exprimés à la fois par des personnes infectées par le
VIH et des personnes non infectées).

En plus d’enquêteurs formés, une liste de thèmes à couvrir sera également nécessaire.
L’enquêteur et le conseiller technique devront collaborer pour déterminer les types de
guides d’interview à prendre en compte et la structure et le style d’ensemble des
questionnaires (c’est-à-dire questions ouvertes ou questions fermées). Ces décisions
dépendront de l’éventail de personnes à interviewer. Par exemple, les prestataires de
soins à domicile et les responsables du ministère des Sports et de la Jeunesse ont
besoin de modèles de questionnaire différents. L’Annexe F contient plusieurs exemples
de guides d’interview qui peuvent être utilisés comme prototype.

L’enregistrement et la transcription de l’interview peuvent également être utiles, mais à


condition que l’interviewé se sente à l’aise. La transcription améliore à la fois la précision
de la collecte des données et le temps nécessaire pour le traitement des données. La
prise de notes est un élément indispensable pour la collecte de données qualitatives.
Une équipe d’interview composée de deux personnes peut s’avérer nécessaire pour
chaque interview afin de relever la qualité et la précision des prises de notes. Le
Chapitre 4 – Collecte des données – présente des informations plus détaillées sur la
prise de notes.

Il est nécessaire de combiner, coder et analyser les informations des interviews pour
produire un rapport récapitulatif. Le rapport récapitulatif peut être lié à l’utilisation prévue
des informations obtenues des interviews (par exemple procurer des renseignements ou
des éclaircissements sur d’autres jeux de données) ou n’avoir aucun rapport (par
exemple inventaire des services et organisations). L’analyse des données qualitatives
est couverte au Chapitre 5 du présent Guide.

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Outils de collecte des données pour les interviews en profondeur
Ce Guide fournit deux catégories d’outils de collecte des données pour l’administration
des interviews en profondeur : un guide d’évaluation organisationnelle et des outils
d’interview semi-structurée.

Un guide d’évaluation organisationnelle a recours à des questions ouvertes et fermées à


poser aux prestataires de services et organisations apportant une aide aux orphelins et
enfants vulnérables et aux personnes qui s’occupent d’eux. Les organisations incluent
les établissements où les enfants sont pris en charge et les organisations offrant des
programmes axés sur la survie des enfants, la maternité sans risque, le micro-crédit, les
soins à domicile, le soutien religieux et autres.

Une évaluation organisationnelle rassemble des informations sur la gestion, la mission,


les programmes, les liens avec d’autres organisations, les descriptions des enfants
bénéficiant des services et activités fournis, le personnel, les ressources et les plans
futurs. L’inventaire qui en résulte aide à repérer les ressources existantes, à déterminer
qui fait quoi (par exemple modèles de soins) et à révéler les insuffisances importantes.

Les outils d’interview semi-structurée comprennent les questions ouvertes pour faciliter
la discussion et ils sont employés pour interviewer les fonctionnaires des ministères (par
exemple services sociaux, santé, éducation, sports et jeunesse et affaires féminines),
les informateurs communautaires primordiaux (par exemple chefs religieux et autres
chefs communautaires), les agents de santé (par exemple médecins et infirmiers) et les
enseignants.

Les outils d’interview semi-structurée permettent de recueillir des informations sur les
politiques, les définitions, les filets de sécurité disponibles et l’état de ces filets, la
répartition des ressources, l’engagement à l’égard du problème, les difficultés liées à la
prise en charge et les soins des enfants vulnérables et, enfin, sur les préférences
d’intervention. Ces informations peuvent procurer des détails sur les données
existantes, étayer d’autres méthodes de collecte de données et contribuer à la
mobilisation des intéressés.
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Déroulement de l’interview en profondeur


Les enquêteurs qui administrent des interviews en profondeur utilisent habituellement
une série de thèmes ou de questions formulés avec souplesse pour guider la
conversation et la faire progresser sans imposer de limites au style et au mode
d’expression du participant. Les style d’interview est en général informel, mais peut être
fortement structuré. Par exemple, une interview destinée à obtenir des inventaires des
services et des organisations peut être plus structurée qu’une discussion avec des
ministres. La durée de l’interview varie de 20 à 90 minutes, suivant le modèle d’interview
et la personne interviewée. Les enquêteurs peuvent enregistrer l’interview et la
transcrire par la suite ou encore prendre des notes, puis les développer et les rédiger
clairement après l’interview.

Les interviews non structurées sont utiles étant donné qu’elles permettent aux
interviewés d’identifier et de discuter les questions qui sont, à leur avis, les plus
importantes, au lieu d’être guidés par les questions posées par l’enquêteur. Néanmoins,
les informations obtenues des interviews non structurées sont souvent difficiles à
combiner, coder et analyser étant donné que les interviews diffèrent en contenu, en
profondeur et en durée. Lorsqu’il est important de comparer les réponses des différents
interviewés, l’enquêteur devra poser à chaque interviewé les mêmes questions. Ceci
nécessite la préparation d’une série de questions spécifiques initiales. Après chaque
question initiale, les enquêteurs utilisent leurs compétences, notamment leur capacité à
sonder, pour susciter des informations plus approfondies. Le sondage ou
approfondissement d’une question permet à l’enquêteur d’obtenir des réponses plus en
détail à la question initiale. Cette technique de suivi est un avantage que l’interview
semi-structurée a sur les interviews plus structurées.

Comment sait-on quand un nombre suffisant d’interviews en profondeur ont été


administrées ? En règle générale, pour la collecte de données qualitatives, lorsque les
réponses de toutes les interviews commencent à paraître se répéter ou quand peu
d’information est dérivée des interviews, on peut raisonnablement estimer que le niveau
de redondance a été atteint et qu’un nombre suffisant d’interviews ont été administrées.
Par exemple, après sept ou huit interviews avec des enseignants, il est probable que les
réponses ne sembleront pas très différentes. Une exception à cette règle est la situation
où, pour des raisons culturelles ou politiques, toutes les personnes d’une catégorie
particulière doivent être contactées pour une interview, comme par exemple les
membres d’un groupe de travail sur la protection des enfants d’un district donné. Les
ressources sur l’administration d’interviews en profondeur figurent à l’Annexe A –
Ressources, ”Méthodes qualitatives”.

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Expérience sur le terrain : administration d’interviews en profondeur
Au Nigeria, l’équipe de recherche a conduit les interviews en profondeur énumérées ci-
après auprès d’informateurs primordiaux et du personnel d’organisations engagées dans
des activités à l’intention des orphelins et enfants vulnérables :

Interviews individuelles (20 interviews auprès d’informateurs primordiaux) :


x 4 interviews avec des représentants ministériels/gouvernementaux
x 10 interviews avec du personnel d’ONG
x 6 interviews avec des chefs/porte-parole communautaires

Plus précisément, un minimum de 2 chefs traditionnels, 2 chefs religieux, 2 enseignants


(chef d’établissement scolaire/proviseur) et de 4 agents de santé (agents de santé
communautaires/médecins/infirmiers) ont été interviewés par municipalité. Il convient de
noter, toutefois, que des porte-parole et chefs d’opinion communautaires n’appartenant
pas à ces catégories ont été identifiés à partir des interviews avec des informateurs
primordiaux (par exemple PVS). Ces personnes ont été interviewées à leur tour quand
le temps l’a permis.

Réponse organisationnelle et évaluation des capacités. Des représentants de


certaines organisations ont été interviewés, notamment : organisations de prestation de
services institutionnels (secteurs public et privé), ONG, OBC et groupes religieux. Le
plus grand nombre possible d’ONG a été couvert et n’a jamais été inférieur à cinq. On a
essayé d’interviewer des organisations diverses afin d’inclure celles qui fournissaient
une aide et celles qui travaillaient dans des domaines en rapport direct ou indirect avec
les enfants, notamment les organisations engagées dans les activités concernant la
survie des enfants, la maternité sans risque, le micro-crédit et les services relatifs aux
OEV.
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Groupes de discussions dirigées

Définition et objet
On a recours aux groupes de discussions dirigées (GDD) pour rassembler des
informations spécifiques sur un groupe de personnes à l’aide de questions ouvertes.
Dans les conditions idéales, le GDD se compose de personnes des populations cibles
et/ou des intéressés en rapport avec la question à l’étude. Les interviews sont conduites
avec des groupes de personnes étant donné que l’interaction entre les individus est
aussi importante pour fournir des données et des éclaircissements que le contenu des
réponses.

La décision d’avoir recours aux GDD plutôt qu’aux interviews en profondeur (ou en plus
des interviews en profondeur) émane du besoin de se familiariser, bien que ce soit dans
un contexte artificiel, avec les règles sociales, les attentes, les valeurs et les croyances.
L’animateur stimule l’échange d’idées et encourage le débat, par exemple en examinant
l’ampleur d’un problème et les solutions possibles. Ce processus est particulièrement
utile quand le thème est (1) la stigmatisation ou la discrimination à l’égard d’enfants
vulnérables ou ressentie par ces enfants ou (2) la pertinence de programmes et
politiques au profit des enfants et familles affectés par le VIH/SIDA. Les informations
recueillies pendant les discussions dirigées peuvent élargir la signification des réponses
reçues au cours d’interviews standardisées (quantitatives) avec des enfants. Par
exemple, un GDD peut contribuer à l’amélioration de la compréhension des raisons qui
motivent des comportements à risque élevé. Les informations obtenues des GDD
peuvent aussi être utiles pour formuler des questions pour les interviews standardisées.
A titre d’exemple, les réponses et le débat sur la question ”Quelles sont les conditions
qui doivent exister pour qu’un enfant vulnérable se sente en sécurité ?” pourraient
fournir des informations éventuelles pour la formulation d’une question d’enquête
connexe.

La méthodologie GDD fournit des informations approfondies, mais elle ne produit pas de
données quantifiables et les résultats ne peuvent pas être généralisés et appliqués à
une population plus nombreuse. Les résultats ne comprendront pas de chiffres ou de
pourcentages, comme par exemple ”80 pour cent des participants pensaient que la
stigmatisation était un gros obstacle à l’assistance aux enfants affectés par le
VIH/SIDA”. Par contre, les discussions dirigées portent sur des thèmes généraux qui
font part des expériences et points de vue des participants et qui révèlent les raisons de
leurs pensées et de leurs opinions. Un thème en rapport avec la stigmatisation pourra
présenter des récapitulatifs des causes sous-jacentes présumées de stigmatisation et
des suggestions pour l’atténuer (voir Annexe A – Ressources, ”méthodes qualitatives”
pour des références sur la méthodologie GDD).

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Expériences sur le terrain – Animation de groupes de discussions dirigées
Pour l’analyse de la situation des orphelins et enfants vulnérables du Nigeria, six GDD
se composant d’environ 8 à 10 personnes chacun ont été animés dans chacune des
municipalités :

x 4 GDD avec des membres de la communauté (2 hommes et 2 femmes pour les


adultes de plus de 24 ans)
x 2 GDD pour les jeunes de 18 à 24 ans (1 homme et 1 femme)
x 1 GDD composé de PVS et un autre composé de personnes affectées par le
VIH/SIDA
x 14 GDD au total
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Besoins des groupes de discussions dirigées


Un groupe de discussions dirigées nécessite 8 à 10 personnes ayant l’expérience ou
une bonne connaissance du thème à discuter. Les personnes composant le groupe ne
se connaîtront pas forcément les unes les autres. Le contexte culturel guidera le
conseiller technique sur ce qui conviendra pour faciliter les interactions au sein du
groupe. Il est utile que le groupe soit aussi homogène que possible afin d’éviter des
facteurs, comme la dynamique d’autorité ou de pouvoir, qui peuvent entraver la libre
discussion. Par exemple, Les personnes occupant des postes de décision risquent de
dominer la discussion.

Pour ce qui est du nombre des GDD nécessaire, la règle générale est d’animer au
moins deux groupes de discussions dirigées pour chaque variable de définition
démographique (par exemple sexe, âge, résidence, condition d’orphelin). A titre
d’exemple, afin de mieux comprendre et examiner les questions d’héritage, de
déclaration des naissances et de planification de la succession entre les personnes
soignant les enfants et les dirigeants communautaires, il faudra assembler au moins six
GDD par site de collecte de données (2 groupes composés de femmes procurant les
soins, 2 groupes composés d’hommes procurant les soins et 2 groupes composés de
chefs communautaires). Si l’on désire examiner ces mêmes questions en établissant
une comparaison entre communautés rurales et communautés urbaines, 6 GDD par
endroit seront nécessaires sur la base de la même ventilation démographique. Plus le
nombre des variables de définition ou des caractéristiques des participants est grand,
plus les ressources (par exemple temps, argent et personnel) nécessaires pour
transcrire, traduire, coder et analyser les données sont élevées. C’est une erreur
courante de penser que la collecte des données auprès des GDD est moins coûteuse
que l’administration d’interviews standardisées ou quantitatives.
Etant donné que l’interaction du groupe est essentiel pour obtenir des résultats
productifs, il est indispensable d’avoir un animateur expérimenté et bien formé ainsi
qu’un guide thématique préparé avec soin. L’animateur doit être en mesure de créer une
atmosphère relaxe et objective qui encourage les participants à parler à l’aise et
librement. L’animateur doit être compréhensif et diplomatique et il doit posséder de
solides aptitudes à observer et écouter. Les participants devront mener la majeure partie
de la conversation, alors que l’animateur devra s’assurer que la discussion progresse et
que les participants ne s’écartent pas des sujets abordés. Comme dans le cas d’une
interview en profondeur, l’animateur sondera les commentaires des participants pour
obtenir des clarifications, pour approfondir la discussion et pour susciter des
commentaires d’autres participants. Le guide thématique devra inclure des suggestions
générales pour pénétrer plus en profondeur chaque question. Par exemple, concernant
la question sur la méthode utilisée pour identifier des personnes qui puissent prendre en
charge les enfants qui seront bientôt orphelins, l’animateur pourra sonder le groupe pour
obtenir des réactions (favorables et non favorables) sur la mise en place d’un plan de
succession.

La structure du guide thématique devra correspondre aux besoins d’analyse et aux


aptitudes des enquêteurs. Par exemple, si les données sont récapitulées et comparées
entre les sites de collecte, il convient de poser des questions structurées. Une plus
grande structure est aussi souhaitable si l’analyse utilise plusieurs animateurs de groupe
de discussions dirigées avec un niveau d’expérience variable et/ou des styles
d’interview différents. Ceux qui ne sont pas habitués aux techniques de collecte de
données qualitatives bénéficieront d’une série d’orientations plus structurées. La plupart
des enquêteurs et des animateurs préfèrent un guide thématique semi-structuré,
comportant des questions qui font ressortir les thèmes initiaux et les thèmes
secondaires des domaines prioritaires de l’analyse. Le guide thématique peut consister
en une série de questions ouvertes standardisées, mais il présente le plus souvent des
exemples de formulation de questions ; il peut aussi servir de rappel des domaines
d’information à couvrir (voir Annexe G pour des exemples de guide pour les groupes de
discussions dirigées). Le directeur de l’analyse de situation et le conseiller technique
doivent discuter du niveau de structure des questions à poser (voir Annexe A,
Ressources, ”méthodes qualitatives” pour des références sur l’élaboration des guides
thématiques).

Comme dans le cas de la méthode d’interview qualitative, la prise de notes ou


l’enregistrement sont indispensables au codage et à l’analyse des données. L’animateur
et le preneur de notes doivent travailler en équipe, en particulier lors de la transcription
des cassettes et des notes. Ces activités sont présentées en détail au Chapitre 4 du
présent Guide.

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Outils de collecte de données existants pour les groupes de discussions dirigées
Les guides thématiques pour les GDD qui figurent à l’annexe G sont conçus pour les
orphelins et enfants vulnérables, les membres de la communauté, les agents de santé,
les PVS et les personnes affectées par le VIH/SIDA (par exemple prestataires de soins
à domicile, parents d’OEV, personnes bénévoles de la communauté). Les domaines de
renseignement comprennent les stratégies d’adaptation des enfants et des personnes
qui en prennent soin, les attitudes publiques à l’égard des PVS et de leurs familles, le
type et l’étendue des services disponibles, l’amélioration des services, les besoins de
formation, les préoccupations d’avenir, les filets de sécurité communautaires, la
définition des OEV et les obstacles aux soins et à la prise en charge.
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Mise en garde : A cause des contraintes de temps et de coût, il peut être recommandé
de faire appel à des enquêteurs formés à l’administration de questionnaires d’enquête
pour animer des GDD. Cependant, même si ces enquêteurs peuvent être très qualifiés,
leurs capacités ne répondent pas forcément aux besoins de compétence des
animateurs de groupes de discussions dirigées, qui doivent être capables de poser des
questions complémentaires et de comprendre le langage non verbal et corporel. Les
personnes ayant reçu une formation à l’administration de questionnaires peuvent aussi
avoir tendance à poser des questions en série pendant une discussion dirigée, ce qui
limite l’interaction du groupe. En outre, les animateurs GDD ayant de l’expérience sont
formés à éviter les questions délicates qui peuvent porter le groupe à croire qu’il existe
une réponse juste (par exemple le ton de la voix).

Déroulement des discussions dirigées


L’élément le plus important de la méthode de collecte des données auprès du GDD est
la qualité de l’interaction entre les membres du groupe. L’animateur guide habilement
les participants à travers quelques questions destinées à susciter une discussion qui
progresse librement et qui peut inclure des solutions aux problèmes rencontrés par la
population cible, ainsi qu’un débat sur les idées suggérées. C’est cet aspect dynamique
du GDD qui, par ses suggestions positives et déterminantes, produira des informations
qui pourront guider les actions nécessaires. L’opposition à une idée qui peut ne pas être
exprimée pendant une interview individuelle peut surgir pendant des discussions
dirigées. Sans cet élément d’interaction, les données des GDD ne produiraient guère
plus d’information que les interviews en série, procurant un rapport d’ ”histoires” citant
des expériences, des opinions et des pensées.

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Etapes du déroulement des discussions dirigées
1. Déterminer l’objet
2. Définir un guide thématique
3. Recruter et sélectionner les participants
4. Sélectionner et former les animateurs et preneurs de notes
5. Planifier la logistique (à savoir emplacements, enregistrements, transports,
incitations)
6. Animer les groupes de discussions dirigées
7. Assurer la bonne gestion des données
8. Analyser et interpréter les résultats
9. Communiquer et présenter les résultats
10. Traduire les résultats en actions
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Il est préférable d’enregistrer chaque discussion dirigée afin d’assurer l’exactitude des
données et d’en faciliter l’analyse. Une personne chargée de prendre des notes
complète l’enregistrement magnétique et saisit les expressions non verbales des
participants. Par exemple, les réactions non verbales à un commentaire peuvent
contraster avec la réponse verbale. Si les participants ne sont pas à l’aise avec le
recours à l’enregistrement, la prise de notes complètes s’impose alors. Après la
discussion dirigée, les cassettes sont transcrites afin d’inclure les commentaires du
preneur de notes et les activités de codage, de compression et d’analyse des données
sont réalisées à l’appui des transcriptions. Un rapport final est produit, soit en
combinaison avec d’autres données provenant d’autres méthodes de collecte, soit
indépendamment. Des informations détaillées sur les aspects de collecte et d’analyse
des données recueillies auprès des groupes de discussions dirigées figurent aux
Chapitre 4 et 5.

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Collecte de données qualitatives auprès d’enfants affectés par le VIH/SIDA5
Les méthodes d’évaluation qualitative auprès des enfants appliquent plusieurs stratégies
qui prennent en compte les capacités variables des enfants d’âge différent à s’exprimer
et à comprendre les expériences éprouvantes et traumatiques qu’ils vivent. A mesure
que les enfants acquièrent la maîtrise de la langue, des capacités cognitives et des
aptitudes d’adaptation, leur capacité à exprimer des notions et des sentiments
complexes évolue. Les stratégies qualitatives doivent prendre en compte cette évolution
des capacités chez les enfants dans les efforts pour obtenir leur point de vue et assurer
que l’activité de collecte de données ne cause pas davantage de tort aux enfants vivant
dans des conditions vulnérables. Par exemple, les jeunes enfants ne possèdent pas les
aptitudes verbales des adolescents pour exprimer des sentiments et pour comprendre
parfaitement la maladie ou le décès des personnes qui leur sont chères. On dit souvent
que les enfants s’expriment dans le jeu – qui est le moyen par lequel ils exercent de
nouvelles aptitudes, réagissent entre eux et apprennent à mieux comprendre le monde
et, enfin, expriment leurs craintes, leurs préoccupations et leurs espoirs. Les enfants
plus âgés et les adolescents sont en général plus capables de décrire verbalement leurs
sentiments et leurs expériences ; ils sont aussi confrontés et doivent s’adapter aux
difficultés causées par le VIH/SIDA de façon différente que les enfants plus jeunes.

Il existe diverses méthodes d’enquête et d’évaluation qualitatives qui peuvent être


utilisées pour juger le bien-être psychosocial des enfants :

x L’analyse thématique d’interviews et de groupes de discussion avec des enfants


plus âgés et des adolescents
x L’analyse d’activités de jeu interactives articulées autour de thèmes en rapport
avec la vie des enfants ou autour d’une série de thèmes de discussion
x La réalisation de dessins par les enfants pour une analyse individuelle ou
collective
x La représentation cartographique de la vie quotidienne
x Le recours aux histoires et aux petites pièces, ce qui peut aider les enfants à
parler de leurs angoisses ou de leurs épreuves douloureuses tout en gardant
une certaine distance personnelle (par exemple en parlant d’une famille
imaginaire au lieu de leur propre famille)
x Des interviews détendues avec des enfants, composées à la fois de
questionnaires structurés administrés de façon informelle, et de jeux
5
Avec la contribution de Leslie Snider, MD, MPH. Ecole de santé publique et de médecine tropicale de
Tulane University, consultant adjoint, département de la santé et du développement international et
REPSSI.
x Des interviews et des GDD portant sur le bien-être des enfants et des personnes
qui s’occupent d’eux, y compris les parents, gardiens, professeurs et autres

Bien que les stratégies qualitatives utilisées pour la collecte de données auprès des
enfants puissent nécessiter plus de temps et d’énergie, la richesse des informations et
l’utilité de bien comprendre la vie émotionnelle et sociale des enfants en vaut la peine.
La collecte de données qualitatives permet aussi une plus grande participation des
enfants au cours d’une analyse de situation, en leur donnant l’occasion de s’exprimer et
en reconnaissant le fait que les points de vue des enfants sont essentiels pour acquérir
une parfaite compréhension de leur situation.
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Observation directe

Définition et objet
Pendant une interview ou une discussion dirigée, la présence d’un adulte crée souvent
une dynamique de pouvoir qui porte l’enfant à se conduire différemment ou adopter une
attitude accommodante. Les différences entre ce qui est dit et ce qui arrive dans la
réalité peuvent être considérables. L’observation directe (soit évidente soit discrète)
contribue à confirmer des informations obtenues par d’autres méthodes. L’observation
consiste à remarquer directement les comportements des enfants dans leur propre
environnement. Par observation ”évidente” on entend que l’enfant ou les enfants savent
que quelqu’un les regarde ouvertement dans le but de noter leur comportement. Par
observation ”discrète” on entend que l’enfant ou les enfants ne savent pas qu’ils sont
observés dans le but de recueillir des données sur leur comportement. Si ce type
d’observation peut éliminer le problème de ”réaction” des enfants parce qu’ils se savent
observés, il présente des problèmes éthiques, tels que l’absence de confidentialité et
l’absence de consentement de la part des individus observés.

Les observations produisent des descriptions textuelles sur les événements quotidiens
de la population étudiée. Les données d’observation contribuent à fournir un contexte
plus précis qui permet d’interpréter la signification des variables et indicateurs d’analyse.
Par exemple, les interviews pour la collecte de données quantitatives auprès des
personnes qui s’occupent des enfants peuvent indiquer que les orphelins ne sont pas
traités différemment de leurs pairs non orphelins. Les observations d’enfants jouant au
football ou allant chercher de l’eau peuvent confirmer cette déclaration ou révéler une
dynamique différente entre orphelins et non-orphelins. Une autre possibilité
d’observation des enfants consiste à les observer dans une situation différente ou dans
le contexte scolaire.

Besoins de l’observation directe


Pour comprendre le contexte comportemental des enfants vulnérables, il faut établir des
descriptions ciblées d’un contexte naturel dans lequel vivent les enfants et procéder à la
prise de notes systématique. Pour établir un contexte descriptif précis, l’observateur doit
déjà faire partie de la culture, connaître la langue et disposer d’un réseau solide de
contacts ou ”surveillants” qui peuvent aider à repérer les contextes d’observation. Il est
nécessaire de garder une trace écrite et détaillée des observations, de préférence basée
sur des listes de vérification pour minimiser le biais ou l’interprétation subjective par
l’observateur. Les observateurs devront être formés à la fois aux techniques
d’observation et de rédaction de notes sur le terrain. Les jeunes gens vivant sur les sites
mêmes de collecte des données sont souvent des candidats idéaux pour la conduite
d’observations directes étant donné que leur présence est acceptée dans la
communauté et qu’ils connaissent normalement les endroits et occasions d’observation.

Déroulement de l’observation directe


L’observation suppose de prêter attention à tous les éléments qui sont normalement
nécessaires pour le récit d’une histoire. Ces éléments à observer incluent notamment :

x Les personnes présentes. Comment pouvez-vous les décrire ? Quels rôles


jouent-elles ? Comment sont-elles devenues partie du groupe ? Qui dirige le
groupe ?
x Que se produit-il ? Qu’est-ce que les personnes essaient de faire ou de dire ?
Comment se comportent-elles ? Comment communiquent-elles et quelles
informations échangent-elles ? Quel est leur langage corporel ?
x Quand cette activité se produit-elle ? Comment est-elle rattachée à d’autres
activités ou événements ? Combien de temps dure-t-elle ? Pourquoi survient-elle
au bon ou au mauvais moment ?
x Où ceci se produit-il ? Quelle est l’importance de l’environnement physique ?
Ceci peut-il survenir ailleurs et est-ce le cas ?
x Pourquoi ceci se produit-il ? Qu’est-ce qui a précipité cet événement ou cette
interaction ? Les points de vue sont-ils différents sur ce qui se produit ? Qu’est-
ce qui contribue au déroulement des choses de cette manière ?
x Comment cette activité est-elle organisée ? Quels sont les rapports entre les
éléments de ce qui est en train de se produire ? Quelles sont les normes ou
règles manifestes ? Comment cette activité ou ce groupe se rattache-t-il aux
autres aspects du contexte ?

L’observateur doit prendre des notes sur tous ces aspects pendant et après le temps
passé sur les lieux, puis rédiger à partir de ces notes un rapport cohérent sur ses
expériences de la situation étudiée. Les notes peuvent être utilisées pour développer ou
perfectionner d’autres méthodes de collecte des données. Les notes de l’observateur
peuvent également servir à approfondir les résultats à partir d’autres méthodes de
rassemblement de données.

III. Méthodes de collecte de données quantitatives

Interviews à l’aide de questionnaires structurés

Définition et objet
Les enquêtes et questionnaires sont des interviews systématiques portant soit sur
l’ensemble de la population soit sur un échantillon représentatif de la population qui peut
être généralisé pour produire des informations quantitatives sur la population cible. Les
questionnaires contiennent des questions standardisées qui peuvent être fermées ou
proposer un choix limité de réponses.

La méthodologie d’enquête peut permettre d’évaluer :

x L’ampleur et la magnitude du problème identifié


x Les domaines de besoin prioritaire
x La proportion de la population étudiée affectée
x Les soutiens ou filets de sécurité existants
x Les besoins les plus vitaux
x Les besoins non satisfaits

La décision de recueillir des données quantitatives à l’aide d’enquêtes suppose de


prendre considération les besoins suivants :

x Des données compatibles et comparables


x Une méthode économique pour la collecte de données chez de grandes
populations
x Des méthodes pour l’obtention de données auprès des personnes illettrées
x La collecte de données standardisées avec le temps
x La capacité de généralisation et de réitération des données à d’autres
populations et zones géographiques

Besoins des interviews à l’aide de questionnaires structurés


Les trois éléments indispensables pour produire des données quantitatives de qualité à
l’aide de formulaires d’enquête sont :

- des enquêteurs qualifiés


- des outils de collecte de données valides, fiables et pertinents
- Une méthodologie d’échantillonnage appropriée et convenable

La présente section se penche sur les outils de collecte des données et la méthodologie
d’échantillonnage, plus précisément le plan d’échantillonnage et la taille de l’échantillon.
Le Chapitre 2 du présent Guide aborde les questions relatives aux compétences des
enquêteurs et équipes de collecte de données.

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L’avantage des données quantitatives
Une faiblesse de certaines analyses sur le bien-être des enfants et adolescents affectés
par le VIH/SIDA est qu’elles ne sont pas en mesure de reconnaître la magnitude des
problèmes. Une description des problèmes peut accroître la sensibilisation, mais si les
dirigeants et les bailleurs de fonds vont engager des ressources, ils doivent savoir quelle
est l’ampleur des problèmes et combien de personnes sont affectées. La quantification
est nécessaire pour situer les problèmes liés au VIH/SIDA par rapport aux autres
problèmes. Le but de la collecte de données quantitatives est de conduire des analyses
périodiques pour identifier les tendances ainsi que la magnitude des problèmes.6
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Outils de collecte des données quantitatives


Les questionnaires et les enquêtes comportent des questions qui sont soit ouvertes soit
fermées. Les questions ouvertes n’ont pas de réponse prédéterminée et permettent aux
interviewés de répondre avec leurs propres mots. Les questions fermées

6
Williamson, J., Cox, A., et Johnston, B. 2004. Conducting a Situation Analysis of Orphans and
Vulnerable Children Affected by HIV/AIDS. Février. PHNI.
s’accompagnent d’une liste de réponses possibles parmi lesquelles l’interviewé fait son
choix. Comme il a été noté auparavant, les informations des GDD (qualitatives) peuvent
être utilisées pour faciliter l’établissement d’une liste de réponses possibles pour des
questions fermées. En général, les réponses aux questions ouvertes fournissent des
informations plus détaillées, tandis que les réponses aux questions fermées sont
souvent plus précises et plus faciles à coder et analyser (voir Annexe A – Ressources,
”méthodes quantitatives”, pour des références sur la mise au point d’outils pour la
collecte de données quantitatives).

La manière la plus rapide de concevoir un questionnaire consiste à utiliser des


questionnaires existants qui couvre des sujets ou thèmes semblables à ceux identifiés
par l’équipe consultative de l’analyse de situation. (Note : ceci n’élimine pas la nécessité
d’adapter les outils de collecte de données au contexte, à la langue et à la culture du
pays.) L’Annexe H du présent Guide contient des exemples de questionnaires qui ont
été utilisés pour interviewer les personnes s’occupant des enfants et les enfants
vulnérables (voir encadré ci-après). L’utilisation des questionnaires standardisés
présentés dans le Guide revêt plusieurs avantages. Premièrement, il est difficile d’établir
des questionnaires et ces instruments comportent des formules de questions, des
références de temps et des enchaînements de questions qui produisent des données
valides et fiables. Deuxièmement, les questions figurant dans ces questionnaires
correspondent probablement à au moins quelques domaines d’étude sélectionnés par
l’équipe consultative de l’analyse de situation et il est plus facile de modifier les
questionnaires présentés dans ce Guide (c’est-à-dire ajouter des questions ou modifier
des questions existantes) que d’élaborer une série de questions entièrement nouvelles.
Troisièmement, étant donné que ces questions ont été utilisées dans d’autres contextes,
leur utilisation régulière permettra de comparer les résultats au niveau régional et de
dégager les similitudes et les différences dans les conditions de bien-être des OEV et
les attitudes et comportements des personnes qui s’occupent d’eux.

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Définitions de travail
Pendant l’élaboration du protocole d’analyse des méthodes de collecte de données,
l’équipe consultative doit examiner et clarifier les termes suivants compte tenu du
contexte local (note : les explications sont présentées à titre indicatif).

Ménage – Groupe de personnes qui partagent le même toit et les mêmes repas et où il
est pris soin des enfants de moins de 18 ans (ou variante conformément à la définition
adoptée par l’équipe consultative de l’analyse de situation) considérés comme OEV.
(Note : plusieurs ménages peuvent vivre sous le même toit. Une personne vivant seule
ou un groupe de personnes non apparentées partageant le même toit et les mêmes
repas, telles que des partenaires ou des locataires de chambre, sont aussi comptés
comme ménage.)

Orphelin – Enfant de 18 ans ou moins qui a perdu sa mère ou son père ou les deux.

Enfant vulnérable – Enfant qui est exposé à un risque accru ou dont le bien-être est
sérieusement compromis du fait d’un parent en phase terminale, d’un niveau de
pauvreté élevé, d’abandon, de déplacement, de placement institutionnel ou encore un
enfant qui vit dans un ménage avec des enfants orphelins. Cette définition inclut
également les enfants vivant avec le VIH ou les enfants de moins de cinq ans nés d’une
mère positive au VIH.

Personne principale fournissant des soins – Personne vivant dans un ménage qui
passe la plupart de son temps à s’occuper, sans être rémunérée, des enfants du
ménage.

Chef de ménage ou gardien – Individu ayant la responsabilité des décisions et des


finances, y compris dans les ménages dirigés par un enfant.
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Il convient d’avoir à l’esprit plusieurs principes fondamentaux lorsque l’on propose des
questions au conseiller technique, qu peut alors mettre au point les outils de collecte de
données nécessaires :7

x Etre précis. Eviter les questions qui peuvent être interprétées de différentes
manières.
x Utiliser un langage clair qui ne s’accompagne pas de condescendance.
x Inclure uniquement les questions qui seront utilisées pour l’analyse. Il existe un
grand nombre de questions auxquelles il serait intéressant de connaître les
réponses, mais les questions doivent se rapporter à des actions qui sont
réalisables (c’est-à-dire qui s’inscrivent dans le cadre des ressources
disponibles).
x Etablir des listes complètes et exclusives de réponses possibles.
x Ne pas poser deux questions en même temps. Par exemple : ”Quand avez-vous
quitté l’école et commencé à travailler pour la première fois ?”. Une telle question
suppose à tort que tous les interviewés ont arrêté leurs études avant de
commencer à travailler pour la première fois.

Il est indispensable de tester à l’avance les instruments d’enquête, même quand ils ont
été utilisés dans des enquêtes précédentes, afin de les adapter aux conditions locales.
Cette activité consiste à traduire les instruments dans les langues locales et à utiliser la
terminologie locale appropriée. Pour tester à la fois l’exactitude linguistique et la
compréhension des concepts, toutes les questions devront être testées à l’avance
auprès d’informateurs cibles et, dans les conditions idéales, retraduites dans la langue
initiale. Si des questions de la version retraduite ne signifient pas la même chose que
dans la version originale, il est alors nécessaire d’apporter des modifications à la
traduction dans la langue locale. La traduction et la retraduction permettent de vérifier
que chaque enquêteur pose les mêmes questions à chaque ménage.

Il est courant de pratiquer un test pilote des procédures d’enquête après avoir testé les
instruments d’enquête. Le test pilote est une version abrégée de l’enquête réelle ; ce
test pilote est administré par le personnel de l’analyse de situation sur le terrain afin de
simuler les procédures réelles de collecte de données, mais il est conduit dans un
endroit qui ne sera pas représenté dans l’échantillon. A la fin de la simulation, les
membres de l’équipe sont informés de ce qui a bien marché et de ce qui pourrait être
amélioré.
7
”Focus on Young Adults” (intérêt porté aux jeunes adultes), Monitoring and Evaluation Handbook,
Pathfinder International, 2000.
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Outils de collecte de données d’enquête existants
Quand on utilise des questionnaires existants, il est probable que des questions auront
besoin d’être ajoutées, éliminées ou modifiées en fonction des besoins et conditions
spécifiques. Tout changement aux questions existantes devra être fait avec soin afin
d’assurer que les modifications ne changent pas le sens des questions, ce qui pourrait
avoir pour effet que les données obtenues ne correspondraient pas à l’objectif de ces
questions.

Les outils de collecte de données qui suivent sont présentés plus en détail à l’Annexe H
du Guide :

x Questionnaires s’adressant aux orphelins et enfants vulnérables – Ces


questionnaires visent à fournir une évaluation quantitative du bien-être des
enfants répartis en deux tranches d’âge : les enfants de 6 à 12 ans et ceux de 13
à 18 ans. Ces outils se concentrent sur les questions de qualité de vie, comme la
santé, le logement, les relations avec les personnes qui s’occupent des enfants,
l’éducation, le bien-être psychologique et émotionnel et les mécanismes
d’adaptation. Sont également couverts par ces outils les comportements à risque
associés au VIH/SIDA, les perceptions à l’égard du VIH et la situation des OEV
dans leur zone géographique.
x Enquête auprès du chef de ménage/gardien – Cette enquête cherche à
évaluer la situation ménagère du point de vue du gardien. Les questions
couvertes sont les mécanismes d’adaptation, les ressources disponibles, les
manques de ressources, les filets de sécurité qui existent et les perceptions de la
situation des OEV au sein de la famille et au sein de la communauté. Le
questionnaire comprend un outil d’évaluation de la santé de chaque enfant au
sein du ménage.

(Note : lorsque l’on interview des enfants, il y a plusieurs questions éthiques dont il faut
peser le pour et le contre par rapport au besoin d’informations auprès de ces enfants.
Par exemple, l’utilisation des questionnaires auprès d’enfants de moins de 10 ans en
Zambie s’est révélée plus stressante qu’informative. Une ressource importante, Ethical
Guidelines for Gathering Information from Children and Adolescents,8 émet des
suggestions éthiques pour l’interview des enfants et des adolescents.
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Déroulement des interviews à l’aide de questionnaires structurés


L’interview quantitative repose sur une approche uniforme et consistante. Un protocole
détaillé définit dans les grandes lignes comment les interviewés seront sélectionnés et
les jeux de questions exacts qui seront posés à chaque interviewé. Toute variation dans
le protocole affectera les données qui seront recueillies et, finalement, les résultats. Les
enquêteurs devront poser à chaque interviewé les mêmes questions et de la même
manière. Avec un questionnaire testé à l’avance en main, l’équipe composée de

8
Schenk, et Williamson, j. 2004. Ethical Guidelines for Gathering Information from Children and
Adolescents. FHI/Horizons/UNICEF/USAID. Disponible en novembre 2004 sur le site Web
www.popcouncil.org/horizons.
l’enquêteur et de la personne de soutien psychosocial (PSPS) devront aller à chaque
maison conformément aux spécifications de la méthodologie d’échantillonnage.

La méthodologie quantitative, du déroulement des interviews à l’analyse des données,


doit se conformer aux stricts protocoles et ne pas comporter d’action subjective, ou alors
elle doit être minime. Tous les enquêteurs suivront avec soin les directives concernant le
consentement et la séquence des questions. Les chefs d’équipe et les superviseurs sur
le terrain sont responsables du contrôle de la qualité, en particulier ils devront s’assurer
que les questionnaires ont été remplis. Egalement, les activités de codage et de saisie
des données ne doivent pas s’écarter du protocole. C’est cette consistance toujours
présente qui rend les données quantitatives valides, fiables et généralisables. C’est
aussi pourquoi les questionnaire devront être combinés avec des méthodes de collecte
de données plus souples qui permettront d’approfondir le sens des réponses
standardisées.

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Evaluation du bien-être psychosocial
On a accordé récemment un plus grand intérêt à la collecte de données sur le bien-être
psychologique des OEV dans les pays en développement, mais on en est toujours aux
tâtonnements. Plusieurs organisations (par exemple CARE au Cambodge et REPSSI en
Afrique australe) ont utilisé des instruments standardisés existants pour rassembler des
données qui sont utiles pour les programmes de soutien psychosocial. Les programmes
mis en œuvre tant par CARE que REPSSI ont abordé la validité interculturelle de ces
instruments. Les échelles standardisées qui suivent peuvent inspirer le développement
d’instruments de collecte de données à utiliser avec les OEV :

x Echelles de dépression, d’anxiété et d’angoisse (www.psy.unsw.edu.au/dass)


x Questionnaires des forces et des difficultés réalisé par le Professeur Robert
Goodman (www.sqd.com)
x KINDL (www.kindl.org/fragebogenE.html)
x Echelle OMS de la qualité de vie (www.mentalhealth.com/qol/Q; pour avoir accès
aux instruments de l’OMS, aller à
http://www.acpmh.unimelb.edu.au/whoqol/instruments.html)
x Liste de vérification des comportements de l’enfant, établie par le Professeur
Achenbach (www.hamfish.org/measures/b/instruments/12)

REPSSI, un réseau de ressources techniques de soutien psychosocial, publiera vers la


mi-2005 ses outils de mesure pour l’évaluation du bien-être psychosocial des enfants
(disponible sur le site http://www.repssi.org).
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Procédure générale d’échantillonnage

La conduite d’interviews à l’aide de questionnaires structurés, telles qu’ils sont


présentées dans ce Guide, exige d’accorder un grand soin à la reconnaissance de
l’échantillon et à l’établissement de la procédure générale d’échantillonnage. De cette
manière, on obtiendra des résultats qui seront généralement fiables et des données qui
pourront être comparées avec confiance sur une longue période.

L’échantillon est la part de la population sélectionnée pour représenter l’ensemble de la


population. La procédure générale d’échantillonnage définit l’univers et les domaines de
l’enquête, la taille de l’échantillon nécessaire, le nombre et la taille de grappes ou de
sites de collecte des données et autres éléments importants de la stratégie
d’échantillonnage.

Le plan d’échantillonnage décrit comment la procédure générale d’échantillonnage sera


mise en œuvre et indique chacune des étapes à suivre en vue de la sélection des sujets
à interroger. La première étape consiste à choisir une méthode d’échantillonnage. Les
applications précédentes des questionnaires présentés dans ce Guide (voir Annexe H)
ont utilisé l’échantillonnage probabiliste, plus précisément l’échantillonnage en grappes
à plusieurs degrés. Le plan d’échantillonnage pour cette méthode comporte quatre
étapes : la sélection des zones géographiques, la sélection des grappes, la sélection
des ménages et, enfin, la sélection des personnes fournissant des soins ou des enfants
à interroger.

L’établissement de la procédure générale d’échantillonnage est un exercice technique


qui nécessite d’obtenir des estimations sur l’état existant des enfants affectés par le
VIH/SIDA, de prendre des décisions sur l’ampleur des changements qu’il convient de
mesurer et la précision avec laquelle ces changements devront être mesurés. L’équipe
consultative de l’analyse de situation joue un rôle de premier plan dans cet exercice en
dégageant des perspectives sur le champ de couverture des interviews quantitatives.
Quelle est la zone géographique qui doit être prise en considération ? Dans le cadre de
cette question, il importe de décider si l’on utilisera ou non les résultats de l’analyse de
situation pour établir une base de référence nationale ou sous-nationale pour l’activité
continuelle de suivi et évaluation de la condition des OEV. Si le but est d’établir une
base de référence nationale ou sous-nationale, le champ couvert par la procédure
générale d’échantillonnage sera alors plus étendu que celui des exemples couverts
dans ce Guide. Par exemple, au lieu de sélectionner plusieurs sites clés avec une haute
prévalence du VIH/SIDA pour la collecte des données, il pourra s’avérer nécessaire
d’envisager de prélever un échantillon basé sur la totalité des ménages du pays. Une
ressource indispensable pour faciliter les décisions sur le prélèvement d’échantillons
concernant les enfants vulnérables est Guide to Monitoring and Evaluation of the
National Response for Children Orphaned and Made Vulnerable by HIV/AIDS (UNICEF,
parution prochaine).

Si la procédure générale d’échantillonnage n’est pas mise en œuvre au niveau national,


il faudra alors décider des zones géographiques à couvrir. Pour déterminer les priorités
géographiques, il faudra prendre en compte toute une gamme d’indicateurs, notamment
la prévalence du VIH/SIDA et la proportion d’enfants qui sont orphelins (quelles que
soient les raisons) dans la zone donnée. D’autres indicateurs, tels que le rapport de
dépendance et les taux de mortalité infantile et juvénile, de mortalité maternelle, de
pauvreté et de fréquentation des établissements scolaires traduisent aussi la
vulnérabilité des enfants dans une zone donnée. Les facteurs économiques devront
aussi être pris en considération, comme les différences entre milieux rural et urbain pour
ce qui est de la capacité des ménages à continuer à réaliser un revenu une fois qu’un
parent tombe malade. Dans les zones rurales, la vulnérabilité des systèmes de
production agricole varie en fonction des taux de morbidité et de mortalité liés au
VIH/SIDA. Les données sur la prévalence du VIH et les orphelins peuvent être
combinées à ces statistiques afin de former un indicateur composite qui pourra être
utilisé pour comparer la vulnérabilité relative des zones géographiques à l’égard des
effets du VIH/SIDA.

La logistique limite souvent le champ géographique. Comme il a été mentionné


précédemment, l’équipe consultative est chargée d’établir les critères d’inclusion et
d’exclusion pour faciliter la sélection des sites de collecte des données. Le conseiller
technique ou le superviseur sur le terrain doivent être en contact pratiquement chaque
jour avec les sites sur le terrain. Plus le nombre de sites est grand et plus ils sont
éloignés les uns des autres, plus les capacités de supervision seront difficiles, plus les
coûts de transport seront élevés et plus l’analyse sera complexe. Le conseiller technique
devra établir des liaisons de communication fiables entre le bureau du personnel
administratif et les sites sur le terrain. Deux enquêteurs seront nécessaires pour chaque
communauté sélectionnée et il pourra s’avérer nécessaire d’assurer le logement des
enquêteurs pour chaque site.

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Coup d’œil rapide sur les méthodes d’échantillonnage probabilistes et non
probabilistes
Les méthodes d’échantillonnage se répartissent généralement en deux grandes
catégories : (1) les méthodes formelles, ou probabilistes, et (2) les méthodes
informelles, ou non probabilistes. Dans un échantillon probabiliste, chaque personne de
l’univers défini peut être sélectionnée dans l’échantillon, avec une probabilité égale
connue (non nulle). L’échantillon probabiliste se caractérise par l’utilisation de listes ou
de bases d’échantillonnage (par exemple quartiers d’habitations) pour sélectionner
l’échantillon, et par l’application de procédures de sélection de l’échantillon clairement
définies. Lorsqu’il n’est pas possible d’établir une base d’échantillonnage, le recours aux
méthodes d’échantillonnage non probabilistes est la seule alternative.

Dans l’échantillonnage probabiliste, le principal élément du processus de sélection de


l’échantillon est la ”randomisation”. Ceci signifie que les unités et/ou interviewés sont
sélectionnés de manière aléatoire parmi ceux qui sont inclus dans la base
d’échantillonnage, ce qui réduit ainsi le risque de biais. Le choix du schéma de
randomisation dépend du niveau d’erreur acceptable dans les résultats ainsi que du
schéma le plus pratique compte tenu des circonstances.

Une question clé est la crédibilité. Une enquête reposant sur des méthodes
d’échantillonnage non probabiliste peut produire les mêmes résultats qu’une enquête
probabiliste, mais les résultats sont plus difficiles à défendre à l’égard des sceptiques qui
soupçonnent qu’ils traduisent la médiocrité de l’échantillonnage et non les réalités de la
population cible. Les méthodes probabilistes produisent des données qui peuvent être
interprétées avec une beaucoup plus grande confiance que les données des méthodes
non probabilistes. Les données des méthodes probabilistes en échange fournissent une
base plus ferme pour la prise de décisions lors de la conception des programmes et
l’attribution des ressources.
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Détermination de la taille de l’échantillon


Quelle que soit la couverture géographique de l’échantillon spécifié dans la procédure
générale d’échantillonnage, la décision primordiale à prendre ensuite concerne la
détermination de la taille de cet échantillon afin d’assurer la fiabilité des données. Quand
on présente ou communique les résultats d’une enquête, il est souhaitable que les
bénéficiaires de l’information puissent avoir confiance dans la validité et la fiabilité des
résultats, ainsi que dans leur représentation de la situation des enfants affectés par le
VIH/SIDA. Le conseiller technique proposera le niveau de confiance désirable. Ceci
signifie que, dans le cadre des paramètres géographiques de l’analyse, il sera
nécessaire d’interviewer le nombre d’enfants et de chefs de ménage requis, du point de
vue statistique, pour que les données traduisent et représentent honnêtement le bien-
être général ou global des enfants affectés par le VIH/SIDA dans les zones
géographiques étudiées.

Pour calculer le nombre d’interviews nécessaires, l’expérience de l’administration des


questionnaires présentés dans ce Guide a reposé sur les informations standardisées et
fiables obtenues des sources nationales, comme le recensement, en particulier les
enquêtes démographiques et de santé et les enquêtes sur les conditions de vie
réalisées par les gouvernements. Les informations contenues dans les enquêtes
nationales pourront probablement fournir une variable qui s’applique à la situation des
OEV (par exemple nombre d’enfants scolarisés et nombre d’enfants dans les familles
monoparentales). En toute vraisemblance, les activités qui résulteront de l’analyse de
situation affecteront le nombre d’orphelins scolarisés. Si des données sont disponibles
sur le nombre d’OEV scolarisés dans les régions ciblées, ces données devront être
utilisées.

Pour suivre une variable ou une condition à mesure que le temps avance, le
pourcentage de changement désiré pendant une période donné devra être déterminé.
On peut citer à titre d’exemple une augmentation de 50 pour cent du nombre des
orphelins scolarisés. Le conseiller technique peut alors calculer le nombre d’interviews
nécessaires pour déterminer une augmentation ou un changement sensible sur le plan
statistique de la variable ou condition sélectionnée. Parfois, le changement désiré d’une
variable ou d’une condition n’est pas connu et les séries d’interviews ultérieures devront
alors être modifiées.

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Tailles des échantillons
La généralisation des résultats à une population plus large est souvent désiré et
nécessite un échantillonnage représentatif. La taille des échantillons représentatifs est
calculée en appliquant une formule qui comprend le nombre d’enfants OEV confirmés
ou supposés dans une zone géographique donnée et le nombre d’interviews
nécessaires pour obtenir le pourcentage de confiance désiré (par exemple niveau de
confiance de 95 pour cent). Les méthodes de collecte de données quantitatives tendent
davantage à utiliser des tailles d’échantillon qui peuvent représenter la distribution des
variables, comme les expériences, les points de vue et les comportements utiles pour
l’analyse ; par contre, les méthodes de collecte de données qualitatives utilisent des
tailles d’échantillon qui permettent de recueillir des informations suffisantes pour
représenter l’amplitude de ces variables.

La logique de la sélection d’un échantillonnage choisi à dessein pour recueillir des


données qualitatives diffère de celle d’un échantillonnage probabiliste pour la collecte de
données quantitatives. Un échantillon choisi à dessein est une méthode stratégique, et
ne consiste pas en une seule technique ou un seul calcul. Les participants sont
sélectionnés en fonction de leur capacité à fournir des expériences et des points de vue
en rapport avec l’objet de l’étude, mais non parce qu’il est commode ou facile de les
contacter.

De nombreuses stratégies ou techniques existent pour déterminer les tailles


d’échantillon pour la collecte de données tant quantitatives que qualitatives. Le
conseiller technique devra examiner avec l’équipe consultative les forces et les
faiblesses des différentes stratégies d’échantillonnage. Le rapport final de l’analyse de
situation devra décrire, justifier et expliquer le processus de sélection des échantillons
afin que d’autres personnes puissent faire la critique du processus décisionnel (voir
Annexe A, ”Méthodes quantitatives” pour des ressources sur l’échantillonnage).
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Expérience sur le terrain – détermination de la taille de l’échantillon
Pour l’élaboration des questionnaires à l’intention des enfants zambiens, la taille
spécifique de l’échantillon sélectionné dans chaque district a été déterminée en fonction
de la nécessité d’obtenir, au sein de chaque district, des niveaux comparables pendant
une certaine période de temps des variables intéressantes, et de la nécessité de
comparer ces variables entre les districts. Par conséquent, le calcul de la taille des
échantillons a reposé sur les variables présentant de l’intérêt dans le cadre des enfants.
L’équipe de recherche a décidé qu’une variable d’intérêt était le pourcentage d’OEV
actuellement signalés comme étant scolarisés. En appliquant les résultats de l’enquête
de 1998 sur les conditions de vie en Zambie, il était attendu que, en tant que critère de
référence, 61 pour cent des enfants de 6 à 18 ans étaient scolarisés. Pour s’assurer
qu’une augmentation de 15 pour cent au cours de la durée du projet n’était pas due au
hasard, 175 enfants avaient dû être interviewés. Ce nombre a produit un échantillon
d’OEV suffisamment grand pour identifier une augmentation de 15 pour cent significative
sur le plan statistique, avec un intervalle de confiance de 95 pour cent se situant entre
0,0694 et 0,2306. Afin de corriger un taux de refus de 15 pour cent, 25 interviews
supplémentaires ont dû être conduites, aboutissant à un total de 200 orphelins
interviewés dans chaque tranche d’âge des quatre districts, soit un total de 400
interviews par district et de 1600 interviews en totalité. Le chef de ménage de chaque
foyer où un enfant avait été interviewé a également été interviewé. Il en a résulté 400
interviews par district, soit 1600 interviews de chefs de ménage en totalité. La taille de
l’échantillon final couvrant les trois groupes a correspondu à 3200.
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I. Analyse des données secondaires
Définition et objet
Besoins de l’analyse des données secondaires
Sources de données
Variables ou indicateurs à examiner
Définitions opérationnelles
Plan d’analyse
Déroulement de l’analyse des données secondaires
II. Méthodes de collecte des données qualitatives
Technique du groupe nominal
Définition et objet
Besoins de la technique du groupe nominal
Domaines d’étude possible
Déroulement de la technique du groupe nominal
Interviews en profondeur
Définition et objet
Besoins des interviews en profondeur
Déroulement des interviews en profondeur
Groupes de discussions dirigées
Définition et objet
Besoins des groupes de discussions dirigées
Déroulement des discussions dirigées
Observation directe
Définition et objet
Besoins de l’observation directe
Déroulement de l’observation directe
III. Méthodes de collecte de données quantitatives
Interviews à l’aide de questionnaires structurés
Définition et objet
Besoins des interviews à l’aide de questionnaires structurés
Outils de collecte de données quantitatives
Déroulement des interviews à l’aide de questionnaires structurés
Procédure générale d’échantillonnage
Chapitre 4
Gestion de la collecte des données

Ce chapitre aborde la collecte, la saisie, la transcription, la traduction et la préservation


des données brutes obtenues au cours d’une analyse de situation. La collecte des
données aboutira probablement à des centaines de pages de texte et des milliers de
questionnaires remplis. Un plan bien articulé pour la manipulation de ces données au
cours de leur collecte et de leur saisie facilitera les efforts du conseiller technique et des
agents de saisie des données. Un plan bien détaillé décrit le budget et comporte des
points spécifiques concernant la saisie, le nettoyage et l’analyse des données. Le plan
de gestion des données permettra aussi aux membres de l’équipe consultative de se
familiariser davantage avec le processus d’analyse et améliorera ainsi leur contribution
générale.

Les informations contenues dans ce Guide sont fondées sur l’expérience de la collecte
de données qualitatives et quantitatives pour les analyses de situation des orphelins et
enfants vulnérables. Les données qualitatives sont obtenues à partir d’interviews et de
discussions dirigées avec le personnel d’organisations et de ministères, des chefs
communautaires, des agents de soins de santé et des personnes infectées et affectées
par le VIH/SIDA. Les données quantitatives sont obtenues à partir de questionnaires
administrés aux enfants et aux chefs de ménage ou gardiens dans les foyers
comprenant des OEV. Les stratégies de collecte de données utilisées pour l’analyse
d’une situation particulière peuvent différer des stratégies décrites dans le présent
Guide ; par exemple, une autre stratégie consisterait à se concentrer principalement sur
les données secondaires et l’utilisation des méthodes de collecte de données
qualitatives.

I. Gestion de la collecte des données

Le directeur de l’analyse de situation et le conseiller technique coordonneront les


différentes étapes et les multiples dimensions de l’analyse de situation. Afin de faciliter
la supervision de la gestion des données, le directeur de l’analyse de situation et le
conseiller technique devront préparer un plan de travail d’ensemble qui définira les
étapes successives et la période de chaque activité. Ce plan devra indiquer les
mécanismes de supervision et les responsabilités et souligner les jalons importants du
déroulement de l’analyse. Ces jalons pourront inclure la modification et la traduction des
outils de collecte des données, l’engagement et la formation d’enquêteurs,
l’échantillonnage et les interviews auprès des informateurs pour chacun des outils, les
activités de saisie et d’analyse des données, la rédaction du rapport final et la
présentation des résultats à l’équipe consultative. Des plans de travail plus détaillés,
hebdomadaires ou toutes les deux semaines, pourront aussi aider à informer
régulièrement de l’avancement de l’analyse de situation le directeur et le conseiller
technique, ainsi que les équipes sur le terrain. Un exemple de calendrier pour la collecte
et l’analyse des données d’enquête est illustré dans l’encadré ci-après.

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Exemple de calendrier de gestion des données
Durée
(journées
Ordre Activités Période )
Durée
(journées
Ordre Activités Période )
1 Réunion de conception préliminaire 1 Avril 1
Elaborer le protocole de collecte des données
Etablir les bases d’échantillonnage et le processus de sélection avr et mai
Varie
2 Etablir la version préliminaire des questionnaires, y compris la (équipe
(< 10)
traduction et la retraduction dans le texte original, avec les groupes virtuelle)
cibles de l’analyse
3 Engager les chefs d’équipe et les enquêteurs 3 – 7 juin 5
4 Concevoir la formation des enquêteurs 3 – 7 juin 5
Coordonner les déplacements des stagiaires, finaliser les questions
5 3 – 7 juin 5
budgétaires et préparer le lieu de formation
6 Conduire la formation des chefs d’équipe et enquêteurs 10 – 21 juin 10
7 Tester à l’avance les questionnaires et les mettre sous forme finale 19 juin 3
24 juin– 5
8 Collecte des données 10
juillet
9 Saisie des données 1 – 12 juillet 10
10 Analyse des données 15 – 26 juillet 10
11 Compte rendu des résultats 29 Jul – 9 août 10
12 Examen du compte rendu 12 – 16 août 5
13 Rédaction final du rapport 19 – 23 août 5
14 Présentation du rapport final 26 août 1
15 Tenue d’un atelier pour diffuser les résultats du rapport 1 sep 1
Nombre approximatif de journées de travail 85

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Elaboration du protocole de collecte des données

Le protocole de collecte des données est l’élément du plan de travail qui définit la
méthodologie. Le conseiller technique, avec la contribution du directeur de l’analyse de
situation, pourra préparer un protocole peu après la première ou la deuxième réunion de
l’équipe consultative. Le protocole de collecte des données décrit les buts et les objectifs
de l’analyse de situation, apporte des détails sur la méthodologie (y compris une
description des populations cibles et des sites sur le terrain) et présente un plan
d’échantillonnage. Le protocole de collecte des données couvre :

x Les questionnaires, les guides thématiques et les listes récapitulatives pour les
observateurs, ainsi qu’une explication de leur utilisation par le personnel sur le
terrain pour la collecte et la supervision des données
x Les documents auxiliaires, comme les directives à l’intention du personnel
d’enquête et de supervision, utilisés à la fois pour la formation et comme
document de référence pour le personnel sur le terrain
x Le plan d’obtention et de conservation des données

Test pilote des procédures de collecte des données


L’ensemble de l’activité de collecte des données devra faire l’objet d’un test pilote avant
le début des interviews afin de s’assurer que les défauts ou imperfections imprévus du
protocole puissent être corrigés. Les aspects de la collecte des données qui devront
faire l’objet d’un test pilote sont la sélection des participants, la faisabilité de
l’administration des interviews auprès des participants sélectionnés, la durée (capacité
des enquêteurs à administrer le nombre requis d’interviews par jour), le rôle des
superviseurs (comment ils assureront le contrôle de la qualité) et la conservation et le
transport des questionnaires une fois remplis. Le test pilote de l’activité de collecte des
données vient en supplément des séances de préparation des enquêteurs signalées
auparavant.

Conservation et sécurisation des données


Il est nécessaire d’avoir un plan et un local pour le transport, la sécurisation et la
conservation des données avant le début de l’activité de collecte des données. Les
principales questions sur la conservation et le transport des données concernent la
protection de la confidentialité des données, à court et à long terme, la protection des
données contre tout dégât et la disposition d’un local sûr pour stocker les données
pendant les phases de collecte et d’analyse. Une personne devra être chargée
d’assigner des codes d’identification à toutes les sources de données individuelles (par
exemple cassettes, transcriptions, questionnaires, notes des observateurs, formulaires
de consentement et fiches d’informations démographiques). Une fois que les codes
d’identification sont assignés, les documents et cassettes sont stockés en lieu sûr et
seuls y ont accès le directeur de l’analyse de situation, le conseiller technique et le(s)
superviseur(s) sur le terrain.

Etant donné la nature dynamique du piratage informatique et des virus, chaque


précaution devra être prise pour protéger les fichiers de données et les logiciels contre
les virus (par exemple installation de la version la plus récente de logiciel antivirus et
contrôler l’accès à l’ordinateur de l’équipe d’analyse). En outre, les agents de saisie des
données devront faire des copies de sauvegarde des fichiers de données et conserver
des copies papier des questionnaires jusqu’à ce que les activités de saisie et d’analyse
des données soient achevées.

Il est également important d’envisager des dispositifs de protection de l’intégrité des


données électroniques une fois qu’elles ont été nettoyées et mises sous forme finale
pour l’analyse. Les moyens de protéger les données sont l’utilisation d’un ordinateur
exclusif pour l’analyse (au lieu d’un ordinateur à utilisateurs multiples), l’emploi d’un
parasurtenseur, l’installation d’un logiciel antivirus à jour, l’effacement des cassettes
après l’analyse finale, l’utilisation de copies électroniques de sauvegarde et/ou copies
dures pour les fichiers de données et, enfin, le maintien d’un haut niveau de sécurité
pour tous les fichiers de données (par exemple accès uniquement sur autorisation,
fichiers verrouillés).

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Pour préparer la gestion efficace de la collecte des données, il est important d’installer
un système de classement sécurisé comportant une place spécifique pour chaque
élément de l’analyse, notamment :

x Plan d’analyse initial


x Protocoles pour la collecte des données
x Notes sur le terrain
x Cartes des sites de collecte des données
x Guides thématiques
x Questionnaires
x Formulaires de consentement informé
x Codes
x Instructions à l’intention des enquêteurs et des assistants locaux
x Transcriptions des interviews ou des discussions dirigées
x Disques de sauvegarde des données d’enquête
x Autre documents en rapport avec l’analyse

Un bon système de classement permettra d’assurer que les documents importants


restent confidentiels, qu’ils ne soient pas perdus et que toutes les informations soient
immédiatement disponibles quand elles seront nécessaires pour l’analyse ou la
rédaction des résultats.
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Accès des sites sur le terrain


L’accès aux sites pour la réalisation de l’analyse de situation peut se révéler
étrangement difficile en raison des mesures nécessaires pour obtenir l’autorisation
d’enquêter et l’acceptation de l’enquête par les principaux représentants
communautaires. L’arrivée dans une communauté pour parler du soin des enfants, en
particulier des orphelins, peut facilement provoquer des soupçons et/ou soulever des
espoirs de soutien matériel. Plusieurs semaines avant la formation des enquêteurs,
l’équipe consultative devra, avec la coopération des responsables administratifs de la
zone, sélectionner les sites locaux. Les membres de l’équipe consultative ou le
conseiller technique pourront alors demander l’autorisation des chefs communautaires
de faire venir plusieurs enquêteurs. Cette visite préliminaire du site local procure aussi
l’occasion de s’entretenir avec les chefs communautaires afin de s’assurer que la
participation à l’analyse de situation ne soulèvera pas l’espoir de recevoir de l’argent,
des aliments ou autres formes de soutien matériel.

Une fois que l’autorisation de collecte de données est obtenue, il est nécessaire de
prendre des dispositions en matière de logement et de transport. Les enquêteurs
devront être hébergés dans un endroit considéré comme neutre (par exemple, centre
d’accueil rattaché à l’église) aux yeux des membres de la communauté. Ces dispositions
ne sont pas faciles à prendre, même lorsque les travaux sur le terrain sont de courte
durée. Il arrive souvent qu’un chef communautaire offre de loger les enquêteurs à son
propre domicile. Bien que ce soit un geste généreux, des efforts devront être faits pour
éviter une telle situation étant donné qu’il n’est pas convenable que les enquêteurs
résident chez une personne qui pourrait être perçue comme influente au sein de la
communauté ; une telle situation pourrait nuire à la réputation d’impartialité des
interviews. En outre, ce type d’arrangement pourrait aboutir à des violations de la
confidentialité enquêteur-informateur.

Avant leur première visite des sites locaux (ou quand ils sont en route pour les sites), les
nouveaux enquêteurs devront se présenter aux responsables administratifs importants
et les informer de leurs dispositions de travailler avec les chefs communautaires.
Lorsque les enquêteurs arriveront aux sites locaux, ils devront s’installer dans le
logement prévu et aller faire leurs visites de présentation auprès des chefs
communautaires. Après ces présentations, la collaboration des chefs communautaires
avec l’équipe de recherche sera autorisée et la collecte de données pourra commencer
officiellement.
L’expérience du Nigeria a révélé que les horaires de travail des gens, sur certains sites
locaux, pouvaient affecter le moment approprié pour interroger les chefs de ménage (par
exemple les interviews peuvent avoir à être conduites dans la soirée). Les enquêteurs
devront aussi prendre en compte leur propre sécurité et les cérémonies (par exemple
funérailles et noces) pendant lesquelles la tenue d’interviews serait contre-indiquée.

Incitations
Il pourra être décidé d’accorder ou non une incitation (par exemple argent, aliments,
bons) aux sujets à interroger, à la fois pour encourager leur participation et pour les
remercier de leur participation. Mais il y a le danger que les incitations prennent la forme
de pots de vin ; donc, si l’on fait appel à une incitation, elle ne doit pas être trop
attrayante afin que les participants ne soient pas contraints de participer à quelque
chose qu’ils n’auraient autrement pas envisagé – ce que l’on qualifie parfois de
coercition économique. Aussi, le recours aux incitations peut nuire à l’utilisation des
résultats de l’analyse de situation pour encourager la mobilisation communautaire.
L’utilisation d’incitations doit prendre en compte les pratiques habituelles de la
communauté. Les analyses de situation précédentes reposant sur les outils présentés
dans ce Guide n’ont pas eu recours à des incitations auprès des participants.

Certaines incitations que les équipes d’enquêteurs sur le terrain peuvent utiliser pour
”donner quelque chose en retour” aux interviewés consistent à apporter de l’aide à des
tâches ou des travaux en échange du temps des participants, prendre des mesures pour
réduire les temps d’attente dans les centres de soins gratuits, offrir des visites
supplémentaires de soins à domicile ou une formation spéciale, ou encore faciliter
l’accès à des séances d’éducation ou de conseil de groupe par le biais d’une ONG à
base communautaire. Les chefs communautaires peuvent être une source d’idées pour
le recours à des incitations appropriées.

Garantie de la confidentialité et consentement informé


Le secret et la confidentialité des informations provenant de la communauté devront être
tout le temps assurés. Il est indispensable de gagner la confiance de la communauté
pour obtenir des résultats valides. Les sujets interrogés dans le cadre de l’analyse de
situation devront être assurés que les informations qu’ils fourniront resteront
confidentielles ; si ce n’est pas le cas, ils risquent alors d’hésiter à donner des
informations exactes. Dans certaines situations, des ménages infectés ou affectés par le
VIH/SIDA risquent d’avoir des doutes sur des institutions ou des individus qu’ils voient
comme une menace. Il est donc indispensable que l’équipe d’interview sur le terrain
forge une bonne relation avec les chefs communautaires et les informateurs
d’importance primordiale afin qu’il existe un certain sentiment de confiance entre eux.
Dans certains contextes, la participation active des ”surveillants” pourra être requise
dans le cadre de la planification et de la conduite de l’analyse.

Avant de conduire une interview, il faut obtenir la permission de chaque sujet qui
participera ; cette permission est appelée ”consentement informé”. Les enquêteurs
obtiennent souvent ce consentement en lisant au sujet qui va être interrogé une
déclaration sur le déroulement de l’interview et en lui demandant de la signer pour
indiquer qu’il accepte de participer. La déclaration décrit normalement la nature de la
collecte des données, la manière dont les résultats seront utilisés et le risque pour
l’interviewé, ainsi que les avantages. La déclaration ne devra pas contenir de promesse
irréaliste sur les objets ou les résultats de l’analyse. Le formulaire de consentement
devra également inclure le nom, l’adresse et le numéro de téléphone de la personne
dirigeant l’analyse afin que l’interviewé puisse rester en contact et poser des questions
supplémentaires. Enfin, et il s’agit là de l’élément le plus important, la déclaration devra
expliquer comment les informations procurées par le participant resteront confidentielles
(ou anonymes) et que le sujet pourra arrêter ou cesser de répondre à tout moment (voir
Annexe I pour des exemples de formulaire de consentement).

Chez les populations manquant d’instruction, réclamer la signature d’un document


officiel par les participants risque d’entraver l’avancement de la collecte des données,
dans lequel cas un consentement verbal suffira. Les enquêtes présentées dans le Guide
ont eu recours au consentement verbal. Le point important est que le déroulement de
l’interview doit être expliqué à chaque participant et que chacun d’eux doit avoir la
possibilité de refuser de se soumettre à l’enquête ou de l’arrêter à tout moment.

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Expérience sur le terrain – Limitation de la confidentialité1
CARE Cambodge a prévu dans le formulaire de consentement une condition qui stipule
que les informations resteront confidentielles à moins que l’on estime que l’enfant est
exposé à un danger grave ou imminent (se faire du mal à soi-même/suicide, violence
sexuelle ou physique, ou encore traite). En l’occurrence, l’équipe de collecte des
données transmettra l’information à l’équipe de visite à domicile pour suivre la situation.
Ceci a permis de découvrir que plusieurs enfants étaient victimes de violence sexuelle.
Les équipes de visite à domicile sont allées voir les informateurs pour discuter de la
situation et, dans un cas, l’équipe a retiré l’enfant et l’a placé chez un parent.
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L’enquêteur doit protéger l’intimité des participants et préserver la confidentialité des


informations, qui peuvent se révéler extrêmement délicates et personnelles. Sur certains
sites, il peut s’avérer difficile de trouver un endroit où conduire l’interview sans que
d’autres membres de la communauté, en particulier des enfants, ne soient pas présents.
Le ou les conseillers communautaires de l’analyse de situation devront pouvoir suggérer
des moyens d’assurer la conduite de l’interview dans l’intimité, par exemple en tenant
des réunions avant et après les interviews pour informer la communauté de leur
déroulement. Des mesures devront être prises pendant la collecte et le stockage des
données afin de s’assurer que seules les personnes autorisées aient accès aux
informations et que l’identité des interviewés soit protégée en utilisant uniquement des
noms de code, des initiales ou des numéros d’identité.

Les interviews avec des enfants nécessitent d’accorder une attention particulière à des
considérations éthiques spécifiques, notamment pour ce qui est de la confidentialité et
du consentement ou de l’accord. Un enfant, compte tenu de son développement, ne
saisira pas forcément la signification des termes ”confidentialité” ou ”consentement”. Le
terme ”accord” est utilisé pour évoquer que l’enfant tendra davantage à ”accepter” ou à
”se conformer à” la demande de l’adulte plutôt que de lui donner sa permission.

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Exemple sur le terrain – processus de consentement

1
Contribution de Ken Carswell, consultant de recherche sur le VIH/SIDA. CARE Cambodge
Pour la réalisation d’une évaluation des OEV en Zambie, l’enquêteur a lu la déclaration
de consentement en présence de la personne de soutien psychosocial et celle-ci l’a
signée. Les noms n’ont pas été inscrits afin d’assurer le parfait anonymat des
participants. Ces derniers n’ont pas reçu d’incitation financière ou matérielle pour
participer à l’enquête. Les participants ont reçu des listes des organisations utiles qui
existaient dans leur quartier ou leur district.
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S’il existe un comité local pour la protection des sujets humains (ou comité d’éthique
scientifique) dans la zone d’étude, il devra passer en revue le protocole de collecte des
données et donner son autorisation officielle pour la conduite de l’analyse. Ce comité
passera en revue les procédures utilisées pour obtenir le consentement informé,
préserver l’intimité et protéger la confidentialité. Les analyses concernant des sujets
humains et employant des fonds du gouvernement américain peuvent requérir
l’approbation d’un Comité d’éthique indépendant ou d’un Comité pour la protection des
sujets humains. Les départements et agences des Etats-Unis qui effectuent ou
soutiennent des recherches sur les sujets humains doivent suivre les règles de
protection des sujets humains. Ces règles, appelées ”procédure ordinaire”, décrivent les
modalités d’examen et d’approbation par un comité d’éthique indépendant, ainsi que les
documents de consentement informé.

Il conviendra d’envisager des mécanismes pour informer les individus, familles et


communautés des problèmes importants qui pourront être repérés pendant l’analyse.
L’équipe consultative de l’analyse de situation, en particulier le conseiller technique, sont
encouragés à déterminer les aspects éthiques possibles, les problèmes de droits
humains et les problèmes de consentement avant la conduite de l’analyse.

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Faire participer les jeunes à la collecte des données
Lorsque le personnel de Save the Children/Royaume-Uni a effectué des recherches sur
les enfants du Bangladesh, il a formé des jeunes à administrer les interviews. Les
données recueillies étaient destinées à susciter un débat national entre dirigeants et
intéressés concernant la vulnérabilité à laquelle les enfants étaient exposés. Les
enseignements tirés du recours aux jeunes pour recueillir les données ont été les
suivants :2

x Les jeunes ont apporté de nouvelles opinions et perceptions pour la recherche.


x Les données recueillies étaient de haute qualité et les résultats étaient facilement
comparables avec ceux des recherches semblables menées par des adultes.
x Les jeunes sujets aimaient être interrogés par leurs pairs.
x Les jeunes chercheurs ont été clairement capables de soulever des points et de
poser des questions d’une manière qui n’aurait pas été possible par les adultes.
x Il a été difficile de déterminer les incitations indiquées pour faire participer les
jeunes.

2
Save the Children 2000. Children and Participation: Research, Monitoring and Evaluation with Children
and Young People.
x Les discussions sur des points délicats (par exemple le fait d’avoir été violenté)
ont été difficiles.
x Le harcèlement d’enfants par des adultes s’est produit pendant la conduite des
recherches.

Les techniques, telles que l’apprentissage participatif, pour la collecte d’informations


avec la participation des enfants sont présentées dans le document de Save the
Children : Children and Participation : Research, Monitoring and Evaluation with
Children and Young People, disponible sur le site www.savethechildren.org
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II. Collecte des données et supervision des interviews en profondeur et


des groupes de discussions dirigées

Travaux sur le terrain

Les prises de notes et leur transcription sur le terrain sont pour la méthodologie
qualitative ce qu’un jeu de questionnaires est pour la méthodologie d’enquête.
L’interview ou le guide thématique est l’outil de collecte de données et les notes sont la
source de données qui corroborent les conclusions et interprétations finalement
présentées par l’équipe consultative de l’analyse de situation.

Des recenseurs expérimentés dans la collecte des données qualitatives rassemblent


souvent des données utiles avec guère plus d’une série de thèmes pour leur servir de
guide ; les questions d’analyse sont claires dans leur esprit et les techniques de collecte
de données qualitatives sont leurs méthodes habituelles de travail. Les enquêteurs ou
animateurs peuvent aussi mémoriser la liste de thèmes à couvrir et orienter
spontanément la conversation d’un thème à l’autre, en l’arrêtant pour clarifier des
commentaires ou encore pour revenir à des questions précédentes si nécessaire afin
d’assurer que les participants examinent chaque sujet aussi à fond que possible. Le
guide thématique peut aussi suggérer des questions complémentaires à différentes
réponses possibles et des exemples de sondage pour susciter des éclaircissements.
Des histoires ou autres scénarios, figurant dans le guide thématique, peuvent être
présentés au groupe pour stimuler les idées.

Dans les efforts de sondage, un enquêteur encourage un interviewé à fournir davantage


d’information sur un thème particulier sans insuffler ses propres idées dans la
discussion. La méthode de sondage la plus courante consiste à répéter à l’interviewé ce
qu’il vient de dire et à lui demander des informations supplémentaires ou des
clarifications. Une autre méthode de sondage consiste à avoir recours à un signal non
verbal, adapté à la culture, après avoir reçu quelques informations, afin d’inviter
l’interviewé à développer davantage son idée. Dans certaines cultures, l’acquiescement
par un signe de tête ou par un simple murmure sont des signes non verbaux appropriés.

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Etapes des discussions dirigées et des interviews qualitatives en profondeur
Le style de conversation est une caractéristique commune à la fois des interviews en
profondeur et des groupes de discussions dirigées (GDD). La différence principale entre
les deux est que les participants d’un GDD conversent les uns avec les autres en se
laissant guider par l’animateur, tandis qu’un enquêteur pour une interview en profondeur
conduit une conversation avec un seul participant. Par leur déroulement naturel, ces
deux types de méthodes qualitatives se distinguent de l’interview quantitative, qui est
plus rigide. Les étapes successives de la conversation comprennent :

1. Créer une ambiance naturelle. Une bonne façon de commencer à créer


l’ambiance détendue nécessaire à une discussion ouverte est d’entamer une
conversation informelle. Si l’interview doit être enregistrée sur magnétophone,
expliquer au groupe que l’enregistrement sera utile pour l’équipe et que tous les
enregistrements seront sécurisés et resteront confidentiels.
2. Encourager les aptitudes à converser. Pendant les premières minutes d’une
interview ou d’une rencontre de groupe, l’animateur ou l’enquêteur fixe le ton de
l’interaction qui va suivre. Les enquêteurs et animateurs devront commencer par
poser des questions rassurantes qui permettront aux participants de ne pas se
sentir menacés sur ce qu’ils savent et d’être contents d’être écoutés par
quelqu’un qui peut les comprendre.
3. Se montrer compréhensifs. Les enquêteurs et animateurs encouragent
l’ouverture et la profondeur des idées en se montrant compréhensifs et en
partageant le message du participant.
4. Aller directement au fait et à une simple description. Une fois que l’interaction est
en place, les échanges peuvent porter sur des éléments descriptifs, en gardant
pour plus tard les questions délicates ou qui peuvent s’accompagner d’émotion.
5. Poser des questions difficiles. Une fois qu’une atmosphère de confiance et de
bien-être règne, les échanges peuvent porter sur des questions plus difficiles qui
exigent d’être ouvert à la discussion (par exemple aborder des sujets tabous
comme la mort).
6. Modérer le niveau d’émotion. Si un participant commence à se sentir vulnérable
et mal à l’aise, l’enquêteur ou l’animateur doit rétablir le sentiment d’intimité. Il
peut y parvenir en rappelant à l’interviewé que l’information est confidentielle
et/ou en changeant l’orientation de l’interview en demandant à l’interviewé s’il a
des questions à poser ou des réponses à d’autres questions.
7. Mettre fin à l’interview tout en maintenant le contact. Après avoir remercié le
participant, une conversation informelle peut se poursuivre.
8. Compte rendu. Suivant le sujet, il arrive que des participants posent à l’animateur
des questions en rapport avec le thème étudié pendant la discussion de groupe.
Par exemple, quelqu’un pourra demander quel est le nombre d’orphelins et
enfants vulnérables qui vivent dans la région ? Ce n’est pas le rôle de l’animateur
de répondre à ces questions ; l’animateur ne doit pas être la personne qui
éduque ou qui fournit des informations techniques. Un plan devra donc être mis
en place pour disposer d’une personne bien informée qui puisse répondre aux
questions du groupe après l’achèvement de la discussion. Cette personne ne
devra pas être membre de l’équipe d’analyse étant donné que cela pourrait
soulever des soupçons et une certaine méfiance entre les participants et
l’équipe. Une telle situation pourrait se produire si un membre de l’équipe
corrigeait des informations erronées mentionnées au cours de la discussion (par
exemple causes du VIH/SIDA).
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Prise de notes et enregistrement magnétique des données


Le mode de documentation des données est en rapport direct avec leur véracité ; il
faut donc accorder un grand soin à la création et à la gestion des fichiers de
données. Un échange peut être enregistré par écrit en prenant des notes pendant ou
juste après cet échange, mais l’enregistrement magnétique fournit un rapport plus
complet. L’enregistrement sur bande magnétique des interviews (ou leur
transcription) permet à d’autres personnes de les examiner et elles peuvent alors
décider si elles auraient tiré les mêmes conclusions. Le niveau de confort des
participants doit être pris en considération lors de l’enregistrement des données, que
ce soit à la main ou sur magnétophone. Pour respecter l’éthique et encourager la
participation des sujets, l’enquêteur ou l’animateur devra obtenir l’autorisation
préalable des participants pour utiliser un magnétophone.

Si les magnétophones sont utiles, ils ne devront pas être considérés comme la seule
forme d’enregistrement des données obtenues pendant des interviews ou GDD. Les
séries de notes produites par les enquêteurs ou leurs assistants sont également
précieuses et elles viennent compléter les transcriptions des discussions dirigées à
partir de bandes magnétiques. L’enquêteur doit prendre note des phrases clés, des
points principaux formulés par l’interviewé et des mots essentiels (indiqués entre
guillemets) qui reproduisent le langage même de l’interlocuteur. Si, pour une raison
ou pour une autre, il n’est pas possible d’utiliser un magnétophone ou que le
magnétophone dont on dispose ne fonctionne pas bien, la prise de notes détaillées
devient alors encore plus indispensable, en particulier des commentaires tels qu’ils
ont été réellement exprimés. La reproduction des paroles des interviewés dans leurs
propres mots, ainsi que de leurs réactions non verbales en rapport (notamment
quand ces réactions contrastent avec les réponses verbales) constitue une part
importante de la recherche qualitative pour comprendre les valeurs, attitudes et
comportements humains.

Calendriers
En général, les interviews ou GDD prendront 60 à 90 minutes ; les interviews en
profondeur pourront varier entre 20 et 120 minutes suivant le type d’interview (par
exemple, interview avec un responsable gouvernemental ou interview pour obtenir
un inventaire d’organisations). L’enquêteur ou l’animateur devra veiller aux signes de
fatigue des participants, y compris les distractions ou le manque d’intérêt, et conclure
la discussion quand l’expérience est toujours positive. La conduite complète à
l’avance de l’outil d’enquête permettra de juger combien de temps rester sur un
thème donné et le temps requis pour passer d’un thème à l’autre sans précipiter les
participants. Mais, malgré tout le soin accordé à la planification, il y aura toujours des
variations dans la manière avec laquelle les individus ou les groupes répondront.

Un calendrier couramment utilisé pour un groupe de discussions dirigées consiste à


prévoir une discussion de groupe chaque matin. L’après-midi est alors consacré à la
transcription et à la traduction, l’activité de transcription demandant habituellement 3
à 4 heures pour chaque heure de discussion enregistrée. La traduction nécessite
considérablement plus de temps. Lorsque la transcription à la main est tapée à la
machine, il est nécessaire d’ajouter une à deux heures supplémentaires. Si l’on doit
tenir une discussion dirigée dans l’après-midi ou la soirée, le matin suivant pourra
alors être utilisé à la transcription, la traduction et l’examen des données. En
général, deux ou trois discussions dirigées par jour sont la norme.
Les autres questions à envisager lors de la préparation du calendrier sur le terrain
sont les besoins de supervision des recenseurs. Moins les enquêteurs et personnes
chargées de la transcription sont expérimentés dans les techniques qualitatives et
plus ils auront besoin d’être supervisés.

Le facteur de fatigue de l’enquêteur doit également être pris en compte dans la


préparation du calendrier. La collecte de données qualitatives est une activité
intense et fatigante ; un horaire trop occupé risque d’épuiser les enquêteurs ou
animateurs et exercer une incidence négative sur le moral de l’équipe et sur la
qualité des données.

III. Création de fichiers de données qualitatives

Les bandes magnétiques devront être transcrites dès que possible après l’interview ou
la discussion. Lorsque les cassettes s’accumulent sur une étagère pour être revues
seulement après l’achèvement des travaux sur le terrain, les points subtils, non verbaux,
seront certainement perdus, et il en sera de même pour la capacité à clarifier les
ambiguïtés, à examiner de nouvelles pistes et à suivre de nouvelles hypothèses. Des
services de transcription sont disponibles pour se libérer de la corvée de cette activité
souvent longue et fastidieuse, mais seul l’enquêteur ou l’animateur sont en mesure
d’ajouter les informations non verbales, comme le ton de la voix ou une expression du
visage, qui peuvent affecter l’interprétation du texte.

La contribution de l’enquêteur ou de l’animateur est particulièrement importante pendant


le processus de transcription. L’expérience montre qu’il vaut mieux que
l’animateur/enquêteur et le preneur de notes transcrivent ensemble chaque bande,
repérant les codes d’identification des messages parlés ainsi que des réactions non
verbales que le preneur de notes aura observées.

Une bonne transcription nécessite beaucoup de temps et les chercheurs inexpérimentés


sont souvent de tenter d’en raccourcir l’effort en résumant les données au lieu de les
transcrire (à savoir la reconstitution véritable des mots exprimés). Une analyse
pénétrante et profonde nécessite du temps pour créer des transcriptions littérales. La
manière avec laquelle les gens disent des choses est souvent aussi importante que ce
qu’ils disent.

Dans les conditions idéales, la transcription et la traduction sont effectuées en même


temps, avec la contribution de l’enquêteur ou de l’animateur. Si ce degré de coordination
n’est pas réalisable, le traducteur devra néanmoins travailler en étroite relation avec la
personne effectuant la transcription, afin d’essayer de rester aussi près que possible de
la signification initiale des mots ou des expressions vernaculaires. Il est utile d’élaborer
une liste de vocabulaire afin de s’entendre sur les termes à laisser dans la langue locale
et d’assurer que tout le personnel comprend parfaitement le sens de chaque terme.
L’incorporation de termes expressifs spécifiques provenant de la langue initiale enrichit
la transcription et pourra permettre de dégager de nouveaux thèmes ou des moyens de
bâtir des notions familières.

L’utilisation d’un ordinateur pour conserver et gérer les résultats des GDD et des
interviews facilite la révision et la mise à jour du système de codage, ainsi que l’examen
des fichiers de texte.
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Les données obtenues des GDD se composent de bandes magnétiques, ainsi que des
notes écrites prises par l’assistant de l’animateur qui viennent étayer les
enregistrements. La transcription des données comportent les étapes suivantes :

1. Libeller les bandes magnétiques en indiquant la date, l’emplacement, le code de


groupe et la séquence (si deux ou plusieurs bandes ont été utilisées).
2. Préparer un diagramme des places des participants, en indiquant leurs noms, à
l’intention du dactylographe.
3. Utiliser un équipement de réécoute de haute qualité (si le budget le permet).
4. Minimiser les distractions du dactylographe.
5. Utiliser un ordinateur (logiciel : Word ou WordPerfect).
6. Faire ressortir les déclarations de l’animateur en caractères gras.
7. Taper les commentaires mot pour mot.
8. Prévoir suffisamment de temps pour la dactylographie.
9. Faire des copies électroniques et/ou supplémentaires sur papier de la
transcription.
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IV. Collecte des données et supervision des questionnaires

Cartographie des sites de collecte des données

Comme il a été mentionné au Chapitre 3, le protocole de collecte des données pour les
questionnaires présentés dans ce Guide a appliqué une méthode d’échantillonnage en
grappes à plusieurs degrés. En conséquence, on a eu recours à une technique de
cartographie pour sélectionner de manière systématique et aléatoire les ménages à
interroger. Cette procédure fournit au personnel sur le terrain un aperçu des conditions
des sites et des arrangements ménagers. Pendant l’activité de cartographie, le plan
d’échantillonnage initial est habituellement révisé plusieurs fois, à mesure que le
conseiller technique ou les superviseurs sur le terrain commencent à comprendre les
caractéristiques de la population et les effets de ces caractéristiques sur la mise en
œuvre de la procédure générale d’échantillonnage. La carte qui en résulte n’a pas
besoin d’avoir des dimensions et distances précises, mais doit plutôt être un dessin
approximatif qui inclut certains éléments comme les rues principales, les
caractéristiques principales du paysage ou autres éléments reconnaissables. Les cartes
définissent la base d’échantillonnage. Il est important de prévoir du temps, des
ressources humaines et un budget suffisants pour établir la base d’échantillonnage,
activité qui peut nécessiter jusqu’à deux mois suivant l’ampleur géographique couverte.

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ONG et prestataires de services : partenaires pour la cartographie
Les ONG qui fournissent des services à la population cible sont souvent des partenaires
indispensables à la réussite de l’effort de cartographie. Dans certains cas, les ONG qui
travaillent depuis des années avec une population cible peuvent posséder des cartes de
la zone d’étude. Note d’avertissement : lorsque l’on a recours au personnel d’ONG
comme personnes de contact, il arrive qu’une association entre l’équipe d’analyse et le
personnel de l’ONG puisse causer un biais dans les données. Cette observation est
particulièrement vraie si le personnel de l’ONG oriente les chargés de la surveillance
vers les personnes ou les sites qui bénéficient des programmes d’intervention de cette
organisation. Si les services fournis incluent des services de soutien psychosocial, les
sujets interrogés peuvent alors disposer de meilleures aptitudes d’adaptation que
d’autres sujets éventuels (c’est-à-dire ceux qui n’ont pas été en contact avec le
programme de l’ONG) de la population cible. En outre, les bénéficiaires des
programmes de l’ONG peuvent avoir l’impression que les enquêteurs travaillent en
coopération avec l’ONG et être alors plus portés à donner des réponses ”attendues” que
de dire la vérité.
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Sélection des ménages

La méthode d’échantillonnage requise pour administrer les questionnaires qui sont


présentés dans ce Guide utilise l’enfant comme unité de mesure. Les enquêteurs
s’efforceront d’atteindre un nombre fixé d’enfants ou un nombre fixé de personnes qui
soignent ou qui gardent des OEV dont l’âge se situe entre 6 et 18 ans. Pour l’intégrité de
la collecte des données, il est indispensable d’assurer la couverture et la sélection
aléatoire des ménages dans la zone cible.

La cartographie des zones cibles et l’estimation du nombre (si elle est connue) des
ménages permettent d’élaborer une méthode systématique pour la sélection aléatoire
des ménages à interroger. Un point central dans la communauté ou la subdivision peut
être utilisé pour commencer la sélection des ménages. Ceci peut consister simplement à
faire tourner une bouteille sur le sol, marcher dans la direction qu’elle indique quand elle
s’arrête de tourner et sélectionner au hasard un chiffre pour le premier ménage, comme
par exemple le quatrième domicile à partir du point central. Ce chiffre peut alors être
utilisé pour la sélection des ménages suivants, en comptant les maisons à partir de la
dernière visitée et en continuant à aller dans la même direction. Le manuel de formation
de FHI à l’intention des enquêteurs cité dans la section des ressources de ce Guide (voir
Annexe A – Ressources, ”Manuels/documents de formation”) contient des informations
sur la sélection des ménages et des participants.
Carte du village

6
5
Ecole

Zone de
4 marché
Rout

7
Eglise
Rivière
3

2
1 8

Graphique adapté de :
Groupe de travail pour la survie et le développement des enfants, Banque mondiale,
Equipe d’étude sur le développement des jeunes enfants. 2002. Jeu d’outils pour
évaluer les besoins des enfants : Jeu d’outils pour recueillir les informations dont votre
organisation a besoin pour concevoir des programmes qui puissent aider les jeunes
enfants des zones fortement affectées par l’épidémie de VIH/SIDA. p. 17.
Note spéciale sur la sélection des ménages à interroger : l’expérience des enquêtes
auprès des ménages au Nigeria a révélé que plusieurs familles ou ménages occupaient
parfois une seule habitation. En conséquence, la méthode de sélection de chaque
troisième ou chaque ”nième” ménage doit prendre en considération ce type de situation.

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Expérience sur le terrain – sélection des ménages et des sujets à interroger
Chaque communauté sélectionnée pour l’analyse de la situation des OEV en Zambie a
été divisée en sections et chaque section a été couverte l’une après l’autre. Une
méthode d’échantillonnage aléatoire systématique a été appliquée. L’équipe d’enquête
est arrivée dans la section du quartier/voisinage assignée, s’est rendue à la première
maison et a demandé d’administrer une interview. Elle a demandé au parent ou au
gardien la permission de s’entretenir avec l’enfant, qui était soit un orphelin soit un
enfant vulnérable entre 6 et 18 ans. Le gardien et l’enfant ont tous deux eu le droit
d’accepter ou de refuser de se soumettre à l’interview. L’objet de l’enquête a été
expliqué à l’enfant à qui il a été alors demandé s’il désirait participer. Lorsque le
parent/gardien et l’enfant ont tous deux donné leur consentement, l’enfant a été
interrogé en présence du parent/gardien.

Pour sélectionner le ménage suivant à interviewer, les enquêteurs ont compté trois
ménages (c’est-à-dire qu’ils ont laissé un intervalle de trois ménages sans les interroger)
sur le côté droit et ont demandé au quatrième ménage s’ils pouvaient l’interviewer. Si la
famille a refusé ou si elle ne répondait pas aux conditions requises, ou si encore la
maison/habitation était vide ou abandonnée, les enquêteurs se sont alors adressés au
ménage qui venait immédiatement après et ont poursuivi ainsi jusqu’à ce qu’ils puissent
administrer une interview. Les enquêteurs ont continué alors la sélection des ménages à
interroger en utilisant la même méthode d’échantillonnage, c’est-à-dire en s’adressant à
un ménage sur quatre. Lorsqu’il n’y a plus eu de maison sur la droite, les enquêteurs
sont allés du côté opposé de la route et ont suivi la même procédure. A la fin de chaque
journée, les enquêteurs surlignaient sur la carte les rues/zones qu’ils avaient parcourues
afin de s’assurer de ne pas y revenir pendant les visites suivantes.
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Travaux sur le terrain


La procédure de collecte des données pour les questionnaires figurant à l’Annexe H du
Guide exige des enquêteurs ayant reçu une formation. Ceux qui interrogeront des
enfants ont besoin d’une formation spécialisée dans les techniques d’enquête adaptées
au développement des enfants. En outre, l’administration de questionnaires à des
enfants entre 6 et 18 ans requiert la présence d’une personne formée en soutien
psychosocial (PSPS) afin d’assurer qu’aucun tort ne soit causé à l’enfant et qu’il puisse
recevoir un soutien émotionnel immédiat s’il manifeste de l’angoisse. En plus des détails
sur la formation couverte au Chapitre 2, une liste d’ouvrages de formation qui pourraient
procurer des renseignements aux enquêteurs et aux PSPS figure à la Section des
ressources (voir Annexe A, ”Manuels/documents de formation”). Un volet indispensable
de la formation des enquêteurs est le protocole de collecte de données pour chaque
questionnaire. Ce protocole doit être adapté aux conditions des sites de collecte des
données et correspondre aux questionnaires sous leur forme définitive. Le conseiller
technique peut s’entretenir avec le directeur de l’analyse de situation sur le protocole de
collecte de données et la formation. Comme il a été noté au Chapitre 2, un comité
d’éthique local peut avoir à approuver les outils de collecte des données et l’ensemble
du protocole.

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Etapes du travail sur le terrain pour l’administration des questionnaires
1. Former les équipes d’interview.
2. Identifier les chefs d’équipe pour chaque site de collecte des données.
3. Revoir les cartes représentant les sites.
4. Assigner des sections de collecte de données aux équipes d’interview.
5. Assurer que les équipes respectent le protocole pour la sélection aléatoire
systématique des ménages.
6. L’enquêteur demande une interview.
7. Si l’OEV habite avec le ménage et que le chef de ménage et l’enfant (dans le cas
d’un questionnaire sur les orphelins et enfants vulnérables) acceptent tous deux
de participer, administrer l’interview.
8. Lire la déclaration de consentement et obtenir le consentement verbal tout
d’abord du chef de ménage, puis l’accord ou l’assentiment de l’enfant dans le
cas de l’administration d’un questionnaire s’adressant aux orphelins et enfants
vulnérables.
9. S’il n’y a pas d’OEV dans le ménage ou que l’enfant ou le chef de ménage ne
veut pas participer, noter le refus sur la feuille de compte et se rendre au
ménage suivant correspondant à la méthode d’échantillonnage aléatoire.
10. Une fois l’interview achevée, l’enquêteur examine le ou les questionnaires pour
s’assurer qu’ils sont entièrement remplis. Si un point mérite des précisions,
l’enquêteur doit alors y revenir avant de quitter le ménage.
11. Chaque fois que la troisième interview aura été administrée, le chef d’équipe
devra examiner les questionnaires en utilisant le protocole de vérification.
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La collecte efficace des données dépend non seulement des compétences des
enquêteurs et de leur familiarité avec le questionnaire, mais aussi de la participation
volontaire, de la confidentialité et du soutien des dirigeants communautaires. Avant la
conduite des interviews, le conseiller technique et/ou les chefs d’équipe sur le terrain
doivent s’entretenir avec les dirigeants communautaires (par exemple les chefs de
section et les conseillers) afin de s’assurer qu’ils sont au courant du projet et qu’ils
approuvent l’activité de collecte des données. Le consentement des sujets éventuels est
également nécessaire. Avant de poser des questions, l’enquêteur doit expliquer l’objet
de l’interview et assurer la confidentialité. L’interview ne pourra commencer qu’une fois
que le sujet à interroger, ou le gardien, accepte de plein gré de participer et que l’enfant,
ou le mineur, donne son accord.

L’enquêteur devra administrer le questionnaire dans des endroits où les questions et les
réponses ne pourront pas être entendues par d’autres personnes et il devra s’engager
dans une conversation destinée à établir une bonne relation avant de poser les
questions de l’enquête afin de réduire les possibilités que les sujets interrogés ne
fournissent les réponses désirées sur le plan social au lieu de dire la vérité. Si une
troisième personne entre dans la pièce ou circule dans un rayon qui lui permet
d’entendre ce qui se dit, l’enquêteur devra lui expliquer que le sujet doit être interrogé
seul. Il est souvent utile de conduire une interview à l’extérieur, ce qui atténue au
maximum la curiosité et laisse les gens voir ce qui se passe sans courir le risque qu’ils
entendent.

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Conseils pour interviewer les enfants
Pour savoir écouter et parler aux enfants pendant l’interview, les points suivants sont
importants :
x Comprendre comment les enfants réagissent à la perte d’un parent, à des
circonstances pénibles, à la violence et à l’ébranlement familial.
x Accepter ce que l’enfant exprime.
x Reconnaître la manière dont l’enfant exprime ses sentiments, mais ne pas se
laisser submerger par l’expression de ses sentiments. Faites la différence entre
les sentiments de l’enfant et les vôtres ; mais montrez vos sentiments dans une
certaine mesure.
x Faire preuve de patience, étant donné que les enfants qui sont timides peuvent
avoir besoin de temps pour trouver les mots nécessaires et formuler des idées.
Donnez aux enfants le temps de le faire sans montrer par des mots ou par votre
”langage corporel” votre impatience.
x Lire les expressions sur le visage de l’enfant ainsi que le langage corporel qui
souvent traduisent ses pensées. L’enfant est-il sur le point de pleurer ? Se sent-il
mal à l’aise ? Coupable ou honteux (a du mal à maintenir un contact visuel,
penche la tête, est trop actif, soupire) ? Nerveux (se tortille les doigts, tremble,
transpire, n’est pas détendu) ?
x Tolérer des pauses, des larmes ou la colère. Il s’agit là d’éléments nécessaires
et précieux de la conversation.
x END TEXT BOX

Un encadré figure dans les questionnaires pour que la PSPS puisse y inscrire ses
commentaires. A la fin de chaque interview avec un enfant, la PSPS récapitule
brièvement son expérience de l’interview dans cette case. Les commentaires de la
PSPS devront :

x Souligner toute question spécifique du questionnaire qui a porté le sujet interrogé


à éclater en sanglots ou à montrer des signes d’anxiété.
x Expliquer si la PSPS a fourni des informations ou des références au sujet
interrogé sur les questions liées au VIH/SIDA.
x Décrire les observations de la PSPS pendant la période d’interview

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Réponses possibles à l’anxiété de l’enfant pendant l’interview
x Accepter et reconnaître ce que l’enfant ressent ou exprime.
x Le laisser pleurer ; ça n’aide pas de lui dire de ne pas pleurer.
x Essayer de réconforter l’enfant, par des paroles et d’autres manières, notamment
en le caressant doucement ou en lui tenant la main (si la culture le permet).
x Si l’enfant retrouve son calme et son maintien, lui demander si l’enquêteur peut
continuer à lui poser des questions.
x Si l’enfant dit ”non”, respecter son souhait.
x END TEXT BOX

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Expérience sur le terrain – Collecte de données sur les questionnaires
En Zambie, chacun des quatre districts avait 13 assistants de recherche et un
superviseur pour l’administration des questionnaires aux orphelins et enfants
vulnérables (voir Annexe H). Tous les membres de l’équipe provenaient du district (mais
pas nécessairement du même quartier) où l’étude se déroulait. L’équipe des assistants
de recherche comprenait six enquêteurs, six PSPS et un chef d’équipe pour coordonner
les travaux. Toutes les interviews ont été conduites par deux personnes ; aucune
interview n’a été permise sans la présence d’un enquêteur et d’une PSPS. Un
superviseur a dirigé les travaux de chaque district. Les questionnaires ont été vérifiés du
commencement à la fin en procédant de la manière suivante :

x Vérifier que l’enquêteur et la PSPS avaient signé le formulaire, en qualité de


témoins du consentement verbal ou de l’accord.
x Vérifier que l’enchaînement des instructions a bien été suivi.
x Assurer l’homogénéité et la précision des données inscrites

Le superviseur a fourni des conseils généraux au chef d’équipe et aux autres assistants
de recherche et s’est assuré que les enquêteurs respectaient bien les procédures
présentées dans le protocole PSPS ainsi que celles figurant dans le manuel de
questionnaire à l’usage des PSPS.
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V. Saisie des données et contrôle de la qualité des questionnaires

Une fois que les données du questionnaire ont été recueillies, elles sont entrées dans un
fichier de données informatique et vérifiées en cas d’erreurs ou de contradictions. Cette
activité demande beaucoup de temps mais elle est absolument nécessaire. Le manque
d’attention à cette étape peut causer des difficultés lors de la phase de l’analyse des
données.

Il est probable que plusieurs agents ou gestionnaires de saisie des données et un


superviseur seront nécessaires, comme il a été mentionné au Chapitre 2. Les données
seront saisies conformément aux instructions du programme informatique d’analyse
statistique (par exemple, Epi-Info, SPSS, SAS et STATA). Le conseiller technique et le
directeur de l’analyse de situation devront examiner les options et décider du
programme informatique qui correspond le mieux aux objectifs et au budget de
l’analyse.

La saisie des données devra être vérifiée en s’assurant de la précision d’un échantillon
de questionnaires remplis. Si les ressources le permettent, les données devront être
entrées deux fois et les deux séries de données ainsi entrées devront être comparées
afin de détecter toute erreur de saisie des données. Une fois que les erreurs de saisie
auront été corrigées, il faudra contrôler si des données comportent des valeurs ”hors de
portée” (c’est-à-dire des valeurs qui ne sont pas plausibles ou qui sont impossibles)
et/ou qui sont incompatibles avec les autres informations recueillies dans le
questionnaire (par exemple des hommes signalant qu’ils ont été enceintes, des
informations sur l’utilisation du préservatif qui ont été recueillies auprès de sujets qui ont
signalé qu’ils n’étaient pas sexuellement actifs). Les données devront être aussi
vérifiées pour détecter des points ”manquants”, c’est-à-dire des questions qui auraient
dû être remplies pendant l’interview mais qui ne l’ont pas été, soit à cause de
l’incapacité/refus du sujet interrogé soit par erreur de l’enquêteur. Il faudra alors décider
soit de retourner voir l’interviewé pour lui demander des clarifications soit de ne pas tenir
compte des points incomplets pendant l’analyse. Une bonne supervision pendant toute
la durée des interviews aide à éviter le problème de données manquantes.

Vérification des questionnaires


La qualité des travaux sur le terrain ou de la collecte des données est l’un des aspects
les plus importants des analyses sur les OEV. Il est donc indispensable que le chef
d’équipe assure le respect de tous les contrôles des travaux sur le terrain et que tous
ces travaux soient entièrement vérifiés et révisés. La révision des travaux sur le terrain
est d’autant plus importante au commencement que les enquêteurs sont moins
familiarisés avec les questionnaires. Les superviseurs des travaux sur le terrain ou le
conseiller technique devront procéder à des contrôles inopinés des questionnaires pour
s’assurer qu’ils sont complets et remplis avec précision.

L’enquêteur et le chef d’équipe réviseront les questionnaires une fois remplis. Après
chaque interview, l’enquêteur devra relire entièrement le formulaire afin de s’assurer
qu’il a été convenablement rempli. Si un point du questionnaire mérite des précisions,
l’enquêteur doit le compléter ou le corriger avant de quitter le site de l’interview. Toutes
les trois interviews, l’enquêteur devra apporter les questionnaires remplis au chef
d’équipe pour une révision rapide avant la poursuite de l’activité de collecte de données.
En vue de faciliter la collecte des données, le chef d’équipe devra réviser les
questionnaires immédiatement pour éviter le besoin de prendre à nouveau contact avec
les sujets interrogés le jour suivant.

Tous les questionnaires devront être examinés du début à la fin pour les vérifications
suivantes :

x Le code de résultat de l’interview a été inscrit dans la case de visite à remplir par
l’enquêteur figurant sur la page de couverture du questionnaire.
x L’enquêteur a signé le consentement verbal en présence des témoins.
x L’enchaînement des instructions a été entièrement respecté.
x Les réponses sont lisibles (vérifier en particulier que les cases sont clairement
cochées).
x Un seul code de réponse est encerclé pour chaque question, à moins que les
instructions permettent d’encercler plus d’une réponse (par exemple vérifier que
les codes ”2” [non] ont été encerclés pour toutes les réponses qui n’ont pas été
codées ”1” [oui]).
x Toutes les questions qui n’ont pas de réponse sont accompagnées d’une note
de l’enquêteur ou s’assurer que le sujet soit immédiatement recontacté.
x Toutes les corrections apportées par l’enquêteur sont lisibles.
Une fois que les questionnaires sont revus, ils devront être emportés à un point central
où la saisie des données commencera. Les activités suivantes sont utiles pour améliorer
le contrôle de qualité pendant la saisie des données :

x Le superviseur de la saisie des données aide à interpréter les réponses, le


codage et les vérifications et à conduire des fréquences à la fin de chaque
session de saisie de données.
x Collaboration continuelle avec le statisticien sur toutes les questions relatives à
la saisie des données, les méthodes, les codes et la tabulation.
x Collaboration fréquente avec le statisticien et le chercheur principal pour assurer
que toutes les activités sont conduites conformément au protocole.
x Si les ressources le permettent, entrer toutes les données deux fois, car la
double entrée permettra de vérifier la qualité du processus de saisie des
données. Si les ressources ne sont pas suffisantes pour entrer toutes les
données deux fois, procéder à la double entrée d’un échantillon de
questionnaires aléatoire afin de vérifier la qualité de la saisie des données.

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Expérience sur le terrain – entrée des données
En Zambie, l’équipe chargée de la saisie des données se composait de six agents ou
gestionnaires et d’un superviseur. Les agents ont été sélectionnés avec soin afin
d’assurer qu’ils possédaient les capacités nécessaires pour réaliser cette activité. Avant
le commencement de l’activité, les agents ont participé à une session d’orientation de
trois jours. Bien que ce ne soit pas l’usage, les agents ont travaillé 11 heures par jour,
six jours par semaine. Environ 20 à 30 questionnaires ont été entrés par jour. Deux
journées ont été prévues pour le nettoyage complet des données avant de les fusionner.
Trois des personnes participant à la saisie des données ont aussi participé à l’activité de
collecte des données et ont fourni des points de référence ou des éclaircissements. Le
travail de chaque agent a été sauvegardé sur disque à la fin de chaque journée. Le
logiciel utilisé a été le programme statistique pour les sciences sociales (SPSS)
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VI. Fréquence de collecte des données

Une analyse de situation, telle que présentée dans ce Guide, fait partie de la réponse
nationale ou sous-nationale d’un pays à l’égard des OEV et informera l’élaboration et la
mise en œuvre de stratégies ou permettra d’améliorer les stratégies existantes dans le
cadre d’un plan d’action national. Une analyse de situation peut aussi être incorporée à
la stratégie nationale de suivi et d’évaluation des OEV, en particulier si elle est utilisée
comme mesure de référence. Etant donné qu’une analyse de situation ne s’aligne pas
sur des programmes spécifiques, elle sert à mesurer de manière neutre les conditions
de bien-être des orphelins et enfants vulnérables. Des contrôles périodiques de la
situation des enfants fournissent des informations sur l’ensemble des progrès réalisés
collectivement dans un pays.

Le coût et la complexité des enquêtes ménagères doivent être pris en compte pour
déterminer avec quelle fréquence elles devront être conduites pour suivre les
tendances. Des analyses basées sur des enquêtes sont à forte intensité de ressources,
notamment de ressources humaines. Si les résultats de la collecte des données, en
conjonction avec les informations provenant d’autres sources, améliorent les
programmes qui atténuent avec succès les effets du VIH sur les enfants, ces coûts sont
alors justifiés. Il faut également prendre en compte les avantages économiques du
ciblage efficace des activités. Un plan d’action national qui est bien ciblé aborde les
besoins les plus indispensables d’une manière plus efficace et effective qu’un plan qui
n’est pas bien ciblé. Cependant, ce ciblage requiert une méthode fiable et systématique
pour suivre l’évolution du bien-être des OEV.

Un autre facteur à prendre en considération qui est tout autant important est la quantité
et la qualité des activités mises en œuvre à l’intention des OEV. A moins que les actions
reposent sur les besoins prioritaires cités par les bénéficiaires, on ne pourra s’attendre
qu’à des changements minimes dans le bien-être des OEV et une surveillance régulière
ne sera pas justifiée. Si, par contre, un effort national intense est mis en place pour aider
les OEV, cela vaut alors la peine d’engager le temps et les ressources nécessaires pour
conduire des enquêtes régulières en vue de suivre les changements. La fréquence des
enquêtes dépend en partie de l’intensité des activités, en partie de la population que l’on
suit et en partie de la capacité et de la volonté du pays à utiliser les données de manière
efficace.

En général, il est recommandé que les enquêtes auprès des ménages soient conduites
tous les quatre ou cinq ans. Néanmoins, des changements frappants (par exemple
migration de population provoquée par un conflit ou une fluctuation de l’économie due à
la sécheresse) devront être pris en considération lors des décisions à prendre sur
l’intervalle de temps entre les analyses. La formation d’un groupe de personnes de base
aux méthodes standard utilisées dans l’analyse de la situation des OEV permettra de
recueillir régulièrement des données qui pourront ainsi faire ressortir de manière fiable
les changements intervenus dans le bien-être des enfants.
I. Gestion de la collecte des données
Elaboration du protocole de collecte des données
Test pilote des procédures de collecte de données
Conservation et sécurisation des données
Accès des sites sur le terrain
Incitations
Garantie de la confidentialité et consentement informé
II. Collecte des données et supervision des interviews en profondeur et
des groupes de discussions dirigées
Travaux sur le terrain
Calendriers
III. Création de fichiers de données qualitatives
IV. Collecte des données et supervision des questionnaires
Cartographie des sites de collecte des données
Sélection des ménages
Travaux sur le terrain
V. Saisie des données et contrôle de la qualité des questionnaires
Vérification des questionnaires
VI. Fréquence de collecte des données
Chapitre 5
Analyse des données

Ce chapitre offre des conseils pour la réalisation d’une analyse sur la situation des
orphelins et enfants vulnérables (OEV). Il ne s’agit pas d’instructions fermes sur la
conduite de la phase d’analyse ; plus exactement, ce chapitre explique les principes et
les détails d’une stratégie systématique pour réaliser une analyse des données. A titre
d’exemple, certains aspects de l’analyse des données doivent être considérés avec soin
lorsque l’on conçoit une analyse de situation. Il faudra déterminer en particulier :

1. Quelles sont les questions primordiales de l’analyse de la situation des OEV


auxquelles il faudra répondre ?
2. Quel sera le niveau de détail nécessaire pour répondre aux questions de
l’analyse de situation ?
3. Qui conduira l’analyse ?
4. Comment les données quantitatives et qualitatives se compléteront les unes les
autres ?

Comme il a été noté aux Chapitres 1 et 2, l’équipe consultative de l’analyse de situation


joue un rôle déterminant dans la réponse à la première question. Le conseiller technique
fournit des conseils sur les données et le plan d’analyse connexe qui seront nécessaires
pour répondre aux questions de l’analyse de situation. Ceci peut amener à reformuler
certaines des questions afin qu’il soit possible d’y répondre compte tenu des ressources
disponibles et des conditions spécifiques de la collecte des données. Si elle est
convenablement réalisée, l’analyse de situation fournira les preuves nécessaires pour
convaincre les intéressés de soutenir les actions recommandées à l’intention des OEV
ou, au moins, leur permettre de comprendre les raisons des actions proposées.
L’analyse de situation est indispensable pour fournir des preuves.

Après la lecture du présent chapitre, l’équipe consultative de l’analyse de situation


devrait comprendre le plan d’analyse, poser les questions du plan d’analyse et être en
mesure d’expliquer ou de justifier les résultats de l’analyse.

Si le conseiller technique et l’équipe d’analyse exécuteront cette analyse, touts les


membres de l’équipe consultative devront néanmoins avoir une compréhension
élémentaire de la manière dont les données seront traitées pour aborder les questions
de l’analyse de situation. Des types d’analyse spécifiques sont nécessaires pour
procurer des informations adéquates et précises. Les résultats ne couvriront pas toutes
les questions des guides thématiques d’enquête ou d’interview et il se pourra que
certaines questions restent sans réponse même si les données sont disponibles. Par
exemple, la taille de l’échantillon (nombre de personnes interrogées) affectera les
questions qui peuvent être posées. L’échantillon pourra être trop petit pour produire un
résultat particulier avec le degré de confiance nécessaire pour être représentatif de la
population ciblée dans l’analyse (par exemple les personnes prenant soin des enfants
ou les OEV).

Si l’analyse de situation a recours à des méthodes à la fois qualitatives et quantitatives,


il est indispensable de disposer d’un plan d’analyse clair pour chaque méthode, ainsi
que d’une stratégie d’interprétation des résultats dans une discussion intégrée. Le
présent chapitre couvre les méthodes tant quantitatives que qualitatives.
I. Analyse des données quantitatives pour les questionnaires

Calcul des statistiques descriptives

La première étape de l’analyse des données des questionnaires consiste à calculer les
fréquences ou les distributions de fréquence des variables. Un exemple de fréquence
est le nombre d’orphelins interrogés qui ne fréquentent pas l’école. Un exemple de
distribution de fréquence est le plus haut niveau scolaire achevé par les orphelins qui ne
fréquentent pas l’école. Une variable est simplement un aspect d’une personne, d’une
population ou d’un comportement qui peut être mesuré ou recensé (par exemple l’âge
ou l’absorption de nourriture). Il existe deux types de base de variables : les variables
continues (par exemple âge) et les variables catégoriques (par exemple niveau
d’éducation). Les variables continues peuvent toujours être groupées en variables
catégoriques dans l’analyse, mais le contraire n’est pas possible.

Variables catégoriques
Les variables catégoriques se composent de deux types : les variables nominales et les
variables ordinales.

Les variables nominales concernant la condition des orphelins et autres enfants


vulnérables comprennent les suivantes : 1 =orphelin maternel, 2 =orphelin paternel, 3 =
double orphelin (l’ordre est arbitraire). D’autres exemples de variables nominales
incluent le sexe, l’ethnicité et la race.

Les variables ordinales couvrent des éléments tels que le niveau d’éducation : 0 =pas
d’éducation, 1 =éducation primaire, 3 =éducation secondaire. Dans cet exemple, il
existe un ordre logique dans les catégories. Un autre exemple de variable ordinale est :
1 =pas du tout d’accord, 2 =pas d’accord, 3 =neutre, 4 =d’accord, 5 =entièrement
d’accord.

Si les variables sont catégoriques, des fréquences ou pourcentages sont utilisés pour
récapituler la distribution des données.

START TEXT BOX


Exemple de données utilisant des variables catégoriques
Une enquête auprès de sept orphelins d’une communauté leur demande leur condition
(à savoir orphelin maternel, paternel ou double). Un série de réponses possible est :
maternel =1, paternel =4, double =2.

Calcul :
Orphelin par décès de la mère = 14,3%
Orphelins par décès du père = 57,1%
Orphelins par décès des deux parents = 28,6%
Total = 100,0%

Discussion :
Près de 60 pour cent (57,1%) des orphelins de la communauté sont orphelins de père et
plus d’un orphelin sur quatre (28%) a perdu ses deux parents.
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Variables continues
Il existe deux types de variables continues : les variables d’intervalles et les variables
rationnelles.

Les valeurs des variables d’intervalles n’ont pas d’équivalent ”zéro” significatif (par
exemple température et scores de quotient intellectuel).

Les valeurs des variables rationnelles ont un équivalent ”zéro” significatif (par exemple
poids et taille).

Il est possible d’affirmer qu’un enfant pèse deux fois plus qu’un autre ; cependant, on ne
peut pas affirmer qu’un enfant est deux fois plus intelligent qu’un autre. Dans la majorité
des cas, une analyse de situation concerne le type de données rationnelles.

Si les variables sont continues, on peut utiliser l’un des calculs suivants pour récapituler
la distribution des données :

x Moyenne – moyenne de tous les nombres


x Médiane – la moitié des données sont supérieures à ce point et la moitié des
données inférieures à ce point
x Mode – nombre apparaissant le plus fréquemment
x Minimum – valeur ou nombre le plus bas
x Maximum – valeur ou nombre le plus élevé
x Amplitude – maximum moins minimum

Note : si la distribution est dissymétrique (par exemple revenu ménager), la médiane est
alors la mesure la plus indiquée.

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Exemple de données utilisant des variables continues
Une enquête auprès de sept orphelins ou enfants vulnérables d’une communauté
demande leur âge (années achevées). Les sept réponses sont comme suit : 0 2 4 3
1 5 5

Calcul :
x Nombre d’enfants de l’enquête =7
x Moyenne =2,9 ans
x Médiane =3 ans
x Mode =5 ans
x Minimum =0 an
x Maximum =5 ans
x Amplitude =5 ans

Discussion :
L’âge moyen des enfants orphelins de la communauté est 2,9 ans (moyenne). L’âge
minimum est moins d’un an. L’âge maximum est 5 ans. Deux orphelins ont 5 ans
(mode). La médiane est 3 ans, étant donné que 50 pour cent des orphelins ont 3 ans ou
moins et 50 pour cent des orphelins ont plus de 3 ans.
END TEXT BOX

Les catégories des variables utilisées dans les questionnaires de ce Guide (voir Annexe
H) sont énumérées ci-après. La fréquence et la distribution des fréquences peuvent être
calculées pour chacune des catégories de variables (note : cette liste n’est pas
exhaustive).

Questionnaire s’adressant aux chefs de ménage :


x Caractéristiques socio-économiques des ménages
x Relation avec les membres du ménage
x Education des enfants
x Questions psychosociales et bien-être émotionnel
x Accès du ménage aux services de soutien
x Perceptions et expériences à l’égard du VIH/SIDA
x Communication du chef de ménage avec les OEV
x Besoins essentiels des OEV

Questionnaires s’adressant aux orphelins et enfants vulnérables :


x Informations démographiques
x Education
x Consommation d’aliments et de liquides
x Relation avec les membres du ménage – OEV avec le gardien, OEV avec les
frères et sœurs, OEV avec les autres enfants du ménage
x Informations générales sur le père – maladie et décès
o Contacts avec le père
o Comment la vie a changé depuis le décès ou la maladie du père
x Informations générales sur la mère – maladie et décès
o Contacts avec la mère
o Comment la vie a changé depuis le décès ou la maladie de la mère
x Points/souvenirs familiaux particuliers
x Communication au sein du ménage
x Liste récapitulative du bien-être émotionnel
x Perceptions par les orphelins de leur situation
x Comportements à risque
x Mobilité

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En général, pour les applications pratiques d’analyse des données, il vaut mieux utiliser
un progiciel (par exemple SAS, SPSS, Minitab ou EpiInfo) pour les raisons suivantes :

x Un progiciel peut réaliser beaucoup plus de calculs arithmétiques et statistiques


et beaucoup plus de types de visualisation de données qu’une calculatrice.
x Il est possible d’insérer les résultats du travail directement dans le document de
traitement de texte.
x Il est plus facile de sauvegarder les données et l’analyse et de les transmettre à
quelqu’un d’autre, à l’aide d’une disquette, d’un disque compact ou encore par
courrier électronique.
x Les présentations informatiques peuvent montrer beaucoup plus d’informations
sur l’écran à un moment donné que ne le peut une calculatrice, facilitant ainsi
l’examen et la visualisation des données.
x Des graphiques peuvent être produits pour la rédaction des rapports et une
meilleure visualisation des données.
x L’analyse peut être poursuivie compte tenu des besoins de planification et de
suivi des programmes, même après la production d’un rapport initial.

Des progiciels statistiques sont disponibles pour toute une gamme de systèmes
d’exploitation (par exemple DOS, Macintosh, Windows, UNIXet VMS), et ils peuvent
tous exécuter les mêmes opérations de base.
END TEXT BOX

Après le calcul des fréquences pour les principales variables, il peut être souhaitable de
comparer ou de voir les relations entre les variables. Ceci est appelé distribution de
fréquences à deux variables ou à plusieurs variables. Pour cela, il faut établir une
tabulation à multiples entrées avec les variables sélectionnées en créant des tableaux
composés de rangées et de colonnes libellées. Un exemple est illustré ci-après.

Dernier niveau scolaire achevé parmi tous les OEV d’âge scolaire (7–18 ans) qui sont
allés l’école à un moment donné mais qui n’y vont pas à l’heure actuelle.
Dernier niveau achevé
1–3 4–6 7–9 10 – 12 Total
N % N % N % N % N %
Garçons 52 48,6% 91 46,0% 86 48,0% 8 47,1% 237 47,3%
Filles 55 51,% 107 54,0% 93 52,0% 9 52,9% 264 52,7%
Total 107 198 179 17 501
Pourcentag
21,4% 39,5% 35,7% 3,4% 100%
e du total

Analyse des données descriptives

Pour analyser des données présentées comme des statistiques descriptives, il faut
observer les tendances se dégageant des données qui s’appliquent à la majorité ou à la
totalité des catégories (par exemple âge, sexe, orphelins ou non-orphelins) pour la
caractéristique prise en considération (par exemple éducation, consommation de
nourriture ou bien-être émotionnel). Il n’est pas nécessaire d’observer chaque élément
d’information (par exemple il n’est pas nécessaire d’indiquer le pourcentage de filles et
de garçons rentrant dans chaque catégorie du facteur de bien-être émotionnel ; une
récapitulation d’ensemble des différences entre les sexes suffit).1 L’observation des
tendances dominantes par caractéristique spécifique (par exemple période passée avec
un gardien et années scolaires achevées) pourrait révéler, à titre d’exemple, que le
nombre d’années scolaires achevées diminue à mesure que la période passée avec un
gardien qui n’est pas l’un des deux parents augmente. Il est souvent utile de réaliser une
tabulation à multiples entrées pour les variables suivantes :

1
Adamchak, S., et al. 2000. A Guide to Monitoring and Evaluating Adolescent Reproductive Health
Programs. Focus on Young Adults, Pathfinder International.
x Relation de l’enfant avec le chef de ménage (n’est pas un des parents, père ou
mère) en fonction des questions de bien-être émotionnel
x Age et sexe de l’enfant en fonction des questions émotionnelles (par exemple
faire des cauchemars, se sentir triste la plupart du temps)
x Domicile de l’enfant en fonction de la distance moyenne par rapport à l’école la
plus proche
x Domicile de l’enfant en fonction du temps nécessaire en moyenne pour se rendre
à l’école

Tests de signification statistique


L’équipe consultative pourra désirer savoir s’il existe une différence significative ou
”réelle” entre certaines variables ou si la différence pourrait être le résultat d’une erreur
de mesure aléatoire. Pour déterminer la signification, il faut calculer la statistique
déductive ou la probabilité qu’un événement se produise. Par exemple, est-ce que le fait
de vivre avec une personne qui n’est ni la mère ni le père augmente les chances qu’un
orphelin abandonne l’école ? Une autre question à poser pourrait être de chercher à
savoir si les orphelins qui ne sont pas pris en charge par leur famille éprouvent une
détresse psychologique plus profonde, moins profonde ou égale à celle des orphelins
accueillis par une famille. Si l’échantillon de population est suffisamment grand, divers
essais statistiques peuvent être conduits pour déterminer s’il existe des différences
significatives entre certaines variables.

START TEXT BOX


Confiance statistique
Etant donné que la procédure de collecte des données pose des questions sur
seulement un échantillon du nombre total des sujets possibles à interroger, la variable
calculée à partir des réponses des sujets interrogés ne représente pas forcément la
proportion vraie des membres de la sous-population qui rentrent dans une catégorie
spécifique (par exemple les OEV ou les personnes qui s’occupent des OEV). Il est par
conséquent utile de calculer les intervalles de confiance relatifs à cette variable. Un
intervalle de confiance est la fourchette dans laquelle on peut être assuré, être
raisonnablement certain ou avoir confiance que la proportion de personnes répondant à
une question donnée reflète avec exactitude la situation. En fait, il est important de se
rappeler que les valeurs vraies des proportions ne sont jamais connues. Plus
exactement, avec le recours à la théorie statistique, des intervalles de confiance sont
établis qui fournissent une fourchette dans laquelle la valeur vraie est supposée se
trouver. Habituellement, le niveau de confiance utilisé pour calculer cette fourchette est
90 pour cent. Par exemple, si une enquête révèle que 30 pour cent des orphelins ont
fréquenté l’école pendant les six derniers mois et qu’il a été calculé que l’intervalle de
confiance de 95 pour cent se situait entre 26 et 34 pour cent, on peut affirmer, avec un
degré de confiance de 95 pour cent, que la valeur vraie se situe entre ces valeurs. Ceci
aide à comprendre l’exactitude et la précision des estimations. A mesure que la taille de
l’échantillon s’agrandit, les intervalles de confiance se rétrécissent et on peut être plus
confiant sur la précision des estimations. Techniquement, un intervalle de confiance de
95 pour cent signifie que, si l’étude est répétée 100 fois en utilisant exactement les
mêmes procédures, notamment l’échantillonnage aléatoire vrai, et que l’intervalle de
confiance de 95 pour cent est calculé 100 fois, 95 fois sur cent la vraie valeur se situera
dans l’intervalle de confiance.
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Deux tests statistiques couramment utilisés pour les données recueillies à l’aide des
questionnaires d’enquête présentés dans le Guide sont le test chi carré et le test-t.
Lorsqu’il est appliqué dans le cadre d’un niveau de confiance donné, le test chi carré
assume qu’il n’existe pas de différence parmi les variables et que, si une différence est
trouvée, elle n’est alors pas due au hasard, mais est la preuve d’un résultat significatif.
Le test-t peut déterminer si, par exemple, une différence de 5 pour cent entre deux
variables est significative compte tenu des paramètres du niveau de confiance. Les
tests-t sont utilisés pour comparer les moyennes d’une variable continue entre des
groupes (en général deux groupes), tandis que les tests de chi carré s’appliquent le
mieux aux variables catégoriques.

L’équipe consultative de l’analyse de situation n’a pas besoin d’être très compétente en
analyse statistique. Une compréhension élémentaire des raisons pour lesquelles un test
statistique particulier est utilisé, ainsi que des forces et faiblesses de ce test statistique,
développent la confiance en soi pour défendre les résultats d’une analyse de situation et
prendre des mesures en conséquence. Egalement, l’équipe consultative peut
s’interroger sur les résultats en demandant, par exemple, si une différence de 10 pour
cent entre deux caractéristiques ou variables est pertinente. L’équipe consultative ne
devrait pas formuler des conclusions précipitées qui ne sont pas étayées par les
résultats de l’analyse de situation. Il y a bien des manières de déformer ou dénaturer les
données. Les limites entre la représentation légitime des données et leur distorsion pour
promouvoir ou plaider une cause doivent être bien comprises. La réflexion critique ainsi
que le dialogue avec des personnes ayant des points de vue différents sur l’analyse de
situation peuvent atténuer ce risque.

Un autre domaine de préoccupation concerne l’importance excessive accordée à une


signification statistique au dépens de la signification pratique ou essentielle. Un
échantillon de grande taille aura une signification entre certaines variables, mais les
caractéristiques que l’on trouvera significatives ne s’appliqueront pas forcément aux
actions nécessaires pour le bien-être des OEV. Par exemple, les données pourront
montrer accessoirement que les enfants qui consomment plus de liquide croient que le
VIH/SIDA est transmis par des génies malfaisants. Le conseiller technique devra
informer l’équipe consultative des distorsions possibles dans l’emploi de ces données.

Biais
Le biais signifie les différences systématiques entre les résultats obtenus d’une enquête
et la vraie situation au sein de la population. Les recenseurs et les analystes devront
être conscients des sources possibles de biais. Dans bien des cas, les sources de biais
peuvent être minimisées par une planification à long terme minutieuse. Les membres de
l’équipe consultative devront savoir si des sources de biais affecteront l’analyse de
situation et comment. Les sources principales de biais sont le biais de sélection, le biais
de refus, le biais de mesure et le biais de désirabilité sociale.

Biais de sélection
Le biais de sélection est probablement la source de biais la plus importante. Il survient
lorsque les comportements (ou caractéristiques) des individus qui participent à une
enquête ne sont pas représentatifs de la population dans son ensemble. La raison de la
grande importance accordée aux techniques de cartographie et d’échantillonnage est
précisément d’essayer d’éliminer au maximum le biais de sélection. Mais le fait demeure
que les sous-populations qui présentent de l’intérêt pour l’analyse de situation peuvent
être difficiles à dénombrer et à atteindre et qu’il peut s’avérer nécessaire de faire des
compromis qui laissent un biais de sélection se glisser dans l’enquête. A titre d’exemple
(examiné auparavant), on peut citer le cas de partenaires d’une ONG qui interviennent
principalement dans la procédure d’échantillonnage. S’ils peuvent faciliter l’accès à la
communauté, ils peuvent aussi être portés à incorporer dans la base d’échantillonnage
un nombre excessif de sites ou d’individus qui sont en contact avec leurs services.
Quand leurs services couvrent les soins et la prise en charge des OEV, il faut s’attendre
à ce que ces individus s’occupent mieux des OEV que les autres membres de la sous-
population qui n’ont pas accès à ces services. Les facteurs qui aideront à estimer la
magnitude vraisemblable du biais de sélection dépendent de la situation locale et
peuvent inclure la nationalité, la province d’origine, la durée passée sur le site et ainsi de
suite.

Biais de refus
Le biais de refus se produit lorsque ceux qui refusent de participer ont des
comportements différents de ceux qui acceptent de participer. Dans le cas d’une
analyse sur le bien-être des OEV, le biais de refus peut se traduire par une
surestimation des vrais niveaux de bien-être de l’enfant du fait que des personnes
peuvent vouloir éviter de prendre part à l’enquête parce qu’elles ne veulent pas admettre
qu’elles négligent les enfants ou s’occupent insuffisamment d’eux. Les rapports
d’enquête devront toujours mentionner la proportion de l’échantillon sélectionné qui a
refusé de participer et fournir, dans la mesure du possible, des profils socio-
démographiques de ces personnes. Une manière d’évaluer l’importance du biais de
refus consiste à recueillir des variables socio-démographiques de base auprès des
participants sélectionnés, y compris ceux qui refusent de prendre part à l’étude. Ces
variables peuvent alors être comparées pour repérer s’il existe des différences
systématiques.

Biais de mesure
Le biais de mesure se produit lorsqu’il y a une erreur dans la mesure des variables. Une
telle erreur peut survenir lorsque les formulaires d’enquête ne sont pas clairs ; Par
exemple, lorsque le sens d’une question dans la langue locale peut permettre diverses
interprétations. Le biais lié à l’enquêteur peut aussi affecter la mesure de comportement
correcte. Certains enquêteurs sont plus catégoriques que d’autres et les individus
peuvent être plus ou moins disposés à signaler des comportements suspects à un
enquêteur suivant son attitude ; on peut citer par exemple la quantité de nourriture
fournie à un enfant ou le traitement différentiel des orphelins par rapport aux non-
orphelins. En fait, la réticence des individus à dire la vérité sur la manière dont ils
s’occupent des enfants ou à identifier les enfants devenus orphelins à cause du SIDA
peut être la source la plus importante du biais de mesure. Lorsqu’un enquêteur doit
changer une réponse verbale de manière à ce qu’elle rentre dans une catégorie codée,
il risque d’affecter les résultats en préférant régulièrement une catégorie à une autre
quand les réponses sont ambiguë s. Par exemple, lorsqu’on lui demande la raison pour
laquelle il ne va jamais à l’école, un sujet peut répondre à cause de ”problèmes
familiaux” et ne pas spécifier s’il s’agit de problèmes familiaux dus à la maladie, aux
moyens financiers ou au décès d’un ou des deux parents. L’enquêteur risque de faire
des suppositions sur la signification de l’expression ”problèmes familiaux” et de cocher
”problèmes financiers” chaque fois que la réponse donnée est ”problèmes familiaux”.
Bon nombre des difficultés associées au biais de mesure peuvent être minimisées en
testant à l’avance les instruments d’enquête, en dispensant aux enquêteurs et au
personnel d’enquête une formation complète et en supervisant activement le personnel.

Biais de désirabilité sociale


Les discussions sur les questions délicates, comme le VIH/SIDA, les mauvais
traitements, la négligence, le niveau de soin dispensé à l’enfant, peuvent provoquer le
sujet interrogé à adopter un comportement défensif ou protecteur. Dans ces
circonstances, il arrive que le sujet interrogé dise à l’enquêteur ce qui est socialement
acceptable ou convenable quand l’enquêteur lui pose ces questions délicates. Quand un
enquêteur pose plus précisément des questions comme ”quels sont les repas qui ont été
fournis hier ? le matin ? à midi ? le soir ?” un gardien peur répondre que les trois repas
ont été fournis qu’en en réalité l’enfant n’a mangé qu’une seule fois ou même pas du
tout. Si le gardien et l’enfant sont tous deux interrogés, leurs réponses peuvent être
comparées pour repérer des contradictions. Les enquêteurs devront observer la
communication non verbale ou le langage corporel des interviewés lorsqu’ils répondent
à des questions délicates. Les réponses des enfants peuvent émaner de l’imagination
ou de désirs pris pour des réalités. La répétition sous une autre forme de questions
éventuellement délicates ou le recours au sondage pour obtenir des éclaircissements
peuvent aider à contre-vérifier les réponses. Par exemple, l’enquêteur peut demander
”Qu’est-ce que l’enfant a mangé hier ? A quelle heure ?”

Pendant la rédaction du rapport, il est utile d’incorporer les observations des enquêteurs
sur les interviewés qui peuvent indiquer qu’il s’agissait de réponses acceptables du point
vue social. Egalement, le rapport final peut inclure une analyse de la vraisemblance d’un
biais de désirabilité sociale et de la raison de ce biais.

II. Analyse des données pour les interviews en profondeur et les


discussions dirigées

Quand on utilise des méthodes quantitatives, les volets de collecte et d’analyse des
données sont des phases clairement distinctes. L’analyse insiste sur la prédiction et la
vérification des relations entre les variables en utilisant des méthodes statistiques. Par
contre, les méthodes qualitatives sont conçues pour comprendre des contextes
psychologiques, sociaux, politiques ou économiques plus généraux dans lesquels
s’inscrivent les questions d’analyse. Même des images ou des sons doivent finalement
être interprétés et incorporés systématiquement lorsque l’on effectue des analyses
qualitatives. Pour les méthodes tant quantitatives que qualitatives, l’activité de recherche
et d’analyse doit être bien documentée afin que d’autres personnes puissent la suivre,
comprendre les décisions qui ont été prises tout au long et vérifier indépendamment les
résultats. Il est également conseillé de conserver les données brutes (par exemple
transcription d’interview) afin que d’autres personnes puissent les analyser et constater
si elles sont parvenues à la même interprétation.

La présente section contient plus d’informations sur la marche à suivre pendant


l’analyse que la section précédente étant donné que les méthodes qualitatives, en
particulier l’analyse requise, ne sont pas toujours aussi bien comprises et/ou reçoivent
une attention critique insuffisante. Cette section procure à l’équipe consultative une idée
générale de la manière de conduire une analyse qualitative, en lui permettant de
consacrer l’attention critique nécessaire. On ne peut pas supposer, par exemple, que le
conseiller technique pour les méthodes de collecte et d’analyse des données
quantitatives est aussi bien qualifié dans les méthodes qualitatives.

START QUOTE BOX


Il existe des différences importantes dans les rôles du conseiller technique pour ce qui
est de l’utilisation des méthodes qualitatives et de l’utilisation des méthodes d’enquête
quantitatives. Comme K nodel l’explique : ”Dans les enquêtes, le codage des
questionnaires est une tâche routinière du traitement des données à reléguer aux
assistants, tandis que la tabulation peut être assurée par un programmeur. Par contre,
pour l’analyse des données obtenues auprès des groupes de discussions dirigées, la
codification et la construction de grilles synoptiques sont des éléments essentiels de
l’analyse même. C’est précisément à l’aide de ces tâches de longue haleine et dans une
certaine mesure fastidieuses que le chercheur arrive à comprendre ce que les données
révèlent. Si elles sont reléguées à un assistant, la qualité de l’analyse s’en trouvera
diminuée…”2
END QUOTE BOX

Stratégie d’équipe à l’égard de l’analyse des données qualitatives

Etant donné que l’analyse des données qualitatives utilise des mots comme unités de
base de l’analyse, il s’agit d’un exercice très personnel et subjectif. C’est pour cette
raison que certains conseillers techniques décident dès le début de l’analyse de
situation d’avoir recours à une stratégie d’équipe pour la conduite de l’analyse, qui
consiste à faire participer des recenseurs ainsi que des analystes qui sont moins
directement engagés dans les activités quotidiennes sur le terrain. La démarche suivie
pour examiner, discuter et incorporer des points de vue multiples sur les données peut
renforcer l’interprétation finale. Une stratégie d’équipe réduit le risque qu’une partie
subjective de l’activité d’analyse ne se traduise par l’apport d’un intérêt injustifié à
certains aspects ou par des conclusions peu valides, améliorant ainsi considérablement
la fiabilité des interprétations.

Lorsque l’on applique une stratégie d’équipe, il est particulièrement utile d’anticiper le
déroulement de l’analyse dès le début :

x Est-ce que tous les membres de l’équipe liront toutes les données et y
travailleront, ou est-ce que des membres spécifiques de l’équipe seront chargés
des différents aspects de la situation d’analyse ?
x Est-ce que les membres de l’équipe travailleront individuellement puis se
réuniront pour faire connaître leurs résultats et les rapprocher, ou l’analyse sera-
t-elle conduite en réunions de groupe ?
x Comment les différences d’opinion seront-elles résolues ?

Au moins un membre de l’équipe devra être en mesure d’analyser la version des


transcriptions dans la langue initiale lorsqu’on fera recours à des traductions. L’analyse
sera également plus précise si les analystes des données participent à l’activité de

2
Knodel, J. 1994. Conducting Comparative Focus Group Research : Cautionary Comments from a
Coordinator. Health Transition Rev 4(1) :99-104.
collecte des données (c’est-à-dire qu’ils sont présents pendant les discussions
individuelles ou de groupe et/ou servent d’animateur).

Si seulement une personne conduit l’analyse, il est important de revoir les données à
mesure qu’elles sont recueillies. S’il ne participe pas réellement à la collecte des
données, le conseiller technique doit au moins avoir accès aux données provisoires afin
d’identifier les domaines qui ont besoin de clarification ou d’approfondissement.

Analyse assistée par ordinateur

Le niveau de détail anticipé et, dans une moindre mesure, le nombre de personnes
participant à l’analyse, affecteront les décisions concernant l’utilisation d’ordinateurs.
L’analyse manuelle suffit lorsque le but est d’établir dans les grandes lignes les
catégories d’information ou lorsque le volume de donnée est restreint. A mesure que
l’analyse devient plus complexe (c’est-à-dire qu’elle comporte l’examen des nuances de
langage ou la comparaison des réponses entre un certain nombre de sous-groupes) et
que le volume de données augmente, un ordinateur peut alors faciliter grandement
l’activité d’analyse. Dans ce cas également, si les analystes ne sont pas ceux qui
entreront les données ou exploiteront le progiciel d’analyse, il faudra s’interroger sur la
manière de transférer les informations notées sur le terrain aux fichiers de données
informatiques pour les procédures d’analyse. Certains programmes de logiciel ont des
caractéristiques adaptées spécifiquement à la stratégie d’équipe.

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Sélectionner un programme de logiciel pour l’analyse des données qualitatives
Les objectifs de l’analyse de situation et le niveau d’analyse nécessaire devront
déterminer le choix du logiciel. Des programmes de code et d’extraction peuvent suffire
pour le niveau d’analyse désirée. Ces logiciels ont été mis au point par des chercheurs
sur l’analyse des données qualitatives afin d’aider l’analyste à diviser le texte en
segments ou morceaux, à attribuer des codes aux morceaux et à identifier et visualiser
tous les cas de morceaux codés (ou combinaisons de morceaux codés). Des exemples
de programmes de code et d’extraction sont notamment ATLAS/ti, HyperQual, K walitan,
MAX, NUDIST, QUALPRO et l’Ethnographe.
END TEXT BOX

Un ordinateur n’est pas nécessaire pour l’analyse qualitative, mais s’il est utilisé de
manière judicieuse, il facilite l’accès aux informations et il permet d’aborder l’analyse
avec plus de souplesse. Il n’est également pas nécessaire d’élaborer un système de
codage électronique ou d’utiliser un logiciel de bases de données pour trier et
dénombrer ces informations. De nombreux chercheurs d’analyse qualitative préfèrent
toujours travailler à l’aide de notes écrites ou dactylographiées en s’appuyant sur de
simples systèmes de copiage et de classement pour rassembler toutes les réponses à
une question donnée. Pour un emploi efficace de l’ordinateur, un analyste des données,
un programmeur et un agent de saisie des données peuvent s’avérer nécessaires.

START TEXT BOX


Postes d’analyste des données, programmeur et agent de saisie des données
Il est recommandé d’engager plusieurs personnes pendant la durée des travaux sur le
terrain et jusqu’à l’achèvement du rapport. Ces individus devront être dotés d’un large
éventail de compétences afin de seconder le travail du conseiller technique. Ensemble,
l’analyste des données, le programmeur et l’agent de saisie des données forment une
équipe de gestion des données qui doit être capable de :

x Contribuer à l’élaboration de codes après la lecture des notes sur les interviews
et les groupes de discussions dirigées.
x Coder les données sur les interviews et les groupes de discussions dirigées sous
forme lisible par ordinateur.
x Entrer les codes pour les réponses de chaque informateur.
x Produire des listes informatisées utilisant un logiciel de bases de données.
x Imprimer différents types de listes ordonnées conformément aux demandes.
x Rapprocher et comparer les listes en appliquant des techniques de bases de
données relationnelles.
x Etablir une récapitulation des résultats comme le recommande ce Guide.
x Couper et insérer les interviews dans un nouvel ordre.
x Protéger les données contre tout accès non autorisé.
END TEXT BOX

Analyse élémentaire des données qualitatives

L’analyse des données qualitatives fait ressortir comment les données se raccordent
ensemble, en rapprochant le contexte et la signification. Cette section et celle qui suit
décrivent les stratégies d’analyse des données qualitatives. Si le conseiller technique
s’occupera de l’analyse dans ses détails, il est important que l’équipe consultative ait au
moins une compréhension élémentaire du processus d’analyse. La valeur des données
qualitatives et leur analyse de qualité reçoivent parfois une attention insuffisante, en
particulier pour ce qui est de l’établissement du budget. Ce manque d’attention est dû en
partie à une compréhension limitée de ce qui est nécessaire pour obtenir une analyse
de qualité qui soit en harmonie avec les objectifs de l’analyse de situation.

Un moyen d’analyser les données qualitatives consiste simplement à utiliser les


questions des guides thématiques pour rassembler les données et ensuite à les
comparer. Cette stratégie peut être particulièrement indiquée lorsque le temps et les
ressources disponibles sont trop limités pour procéder à une analyse plus approfondie
ou que la collecte de données qualitatives est simplement un petit volet d’une étude
quantitative plus vaste et que cette analyse qualitative a été effectuée principalement
pour approfondir des domaines d’intérêt prédéfinis. Les étapes de la conduite d’une
analyse élémentaire des données qualitatives se déroulent comme suit :

1. Assembler tous les éléments d’information : copies des guides thématiques ou


d’interview, transcriptions, bandes magnétiques, informations démographiques
sur les participants, notes prises sur le terrain par les animateurs et
observateurs, rapports récapitulatifs sur chaque groupe.
2. Lire tous les rapports récapitulatifs au cours de la même séance. Se rafraîchir la
mémoire sur le cadre, les participants, le ton de la discussion, les réactions
générales à la discussion, les tendances ou caractéristiques possibles et les
opinions vivement défendues ou fréquemment défendues.
3. Lire entièrement chaque transcription. Marquer les sections qui se rapportent à
chaque question du guide thématique. Marquer les commentaires qu’il pourra
être utile de signaler par la suite. Surligner les mots, citations ou phrases qui
pourraient correspondre à des catégories de classification éventuelles.
4. Examiner chaque question séparément. Après avoir lu toutes les réponses à la
même question, rédiger un état récapitulatif décrivant la discussion. Identifier les
thèmes ou les caractéristiques se retrouvant dans les groupes ainsi que les
thèmes relatifs aux interviewés qui présentent des caractéristiques
démographiques analogues.
5. Créer une synthèse globale des données qualitatives, en examinant les résultats
à la lumière des objectifs initiaux de l’analyse de situation. A partir de ces
résultats, l’analyste devra fournir des éclaircissements, des recommandations et
des hypothèses sur ces objectifs. En outre, l’analyste pourra poser de nouvelles
questions de recherche ou signaler des besoins d’information se dégageant des
résultats de l’analyse des données qualitatives.3

Analyse complexe des données qualitatives

L’ampleur des besoins de l’analyse de situation et des données qualitatives peuvent


nécessiter une stratégie d’analyse plus approfondie et inductive. Ce sera le cas, par
exemple, s’il y a des guides thématiques multiples et des publics multiples. Il sera alors
nécessaire de suivre une séquence de cinq étapes interdépendantes pour l’analyse des
données : lecture, codage, affichage, réduction et interprétation. Le processus
commence par l’absorption – lecture et relecture des textes et examen des notes. A
mesure que la lecture progresse, ”prêter attention” aux thèmes qui se dégagent et
commencer à libeller ou à coder les morceaux de texte qui correspondent à ces thèmes.
Le recours à l’ordinateur peut faciliter le codage. Une fois que les textes sont codés,
examiner chaque domaine thématique, tout d’abord en affichant en détail les
informations pertinentes pour chaque catégorie puis en réduisant ces informations aux
points essentiels. A chaque étape, rechercher le sens primordial des pensées, des
sentiments et des comportements décrits dans les textes ou les notes prises sur le
terrain ; cette étape est l’interprétation des données. Enfin, fournir une interprétation
d’ensemble des résultats de l’étude, en dégageant comment les domaines thématiques
se relient les uns aux autres, en expliquant comment l’enchaînement des notions répond
aux questions initiales de l’analyse de situation et en suggérant ce que ces résultats
peuvent vouloir dire sans se limiter au contexte spécifique de l’analyse de situation.

Le lien entre les cinq étapes d’analyse (lecture, codage, affichage des données,
réduction des données et interprétation) est à la fois structuré et souple. Il est structuré
dans la mesure où chacune de ces cinq étapes s’appuie sur les précédentes. En
général, il faut d’abord lire avec soin les notes prises sur le terrain ainsi que les
transcriptions, puis commencer à coder les données. La lecture et le codage devront
être entamés alors que la collecte des données sur le terrain est en train de se dérouler.
Les étapes d’affichage et de réduction des données sont souvent menées après
l’achèvement de leur collecte. Cependant, même pendant ces étapes ultérieures de
l’activité d’analyse des données qualitatives, les chercheurs peuvent retourner aux
étapes précédentes pour améliorer les codes, relire les textes et réviser les aspects de

3
Kreuger, R.A. 1998. Analyzing and Reporting Focus Group Results. Dans Morgan, D.L., Krueger, R.A.
(éd.). The Focus Group Kit. Volume 6.
l’analyse. Des ressources fournissant des informations plus étoffées sur chacune des
cinq étapes décrites brièvement ci-après figurent à l’Annexe A – Ressources, ”Méthodes
qualitatives”.

Etape 1. Lecture : se familiariser intimement avec les données


La plupart des chercheurs sur l’analyse des données qualitatives sont d’avis que ce type
d’analyse commence par l’immersion des données. Cette expression signifie la lecture
et la relecture de chaque jeu de notes ou de transcriptions jusqu’à ce que le chercheur
acquière une connaissance intime du contenu. L’immersion n’attend pas le retour de
toutes les données mais commence graduellement avec un examen progressif des
données à mesure qu’elles sont recueillies. L’immersion peut être comparée à la
pénétration progressive dans un lac au lieu d’y plonger la tête la première. La lecture
suppose d’identifier les thèmes qui se dégagent et à développer des explications
préliminaires, tout en vérifiant la qualité des notes ou des transcriptions.

Etape 2. Codage : identifier les thèmes qui se dégagent


Les codes sont comme des plaques de rue, insérés dans la marge des notes écrites à la
main ou dactylographiées après des segments de texte pour rappeler où l’on est et ce
que l’on observe. Dans une analyse de données qualitatives, l’utilisation de mots ou
d’abréviations pour signaler des idées décelées dans la transcription peut faciliter
l’analyse d’un grand fichier de données et en accroître la précision. Le codage des
principaux thèmes de cette manière facilite la recherche ultérieure et permet d’extraire
des segments intéressants et de les examiner en tant que fichiers séparés.
L’assemblage de tous les morceaux du texte qui se rapportent à un thème commun
dans un même fichier permet de découvrir de nouveaux sous-thèmes et de les examiner
de manière plus approfondie. Bien que la majorité des chercheurs d’analyse de données
qualitatives aient recours à une méthode de codage, il n’existe pas de procédure
standard de codage. Les chercheurs diffèrent sur les manières d’établir des codes, sur
le moment où commencer et arrêter le codage et sur le niveau de détail qu’ils veulent.
Lorsque plus d’une personne participe au codage, une procédure s’avère nécessaire
pour examiner et concilier les décisions de codage.

Etape 3. Affichage des données : distinguer les nuances d’un thème


L’affichage des données signifie de présenter ou de dresser un inventaire de ce qui est
connu dans le cadre d’un thème spécifique. Il s’agit de chercher à saisir la variation, soit
la richesse, de chaque thème en séparant les aspects qualitatifs et quantitatifs et en
observant les différences entres les individus et entre les sous-groupes. On commence
par repérer les thèmes et sous-thèmes principaux qui se dégagent des données. A
mesure que l’analyse se poursuit, on définit les sous-thèmes à l’intérieur de chaque
thème général ; par exemple, indiquer en détail les types divers de stigmatisation
mentionnés par les participants du groupe de discussions dirigées pour inclure les
raisons et les sources de chaque type.

Etape 4. Réduction des données : dégager l’idée d’ensemble


La réduction des données signifie de distiller les informations pour en extraire les
notions et les relations les plus importantes. En chemin vous aurez lu les transcriptions,
identifié les thèmes importants et établi un système de codage pour les repérer. Vous
aurez classé les données provenant des transcriptions originales en nouveaux fichiers
organisés par thème. Vous aurez examiné la riche variation de chaque fichier
thématique, en en relevant les notions principales et en découvrant les points de vue
exprimés par les différents sous-groupes de l’analyse. A ce stade, vous prenez du recul
par rapport aux données. L’activité de réduction se produit en général une fois que
toutes les données ont été reçues et que vous êtes bien au courant de leur contenu. Le
but de cette étape est de dégager une impression générale des données et de
distinguer les thèmes centraux et les thèmes secondaires. Cette étape consiste
également à séparer ce qui est essentiel de ce qui ne l’est pas. Des supports visuels de
réduction des données sont souvent utiles, notamment l’élaboration de matrices, de
diagrammes ou de taxonomies pour chaque fichier thématique qui demeure central au
volet des méthodes qualitatives pour l’analyse de la situation des OEV.4

Etape 5. Interprétation
L’interprétation consiste à identifier et à expliquer la signification de base des données.
Cette étape suppose de communiquer les données essentielles des travaux d’analyse
qualitative à un public plus vaste, tout en restant fidèle aux points de vue des
participants. L’objet de l’interprétation n’est pas simplement d’énumérer un petit nombre
(ou des pages entières) de thèmes intéressants assortis d’exemples, tout en laissant les
lecteurs tirer leurs propres conclusions. Plus précisément, elle consiste à identifier les
façons dont les nombreux différents morceaux du puzzle d’analyse (thèmes et sous-
thèmes dégagés, connections et contradictions) s’assemblent et leur signification. Une
manière de réaliser cette étape est de dresser des diagrammes et autres
représentations visuelles qui font apparaître les relations entre les données. Tout en
essayant d’expliquer la signification de ces relations, il sera nécessaire de continuer à
examiner les explications de plausibilité et de validité – les explications sont-elles
logiques dans le contexte de l’analyse de situation ? Bien que la signification que vous
puissiez extraire de votre analyse doive traduire l’intention exprimée par les participants
dans leurs réponses, elle doit aussi s’appliquer à une population plus vaste et fournir
des réponses à des questions d’ordre social et théorique.

START TEXT BOX


Triangulation des données quantitatives et qualitatives
Suite aux analyses séparées des données quantitatives et qualitatives, il est possible de
procéder à l’intégration des résultats des données. La triangulation des données est le
processus qui consiste à rassembler les différents types de données pour réaliser une
description à plus grande dimension d’un résultat de l’analyse. Par exemple, si les
données quantitatives montrent que les orphelins vont moins fréquemment à l’école que
les non-orphelins, on peut alors consulter les données qualitatives pour en déceler les
raisons. Cependant, pour pouvoir réaliser la triangulation des données, il est nécessaire
que les thèmes et les domaines de renseignement soient représentés à travers toutes
les sources de données utilisées. Un avantage déterminant de l’intégration de diverses
sources de données pendant l’analyse est qu’elle produit des résultats d’intérêt général.
Certains publics veulent voir des chiffres, d’autres veulent comprendre le contexte et
d’autres veulent les deux.
END TEXT BOX

4
Miles, M.B., et Huberman, A.M. 1994. Qualitative Data Analysis : An Expanded Sourcebook. 2ème
édition.
I. Analyse des données quantitatives pour les questionnaires
Calcul des statistiques descriptives
Variables catégoriques
Variables continues
Analyse des données descriptives
Tests de signification statistique
Biais
Biais de sélection
Biais de refus
Biais de mesure
Biais de désirabilité sociale
II. Analyse des données pour les interviews en profondeur et les groupes de
discussions dirigées
Stratégie d’équipe à l’égard de l’analyse des données qualitatives
Analyse assistée par ordinateur
Analyse élémentaire des données qualitatives
Analyse complexe des données qualitatives
Etape 1. Lecture : se familiariser intimement ave les données
Etape 2. Codage : identifier les thèmes qui se dégagent
Etape 3. Affichage des données : distinguer les nuances d’un thème
Etape 4. Réduction des données : dégager l’idée d’ensemble
Etape 5. Interprétation
Chapitre 6
Rapport et diffusion des résultats

Le présent chapitre émet des suggestions pour la rédaction et la dissémination des


résultats de l’analyse de situation. Il présente des stratégies et des formats pour faire
part des résultats ainsi que des manières d’articuler les rapports, y compris des
techniques pour combiner ou pour rapporter séparément les résultats qualitatifs et
quantitatifs. Le chapitre couvre les éléments essentiels, comme les facteurs de
crédibilité, les normes éthiques de la rédaction et le choix des publics et des formats.

Les stratégies de rédaction et de diffusion des résultats de l’analyse de situation sont


interdépendantes. Pour déterminer le type de rédaction, il faut d’abord déterminer l’objet
du ou des rapports et à qui ils sont destinés. Par exemple, le rapport est-il destiné à
influencer les chefs d’opinion communautaires, informer les gouvernants ou promouvoir
l’apport de changements dans les services dispensés aux ménages vulnérables au
VIH/SIDA ou encore est-il destiné à couvrir une combinaison de ces éléments ? Une
compréhension claire de l’objet du rapport permet de déterminer les principaux publics à
qui il s’adresse et comment les atteindre. Très vraisemblablement, une analyse de
situation nécessitera la rédaction et la distribution d’un rapport technique complet, de
plusieurs rapports plus courts et d’autres documents présentés sous d’autres formats.
Comme il a été noté au Chapitre 1, ce Guide recommande de dresser un plan de
diffusion au début de l’analyse de situation étant donné qu’une stratégie de diffusion des
résultats de l’analyse clairement définie dans les grandes lignes aura normalement pour
effet d’accroître au maximum la dissémination de ces résultats et d’aboutir à des
actions.

START TEXT BOX


Comment articuler un rapport technique standard autour de la situation des OEV
Le schéma de rapport présenté ci-après s’applique aux rapports destinés aux
représentants ministériels et bailleurs de fonds, ainsi qu’aux publications journalistiques.

Remerciements
Résumé analytique
I. Introduction
A. Présentation générale de la situation des orphelins et enfants vulnérables
affectés par le VIH/SIDA
1. Faits pertinents provenant d’études antérieures, données
existantes
2. Questions sans réponse et lacunes de connaissances
B. Objet de l’analyse
1. Question principale et résumé de la stratégie de base utilisée
pour y répondre
2. Contribution anticipée des résultats d’analyse
C. Description succincte de l’analyse
1. Qui a réalisé l’étude, où et quand
2. Description succincte des méthodes et participants (y compris la
participation des jeunes et des communautés)
3. Description des informations culturelles et contextuelles
pertinentes (par exemple religion, cadre socio-économique,
densité de population)
II. Méthodes
A. Conception de l’étude
B. Méthodes d’échantillonnage
C. Méthodes de collecte des données
D. Méthodes d’analyse des données
III. Résultats
A. Récapitulation des résultats
B. Interprétation des résultats
C. Relations entre les résultats et les études précédentes et le cadre
d’analyse
D. Comment les difficultés méthodologiques ont pu affecté les résultats
IV. Conclusions ou examen des résultats
A. Importance des résultats pour les autres intéressés au problème
B. Etapes logiques suivantes en matière de suivi
C. Conséquences à tirer des résultats pour l’objet d’analyse spécifique
V. Recommandations
A. Recommandations en matière d’actions gouvernementales et de
prestation de services
B. Recommandations en matière d’actions communautaires
VI. Références bibliographiques et citations
VII. Outils de collecte de données utilisés
VIII. Annexes, y compris organisations apportant un soutien aux orphelins et
enfants vulnérables, liste de terminologie, index et ainsi de suite.
END TEXT BOX

I. S’apprêter à écrire

Facteurs de crédibilité

La crédibilité des résultats de l’analyse de situation dépend de l’efficacité de la


communication avec des publics spécifiques. La confiance que les gouvernants, les
défenseurs de causes, le personnel de programme des ONG et les membres des
communautés accordent aux résultats sera déterminée à la fois par ce qui est dit et
la manière dont c’est dit. Trois stratégies fondamentales sont utilisées pour mettre
en valeur la crédibilité et la capacité à communiquer les résultats d’analyse :

x Assurer que les domaines d’étude et les résultats qui sont rapportés
intéressent les publics visés (pertinence)
x Comprendre les besoins des publics (par exemple longueur, niveau de
complexité et conventions en matière de crédibilité) et préparer des
stratégies de rédaction en conformité
x Prendre en compte les éléments de base d’une bonne rédaction (clarté,
précision, enchaînement logique des idées)

Quel que soit le public, les lecteurs envisageront le texte en fonction de leurs propres
besoins et intérêts – tant personnels que professionnels. Pour convaincre les lecteurs de
la valeur des résultats, il doit exister un juste milieu entre la confrontation de leurs
hypothèses et la réitération des éléments familiers – pour ce qui est du format, du style
et du contenu.
Pour la majorité des lecteurs, la qualité de la présentation écrite évoque directement la
qualité d’ensemble de l’effort de l’analyse de situation. Pour assurer une présentation de
haute qualité, il convient de répondre aux questions de contenu présentées dans
l’encadré qui suit. La prise en compte de problèmes inhérents à ces questions aidera à
persuader les lecteurs de la crédibilité du rapport.

L’efficacité de la communication écrite engage les lecteurs tant sur le plan intellectuel
qu’émotionnel. La rédaction peut motiver les lecteurs à changer leurs pratiques, à
examiner de nouvelles pistes d’investigation, à informer les efforts de plaidoyer et à
inciter les communautés et les sociétés entières à agir. La responsabilité du rédacteur
est de rendre le rapport de l’analyse de situation aussi accessible, crédible et intéressant
que possible. Il ne faut pas craindre de communiquer des émotions en faisant part aux
lecteurs des points de vue des interviewés (par exemple utilisation d’études de cas ou
citations directes). La crédibilité et la communicabilité du rapport détermineront pour une
large part si les lecteurs appliqueront les résultats et si les résultats auront des effets sur
les politiques et les actions relatives au bien-être des OEV.

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Que faut-il inclure dans les rapports d’analyse : questions de contenu
Quand on s’apprête à rédiger le rapport, il est utile d’énumérer les questions auxquelles
il faudra répondre. Cette liste peut être dressée à partir du schéma du rapport et pourrait
inclure les points suivants :

x Quelles sont les questions de l’analyse et dans quel contexte les problèmes se
situent-ils ?
x Comment l’analyse a-t-elle été conçue ?
x Quelles ont été les techniques et méthodologies utilisées pour recueillir et
analyser les données ? Sur quels types de données la collecte a-t-elle porté ?
x Pourquoi la conception de l’analyse de situation, les stratégies d’échantillonnage,
les méthodes de collecte de données et les techniques d’analyse convenaient-
elles pour répondre aux questions posées dans le cadre de l’évaluation ?
x Le déroulement de l’analyse a-t-il été itératif ?
x Le processus d’interprétation utilisé dans l’analyse est-il décrit avec clarté ?
x Qu’avez-vous trouvé et quelle en est la signification à votre avis ?
x Quelle a été votre relation avec les interviewés, comment les avez-vous
influencés et comment se sont-ils influencés les uns les autres pendant
l’analyse ?
x Avez-vous fait preuve de votre compréhension du monde décrit dans votre texte
d’une manière qui, du point de vue des lecteurs, traduira avec exactitude la
perspective locale ?
x Avez-vous transmis suffisamment d’informations détaillées sur les personnes et
le contexte que vous avez étudiés, notamment pour ce qui est du langage
spécialisé et couramment utilisé dans le cadre des enfants affectés par le
VIH/SIDA ?
x Avez-vous fait connaître explicitement aux lecteurs vos propres biais,
perspectives et motivations et de quelle manière ils peuvent affecter votre
analyse ?
x Quelles sont les limites de votre analyse ?
x Quel est votre plan de diffusion des résultats (par exemple publics, formats et
lieux) ?
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Normes d’éthique en matière de rédaction

Les outils de collecte de données présentés dans ce Guide rassemblent les informations
délicates exprimées par les enfants, les PVS et les personnes s’occupant des OEV.
Quatre normes éthiques ou principes de base gouvernent la rédaction des informations
sur la vie des gens : (1) chercher le juste milieu et l’exactitude, pas la neutralité, (2)
assurer qu’aucun tort n’est causé aux participants, (3) présenter les opinions du public
en citant des propos des participants et (4) décrire le cadre de vos interactions avec les
participants et décrire votre rôle.

Rechercher le juste milieu et l’exactitude, pas la neutralité


Lors de la rédaction du rapport sur les résultats de l’analyse, il convient de présenter les
facettes multiples des aspects controversés de la question des OEV ; par exemple la
prise en charge communautaire et la prise en charge institutionnelle. Il faut chercher à
éclaircir les connaissances, les discernements et les points de vue des participants à
l’analyse et à présenter ces points de vue dans leur contexte.

Assurer qu’aucun tort ne soit causé aux participants


Il faut s’assurer non seulement que rien de préjudiciable n’arrive aux interviewés par
suite de leur participation à l’analyse, mais aussi qu’ils ne pâtissent pas de la
publication, la présentation ou de toute autre forme de dissémination de leurs réponses,
leurs vues ou expériences (même collectivement). Même si les noms des participants ne
sont pas communiqués, il arrive que des informations puissent révéler l’identité de
quelques participants ; cette observation est particulièrement vraie pour les données
qualitatives.

Présenter les opinions du public dans les résultats en citant des propos des
participants
Il est bon d’essayer de citer des propos ou de courtes phrases des participants dans le
rapport (si possible dans la langue des participants, accompagnés de la traduction). La
présentation des opinions des participants en leurs propres termes transmet des
informations importantes sur le contexte (par exemple émotion et nuance).

Décrire le cadre de vos interactions avec les participants et préciser votre rôle
Pour que le public soit en mesure d’apprécier la qualité de l’analyse, il doit disposer
d’informations suffisantes sur la date et la méthode de rassemblement des données, la
nature de vos relations avec les sujets interrogés, la connaissance de votre point de vue
et le motif de la réalisation de l’analyse. Les rapports et présentations devront aussi
indiquer clairement les sources de financement de l’analyse.

Choix des publics et des formats

Toute étude importante de la situation des OEV intéressera un large éventail de lecteurs
et d’auditoires et le plan de diffusion des résultats établi par l’équipe consultative de
l’analyse de situation contiendra vraisemblablement une liste de publics possibles. Il
existe de nombreuses conventions de style auxquelles avoir recours pour présenter les
résultats. Pour sélectionner le format, le ton et le style les plus appropriés à la rédaction
ou à la présentation des résultats, il convient d’accorder une grande attention aux types
de lecteurs et d’auditoires. La définition des publics possibles permet d’évaluer les
éléments de temps, de lieu et de manière qui guideront la rédaction et la présentation
des méthodes d’analyse et des résultats.

La rédaction d’un rapport qui s’adresse au public de prestataires de services et de


spécialistes du développement et du bien-être des enfants comporte souvent des
suggestions pratiques pour améliorer leurs méthodes, ainsi que des recommandations
stratégiques générales. Il est important d’inclure des citations ou références scientifiques
pertinentes dans les documents s’adressant à ce type de public.

Lorsque la rédaction ou la présentation s’adresse spécifiquement aux cliniciens, il est


utile d’avoir recours à des conventions de rédaction biomédicales, comme des chartes,
des tableaux, des diagrammes et des matrices de données. Les rapports de cas,
méthode narrative avec laquelle les cliniciens sont familiarisés, peuvent également être
utilisés.

Lorsque la rédaction s’adresse à des lecteurs profanes ou au grand public, le rapport


présente typiquement le ”visage humain” de la question des OEV ; par exemple, les
adolescents prenant soin de leurs petits frères ou sœurs ou la situation d’enfants ayant
des rapports sexuels en échange de nourriture ou du paiement de leur scolariité. Ce
type de rédaction propose comment les usages ou politiques actuels peuvent être
réformés ou dégage dans les grandes lignes des moyens d’alléger les problèmes ou
d’améliorer les pratiques et les services pour ce qui est de la prévention, des soins et du
soutien.

En général, la rédaction s’adressant au public universitaire est sous la forme de rapports


pour présentation à des conférences ou pour publication dans des revues de sciences
sociales, de santé ou de médecine. Habituellement, ces rapport articulent des cadres
conceptuels ou théories, décrivent les méthodologies utilisées et présentent et
interprètent les données. Les rapports publiés dans des revues s’adressant à des
publics moins académiques, comme les praticiens de la santé, peuvent aussi fournir des
cadres théoriques pour permettre de mieux comprendre un point donné, comme la
résilience, et des théories connexes liées au bien-être psychosocial des enfants.

Lorsque la rédaction s’adresse aux dirigeants et/ou vise à prôner des changements, le
rapport doit être bref. Il importe de sélectionner les points essentiels des résultats pour
soutenir ou défendre la cause. Ces résultats serviront d’assise pour accroître la
sensibilisation et faire appel à l’action, comme par exemple des réformes politiques
spécifiques. Le ton visera à informer et convaincre les lecteurs/auditoires.

START TEXT BOX


Conseils pour atteindre les publics prenant part aux décisions politiques
x Rédiger des rapports brefs.
x Inclure un résumé analytique.
x Fournir des points de discussion aux intervenants dans l’élaboration des
politiques qui pourront utiliser ou disséminer les résultats de l’étude.
x Reconnaître que les résultats de l’analyse peuvent avoir des répercussions
politiques plus vastes, nécessitant que les nombreux intervenants parviennent à
un consensus avant que des actions puissent être prises.
x Utiliser des graphiques, des tableaux et des diagrammes pour illustrer les points
importants.
x Encourager les dirigeants à comparer les données provenant de différentes
sources.
x Lorsque l’on prévoit d’utiliser les informations à des fins d’intervention, envisager
les ressources disponibles, la capacité institutionnelle à modifier les pratiques et
les risques éventuels si les changements sont mal administrés ou mal conseillés.
x Identifier des défenseurs de cause jouissant d’une crédibilité locale (par
forcément des experts, mais des individus de haute estime pour transmettre les
informations provenant de l’analyse) afin qu’ils puissent prôner les changements
auprès de ceux qui peuvent réellement influencer les politiques à l’intention des
OEV et leur mise en œuvre.
x Ne jamais sous-estimer l’importance des contacts individuels dans les efforts de
dissémination pour mobiliser l’action.
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Outre les publics auxquels ils s’adressent, les rapports et la dissémination des résultats
seront affectés par d’autres facteurs, notamment les ressources humaines et/ou
financières disponibles pour la rédaction des rapports, les possibilités prochaines de
présentations à des conférences, ou les traditions propres à l’organisation pour ce qui
est de la rédaction des rapports ou de leur publication dans des revues. Ces points
devront être clairement définis dans les grandes lignes au début de l’analyse de
situation et spécifiés dans le plan de diffusion des résultats.

II. Organiser et rédiger les résultats

Pendant la phase de conception, l’équipe consultative de l’analyse de situation aura pu


décider, compte tenu des informations nécessaires, d’utiliser des méthodes de collecte
de données quantitatives, qualitatives ou les deux. Il faudra également décider comment
les résultats des données qualitatives et/ou qualitatives seront présentés. Les outils de
collecte de données présentés dans ce Guide ont été utilisés précédemment pour
produire des rapports séparés sur les résultats qualitatifs et quantitatifs. Ceci signifie
donc que les deux méthodologies ont été séparées et que les résultats des
questionnaires (données quantitatives) n’ont pas été utilisés pour informer ou consolider
les résultats des données qualitatives. Si cette option est choisie et que les résultats des
données qualitatives et quantitatives seront présentés séparément, le rapport peut
inclure une section finale qui rapproche les deux séries de résultats et se termine par les
recommandations du rapport.

Cependant, l’équipe consultative peut décider d’utiliser les résultats quantitatifs et


qualitatifs pour aborder des questions similaires entre les mêmes populations. Lorsque
l’on utilise ce scénario pour la rédaction du rapport technique complet, une méthode qui
réussit particulièrement bien consiste à organiser la présentation de tous les résultats
suivant chaque thème primordial ; par exemple, l’éducation des OEV, les soins de santé,
le bien-être psychosocial et les pratiques de soins. Il faut être sélectif quand on choisit
les thèmes – avec un tel volume de données, il peut s’avérer nécessaire d’exclure
certains éléments d’information.

Comme il a été noté au Chapitre 5, la triangulation des données (par exemple par
thèmes) fournit une description de la situation des enfants vulnérables sous un plus
grand nombre de facettes. Un rapport qui intègre des données différentes guide le
lecteur en prenant en compte les résultats d’une approche méthodologique donnée, puis
présente les résultats sous l’angle d’une approche différente et enfin explique au lecteur
quelle est la signification des résultats combinés dans le cadre d’un thème particulier.
Après avoir traité successivement tous les thèmes principaux suivant cette méthode,
une conclusion est alors rédigée qui explique les liens entre les thèmes, qui explique les
résultats sur la base du cadre d’analyse des données recueillies, et qui examine si ces
résultats sont en conformité avec les autres analyses et études sur les OEV.

Il arrive qu’une analyse qui utilise des méthodes à la fois quantitatives et qualitatives
fournisse des résultats différents pour le même phénomène. Le rapport d’analyse n’a
pas besoin de parvenir à une conclusion uniforme et homogène concernant des
résultats divergents, mais il devra présenter ces contradictions et offrir au lecteur des
données explicatives qu’il pourra évaluer.

Stratégies d’organisation du rapport

En se laissant guider par l’objet de l’analyse et les besoins du public, on peut envisager
la stratégie et le style qui transmettront le mieux le message. Il se présente plusieurs
options : une stratégie de résolution des problèmes, une stratégie narrative, une
stratégie d’orientation et une stratégie analytique.

Stratégie de résolution des problèmes


Cette stratégie d’articulation du rapport comprend les volets suivants :
x Exposer le problème et décrire l’importance du thème d’analyse et ses
répercussions sur les politiques et les pratiques en matière de santé et de bien-
être des enfants.
x Décrire brièvement les méthodes.
x Présenter les enseignements appris sur la situation des OEV et ceux qui
s’occupent d’eux.
x Formuler des recommandations et des conclusions.

Stratégie narrative
Cette stratégie d’articulation du rapport comprend les volets suivants :
x Présenter le récit sous forme narrative et chronologique, en illustrant un
problème ou un phénomène – comme les épreuves successives de la condition
d’orphelin (par exemple le continuum du stade de la prévention au stade de la
prise en charge) ou les expériences vécues par les orphelins présentées sous
des points de vue multiples.
x Dans la conclusion, expliquer pourquoi et comment le problème ou le
phénomène survient. Par exemple, si l’analyse examine les vues sur la prise en
charge des orphelins par les communautés et que les approches varient d’un
village à l’autre, organiser les résultats par site.

Stratégie d’orientation
Cette stratégie d’articulation du rapport comprend les volets suivants :
x Récapituler les raisons pour lesquelles un phénomène, une situation ou un
comportement se produit ou ne se produit pas.
x Commencer par présenter des preuves des raisons pour lesquelles on est
parvenu à cette conclusion. Les rapports journalistiques et d’orientation
pragmatique adoptent en général ce modèle pour les publics fort occupés qui ont
peu de temps à consacrer à la lecture d’un long rapport pour en dégager le bien-
fondé.

Stratégie analytique
Cette stratégie d’articulation du rapport comprend les volets suivants :
x Organiser les résultats en fonction du cadre conceptuel qui a été utilisé pour
développer l’analyse.
x Décrire les enseignements tirés et expliquer comment ils s’inscrivent dans un
plus grand contexte. Par exemple, si l’on applique le modèle de continuité
prévention-prise en charge, expliquer comment les résultats étayent le modèle et
les réflexions connexes ou s’en écartent.

Quelle que soit la stratégie utilisée, il est indispensable que le rédacteur du rapport et/ou
le présentateur fassent preuve de leurs connaissances de la documentation/information
disponibles sur le sujet et qu’ils présentent les faits avec exactitude.

Faire part des données qualitatives de l’analyse

Une des plus grandes difficultés associées à la communication des données qualitatives
est de demeurer concentré sur les questions et objectifs de l’analyse tout en liant les
questions aux résultats. Les résultats sont les éclaircissements que le chercheur a
dégagés du triage des données, de l’identification des thèmes, de la description de la
manière avec laquelle ils se raccordent et avec laquelle ils s’inscrivent dans un plus
grand contexte. Les propos des participants (c’est-à-dire les données brutes) ne devront
pas être considérés ou présentés comme des résultats, mais plutôt comme des
illustrations ou opinions. L’Annexe A énumère une liste de ressources et d’informations
auxquelles avoir accès pour aider à écrire des rapports pour la présentation des
données qualitatives.

Des conseils généraux pour rendre compte des résultats qualitatifs sont présentés ci-
après :

x Concentrez-vous tout le temps sur le sujet, tout en restant sceptique. Rappelez-


vous que vous risquez de vous écarter de l’objectif. Posez-vous la question
suivante pour vous guider : ”Quel est véritablement le thème de l’étude ?” Il ne
suffit pas de dire que l’objet des interviews individuelles ou de groupe était de
compléter les données d’enquête et il ne suffit probablement pas de dire que
l’objet des interviews était d’évaluer la situation des OEV affectés par le
VIH/SIDA.
x Eliminez des données à mesure que vous vous concentrez et éclaircissez le
sujet. Indiquez sous forme de notes ou d’apartés ce qui est important et
intéressant, mais qui peut être traité dans un autre article ou rapport.
x Identifiez les thèmes qui ont besoin d’être examinés plus en profondeur ou faire
l’objet d’une étude complémentaire. A savoir, ne vous bloquez pas parce que
vous manquez de données ou parce qu’il y a certains éléments que vous ne
comprenez pas ou que vous ne pouvez pas interpréter. Indiquez que vous ne
pouvez pas le faire et continuez.
x Utilisez des exemples concrets et des propos directs aussi souvent que possible.
Evitez les déclarations d’ordre général comme ”la connaissance des besoins
émotionnels des enfants est limitée chez les personnes qui s’occupent d’eux.”
Par contre, précisez ”la connaissance du besoin de l’enfant de pleurer (et/ou
autres aspects spécifiques des besoins émotionnels des enfants) est limitée
chez les personnes qui s’occupent d’eux.”
x Rédigez le rapport comme s’il s’adressait à un public qui ne sait pas encore ce
dont vous parlez et qui n’est pas forcément au courant des OEV et de votre
culture particulière. Ecrivez comme si vous vous adressiez à un public
international avec l’objectif à long terme de faire part de résultats à la
communauté internationale qui cherche à aider les OEV.

Faire part des données quantitatives de l’analyse

La communication de données quantitatives est habituellement sous forme descriptive –


fréquences, proportions, rapports, moyennes et ainsi de suite. Les données des tests de
signification statistique devront être expliquées et présenter non seulement les résultats
significatifs, mais aussi les résultats non significatifs sur le plan statistique. Si, par
exemple, les données indiquent que les enfants orphelins vont à l’école moins souvent
que les autres enfants vivant dans le même ménage et si cette différence n’est pas
significative du point de vue statistique, le rapport doit alors faire part de cette
constatation. Le manque d’information devrait également être constaté. Par exemple, si
près de la moitié des personnes s’occupant des enfants qui ont été interrogées ne se
rappellent pas quelle quantité de nourriture a été offerte à l’enfant le jour précédent ou
quelle quantité il en a consommée, cette information devra figurer dans le rapport. Il est
important de présenter ces constatations avec le minimum d’interprétation dans la
section des résultats, puis de les relier aux questions thématiques dans la
conclusion/discussion.

Aucune conclusion ne devra être dégagée avant que tous les résultats n’aient été
assimilés car, sinon, cela signifierait que chaque résultat a été évalué indépendamment
les uns des autres, ce qui réduirait la compréhension de la signification d’ensemble que
toutes les données peuvent fournir. Egalement, la présentation de résultats qui ne sont
pas consistants risque de placer le rédacteur/présentateur dans une situation
indéfendable, avec la formulation d’une conclusion qui soit en contradiction avec une
section ultérieure du rapport ou de la présentation. Le lecteur peut consulter l’Annexe A
pour une liste des ressources sur la communication des données quantitatives.

Produire des tableaux et des graphiques


Les tableaux, diagrammes et graphiques devront être révélateurs. Le lecteur devra
pouvoir les interpréter sans explication à l’aide de texte, bien que le texte puisse
contribuer à renforcer les points importants présentés dans un
tableau/diagramme/graphique. En général, le texte explicatif du contenu d’un tableau,
diagramme ou graphique ne devrait pas répéter ou récapituler toutes les informations
qui y figurent. Par exemple, si 50 pour cent des personnes interrogées ont répondu ”oui”
à une question et si ce résultat est significatif du point de vue statistique, le texte peut
alors étayer le contenu du tableau/diagramme/graphique concernant cette réponse.
Cependant, le rédacteur ne devrait pas présenter dans le tableau/diagramme/graphique
d’autres résultats qui ne présentent pas d’intérêt particulier.

Les tableaux et diagrammes sont souvent utilisés pour illustrer des comparaisons (par
exemple orphelins et non-orphelins) ou d’autres informations, telles que la ventilation
des dépenses ménagères. Dans les rapports techniques, il est utile d’illustrer dans un
tableau de données autant d’informations qu’il est raisonnablement possible. Par
exemple, il est utile de fournir le numérateur et le dénominateur de chaque indicateur,
ainsi que les pourcentages, afin que les utilisateurs disposent d’un maximum de
flexibilité dans l’interprétation et le ré-examen des données. Plus la présentation des
données est facile à comprendre et plus ces données seront probablement utilisées.

Les deux tableaux de données ci-après illustrent des exemples de tableau qui peuvent
être produits en utilisant les données recueillies à partir des questionnaires présentés
dans ce Guide.

Tableau 1 : Effet du décès ou de la maladie d’un ou des parents sur la vie quotidienne des enfants (%)
Total des chefs
de ménage
District 1 District 2 District 3 District 4 interrogés
N = 146 N = 160 N = 329 N = 223 N = 858
Effet % % % % N %
Moins de nourriture/argent au 24.2 23.1 26.3 42.2 257 29.3
niveau de la famille
Baisse de la fréquentation scolaire
ou abandon des études 15.4 30.2 29.3 23.8 225 25.7
Baisse des résultats scolaires 5.4 8.3 23.0 7.2 115 13.1
Augmentation du travail 2.7 3.6 3.9 7.2 39 4.5
ménager/dans les champs
Prise en charge des enfants plus 3.4 1.2 2.4 5.8 28 3.2
jeunes
Prise en charge d’un parent en vie 2.7 0.6 0.6 2.2 12 1.4
Pas de changement dans leur vie 34.2 17.8 9.3 5.8 125 14.3
Autres 6.0 7.1 3.6 4.9 44 5.0
Ne sait pas 4.0 3.0 0.0 0.9 13 1.5
Total 100 100 100 100 858 100

Table 2: Education
District 1 District 1 District 1 District 1 Total p-
valeu
Variables démographiques N % N % N % N % N % r
Orphelins et enfants vulnérables 187 95.4 145 74.4 169 85.8 184 92.9 685 87.2 0.000
qui ont fréquenté l’école
Raison d’abandon
Décès d’un ou deux 8 88.9 34 72.3 18 72.0 6 46.2 66 70.2
parents/gardien(s)
Problèmes financiers 1 11.1 9 19.1 4 16 2 15.4 16 17
Manque d’espace scolaire - - 3 6.4 3 12.0 5 38.5 9 9.6
N’aime pas l’école - - 1 2.1 1 1.1 - - - -
Fréquentent actuellement 96 51.3 71 48.3 71 40.1 102 54.0 340 48.6 0.049
l’école
Table 2: Education
District 1 District 1 District 1 District 1 Total p-
valeu
Variables démographiques N % N % N % N % N % r
Raisons d’abandon des études scolaires 0.000
Décès d’un ou des parents 18 9.0 10 5.1 33 16.5 3 1.5 64 8.0
Echec aux examens 11 5.5 9 4.6 2 1.0 - - 22 11.1
Problèmes financiers 49 26.4 39 20.0 45 22.6 11 5.6 144 18.3
Types d’école fréquentée 0.008
Ecole publique 70 74.5 50 73.5 55 77.5 93 91.2 268 80.0
Ecole privée 7 7.4 2 2.9 1 1.4 3 2.9 13 3.9
Ecole communautaire 17 18.1 16 23.5 15 21.1 6 5.9 54 16.1
Niveau scolaire actuel 0.055
Premier cycle primaire (1 – 4) 4 4.2 11 15.8 13 19.0 1 4.3 29 11.4
Deuxième cycle primaire (5 – 7) 68 71.6 24 34.7 42 61.7 14 60.8 148 58.1
Premier cycle secondaire (8 – 9) 18 19.0 25 36.2 11 16.2 5 21.7 59 23.1
Deuxième cycle secondaire (10 5 5.3 9 13.0 2 3.0 3 13.0 19 7.5
– 12)

D’autres exemples d’informations qui pourraient être présentées dans ces tableaux sont
notamment :

x Les informations démographiques sur les chefs de ménage et les enfants


x Les caractéristiques économiques des ménages
x Le recours aux services de soutien
x Les relations entre le chef de ménage et les orphelins ou enfants vulnérables
x Le profil des problèmes psychosociaux des orphelins et enfants vulnérables
x Les perceptions de la communication appropriée avec les orphelins et enfants
vulnérables
x Les perceptions et expériences à l’égard du VIH/SIDA
x La consommation alimentaire des orphelins et enfants vulnérables
x L’emploi par les orphelins et enfants vulnérables de leur temps libre

En général, les tableaux de chaque catégorie offrent des fréquences pour des variables
spécifiques. Par exemple, les tableaux sur l’accès des ménages aux services de soutien
peuvent couvrir des éléments comme les types d’aide (à savoir nourriture, conseils,
vêtements) et les fournisseurs/sources du soutien (à savoir église, centre de santé,
voisins). A l’aide de ces tableaux, l’équipe consultative devrait être en mesure de repérer
les besoins les plus indispensables qui ne sont pas satisfaits et obtenir des informations
qui permettront de formuler des recommandations pour les satisfaire.

START TEXT BOX


Tableau de données
Un exemple de tableau et de description des points les plus importants à fournir dans un
tableau de données est illustré ci-après.

TABLEAU [Numéro du tableau]- [Intitulé]


Fréq Pour cent Cumulé
-------------+------------------------------------
[Code] | n % %
[Code] | n % %
[Code] | n % %
[Code] | n % 100.0%
-------------+-------------------------------------
Total | 100.0%

Il convient de noter que le tableau est numéroté et intitulé. L’intitulé fournit une
orientation sur les informations à tirer des données de chaque tableau. ”Fréq” est la
fréquence ou le nombre de fois que chacun des codes s’est produit dans la population.
”Pour cent” signifie le pourcentage de toute la population soumise à l’enquête pour
chaque code ou caractéristique de variable. ”Cumulé” signifie le pourcentage cumulé
de tous les codes et la proportion représentée par chaque code. La moyenne est
donnée quand il est important de connaître la moyenne des réponses continues (par
exemple âges, nombre d’heures que passe un chef de ménage à travailler pour gagner
un revenu, nombre de personnes au sein d’un ménage). L’amplitude de ces réponses
peut être évaluée en examinant les valeurs minimum et maximum.
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Pour la majorité des gens, la représentation graphique d’informations et de données


obtenues d’une analyse de situation et autres sources d’information est beaucoup plus
persuasive que les tableaux ou le texte. Les graphiques linéaires et à barres peuvent
être utilisés pour illustrer des changements chronologiques, tels que le nombre d’OEV
par région et par an ou les changements intervenus chez des sous-groupes d’OEV (par
exemple fréquentation scolaire chez les orphelins ayant perdu un parent ou les deux
parents par emplacement géographique et par sexe). Les graphiques circulaires
visualisent immédiatement les distributions proportionnelles, comme le montre l’exemple
ci-après.

MeanExpenditure ofMale-HeadedHouseholds Mean Expenditure of Female-HeadedHouseholds

Health
Health Education
6%
9% 15%
Education
22%

Food Food
69% 79%

Distribution moyenne des dépenses des ménages dirigés par un homme


Education
Santé
Nourriture

Distribution moyenne des dépenses des ménages dirigées par une femme
Education
Santé
Nourriture

Les graphiques devront être présentés séparément étant donné qu’il arrive souvent que
les lecteurs d’un rapport veuillent reproduire des graphiques pour les utiliser dans leurs
propres présentations, ou en combinaison avec d’autres données. Un graphique bien
fait comprend les éléments suivants :

x L’intitulé qui indique clairement ce qui est mesuré, notamment la population au


dénominateur et le lieu et la date (par exemple année) de la collecte des
données. Les paramètres de l’indicateur devront être spécifiés sur le graphique,
mais s’ils surchargent l’intitulé du graphique, ils pourront être indiqués dans les
coordonnées ou une légende.
x Source et date.
x Désignations de valeur pour chaque point de données. Ces désignations
permettent aux lecteurs de repérer rapidement les valeurs et de soit recréer le
graphique soit de s’y reporter dans le texte ou une présentation. Si un graphique
comprend de nombreux points de données et que les désignations risquent de
causer une certaine confusion, les données de base du graphique peuvent être
présentées dans un tableau annexe.
x Niveaux de signification et/ou intervalles de confiance. Dans les rapports
techniques, la valeur p même peut être indiquée pour la série de données du
graphique. Pour une présentation générale, la série de données pertinente peut
simplement être désignée comme ”significative sur le plan statistique”.

START TEXT BOX


Création d’une liste terminologique
Une tâche essentielle du conseiller technique consiste à dresser une liste des termes et
sigles utilisés dans le rapport. Cette liste est le lexique de base de la population faisant
l’objet de l’analyse et comprend les termes qui s’appliquent à la question des OEV
affectés par le VIH/SIDA. Par exemple, il ne faut pas supposer que le lecteur utilisera la
même définition pour orphelin ou pour enfant vulnérable.
END TEXT BOX

Répondre aux questions de l’analyse

Un élément important du rapport d’analyse de la situation est le résumé des données


puisqu’il se rapporte aux thèmes et questions connexes dégagés par l’équipe
consultative. Comme il a été mentionné auparavant, une des premières tâches de
l’équipe consultative consiste à identifier des domaines d’étude et à déterminer quelles
sont les données qui permettent de comprendre plus en profondeur la situation des
enfants vulnérables et comment.

Le procédé le plus facile peut consister à classer les questions par domaine d’étude ou
thème et de rédiger le rapport en sorte que le texte réponde aux questions de manière
simple et directe. Le directeur de l’analyse de situation et le conseiller technique
pourront avoir besoin de s’entretenir, peut-être à plusieurs reprises, avec les autres
membres de l’équipe consultative pour examiner les données et résultats obtenus à
l’aide des différents outils de collecte et déterminer comment répondre aux questions
particulières.

Les réponses aux questions aboutiront ensuite aux recommandations sur les moyens
d’utiliser les données pour satisfaire les besoins des OEV. Certaines données pourront
suggérer des changements minimes ou même aucun changement aux politiques et
programmes existants à l’intention des OEV. D’autres données pourront porter l’équipe
consultative à formuler des recommandations spécifiques sur les façons d’améliorer la
situation des enfants vulnérables. Le Chapitre 7 fournit des exemples concrets sur les
manières d’utiliser les données dans les efforts déployés à l’intention des OEV. Ces
exemples sont notamment l’amélioration de la logistique (par exemple
l’approvisionnement alimentaire), l’amélioration de l’accès (par exemple la réduction des
frais de scolarité pour les OEV et l’élargissement des services CDV afin de répondre aux
besoins des jeunes), l’apport de changements au niveau des structures (par exemple
écoles communautaires, centres de garderie ou centres de conseil) ou encore
l’amélioration des capacités communautaires à répondre aux besoins des OEV.

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Il vaut mieux avoir trop de sources que pas assez
Il est bon de rechercher d’autres sources de données qui viennent étayer les résultats
de l’analyse de situation. Dans le cadre de la préparation d’une analyse de situation, le
directeur de l’analyse devra rechercher des sources de données secondaires pour
contribuer à combler les lacunes d’information de l’équipe consultative. Pendant la
phase de rédaction du rapport, il faudra procéder à une nouvelle recherche de données
secondaires afin de trouver des points qui confirment ou développent les résultats. Les
données secondaires qui peuvent être incorporées dans les rapports ou que ces
rapports peuvent mentionner portent notamment sur : les taux d’abandon scolaire dans
les régions à incidence de VIH/SIDA élevée, le nombre d’enfants des rues ou
abandonnés, le nombre d’enfants pris en charge par des institutions, les données sur la
transmission du VIH d’une mère à son enfant et les statistiques sur le travail des
enfants.
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Préparer une section de récapitulation et de recommandations

D’un point de vue pratique, la section comprenant la récapitulation et les


recommandations est peut-être la partie la plus importante du rapport de l’analyse de
situation étant donné que c’est la synthèse réalisée par l’équipe consultative de toutes
les informations rassemblées et que c’est souvent la section principale ou la seule
section du rapport qui sera normalement lue par la majorité des lecteurs. Cette section
est également importante parce que les résultats de l’analyse prépareront normalement
le terrain pour la planification et la mobilisation des actions et qu’elle donne l’occasion
d’expliquer clairement l’utilité de l’analyse et de quelle manière ses résultats pourront
guider les décisions futures concernant les efforts pour le bien-être des OEV. La section
comprenant la récapitulation et les recommandations doit être concise et aussi
spécifique que les résultats le permettent, de même que réceptive au contexte politique,
en indiquant qui devrait faire quoi, où, quand et comment. Elle doit clairement distinguer
les recommandations qui reposent sur les résultats de l’analyse des recommandations
provenant d’autres sources, comme l’opinion des experts ou le consensus de l’équipe
consultative. Avant de publier le rapport, les principaux intéressés devront être consultés
pour s’assurer que les recommandations sont appropriées, réalisables et pratiques
compte tenu des ressources dont disposent les groupes cibles (par exemple
programmes des ONG et ministères)

La section comprenant la récapitulation des résultats et les recommandations devra être


brève et facile à lire. Une présentation sous forme de liste numérotée peut contribuer à
faciliter la lecture. Il est bon d’éviter les déclarations générales sur ce qui devrait être fait
(mais ne le sera pas) et les longues listes de souhaits. Les recommandations peuvent
spécifier des stratégies d’action, réclamer d’accorder la priorité à certaines régions
géographiques et suggérer des interventions efficaces par rapport au coût. Elles
peuvent aussi repérer des organisations qui sont le mieux adaptées pour mettre en
œuvre ces recommandations. Dans les rapports d’analyse de situation, il importe de
faire ressortir une liste de toutes les recommandations primordiales. En règle générale,
la section sur les recommandations ne devrait pas dépasser deux pages.

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Conseils pour l’élaboration des recommandations
Il est important de prendre du recul par rapport aux détails des données recueillies afin
d’examiner la situation générale et de dégager ce qui doit être fait. Il faut considérer les
recommandations dans leur ensemble afin d’identifier les questions apparentées qui
pourraient être traitées par une action particulière ; ceci facilite la reconnaissance de
priorités d’action d’ordre général. Lorsque l’on prépare des recommandations, il est bon
d’accorder une attention particulière aux points suivants :

x Comment chaque recommandation est-elle étayée par les résultats de


l’analyse ?
x Que peut-on attendre d’une intervention pour changer la vie de l’enfant et du
ménage ?
x Quelles sont les actions qui doivent nécessairement précéder d’autres actions ?
x Comment les solutions possibles aux problèmes sont-elles interdépendantes ?
x Les recommandations peuvent-elles être classées par ordre de priorité ?
x Y a-t-il une personne, une organisation ou un gouvernement qui peut être chargé
de l’intervention qui s’inscrit dans le cadre de chaque recommandation ?
x A l’heure actuelle, le niveau d’échange d’informations sur les besoins des
orphelins et enfants vulnérables et sur les services à leur intention est-il
suffisant ?
x Comment des actions collaboratrices pourraient-elles être développées ?
x Que peut-on faire pour accroître les chances que les ressources disponibles
soient utilisées dans le cadre des recommandations ?
x Comment peut-on assurer le suivi continu des effets du SIDA sur les enfants et
les familles ?
x Peut-on mettre en œuvre une stratégie d’intervention particulière (en considérant
à la fois les ressources qui pourront devenir disponibles avec le temps et sa
faisabilité technique) d’une ampleur suffisante pour améliorer la situation d’une
part importante des enfants et ménages les plus vulnérables ?
x Quelles sont les stratégies ou interventions qui entraîneront des améliorations
durables pour les enfants et ménages vulnérables, soit parce qu’elles seront
soutenables soit parce qu’elles produiront des avantages socio-économiques
stables ?

Adapté de Williamson, J., Cox, A., et Johnston, B. 2004. Conducting a Situation Analysis
of Orphans and Vulnerable Children Affected by HIV/ADIS. Février, PHNI.
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Préparer une annexe des données

Le rapport complet de l’analyse de situation devra inclure une annexe qui contiendra les
tableaux de données et les transcriptions des interviews, mais qui ne fournira aucune
information permettant d’identifier les personnes interrogées. Compte tenu du gros
volume d’informations possible dans une telle annexe de données, il peut s’avérer
nécessaire de la mettre sur disque CD-ROM. L’incorporation des données dans une
annexe du rapport permet aux autres lecteurs d’utiliser les données pour leur propre
objet et/ou pour examiner de plus près les données à des fins d’information spécifique.
Par exemple, les professionnels des soins de santé et de soutien peuvent bénéficier de
la consultation des données proprement dites parce qu’elles leur permettront de repérer
le langage couramment utilisé par les membres de la communauté, les gardiens et les
enfants et de se référer à leurs situations, puis de le comparer avec le langage qu’ils
utilisent dans leurs propres programmes.

III. Diffuser les résultats de l’analyse de situation

Etant donné que l’objet général de l’analyse de situation est de produire des
informations qui seront utilisées, la diffusion des résultats de l’analyse – quoi, pourquoi,
par qui, où, quand et comment – doit être envisagée au début de la planification de
l’analyse de situation. La stratégie de diffusion devra prendre en compte les besoins
d’informations divers des différents publics et le temps limité à leur disposition pour
assimiler ces résultats. Plusieurs formats seront probablement utilisés pour la diffusion
des résultats ; Le recours à des formats différents correspond aux objets de
dissémination spécifiques auprès de publics spécifiques. Ces différents objets peuvent
notamment être :

x Fournir des outils ou des informations à l’intention des personnes qui prônent
des changements
x Aider les dirigeants et autres à comprendre les facteurs sociaux, culturels,
politiques et économiques qui affectent le bien-être des orphelins et enfants
vulnérables
x Fournir des informations pratiques pour élaborer des stratégies d’action nationale
x Informer les médias et les cercles des bailleurs de fonds et des professionnels
de la santé publique des questions relatives aux OEV
x Renforcer et accroître la fréquence de communication entre l’équipe consultative
et les participants à l’étude
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Facteurs de dissémination qui encouragent l’utilisation des résultats
x Les besoins d’information des publics spécifiques sont pris en compte lors de la
conception de l’analyse de situation
x La crédibilité et la fiabilité des résultats de l’analyse sont reconnues par ceux qui
les utilisent
x Les résultats sont disséminés à des publics multiples en ayant recours à tout un
éventail de circuits et de formats
x La présentation des résultats met en valeur les enseignements importants qui
ont été tirés, en particulier du point de vue du public auquel ils s’adressent, et
non pas tant sur le besoin de recherches supplémentaires
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Susciter l’intérêt

Contrairement à la croyance populaire selon laquelle la dissémination d’informations est


une activité en fin d’analyse (par exemple séminaire pour informer les administrateurs
haut placés), la dissémination est un processus continu et non pas un événement
unique. Et il n’est pas nécessaire d’attendre l’achèvement complet de l’analyse pour
diffuser des résultats. Dès le premier jour où les plans de l’analyse de situation seront
annoncés aux représentants ministériels ou aux chefs des communautés, on devra
communiquer continuellement et activement des informations sur l’objet, l’ampleur et les
effets possibles de la situation d’analyse. Par exemple, quand vous retournez voir des
intéressés et informateurs primordiaux pour leur dire ”Voici ce que j’entends ; est-ce que
ça a du sens à votre avis ; pourquoi ou pourquoi pas ?” Vous échangez des informations
préliminaires et ouvrez un dialogue coopératif sur le sens des résultats.

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Liste récapitulative pour la diffusion de résultats
Des résultats de l’analyse de situation sont prêts à être disséminés lorsque l’on dispose
des éléments suivants :

1. Rapport standard complet


2. Deux pages d’information récapitulant les principaux résultats
3. Résumé analytique
4. Rapports ciblés s’adressant à des publics spécifiques
5. Communiqué de presse axé sur les principaux résultats
6. Liste de porte-parole en fonction de leurs domaines spécifiques
7. Tableaux/diagrammes/graphiques de données
8. Liste de toutes les personnes associées à l’analyse de situation, y compris leurs
affiliations et titres, rôles dans l’analyse, ainsi que les coordonnées pour les contacter
9. Affichage du rapport sur le Web – si plusieurs membres de l’équipe consultative
disposent de sites Web, afficher les résultats de l’analyse ou y renvoyer sur chaque site
10. Indiquer les coordonnées (aussi complètes que possible) des personnes qui peuvent
être contactées pour des informations supplémentaires
11. Numéros de téléphone au bureau et à domicile, adresse électronique, numéros de
portable, de fax, adresses de travail et de domicile et autres numéros de téléphone tels
que ceux de parents/amis/voisins
12. Liste de ressources et de références
13. Série de ”fiches de synthèse” qui regroupent les données d’analyse et les données
provenant d’autres sources à des fins d’utilisation par différents secteurs
14. Calendrier des réunions avec les membres de la communauté auprès desquels des
données ont été recueillies pour expliquer avec soin les répercussions des résultats sur
la communauté et les individus qui la composent
15. Liste de messages clés, en particulier dans les communications à la presse
16. Présentation en PowerPoint faisant ressortir clairement le déroulement de l’analyse,
ses résultats et ses recommandations
17. Métrage audiovisuel (bobine B) ou jeu de photographies pour faciliter la couverture
par les médias
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Afin de favoriser des conditions dans lesquelles les résultats de l’analyse de situation
sont considérés comme utiles, il est important de faire participer les intéressés à autant
d’activités de dissémination que possible. La participation des intéressés peut entraîner
des activités simples et pratiques. Le maintien de communications fréquentes avec les
principaux groupes à travers des visites, des appels téléphoniques, des courriers
électroniques et/ou un soutien technique est un mode efficace de susciter l’intérêt de
ces groupes à l’égard des résultats, ainsi que l’application de ces résultats.

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Moyens d’encourager la communication à double sens
Les intéressés tendront davantage à utiliser les résultats de l’analyse de situation s’ils
ont l’impression d’avoir pris part à l’établissement des résultats et s’ils sont consultés et
tenus au courant pendant tout le déroulement de l’analyse. Un rôle qui convient aux
membres de l’équipe consultative est d’encourager et de maintenir les communications
avec les publics qui peuvent intervenir compte tenu des résultats de l’analyse. Un
facteur primordial pour encourager une réponse unifiée compte tenu des résultats de
l’analyse est la cohérence des modes de communication. Tous ceux qui représenteront
l’analyse et ses résultats devront s’entendre sur une série commune de points de
discussion et de réponses à des questions clés. Les modes de communication
spécifiques présentés ci-après peuvent contribuer efficacement à encourager l’utilisation
des résultats :

x Communication et consultation régulières et à double sens avec les intéressés


x Commentaires écrits adressés régulièrement aux intéressés leur fournissant des
informations sur les objets, l’avancement et les résultats de l’analyse
x Dialogue en tête-à-tête fréquent sur l’avancement des travaux, les résultats
préliminaires de l’analyse et les répercussions des résultats sur les programmes
et les politiques
x Voyages d’étude avec les directeurs d’analyse et les parties prenantes pour
observer les activités afin d’améliorer la compréhension et de susciter
l’enthousiasme et l’intérêt à l’égard des résultats d’analyse
x Séminaires de collaboration pour identifier des actions à mettre en œuvre
compte tenu des résultats
x Elaboration conjointe de documents imprimés couvrant l’analyse et ses résultats,
écrits à différents niveaux et s’adressant à des publics différents
x Visites de suivi auprès des ministères ou autres parties prenantes importantes
pour leur remettre personnellement un ou plusieurs rapports d’analyse et les
soumettre à leur examen
x Discussions en tête-à-tête avec des intéressés pour un examen informel des
résultats, assorti d’une communication écrite sur les étapes suivantes
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Atteindre le public

Pour encourager une communication efficace, il est important de déterminer quelles sont
les sources d’information que le public considère comme crédible, utiles et opportunes. Il
sera bon de demander qui pourrait exercer de l’influence pour traduire en actions les
améliorations ou modifications des attitudes, des programmes ou des politiques
suggérées dans les résultats et recommandées par l’analyse. Par exemple, un ministre,
des parlementaires ou l’épouse du chef d’Etat pourraient assumer différents rôles et
promouvoir des messages clés pour communiquer les résultats et les recommandations
de l’analyse.

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Lieux de dissémination
Il existe de nombreuses possibilités de faire connaître les résultats de l’analyse ;
certaines sont spécifiques à chaque pays. Les options qui suivent sont d’ordre général :

x Conférences et ateliers à l’échelon international, régional et national


x Forums communautaires, tels que les réunions de groupes de paroissiens et les
assemblées de coopératives agricoles
x Réunions du secteur privé, comme par exemple les chambres de commerce
x Assemblées des groupes d’étude, comme la Réduction de la pauvreté nationale
et le Fonds mondial
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Il est important d’évaluer le style de dissémination qui convient le mieux aux besoins du
public. Certains publics préfèrent des documents brefs et/ou assortis de graphiques,
tandis que d’autres préfèrent des documents complets et/ou à orientation universitaire.
La dissémination des rapports écrits n’est pas toujours indiqué du point de vue culturel ;
en revanche, une série de discussions au niveau communautaire peuvent être plus
efficaces. Des groupes différents ont besoin d’informations différentes, dans des
langues différentes, utilisant une terminologie et une technologie différentes et qui soient
présentées sous des formes qui respectent les usages culturels et autres. Le moment et
les possibilités de dissémination peuvent aussi différer d’un groupe à l’autre. Un
consultant en communications ou une ONG locale spécialisée dans la dissémination des
informations peuvent être en mesure d’aider à élaborer et tester à l’avance des
documents et messages s’adressant à divers publics. Le rapport Developing Materials
on HIV/AIDS/STIs for Low-Literate Audiences (disponible sur le site
www.fhi.org/en/HIVAIDS/pub/guide/lowliteracyquide.htm) peut se révéler utile.
Pour déterminer si les résultats de l’analyse intéresseront le public, il est important de se
demander si les documents d’information à diffuser sont :

x En rapport avec les problèmes réels et incontestables des utilisateurs


x Pratiques du point de vue des utilisateurs
x Utiles et applicables pour les situations des utilisateurs
x Compréhensibles pour les utilisateurs éventuels

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Défendre votre cas : considérations à l’égard des lecteurs auxquels les
informations s’adressent
Les données de l’analyse de situation peuvent être assemblées de manière à satisfaire
les intérêts de pratiquement n’importe quel secteur. Pour sélectionner les données
pertinentes, il faut accorder de l’attention aux détails. Par exemple, Le ministre du
Travail ne va pas lire un rapport de 50 pages sur les enfants affectés par le VIH/SIDA
qui comporte des informations sur la méthodologie d’échantillonnage et les tests
statistiques. En fait, il se peut même que le ministre du Travail pense que la question
des OEV n’a aucun rapport avec les tâches de son ministère. Il revient à l’équipe
consultative de dégager parmi les résultats de l’analyse les éléments d’information qui
seront normalement les plus intéressants pour le ministre et de les présenter, avec des
données d’autres sources, sous forme de document informatif de deux pages qui prouve
incontestablement le besoin d’apporter un plus grand soutien, par exemple, à la
formation professionnelle des enfants vulnérables. Les informations sélectionnées à
partir de l’analyse pourront inclure le nombre d’enfants qui travaillent comme main-
d’œuvre non qualifiée et cette information pourra être associée à d’autres informations
sur les projections du marché du travail provenant des propres archives du ministère du
Travail, ainsi qu’à des informations sur la fréquentation scolaire des orphelins fournies
par des enquêtes démographiques et de santé. L’équipe consultative de l’analyse de
situation peut ajouter des données secondaires aux résultats de l’analyse pour défendre
incontestablement le besoin de mobiliser des actions et politiques spécifiques en vue
d’améliorer le bien-être des orphelins et enfants vulnérables.

Le ministère de l’Agriculture peut vouloir savoir comment les familles rurales font face au
VIH/SIDA en vue d’envisager les besoins de formation au niveau de la production
paysanne. Le secteur privé et les ONG peuvent être intéressés par les résultats de
l’analyse et ils pourront être persuadés d’intervenir s’ils comprennent le rapport direct
avec leurs propres travaux. Là encore, il faut choisir avec soin les données pertinentes
et les présenter dans le langage qui s’indique si l’on veut mobiliser l’action. Des sociétés
privées peuvent réagir au langage du résultat final (par exemple le résultat si aucune
action n’est prise), alors que des organisations de développement peuvent être
persuadées de contribuer davantage aux efforts pour atténuer les effets du VIH si les
informations sont formulées dans le langage des droits et responsabilités des OEV.
Dans certains cas, il peut s’avérer utile de présenter des informations s’appliquant
seulement aux groupes d’une certaine tranche d’âge, ou d’un sexe donné, afin de mettre
en avant la pertinence des résultats pour un public spécifique.

Lorsqu’elle est examinée en fonction des répercussions économiques, la situation


critique des OEV peut figurer sur le calendrier du secteur privé. Par exemple, le nombre
croissant de travailleurs non qualifiés, insuffisamment instruits et souffrant de troubles
émotionnels peut alarmer les investisseurs éventuels et affecter des domaines comme
le tourisme, en particulier si le nombre d’enfants des rues continue d’augmenter.
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IV. Anticiper des difficultés

Même les plans de dissémination des résultats les mieux formulés rencontrent des
difficultés, qui vont de l’insuffisance de ressources au scepticisme sur l’applicabilité et la
validité des résultats. Les membres de la communauté ou les intéressés représentant le
gouvernement ne sont pas toujours convaincus que des changements soient
souhaitables ou même possibles, ou encore ils peuvent considérer les
recommandations du rapport comme trop innovatrices pour le climat politique existant. Il
peut aussi arriver que les résultats de l’analyse ne soient pas suffisamment ciblés pour
fournir de grands axes d’action et il peut alors être nécessaire de s’entretenir à nouveau
avec les intéressés qui sont en mesure de définir des recommandations d’orientation
pragmatique et d’assumer la responsabilité de les faire connaître.

Il est important de se demander si les résultats exerceront un effet négatif ou s’ils seront
controversés. C’est la raison pour laquelle, lorsque l’on conçoit l’analyse, il importe de
prendre en considération les emplois éventuellement indésirables des données qui
seront recueillies. Au cours de la planification de la stratégie de dissémination, il
convient de réexaminer ces questions et d’essayer de prévoir si les résultats de
l’analyse risquent de mettre dans l’embarras des administrateurs de programmes, des
parlementaires ou autres dirigeants communautaires responsables des décisions et de
la supervision des programmes et politiques concernant le bien-être des enfants. Par
exemple, certains parlementaires peuvent prôner l’élargissement de la prise en charge
institutionnelle, alors que l’analyse de situation peut révéler les imperfections de cette
forme de soutien. La façon dont les résultats sont rapportés peut donc faire une énorme
différence pour s’attirer ou s’aliéner un soutien aux actions recommandées. Un autre
facteur à prendre en considération consiste à savoir si les médias de diffusion des
actualités ou les groupes de citoyens risquent de placer les résultats hors de leur
contexte (par exemple les filles orphelines ayant des rapports sexuels et le besoin
d’interventions qui portent uniquement sur l’abstinence). Il faut être conscient du fait que
les résultats de l’analyse seront utilisés d’une façon ou d’une autre et que ces utilisations
sont parfois différentes de celles envisagées.

La manière dont les résultats de l’analyse de situation sont utilisés peut être en dehors
de la volonté de l’équipe consultative mais cette dernière est chargée de prévoir les
utilisations éventuellement négatives des informations. La planification à l’avance aide
les membres de l’équipe et les intéressés à prendre des dispositions si des résultats font
l’objet de controverse ou se prêtent à des distorsions. Par exemple, certaines personnes
risquent de se concentrer exclusivement sur un résultat qui montre que les orphelins et
les non-orphelins ont tout autant accès à l’éducation, sans inclure d’autres résultats
déterminants comme l’augmentation inquiétante de l’abandon scolaire par les orphelins
pendant la durée des études, ainsi que les effectifs de classe trop nombreux qui
empêchent les enseignants de se pencher sur les besoins spéciaux des enfants
vulnérables.

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Travailler avec les médias
Les médias jouent un rôle primordial dans la communication des informations aux
dirigeants et au public en général. Les communications de masse qui ont recours aux
services de l’actualité, à la publicité et aux circuits de commercialisation sont
particulièrement efficaces pour diffuser de nouvelles informations et influencer les
normes sociales. La couverture des questions relatives aux OEV par les médias peut
révéler les avantages de politiques et programmes particuliers ou de comportements
modèles, comme l’acceptation par la communauté des enfants affectés par le VIH/SIDA.
Si l’objet de l’analyse est de communiquer les résultats à un large groupe de personnes
et que les ressources sont suffisantes, un spécialiste des médias ou un avocat de la
protection de la santé peuvent contribuer à la planification d’activités efficaces, en
suivant les principes mentionnés ci-après :

x Etablir le ou les messages.


x Prévoir de s’entretenir individuellement avec des journalistes ou d’organiser des
présentations de presse .
x Prendre en considération les publics et leur adresser les messages, tout en se
rappelant que les publics sont principalement intéressés par la façon dont ils sont
affectés par ce qui est dit.
x Se tourner vers les médias qui ont la plus vaste couverture, comme la radio,
ainsi que vers des médias ciblés comme ceux à l’intention du milieu des affaires.
x Connaître les faits.
x Utiliser un langage humain. Tout le monde réagit le mieux aux expériences
humaines ; il convient donc d’utiliser des récits provenant de l’analyse pour
faciliter l’assimilation des points importants. Eviter les termes techniques. Utiliser
des citations des participants aux efforts de recherche pour illustrer le message.
x Formuler clairement les conclusions, dès le début. Par exemple, on pourrait dire
”cette étude a montré comment les communautés peuvent améliorer la vie des
enfants affectés par le VIH/SIDA…et laissez-moi vous dire comment…”
x En cas d’interview, se limiter à quelques points importants ; s’exercer à présenter
un message bref que les journalistes de radio-télévision peuvent utiliser pour
faire une solide impression (déclaration en moins de 10 secondes).
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V. Suivre les effets de la dissémination des résultats

Il est important d’envisager comment les différents groupes pourront utiliser les résultats
et les recommandations de l’analyse de situation ; comment les résultats pourront
affecter les relations entre les individus ou groupes concernés par les orphelins et
enfants vulnérables ; comment les résultats pourront affecter la recherche future, la
sensibilisation du public ou la mobilisation de la communauté pour améliorer la situation
des OEV ; ce que l’application des résultats pourra signifier pour la planification
nationale et sous-nationale, l’affectation des ressources et les modalités et fonctions des
services sociaux. L’examen de ces questions peut stimuler la définition d’indicateurs
pour mesurer les résultats et les effets de la dissémination des données.

Les résultats à court et à moyen terme de la dissémination des constatations de


l’analyse sur la situation des orphelins et enfants vulnérables peuvent inclure :
x La publication des constatations de l’analyse au niveau national ainsi qu’au
niveau international.
x La présence de rapports de l’analyse dans les centres de ressources ou les
bibliothèques à l’échelon local, national et international.
x La couverture médiatique des constatations de l’analyse.
x Le nombre d’individus ou de groupes ayant besoin de ces informations qui
consultent les états récapitulatifs de l’analyse.
x La traduction sous l’initiative locale des constatations de l’analyse dans les
langues de la région ou leur présentation sous des formats plus faciles à lire.
x Le nombre de stages de courte durée ou de conférences où les résultats sont
disséminés.
x La publication dans des revues consultées par des homologues.
x L’allocation de fonds pour continuer à diffuser les résultats.
x L’adoption de priorités d’analyse ou de recherche futures recommandées dans
les conclusions et les recommandations.

Les effets à long terme ou plus lointains ou incidences de la dissémination des résultats
sur la situation des orphelins et enfants vulnérables sont plus difficiles à mesurer, mais
peuvent inclure :

x Le nombre, la diversité et la mutualité des relations entre ceux qui s’intéressent à


la situation des OEV et ceux qui sont en mesure de les aider.
x L’amélioration continue de la compréhension mutuelle de la terminologie ou du
langage utilisés par des groupes différents (par exemple politiciens, membres de
la communauté, représentants ministériels) pour décrire la situation des
orphelins et enfants vulnérables.
x L’augmentation des exemples de communication entre les dirigeants et les
intéressés de la communauté.
x La plus grande précision des informations que les intéressés échangent dans les
dialogues ou les débats.
x Le nombre, la diversité, la fréquence et la persistance des forces qui peuvent
être mobilisées pour utiliser les connaissances acquises.
x Les changements intervenus dans la situation des OEV qui peuvent être
attribués aux résultats de l’analyse.
x L’amélioration à long terme de la couverture médiatique des questions touchant
les OEV (mesurée d’après l’analyse de contenu sur une longue période)
x L’attribution de fonds ou d’aides publiques pour les OEV en harmonie avec les
recommandations de l’analyse.

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Expérience sur le terrain : dissémination et mobilisation
L’analyse de situation des OEV conduite en Namibie a abouti à un rapport technique
principal et 13 rapports annexes régionaux. Les rapports annexes contenaient des
informations – actuelles et projetées – pertinentes pour chacun des conseils régionaux.
L’analyse de situation a été réalisée de manière à coïncider avec la Conférence
nationale de Namibie sur les orphelins et enfants vulnérables et a servi de base à la
préparation d’un programme d’action national. Les conseils régionaux ont été chargés
de disséminer les informations dans leur région respective et d’assurer que la question
des orphelins et enfants vulnérables était ajoutée au calendrier du forum régional sur le
VIH/SIDA. Pour coordonner cet effort ainsi que l’établissement des programmes
s’adressant aux OEV, un comité national sur les OEV a été créé. Egalement, un rapport
a été distribué à tous les parlementaires et tous les principaux départements
d’exécution, ainsi qu’aux parties prenantes s’intéressant aux OEV. La représentation du
comité sur les OEV a ensuite été élargie pour assurer une couverture nationale et
régionale. Trois ans plus tard, ce même comité est devenu le Groupe d’étude permanent
sur les orphelins et enfants vulnérables, qui est directement responsable devant le
Cabinet des ministres.
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I. S’apprêter à écrire
Facteurs de crédibilité
Normes d’éthique en matière de rédaction
Rechercher le juste milieu et l’exactitude, pas la neutralité
Assurer qu’aucun tort n’est causé aux participants
Présenter les opinions du public dans les résultats en citant des propos
des participants
Décrire le cadre de vos interactions avec les participants et préciser votre
rôle
Choix des publics et des formats
II. Organiser et rédiger les résultats
Stratégie d’organisation du rapport
Stratégie de résolution des problèmes
Stratégie narrative
Stratégie d’orientation
Stratégie analytique
Faire part des données qualitatives de l’analyse
Faire part des données quantitatives de l’analyse
Produire des tableaux et des graphiques
Répondre aux questions de l’analyse
Préparer une section de récapitulation et de recommandations
Préparer une annexe des données
III. Diffuser les résultats de l’analyse de situation
Susciter l’intérêt
Atteindre le public
IV. Anticiper des difficultés
V. Suivre les effets de la dissémination des résultats
Chapitre 7
Convertir les données en actions

L’équipe consultative assume sa fonction la plus essentielle – mobiliser l’action dictée


par les données – une fois que le rapport d’analyse de la situation est complet et que les
résultats sont à la disposition du public. Indépendamment de l’échelle (nationale ou
sous-nationale) de l’analyse de situation, quatre actions fondamentales succèdent
naturellement à une analyse sur la situation des orphelins et enfants vulnérables : (1)
entreprendre les activités de concertation et de coordination, (2) dresser un plan d’action
stratégique, (3) établir des stratégies de suivi et évaluation et (4) définir ou redéfinir un
cadre politique et réglementaire. Les membres de l’équipe consultative peuvent utiliser
les données de l’analyse pour engager les autres intéressés dans les efforts visant à
accomplir ces quatre actions et, de la sorte, améliorer les programmes à l’intention des
enfants vulnérables et de leurs familles.

Le présent chapitre propose des suggestions sur les manières dont les résultats de
l’analyse de situation peuvent mobiliser l’action, examine les quatre actions
fondamentales citées plus haut et illustre des exemples sur les façons dont les résultats
de l’analyse peuvent soutenir la mobilisation communautaire et informer les
programmes.

Nous avons besoin naturellement de planifier et considérer avec soin les actions
que nous entreprendrons, mais tout moment passé à des considérations qui ne
se traduiront pas par une action décisive en faveur des orphelins et autres
enfants rendus vulnérables par le SIDA est un moment gaspillé de façon
tragique.

Nelson R. Mandela
Conférence des initiatives africaines sur le VIH/SIDA

I. Faciliter la planification et l’action dictée par les données

La mobilisation de l’action parmi les dirigeants, les chefs communautaires, les


organisations et le public nécessite, dans un premier temps, de les sensibiliser
davantage aux conséquences du VIH/SIDA sur les enfants et leurs familles. Cette
sensibilisation peut en soi susciter de la compassion, mais pas forcément des actions ;
cette sensibilisation doit donc être associée à des efforts pour provoquer un sentiment
de responsabilité largement partagé en vue de soutenir et protéger ceux qui sont
affectés, ainsi qu’une vision sur la manière de procéder. Les quatre domaines
fondamentaux cités plus haut – planification concertée, plan d’action stratégique,
stratégies de suivi et évaluation et, enfin, cadre politique et réglementaire – offrent une
démarche détaillée pour traduire les résultats de l’analyse de situation en actions.

Planification et coordination concertées

La présentation des résultats et des recommandations de l’analyse de situation à une


conférence représentant un public fort diversifié est un moyen par lequel les membres
de l’équipe consultative peuvent encourager la responsabilité collective de la situation
des OEV et entamer l’action. Si l’analyse s’est limitée à quelques districts (par exemple
ceux enregistrant un taux élevé de prévalence du VIH/SIDA), la tenue d’une conférence
à concentration géographique est une option viable. Le but habituel d’une conférence de
planification est d’établir des dispositifs de coordination ou de les revoir afin de préparer
des solutions aux besoins des OEV. Pendant la conférence, les données de l’analyse de
situation et autres sources d’information peuvent être utilisées pour développer des
principes de base et de grands axes en vue de parvenir à un consensus sur les
conditions, les buts, les priorités, les normes de soins, la coordination et les
interventions d’une réponse de grande ampleur.

En faisant intervenir les autorités gouvernementales ainsi que des dirigeants importants
et en s’assurant qu’ils sont informés à l’avance des résultats dégagés de l’analyse, on
attirera leur attention sur les problèmes nouveaux, on pourra rallier d’autres participants
à la conférence et susciter l’intérêt des médias à l’égard de cet événement. Les autorités
religieuses et les personnalités populaires du monde des sports et des spectacles ont
aussi des positions influentes et peuvent donc amplifier et transmettre des messages
d’importance primordiale. Les responsables de la santé publique n’ont normalement pas
besoin d’être persuadés de l’importance de consacrer du temps et des ressources à
l’atténuation du VIH/SIDA ; cependant, on ne peut pas en dire de même des
responsables des autres secteurs qui doivent faire face à leurs propres priorités. Les
données de l’analyse de situation peuvent être utilisées pour provoquer et confirmer les
réponses et la participation de secteurs multiples, comme l’éducation et l’agriculture (par
exemple les questions de sécurité alimentaire).

En plus de rendre les problèmes plus visibles, une conférence peut aider à préparer le
terrain pour un environnement favorable en :

x Entamant le dialogue et en dégageant un consensus sur les constatations et les


recommandations de l’analyse de situation
x En persuadant les ministères et les organisations (tant celles qui sont actives
dans ce domaine que celles qui ne le sont pas) de reconnaître des rôles et des
actions et de faire preuve d’engagement
x En repérant des ressources éventuelles
x En entamant ou en renforçant la coordination, le dialogue permanent, le
réseautage et les partenariats
x En suscitant un soutien à une stratégie visant à renforcer la capacité des
enfants, familles et communautés affectées
x En encourageant un soutien et des actions dans le sens des recommandations

Les résultats de l’analyse de situation peuvent motiver les intéressés à diriger un effort
de mobilisation pour parvenir à un consensus sur des domaines prioritaires, améliorer la
portée et la qualité des programmes, accroître l’effet de multiplication des ressources et
promouvoir la collaboration et le réseautage. Pour assurer l’ampleur et la qualité, il est
indispensable de dégager un consensus et de créer une réponse harmonieuse,
concertée et dictée par les données de l’analyse.

START TEXT BOX


Perspectives sur les dispositifs de planification et de coordination concertées
Les concertations, au niveau national et sous-national, sur la situation des OEV et des
jeunes peuvent se produire en deux phases : l’une avant l’analyse de situation et l’autre
après. Dans ce scénario, une analyse en profondeur peut être reportée à plus tard et un
diagnostic rapide ou une étude sur document peuvent être réalisés pour susciter une
concertation préliminaire. Sous cette forme, l’analyse de situation fait alors partie d’un
processus de concertation étendu qui peut dépasser les paramètres d’une ou deux
conférences nationales ou sous-nationales et devenir un dispositif de concertation
permanent (qui normalement inclura les anciens membres de l’équipe consultative de
l’analyse de situation). Un tel dispositif s’appuiera sur les résultats de l’analyse de
situation pour guider l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’action national en vue
de conduire des interventions durables et de grande échelle à l’intention des jeunes et
enfants vulnérables.
END TEXT BOX

Plan d’action national stratégique

S’appuyant sur le processus de concertation, les résultats de l’analyse de situation


peuvent guider l’élaboration d’un plan d’action stratégique d’échelle nationale (u sous-
nationale) à l’intention des OEV ou ils peuvent être utilisés pour modifier ou mettre à jour
un plan d’action existant. Il est relativement facile d’utiliser ces résultats pour identifier
les problèmes ou questions liés au VIH/SIDA qui affectent les enfants et ceux qui
s’occupent d’eux. Le défi à relever est de repérer les problèmes les plus sérieux et de
formuler des réponses d’intervention stratégiques et appropriées.1 Les résultats de
l’analyse de situation aideront les planificateurs à prendre en considération à la fois la
gravité des différents problèmes et leurs conséquences. Ceci, en échange, permettra
d’évaluer les effets possibles que des actions spécifiques exerceront sur les problèmes.
Plusieurs points doivent être pris en compte pour chaque problème :

x Les causes des problèmes que connaissent les orphelins et enfants vulnérables
x Le nombre estimatif et la proportion des enfants et familles affectés (à partir
d’autres sources)
x Les stratégies d’adaptation convenables identifiées
x Les facteurs contextuels qui affectent considérablement (positivement ou
négativement) les problèmes et comment les gens y font face
x Le caractère approprié et l’efficacité des programmes ou autres interventions en
cours
x Les possibilités d’exercer une incidence considérable
x Le coût et le calendrier des efforts visant à alléger le problème

Pour chaque problème, des types d’action possible peuvent être déterminés,
notamment :

x La prévention pour bloquer les facteurs à l’origine des problèmes


x L’atténuation pour changer les facteurs à l’origine des problèmes afin qu’il soit
plus facile pour ceux qui sont affectés d’y faire face
x Le renforcement des capacités pour permettre aux familles et aux communautés
d’être en mesure de faire face aux problèmes de manière durable
x Les secours pour apporter une aide directe aux individus et familles affectés afin
de répondre aux besoins urgents

1
PHNI. 2004. Conducting a Situation Analysis of Orphans and Vulnerable Children Affected by
HIV/AIDS : A Framework and Resource Guide.
Les résultats de l’analyse de situation peuvent être utilisés pour faire ressortir l’ampleur
des problèmes vécus par les enfants vulnérables et les personnes qui s’occupent d’eux.
Puisque les données recueillies transmettront les opinions et sentiments des personnes
qui bénéficieront d’un plan stratégique, la pertinence des résultats ne peut pas être
exagérée.

START TEXT BOX


Sensibiliser davantage le public
Si la plupart des personnes vivant dans les pays à forte incidence de VIH/SIDA ont pris
part directement ou indirectement au soutien des enfants vulnérables, elles n’ont pas
forcément une bonne compréhension ou une bonne connaissance de la situation vue
sous l’angle de l’enfant. En effet, de nombreux adultes estiment souvent que les enfants
surmonteront leurs épreuves avec un minimum d’aide. Cette opinion empêche souvent
les adultes de comprendre, par exemple, les causes du comportement anormal ou
insupportable d’un enfant. Les personnes chargées de planifier la communication des
résultats peuvent guider un processus participatif qui utilise les données de l’analyse
pour influencer des changements d’attitude et d’usage concernant les soins des enfants
vulnérables.
END TEXT BOX

L’Equipe consultative ne soumettra normalement pas d’estimation de coût pour


l’exécution des actions recommandées dans le rapport d’analyse de la situation.
Cependant, lorsqu’elle formulera des recommandations qui peuvent servir à guider
l’ébauche ou la mise à jour d’un plan d’action national, l’équipe consultative devra
prendre en compte les facteurs liés au coût. Les recommandations seront ainsi plus
réalistes et pourront même être plus attirantes aux yeux d’autres intéressés. Les
facteurs décisifs liés au coût sont les ressources existantes qui peuvent déjà être
utilisées, comme les ressources techniques, financières, les biens et les services, ainsi
que les ressources humaines. Il est important d’insister sur la nécessité de ressources
humaines ou de capacités nationales suffisantes pour assurer le succès et l’efficacité
d’une activité recommandée. Si la plupart des gens trouvent qu’il est facile d’attribuer
l’inaction au manque de ressources matérielles, de biens et de fonds, bien d’autres
hésitent souvent à reconnaître que l’inaction est due au manque d’expertise spécifique,
de compétences appropriées ou même au manque de motivation et d’engagement.

Les étapes énumérées ci-après peuvent être suivies pour estimer le coût de la mise en
œuvre d’interventions de grande échelle ou d’échelle nationale l’intention des OEV. Il
peut également être utile d’examiner comment ou si le rapport d’analyse de la situation
peut prendre en compte les informations nécessaires pour guider ces étapes :

Etape 1. Définir la taille des groupes cibles


Etape 2. Délimiter la couverture actuelle et future des interventions
Etape 3. Prendre en considération les difficultés d’exécution existantes
Etape 4. Estimer les coûts
Etape 5. Evaluer l’importance des ressources disponibles
Etape 6. Déterminer si des ressources supplémentaires seront nécessaires,
lesquelles et à qui s’adresser pour les obtenir

Suivi et évaluation
Un plan d’action stratégique nécessitera des dispositifs et systèmes de suivi pour vérifier
les progrès réalisés à mesure que le temps avance ; les résultats de l’analyse de
situation pourront se révéler fort utiles pour cet objet. Des éléments de données peuvent
être utilisés pour définir des indicateurs de programme et, avec les bases
d’échantillonnage appropriées, les résultats peuvent servir de ligne de référence pour le
suivi périodique des indicateurs. Les membres de l’équipe consultative peuvent faciliter
l’examen des informations recueillies afin de déterminer les données qui sont les plus
utiles et comment les recueillir régulièrement afin de dégager les tendances. Par
exemple, les données statistiques de certains indicateurs pourront être compilées et
transmises périodiquement aux dirigeants et prestataires de services. Ce suivi sera
particulièrement utile pour examiner la réponse d’un pays à l’égard des buts de
l’UNGASS pour améliorer la situation des OEV. Comme il a été noté au Chapitre 1,
l’analyse de situation peut servir à suivre les indicateurs UNGASS en fonction des
domaines figurant dans le tableau ci-après.

Indicateurs de base d’échelle nationale2


Domaine Indicateur
Politiques et Indice politique et stratégique traduisant l’avancement et la qualité des politiques et
stratégies stratégies nationales en faveur du soutien, de la protection et des soins des OEV
Education Rapport de fréquentation scolaire des orphelins en comparaison des non-orphelins
Santé Rapport d’accès des orphelins aux soins de santé en comparaison des non-
orphelins
Nutrition Rapport de malnutrition des orphelins en comparaison des non-orphelins
Soutien Proportion d’OEV qui reçoivent un soutien psychosocial approprié
psychosocial
Capacité familiale Proportion d’enfants dont trois besoins essentiels définis localement sont satisfaits
Proportion d’orphelins qui vivent avec tous leurs frères et sœurs
Capacité Proportion de ménages avec des orphelins et enfants vulnérables qui reçoivent une
communautaire aide extérieure gratuite pour répondre aux besoins de base des enfants
Ressources Dépenses publiques par enfant pour les orphelins et enfants vulnérables
Protection Pourcentage d’enfants dont la naissance est déclarée
Pourcentage de veuves qui ont été dépossédées
Prise en charge Proportion d’enfants qui vivent dans la rue ou en orphelinat
institutionnelle et
abri

A mesure que l’épidémie progresse et que de nouvelles réponses sont amorcées ou que
d’autres événements importants surviennent, il est utile d’examiner les instruments de
collecte des données pour y apporter les modifications ou adjonctions nécessaires. Il est
important d’envisager comment l’analyse de situation peut faire partie d’une stratégie de
suivi et évaluation permanente, à l’échelle nationale ou sous-nationale.

Mise en garde : Une analyse de la situation des orphelins et enfants vulnérables n’est
pas la même chose que la conduite du suivi et évaluation des programmes. De par la
nature générale d’une analyse de situation, elle ne s’applique pas à la surveillance des
indicateurs spécifiques nécessaires pour assurer le suivi et l’évaluation des activités
programmatiques. Par exemple, une analyse de situation effectuée en 1999 et à

2
UNICEF. Parution prochaine. Guide to Monitoring and Evaluation of the National Response for Children
Orphaned and Made Vulnerable by HIV/AIDS.
nouveau en 2003 peut révéler qu’un plus grand nombre d’orphelins vont à l’école. Très
vraisemblablement, la combinaison de nombreuses activités programmatiques et même
les politiques nationales ont influencé ce changement. Des programmes peuvent être
encouragés par les données recueillies dans une analyse de situation d’échelle
nationale ou sous-nationale, mais ils ne peuvent pas affirmer que ces données sont une
indication du succès (ou de l’échec) d’activités programmatiques spécifiques. Une
publication de Family Health International qui va bientôt paraître couvre les
caractéristiques spécifiques du suivi et évaluation des programmes.

Cadre politique et réglementaire

De nombreuses lois existantes sur la protection des enfants sont fragmentées et


désuètes et les effets du VIH/SIDA ont rendu bon nombre d’entre elles encore moins
pertinentes. Il n’est pas facile de modifier les lois et politiques ; c’est un processus à long
terme qui peut être entamé ou accéléré compte tenu des données recueillies dans
l’analyse de situation. Lors de la formulation et la révision des lois et politiques, il faudrait
examiner en profondeur les défis auxquels se heurtent les personnes vivant avec le
VIH/SIDA, ainsi que leurs familles. Les résultats de l’analyse de situation peuvent
faciliter le processus en fournissant des données quantitatives et qualitatives sur des
questions clés, comme les pratiques d’héritage et de saisie des biens, la déclaration des
naissances, le mauvais traitement des enfants, le soutien juridique, l’accès à l’éducation,
les conditions de santé et de nutrition et la prestation de services. Par exemple, si la loi
permet aux veuves d’hériter des biens, les données recueillies dans l’analyse peuvent
révéler si la loi est respectée et appliquée ou non. Les données peuvent renforcer et
confirmer le besoin d’une politique d’éducation pour tous, améliorant ainsi les
possibilités pour les orphelins et enfants vulnérables de poursuivre leurs études
scolaires. Le manque de communication concernant la cause de décès d’un parent est
souvent le signe de stigmatisation associée au VIH/SIDA. Les données recueillies dans
ce domaine peuvent inciter un mouvement pour l’adoption de lois anti-discriminatoires
ou, si de telles lois existent, elles peuvent stimuler une plus grande sensibilisation et une
meilleure application. Il est utile de disposer d’une personne avec l’expertise politique et
juridique requise pour examiner les instruments de collecte des données à utiliser pour
approfondir les domaines de renseignement pertinents.

II. Informer les programmes

Une réponse nationale à la situation des OEV est une action collective mise en œuvre à
tous les niveaux (c’est-à-dire ménager, villageois, de district, régional et national). Le
rapport d’analyse de la situation fait apparaître comment cette action collective affecte
ou non la vie des OEV. Aucun programme ne peut affirmer le succès ou l’échec en
s’appuyant sur les données recueillies dans une analyse de situation telle que présentée
dans ce Guide. Cependant, des données spécifiques d’une analyse de situation peuvent
se révéler utiles pour améliorer les actions entreprises par les programmes. Les
exemples ci-dessous illustrent comment les données recueillies dans une analyse de
situation peuvent informer les programmes.

Soutenir la mobilisation communautaire

”Ubuntu – Je ne suis qu’une personne parmi bien d’autres – de sorte que mon
bien-être individuel n’est atteint que si le bien-être de la communauté est atteint.”
Adage tribal sud-africain

L’analyse de situation peut indiquer que rares sont les sujets interrogés qui déclarent
recevoir un soutien sous forme d’aide alimentaire directe et/ou aide financière pour
l’achat de nourriture et qu’un nombre encore moindre déclare avoir reçu une aide
financière pour couvrir des soins médicaux ou des frais de scolarité. En outre, la source
d’aide principale qui est signalée peut être l’église, des amis ou des parents. Et il se peut
que pratiquement aucune personne interrogée ne signale recevoir de l’aide
d’organisations officielles. Ces données indiquent alors que, malgré les efforts collectifs
de diverses organisations, institutions et entités gouvernementales, les membres
mêmes de la communauté sont au centre des efforts d’entraide mutuelle. Cette
constatation, ajoutée à l’angoisse éprouvée par les ménages par suite du décès et de la
maladie des chefs de famille, intensifie le besoin d’une mobilisation communautaire
accrue et d’un soutien continu pour renforcer et maintenir les filets de sécurité sociale,
les biens communautaires et le bien-être des OEV et de leurs familles.

Le renforcement des capacités des communautés pour être en mesure de réparer les
trous grandissants du filet de sécurité qui était traditionnellement assuré par la famille
élargie est le moyen le plus efficace, le plus économique et le plus durable d’aider les
OEV. Les familles et les communautés jouent un rôle primordial pour repérer les
enfants qui sont les plus nécessiteux, tant ceux affectés par le VIH/SIDA que les enfants
vulnérables (par exemple orphelins pour causes autres que le SIDA, enfants vivant dans
une pauvreté extrême, enfants des rues). Les membres de la communauté sont ceux
qui savent le mieux identifier ces enfants et reconnaître leurs besoins prioritaires ; la
mobilisation communautaire et le renforcement des capacités peuvent donc aider les
membres de la communauté à améliorer la vie des enfants vulnérables et de leurs
familles. Egalement, le processus de mobilisation des communautés relève la
responsabilité communautaire et le sentiment de responsabilité de la communauté à
l’égard de l’amélioration du bien-être des enfants et des efforts nécessaires pour assurer
que ceux qui sont les plus démunis reçoivent les soins appropriés.

La mobilisation peut se manifester par le renforcement des pratiques de visite


traditionnelles (par exemple par des groupes de paroissiennes) afin de prévoir des
visites chez les ménages vulnérables ou affectés par le VIH-SIDA pour les soulager et
leur apporter un soutien affectif. Si des adultes interrogés dans une analyse de situation
ont signalé que le football, d’autres sports et des activités physiques sont les formes
d’amusement les plus courantes chez les enfants, cette reconnaissance est importante
pour le processus de mobilisation. Ces informations peuvent être utilisées pour
encourager les communautés à mener des activités récréatives, artistiques, culturelles
et sportives qui favorisent l’interaction sociale, permettent d’échapper à des émotions
refoulées, stimulent le soutien et la cohésion mutuels et aident les enfants à ne pas
perdre courage. Ces activités peuvent étayer plus solidement les actions et
engagements des communautés pour améliorer la vie des orphelins et enfants
vulnérables.

Dans les efforts pour encourager la mobilisation d’actions suite à une analyse de
situation, il conviendra de citer des exemples spécifiques d’utilisation des données
recueillies dans l’analyse pour informer les décisions sur les programmes à l’intention
des enfants vulnérables et leurs familles. Les exemples qui suivent illustrent comment
les données de l’analyse peuvent guider l’apport d’améliorations aux programmes et aux
services.
Amélioration de la sécurité alimentaire

Les repas sont un bon moyen de mesurer l’état de santé d’un enfant étant donné que la
nourriture peut être considérée du point de vue de sa valeur/qualité nutritionnelle.
L’analyse de situation peut révéler que certains participants consomment peu de
nourriture et que d’autres n’ont pas de repas réguliers, indiquant une carence
alimentaire. La qualité des repas peut être un problème (par exemple une grande
absorption de légumes pourrait nuire à l’état nutritionnel d’un enfant). Les prestataires
de soins à domicile peuvent informer les familles sur les avantages nutritionnels de
certains aliments. Des potagers communautaires peuvent être créés à l’intention des
familles vulnérables. L’amélioration des liens avec les divers types d’aide alimentaire
peut contribuer au meilleur ciblage de cette forme d’aide et à l’atténuation des effets
négatifs de l’aide alimentaire (par exemple baisse de la production alimentaire par la
communauté).

Amélioration du bien-être émotionnel

Les données peuvent révéler qu’un grand nombre d’enfants se sentent parfois ou
souvent malheureux. Bon nombre de ces enfants peuvent avoir des rêves effrayants,
peuvent être inquiets et/ou préférer être seuls. Les données peuvent révéler que
quelques enfants seulement ont bon espoir. Ces tendances sont des signes d’angoisse
psychologique ou d’instabilité émotionnelle. Les familles s’occupant d’OEV ou les
enseignants qui passent un temps considérable avec les OEV peuvent être formés à
reconnaître et comprendre ces signes, ce qui leur permettra de fournir un soutien ou des
conseils aux enfants. Les séances de conseil en communications gardien-enfant et la
formation psychosociale de base des enseignants sont des options qui s’offrent. Les
membres des comités communautaires pour la protection des orphelins pourraient aider
à surveiller les activités de conseil et de formation.

Les organisations ou groupes religieux sont d’autres options pour aider à améliorer le
bien-être des enfants vulnérables et de leurs familles. Les données de l’analyse peuvent
révéler que certains enfants attendent avec impatience d’aller à l’église parce qu’ils s’y
sentent heureux. La foi et la croyance peuvent affecter la manière avec laquelle ils font
face aux épreuves et à la vie en général. Les données peuvent également montrer que
l’église est la source d’aide la plus fréquente aux familles affectées par le VIH/SIDA. Les
églises et autres organisations confessionnelles peuvent être les mieux placées pour
apporter un soutien direct (par exemple faire des visites à domicile destinées
essentiellement à apporter le soutien spirituel et psychosocial fort nécessaire). Les
paroissiens et autres membres affiliés incluent souvent des individus possédant des
compétences dans le domaine de la santé, ainsi que des personne influentes de la
communauté ou ”surveillants” qui peuvent promouvoir les actions nécessaires pour le
bien des enfants vulnérables et de ceux qui s’occupent d’eux.

Renforcement des stratégies d’adaptation économique

Les données de l’analyse de situation peuvent indiquer que certaines familles, pour
survivre, travaillent à la pièce, ont recours au crédit non institutionnalisé, demandent de
l’aide à des parents, se prostituent pour des biens matériels ou de l’argent ou encore ont
recours au menu commerce. Ces données soulignent la nécessité de déployer des
efforts intensifs pour renforcer la stabilité et sécurité économiques des ménages affectés
par le VIH-SIDA. Elles montrent aussi comment les stratégies d’adaptation financières
varient suivant le type de ménage (par exemple dirigé par un homme, par une femme ou
par un enfant) et quelles sont les autres conditions qui affectent les stratégies
d’adaptation (par exemple conditions géographiques, niveau d’éducation de la personne
s’occupant des enfants, son âge et les niveaux et sources de revenu). De telles
informations sont indispensables pour guider la conception et la mise en œuvre de
programmes pertinents.

START TEXT BOX


Etayer la réponse aux enfants affectés par le VIH/SIDA
Les résultats d’une analyse de situation peuvent servir à planifier une réponse efficace
en engageant les politiciens, les chefs religieux et le milieu des affaires dans des efforts
visant à satisfaire les besoins des OEV. Les données, si elles sont utilisées
efficacement, peuvent procurer un engagement politique pour minimiser les effets du
VIH/SIDA sur les enfants et les personnes qui s’occupent d’eux. Les résultats de
l’analyse de situation peuvent être utilisés sous les formes suivantes pour attirer
l’attention requise sur les questions ayant trait aux enfants vulnérables :

x Offrir des informations vérifiables sur le niveau de bien-être psychosocial des


enfants vulnérables
x Offrir des informations vérifiables sur l’ampleur et l’échelle des soins accordés
aux enfants vulnérables
x Identifier les liens entre le bien-être psychosocial et le comportement à risque à
l’égard du VIH-SIDA
x Suggérer des lacunes éventuelles dans les efforts d’atténuation afin que les
réponses soient mieux ciblées
x Fournir des informations pour guider les stratégies et le financement d’une
réponse nationale en faveur des OEV.
END TEXT BOX
GLOSSAIRE

Plaidoyer : action ou activité de soutien à une cause ou une proposition.

Analyse : identification et explication des tendances qui se dégagent des informations


recueillies afin de fournir des réponses aux questions de recherche faisant l’objet
d’étude. L’analyse se concentre sur la prédiction et la vérification des relations entre les
variables en utilisant des méthodes statistiques.

Analyse des données secondaires : concerne l’examen des variables contenues dans
les séries de données quantitatives existantes. Par exemple, on peut analyser les
données secondaires pour déterminer si l’analyse d’une des variables fournira des
informations pour l’analyse de la situation des enfants affectés par le VIH/SIDA.

Accord : terme utilisé pour faire savoir qu’un enfant est plutôt disposé à ”accepter” ou à
”se conformer à” la demande d’un adulte qu’à donner sa permission.

Moyenne (substantif) : la somme de tous les cas divisée par le nombre total de cas.
Appelée également moyenne arithmétique.

Information de référence : faits et chiffres recueillis avant le début d’une intervention.

Enquête de référence : manière structurée de recueillir des informations factuelles


auprès de multiples interviewés sur l’état d’une population avant le début d’une
intervention.

Biais : facteurs qui peuvent influencer, déformer ou dénaturer les résultats obtenus par
une enquête.

Fréquence à deux variables : contenant deux variables.

Renforcement des capacités : consolider les capacités des familles et des


communautés à résoudre les problèmes de manière continue.

Enquête auprès des gardiens ou chefs de ménage : enquête qui cherche à analyser
la situation des ménages sous l’angle des chefs de ménage ou des gardiens. Les
questions prises en compte couvrent les mécanismes d’adaptation, les ressources
disponibles, les insuffisances de ressources, les filets de sécurité disponibles et les
perceptions de la situation des orphelins et autres enfants vulnérables dans la famille et
la communauté. Un outil de profil de santé pour chaque enfant du ménage fait partie du
questionnaire.

Etude de cas : analyse et description détaillée d’un événement, d’un programme, d’une
situation, d’une condition ou d’une organisation dans son propre contexte.

Variable catégorique : variable qui a des options discrètes et qui est en général
mesurée seulement par des nombres entiers, qui ne représentent donc pas des
fractions (par exemple sexe, niveau d’éducation, nombre d’enfants, utilisation d’un
préservatif lors du dernier rapport).
Liste récapitulative : liste qui énumère les principales caractéristiques d’une situation
ou d’une activité que les utilisateurs peuvent vérifier et cocher pendant les observations.

Chi carré : statistique qui est la somme de termes, dont chacun est un quotient obtenu
en divisant le carré de la différence entre les valeurs observées et théoriques d’une
quantité par la valeur théorique.

Nettoyage (des données) : ”nettoyer” un fichier de données consiste à repérer les


codes absurdes et les réponses inconsistantes, à vérifier que le fichier a le nombre
correct et attendu de données, de cas et de fiches par cas et, enfin, à corriger les
erreurs trouvées.

Question fermée : question qui a un nombre limité de réponses mutuellement


exclusives parmi lesquelles l’interviewé doit choisir.

Echantillonnage par grappes : méthode d’approximation d’un échantillon aléatoire en


incorporant des individus dans de plus grandes unités d’observation qui se présentent
naturellement (par exemple salles de classe, écoles, centres de santé, associations de
jeunes), en prélevant un échantillon aléatoire sur les plus grandes unités (grappes) et en
observant alors tous les individus ou un échantillon d’individus au sein des groupes ainsi
échantillonnés.

Codage : étape de l’analyse consistant à utiliser des mots ou des mots partiels pour
signaler des idées découvertes dans les notes prises. Ce codage facilite l’analyse d’un
plus grand fichier de données et y apporte des précisions.

Animateurs communautaires : personnes qui conseillent les équipes sur le terrain à


leur arrivée et les aident à établir des cartes pour la collecte des données.

Mobilisation des communautés : processus d’organisation et de sensibilisation des


membres des communautés à repérer les problèmes et les ressources, à faciliter la
discussion et la planification et à prendre des mesures pour changer leurs conditions.

Intervalle de confiance : fourchette dans laquelle on peut être sûr, raisonnablement


certain ou confiant que la proportion de personnes répondant à une question donnée
traduit avec exactitude la situation.

Confidentialité : accord entre le client et le sujet interrogé selon lequel toutes les
conversations resteront confidentielles à moins que le client donne explicitement son
autorisation.

Processus de consentement : processus d’obtention de l’accord volontaire et non


forcé des participants de l’étude éventuelle à prendre part à cette étude.

Mécanisme d’adaptation : stratégie interne et sociétale (par exemple s’adresser à un


adulte en qui on a confiance pour obtenir un réconfort et un soutien émotionnel, envoyer
un orphelin vivre avec la famille élargie) utilisée pour aborder et essayer de surmonter
des problèmes et difficultés.
Variable continue : variable qui ne contient pas d’interruption entre les observations et
qui, par conséquent, peut inclure des fractions et des décimales (par exemple âge et
taille).

Tabulation à plusieurs entrées : manière de présenter deux ou plusieurs variables


dans un tableau (par exemple niveau d’éducation achevé par les jeunes non scolarisés
et par sexe).

Taxinomie à pourcentage cumulé : taxinomie suivant laquelle il est donné à un grand


nombre de caractères mesurés quantitativement un coefficient de pondération égal dans
la détermination des taxons et l’établissement de diagrammes indiquant des relations
systématiques.

Données : éléments d’information recueillis à des fins particulières.

Analyste des données : personne qui analyse les données et contribue à identifier et
interpréter des résultats importants.

Instruments/méthodes de collecte données : outils utilisés pour la collecte


d’informations ; processus par lequel on recueille des données ou des informations.

Site de collecte de données : emplacement où vit la population sur laquelle des


données sont recueillies.

Outil de collecte de données : instrument utilisé pour consigner les données recueillies
par une méthode particulière.

Saisie des données : processus d’entrée des données dan un programme informatique
avant l’analyse.

Personnel de saisie des données : personnes qui saisissent et sécurisent les


données.

Plan de gestion des données : plan détaillé qui fournit des informations pour la
préparation du budget et comporte des informations spécifiques sur la saisie, le
nettoyage, l’analyse, la diffusion et l’utilisation finale des données.

Réduction des données : étape de l’analyse consistant à distiller les informations afin
de mettre en valeur les notions et relations les plus importantes.

Enquête démographique : instrument qui examine et mesure une population en


prenant en compte diverses caractéristiques (par exemple âge, sexe, taux de natalité et
de mortalité et situation familiale).

Variable démographique : variable dont la valeur est une caractéristique statistique


des populations humaines (par exemple sexe, âge, résidence ou condition d’orphelin).

Rapport de dépendance (RD) : proportion de personnes à charge (c’est-à-dire le


nombre d’enfants de 0 à 14 ans plus le nombre de personnes de 60 ans et plus) pour la
population en âge de travailler (c’est-à-dire le nombre de personnes âgées de 15 à 59
ans) multipliée par 100. Cette formule est utilisée dans les pays en développement étant
donné que la proportion des personnes de 65 ans et plus est très petite.

Variable dépendante : variable mathématique dont la valeur est déterminée par celle
d’une ou plusieurs autres variables dans une fonction.

Analyse descriptive : analyse des caractéristiques générales d’un jeu de données en


utilisant des données statistiques descriptives.

Données statistiques descriptives : mesures telles que des fréquences, des totaux,
des moyennes et des pourcentages.

Diagramme : graphique ou tracé qui représente un procédé ou montre les


caractéristiques d’un objet.

Observation directe : observation directe d’une personne ou d’une situation par


opposition à l’obtention d’informations sur cette personne ou situation à partir d’une
source secondaire.

Affichage de données : étape de l’analyse consistant à présenter ou à dresser un


inventaire de ce qui est connu sur un thème donné.

Dissémination : diffusion ou communication d’informations.

Double orphelin : enfant de moins de 15 ans qui a perdu à la fois sa mère et son père.

Coercition économique : quand les participants sont forcés de participer à une activité
à laquelle ils ne consentiraient sinon probablement pas parce que l’incitation qu’on leur
offre est trop tentante.

Epidémie : déclaration d’une maladie affectant ou tendant à affecter simultanément un


nombre disproportionné d’individus dans une population, une communauté ou une
région.

Services essentiels : services de base qui sont nécessaires à la survie (par exemple
nourriture, eau salubre, soins de santé de base).

Ethique : principes de conduite juridiques, moraux et philosophiques gouvernant le


comportement d’un individu ou d’un groupe.

Evaluation : activité qui mesure si les objectifs d’un programme ont été atteints et qui
détermine quelles sont les incidences que le programme a exercées sur la population
cible.

Résumé analytique : section, habituellement au début d’un rapport, qui présente un


bref aperçu des résultats les plus importants et utiles.

Famille élargie : parents qui ne font pas partie de la famille nucléaire, y compris grands-
parents, tantes, oncles, cousins et belle-famille.
Notes sur le terrain : comptes rendus formels et informels d’observations, pensées
faites par le recenseur, ainsi que de conversations pendant la collecte des données.

Site local ou sur le terrain : emplacement d’un programme ou d’une activité (par
exemple école, dispensaire ou communauté).

Superviseur sur le terrain : personne qui gère le contrôle de la qualité de la collecte


des données et supervise les travaux quotidiens effectués sur tous les sites de collecte
des données. Il fournit aussi des conseils d’ordre général aux chefs d’équipe, ainsi
qu’aux enquêteurs afin de conduire efficacement les activités de collecte des données.

Chef d’équipe sur le terrain : supervise plusieurs équipes d’enquête sur un site de
collecte de données particulier et assure la qualité des travaux des enquêteurs.

Groupe cible : groupe de personnes appartenant à la population cible ou groupe


d’intéressés concernant le thème d’étude. Les groupes cibles sont un moyen de
rassembler des informations sur la population cible en posant des questions ouvertes à
un groupe de personnes.

Groupe de discussions dirigées : méthode de collecte de données qui identifie des


questions, termes et interprétations en s’adressant à un groupe d’individus qui partagent
des caractéristiques analogues.

Sécurité alimentaire : sécurité d’accès d’un ménage à une source d’alimentation


régulière.

Fréquence : mesure à variable unique utilisée pour récapituler un certain nombre


d’observations (par exemple niveau d’éducation achevé par les jeunes qui ne sont plus
scolarisés).

Distribution de fréquence : arrangement de données statistiques qui montre la


fréquence avec laquelle se produisent les valeurs d’une variable.

Graphique : présentation de données qui montre des caractéristiques sur un axe


horizontal et vertical.

Chef d’unité ménagère ou gardien : le mari dans un ménage composé de deux époux.
Dans un ménage où le mari ne vit pas régulièrement ou dans un ménage où le mari
et/ou la femme sont décédés, le chef de ménage est la personne qui prend les décisions
et/ou assume les responsabilités de gestion financière. Cette définition inclut les
ménages qui sont dirigés par un enfant.

Ménage : groupe de personnes qui partagent le même espace pour dormir et qui
prennent leurs repas en commun ; inclut également la prise en charge des enfants de
moins de 18 ans. Une personne vivant seule ou un groupe de personnes non
apparentées qui partagent le même espace pour dormir et manger, tels que des
partenaires ou des camarades de chambre, constituent aussi un ménage. Note :
plusieurs ménagent peuvent vivre sous le même toit.

Inventaire ménager : liste détaillée des avoirs ou biens que possède un ménage.
Enquête ménagère : collecte de données qui est conduite en allant de ménage en
ménage pour recruter des participants à l’étude.

Incidence : fréquence avec laquelle quelque chose se produit dans une population.

Données inconsistantes : réponses à une question donnée qui sont incompatibles


avec les réponses à d’autres questions similaires.

Interview en profondeur : c’est typiquement un échange entre un enquêteur et un sujet


interrogé. L’objectif est d’obtenir des points de vue, des réflexions et des observations
auprès de personnes qui ont des connaissances particulières, qui sont bien placées ou
qui ont accès à des informations que l’enquêteur ne pourrait pas obtenir par d’autres
moyens.

Indicateur : l’indicateur fournit des preuves de l’existence d’une certaine condition ou


que certains résultats ont ou n’ont pas été atteints. Les indicateurs permettent aux
décideurs d’évaluer les progrès réalisés pour atteindre les résultats, les buts ou objectifs
visés.

Public influent : public (par exemple ministres) qui a la capacité de prendre des
décisions en fonction des conclusions et recommandations d’une analyse de situation.

Consentement informé : permission obtenue des individus participant à une interview


avant la conduite de cette interview.

Interprétation : étape de l’analyse consistant à identifier et à expliquer la signification


de base des données.

Variable d’intervalles : type de variable continue dont la valeur n’a pas d’équivalent
”zéro” significatif (par exemple température et score QI).

Interview : échange ou réunion intensifs, souvent individuels, où des informations sont


obtenues auprès d’une personne. Les interviews de groupe, comme les groupes de
discussions dirigées, consistent à obtenir des informations auprès de plus d’une
personne.

Enquêteur ou animateur : individu qui a été formé à recueillir des données qualitatives
et quantitatives à l’aide d’interviews ou de discussions dirigées.

Informateur primordial : interviewé qui a des connaissances particulières, qui est bien
placé ou qui a accès à des observations qui sont importantes pour le programme et qui
est disposé à faire part de ses connaissances et compétences.

Niveau de signification : probabilité avec laquelle on veut être certain que l’importance
du changement ne s’est pas produite par hasard.

Examen de la documentation : revue de ce qui a été publié sur un sujet par des
universitaires et chercheurs de valeur.

Cartographie : activité structurée selon laquelle des individus ou des groupes font une
représentation graphique de soit une partie, soit la totalité, du milieu où ils vivent, où ils
travaillent ou encore de leur environnement social. Normalement, une activité
cartographique cherche à identifier les lieux de services ou les groupes cibles et à les
placer sur la carte de la région à laquelle on s’intéresse.

Orphelin maternel : enfant de moins de 18 ans dont la mère naturelle est décédée.

Matrices : tableaux rectangulaires d’éléments mathématiques (comme les coefficients


d’équations linéaires simultanées) qui peuvent être combinés pour former des sommes
et des produits avec des tableaux similaires ayant un nombre approprié de rangées et
de colonnes.

Maximum : valeur ou nombre le plus élevé dans une série.

Moyenne : moyenne mathématique d’une série de nombres (la somme de tous les
résultats divisée par le nombre total de cas).

Mesure : examen de l’ampleur ou de la quantité d’un élément par comparaison avec


une unité ou un objet fixe de taille connue.

Biais de mesure : biais qui survient lorsque les formulaires d’enquête ne sont pas clairs
(par exemple lorsque le sens d’une question dans la langue locale se prête à des
interprétations différentes).

Médiane : milieu d’une distribution (c’est-à-dire la moitié des résultats se situe au


dessus de la médiane et l’autre moitié se situe en dessous). Par exemple, dans la série
{3, 4, 5, 9, 10}, 5 est la médiane. Lorsqu’il y a un nombre pair de caractéristiques dans
une série, la médiane est la moyenne des deux nombres du milieu. Ainsi, la médiane
des nombres 2, 4, 7, 12 est (4+7)/2 = 5,5.

Méthode : conception ou approche scientifique utilisée dans une analyse.

Minimum : valeur ou nombre le plus petit dans une série.

Atténuation : changement des facteurs influençant les problèmes afin de permettre à


ceux qui sont affectés de s’adapter plus facilement.

Mobilisation : action de mise en mouvement ou en circulation.

Mode : nombre se produisant le plus fréquemment dans une série.

Suivi : surveillance systématique et continue ou contrôle régulier des activités pour


s’assurer qu’elles se déroulent conformément au plan. Comprend également le suivi des
activités routinières de collecte de données et d’évaluation de l’avancement des travaux
pour atteindre les objectifs du programme.

Soutien plurisectoriel : soutien de nombreux différents secteurs de la communauté


(par exemple représentants du gouvernement et chefs communautaires).

Multi-variables : contenant plus de deux variables.


Technique du groupe nominal : procédé pour dégager au sein d’un groupe de
personnes un consensus sur des questions. Commence par des décisions individuelles
et s’achève par une décision de groupe, permettant ainsi à chaque participant
d’exprimer son opinion avant le démarrage de la discussion de groupe.

Variable nominale : type de variable catégorique dont l’ordre est arbitraire (par exemple
condition des orphelins et autres enfants vulnérables : 1 = orphelins maternels, 2 =
orphelins paternels, 3 = doubles orphelins).

Accès non autorisé : accès à des éléments d’information ou des données sans la
permission des autorités concernées.

Méthode non probabiliste : méthode de sélection d’échantillons par sondage de


convenance, sondage par quotas et sondage cumulatif au lieu du sondage aléatoire.

Techniques d’observation : méthodes d’évaluation systématiques pour observer des


personnes, des événements et/ou leur contexte.

Observation évidente : type d’observation directe où la personne qui est observée est
au courant que quelqu’un la regarde à dessein pour noter son comportement.

Interview à questions ouvertes : style d’interview se composant de questions ouvertes


qui permet aux participants d’exprimer leurs idées, problèmes et préoccupations
intrinsèques. Ces types de questions aident souvent à répondre à l’interrogation
”pourquoi est-ce que quelque chose s’est produit ?”.

Variable ordinale : type de variable catégorique dont l’ordre n’est pas arbitraire (par
exemple niveau d’éducation : 0 = pas d’éducation, 1 = primaire, 3 = secondaire).

Question ouverte : type de question qui permet aux sujets interrogés de répondre sous
la forme qu’ils désirent, sans catégorie de réponses déterminées. Ce type de question
permet souvent de répondre à l’interrogation ”pourquoi est-ce que quelque chose s’est
produit ?”.

Orphelins : enfants de 18 ans ou moins qui ont perdu leur mère ou leur père ou les
deux.

Valeur P : probabilité que certains résultats ont été considérés comme aléatoires
uniquement. Une probabilité doit avoir une valeur qui se situe entre 0 et 1. Si la valeur P
est petite, il est invraisemblable que la différence ait été causée par le hasard
uniquement.

Participant : individu qui prend part à un service, un programme ou une activité.

Orphelin paternel : enfant de moins de 18 ans dont le père naturel est décédé.

Pourcentage : nombre de personnes d’un groupe avec des caractéristiques


particulières divisé par le nombre total du groupe et multiplié par 100.

Diagramme à secteurs : diagramme circulaire utilisé pour montrer les tailles relatives
des différentes parts d’un ensemble en rapport les unes avec les autres.
Recensement de la population : compte ou dénombrement détaillé de la population
d’un pays ou d’une autre région géographique, réalisé habituellement tous les dix ans.

Prévention : acte consistant à bloquer les facteurs qui causent des problèmes.

Personne de soin principale : personne vivant dans le ménage qui passe la plupart de
sont temps à prendre soin, sans être rémunérée, des enfants du ménage.

Probabilité : chance qu’un événement se produise.

Echantillon probabiliste : échantillon dans lequel chaque personne de l’univers défini


peut être sélectionnée pour faire partie de l’échantillon, avec une probabilité connue (qui
n’équivaut pas à zéro) et égale.

Méthode d’échantillonnage probabiliste : type de méthode d’échantillonnage qui


repose sur une théorie probabiliste, concept mathématique qui évoque la capacité de
prédiction de la vraisemblance statistique qu’un événement aléatoire se produise.

Questions d’éclaircissement/points à sonder : questions posées par l’enquêteur pour


encourager un sujet interviewé à fournir d’autres informations sur un thème particulier
sans que l’enquêteur ne l’influence en émettant ses propres idées pendant la
discussion.

Protocole : plan détaillé d’une expérience, d’un traitement, ou d’une procédure d’ordre
scientifique ou médical.

Psychosocial : concernant les aspects à la fois psychologiques et sociaux.

Soutien psychosocial : soutien qui consiste à comprendre en profondeur le bien-être


et le développement d’un enfant.

Personne de soutien psychosocial (PSPS) : individu qui fournit un soutien émotionnel


aux participants à des enquêtes ou à des discussions dirigées et les oriente vers les
services appropriés.

Données qualitatives : indicateurs ou données non numériques qui sont exprimés en


mots.

Méthodologie qualitative : série de procédures utilisées pour recueillir des données


qualitatives, comme les groupes de discussions dirigées, le langage corporel et les listes
de questions ouvertes. L’objet de cette méthodologie est de mieux comprendre les plus
larges contextes psychologique, social, politique et économique dans lesquels
s’inscrivent les questions de l’analyse.

Données quantitatives : données mesurées ou concernant un montant ou une quantité


et exprimées en nombres ou en quantités.

Questionnaire : série de questions rédigées ou imprimées utilisées pour obtenir des


informations auprès d’individus ou de groupes.
Questionnaires s’adressant aux enfants vulnérables : questionnaires ou outils qui
visent à fournir une analyse quantitative du bien-être des enfants répartis en deux
groupes d’âge : les enfants de 6 à 12 ans et les enfants de 13 à 18 ans. Les outils
quantitatifs se concentrent sur les questions relatives à la qualité de vie, comme la
santé, le logement, les relations avec les personnes qui s’occupent des enfants,
l’éducation, le bien-être psychologique ou émotionnel et leurs mécanismes d’adaptation.
Ces outils couvrent également les comportements à risque en rapport avec le VIH/SIDA,
les perceptions du VIH et les perceptions de la situation des orphelins et enfants
vulnérables dans leur zone géographique.

Aléatoire : ayant la même probabilité de se produire avec chaque membre d’un jeu.

Affectation aléatoire : méthode d’affectation au hasard de personnes, d’installations ou


de communautés soit au groupe de traitement soit au groupe témoin (par exemple par
tirage au sort)

Echantillon aléatoire : membres d’une population (ou autres unités) sélectionnés de


telle manière que chaque personne (ou chaque chose) a la même chance d’être
retenue. Ce type de sélection réduit le risque de biais.

Amplitude : différence entre le maximum et le minimum d’une série de nombres.

Diagnostic rapide : analyse rapide et moins complète qui est considérée comme une
option si l’on veut réduire les coûts de rassemblement d’informations et transmettre
rapidement des données pour la conception, l’exécution et l’évaluation d’un programme.
Cette technique est utile en tant qu’outil d’”alerte immédiate” à titre indicateur pour le
repérage rapide des problèmes locaux et des solutions possibles. En raison de leur
faible précision, les résultats du diagnostic rapide sont des estimations statistiques
moins fiables et valides de l’échelle et de l’ampleur de la situation des enfants affectés
par le VIH/SIDA.

Rapport : relation de quantité, de montant ou de taille entre deux ou plusieurs choses.

Echelle de rapport : type de variable continue où les valeurs ont un équivalent ”zéro”
significatif (par exemple poids et taille).

Données brutes : données qui ne sont pas polies, finies ou traitées (par exemple
transcriptions d’interview, données d’enquête quantitative avant d’être nettoyées pour
l’analyse).

Lecture : étape de l’analyse concernant la lecture et la relecture de chaque jeu de notes


ou de transcriptions jusqu’à ce qu’on en connaisse bien le contenu.

Services d’orientation/aiguillage : services qui peuvent orienter ou aiguiller les


individus vers les établissements de soins appropriés.

Biais de refus : biais qui se produit lorsque ceux qui refusent de participer à une
enquête ont des comportements différents de ceux qui acceptent d’y participer.
Fiabilité : mesure dans laquelle les résultats obtenus sur un point que l’on cherche à
mesurer sont reproductibles lors de plusieurs administrations (pourvu que toutes les
conditions de mesure applicables soient les mêmes).

Secours : fournir une assistance directe aux personnes et familles affectées afin de
répondre à leurs besoins urgents.

Représentatif : mesure dans laquelle les données recueillies décrivent avec précision la
population cible d’un programme.

Code de réponses : code donné aux réponses individuelles qu’un participant peut
choisir lors de l’administration d’un questionnaire, d’une enquête ou autre.

Résultat : conséquence ou conclusion d’un projet.

Echantillon : fraction d’une population qui a été sélectionnée pour représenter la


population toute entière.

Taille d’échantillon : nombre d’éléments de l’échantillon auprès desquels on doit


recueillir des données pour que les résultats de l’évaluation soient significatifs sur le plan
statistique.

Echantillonnage : activité et techniques d’étude d’une fraction d’un ensemble pour


obtenir des informations sur tout l’ensemble (par exemple une population).

Procédure générale d’échantillonnage : définit l’univers et les domaines d’une


enquête, les tailles d’échantillon nécessaires, le nombre et la taille de grappes ou de
sites de collecte de données et les autres éléments importants de la stratégie
d’échantillonnage.

Base d’échantillonnage : liste de tous les éléments pertinents qui sont utilisés pour
sélectionner un échantillon. Les bases d’échantillonnage devront inclure tous les
éléments de la population cible.

Méthodologie d’échantillonnage : procédure particulière ou série de procédures


suivies pendant l’échantillonnage.

Situation scolaire : si l’enfant est ou n’est pas scolarisé au moment de l’enquête.

Ampleur : étendue de l’activité entreprise dans un effort de suivi et évaluation.

Données secondaires : données qui sont déjà disponibles par le biais d’enquêtes
récentes, de recherche qualitative auprès des communautés ou de rapports
administratifs.

Personnel de secrétariat/logistique : personnel qui fournit un soutien administratif,


prend des notes pendant les réunions des groupes de discussions dirigées et assure la
transcription des discussions.
Biais de sélection : biais qui se produit lorsque les comportements (ou
caractéristiques) de personnes qui participent réellement à une enquête ne sont pas
représentatives des caractéristiques de la population dans son ensemble.

Outils d’interview semi-structurée : outils qui sont en partie articulés mais qui utilisent
des questions ouvertes pour faciliter la discussion.

Signification : le fait de déterminer que les différences observées dans les données,
qu’elles soient petites ou grandes, n ‘ont pas été dues au hasard.

Echantillonnage aléatoire : type de méthode d’échantillonnage où les éléments sont


choisis au hasard afin que chacun d’entre eux ait une chance égale d’être sélectionné.

Visite locale/de site : visite des lieux de déroulement du programme arrangée à


l’avance par les superviseurs ou les recenseurs, en général pour la conduite d’activités
de suivi ou évaluation.

Analyse de situation : analyse qui fournit un aperçu contextuel d’une condition


particulière à un moment donné. Une analyse de situation peut être mise en œuvre à
l’échelle nationale, régionale ou dans des zones géographiques spécifiques. C’est une
activité qui consiste à recueillir et analyser des informations et à les utiliser pour guider
la planification et mobiliser l’action.

Equipe consultative de l’analyse de situation : équipe chargée de guider le


processus d’analyse de situation et d’assurer que ses résultats sont utilisés pour
améliorer les activités à l’intention des orphelins et enfants vulnérables.

Directeur de l’analyse de situation : personne qui supervise le tableau d’ensemble et


le contrôle de qualité de l’analyse de situation.

Instructions en matière d’enchaînement des questions et filtres : instructions


utilisées pour déterminer la séquence des questions à poser compte tenu des réponses
obtenues. L’enchaînement des questions et des filtres, respectivement, déterminent (en
fonction de critères spécifiques, tels que les réponses d’un sujet interrogé à un jeu de
questions précédentes) où se trouve la séquence des questions suivantes à poser et si
un jeu de questions particulières devront être posées.

Biais de désirabilité sociale : biais qui se produit lorsqu’un participant à une enquête
décide de dire ce qui est socialement acceptable ou désirable pour l’enquêteur quand il
est interrogé sur certains points, habituellement délicats.

Socio-démographique : concerne les caractéristiques de sexe, âge, niveau


d’éducation, revenu ou condition économique d’un individu, d’un groupe ou d’une
population, ainsi que le lieu de résidence, la situation familiale, l’ethnicité et l’emploi.

Socio-économique : concerne les facteurs économiques et sociaux ou une


combinaison de ces derniers.

Intéressés/parties prenantes : personnes n’appartenant pas au personnel immédiat du


programme qui ont un intérêt ou un rôle dans les fonctions et activités du programme.
Interviews standardisées : interviews qui suivent un format déterminé et qui se
composent de questions standardisées. Cette technique est souvent utilisée lorsque les
données doivent être comparées ou que l’on cherche à dégager des tendances.

Question standardisée : question pour laquelle un jeu de réponses fermées ou limitées


est possible.

Enquête standardisée : enquête dont les questions, le format et les méthodes


d’administration ne changent pas. Une enquête standardisée a pour avantage qu’elle a
été bien préparée et que l’on sait qu’elle a pour objet d’évaluer les caractéristiques
concernant l’efficacité individuelle, organisationnelle ou d’un programme. En outre, une
enquête standardisée peut contenir des données qui ont été recueillies auprès de
sources multiples, ce qui permet des comparaisons de données normatives. Une
enquête standardisée couvre habituellement des sujets qui présentent de l’intérêt pour
la plupart des organisations, comme la satisfaction de l’emploi, les perceptions sur la
sécurité du travail ou la confiance dans la direction supérieure.

Confiance statistique : confiance que l’on a dans la signification statistique après le


calcul des intervalles de confiance concernant la variable.

Signification statistique : la détermination que les résultats expérimentaux ne sont


probablement pas dus au hasard, ni attribuables aux fluctuations liées aux procédures
d’échantillonnage aléatoire.

Statistiques : faits numériques qui sont systématiquement recueillis, organisés et


présentés sous une forme particulière.

Enquête : instrument qui consiste à recueillir des informations factuelles auprès


d’interviewés multiples.

Instrument d’enquête : outil (par exemple enquêtes et questionnaires) qui aide à


conduire une enquête exhaustive sur une population.

Méthode d’enquête : techniques et procédures utilisées pour obtenir des informations,


souvent sur une population humaine.

Enquête et questionnaire : interviews systématiques soit de la population toute entière


soit d’un échantillon représentatif de la population qui peuvent être généralisées pour
produire des informations quantitatives sur la population cible. Les questionnaires se
composent de questions standardisées pour lesquelles un jeu de réponses fermées ou
limitées est possible.

Echantillonnage systématique : type de méthode d’échantillonnage dont le premier


élément est choisi au hasard. Les éléments suivants sont choisis à intervalles fixes (par
exemple tous les dixièmes éléments) jusqu’à ce que l’on obtienne la taille d’échantillon
désirée.

Test-t : test statistique comportant des limites de confiance pour la variable aléatoire t
d’une distribution t. Utilisé tout particulièrement pour vérifier les hypothèses sur les
moyennes de distributions normales lorsque les déviations standard sont inconnues.
Tableau : représentation graphique de faits et nombres de manière méthodique,
habituellement en colonnes et en rangées, afin qu’ils puissent être plus facilement
compris.

Conseiller technique : personne qui supervise la collecte des données, leur analyse et
la communication des résultats préliminaires d’une analyse de situation.

Total orphelins : nombre total de tous les enfants de moins de 18 ans qui ont perdu
leur mère naturelle, leur père naturel ou les deux.

Transcrire : écrire mot à mot une conversation enregistrée sur magnétophone.

Transcription : enregistrement mot à mot par écrit de ce qui a été dit ; par exemple
entre un enquêteur et les interviewés pendant des discussions dirigées ou une interview.

Triangulation des données : processus consistant à rapprocher des types de données


différentes pour présenter une description à plusieurs dimensions d’un résultat
d’analyse.

Sous-évaluer : accorder moins de valeur que ce n’est le cas.

Observation discrète : type d’observation où la personne qui est observée n’est pas
consciente qu’on la regarde afin de recueillir des données sur son comportement.

Valider : supporter ou corroborer sur une base sérieuse et digne de foi.

Validité : capacité d’un plan d’étude à mesurer l’incidence ”réelle” d’un programme ou
d’une intervention.

Variable : aspect d’une personne, d’une population ou d’un comportement qui peut être
mesuré ou enregistré (par exemple âge ou consommation de nourriture).

Enfant vulnérable : enfant qui est à risque ou dont le bien-être est sérieusement
compromis du fait de la maladie d’un parent en phase terminale, d’un niveau élevé de
pauvreté, d’abandon, de déplacement ou de placement en institution, ou encore qui vit
dans un ménage avec des enfants orphelins. Aussi, les enfants vivant avec le VIH et les
enfants de moins de 5 ans d’une mère vivant avec le VIH sont des enfants vulnérables.

Plan de travail : présentation dans les grandes lignes des activités qui auront lieu afin
d’atteindre des résultats et objectifs spécifiques.

Liste des sources du glossaire

Analyzing the Situation of Orphans and other Vulnerable Children: A Guide for
Implementors (Analyse de la situation des orphelins et autres enfants vulnérables :
guide à l’intention des exécutants).

Adamchak, S., Bond, K., MacLaren, L., Magnani, R., Nelson, K., et Seltzer, J. 2000. A
Guide to Monitoring and Evaluating Adolescent and Reproductive Health Programs.
FOCUS on Young Adults- Tool Series 5, juin 2000
http://www.fhi.org/en/Youth/YouthNet/Publications/FOCUS/ToolsGuides/index.htm

Demographic and Household Survey (Enquête démographique et ménagère). Marco


International Inc.http://www.measuredhs.com

Family Health International. M&E Glossary for FHI Sub-Agreements. Arlington, VA.

Lane, David. 2004. HyperStat Online Textbook.


http://davidmlane.com/hyperstat/index.html

Merriam-Webster Online Dictionary. 2004. Dictionnaire en ligne Merriam-Webster.


http://www.m-w.com/

Procter, Dr. Margaret (coordinateur, Université de Toronto), Plotnick, J. (directeur,


Atelier de redaction à l’Université de Toronto), et Jerz, D. (concepteur). 2004. Writing at
the University of Toronto. http://www.utoronto.ca/writing/index.html.

Senecio Software Inc. 2004. AskAnywhere: Editor User’s Guide.


http://www.senecio.com/askmanual/editor/userguide/aboutdoc.html

Université de Californie–San Diego. 2000. Glossary of Selected Social Science


Computing Terms and Social Science Data Terms.
http://odwin.ucsd.edu/glossary/glossary.html
ANNEXE A :
RESSOURCES
APPENDIX A:
RESOURCES

Orphelins et enfants vulnérables

Site Web Displaced Children and Orphans Fund (Fonds pour les enfants déplacés et orphelins). Examen
de la documentation analysant les effets du VIH/SIDA sur les enfants de l’Afrique sub-
saharienne. Disponible sur le site :
http://www.usaid.gov/our_work/humanitarian_assistance/the_funds/index.html

Base de données FHI/Alliance http://www.ovcsupport.net. Orphans and Other Vulnerable Children


Support Toolkit: A CD-Rom and Web Site for NGOs and CBOs. Ce jeu d’outils mis au point par
Family Health International et l’Alliance internationale sur le VIH/SIDA offre un site Web et un
disque CD-ROM avec plus de 300 ressources téléchargeables et des informations à l’appui
expliquant comment on peut aider les orphelins et autres enfants vulnérables. Disponible à partir
d’octobre 2004.

FHI/Impact, USAID. 2002. Malawi Home-Based Care and Support to Orphans and Vulnerable Children:
Workplan and In-Depth Assessment. Disponible sur le site :
http://www.childcarenotes.org/downloads/workshops/maseru/countryreports/Malawi.doc

KHANA, Alliance internationale sur le VIH/SIDA, USAID. 2000. Children Affected by HIV/AIDS: Appraisal
of Needs and Resources in Cambodia. Disponible sur le site :
www.aidsalliance.org/_res/ovc/Reports/. Click on CAA_Cambodia.pdf

Nyangara, F. 2004. Sub-National Distribution and Situation of Orphans: An Analysis of the President’s
Emergency Plan for AIDS Relief Focus Countries. Washington, D.C. Projet d’information sur la
population, la santé et la nutrition mis en œuvre par l’USAID. www.phnip.com

Projet de politique générale. 2003. Policies for Orphans and Vulnerable Children: A Framework for
Moving Ahead. Washington, D.C. Disponible sur le site http://www.policyproject.com

Ramsay, H., et Loudon, M. 2003. A Rapid Assessment of the Situation of Orphans & Other Children
Living in Households Affected by HIV/AIDS in Jamaica. National AIDS Committee, Ministry of
Health, 2-4 King Street, Jamaïque, Grandes Antilles. Téléphone:(876) 926-7584/5.

Rapports d’ateliers régionaux pour le renforcement des capacités : résumés d’ateliers qui ont été tenus
pour renforcer les capacités nationales à répondre aux besoins des orphelins et enfants
vulnérables, y compris réunions tenues au Lesotho (Novembre 2003), en Ouganda (Avril 2004),
et au Sénégal (Juillet 2004). Disponible sur le site :
http://www.fhi.org/en/Topics/Orphans+and+Vulnerable+Children+topic+page.htm

REPSSI. Réseau de ressources techniques et soutien psychosocial avec base de données en ligne.
http://www.repssi.org

Schenk, K., et Williamson, J. 2004. Ethical Guidelines for Gathering Information from Children and
Adolescents. FHI/Horizons/UNICEF/USAID. Résumé disponible sur le site :
www.popcouncil.org/horizons. Version complète disponible à partir de novembre 2004.
Synergyaids. http://www.synergyaids.com. The HIV/AIDS Technical Programming Resources site for the
Synergy Project. Ce site permet d’avoir accès à des ressources de l’USAID, notamment le
bulletin d’information électronique et les publications. Les autres informations utiles disponibles
sur ce site incluent le centre de ressources Synergy, divers jeux d’outils, les publications
Synergie, des profils de pays, des faits marquants et des liens VIH/SIDA.

Groupe d’étude sur la survie et le développement des enfants. Banque mondiale, Equipe d’étude sur le
développement de la petite enfance. 2002. Child Needs Assessment Tool Kit: Tool Kit for
Collecting Information Your Organization Needs for Designing Programs to Help Young Children
in Areas Heavily Impacted by the HIV/AIDS Epidemic. Pour des informations, contacter : Martha
Rogers à Mrogers@TASKFORCE.ORG. http://www.taskforce.org/pubs.html

A-1
APPENDIX A:
RESOURCES

ONUSIDA et UNICEF. 2003. Report on Technical Consultation on Indicators Development for Children
Orphaned and Made Vulnerable by HIV/AIDS. New York: UNICEF. http://sara.aed.org/ovc-tc/

UNICEF. 2003. Africa’s Orphaned Generations. New York. www.unicef.org

UNICEF. 2004. Strategic Framework for the Protection, Care, and Support of Orphans and Vulnerable
Children Living in a World with HIV/AIDS. http://sara.aed.org/sara-ovc.htm

USAID. USAID Project Profiles: Children Affected by HIV/AIDS. Octobre 2004 :


http://www.usaid.gov/pop_health/aids/Publications/index.html

USAID et UNICEF. Strengthening National Responses: Southern Africa Workshop on Orphans and Other
Vulnerable Children. Maseru, Lesotho. Novembre 10–14, 2003.

USAID, UNICEF, ONUSIDA. 2004. Children on the Brink 2004. Washington, D.C.
http://www.dec.org/search/dexs/index.cfm?fuseaction=title&CFID=30894&CFTOKEN=9566595

Williamson, J. 2003. Selected Resource Material Concerning Children and Families Affected by
HIV/AIDS. Displaced Children and Orphans Fund of USAID (Fonds de l’USAID pour les enfants
déplacés et orphelins).
http://www.usaid.gov/our_work/humanitarian_assistance/the_funds/pubs/ovc.html

Manuels/documents de formation

Family Health International et SCOPE/Zambie. Non publié. “Compilation of Psychosocial Training


Materials for the Emotional Well-Being Evaluation of Orphans and Vulnerable Children”
(compilation de textes de formation psychosociale pour l’évaluation du bien-être émotionnel chez
les orphelins et enfants vulnérables). Pour y avoir accès, contacter : Susan Mathew
(smathew@fhi.org)

Family Health International. Non publié. “Interviewer’s Training Manual for Interviews with Caregivers of
Orphans and Vulnerable Children: Nigeria” (manuel de formation sur la conduite d’interviews
auprès des personnes s’occupant d’orphelins et enfants vulnérables : Nigeria). Pour y avoir
accès, contacter : Susan Mathew (smathew@fhi.org)
Family Health International. Non publié. “Well Being of Orphans and Other Vulnerable Children
Questionnaire Training Manual: Zambia” (manuel de formation sur les questionnaires relatifs au
bien-être des orphelins et autres enfants vulnérables : Zambie). Pour y avoir accès, contacter :
Susan Mathew (smathew@fhi.org)

Suivi et évaluation

Adamchak, S., Bond, K., MacLaren, L., Magnani, R., Nelson, K., et Seltzer, J. 2000. A Guide to
Monitoring and Evaluating Adolescent and Reproductive Health Programs. Focus on Young
Adults–Tool Series 5, Juin 2000.
http://www.fhi.org/en/Youth/YouthNet/Publications/FOCUS/ToolsGuides/index.htm

FHI/IMPACT, USAID. 2003. Evaluating Programs for HIV/AIDS Prevention and Care in Developing
Countries. Arlington, VA. Révisé par Thomas Rehle, Tobi Saidel, Stephen Mills et Robert
Magnani, avec le concours d’Anne Brown Rodgers.
http://www.fhi.org/en/HIVAIDS/pub/Archive/evalchap/index.htm

UNICEF, ONUSIDA et partenaires. Parution prochaine. 2004. Guide to Monitoring and Evaluation of the
National Response for Children Orphaned and Made Vulnerable by HIV/AIDS. New York. Pour
des informations, contacter : Roeland Monasch à rmonasch@unicef.org

A-2
APPENDIX A:
RESOURCES

Méthodes qualitatives

Coffey, A., Holbrook B. et Atkinson, P. 1999. Qualitative Data Analysis: Technologies and
Representations. Dans Bryman, A. et Burgess, R.G. (éd.), Qualitative Research, vol. 3, Analysis
and Interpretation of Qualitative Data, pp. 165–181. Londres : Sage.

Family Health International. 1994. Conducting Effective Focus Group Discussions. AIDSCAP Evaluation
Tools, Module 2. Arlington, VA.

Family Health International/Zambie. 2003. Voices from the Communities: The Impact of HIV/AIDS on the
Lives of Orphaned Children and Their Guardians. Données recueillies auprès des groupes de
discussions dirigées.

Kreuger, R.A. 1998. Analyzing and Reporting Focus Group Results. Dans Morgan, D.L. et Krueger, R.A.
(éd.), The Focus Group Kit, vol. 6. Thousand Oaks, CA: Sage.

Miles, M.B. et Huberman, A.M. 1984. Qualitative Data Analysis: A Sourcebook of New Methods. Beverly
Hills, CA: Sage.

Miles, M.B. et Huberman, A.M. 1994. Qualitative Data Analysis: An Expanded Sourcebook. 2ème édition.

Ulin, P.R., Robinson, E.T., Tolley, E.E., et McNeil, E.T. 2002. Qualitative Methods: A Field Guide for
Applied Research in Sexual and Reproductive Health. Research Triangle Park, NC: Family
Health International.

Méthodes quantitatives

FHI, USAID, ONUSIDA, OMS, UNDCP. 2003. Estimating the Size of Populations at Risk for HIV: Issues
and Methods. Juillet.

Family Health International. 2002. “Findings of the Orphans and Vulnerable Children Psychosocial
Baseline Survey: Zambia.” (résultats de l’enquête psychosociale de référence sur les orphelins et
enfants vulnérables). Non publié. Pour des informations, contacter : Joshua Volle (jvolle@fhi.org).
Pour obtenir un exemplaire, contacter Susan Mathew (smathew@fhi.org)

Family Health International. 2001. “Results of the Orphans and Vulnerable Children Household Baseline:
Zambia” (résultats de l’enquête de référence sur les ménages d’orphelins et enfants vulnérables).
Non publié. Pour des informations, contacter Joshua Volle (jvolle@fhi.org). Pour obtenir un
exemplaire, contacter Susan Mathew (smathew@fhi.org).

Fisher, Andrew A. et Foreit, James R. Designing HIV/AIDS Interventions Studies: An Operations


Research Handbook, pp. 74–75. Population Council.

Heckathorn, D. 1997. Respondent-Driven Sampling: A New Approach to the Study of Hidden


Populations. Social Problems 44(2): 174–199.

Kalton, G. 1989. Introduction to Survey Sampling. Newbury Park, CA: Sage.

Kalton, G. 1993. Sampling Rare and Elusive Populations. New York: Nations Unies, Département des
informations économiques et sociales et de l’analyse politique.

Larson, A, Stevens, A, et Wardlaw, G. 1994. Indirect Estimates of “Hidden” Populations: Capture-


Recapture Methods to Estimate the Numbers of Heroin Users in the Australian Capital Territory.
Soc Sci Med 39(6): 823–831.

A-3
APPENDIX A:
RESOURCES

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coverage survey tool. Disponible sur le site http://www.childsurvival.com/kpc2000/kpc2000.cfm

Groupe d’étude sur la survie et le développement des enfants. 2001. Child Needs Assessment Tool Kit.
Washington, D.C. : Banque mondiale.

Watters, J. et Biernacki, P. 1989. Targeted Sampling: Options for the Study of Hidden Populations. Soc
Prob 36(4): 416–430.

Atelier sur la conception des questionnaires, la formulation des questions et la conception des
instruments. Disponible sur le site :
http://gulliver.trb.org/publications/circulars/ec008/workshop_h.pdf

Analyse de situation

Département du développement de l’enfant, Ministère de la Jeunesse et des Sports et du Développement


de l’Enfant, UNICEF Zambie. 2004. OVC Situation Analysis Zambia, 2004. Pour des
informations, contacter John Zulu, directeur suppléant, Département du développement de
l’enfant, Ministère de la Jeunesse et des Sports et du développement de l’enfant, PO Box 31281,
Lusaka. Partenaires de ce projet : UNICEF, USAID, DFID, et FHI.

Family Health International. 2001. Situation Analysis of Orphans and other Vulnerable Children in Six
States of Nigeria: Anambra, Ebonyi, Kano, Lagos, Osun and Taraba. Disponible sur le site :
http://www.fhi.org/en/index.htm

Social Impact Assessment and Policy Analysis Corporation (Pty) Ltd. (SIAPAC). 2003. Impact
Assessment of HIV/AIDS on the Municipalities of Ongwediva, Oshakati, Swakopmund, Walvis
Bay and Windhoek. Windhoek, Namibie. Disponible sur le site :
http://www.fhi.org/en/HIVAIDS/country/Namibia/namibiatools.htm

USAID/UNICEF/SIDA Study Fund Project. 1999. Orphans and Vulnerable Children: A Situation Analysis,
Zambia. USAID. Washington, D.C. Disponible sur le site
http://63.107.122.20/resources.asp?id=2117

Wakhweya, A., Kateregga, C., Konde-Lulu, J., Mukyala, R., Sabin, L., Williams, M. et Heggenhougen, K.
2002. Situation Analysis of Orphans in Uganda. Orphans and Their Households: Caring for the
Future–Today. Gouvernement d’Ouganda/Commission de l’Ouganda sur le SIDA.
http://www.bu.edu/dbin/sph/research_centers/cih_impact_hiv.php

Williamson, John, Cox, Andrienne, et Johnston, Beverly. 2004. Conducting a Situation Analysis of
Orphans and Vulnerable Children Affected by HIV/AIDS. Février. USAID. www.phnip.com

Divers/listes générales

Family Health International et PATH. 2002. Developing Materials on HIV/AIDS/STIs for Low-Literate
Audience. Arlington, VA. Disponible sur le site
http://www.fhi.org/en/HIVAIDS/pub/guide/lowliteracyguide.htm

Family Health International. 2003. Stratégies d’intervention intégrée et à grande échelle contre une
épidémie nationale de VIH/SIDA. Arlington, VA.

Laws, S. 2000. Research for Development: A Practical Guide. Save the Children/Royaume-Uni.
Disponible sur le site http://www.savethechildren.org.uk/scuk/jsp/resources/details

MacIntyre, K. 1999. Rapid Assessment and Sample Surveys: Trade-Offs in Precision and Cost. Health
Policy and Planning 14(4): 363–373. Oxford University Press.

A-4
APPENDIX A:
RESOURCES

Mann, G. et Tolfree, D. 2003. Children’s Participation in Research: Reflections from the Care and
Protection of Separated Children in Emergencies Project. Save the Children/Suède. Disponible
sur le site http://www1.rb.se/Shop/StartPage/StartPage.aspx?SectionId=822

Morgan, D.L. 1998. Practical Strategies for Combining Qualitative and Quantitative Methods. Qualitative
Health Research, Mai 8(3): 362–376.

Save the Children/Royaume-Uni. 2000. Children and Participation: Research, Monitoring and Evaluation
with Children and Young People. Disponible sur le site :
http://www.savethechildren.org.uk/scuk/jsp/index.jsp

Scrimshaw, N. et Gleason, G. (éd.). 1992. RAP: Rapid Assessment Procedures. International Nutrition
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Steckler. A., McLeroy, K.R., Goodman, R.M., et al. 1992. Toward Integrating Qualitative and Quantitative
Methods: An Introduction. Health Education Quarterly Spring 19(1): 1–8.

UNICEF. The State of the World’s Children. New York: UNICEF (publication annuelle).

Banque mondiale. 2003. World Development Indicators (les indicateurs du développement mondial).
Washington, D.C.: Banque mondiale (publication annuelle).

A-5
Annexe B

Critères utilisés pour la sélection des personnes de soutien psychosocial


Critères utilisés pour la sélection des personnes de soutien psychosocial
(Family Health International/Zambie et projet SCOPE)

Les personnes de soutien psychosocial (PSPS) qui accompagnent les enquêteurs et les
animateurs de groupes de discussions dirigées doivent avoir certaines qualités et
compétences. Lors de la sélection des PSPS, il est bon de s’appuyer sur les conseils ci-
après.

Les candidats PSPS devront avoir les qualités suivantes :

x Etre à l’aise dans les rapports et les interactions avec les enfants
x S’engager à respecter et observer les droits des enfants
x Prendre à cœur le bien-être des enfants
x Savoir l’anglais et la langue locale
x Savoir parler aux enfants dans un langage simple et adapté à leur âge
x Etre ouvert d’esprit ; c’est-à-dire être disposé à réfléchir à ses propres
croyances, attitudes et manière d’aborder la vie et être disposé à les modifier
quand c’est nécessaire pour le développement personnel
x Faire preuve de perspicacité à l’égard des expériences des enfants
x Etre capable et désireux de développer la conscience de soi
x Etre capable de contester les attitudes traditionnelles qui font du tort aux enfants
x Avoir un niveau d’étude correspondant au minimum à l’achèvement des études
secondaires
x Avoir de l’expérience du conseil psychosocial et/ou avoir travaillé avec les
enfants, en particulier les orphelins et enfants vulnérables (par exemple
enseignant du catéchisme, chef d’association de jeunes rattachée à une église,
enseignant scolaire)

Les candidats PSPS devront être capables de répondre facilement aux questions
suivantes et d’expliquer leurs réponses :

x Pourquoi vous intéressez-vous à aider les enfants ?


x Quelle est la situation des orphelins dans votre quartier ?
x Pouvez-vous expliquer la signification du terme ”psychosocial” ?
x Quel est votre travail/activité actuels ?
x Faites-vous partie de groupes ou activités dans votre pays ? Si oui, lesquels ?
(Si la personne n’est pas employée, participe-t-elle à des activités bénévoles ?)
x Quels sont les points forts de votre aide ? Quels sont vos points forts dans votre
travail avec les enfants ?
x Quelles sont les difficultés que vous prévoyez, soit en rapport avec votre
personnalité (caractère/nature) soit en rapport avec votre situation, si vous
commencez à travailler avec des orphelins ?
x Pouvez-vous donner des exemples où vous avez aidé (sous forme autre que
financière ou matérielle) votre propre enfant ou frère/sœur ou encore un autre
enfant qui avait un problème ?
x Pouvez-vous citer une exemple où vous avez trouvé qu’il était difficile d’aider un
enfant ?
x Savez-vous quelque chose sur les droits des enfants ?
x Avez-vous vécu des expériences avec des orphelins, soit dans votre famille soit
dans d’autres situations ? Expliquez brièvement.
x Si un enfant venait vous trouver en pleurant, que feriez-vous ?
Annexe C :

Exemple de protocole pour intervenir si un enfant montre des signes de détresse


pendant l’interview
Exemple de protocole pour intervenir si un enfant montre des signes de détresse
pendant l’interview
(Family Health International/Zambie et projet SCOPE)

Le protocole suivant a été appliqué dans l’administration des questionnaires quantitatifs


s’adressant à des enfants qui sont présentés dans ce Guide (voir Annexe F). Une
caractéristique importance de ce protocole concerne les restrictions imposées à la
personne de soutien psychosocial (PSPS) pour suivre un enfant ou conduire une
intervention . La protection de la confidentialité des participants a été une haute priorité
et a donc limité les démarches des PSPS pour aiguiller les individus vers les services
appropriés.

Il est recommandé que les équipes de collecte des données collaborent avec les PSPS
et avec les conseillers communautaires pour élaborer un protocole d’interview des
enfants qui prenne en compte les conditions spécifiques de collecte des données. Le
principe consistant à privilégier ce qui est dans le meilleur intérêt de l’enfant (et à
ne pas lui causer de tort) devrait guider l’élaboration du protocole. Une ressource
importante pour aider à la préparation du protocole est le rapport Ethical Guidelines for
Gathering Information from Children and Adolescents, qui est disponible depuis
novembre 2004 sur le site suivant : www.popcouncil.org/horizons.

Exemple de protocole
Si un enfant montre des signes de détresse pendant une interview, la PSPS devra
immédiatement réconforter l’enfant et lui apporter un soutien émotionnel.

Lorsqu’une telle situation survient, quatre options sont possibles pour répondre aux
signes de détresse de l’enfant. La PSPS devra avoir recours à son propre jugement
dans le choix de l’option, mais devra aussi consulter l’enfant. L’enfant pourra :

x Désirer poursuivre l’interview et discuter pourquoi il ou elle a éprouvé de la


détresse une fois que l’interview est achevée
x Désirer en discuter immédiatement et poursuivre l’interview après
x Désirer changer la date de l’interview
x Désirer mettre fin à l’interview

Quelle que soit la décision de l’enfant, la PSPS devra se conformer au désir de l’enfant
et ne pas prendre de décision à sa place. En outre, la PSPS devra remercier l’enfant de
lui avoir donné l’occasion de lui parler.

Sonder les sentiments et options de l’enfant (pendant et après l’interview)

La PSPS peut formuler les commentaires suivants pour sonder les sentiments de
l’enfant :

x Je vous crois.
x Dites-moi comment vous vous sentez maintenant.
x Voulez-vous développer les raisons pour lesquelles vous vous sentez comme
ça ? Qu’est-ce que vous faites quand ça vous arrive ?
x A qui en avez-vous parlé ?
x Quel a été le résultat ?
x A votre avis, qu’est-ce qui peut être fait concernant cette situation ?

Si un enfant vous dit qu’il ou qu’elle a été violenté(e) ou si, pendant l’interview avec
l’enfant, vous constaté qu’il ou qu’elle a été violenté(e), répondez de la manière
suivante : ”ce qu’on t’a fait était mal ou n’était pas bien”.

Utilisation de la liste des ressources

Une fois que l’enfant vous a dit ce qui a été fait quand le problème se produit et ce qu’il
pense qui peut être fait, continuez à sonder les options qui se présentent, en suivant la
démarche ci-après :

1. Montrez à l’enfant un exemplaire de la liste des ressources.

2. Identifiez les organisations/individus de la liste qui pourraient aider à résoudre le


problème/la question

3. Faites ressortir (par exemple avec l’indication d’un astérisque *) les


organisations/individus qui interviennent pour résoudre ces problèmes/questions
et/ou qui peuvent apporter de l’aide.

4. Donnez la liste de ressources à l’enfant.

5. Demandez à l’enfant d’identifier une personne plus âgée, sérieuse et compétente


qui pourrait l’accompagner pour aller trouver l’organisation/personne de soutien.

6. Encouragez l’enfant à rendre visite à l’organisation/personne de soutien


identifiées à l’étape 3 ci-dessus et d’emporter la liste de ressources afin de
faciliter la visite.

7. Remerciez l’enfant et adressez-lui vos souhaits les meilleurs.

Protocole pour le rô
le de longue durée des personnes de soutien psychosocial au
sein de leur communauté

Une fois que l’étude de recherche est achevée, les PSPS peuvent, à titre
personnel/bénévole, décider de :

1. Travailler avec les gardiens, les familles, la communauté, les églises, les écoles
ou autres organisations pour améliorer le bien-être émotionnel des orphelins et
enfants vulnérables.

2. Signaler les cas de mauvais traitements qui se sont produits APRES la période
de recherche, en suivant les directives fournies par les groupements
communautaires locaux (par exemple Association chrétienne des jeunes
femmes).

3. Sensibiliser la communauté à certaines questions, comme le mauvais traitement


des enfants.
N.B. Veuillez vous assurer de suivre strictement ces directives. Signez plus bas
pour confirmer que vous comprenez ces directives et que vous vous y conformez.

Je comprends que les directives m’interdisent de suivre un sujet qui est orienté
vers une organisation. Ceci est afin d’assurer la confidentialité absolue des
participants à l’étude.

Signature :

Nom en lettres majuscules : Date :


Annexe D

Considérations éthiques lors de la collecte de données auprès d’enfants et adolescents


Extrait de : ” principes éthiques pour la collecte de données auprès des enfants et
adolescents”, qui peut être obtenu depuis novembre 2004 sur le site
www.popcouncil.org/horizons ou en contactant Horizons@pcdc.org.

Graphique de procédé
Le graphique de procédé ci-après récapitule les principaux points à prendre en compte
lors de la planification d’une activité destinée à rassembler des informations auprès
enfants et adolescents en respectant les normes éthiques :

Départ
L’activité de collecte de données proposée est-elle nécessaire et justifiée ?
x L’activité se déroule-t-elle dans le contexte général d’une stratégie participative ?
x L’objet de l’activité est-il clairement défini et les fonds sont-ils suffisants ?
x Les informations requises ne sont-elles pas disponibles ailleurs (par exemple
dans des documents existants ou auprès d’informateurs plus âgés) ?
x Les jeunes personnes qui participeront à cette activité en bénéficieront-elles ?

Non Aborder le problème


Abandonner l’activité

Oui

L’activité proposée est-elle conçue pour obtenir des informations valides ?


x Existe-t-il une description écrite sur les manières dont les données seront
recueillies, analysées et utilisées ?
x A-t-on identifié des occasions de permettre aux enfants d’exprimer leurs vues sur
la conception et la conduite de l’activité ?
x La méthodologie d’échantillonnage assure-t-elle que tous les enfants ont des
chances égales de participer (reconnaissant les obstacles liées au sexe, à
l’ethnicité et autres) ?
x Les instruments ont-ils été développés en concertation avec des spécialistes,
ont-ils été traduits localement et testés sur le terrain ?
x Le recours à un groupe de comparaison pour la recherche opérationnelle a-t-il
été justifié sur le plan éthique ?

Non Aborder le problème


Abandonner l’activité

Oui

Les préoccupations de la communauté et des intéressés ont-elles été prises en


compte ?
x Tous les groupes communautaires et apparentés concernés par les résultats ont-
ils été consultés pour obtenir leur permission de travailler avec les enfants ?
x A-t-on déployé des efforts pour assurer que la communauté et les participants
éventuels comprennent l’objet de l’activité et ses effets possibles afin d’éviter de
faux espoirs ?
x Des dispositifs de supervision locale sont-ils en place pour suivre la protection
des enfants et examiner les activités en cours ?

Non Aborder le problème


Abandonner l’activité

(page suivante)
(suite de la première page)

Les conséquences adverses de l’activité proposée ont-elles été envisagées ?


x A-t-on envisagé les conséquences directes de l’activité qui pourraient être
néfastes et a-t-on pris des mesures de précaution ?
x A-t-on envisagé la possibilité de stigmatisation de la communauté à l’égard des
participants et a-t-on pris des mesures de précaution ?
x L’identité des participants a-t-elle été protégée ?
x Le personnel sur le terrain a-t-il été convenablement sélectionné, formé et
soutenu ?
x A-t-on préparé le personnel sur le terrain ainsi que les ressources
communautaires correspondantes à envisager, reconnaître et satisfaire les
besoins des enfants en matière de suivi, à reconnaître l’âge, le sexe, l’ethnicité,
etc. ?
x A-t-on formé le personnel sur le terrain à répondre efficacement quand il apprend
qu’un enfant est en danger grave ?
x Tous les membres du personnel sont-ils au courant des conditions dans
lesquelles la confidentialité des participants ne pourra pas être respectée ?

Non Aborder le problème


Abandonner l’activité

Oui

Des procédures sont-elles en place pour assurer que l’activité proposée se déroule en
respectant les normes éthiques ?
x Les enquêteurs savent-ils tous qui peut donner un consentement informé
lorsqu’ils travaillent avec les enfants et adolescents ?
x Les enquêteurs savent-ils les éléments de consentement les plus importants à
discuter avec les enfants de tous âges ?
x Les enquêteurs se sont-ils assurés que les adultes chargés des enfants
comprennent parfaitement la nature de l’activité ?
x Le recours à un ”avocat de l’enfant” a-t-il été considéré pour représenter au
mieux ses intérêts ?
x Des procédures ont-elles été mises en place pour éviter l’excès d’influence ou la
coercition ?
x Les besoins de soutien et de protection des enfants sont-ils pris en compte dans
les procédures d’interview ?

Non Aborder le problème


Abandonner l’activité

Oui
Existe-t-il un plan clair des activités à mettre en œuvre une fois que la phase de
rassemblement des informations sera achevée ?
x Dispose-t-on d’un plan clair avec un budget détaillé pour la conservation
sécurisée des données écrites une fois que la collecte sera achevée ?
x Dispose-t-on d’un plan de dissémination clair avec un budget détaillé pour
assurer l’accès de la communauté et des organisations partenaires aux résultats
de l’activité ?

Non Aborder le problème


Abandonner l’activité

Entreprendre l’activité de collecte des informations


Annexe E
Exemple de guide pour évaluer une organisation
Exemple de guide pour évaluer une organisation
(orphelins et enfants vulnérables)

Présentation générale de l’organisation

Présentation générale de l’organisation


1. Nom de l’organisation :.........................................................................................................................
2. Adresse : ..............................................................................................................................................
3.Téléphone/Fax : ....................................................................................................................................
4. Adresse électronique :..........................................................................................................................
5. Date d’établissement : ..........................................................................................................................
6. Identité et titres des personnes interrogées : ......................................................................................
...........................................................................................................................................................
...........................................................................................................................................................
7. Type d’organisation (cocher toutes les cases qui s’appliquent)
( ) Organisation non gouvernementale ( ) Organisation gouvernementale
( ) Organisation à base communautaire ( ) Organisation/coalition de
chapeautage
( ) Organisation religieuse ( ) Syndicat
( ) Organisation caritative/confessionnelle ( ) Autre (prière de spécifier)

8. Quels sont les objectifs de votre organisation ?...................................................................................


...........................................................................................................................................................
9. Les activités de votre organisation sont-elles en rapport avec les enfants dans le besoin et/ou
orphelins ? …Oui ___ Non ___
10. Votre organisation est-elle enregistrée avec l’une des entités suivantes :
( ) Gouvernement local ( ) Gouvernement d’Etat ( ) Commission des entreprises ( ) Bailleur de fonds
( ) Autre
11. Si “oui” pour ”bailleurs” citer avec qui :..............................................................................................
12. Votre organisation a-t-elle des statuts ?
( ) Oui (demander une copie) ( ) Non
13. Si “non,” votre organisation envisage-t-elle d’élaborer des statuts ?
( ) Oui ( ) Non
14. Votre organisation a-t-elle un conseil d’administration/conseil fiduciaire ?
( ) Conseil d’administration ( ) Conseil fiduciaire
15. Est-ce que des jeunes font partie du conseil d’administration/fiduciaire ?
( ) Conseil d’administration ( ) Conseil fiduciaire
16. Est-ce que des PVS font partie du conseil d’administration/fiduciaire ?
( ) Conseil d’administration ( ) Conseil fiduciaire
17. Veuillez citer les membres du ou des conseils et leur fonction (spécifier combien d’entre eux
sont des jeunes ou des PVS)

Nom du membre du conseil Fonction au niveau du conseil


18. Avec quelle fréquence le conseil d’administration/fiduciaire se réunit-il ?
( ) tous les mois ( ) tous les deux mois ( ) tous les trois mois ( ) deux fois par an ( )
une fois par an ( ) suivant les besoins
19. Quelle est la dernière fois que le conseil s’est réuni ? (demander le procès-verbal de la
dernière réunion…………………………………………………………………………………
20. Quel est l’effectif actuel de votre organisation ?.................................................................................

21. Veuillez énumérer les membres du personnel de l’organisation, en indiquant leurs titres et
qualifications.

Titre de chaque Effectifs


membre du Temps Temps Qualifications
personnel complet partiel Bénévoles professionnelles

22. Quelles sont les sources de financement de votre organisation ? Veuillez indiquer les
contributions de la communauté.

Sources de financement

23. Quelle est la zone ou les zones que dessert l’organisation ?


24. Ces zones sont-elles principalement : ( ) urbaines ( ) périurbaines ( ) rurales

Domaine de travail
25. Quels sont les services que procure votre organisation ?
26. Quels sont les principaux bénéficiaires de ces services ?
27. Pensez-vous que le VIH est en train de modifier l’orientation des travaux de votre
organisation ? Si oui, expliquez.
...........................................................................................................................................................
...........................................................................................................................................................
28. Avez-vous observé une plus grande nécessité d’améliorer le bien-être des enfants dans la
région ou dans la population avec laquelle vous travaillez ? Si oui, décrivez.
...........................................................................................................................................................
...........................................................................................................................................................

29. Votre organisation est-elle intéressée à travailler avec les enfants dans le besoin et/ou
orphelins ? …………………………………………………………………………………
30. Quel est le type de formation que vos employés ont reçu ? Qui a dispensé la formation ?
Quand la formation a-t-elle été fournie ? Quel était le sujet couvert par la formation ? Votre
organisation dispose-t-elle d’un plan de formation ?
...........................................................................................................................................................
...........................................................................................................................................................

Participation communautaire
31. Existe-t-il un comité consultatif de la communauté ? Ou un type analogue de comité ?
32. Quel est son rôle ?
33. Votre organisation dispose-t-elle d’un dispositif pour informer régulièrement la communauté
où vous travaillez et lui demander ses réactions ? Si oui, prière de décrire.
...........................................................................................................................................................
...........................................................................................................................................................
34. Dans quelle mesure les membres du personnel appartiennent-ils à la communauté locale :
entièrement, en partie, pour la majorité, en totalité ?
35. Décrivez comment vous pensez que les relations avec la communauté pourraient être
améliorées.
...........................................................................................................................................................
...........................................................................................................................................................

[Note à l’intention de l’évaluateur : administrez questions 36–49 seulement si


l’organisation apporte à l’heure actuelle un soutien aux orphelins/enfants dans le besoin.
Si non, passez à la question 50.]

36. Si votre organisation apporte à l’heure actuelle un soutien aux orphelins/enfants dans le
besoin, comment définit-elle les orphelins/enfants dans le besoin ?
...........................................................................................................................................................
37. D’où provient la définition ? Comment a-t-elle été formulée ?
...........................................................................................................................................................
38. Existe-t-il des critères spécifiques qui doivent être satisfaits pour que les enfants ou familles
puissent bénéficier de vos services ? Si oui, expliquez.
...........................................................................................................................................................
...........................................................................................................................................................
39. Veuillez remplir le tableau suivant en décrivant tous les services que vous fournissez à
l’heure actuelle aux orphelins/enfants dans le besoin et en indiquant le nombre de
bénéficiaires.

Nombre de bénéficiaires
Sexe Sexe Total
Année Services féminin masculin
1998
1999
2000
2001
Programme d’intervention
40. Quel est le type d’aide que votre organisation apporte aux orphelins/enfants dans le besoin ?

Cocher tout ce
Catégories qui s’applique
Aide alimentaire
Education et conseil en nutrition
Vêtements
Frais de scolarité
Aide pour couvrir d’autres dépenses scolaires (par exemple uniformes, livres)
Soins de santé
Soins spécifiques aux enfants atteints du VIH
Abri (court terme)
Conseil, aide psychologique ou spirituelle aux enfants et familles
Soins à domicile
Autres (spécifier)

41. Votre organisation a-t-elle accès à des services juridiques pour les enfants et familles dont
vous prenez soin ? ( ) Oui ( ) Non
42. Votre organisation dirige-t-elle ou soutient-elle un orphelinat ?
( ) Oui ( ) Non
43. Si “oui,” veuillez indiquer la tranche d’âge des enfants de l’orphelinat :
Age minimum : _____ Age maximum : _____
44. Quelle est la capacité totale de l’orphelinat ? (c’est-à-dire le nombre d’enfants qui peuvent y
être admis) ........................................................................................................................................
45. Comment votre organisation identifie-t-elle les enfants qui peuvent être admis à l’orphelinat ?
...........................................................................................................................................................
46. L’orphelinat admet-il les enfants dont les parents sont morts du SIDA ? ( ) Oui ( ) Non
47. Avez-vous à présent des enfants logés par votre organisation dans un orphelinat ? ( ) Oui
( ) Non
48. En moyenne, combien de temps les enfants restent-il à l’orphelinat ? .............................................
49. Où les enfants vont-ils quand ils quittent l’orphelinat ? .....................................................................
...........................................................................................................................................................

Durabilité/suivi et évaluation
50. Comment votre organisation suit-elle ou évalue-t-elle ses activités/programmes ?
51. Quelles sont les autres organisations avec lesquelles vous maintenez des contacts ?
52. Comment la communauté contribue-t-elle aux programmes de votre organisation ?
53. Comment votre organisation a-t-elle assuré la durabilité de ses programmes ?
54. Quels sont les enseignements que votre organisation a tirés de ses programmes ?
55. Dans quels domaines votre organisation a-t-elle besoin d’assistance ?
NOTES
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APPENDIX F:
IN-DEPTH INTERVIEW GUIDES
(Government Officials)

Annexe F
Exemple de guide d’interview en profondeur

F-1
Exemple de guide d’interview en profondeur
à administrer aux délégués du gouvernement

Ce modèle d’interview en profondeur est conçu pour être administré aux délégués (en présence
des directeurs compétents) des ministères de la Santé, de l’Education, des Affaires féminines,
du Développement social et, enfin de la Jeunesse et des Sports, là où ces ministères sont
représentés. Il ne s’agit là que d’un modèle pour l’enquêteur qui peut aussi choisir d’approfondir
d’autres types de questions afin de mieux comprendre ce qui se passe ”sur le terrain”, ainsi que
les rapports de ces activités avec les politiques et programmes du gouvernement à l’intention
des orphelins et enfants vulnérables. Si les directeurs ne sont pas présents pendant l’interview
avec le délégué du ministère, ces derniers devront alors être interviewés séparément pour aider
à déterminer des questions spécifiques qui devraient être couvertes par l’évaluation.

Nom du sujet interrogé__________________ Ministère et titre _________________________

1. Qui est considéré comme un orphelin dans ce pays ? Chercher à connaître l’âge des
enfants, le sexe du parent décédé, et ainsi de suite.

2. D’où provient la définition d’orphelin (par exemple définition provenant de la législation


nationale, définition établie au niveau de l’état) ?

3. Qui est considéré comme un enfant dans le besoin au niveau de l’état ?

4. Comment les familles de cet état pourvoient-elles aux besoins des orphelins (par exemple
prise en charge familiale, abri, éducation, vêtements, soins de santé) ?

5. Comment les familles de cet état pourvoient-elles aux besoins des enfants nécessiteux ?

6. Est-ce que cela a toujours été l’usage ou est-ce qu’il y a eu des changements ? S’il y a eu
des changements, qu’est-ce qui a provoqué les changements à votre avis ?

7. Pensez-vous que le VIH/SIDA a affecté la situation des orphelins et enfants dans le


besoin ?

8. En quoi le VIH/SIDA a-t-il affecté la situation des orphelins et enfants dans le besoin ?

9. Quelles sont les autres catégories d’enfants qui ont le plus besoin de soutien dans cet état ?
(par exemple enfants des rues, almajiri, garçons et filles vadrouilleurs, colporteurs, enfants
mendiants et enfants prostitués). Sonder les raisons de chaque catégorie mentionnée.

10. Quelles sont les politiques spécifiques du gouvernement de l’état concernant les enfants de
ces catégories ? Ces politiques figurent-elles par écrit (demander un exemplaire lorsqu’elles
sont disponibles). Prière de noter lorsque les politiques ont été promulguées.

11. Existe-t-il une politique spécifique en faveur des orphelins, enfants affectés par le SIDA ou
enfants dans le besoin ? Si non, prévoit-on d’en établir une ?
12. Quels sont les initiatives et mesures en place pour assurer la mise en œuvre et le suivi des
politiques existantes ?

13. Quels sont les programmes que votre ministère a mis en place pour soutenir ces enfants ?
(examiner en profondeur le type et lieu de déroulement des programmes, les catégories
d’enfants à qui ils s’adressent, la tranche d’âge des bénéficiaires et les critères de
sélection). Existe-t-il des efforts de collaboration avec des ONG/organisations caritatives ?

14. Quelles sont les réussites de ces programmes ?

15. Quelles sont les limites de ces programmes ?

16. Examiner en profondeur comment ces limites peuvent être atténuées (par exemple en
améliorant la pertinence, le champ d’application et la durabilité).

17. Comment votre ministère peut-il contribuer à résoudre les problèmes affectant les orphelins
et les enfants nécessiteux dans votre état ?

18. Quelle est la forme d’aide dont votre ministère aurait besoin pour résoudre les problèmes
concernant chacune de ces catégories d’enfants ? Sonder des domaines spécifiques (par
exemple planification, soutien technique, renforcement des capacités, logistique et
financement).

NOTES:
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APPENDIX F:
IN-DEPTH INTERVIEW GUIDES
(Key Informants)

Exemple de guide d’interview en profondeur à administrer aux informateurs primordiaux


(agents de soins de santé)

1. Avez-vous remarqué une augmentation du nombre des orphelins ou enfants dans le besoin
à qui vous procurez des soins ?

2. Décrivez pourquoi vous pensez que ce nombre a augmenté ou baissé ? Quelles sont les
raisons qui vous le font croire ?

3. Quels sont les principaux problèmes de santé que les orphelins ou enfants dans le besoin
présentent ?

4. Qui a la responsabilité de payer leur traitement et soins cliniques ?

5. L’hôpital est-il équipé d’un service d’assistance sociale ? A qui s’adresse-t-il et quels sont
les critères d’éligibilité ?

6. Comment vous occupez-vous des cas de nouveau-nés abandonnés/sans mère ?

7. Voyez-vous des enfants dont vous pensez que les parents sont atteints du VIH ? Pourquoi
pensez-vous que les parents sont probablement atteints du VIH ?

8. Etes-vous au courant de stratégies pour empêcher la transmission du VIH/SIDA d’une mère


à son enfant ?

9. Existe-t-il à l’hôpital des politiques/pratiques pour empêcher la transmission d’une mère à


son enfant ? Si oui, précisez. Si non, pourquoi ?

10. Orientez-vous les orphelins et autres enfants dans le besoin vers d’autres services ?
Lesquels ?

11. De quelles manières pouvez-vous participer à l’apport de soins et de soutien aux orphelins
et enfants dans le besoin ?

12. De quelle forme d’assistance auriez-vous besoin pour apporter soins et soutien aux
orphelins et enfants dans le besoin ?

13. Quelle est la formation spécifique que vous avez reçue en matière de santé des enfants ?

14. Avez-vous reçu une formation pour travailler avec des enfants atteints du VIH/SIDA ?

15. Y a-t-il quelque chose d’autre que vous aimeriez ajouter ?

NOTES:
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F-5
Appendix F2

Exemple de guide d’interview en profondeur


à administrer aux chefs communautaires/religieux

1. Qui prend soin des enfants qui ont perdu leur père ou mère dans votre
communauté ? Approfondir la question si nécessaire (par exemple grands-parents,
parents de la famille, voisins, communauté, institutions)

2. Qui est considéré comme orphelin dans cette communauté ? (un ou deux parents
décédés ? âge de l’enfant ?)

3. Quelles sont les difficultés que rencontrent les orphelins dans cette communauté ?
(manque de vêtements, de soins sanitaires/médicaux, d’éducation, d’abri, de
nourriture, de travail)

4. La famille élargie apporte-t-elle quelque forme de soin/soutien aux orphelins/enfants


dans le besoin ?
( ) Oui ( ) Non

5. Si oui, quelles formes de soutien. Si non, pourquoi

6. Pensez-vous qu’il y a eu des changements dans la capacité des familles élargies à


s’occuper des enfants d’autres membres de la famille ? Décrivez brièvement.

7. Quelles formes de soutien les orphelins peuvent-ils recevoir de la communauté, du


gouvernement ou d’organisations religieuses ?

8. Pensez-vous que le nombre d’orphelins a changé dans cette communauté au cours


des deux dernières années ? Chercher à obtenir un nombre approximatif et à savoir
la direction prise par le changement ?

9. Où vivent la plupart des orphelins ? (par exemple avec le parent survivant dans la
communauté, avec des membres (paternels) de la famille élargie ; avec des
membres (maternels) de la famille élargie ; vivent et se débrouillent par eux-mêmes ;
laissés à la communauté pour un sort inconnu ; dans une institution, telles qu’un
orphelinat, un centre d’enfants abandonnés, un centre de transition ; vivent dans la
rue)

10. A part les orphelins, quels sont les groupes d’enfants qui ont besoin de soutien dans
la communauté ? (par exemple enfant des rues, colporteurs, mendiants, enfants
prostitués et enfants qui travaillent)

11. La communauté fait-elle quelque chose pour satisfaire leurs besoins ? Si oui,
expliquez (par exemple programmes de placement familial, d’éducation,
d’apprentissage, de repas gratuits)

12. Enumérez les trois choses les plus importantes qui, à votre avis, devraient être faites
pour les orphelins et enfants dans le besoin.

NOTES:
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Appendix F2

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Annexe G
Exemples de guide de groupes de discussions dirigées

Guide de discussions dirigées pour des enfants âgés de 8 à 12 ans


(Family Health International/Zambie, 2002)

Guide thématique de discussions dirigées pour des adolescents âgés de 13 à 15 ans et


de 16 à 18 ans
(Family Health International/Zambie, 2002)

Guide thématique de discussions dirigées pour des enfants chefs de ménage


(Family Health International/Zambie, 2002)

Guide thématique de discussions dirigées pour des chefs de ménage


(Family Health International/Zambie, 2002)

Exemple de guide de discussions dirigées pour des chefs de ménage – orphelins et


enfants vulnérables
(Family Health International/Zambie, 2001)

Exemple de guide de discussions dirigées pour les membres de la communauté


(Family Health International/Nigeria, 2001)

Exemple de guide de discussions dirigées pour les personnes vivant avec le VIH/SIDA
(Family Health International/Nigeria, 2001)

Exemple de guide de discussions dirigées pour les agents de santé


(Family Health International/Nigeria, 2001)
Guide de discussions dirigées pour des enfants âgés de 8 à 12 ans
(Family Health International/Zambie, 2002)

Introduction :
Je m’appelle ____________________ et mes collègues et moi-même sommes en train
de rassembler des informations sur les orphelins et enfants vulnérables pour le compte
de FHI et SCOPE. Nous aimerions obtenir de vous diverses informations sur la vie des
orphelins et enfants vulnérables, ainsi que sur leurs parents/gardiens. Ces informations
aideront FHI et SCOPE à planifier des activités qui pourront améliorer la vie des
orphelins et enfants vulnérables, ainsi que des personnes qui prennent soin d’eux.

Méthodologie
Un rapporteur, qui sera également une personne de soutien psychosocial, prendra des
notes sur la discussion. La discussion sera aussi enregistrée sur cassette.

1. Parlez-moi de votre vie et de votre routine quotidienne.*


x Activités que l’enfant pratique (par exemple aller à l’école, jouer, faire des
courses pour la famille)

2. Que faites-vous quand vous avez un problème ?


x A qui parlez-vous ?
x Comment vous sentez-vous quand vous parlez à cette personne ?
x Quels sont les problèmes que vous avez ?

3. Comment avez-vous appris le décès d’un ou de vos deux parents ?


x Qu’avez-vous ressenti quand vous l’avez appris ?
x De qui auriez-vous préféré l’apprendre ? Pourquoi ?
x De quoi a-t-on discuté avec vous concernant votre avenir après la mort de vos
parents ?
x Dans quelle mesure cette discussion a-t-elle été utile ? S’il n’y a pas eu de
discussion, qu’auriez-vous voulu qu’il arrive ?

4. Pour ceux dont un parent/gardien ou les deux parents/gardien(s) sont morts de


maladie, qu’avez-vous ressenti pendant la progression de la maladie puis au
moment du décès ?

Questions à des fins d’éclaircissement :


x Qu’est-ce qui a aidé à adoucir l’épreuve pénible que vous traversiez ?
x Que faites-vous maintenant quand vous éprouvez de la peine ? Pleurez-vous ou
parlez-vous à un ami, à une personne qui s’occupe de vous, à un professeur, à
un voisin ou à un prêtre/pasteur/membre de l’église ?
x Si cela ne vous aide pas, quelles sont les choses¸ à votre avis, que d’autres
personnes peuvent faire pour vous réconforter et calmer votre chagrin ?

5. Quelles sont les objets qui appartenaient à votre mère/père/gardien de leur


vivant et que vous avez ?

Questions à des fins d’éclaircissement :


x Que sont devenus les objets qui appartenaient à vos parents/gardiens de leur
vivant ?
x Que ressentez-vous à propos des objets que vous avez ?
x Parmi les objets laissés par vos parents après leur décès, quels sont ceux que
vous auriez voulu avoir ?

6. Qu’est-ce qui vous tracasse toujours à propos de la mort de vos parents ?

7. Pour ceux d’entre vous qui n’habitez plus au même domicile, qu’avez-vous
ressenti à propos d’aller vivre chez votre gardien présent ?
x Qu’est-ce que votre famille, vos voisins ou autres personnes auraient pu faire
pour vous quand on vous a emmené de votre domicile précédent ?

8. Quelles sont les sortes de situation qui créent des problèmes entre :
x Vous et votre gardien/parent
x Vous et les enfants de votre gardien ?
x Vous et vos frères et sœurs

9. Qu’est-ce qui porte des enfants comme vous à refuser de prendre des repas ?
(Réponses attendues : mon gardien se plaint d’avoir à me nourrir ; je n’aime pas
la nourriture ; on me force à manger les restes)

10. Qu’est-ce que chacune des personnes suivantes peut faire pour que vous vous
sentiez aimé, accepté et soigné ?
x Votre gardien/parent
x Vos voisins
x Membres de la communauté

11. Quelles sont vos inquiétudes sur la vie ? Avec quelle fréquence ressentez-vous
ces inquiétudes ?

12. Que voudrez-vous faire quand vous serez grand ?

Merci de votre participation.

* Note : les informations présentées en réponse à la question 1 ne sont pas destinées à


être utilisées dans l’analyse. Elles sont demandées simplement pour mettre l’enfant à
l’aise.
Guide thématique de discussions dirigées pour des adolescents âgés de 13 à 15
ans et de 16 à 18 ans
(Family Health International/Zambie, 2002)

Introduction :
Je m’appelle ____________________ et mes collègues et moi-même sommes en train
de rassembler des informations sur les orphelins et enfants vulnérables pour le compte
de FHI et SCOPE. Nous aimerions obtenir de vous diverses informations sur la vie des
orphelins et enfants vulnérables, ainsi que sur leurs parents/gardiens. Ces informations
aideront FHI et SCOPE à planifier des activités qui pourront améliorer la vie des
orphelins et enfants vulnérables, ainsi que des personnes qui prennent soin d’eux.

Méthodologie
Un rapporteur, qui sera également une personne de soutien psychosocial, prendra des
notes sur la discussion. La discussion sera aussi enregistrée sur cassette.

1. Comment décririez-vous la vie d’une jeune personne grandissant en Zambie à


l’heure actuelle ?

Questions à des fins d’éclaircissement :


x Pouvez-vous citer quelques éléments positifs d’être adolescent à l’époque
actuelle ?
x Pouvez-vous citer quelques éléments négatifs d’être adolescent à l’époque
actuelle ?
x Que pensez-vous de la vie en général ?
x Qu’est-ce que vous aimez le plus dans votre vie ?
x Qu’est-ce que vous aimez le moins dans votre vie ?

2. Qu’est-ce qui a changé pour vous depuis le décès de vos parents ?


x Depuis quand vos parents sont-ils morts ?

3. Qu’a-t-on discuté avec vous concernant votre avenir après le décès de vos parents ?
x La discussion a-t-elle été utile ?
x S’il n’y a pas eu de discussion, qu’auriez-vous voulu qu’il arrive ?
x Quels sont les plans auxquels on s’est conformé et ceux auxquels on ne s’est
pas conformé ?

4. Pour ceux dont les parents ont été malades avant de mourir, de quoi vous ont-ils
parlé concernant leur état de santé ?
x Quelle a été la cause de leur décès ?
x Qu’est-ce qui vous tracasse toujours concernant le décès de vos
parents/gardiens ?

5. Qu’avez-vous ressenti pendant la progression de la maladie de vos parents puis au


moment du décès ?

Questions à des fins d’éclaircissement :


x Quels ont été les nouveaux rôles que vous avez eu à assumer pendant la
maladie de votre mère/père ? Qui a pris soin de votre mère ou père pendant sa
maladie ?
x Qu’est-ce qui a aidé à adoucir l’épreuve pénible que vous traversiez ?

6. Qu’est-ce que vous avez fait qui vous a aidé à vous sentir mieux avant et après la
mort de vos parents ? (Les réponses typiques sont : je leur ai rendu visite à l’hôpital ou
là où ils se trouvaient ; j’ai préparé leur repas ; j’ai prié pour eux)
x Quelles sont les choses que vous vouliez faire pour vos parents malades et
qu’on vous a empêché de faire ?
x Si l’interviewé répond ”rien”, demandez ”que pensez-vous que les enfants
peuvent faire pour se sentir mieux ?”
x Que faites-vous maintenant quand vous éprouvez de la peine ? Pleurez-vous ou
parlez-vous à un ami, à une personne qui s’occupe de vous, à un
prêtre/pasteur/membre de l’église ; cherchez-vous à vous consoler dans l’alcool,
la consommation de drogues, les rapports sexuels ?
x Si cela ne vous aide pas, quelles sont les choses¸ à votre avis, que d’autres
personnes peuvent faire pour aider à soulager votre peine ?
x Quel rôle avez-vous joué dans les funérailles de vos parents ? Comment vous
êtes-vous senti ?

7. Que faites-vous quand vous avez un problème ?


x A qui parlez-vous ? De quels problèmes parlez-vous ?
x Comment vous sentez-vous après en avoir parlé à ces personnes ?

8. Que savez-vous du recours au sexe, à l’alcool ou aux drogues pour faire face aux
problèmes ?
x Quand les jeunes comme vous aiment-ils avoir des rapports sexuels ?
x Utilisez-vous un préservatif quand vous avez des rapports ? Tous les combien ?
Si non, pourquoi ?
x Quand les jeunes comme vous consomment-ils des drogues ?

9. Quelles sont les objets qui appartenaient à votre mère/père/gardien de leur vivant et
que vous avez ?

Questions à des fins d’éclaircissement :


x Que sont devenus les objets qui appartenaient à vos parents/gardiens de leur
vivant ?
x Que ressentez-vous à propos des objets que vous avez ?
x Parmi les objets laissés par vos parents après leur décès, quels sont ceux que
vous auriez voulu avoir ?

10. Qu’est-ce qui cause les jeunes comme vous à éprouver des troubles du sommeil ?
Avec quelle fréquence avez-vous du mal à dormir ?

11. Qu’est-ce que le SIDA et comment se transmet-il ? Quelle est la source de vos
informations ?

12. Quel est le rôle que vous estimez pouvoir jouer pour améliorer votre propre vie et
celle des autres orphelins et enfants vulnérables ? (Réponses attendues : se soutenir
mutuellement ainsi que les personnes s’occupant de nous, surveiller les autres enfants
de la communauté afin de détecter rapidement ceux qui pourraient être vulnérables)
13.Quels sont vos plans pour l’avenir ?
Merci beaucoup d’avoir participé.
Guide thématique de discussions dirigées pour des enfants chefs de ménage
(Family Health International/Zambie, 2002)

Introduction :
Je m’appelle ____________________ et mes collègues et moi-même sommes en train
de rassembler des informations sur les orphelins et enfants vulnérables pour le compte
de FHI et SCOPE. Nous aimerions obtenir de vous diverses informations sur la vie des
orphelins et enfants vulnérables, ainsi que sur leurs parents/gardiens. Ces informations
aideront FHI et SCOPE à planifier des activités qui pourront améliorer la vie des
orphelins et enfants vulnérables, ainsi que des personnes qui prennent soin d’eux.

Méthodologie
Un rapporteur, qui sera également une personne de soutien psychosocial, prendra des
notes sur la discussion. La discussion sera aussi enregistrée sur cassette.

1. Depuis combien de temps êtes-vous chef de ménage ?

2. Quels sont les changements qui sont intervenus dans votre vie depuis que vous
êtes chef de ménage ?

3. Qu’est-ce qui vous rend heureux en tant que chef de ménage ?

4. Comment établissez-vous les rôles au sein du ménage ?


x Comment les tâches sont-elles distribuées ? Est-ce que ça marche bien ?
x Comment vos frères et sœurs vous aident-ils à diriger le foyer ?
x Qui d’autre vous apporte de l’aide ?
x Qu’est-ce qui vous rend fier dans la manière dont vous dirigez le foyer ?

5. Quel est l’élément le plus difficile du rôle de chef de ménage ?

Questions à des fins d’éclaircissement :


x Répondre aux besoins quotidiens de la famille ?
x Obtenir l’obéissance des enfants plus jeunes ?
x Avoir les compétences requises ?
x Gérer le budget de la famille ?

6. Quels sont les sentiments que vous avez éprouvés avant et après le décès de vos
parents ?
x Comment vous êtes-vous senti quand vous vous êtes rendu compte que vous
alliez devenir chef de famille ?
x Qu’avez-vous fait pour vous aider à dominer ces sentiments ?

7. Quelle est la préparation que vous avez reçue pour votre rôle de chef de ménage ?
x Quels sont les conseils que vos parents vous ont donnés avant de mourir ? Dans
quelle mesure ces conseils vous ont-ils aidé ?
x Si non, quel type de conseils auriez-vous aimé avoir reçu ?
x Quels conseils avez-vous reçus d’autres personnes pour diriger le ménage ?

8. Quel est le type de formation dont vous auriez besoin pour vous aider à mieux
assumer votre rôle de chef de ménage ?
9. Que faites-vous quand vous êtes triste, accablé, etc. ?

Questions à des fins d’éclaircissement :


x Recourir à l’alcool et/ou aux drogues à des fins de soulagement ?
x Chercher la consolation d’un petit ami/petite amie ?
x Quels sont les problèmes liés au sexe (par exemple grossesse, MST et
VIH/SIDA) ?
x Si ce que vous faites ne vous soulage pas, quelles sont les choses, à votre avis,
que d’autres personnes peuvent faire pour aider à soulager votre peine ?

10. Combien de temps pensez-vous que votre condition de chef de ménage durera ?

11. Quelle sera votre vie dans cinq ans ?

Merci de votre participation.


Guide thématique de discussions dirigées pour des chefs de ménage
(Family Health International/Zambie, 2002)

Introduction :
Je m’appelle ____________________ et mes collègues et moi-même sommes en train
de rassembler des informations sur les orphelins et enfants vulnérables pour le compte
de FHI et SCOPE. Nous aimerions obtenir de vous diverses informations sur la vie des
orphelins et enfants vulnérables, ainsi que sur leurs parents/gardiens. Ces informations
aideront FHI et SCOPE à planifier des activités qui pourront améliorer la vie des
orphelins et enfants vulnérables, ainsi que des personnes qui prennent soin d’eux.

Méthodologie
Le rapporteur prendra des notes. Les discussions seront aussi enregistrées sur cassette
pour compléter les notes.

Compréhension des orphelins et enfants vulnérables

1. Comment les familles et communautés s’entraidaient-elles, en particulier comment


s’occupaient-elles des enfants des ménages dans le besoin, à l’époque de vos
grands-parents ?
(Exemples : les parents plus à l’aise apportaient un soutien aux membres plus
pauvres de la famille élargie en prenant un enfant à charge ou en fournissant une
aide financière, ou encore un enfant était confié à un couple sans enfant)

2. Qu’est-ce qui a changé concernant cette aide mutuelle et à l’égard des enfants ?
Pourquoi est-ce différent aujourd’hui ?
x Quels sont les usages que pratiquaient vos grands-parents et qui existent
toujours ?
x Quels étaient les pratiques de soutien aux orphelins et enfants dans le besoin qui
ne sont plus appliquées et qu’il serait utile de revitaliser ?
(Exemple : qui s’occupait des orphelins à l’époque de vos grands-parents et ces
structures de prise en charge existent-elles toujours ?)

3. Quels sont les changements que vous avez observés au cours des cinq dernières
années dans le bien-être des enfants ?

Questions à des fins d’éclaircissement :


x Sur le plan émotionnel
x Sur le plan de la santé
x Sur le plan de l’éducation
x Sur le plan matériel

4. Qu’est-ce que les gens entendent quand ils disent ”le SIDA est venu chercher les
gens” ? Que pensez-vous de cette déclaration ?
x Quel effet pensez-vous que le VIH/SIDA a sur le bien-être des enfants (ne poser
cette question que si elle n’a pas été soulevée/abordée plus tôt dans la
discussion)
Expérience personnelle de la prise en charge des orphelins et enfants vulnérables

5. Parlez-moi de votre expérience pendant la maladie, puis le décès du parent de


l’enfant ou des enfants dont vous vous occupez.
x Comment avez-vous surmonté cette épreuve ?
x Qu’est-ce qui vous a aidé (exemples : prier, consommer de l’alcool, parler à des
amis, parler au prêtre/pasteur/membre de l’église, aller à des séances de conseil
[qualité du service reçu])

6. Quelle opinion avez-vous de votre rôle de responsabilité à l’égard des enfants


(compétent ou non ? Pourquoi/pourquoi pas ?)

x Si vous pensez que vous manquez de compétence, qu’est-ce qui est nécessaire
pour améliorer votre compétence ?
x Dans quelle mesure la responsabilité à l’égard d’autres enfants a-t-elle eu des
effets sur votre propre famille ? (Exemples : je dois supporter des coûts plus
élevés ; l’enfant m’épuise sur le plan émotionnel ; il n’y a pas assez de place
dans la maison pour tout le monde ; il y a beaucoup trop de malentendus entre
mes enfants et les autres/entre mon mari et moi-même).
x Quelles différences observez-vous entre s’occuper des garçons et des filles ?
x Quelles sont les difficultés liées à l’âge des enfants que vous rencontrez chez les
enfants dont vous avez pris la charge ?
x Dans quelle mesure la prise en charge d’autres enfants a-t-elle aidé votre
famille ? (Exemples : l’enfant m’aide à tenir la maison/prendre soin de mes
enfants ; j’ai quelqu’un qui me tient compagnie ; l’enfant aide mes enfants avec
leur travail scolaire ; les parents de l’enfant ont laissé de l’argent/des biens, ce
qui a facilité ma vie)
x Dans quelles circonstances refuseriez-vous de garder les enfants que vous avez
recueillis et leur demanderiez-vous de quitter votre maison ?

7. Comment la décision sur le sort des enfants après la mort de leurs parents a-elle été
prise ?
x Quels sont les sortes de discussions que vous avez eues avec le ou les parents
mourants sur l’avenir des enfants ?
x Dans quelle mesure les enfants ont-ils été inclus dans ces discussions ?
x S’ils ne l’ont pas été, quelles en étaient les raisons ?
x Que pensez-vous maintenant de cette décision ?

8. Qu’est-ce que les enfants que vous avez recueillis savent sur la mort de leurs
parents ?
x Quelles sont certaines des raisons pour lesquelles les gardiens ne
disent/informent pas les jeunes enfants de la mort de leurs parents ?
x Que pensez-vous du fait que certains enfants apprennent le décès de leurs
parents d’autres sources, telles que des amis ou des voisins ?
x Que feriez-vous si un enfant vous demandait la cause de la mort d’un ou de ses
deux parents, en particulier si vous soupçonnez que le parent est mort d’une
maladie associée au VIH/SIDA.

9. De quoi discutez-vous avec les enfants à votre charge concernant le sexe et


comment conduisez-vous cette discussion ?
Soin et soutien des orphelins et enfants vulnérables

10. Soutien aux enfants pour les aider à surmonter la douleur émotionnelle causée par
la perte de leurs parents :
x Quelles sont les pratiques traditionnelles qui aident les enfants à surmonter leur
peine au moment du décès de leurs parents ?
x Qu’arrive-t-il aux enfants pendant les funérailles ?
x Que font les gardiens pour alléger la douleur émotionnelle qu’éprouvent les
orphelins juste après la mort d’un parent et par la suite ?
x Quelles sont certaines des raisons pour lesquelles les gardiens ne passent pas
suffisamment de temps avec les enfants qu’ils ont recueillis ?

11. A votre avis, quelles sont les meilleures méthodes de s’occuper des orphelins ?

Questions à des fins d’éclaircissement :


x Questions concernant la prise en charge à long terme, le soutien psychologique,
le soutien pour la poursuite des études ?
x Qui devrait être responsable des orphelins ? (famille immédiate ou élargie ;
groupe d’adoption ; famille d’accueil ; institution)

13. Veuillez nous dire quels sont les besoins d’aide ressentis par des personnes
comme vous qui ont la charge d’orphelins.

Questions à des fins d’éclaircissement :


x Aide avec la garderie des enfants
x Aide en main-d’œuvre (par exemple pour les activités agricoles)

Nous vous remercions de votre temps et de toutes les idées merveilleuses que vous
nous avez communiquées.
Exemple de guide de discussions dirigées pour des chefs de ménage – orphelins
et enfants vulnérables
(Family Health International/Zambie, 2001)

Introduction :
Je m’appelle ____________________ et mes collègues et moi-même sommes en train
de rassembler des informations sur les orphelins et enfants vulnérables pour le compte
de FHI et SCOPE. Nous aimerions obtenir de vous diverses informations sur la vie des
orphelins et enfants vulnérables, ainsi que sur leurs parents/gardiens. Ces informations
aideront FHI et SCOPE à planifier des activités qui pourront améliorer la vie des
orphelins et enfants vulnérables, ainsi que des personnes qui prennent soin d’eux.

Méthodologie
Le rapporteur prendra des notes. Les discussions seront aussi enregistrées sur cassette
pour compléter les notes.

Compréhension des orphelins et enfants vulnérables

1. Comment les familles et communautés s’entraidaient-elles, en particulier comment


s’occupaient-elles des enfants dans le besoin, à l’époque de vos grands-parents ?
(Exemples : les parents plus à l’aise apportaient un soutien aux membres plus pauvres
de la famille élargie en prenant un enfant à charge ou en fournissant une aide financière,
ou encore un enfant était confié à un couple sans enfant)

2. Qu’est-ce qui a changé concernant cette aide mutuelle et à l’égard des enfants ?
Pourquoi est-ce différent aujourd’hui ?

Questions à des fins d’éclaircissement :


x Quels sont les usages que pratiquaient vos grands-parents et qui existent
toujours ?
x Quels étaient les pratiques de soutien aux orphelins et enfants dans le besoin qui
ne sont plus appliquées et qu’il serait utile de revitaliser ?
(Exemple : qui s’occupait des enfants à l’époque de vos grands-parents et ces
structures de prise en charge existent-elles toujours ?)

3. Citez certaines de vos plus grandes préoccupations concernant les enfants à l’époque
actuelle ?

4. Avez-vous remarqué des changements dans le bien-être des enfants au cours des
cinq à dix dernières années ?

Questions à des fins d’éclaircissement :


x Sur le plan émotionnel
x Sur le plan de la santé
x Sur le plan de l’éducation
x Sur le plan matériel

5. Avez-vous observez un plus grand nombre d’enfants vulnérables ou orphelins ?


x A votre avis, quelles sont certaines des raisons de l’augmentation ou de la
diminution du nombre d’orphelins et enfants vulnérables dans votre communauté
(par exemple réductions budgétaires, niveau élevé de chômage, décès, etc.)
x A votre avis, quels sont les effets que le VIH a eus sur le bien-être des enfants ?
(poser cette question seulement si elle n’a pas été mentionnée auparavant).
(Exemples : les enfants deviennent orphelins ; la majorité des maigres
ressources passent à payer les frais médicaux des parents malades ; les enfants
sont soucieux de la santé de leurs parents et de ce qu’ils deviendront s’ils
perdent leurs parents ; parfois, les enfants doivent s’occuper de leurs parents
malades ; ils abandonnent l’école)
x Comment pensez-vous que le VIH affectera leur vie ? (S’ils mentionnent une
augmentation ou une réduction, demander pourquoi). Est-ce que le VIH
augmentera le nombre d’orphelins et enfants vulnérables ? Comment ?
Pourquoi ? (Un grand nombre de personnes qui meurent appartiennent à la
génération en âge de procréer ; les enfants qui sont pris en charge par des
personnes autres que leurs parents finissent par perdre les personnes qui
s’occupent d’eux)

Expérience personnelle de la prise en charge des orphelins et enfants vulnérables

6. Parlez-moi de votre expérience pendant la maladie, puis le décès du parent de


l’enfant ou des enfants dont vous vous occupez.

Questions à des fins d’éclaircissement :


x Comment avez-vous surmonté cette épreuve ?
x Qu’est-ce qui vous a aidé (exemples : prier, consommer de l’alcool, parler à des
amis, parler au prêtre/pasteur/membre de l’église, aller à des séances de conseil
[qualité du service reçu])

7. Quelle opinion avez-vous de votre rôle de responsabilité à l’égard des enfants


(compétent ou non ? Pourquoi/pourquoi pas ?). Si vous pensez que vous manquez de
compétence, qu’est-ce qui est nécessaire pour améliorer votre compétence ?
x Dans quelle mesure la responsabilité à l’égard d’autres enfants a-t-elle eu des
effets sur votre propre famille ? (Exemples : je dois supporter des coûts plus
élevés ; l’enfant m’épuise sur le plan émotionnel ; il n’y a pas assez de place
dans la maison pour tout le monde ; il y a beaucoup trop de malentendus entre
mes enfants et les autres/entre mon mari et moi-même).
x Dans quelle mesure la responsabilité d’autres enfants a-t-elle aidé votre famille ?
En avez-vous tiré quelque chose de positif pour vous et votre famille ?
(Exemples : l’enfant m’aide à tenir la maison/prendre soin de mes enfants ; j’ai
quelqu’un qui me tient compagnie ; l’enfant aide mes enfants avec leur travail
scolaire ; les parents de l’enfant ont laissé de l’argent/des biens, ce qui a facilité
ma vie).

8. Quelles sont été les raisons pour lesquelles vous avez pris en charge ces enfants ?
(Exemples : le parent me l’a demandé ; personne d’autre ne voulait s’occuper de
l’enfant ; je voulais le faire parce que j’aimais beaucoup ses parents ; l’enfant avait
passé beaucoup de temps avec ma famille pendant la maladie de ses parents ; je
devais m’en occuper car c’est la tradition)
9. Comment la décision sur le sort des enfants après la mort de leurs parents a-elle été
prise ? Quels sont les sortes de discussions que vous avez eues avec le ou les parents
mourants sur l’avenir des enfants ? Dans quelle mesure les enfants ont-ils été inclus
dans ces discussions ? (S’ils ne l’ont pas été, quelles en étaient les raisons ? Que
pensez-vous maintenant de cette décision ?) Avez-vous discuté avec le parent de ce
que deviendraient les enfants après sa mort ? Si non, quand vous repensez à cette
époque, comment auriez-vous aimé que les choses se soient passées ?

10. Les enfants que vous avez recueillis sont-ils informés du décès de leurs parents ?
Avez-vous informé les enfants que vous avez recueillis que leurs parents sont morts ?
Quelles sont certaines des raisons pour lesquelles les gardiens n’informent pas les
jeunes enfants de la mort de leurs parents ? Sont-ils conscients du fait que certains
enfants apprennent le décès de leurs parents d’autres sources, telles que des amis ou
des voisins ? Est-ce que cela changera l’attitude des gardiens sur le fait de les informer
du décès de leurs parents ?

11. Comment réagissez-vous quand les enfants que vous avez recueillis veulent parler
de leurs parents décédés ?

12. Quelles sont les pratiques traditionnelles qui aident les enfants à surmonter la peine
qu’ils éprouvent ?

13. Quels sont les problèmes que vous rencontrez avec les orphelins et enfants
vulnérables dont vous vous occupez ?

Questions à des fins d’éclaircissement :


x Communiquer avec eux sur le VIH/SIDA et le comportement sexuel
x Surmonter leurs difficultés de caractère
x Leur parler de la maladie et du décès de leurs parents

14. Dans quelles circonstances refuseriez-vous de garder les enfants que vous avez
recueillis et leur demanderiez de quitter votre maison ?

Soin et soutien des orphelins et enfants vulnérables

15. Quels sont les besoins des enfants vulnérables et orphelins ?

Questions à des fins d’éclaircissement :


x Besoins de soins (par exemple médicaux, psychosociaux)
x Besoins de soutien (par exemple abri, nourriture, vêtements, éducation)
x Que font les gardiens pour calmer la douleur émotionnelle des orphelins juste
après la mort d’un parent et par la suite ?

16. Quelles sont, à votre avis, les meilleures méthodes de prendre soin des enfants
vulnérables et orphelins ?

Questions à des fins d’éclaircissement :


x Questions concernant la prise en charge à long terme, le soutien psychologique,
le soutien pour la poursuite des études ?
Qui devrait être responsable des orphelins ? (famille immédiate ou élargie ; groupe
d’adoption ; famille de placement ; institution)

17. Outre les personnes comme vous, qui prend en charge les enfants dans le besoin et
orphelins de votre communauté ?

Questions à des fins d’éclaircissement :


x La prise en charge existante est-elle suffisante ? durable ?
x Quels sont certains des problèmes actuellement rencontrés ?
x Quelles sont les autres formes d’aide disponibles ? Citez les ressources connues
(par exemple églises, dispensaires, projets, structures gouvernementales)

18. Comment la prise en charge actuelle peut-elle être améliorée ?

Questions à des fins d’éclaircissement :


x Actions au niveau de la communauté
x Actions au niveau des organisations
x Actions au niveau du gouvernement

Soin et soutien futurs des orphelins et enfants vulnérables

19. Que faudrait-il faire pour assurer qu’il y ait suffisamment de ressources pour prendre
soin des orphelins et enfants vulnérables ?

Questions à des fins d’éclaircissement :


x Ressources communautaires – internes ?
x Ressources humaines ?
x Ressources financières/matérielles ?

Besoins de soutien et de formation des personnes s’occupant des enfants

20. Veuillez nous dire quels sont les besoins de soutien que ressentent les personnes
comme vous qui s’occupent et prennent soin d’orphelins et enfant vulnérables ?

Points d’éclaircissement :
x Personnes âgées, comme les grands-parents octogénaires
x Enfants chefs de ménages
x Prêts par opposition aux subventions

21. Quels sont les besoins en formation des personnes comme vous qui s’occupent et
prennent soin d’orphelins et enfants vulnérables ?

Points d’éclaircissement :
x Enfants chefs de ménage (par exemple : connaissances en matière de
puériculture, d’hygiène, gestion et économie ménagères)
x Personnes chargées d’enfants qui n’ont jamais eu elles-mêmes d’enfant ou n’ont
guère ou pas d’expérience dans l’éducation des enfants
Mobilisation et participation communautaires

22. Reconnaissant que les communautés viennent en première place pour assurer les
soins et le soutien des orphelins et enfants vulnérables, avez-vous des idées sur les
manières dont nous pouvons accroître les moyens de la communauté et la participation
du nombre de membres de la communauté à assumer la responsabilité des orphelins et
enfants vulnérables ?
(Exemple : aider les communautés à reconnaître les problèmes des enfants vulnérables
et de leurs familles et les moyens de leur apporter soutien ; encourager les dirigeants à
protéger les droits de propriété et d’héritage des veuves et orphelins ; organiser un
mécanisme de soutien coopératif en matière de travail et de garderie des enfants ;
former des membres de la communauté à évaluer les besoins et à fournir un soutien ;
organiser des programmes de visites aux orphelins ; respecter les structures
décisionnelles des communautés pour l’élaboration et la mise en œuvre de programmes
d’aide ; améliorer la capacité des communautés à orienter l’aide vers les familles
vulnérables.)

23. Qu’est-ce que les gens entendent quand ils disent ”le SIDA est venu chercher les
gens” ? Que pensez-vous de cette déclaration ?

24. Veuillez nous dire quelles devraient être les dispositions que nous devrions prendre
maintenant, selon vous ?

Nous vous remercions de votre temps et de toutes les idées merveilleuses que vous
nous avez communiquées.
Exemple de guide de discussions dirigées pour les membres de la communauté
(Family Health International/Nigeria, 2001)

(Toutes les discussions dirigées devront commencer par l’introduction suivante,


indiquant clairement les objectifs de la discussion et donnant un résumé des questions à
débattre.)

Introduction :
Nous travaillons pour Family Health International, organisation de santé internationale
qui coopère avec le gouvernement du Nigeria pour améliorer la santé des Nigérians.

Nous sommes en train d’effectuer une étude sur les orphelins et enfants vulnérables
pour faciliter la planification de notre coopération future avec le gouvernement nigérian.
Dans le cadre de notre étude, nous parlons à des personnes représentant un éventail
complet de la société, notamment des responsables du gouvernement, des chefs
communautaires et religieux, des agents de santé, des enseignants, des ONG et des
membres de la communauté. Nous utiliserons les informations recueillies pour planifier
des activités qui répondront aux besoins des orphelins et enfants vulnérables qui auront
été identifiés.

1. Qui dans cette communauté est considéré comme un orphelin ?(Examiner l’âge de
l’enfant, le sexe du parent décédé)

2. Quelles sont les catégories d’enfants qui ont le plus besoin de soutien dans cette
communauté ? (par exemple enfants des rues, almajiri, garçons et filles vadrouilleurs,
colporteurs, enfants mendiants et enfants prostitués). Sonder les raisons de chaque
catégorie mentionnée.

3. Comment les familles et les communautés s’entraidaient-elles, en particulier comment


s’occupaient-elles des orphelins et des enfants dans le besoin, à l’époque de vos
grands-parents ? Quelles sont les pratiques qui existent toujours ?

4. Parmi les pratiques qui n’existent plus, quelles sont celles qu’il serait utile de
réintroduire ?

5. Quels sont les principaux problèmes auxquels se heurtent les enfants de cette
communauté à l’heure actuelle ?

6. Au cours des dernières années, avez-vous observé un plus grand nombre


d’orphelins/enfants ayant besoin de soutien/aide (par exemple éducation, abri,
nourriture, vêtements) dans cette communauté ? Si oui, pourquoi avez-vous cette
impression et quelles en sont les causes sous-jacentes à votre avis ?

7. Quelles sont les contributions de la famille aux soins et soutien des orphelins et
enfants dans le besoin ? Comment pouvons-nous accroître et soutenir la capacité de
contribution des familles ?

8. Quelles sont les contributions de la communautés aux soins et soutien des orphelins
et enfants dans le besoin ? Comment pouvons-nous accroître et maintenir la capacité de
contribution de la communauté ?
9. Veuillez nous dire comment vous aimeriez prendre part aux efforts de soin et de
soutien aux orphelins/enfants dans le besoin.

Points d’éclaircissement :
x Prestataire de soins bénévole
x Mobilisation de ressources (financières et matérielles)
x Assister à des réunions communautaires et contribuer

10. A votre avis, quelle est l’attitude de la communauté à l’égard des orphelins à cause
du SIDA ?

11. Quel est le régime d’héritage dans votre communauté ?

Points d’éclaircissement :
x Femme sans enfant du sexe masculin
x Femme dans un contexte polygame
x Femme qui a perdu son mari encore jeune/à un âge avancé

12. Quels sont les rituels que l’on attend de la veuve ? (y a-t-il quelque chose qui
l’expose au risque de contracter le VIH/SIDA ?)
Exemple de guide de discussions dirigées pour les personnes vivant avec le
VIH/SIDA
(Family Health International/Nigeria, 2001)

Introduction :
Nous travaillons pour Family Health International, organisation de santé internationale
qui coopère avec le gouvernement du Nigeria pour améliorer la santé des Nigérians.

Nous sommes en train d’effectuer une étude sur les orphelins et enfants vulnérables
pour faciliter la planification de notre coopération future avec le gouvernement nigérian.
Dans le cadre de notre étude, nous parlons à des personnes représentant un éventail
complet de la société, notamment des responsables du gouvernement, des chefs
communautaires et religieux, des agents de santé, des enseignants, des ONG et des
membres de la communauté. Nous utiliserons les informations recueillies pour planifier
des activités qui répondront aux besoins des orphelins et enfants vulnérables qui auront
été identifiés.

1. Quelles sont vos préoccupations principales concernant votre avenir et celui de vos
enfants ?

2. Avez-vous discuté de votre infection au VIH avec vos enfants ? Pourquoi ou pourquoi
pas ? Si oui, que s’est-il passé ? Si non, le voulez-vous ?

3. Le bien-être de vos enfants a-t-il changé à cause de votre infection ? Si oui, dans
quelle mesure ?

4. Quels sont les besoins particuliers de vos enfants ?

Points d’éclaircissement :
x Besoins de soins (par exemple soins médicaux [test de dépistage VIH], soins
psychosociaux)
x Besoins en soutien (par exemple abri, nourriture, vêtements, éducation)

5. Poser des questions sur la scolarité/éducation

Points d’éclaircissement :
x Qui paie les frais scolaires, qui fournit les uniformes et les livres
x Abandon scolaire et raisons d’abandon

6. Poser des questions relatives à la santé

Points d’éclaircissement :
x Problèmes de santé courants ?
x Où obtenez-vous votre traitement ?
x Qui paie pour le traitement ?

7. Connaissez-vous un endroit où vous pouvez obtenir du soutien pour vous et vos


enfants ?
8. Quelles sont les options de soin et de soutien aux orphelins/enfants dans le besoin
qu’offre cette communauté ? Qui devrait en être responsable ? Quelle est l’option qui
vous semble la meilleure ?

Points d’éclaircissement :
x Famille immédiate et élargie ?
x Adoption ?
x Accueil familial ?
x Prise en charge institutionnelle ?

9. Comment les soins existants peuvent-ils être améliorés ?

Points d’éclaircissement :
x Par la communauté ?
x Par des organisations ?
x Par le gouvernement ?
x Par les individus et les familles ?

10. En général, quelle est l’attitude des membres de la communauté à l’égard des PVS
et de leurs enfants et des orphelins ?

Points d’éclaircissement :
x Bienveillante et compréhensive
x Indifférente ?
x Stigmatisante ?
x Discriminatoire ?

11. Quelles sont les ressources qui peuvent être mobilisées et/ou exploitées pour
apporter soin et soutien aux enfants des PVS, aux orphelins et aux enfants dans le
besoin de cette communauté ?

Points d’éclaircissement :
x Ressources communautaires – internes ?
x Ressources humaines ?
x Ressources financières/matérielles ?

12. Veuillez nous dire quels sont, à votre avis, les besoins de formation des PVS qui ont
des enfants, des personnes affectées par le SIDA, des personnes qui s’occupent des
orphelins et enfants dans le besoin ?

13. Veuillez nous dire comment vous aimeriez prendre part aux efforts de soin et de
soutien aux orphelins/enfants dans le besoin.

Points d’éclaircissement :
x Prestataire de soins bénévole
x Mobilisation de ressources (financières et matérielles)
x Assister à des réunions communautaires et contribuer

14. Quelle est l’attitude des autres enfants de la communauté à l’égard des orphelins et
enfants vulnérables (gentille ? bienveillante ? cruelle ? stigmatisante ? discriminatoire ?)
15.Quelle est l’attitude des adultes de la communauté à l’égard des orphelins et enfants
vulnérables (gentille ? bienveillante ? cruelle ? stigmatisante ? discriminatoire ?
Exemple de guide de discussions dirigées pour les agents de santé
(Family Health International/Nigeria, 2001)

Introduction :
Nous travaillons pour Family Health International, organisation de santé internationale
qui coopère avec le gouvernement du Nigeria pour améliorer la santé des Nigérians.

Nous sommes en train d’effectuer une étude sur les orphelins et enfants vulnérables
pour faciliter la planification de notre coopération future avec le gouvernement nigérian.
Dans le cadre de notre étude, nous parlons à des personnes représentant un éventail
complet de la société, notamment des responsables du gouvernement, des chefs
communautaires et religieux, des agents de santé, des enseignants, des ONG et des
membres de la communauté. Nous utiliserons les informations recueillies pour planifier
des activités qui répondront aux besoins des orphelins et enfants vulnérables qui auront
été identifiés.

1. Avez-vous observé une augmentation du nombre des orphelins dans cette


communauté ? Pourquoi ? Quelle est la gravité du problème des orphelins à l’heure
actuelle ?

2. A part les orphelins, avez-vous observé une augmentation du nombre des enfants
dans le besoin (enfants des rues, almajiri, garçons et filles vadrouilleurs, colporteurs,
enfants mendiants et enfants prostitués) dans cette communauté ? Pourquoi en est-il
ainsi ? Quelle est la gravité du problème ?

3. Quels sont les problèmes des orphelins/enfants nécessiteux de cette communauté ?

Points d’éclaircissement :
x Besoins de soins (par exemple soins médicaux, psychosociaux) ?
x Besoin de soutien (par exemple abri, nourriture, vêtements, éducation) ?

4. Quelles sont les options de soin et de soutien aux orphelins/enfants dans le besoin
qu’offre cette communauté ? Qui devrait en être responsable ? Quelle est l’option qui
vous semble la meilleure ?

Points d’éclaircissement :
x Famille immédiate et élargie ?
x Adoption ?
x Accueil familial ?
x Prise en charge institutionnelle ?

5. La prise en charge actuelle est-elle suffisante ? Est-elle durable ?

6. Comment la prise en charge actuelle peut-elle être améliorée ?

Points d’éclaircissement :
x Par la communauté ?
x Par des organisations ?
x Par le gouvernement ?
x Par les individus et les familles ?

7. En général, quelle est l’attitude des membres de la communauté à l’égard des PVS
et/ou des orphelins ?

Points d’éclaircissement :
x Bienveillante et compréhensive ?
x Indifférente ?
x Stigmatisante ?
x Discriminatoire ?

8. Quelles sont les ressources qui peuvent être mobilisées et/ou exploitées pour
apporter soin et soutien aux enfants des PVS, aux orphelins et aux enfants dans le
besoin de cette communauté ?

Points d’éclaircissement :
x Ressources communautaires – internes ?
x Ressources humaines ?
x Ressources financières/matérielles ?

9. Veuillez nous dire quels sont, à votre avis, les besoins de formation des personnes
qui s’occupent des orphelins et enfants dans le besoin ?

10. Veuillez nous dire comment vous aimeriez prendre part aux efforts de prise en
charge des orphelins/enfants dans le besoin.

Points d’éclaircissement :
x Prestataire de soins bénévole
x Mobilisation de ressources (financières et matérielles)
x Assister à des réunions communautaires et contribuer

11. Poser des questions sur la scolarité/éducation

Points d’éclaircissement :
x Qui paie les frais scolaires, qui fournit les uniformes et les livres
x Abandon scolaire et raisons d’abandon

6. Poser des questions relatives à la santé

Points d’éclaircissement :
x Problèmes de santé courants ?
x Où obtenez-vous votre traitement ?
x Qui paie pour le traitement ?

13. Quelle est l’attitude des autres enfants de la communauté à l’égard des orphelins et
enfants vulnérables (gentille ? bienveillante ? cruelle ? stigmatisante ? discriminatoire ?)

15.Quelle est l’attitude des adultes de la communauté à l’égard des orphelins et enfants
vulnérables (gentille ? bienveillante ? cruelle ? stigmatisante ? discriminatoire ?
ANNEXEȱHȱ

EXEMPLES D’ENQUETE DE REFERENCE

ENQUETE DE REFERENCE QUANTITATIVE PAR INTERVIEW AUPRES DES ORPHELINS ET


ENFANTS VULNERABLES
POUR LES 6 A 12 ANS
(quatre districts de Zambie, 2001)

ENQUETE DE REFERENCE QUANTITATIVE PAR INTERVIEW AUPRES DES ORPHELINS ET


ENFANTS VULNERABLES
POUR LES 13 A 18 ANS
(quatre districts de Zambie, 2001)

ENQUETE DE REFERENCE SUR LES ORPHELINS ET ENFANTS VULNERABLES


S’ADRESSANT AUX CHEFS DE MENAGE
(quatre districts de Zambie, 31 janvier 2001)

ENQUETE DE REFERENCE SUR LES ORPHELINS ET ENFANTS VULNERABLES


S’ADRESSANT AUX CHEFS DE MENAGES/GARDIENS
(six états du Nigeria, 2001)
EXEMPLE D’INTERVIEW QUANTITATIVE
SCOPE ET FAMILY HEALTH INTERNATIONAL
ENQUETE DE REFERENCE AUPRES DES ORPHELINS ET ENFANTS
VULNERABLES
INTERVIEWS AVEC DES ORPHELINS ET ENFANTS VULNERABLES

QUATRE DISTRICTS DE ZAMBIE, 2001


(POUR LES 6 A 12 ANS)
SECTION 0: DONNEES D’IDENTIFICATION

001 NUMERO D’IDENTIFICATION DU QUESTIONNAIRE |___|___|___|

002 District____________________
003 Quartier__________________

Introduction :
Je m’appelle… Je travaille pour… mais en ce moment je travaille à cette enquête pour le
compte de SCOPE. Mon partenaire est … Il/elle travaille aussi avec moi à cette enquête.
Nous parlons avec des enfants de six à 12 ans ici à [nom de la ville, région ou site] afin
d’obtenir des informations sur leurs expériences en tant qu’orphelins et enfants vulnérables.
Est-ce qu’on vous a interrogé ou est-ce quelqu’un vous a parlé dans le cadre de cette étude
au cours des dernières semaines ? SI LE SUJET A ETE INTERVIEWE AVANT, NE PAS
L’INTERROGER A NOUVEAU. Lui dire qu’il ne peut pas être interrogé une seconde fois, le
remercier et mettre fin à l’entretien. Si le sujet n’a pas été interrogé auparavant, continuer :

Confidentialité et consentement :
Je vais vous poser des questions très personnelles auxquelles certaines personnes trouvent
parfois qu’il est difficile de répondre. Je ne vais parler à personne de ce que vous me dites.
Votre nom ne figurera pas sur ce formulaire et ne sera jamais utilisé en rapport avec les
informations que vous me donnerez. Vous n’avez pas à répondre aux questions sur
lesquelles vous ne vous sentez pas à l’aise et vous pouvez mettre fin à cette conversation
quand vous le voulez. Cependant, vos réponses honnêtes à ces questions nous permettront
de mieux comprendre ce que les gens pensent, disent ou font à propos des orphelins et
enfants vulnérables. Vous pouvez demander à votre gardien de venir s’asseoir avec vous si
vous le voulez. Nous vous serions très reconnaissants de nous aider en répondant aux
questions de l’interview. L’interview prendra environ 20 minutes. Etes-vous disposé à
participer ?”

”Un inconvénient de la participation à cette enquête est qu’il se peut que vous éprouviez de
fortes émotions en raison du souvenir d’épreuves difficiles de votre vie. L’avantage, par
contre, est que nous avons à votre disposition une personne de soutien psychosocial qui
pourra vous orienter vers une organisation en mesure de vous offrir certains types de
soutien. Nous vous remettrons aussi une liste d’endroits disposant des ressources
nécessaires pour vous offrir un soutien psychosocial supplémentaire.”

___________________________________________________________
Signature de l’enquêteur
(certifiant que le consentement informé a été donné verbalement par le sujet qui va être
interviewé)
___________________________________________________________
Signature du témoin
(certifiant que le consentement informé a été donné verbalement par le sujet qui va être
interviewé)

Enregistrement des interviews incomplètes


Visite 1 Visite 2 Visite 3
Date
Enquêteur
Commentaire
Codes de commentaires : rendez-vous remis à plus tard dans la journée 1 ; rendez-vous fixé pour un
autre jour 2 ; a refusé de continuer et aucun rendez-vous n’a été fixé 3 ; autre (spécifier) 4.

004 ENQUETEUR: Code [____|____] Nom__________________________

005 DATE D’INTERVIEW: __\ ____ \ _____

Vérifié par le chef d’équipe : Signature: ____________________ Date: ___________


Le questionnaire s’adressant aux enfants de 6 à 12 ans comporte les sections suivantes :

Section 0 – Données d’identification du questionnaire (5 codes)

Section 1 – Informations générales 11 questions

Section 2 – Consommation de nourriture 06 questions

Section 3 – Questions psychosociales 17 questions

3.1 Relations au sein du ménage 10 questions


3.2 Articles particuliers 05 questions
3.3 Activité sexuelle 02 questions

Section 4 – Questions de bien-être émotionnel 24 questions

Nombre total de questions : 58 questions

Commentaires de la PSPS
SECTION 1: INFORMATION GENERALES

Dans la présente section, nous recueillons des informations générales sur l’interviewé. Les
questions sont simplement destinées à mettre à l’aise l’interviewé.
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
Q101 En quel mois et quelle année êtes- MOIS [__|__]
vous né(e) NE SAIT PAS LE MOIS 88
NE REPOND PAS 99

ANNEE [__|__]
NE SAIT PAS L’ANNEE 88
NE REPOND PAS 99
Q102 INDIQUER LE SEXE DU SUJET MASCULIN 1
INTERROGE FEMININ 2

Q103 Quelle est la langue que vous parlez _________________________


le plus souvent ? NE SAIT PAS 88
(Inscrire la langue indiquée) NE REPOND PAS 99

Q104 Etes-vous jamais allé(e) à l’école ? OUI 1 Si OUI,


NON 2 passer à
NE REPOND PAS 99 Q106
Q105 Pourquoi n’êtes-vous jamais allé(e) à Décès des parents 1
l’école Décès du ou des gardiens 2
(Puis passer à la section suivante) Problèmes financiers 3
Maladie 4
Manque de place à l’école 5
Manque de soutien 6
N’aime pas l’école 7
Autre __________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q106 Allez-vous actuellement à l’école ? OUI 1 Si NON,
NON 2 passer à
NE REPOND PAS 99 Q110
Q107 Est-ce la première fois que vous avez OUI 1
été inscrit(e) à l’école ? (pour repérage NON 2
de la scolarité tardive) NE SAIT PAS 88
99
NE REPOND PAS
Q108 A quelle école allez-vous ? __________________________________________
(Recoder les réponses suivant qu’il
s’agit d’une école publique, privée ou
communautaire
Q109 En quelle classe êtes-vous ? _________________________ Passer à
(Inscrire le niveau indiqué) NE SAIT PAS 88 Q201 après
NE REPOND PAS 99 la réponse
Q110 Quelle est la dernière année que vous _________________________ Passer à
êtes allé(e) à l’école ? NE SAIT PAS 88 Q201 après
(Inscrie l’année indiquée) NE REPOND PAS 99 la réponse

Q111 Citez les raisons pour lesquelles vous Attente des résultats 1 2 -a Enquêteur :
n’allez pas à l’école maintenant Décès du ou des parents 1 2 -b
Décès du ou des gardiens 1 2 -c Pour cette
Abandon scolaire 1 2 -d questions et
Echec aux examens 1 2 -e autres
Problèmes financiers 1 2 -f questions
A commencé à travailler 1 2 -g semblabes,
Maladie 1 2 -h ne pas tenir
Manque de place à l’école 1 2 -i compte des
Manque de soutien 1 2 -j lettres (a,b,c
Pas encore inscrit(e) 1 2 -k etc. )
Grossesse 1 2 -l
SECTION 1: INFORMATION GENERALES

Dans la présente section, nous recueillons des informations générales sur l’interviewé. Les
questions sont simplement destinées à mettre à l’aise l’interviewé.
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
Trop jeune 1 2 -m Ces lettres
Autre_________________ sont
NE SAIT PAS 88 simplement
NE REPOND PAS 99 pour la
saisie des
données.
SECTION 2: CONSOMMATION DE NOURRITURE

Cette section cherche à recueillir des données sur le type de régime alimentaire du sujet
interrogé
No. Questions et filtres Catérgories de codage Passer à
Q201 Habituellement, combien de repas ECRIRE nombre [_____]
avez-vous par jour ? (peut être 0)

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q202 De quoi se compose votre repas
habituel ?

(citer tous les aliments consommés)

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q203 Avez-vous mangé quelque chose OUI 1
hier ? NON 2 Si NON,
NE SAIT PAS 88 passer à
NE REPOND PAS 99 Q205

Q204 Qu’avez-vous mangé hier (matin, Matin


midi et soir) ?

(citer tous les aliments consommés)


NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Midi

(citer tous les aliments consommés)


NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Soir

(citer tous les aliments consommés)


NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q205 Combien de repas la famille a-t-elle ECRIRE LE NOMBRE
eu hier ? (peut être 0)
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q206 A part de l’eau, qu’avez-vous bu _______________________________
hier ? _______________________________
NE SAIS PAS 88
NE REPOND PAS 99
SECTION 3 : QUESTIONS PSYCHOSOCIALES

Préparer l’interviewé à cette section en lui indiquant que les questions qu’elle
contient sont délicates. (Prendre note des sous-sections et les utiliser comme
“pauses” pendant l’interview pour maintenir l’intérêt et le calme de l’interviewé.)

3.1: Relations au sein du ménage


No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
Q301 Quelle est votre relation de parenté Mère Y N
avec votre gardien ? Père 1 2 -a
Tante 1 2 -b
Oncle 1 2 -c
Grand-mère 1 2 -d
Grand-père 1 2 -e
Soeur 1 2 -f
Frère 1 2 -g
Voisin 1 2 -h
Cousin 1 2 -i
1 2 -j
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q302 Combien d’enfants vivaient avec vous Garçons__________
chez vos parents/gardien avant votre (indiquer le nombre)
nouveau domicile ?
Filles__________
(ndiquer le nombre)

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q303 Parmi ces enfants, combien d’entre Garçons__________ Si la
eux ont les mêmes parents que (indiquer le nombre) réponse
vous ? est “0”
Filles__________ aux deux
(ndiquer le nombre) question
s, passer
NE SAIT PAS 88 à Q305
NE REPOND PAS 99
Q304 Combien de ces frères, sœurs et Garçons__________
autres enfants vivent avec vous dans (indiquer le nombre)
le même ménage ?
Filles__________
(ndiquer le nombre)

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q305 Dans quelle mesure vous sentez-vous Très heureux 1
heureux dans ce ménage ? Heureux 2
Triste 3
Très triste 4
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
3.1: Relations au sein du ménage
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
Q306 Comment employez-vous votre temps Football, autres sports, activité 1
libre ? physique
(Ne pas lire. ENCERCLER les Jeux non physiques 2
catégories si elles sont mentionnées) Etre avec des camarades, jouer 3
Etre avec la famille 4
Faire de la danse, de la musique, 5
du théâtre 6
Lire 7
Artisanat, tissage, tressage,
peinture, vannerie
88
Autre _______________________ 99
NE SAIT PAS
NE REPOND PAS
Q307 A qui parlez-vous quand vous avez un Gardien Y N
problème ou des inquiétudes Mari/femme/parent de la famille du 1 2 -a
(relations avec l’enfant) gardien 1 2 -b
Frères/sœurs de l’enfant 1 2 -c
Demi-frères/sœurs ou frères ou 1 2 -d
sœurs par adoption 1 2 -e
Camarades, autres enfants 1 2 -f
Personne, ne communique pas

Autre _______________________ 88
99
NE SAIT PAS
NE REPOND PAS
Q308 Avant que le gardien ne commence à Très bien 1
s’occuper de vous, dans quelle Un peu 2
mesure le connaissiez vous ? Pas du tout 3
Ne s’applique pas 4

Autre________________________

NE SAIT PAS, ne se souvient pas 88


NE REPOND PAS 99
Q309 Y a-t-il toujours quelque chose qui OUI 1 Si NON,
vous tracasse au sujet de la mort de NON 2 passer à
vos parents/gardien ? NE SAIT PAS 88 Q311
NE REPOND PAS 99
Q310 Si oui, de quoi s’agit-il ?
------------------------------------------------
------------------------------------------------
------------------------------------------------
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

3.2: Articles particuliers


No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à

Q311 Quels sont les changements _____________________________


intervenus dans votre vie depuis la _____________________________
mort de votre mère/père ? _____________________________

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q312 Avez-vous des objets personnels que OUI 1 Si NON,
vous a laissés votre NON 2 passer à
mère/père/gardien ? NE REPOND PAS 88 Q401
3.2: Articles particuliers
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
NE REPOND PAS 99

Q313 Quels sont les objets que vous Photos 1


avez ? Lettres 2
Livret de famille 3
Bible 4
Vêtements 5
Bijoux 6
Autres_______________________

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q314 Quand regardez-vous ces objets ? Quand je suis triste 1
Quand je me sens seule(e) 2
Quand je veux être plus proche de 3
mon parent/gardien décédé
Autres 4
occasions____________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q315 Comment vous sentez-vous quand Content(e) 1
vous regardez ces objets ? Heureux/se 2
Réconforté(e) 3
Triste 4
Fâché(e) 5
Indifférent(e) 6
__________________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

3.3: Activité sexuelle


No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à

Q316 Avez-vous jamais eu des rapports OUI 1


sexuels ? NON 2
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q317 Avez-vous jamais eu des rapports OUI 1
sexuels contre votre volonté ? NON 2
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
SECTION 4 : LISTE RECAPITULATIVE DU BIEN-ETRE EMOTIONNEL
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
Q401 Quand vous arrive-t-il d’avoir des rêves Souvent 1
effrayants ou des cauchemars ? Parfois 2
Jamais 3
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q402 Quand vous arrive-t-il de vous sentir Souvent 1
malheureux/se ? Parfois 2
Jamais 3
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q403 Quand vous arrive-t-il de vous sentir Souvent 1
heureux/se ? Parfois 2 Si
Jamais 3 JAMAIS,
NE SAIT PAS 88 Passer à
NE REPOND PAS 99 Q405
Q404 Qu’est-ce qui vous rend heureux/se ? _______________________
Rien 0
NE SAIT PAS 88
Refuse de répondre 99
Q405 Quand vous arrive-t-il de vous battre avec Souvent 1
d’autres enfants ? Parfois 2
Jamais 3
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q406 Quand préférez-vous être seul(e) au lieu de Souvent 1
jouer avec d’autres enfants ? Parfois 2
Jamais 3
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q407 Avec qui jouez-vous ? _______________________
Personne 0
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q408 Quand vous arrive-t-il de vous sentir Souvent 1
inquiet/ète ? Parfois 2
Jamais 3
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q409 Quand vous arrive-t-il de refuser de manger à Souvent 1
table ? Parfois 2
Jamais 3
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q410 Quand vous arrive-t-il de vous sentir facilement Souvent 1
frustré(e) si les choses ne se déroulent pas Parfois 2
comme vous voulez ? Jamais 3
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q411 Quand vous arrive-t-il de devenir très Souvent 1
fâché(e) ? Parfois 2
Jamais 3
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q412 Quand vous arrive-t-il d’avoir bon espoir sur Souvent 1
l’avenir ? Parfois 2 Si
Jamais 3 JAMAIS,
NE SAIT PAS 88 passer à
NE REPOND PAS 99 Q414
SECTION 4 : LISTE RECAPITULATIVE DU BIEN-ETRE EMOTIONNEL
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
Q413 Qu’est-ce qui vous donne espoir ?
_______________________
Rien 0
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q414 Quand vous arrive-t-il d’avoir peur de situations Souvent 1
nouvelles ? Parfois 2
Jamais 3
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q415 Quand vous arrive-t-il d’avoir du mal à vous Souvent 1
endormir ? Parfois 2
Jamais 3
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q416 Quand vous arrive-t-il d’avoir du mal à faire des Souvent 1
amis ? Parfois 2
Jamais 3
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q417 Quand vous arrive-t-il de penser à vouloir faire Souvent 1 Si
une fugue ? Parfois 2 Jamais,
Jamais 3 NE SAIT
NE SAIT PAS 88 PAS, ou
NE REPOND PAS 99 NE
REPOND
PAS,
Passer à
Q420
Q418 Quand avez-vous commencé à éprouver ce _______________________
désir ? _______________________

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q419 Au cours des 6 derniers mois, combien de fois NOMBRE DE FOIS AU
avez-vous réellement fait une fugue ? COURS DES 6 DERNIERS ____
MOIS
Q420 Quelles sont les choses qui vous inquiètent ?
_______________________
Rien 0
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q421 Qu’est-ce que vous pouvez faire ce soir
d’amusant ? _______________________
Rien 0
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q422 Qu’est-ce que vous désirez vivement faire la
semaine prochaine ? _______________________
Rien 0
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q423 Dites-moi quelque chose dans votre vie qui
vous rend heureux/se ? _______________________
Rien 0
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q424 Qui admirez-vous le plus ?
(Enquêteur : prière d’indiquer le nom et la _______________________
SECTION 4 : LISTE RECAPITULATIVE DU BIEN-ETRE EMOTIONNEL
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
profession de la personne admirée.) _______________________

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
EXEMPLE D’INTERVIEW QUANTITATIVE
SCOPE ET FAMILY HEALTH INTERNATIONAL
ENQUETE DE REFERENCE AUPRES DES ORPHELINS ET ENFANTS
VULNERABLES
INTERVIEWS AVEC DES ORPHELINS ET ENFANTS VULNERABLES

QUATRE DISTRICTS DE ZAMBIE, 2001

(POUR LES 13 A 18 ANS)

SECTION 0: DONNEES D’IDENTIFICATION

001 NUMERO D’IDENTIFICATION DU QUESTIONNAIRE |___|___|___|

002 District____________________
003 Quartier__________________

INTRODUCTION:
Je m’appelle… Je travaille pour… mais aujourd’hui je travaille à cette enquête pour le
compte de SCOPE. Mon partenaire est … et nous travaillons ensemble à cette enquête.
Nous interviewons des jeunes de 13 à 18 ans ici à [nom de la ville, région ou site] afin
d’obtenir des informations sur leurs expériences en tant qu’orphelins et enfants vulnérables.
Est-ce que vous avez été interviewé(e) au cours des dernières semaines (ou toute autre
période appropriée) pour la réalisation de cette étude ? SI LE SUJET A ETE INTERVIEWE
AVANT, NE PAS L’INTERROGER A NOUVEAU. Lui dire qu’il ne peut pas être intérrogé
une seconde fois, le remercier et mettre fin à l’entretien. Si le sujet n’a pas été interrogé
auparavant, continuer :

Confidentialité et consentement :
Je vais vous poser des questions très personnelles auxquelles certaines personnes trouvent
parfois qu’il est difficile de répondre. Vos réponses sont entièrement confidentielles, ce qui
veut dire que je ne vais parler à personne de ce que vous me dites. Votre nom ne figurera
pas sur ce formulaire et ne sera jamais utilisé en rapport avec les informations que vous me
donnerez. Vous n’avez pas à répondre aux questions sur lesquelles vous ne vous sentez
pas à l’aise et vous pouvez mettre fin à cette interview quand vous le voulez. Cependant,
vos réponses honnêtes à ces questions nous permettront de mieux comprendre ce que les
gens pensent, disent ou font à propos des orphelins et enfants vulnérables. Vous pouvez
demander à votre gardien de venir s’asseoir avec vous pendant l’interview si vous le voulez.
Nous vous serions très reconnaissants de nous aider en répondant aux questions de
l’interview. L’interview prendra environ 45 minutes. Etes-vous disposé à participer ?”

”Un inconvénient de la participation à cette enquête est qu’il se peut que vous éprouviez de
fortes émotions en raison du souvenir d’épreuves difficiles de votre vie. L’avantage, par
contre, est que nous avons à votre disposition une personne de soutien psychosocial qui
pourra vous orienter vers une organisation en mesure de vous offrir certains types de
soutien. Nous vous remettrons aussi une liste d’endroits disposant des ressources
nécessaires pour vous offrir un soutien psychosocial supplémentaire.

___________________________________________________________
Signature de l’enquêteur
(certifiant que le consentement informé a été donné verbalement par le sujet qui va être
interviewé)
___________________________________________________________
Signature du témoin
(certifiant que le consentement informé a été donné verbalement par le sujet qui va être
interviewé)

Enregistrement des interviews incomplètes


Visite 1 Visite 2 Visite 3
Date
Enquêteur
Commentaire
Codes de commentaires : rendez-vous remis à plus tard dans la journée 1 ; rendez-vous fixé pour un
autre jour 2 ; a refusé de continuer et aucun rendez-vous n’a été fixé 3 ; autre (spécifier) 4.

004 ENQUETEUR: Code [____|____] Nom__________________________

005 DATE D’INTERVIEW: __\ ____ \ _____

Vérifié par le chef d’équipe : Signature: ____________________ Date: ___________


Le questionnaire s’adressant aux jeunes de 13 à 18 ans comporte les sections suivantes :

Section 0 – Données d’identification du questionnaire (5 codes)

Section 1 – Informations générales 10 questions

Section 2 – Consommation de nourriture 06 questions

Section 3 – Questions psychosociales 86 questions

3.1 Antécédents sur le père 16 questions


3.2 Antécédents sur la mère 16 questions
3.3 Questions relatives au VIH/SIDA et relations
au sein du ménage 20 questions
3.4 Relations enfant/gardien 24 questions
3.5 Sentiments de l’enfant à l’égard de sa mère
ou de son père/gardien décédé 10 questions

Section 4 – Prise de risque 12 questions

Section 5 – Processus de décisions 11 questions

Section 6 – Liste récapitulative pour le bien-être émotionnel 24 questions

NOMBRE TOTAL DE QUESTIONS : 149 questions

Commentaires de la PSPS
SECTION 1: INFORMATIONS GENERALES

Dans la présente section, nous recueillons des informations générales sur


l’interviewé. Les questions sont simplement destinées à mettre à l’aise l’interviewé.

SECTION 1: PRESENTATION GENERALE


No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
Q101 En quel mois et quelle année êtes-vous MOIS [__|__]
né(e) ? NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

ANNEE [__|__]
NE SAIT PAS L’ANNEE 88
NE REPOND PAS 99
INDIQUER LE SEXE DU SUJET MASCULIN 1
Q102
INTERROGE FEMININ 2
Q103 Quelle est la langue que vous parlez le
plus souvent ? _______________________

(Inscrire la langue indiquée) 88


NE SAIT PAS 99
NE REPOND PAS
Q104 Avez-vous jamais été à l’école ? OUI 1 Si OUI,
NON 2 Passer à
NE REPOND PAS 99 Q106

Q105 Pourquoi n’avez-vous jamais été à Décès des parents 1 Passer à 201
l’école ? Décès du ou des gardiens 2
Problèmes financiers 3
Maladie 4
Manque de place à l’école 5
Manque de soutien 6
N’aime pas l’école 7
Autre __________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q106 Allez-vous actuellement à l’école ? OUI 1 Si non,
NO 2 Passer à
NE REPOND PAS 99 Q110

Q107 A quelle école allez-vous ?


(Recoder les réponses suivant qu’il s’agit ______________________________________
d’une école publique, privée ou
communautaire)
Q108 Combien d’années avez-vous été
scolarisé(e) ? _______________________

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q109 En quelle classe êtes vous ? Passer à
_______________________ Q201
(Inscrire le niveau indiqué)
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q110 Quelle est la dernière année que vous
êtes allé(e) à l’école ? _______________________
(Inscrire l’année indiquée)
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Enquêteur :
Q111 Citez les raisons pour lesquelles vous Y N pour cette
n’allez pas à l’école maintenant Attente des résultats 1 2 a question et
(Ne pas lire les réponses. Encercler “1” Décès du ou des parents 1 2 b autres
si la réponse est mentionnée et “2” si la Décès du ou des gardiens 1 2 c questions
SECTION 1: PRESENTATION GENERALE
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
réponse n’est PAS mentionnée, ET Abandon scolaire 1 2 d semblabes,
sonder toujours au moins 3 fois pour Echec aux examens 1 2 e ne pas tenir
obtenir d’autres réponses.) Problèmes financiers 1 2 f compte des
A commencé à travailler 1 2 g lettres
Maladie 1 2 h (a,b,c etc. )
Manque de place à l’école 1 2 i Ces lettres
Manque de soutien 1 2 j sont
Pas encore inscrit(e) 1 2 k simplement
Grossesse 1 2 l pour la
Encore jeune 1 2 m saisie des
Autre_________________ 1 2 n données.
NE SAIT PAS
NE REPOND PAS 88
99
SECTION 2: CONSOMMATION DE NOURRITURE

Cette section cherche à recueillir des données sur le type de régime alimentaire du sujet
interrogé
No. Questions et filtres Catérgories de codage Passer à
Q201 Habituellement, combien de repas ECRIRE nombre [_____]
avez-vous par jour ? (peut être 0)

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q202 De quoi se compose votre repas
habituel ?

(citer tous les aliments consommés)

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q203 Avez-vous mangé quelque chose OUI 1
hier ? NON 2 Si NON,
NE SAIT PAS 88 passer à
NE REPOND PAS 99 Q205

Q204 Qu’avez-vous mangé hier (matin, Matin


midi et soir) ?

(citer tous les aliments consommés)


NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Midi

(citer tous les aliments consommés)


NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Soir

(citer tous les aliments consommés)


NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q205 Combien de repas la famille a-t-elle ECRIRE LE NOMBRE
eu hier ? (peut être 0)
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q206 A part de l’eau, qu’avez-vous bu _______________________________
hier ? _______________________________
NE SAIS PAS 88
NE REPOND PAS 99
SECTION 3 : QUESTIONS PSYCHOSOCIALES

Préparer l’interviewé à cette section en lui indiquant que ces questions sont délicates.
Prendre note des sous-sections et les utiliser comme “pauses” pendant l’interview
pour maintenir l’intérêt et le calme de l’interviewé.)
3.1: Informations générales sur le père

SECTION 3 : QUESTIONS PSYCHOSOCIALES


3.1: Antécédents sur le père
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à

Q301 Est-ce que votre père est vivant ? OUI 1 SiOUI,


Non 2 Passer à
NE SAIT PAS 88 Q312
NE REPOND PAS 99

Q302 Il y a combien de temps que votre Moins d’un mois 1


père est mort ? 1 à 3 mois 2
4 à 6 mois 3
7 à 12 mois 4
1 à 3 ans 5
4 à 6 ans 6
Plus de 6 ans 7

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q303 De quoi pensez-vous qu’il est mort ? VIH/SIDA 1


TB 2
(Ne pas lire les réponses. Encercler Pneumonie 3
une réponse si elle est mentionnée. Longue maladie 4
L’enquêteur aura besoin de sonder le Accident 5
sujet interrogé sans exercer de Ensorcellement 6
pression. NE PAS accepter ”Je NE Paludisme 7
SAIS PAS” dès le début) Autre __________________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q304 (Enquêteur : si le père est mort de Parler avec mon père 1


maladie, poser les questions Pleurer 2
suivantes. Si non, passer à Q309) Parler avec un parent de la famille 3
Jouer avec des amis 4
Pendant que votre père était malade, L’aider 5
qu’avez-vous fait pour vous sentir Rien 6
mieux ? Autre_________________________

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q305 Après la mort de votre père, qu’avez- Parler avec un ami 1


vous fait pour vous sentir mieux ? Parler avec un parent de la famille 2
Pleurer 3
Rien 4

Autre _______________________

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q306 Est-ce que votre père a jamais parlé OUI 1


de sa maladie avec vous avant de NON 2
mourir ? NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
SECTION 3 : QUESTIONS PSYCHOSOCIALES
3.1: Antécédents sur le père
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
Si non,
Q307 Est-ce que quelqu’un d’autre vous en OUI 1 Passer à
a parlé ? NON 2 Q309
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Y N
Q308 Qui ? Gardien 1 2 a
Mari de la gardienne 1 2 b
(Ne pas lire les réponses. Encercler Femme du gardien 1 2 c
“1” si la réponse est mentionnée et Parent de la famille du gardien 1 2 d
“2” si la réponse n’est PAS Frères de l’enfant 1 2 e
mentionnée, ET sonder toujours au Sœurs de l’enfant 1 2 f
moins 3 fois pour obtenir d’autres Frère adoptif de l’enfant 1 2g
réponses.) Sœur adoptive de l’enfant 1 2 h
Ami du gardien 1 2 i
Amis de l’enfant 1 2 j
Mère 1 2 k
Autre __________________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Je vais moins souvent à l’école ou j’ai Y N


Q309 Quels sont les changements cessé d’y aller 1 2 a
intervenus dans votre vie quotidienne Mes notes ont baissé 1 2 b
(conditions et autres) depuis la mort Je dois faire plus de tâches ménagères 1 2 c
de votre père ? Je dois m’occuper des enfants plus
jeunes 1 2 d
(Ne pas lire les réponses. Encercler Je dois m’occuper de ma mère 1 2 e
“1” si la réponse est mentionnée et Nous avons moins d’argent/nourriture
“2” si la réponse n’est PAS dans le ménage 1 2 f
mentionnée, ET sonder toujours au J’ai personnellement moins de
moins 3 fois pour obtenir d’autres nourriture/vêtements 1 2g
réponses.) J’ai commencé tard ma scolarité 1 2 h
Je n’ai pas d’abri 1 2 i
Aucun changement 1 2 j
Autre_____________________

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Triste, malheureux/se 1
Q310 Comment la perte de votre père a-t- Affligé(e) 2
elle affecté vos sentiments à l’égard Inquiet/ète 3
de la vie ? Fâché(e) 4
Effrayé(e) 5
(Ne pas lire les réponses. Isolé(e), seul(e) 6
ENCERCLER toutes les réponses Résolu(e), déterminé(e) 7
appropriées, ET sonder toujours au Consolé(e), soulagé(e) 8
moins 3 fois pour obtenir d’autres Heureux/se, content(e) 9
réponses.) Autre_____________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q311 Qu’est-ce que vous regrettez le plus ---------------------------------------------------- Passer à


de votre père ? ---------------------------------------------------- Q317 après
NE SAIT PAS 88 cette réponse
NE REPOND PAS 99
OUI 1
Q312 Est-ce que vous habitez avec votre NON 2 SiOUI, passer
père à présent ? NE SAIT PAS 88 à Q317
NE REPOND PAS 99
Beau-père ne me permettrait pas 1
Q313 Pourquoi n’habitez-vous pas avec lui ? Il ne m’aime pas/m’a chassé(e) 2
Mon gardien m’a demandé(e) 3
SECTION 3 : QUESTIONS PSYCHOSOCIALES
3.1: Antécédents sur le père
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
(Ne pas lire les réponses. Je ne peux pas aller à l’école là où il 4
ENCERCLER toutes les réponses habite
appropriées, ET sonder toujours au
moins 3 fois pour obtenir d’autres Autre--------------------------------------------- 88
réponses.) NE SAIT PAS 99
NE REPOND PAS
OUI 1 Si non,
Q314 Est-ce que vous rendez visite à votre NON 2 Passer à
père ? NE SAIT PAS 88 Q316
NE REPOND PAS 99
Une fois par semaine 1
Q315 Tous les combien ? Une fois par mois 2
Une fois tous les trois mois 3
Une fois tous les six mois 4
Une fois par an 5
Autre________________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q316 Si vous ne rendez pas visite à votre Pas d’argent pour le transport 1
père, veuillez indiquer brièvement Pas de permission du gardien 2
pourquoi Père ne permet pas les visites 3
Trop loin 4
Autre ______________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Nous allons maintenant passer aux questions sur votre mère.

SECTION 3: QUESTIONS PSYCHOSOCIALES

3.2: Antécédents sur la mère


No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à

Q317 Votre mère est-elle vivante ? Oui 1 SiOUI,


Non 2 Passer à
NE SAIT PAS 88 Q328
NE REPOND PAS 99

Q318 Il y a combien de temps que votre Moins d’un mois 1


mère est morte ? 1 à 3 mois 2
4 à 6 mois 3
7 à 12 mois 4
1 à 3 ans 5
4 à 6 ans 6
Plus de 6 ans 7

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
SECTION 3: QUESTIONS PSYCHOSOCIALES

3.2: Antécédents sur la mère


No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à

Q319 De quoi pensez-vous qu’elle est VIH/SIDA 1


morte ? TB 2
Pneumonie 3
(Ne pas lire les réponses. Encercler Longue maladie 4
une réponse si elle est mentionnée. Accident 5
L’enquêteur aura besoin de sonder le Ensorcellement 6
sujet interrogé sans exercer de Paludisme 7
pression. NE PAS accepter ”Je NE Attaque d’apoplexie 8
SAIS PAS” dès le début) Avortement 9
Autre __________________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q320 (Enquêteur : si la mère est morte de Parler avec votre père 1


maladie, poser la question suivante. Pleurer 2
Autrement, passer à Q321) Parler avec un parent de la famille 3
Jouer avec des amis 4
Aider votre mère 5
Pendant que votre mère était malade, Rien 6
qu’avez-vous fait pour vous sentir Autre _________________________
mieux ?
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q321 Après la mort de votre mère, qu’avez- Parler à un ami 1


vous fait pour vous sentir mieux ? Parler à un parent de la famille 2
Pleurer 3
Rien 4
Autre _______________________
88
NE SAIT PAS
99
NE REPOND PAS
OUI 1
Q322 Est-ce que votre mère a jamais parlé NON 2
de sa maladie avec vous avant de NE SAIT PAS 88
mourir ? NE REPOND PAS 99
OUI 1 Si non,
Q323 Est-ce que quelqu’un d’autre vous en NON 2 Passer à
a parlé ? NE SAIT PAS 88 Q325
NE REPOND PAS 99
Y N
Q324 Qui ? Gardien 1 2 a
Mari de la gardienne 1 2 b
Femme du gardien 1 2 c
(Ne pas lire les réponses. Encercler Parent de la famille du gardien 1 2 d
“1” si la réponse est mentionnée et Frères de l’enfant 1 2 e
“2” si la réponse n’est PAS Sœurs de l’enfant 1 2 f
mentionnée, ET sonder toujours au Frère adoptif de l’enfant 1 2 g
moins 3 fois pour obtenir d’autres Sœur adoptive de l’enfant 1 2 h
réponses.) Ami du gardien 1 2 i
Amis de l’enfant 1 2 j
Père 1 2 k

88
Autre __________________________ 99
NE SAIT PAS
PAS D’OPINION
Je vais moins à l’école ou j’ai cessé d’y
Q325 Quels sont les changements aller 1
intervenus dans votre vie Mes notes ont baissé 2
(conditions, etc.) depuis le décès de J’ai plus de tâches ménagères 3
SECTION 3: QUESTIONS PSYCHOSOCIALES

3.2: Antécédents sur la mère


No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
votre mère ? Je dois m’occuper des enfants plus
jeunes 4
(Ne pas lire les réponses. Encercler Je dois m’occuper de mon père 5
“1” si la réponse est mentionnée et Nous avons moins de nourriture/argent
“2” si la réponse n’est PAS dans le ménage 6
mentionnée, ET sonder toujours au J’ai personnellement moins de
moins 3 fois pour obtenir d’autres nourriture/vêtements 7
réponses.) Autres_____________________
Aucun changement 8
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Comment la perte de votre mère a-t- Triste, malheureux/se 1
Q326 elle affecté vos sentiments à l’égard Affligé(e) 2
de la vie ? Inquiet/ète 3
Fâché(e) 4
(Ne pas lire les réponses. Effrayé(e) 5
ENCERCLER toutes les réponses Isolé(e), seul(e) 6
appropriées, ET sonder toujours au Résolue), déterminé(e) 7
moins 3 fois pour obtenir d’autres Consolé(e), soulagé(e) 8
réponses.) Heureux/se, content(e) 9
Autre______________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Cuisine 1
Q327 Qu’est-ce que vous regrettez le plus Soins 2
de votre mère ? Affection 3
Rien 4
Temps passé avec elle 5
Autre _______________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q328 Habitez-vous avec votre mère à OUI 1 SiOUI,


présent ? NON 2 Passer à
NE SAIT PAS 88 Q333
NE REPOND PAS 99

Q329 Pourquoi n’habitez-vous pas avec Beau-père ne me permettrait pas 1


elle ? EIle ne m’aime pas/m’a chassé(e) 2
Mon gardien m’a demandé(e) 3
Ne peux pas aller à l’école là où elle 4
habite

Autre______________________-
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
OUI 1
Q330 Rendez-vous visite à votre mère ? NON 2 Si non,
passer à
NE SAIT PAS 88 Q332
NE REPOND PAS 99
Une fois par semaine 1
Q331 Tous les combien ? Une fois par mois 2
Une fois tous les trois mois 3
Une fois tous les six mois 4
Une fois par an 5
Autre_______________________

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
SECTION 3: QUESTIONS PSYCHOSOCIALES

3.2: Antécédents sur la mère


No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à

Q332 Si vous ne lui rendez pas visite, Pas d’argent pour le transport 1
indiquez brièvement pourquoi Pas de permission du gardien 2
Mère ne permet pas les visites 3
Trop loin 4

Autre ______________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

SECTION 3 : QUESTIONS PSYCHOSOCIALES

3.3: Questions sur le VIH/SIDA et relations au sein du ménage


No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
OUI 1 Si non,
Q333 Pensez-vous que les parents/gardiens NON 2 Passer à
devraient parler de leur condition de Peut-être ou dans certains cas 3 Q335
santé avec leurs enfants/personnes à NE SAIT PAS 88
charge ? NE REPOND PAS 99

Y N
Q334 Si OUI ou peut-être, pourquoi ? Afin que les enfants puissent se Passer à
préparer sur le plan émotionnel 1 2 a Q336
(Ne pas lire les réponses. Afin que les enfants puissent se
ENCERCLER toutes les réponses préparer sur le plan pratique
1 2 b
appropriées, ET sonder toujours au Afin que les enfants puissent éviter
moins 3 fois pour obtenir d’autres eux-mêmes de contracter le SIDA 1 2 c
réponses.) Afin que les enfants sachent la vérité,
la raison pourquoi un parent est mort 1 2 d
Afin que les enfants sachent quoi faire
quand un parent est malade, meurt 1 2 e
Afin de pouvoir parler du testament,
1 2 f
des biens
Afin de pouvoir nommer un gardien 1 2 g
Autre___________________________

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Je ne peux pas le supporter 1
Q335 Si non, pourquoi ? C’est pénible, triste d’en parler 2
On ne peut rien faire pour se préparer 3
(Ne pas lire les réponses. Les enfants ne gardent pas toujours un
ENCERCLER toutes les réponses secret et risquent de le dire à d’autres 4
appropriées, ET sonder toujours au C’est honteux pour les parents de 5
moins 3 fois pour obtenir d’autres souffrir/mourir du VIH/SIDA 6
réponses.) Autre__________________________

NE SAIT PAS
NE REPOND PAS 88
99
OUI 1 Si non,
Q336 Pensez-vous que les parents atteints NON 2 passer à
du VIH ou du SIDA devraient parler de Peut-être ou dans certains cas 3 Q338
leur condition de santé à leurs
enfants ? NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
SECTION 3 : QUESTIONS PSYCHOSOCIALES

3.3: Questions sur le VIH/SIDA et relations au sein du ménage


No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
Q337 Si OUI ou peut-être, pourquoi ? Afin que les enfants puissent se 1 Passer à
préparer sur le plan émotionnel Q339
(Ne pas lire les réponses. Afin que les enfants puissent se
ENCERCLER toutes les réponses préparer sur le plan pratique 2
appropriées, ET sonder toujours au Afin que les enfants puissent éviter
moins 3 fois pour obtenir d’autres eux-mêmes de contracter le SIDA 3
réponses.) Afin que les enfants sachent la vérité,
la raison pourquoi un parent est mort 4
Afin que les enfants sachent quoi faire
quand un parent est malade, meurt 5
Afin de pouvoir parler du testament,
des biens 6
Afin de pouvoir nommer un gardien 7
Autre___________________________

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Je ne peux pas le supporter 1
Q338 Si non, pourquoi ? C’est pénible, triste d’en parler 2
On ne peut rien faire pour se préparer 3
(Ne pas lire les réponses. Les enfants ne gardent pas toujours un
ENCERCLER toutes les réponses secret et risquent de le dire à d’autres 4
appropriées, ET sonder toujours au C’est honteux pour les parents de
moins 3 fois pour obtenir d’autres souffrir/mourir du VIH/SIDA 5
réponses.) Les questions liées au VIH/SIDA
concernent les adultes 6
Autre___________________________

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q339 Combien d’enfants habitaient avec Garçons--------------------------


vous chez vos parents/gardiens avant (indiquer le nombre)
votre nouveau domicile ?
Filles-----------------------
(indiquer le nombre)

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q340 Parmi ces enfants, combien d’entre Garçons--------------------------


eux ont les mêmes parents que (indiquer le nombre)
vous ?
Filles-----------------------
(indiquer le nombre)

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q341 Combien de ces frères, sœurs et Garçons-------------------------- Peut être


autres enfants vivent avec vous dans (indiquer le nombre) “0”
le même ménage ?
Filles-----------------------
(indiquer le nombre)

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

(Enquêteur. Si le nombre total d’enfants aux questions Q339 and Q341 n’est pas exactement le même,
passer à la question Q342. Si les totaux des questions Q339 et Q341sont IDENTIQUES, passer alors à la
question Q346.)
SECTION 3 : QUESTIONS PSYCHOSOCIALES

3.3: Questions sur le VIH/SIDA et relations au sein du ménage


No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
OUI 1 Si non,
Q342 Rendez-vous visite à vos frères/sœurs NON 2 passer à
ou aux autres enfants qui habitaient Q344
avec vous et qui habitent maintenant NE SAIT PAS 88
ailleurs ? NE REPOND PAS 99
Une fois par jour 1
Q343 Combien de fois rendez-vous visite à Une fois par semaine 2
vos frères/sœurs qui habitent Une fois par mois 3
ailleurs ? Quelques fois par an 4
Une fois par an seulement 5

Autre :---------------------------

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q344 Que ressentez-vous sur le fait d’être Triste, malheureux/se 1


séparé(e) de vos frères/sœurs ou Affligé(e) 2
autres enfants ? Inquiet/ète 3
Fâché(e) 4
(Ne pas lire les réponses. Effrayé(e) 5
ENCERCLER toutes les réponses Isolé(e), seul(e) 6
appropriées, ET sonder toujours au Résolu(e), déterminé(e) 7
moins 3 fois pour obtenir d’autres Consolé(e), soulagé(e) 8
réponses.) Heureux/se, content(e) 9
Autre---------------------------

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Comment pensez-vous que vos Triste, malheureux/se 1


Q345 frères, sœurs et autres enfants se Affligé(e) 2
sentent à propos de cette séparation ? Inquiet/ète 3
Fâché(e) 4
(Ne pas lire les réponses. Effrayé(e) 5
ENCERCLER toutes les réponses Isolé(e), seul(e) 6
appropriées, ET sonder toujours au Résolue), déterminé(e) 7
moins 3 fois pour obtenir d’autres Consolé(e), soulagé(e) 8
réponses.) Heureux/se, content(e) 9

Autre---------------------------
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q346 Comment vous entendez-vous avec Très bien 1
vos frères, sœurs et autres enfants Relativement bien 2
avec lesquels vous vivez maintenant ? Relativement mal 3
Très mal 4
Ne s’applique pas (pas d’autre enfant) 5
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
-----------------------------------------------------
Q347 Quels sont les changements qui sont -----------------------------------------------------
intervenus dans vos relations avec -----------------------------------------------------
vos frères et sœurs depuis que vous NE SAIT PAS 88
vivez dans ce nouveau ménage ? NE REPOND PAS 99
Très bien 1
Q348 Comment vous entendez-vous avec Relativement bien 2
les autres enfants de votre ménage Relativement mal 3
actuel ? Très mal 4
Ne s’applique pas (pas d’autre enfant) 5
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
SECTION 3 : QUESTIONS PSYCHOSOCIALES

3.3: Questions sur le VIH/SIDA et relations au sein du ménage


No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
Très bien 1
Q349 Comment vous entendez-vous avec Relativement bien 2
votre gardien ? Relativement mal 3
Très mal 4
Ne s’applique pas (pas d’autre enfant) 88
NE SAIT PAS 99
NE REPOND PAS
Très heureux/se 1
Q350 Comment vous sentez-vous dans ce Heureux/se 2
ménage ? Heureux/se parfois 3
Triste 4
Très malheureux/se 5
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Il y a de la nourriture 1
Q351 Donnez les raisons pour lesquelles Il y a des vêtements 2
vous vous sentez comme ça. Ils me traitent bien 3
Sscolarité payée 4
Je suis battu(e) 5
Je suis maltraité(e) 6
J’ai plus de travaux ménagers 7
Autre __________________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Comment occupez-vous votre temps Football, autres sports, activité
Q352 libre ? physique 1
Consommation de “drogues” 2
(Ne pas lire les réponses. Avec des camarades, jeux 3
ENCERCLER toutes les réponses Avec des camarades, boire de la bière 4
appropriées, ET sonder toujours au Aller à l’église 5
moins 3 fois pour obtenir d’autres Faire de la danse, de la musique, du
réponses.) théâtre 6
En compagnie de petit(e) ami(e) 7
Lecture 8
Artisanat, tissage, peinture, vannerie 9
Autre __________________________
NE REPOND PAS 99

SECTION 3 : QUESTIONS PSYCHOSOCIALES

3.4: Relations entre l’enfant et le gardien


No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
Y N
Q353 Avec qui passez-vous la plupart du Gardien 1 2 a
temps ? Mari de la gardienne 1 2 b
Femme du gardien 1 2 c
(relation avec l’enfant) Membre de la famille du gardien 1 2 d
Frères de l’enfant 1 2 e
(Une seule réponse permise) Sœurs de l’enfant 1 2 f
Frère adoptif de l’enfant 1 2 g
Sœur adoptive de l’enfant 1 2 h
Ami du gardien 1 2 i
Amis de l’enfant 1 2 j
Personne, reste seul(e) 1 2 k
Mère 1 2 l
Père 1 2 m
Autre __________________________

NE SAIT PAS 88
SECTION 3 : QUESTIONS PSYCHOSOCIALES

3.4: Relations entre l’enfant et le gardien


No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
NE REPOND PAS 99

Q354 Que faites-vous quand vous avez un Parler à quelqu’un 1


problème ? Pleurer 2
L’ignorer 3
Prier 4
Rien (ne s’ouvre pas) 5
Autre ______________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Y N
Q355 Qui est la première personne à qui Gardien 1 2 a
vous parlez quand vous avez un Mari de la gardienne 1 2 b Si la
problème ou des inquiétudes ? Femme du gardien 1 2 c réponse
Membre de la famille du gardien 1 2 d est
(Une seule réponse permise) Frères de l’enfant 1 2 e “personn
Sœurs de l’enfant 1 2 f e/ne
(Ne pas lire les réponses à haute voix) Frère adoptif de l’enfant 1 2 g parle
Sœur adoptive de l’enfant 1 2 h pas”,
Ami du gardien 1 2 i passer à
Amis de l’enfant 1 2 j Q357
Personne, ne parle pas 1 2 k
Mère 1 2 l
Père 1 2 m
Autre __________________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Y N
Q356 Si la personne n’est pas disponible Gardien 1 2 a
pour vous écouter, quelle est la Mari de la gardienne 1 2 b
personne suivante que vous allez Femme du gardien 1 2 c
trouver quand vous avez un Membre de la famille du gardien 1 2 d
problème ? Frères de l’enfant 1 2 e
Sœurs de l’enfant 1 2 f
(Une seule réponse permise Frère adoptif de l’enfant 1 2 g
(Ne pas lire les réponses à haute voix) Sœur adoptive de l’enfant 1 2 h
Ami du gardien 1 2 i
Amis de l’enfant 1 2 j
Personne, ne parle pas 1 2 k
Mère 1 2 l
Père 1 2 m
Autre __________________________
NE SAIT PAS 88
Pas d’opinion 99
y n
Q357 Quelle est votre relation avec votre Mère 1 2 a
gardien ? Père 1 2 b
Tante 1 2 c
Oncle 1 2 d
Grand-mère 1 2 e
Grand-père 1 2 f
Soeur 1 2 g
Frère 1 2 h
Voisin 1 2 i
Cousin 1 2 j

Autre-----------------------------
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q358 Tout le temps (ont toujours vécu dans le 1


Avant que le gardien commence à même ménage)
SECTION 3 : QUESTIONS PSYCHOSOCIALES

3.4: Relations entre l’enfant et le gardien


No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
s’occuper de vous, combien de fois le Quelques fois par semaine 2
voyiez-vous ? Quelques fois par mois 3
Rarement 4
Jamais 5
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Très bien 1
Q359 Avant que le gardien commence à Un peu 2
s’occuper de vous, dans quelle Pas du tout 3
mesure le connaissiez-vous ? NE SAIT PAS, ne se souvient pas 88
NE REPOND PAS 99
Beaucoup 1
Q360 Quand le gardien a commencé à Un peu 2
s’occuper de vous, dans quelle Pas du tout 3
mesure l’aimiez-vous ? NE SAIT PAS, ne se souvient pas 88
NE REPOND PAS 99

Q361 Quand le gardien a commencé à Triste, malheureux/se 1


s’occuper de vous pour la PREMIERE Affligé(e) 2
fois, comment vous êtes-vous senti(e) Inquiet/ète 3
à l’égard de ce nouveau ménage ? Fâché(e) 4
Effrayé(e) 5
(Ne pas lire les réponses. Isolé(e), seul(e) 6
ENCERCLER toutes les réponses Résolu(e), déterminé(e) 7
appropriées, ET sonder toujours au Consolé(e), soulagé(e) 8
moins 3 fois pour obtenir d’autres Heureux/se, content 9
réponses.) Autre_______________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Y N
Q362 Qu’est-ce qui est différent dans votre Je vais moins souvent à l’école ou j’ai 1 2 a
vie maintenant que vous vivez dans cessé d’y aller 1 2 b
ce nouveau ménage ? Mes notes ont baissé 1 2 c
J’ai plus de tâches ménagères à faire 1 2 d
(Ne pas lire les réponses. Je dois m’occuper des enfants plus
ENCERCLER toutes les réponses jeunes 1 2 e
appropriées, ET sonder toujours au Nous avons moins de nourriture/argent
moins 3 fois pour obtenir d’autres dans le ménage 1 2 f
réponses.) J’ai personnellement moins de
nourriture/vêtements 1 2g
Rien 1 2 h
Autre __________________________
Aucun changement 1 2 i
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à

Q363 Comment est-ce que vous vous Triste, malheureux/se 1


sentez maintenant que vous Affligé(e) 2
habitez chez votre gardien ? Inquiet/ète 3
Fâché(e) 4
(Ne pas lire les réponses. Effrayé(e) 5
ENCERCLER toutes les réponses Isolé(e), seul(e) 6
appropriées, ET sonder toujours Résolu(e), déterminé(e) 7
au moins 3 fois pour obtenir Consolé(e), soulagé(e) 8
d’autres réponses.) Heureux/se, content(e) 9

Autre---------------------------
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
SECTION 3 : QUESTIONS PSYCHOSOCIALES

3.4: Relations entre l’enfant et le gardien


No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à

Q364 Quelles sont les choses où vous Passer plus de temps avec l’enfant 1
voudriez que votre gardien en L’emmener voir ses frères et soeurs 2
fasse plus ? Lui apprendre à cuisiner 3
Autre_____________________________ 4

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
___________________________________
Q365 Quelles sont les choses où vous ___________________________________
voudriez que votre gardien en ____
fasse moins ? 88
NE SAIT PAS 99
NE REPOND PAS

(Enquêteur. Poser Q366 seulement si l’enfant a perdu un ou ses deux parents. Si les DEUX parents sont en
vie, passer à Q368.)

Q366 Vos professeurs sont-ils au courant du OUI 1 Si non,


décès de vos parent(s)/gardien(s) ? NON 2 passer à
NE SAIT PAS 88 Q368
(Ne demander que si l’enfant va à NE REPOND PAS 99
l’école)

Q367 Si OUI, pensez-vous qu’ils vous Mieux 1


traitent mieux, moins bien ou pareil Pareil 2
que les autres enfants ? Moins bien 3

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q368 Pensez-vous que les adultes traitent OUI 1


les orphelins différemment que les NON 2 Si non,
autres enfants ? NE SAIT PAS 88 passer à
NE REPOND PAS 99 Q372
Favorisent ceux qui ont des parents 1
Q369 Si OUI, en quoi traitent-ils les Le soutien fourni n’est pas équivalent 2
orphelins différemment ? Maltraitent les orphelins 3
(Sonder pour obtenir plusieurs Traitent les orphelins gentilment 4
réponses.) Favorisent les orphelins 5
L’affection est conditionnelle 6
Les orphelins doivent travailler pour
obtenir quelque chose 7

Autre-------------------------------------------
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q370 Vous traitent-ils comme ça ? OUI 1 Si non,


NON 2 passer à
(Sonder s’ils disent NON à cette NE SAIT PAS 88 Q372
question et OUI à Q368.) NE REPOND PAS 99

Q371 Si OUI, comment vous sentez-vous à Triste, malheureux/se 1


cause de ça ? Affligé(e) 2
Inquiet/ète 3
(Ne pas lire les réponses. Fâché(e) 4
ENCERCLER toutes les réponses Effrayé(e) 5
appropriées, ET sonder toujours au Isolé(e), seul(e) 6
moins 3 fois pour obtenir d’autres Résolu(e), déterminé(e) 7
réponses.) Consolé(e), soulagé(e) 8
Heureux/se, content(e) 9
SECTION 3 : QUESTIONS PSYCHOSOCIALES

3.4: Relations entre l’enfant et le gardien


No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
Autre---------------------------

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q372 Est-ce que votre gardien vous traite Mieux 1


mieux, pareil ou moins bien par Pareil 2
rapport à ses propres enfants ? Moins bien 3
N’a pas d’enfant biologique 4

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q373 Est-ce que votre gardien vous traite Mieux 1


mieux, pareil ou moins bien que les Pareil 2
autres enfants qui étaient déjà là Moins bien 3
quand vous êtes venu habiter avec ce Pas d’autre enfant vivait dans le ménage 4
ménage ?
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q374 Comment êtes-vous traité(e) ? Durement 1


Convenablement 2
Avec affection 3

Autre----------------------------

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q375 Comment les autres enfants du Durement 1


ménage sont-ils traités ? Convenablement 2
Avec affection 3
(S’il n’y a pas d’autres enfants, sauter
la question Q375 ET passer à Q376.) Autre-----------------------------------

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q376 Comment vous sentez-vous à cause Triste, malheureux/se 1


de la manière dont on vous traite ? Affligé(e) 2
Inquiet/ète 3
(Ne pas lire les réponses. Fâché(e) 4
ENCERCLER toutes les réponses Effrayé(e) 5
appropriées, ET sonder toujours au Isolé(e), seul(e) 6
moins 3 fois pour obtenir d’autres Résolu(e), déterminé(e) 7
réponses.) Consolé(e), soulagé(e) 8
Heureux/se, content(e) 9

Autre---------------------------
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
SECTION 3 : QUESTIONS PSYCHOSOCIALES

3.5: Sentiments de l’enfant à l’égard de ses mère/père/gardien décédés


Passer
No. Questions et filtres Catégories de codage à

Q377 Quelles sont les choses


principales que vous ne pouvez
pas faire maintenant et que 88
vous pouviez faire du vivant de NE SAIT PAS 99
votre mère/père/gardien ? NE REPOND PAS

Q378 Y a-t-il toujours quelque chose OUI 1 Si non,


qui vous tracasse au sujet du NON 2 passer
décès de vos parents/gardien ? NE SAIT PAS 88 à Q380
NE REPOND PAS 99

Q379 Si OUI , qu’est-ce que c’est ?

(Nous attendons des réponses


psychosociales comme : “Je 88
NE SAIT PAS
me demande de quoi il/elle est 99
NE REPOND PAS
mort(e)” “ Je rêve de lui/d’elle
tout le temps.”.
OUI 1
Q380 Possédez-vous des objets NON 2 Si non,
personnels de votre NE SAIT PAS 88 passer
mère/père/gardien auxquels NE REPOND PAS 99 à Q384
vous êtes spécialement
attaché(e) ?
Photos 1
Q381 Quels sont ces objets ? Lettres 2
Livret de famille 3
Bible 4
Vêtements 5
Bijoux 6
Autre _________________________________ 7
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Quand je suis triste 1
Q382 Quand regardez-vous ces Quand je me sens seul(e) 2
objets ? Quand je veux me sentir plus proche de mes
parents/gardiens 3
Ne s’applique pas 4
Autres
(moments)____________________________

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Content(e) 1
Q383 Comment vous sentez-vous Heureux/se 2
quand vous regardez ces Réconforté(e) 3
objets ? Triste 4
Fâché(e) 5
Ne s’applique 6
Autre _________________________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
OUI 1 Si non,
Q384 Désireriez-vous avoir certains NON 2 passer
de ces objets ? NE SAIT PAS 88 à Q401
NE REPOND PAS 99
SECTION 3 : QUESTIONS PSYCHOSOCIALES

3.5: Sentiments de l’enfant à l’égard de ses mère/père/gardien décédés


Passer
No. Questions et filtres Catégories de codage à
_______________________________________
Q385 Lesquels ? _______________________________________

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
_______________________________________
Q386 Pourquoi ceux-là ? _______________________________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
SECTION 4 : PRISE DE RISQUE

Dans la présente section, l’enquêteur va essayer d’établir le niveau de connaissance


et d’activité de l’interviewé concernant les rapports sexuels. Rassurer l’interviewé sur
la confidentialité des informations qu’il fournira.

SECTION 4 : PRISE DE RISQUE


No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
OUI 1
Q401 Avez-vous un petit ami/une petite NON 2
amie ? NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
OUI 1
Q402 Avez-vous jamais eu des rapports NON 2
sexuels ? NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
OUI 1
Q403 Avez-vous jamais eu des rapports NON 2
sexuels contre votre volonté ? NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
OUI 1
Q404 Savez-vous ce qu’est un NON 2 Si non,
préservatif ? NE SAIT PAS 88 passer à
NE REPOND PAS 99 Q406
Tout le temps 1
Q405 (Enquêteur. Si “non” aux questions Parfois 2
Q402 et Q403, NE PAS POSER LA Très rarement 3
QUESTION Q405, mais passer Jamais/pas du tout 4
directement à la question Q409.) Utilisé seulement une fois 5

Avec quelle fréquence utilisez-vous NE SAIT PAS 88


un préservatif quand vous avez des NE REPOND PAS 99
rapports sexuels ?
Avez-vous jamais été enceinte ? OUI 1
Q406 (Sujets féminins) NON 2 Si non,
OU passer à
Avez-vous jamais mis une personne Q409
enceinte? NE SAIT PAS 88
(Sujets masculins) NE REPOND PAS 99
OUI 1
Q407 Avez-vous des enfants de vous ? NON 2
(Sujets féminins et masculins) NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
OUI 1
Q408 Si OUI, vivez-vous avec vos enfants NON 2
dans ce ménage ? NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Buvez-vous des boissons OUI 1 Si non,
Q409 alcoolisées ? NON 2 passer à
NE REPOND PAS 99 Q412
Tous les jours 1
Q410 Combien de fois vous arrive-t-il de Une fois par semaine minimum 2 Si
boire de l’alcool ? Moins d’une fois par semaine 3 jamais,
(Enquêteur. LIRE tout haut et A des occasions spéciales 4 passer à
ENCERCLER une seule réponse.) Jamais 5 Q412
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q411 Quels types de boisson alcoolisée Bière blonde (e.g. Mosi, Rhino, Castle) 1
buvez-vous ? Bière brune (e.g. Chibuku, Shake Shake) 2
Vin (e.g. Afrikoko) 3
Bière traditionnelle (e.g. 7days, Mutete) 4
Spiritueux/Kachasu (e.g. Vodka, John 5
Walker)
Autre---------------------------------------------------
SECTION 4 : PRISE DE RISQUE
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
OUI 1 Si non,
Q412 Avez-vous jamais fumé ou NON 2 passer à
consommé des drogues ? NE REPOND PAS 99 Q501
DK NR
Q413 Qu’avez-vous essayé ? Cigarettes 1 88 99
Enquêteur : lire la liste) Mbanje/dagga 2 88 99
Valium 3 88 99
Respirer de la colle 4 88 99
Respirer de l’essence 5 88 99
Jenekene 6 88 99
Autre ________________________
SECTION 5 : PRISE DE DECISION

Dans la présente section, l’enquêteur va recueillir des informations pour savoir dans
quelle mesure le sujet interrogé participe au processus de décision sur les questions
qui l’affectent directement.

SECTION 5 : PRISE DE DECISION


No. Questions et filtres Catégories de codage Passe r
à

Q501 Est-ce que vous habitez avec OUI 1


quelqu-un d’autre que votre NON 2 Si non,
mère ou père ? passer
(L’enquêteur devrait déjà NE SAIT PAS 88 à Q601
connaître la réponse. Si non, NE REPOND PAS 99
obtenir alors des
éclaircissements à ce stade et
faire savoir à l’enfant que l’on
veut simplement être très clair.)

Q502 Qui a pris la décision de vous Parent survivant 1


faire habiter avec ce ménage ? Tante/oncle 2
Grand-mère/père 3
Autre parent de la famille 4
Frère(s)/sœur(s) 5
Enfant lui-même 6

Autre_____________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q503 Vous a-t-on demandé votre OUI 1


avis ? NON 2

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q504 Quand vous a-t-on dit l’endroit Avant le décès de votre parent 1
où vous habiteriez ? Après le décès de votre parent 2

Enquêteur. Lire les options.) NE SAIT PAS 88


NE REPOND PAS 99

________________________________
Q505 Où habitiez-vous quand votre ________________________________
parent ou vos parents vivaient
encore ?
NE SAIT PAS 88
(Cette question s’adresse aux NE REPOND PAS 99
orphelins uniquement.)

Q506 Depuis combien de temps vivez- Moins de 6 mois 1


vous dans ce foyer ? 6 à 10 mois 2
11 à 15 mois 3
16 à 20 mois 4
21 à 24 mois 5
Plus de 25 mois 6

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q507 Où habitiez-vous avant de venir ________________________________


ici ? ________________________________
SECTION 5 : PRISE DE DECISION
No. Questions et filtres Catégories de codage Passe r
à

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Quelle a été la raison principale Décès du père 1


Q508 de votre installation avec ce Décès de la mère 2
ménage ? Décès du gardien 3
Aller à l’école 4
(Plusieurs réponses sont Décès de la mère et du père 5
possibles.)
Autre___________________

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q509 Depuis le décès de vos Nombre de foyers


parents/gardiens, dans combien (inscrire
de foyers avez-vous habité, en nombre
comptant l’actuel ? NE SAIT PAS de foyers)
NE REPOND PAS
88
99
Si non,
Q510 Avant de mourir, vos OUI 1 passer
parents/gardiens ont-ils fait des NON 2 à Q601
plans pour vous et vos frères et
sœurs ? NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q511 Si oui, les plans ont-ils été OUI 1


respectés ? NON 2

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
SECTION 6 : LISTE RECAPITULATIVE DU BIEN-ETRE EMOTIONNEL

La présente section essaie d’établir comment l’enfant s’adapte à son épreuve.


L’enquêteur doit être doux et compréhensif.

SECTION 6 : LISTE RECAPITULATIVE DU BIEN-ETRE EMOTIONNEL


No. Questions et filtres Catégories de codage Passer
à
Souvent 1
Q601 Quand vous arrive-t-il d’avoir des rêves Parfois 2
effrayants ou des cauchemars ? Jamais 3
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Souvent 1
Q602 Quand vous arrive-t-il de vous sentir Parfois 2
malheureux/se ? Jamais 3
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Souvent 1
Q603 Quand vous arrive-t-il de vous battre avec Parfois 2
d’autres enfants ? Jamais 3
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Souvent 1
Q604 Quand préférez-vous être seul(e) au lieu de Parfois 2
jouer avec d’autres enfants ? Jamais 3
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q605 Avec qui vous amusez-vous? _______________________


Personne 0

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q606 Quand vous arrive-t-il de vous sentir Souvent 1 Si


inquiet/ète ? Parfois 2 Jamais
Jamais 3 passer
à Q608
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q607 Quelles sont les choses qui vous inquiètent ? _______________________


Rien 0
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q608 Quand vous arrive-t-il de vous sentir facilement Souvent 1


frustré(e) si les choses ne vont pas comme Parfois 2
vous voudriez ? Jamais 3

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Souvent 1
Q609 Quand vous arrive-t-il de vous sentir Parfois 2 Si
heureux/se ? Jamais 3 jamais,
passer
NE SAIT PAS 88 à Q611
NE REPOND PAS 99

Q610 Qu’est-ce qui vous rend heureux/se ? _______________________


Rien 0
SECTION 6 : LISTE RECAPITULATIVE DU BIEN-ETRE EMOTIONNEL
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer
à
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q611 Quand vous arrive-t-il d’être très fâché(e) ? Souvent 1


Parfois 2
Jamais 3

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q612 Quand vous arrive-t-il d’avoir peur de situations Souvent 1


nouvelles ? Parfois 2
Jamais 3

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q613 Quand vous arrive-t-il d’avoir du mal à vous Souvent 1


endormir ? Parfois 2
Jamais 3

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q614 Quand vous arrive-t-il d’avoir du mal à faire des Souvent 1


amis ? Parfois 2
Jamais 3

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Souvent 1
Q615 Quand vous arrive-t-il d’avoir bon espoir ? Parfois 2 Si
Jamais 3 jamais,
passer
NE SAIT PAS 88 à Q617
NE REPOND PAS 99
_______________________
Q616 Qu’est-ce qui vous donne bon espoir ? Rien 0

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q617 Quand vous arrive-t-il d’avoir le sentiment de Souvent 1 Si


vouloir faire une fugue ? Parfois 2 jamais,
Jamais 3 passer
à Q620
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q618 Quand avez-vous commencé à éprouver ce


sentiment ?
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
SECTION 6 : LISTE RECAPITULATIVE DU BIEN-ETRE EMOTIONNEL
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer
à

Q619 Au cours des 6 derniers mois, combien de fois NOMBRE DE FOIS AU


avez-vous réellement fait une fugue ? COURS DES SIX DERNIERS
MOIS

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q620 Quand vous arrive-t-il de refuser de manger à Souvent 1


table ? Parfois 2
Jamais 3

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q621 Qu’est-ce que vous pouvez faire ce soir _______________________


d’amusant ? Rien 0
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q622 Qu’est-ce que vous désirez vivement faire la _______________________


semaine prochaine ? Rien 0
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q623 Dites-moi quelque chose sur votre vie qui vous ________________________
rend heureux/se ? Rien 0
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q624 Qui admirez-vous le plus ? ________________________


________________________
(Enquêteur. Prière d’indiquer le nom de la
personne admirée et sa profession) NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
SCOPE et FAMILY HEALTH INTERNATIONAL (FHI)
ENQUETE DE REFERENCE SUR LES ORPHELINS ET ENFANTS
VULNERABLES
S’ADRESSANT AUX CHEFS DE MENAGE DANS QUATRE DISTRICTS DE ZAMBIE
31 janvier 2001

001 NUMERO D’IDENTIFICATION DU QUESTIONNAIRE |___|___|___|

002 District____________________

003 Quartier__________________

Introduction: “Je m’appelle ___________ et je travaille pour SCOPE. Nous sommes en train
d’interroger des personnes habitant à [nom du quartier] pour obtenir des informations sur la
situation vécue par les familles qui ont des enfants de moins de 25 ans.”

“Combien d’enfants de moins de 25 ans habitent dans cette maison ? ___________?” (Si
ZERO, les remercier de leur temps et expliquer qu’ils ne peuvent pas être interviewés.)

Est-ce qu’on vous a interrogé dans le cadre de cette étude au cours des dernières semaines ?
SI LE SUJET A ETE INTERVIEWE AVANT, NE PAS L’INTERROGER A NOUVEAU. Lui dire
qu’il ne peut pas être interrogé une seconde fois, le remercier et mettre fin à l’entretien. Si le
sujet n’a pas été interrogé auparavant, continuer : ”Nous utiliserons ces informations pour
guider les organisations communautaires dans leur travail. Nous tenons à apprendre de vous, la
communauté, quels sont vos besoins afin que ces organisations puissent mieux vous servir.”

Confidentialité et consentement :
Je vais vous poser des questions très personnelles auxquelles certaines personnes trouvent
parfois qu’il est difficile de répondre. Vos réponses sont entièrement confidentielles. Votre nom
ne figurera pas sur ce formulaire et ne sera jamais utilisé en rapport avec les informations que
vous me donnerez. Vous n’avez pas à répondre aux questions auxquelles vous ne voulez pas
répondre et vous pouvez mettre fin à cette interview quand vous le voulez. Cependant, vos
réponses honnêtes à ces questions nous permettront de mieux comprendre les conditions dans
lesquelles beaucoup de gens vivent et nous les utiliserons pour créer de meilleurs programmes
de soutien. Nous vous serions très reconnaissants de nous aider en répondant à cette enquête.
Elle prendra environ 45 minutes. Etes-vous disposé à participer ?”

___________________________________________________________
Signature de l’enquêteur
(certifiant que le consentement informé a été donné verbalement par le sujet qui va être
interviewé)

Enregistrement des interviews incomplètes


Visite 1 Visite 2 Visite 3
Date
Enquêteur
Commentaire
Codes de commentaires : rendez-vous remis à plus tard dans la journée 1 ; rendez-vous fixé pour un
autre jour 2 ; a refusé de continuer et aucun rendez-vous n’a été fixé 3 ; autre (spécifier) 4.
004 ENQUETEUR: Code [____|____] Nom__________________________

005 DATE D’INTERVIEW: __\ ____ \ _____

Vérifié par le superviseur : Signature: ____________________ Date: ___________


Le questionnaire à l’intention des ménages comprend les sections suivantes :

Section 0 – Données d’idenfication du questionnaire (5 codes)

Section 1 – Caractéristiques générales 12 questions

Section 2 – Mariage 04 questions

Section 3 – Perceptions des gardiens sur le VIH/SIDA et questions


apparentées 28 questions

Section 4 – Questions générales sur les moyens de subsistance 08 questions

Section 5 – Situation économique du ménage 18 questions

Section 6 – Relations au sein du ménage 10 questions

Section 7 – Education des enfants 09 questions

Section 8 – Quetions psychosociales 26 questions

Section 9 – Liste récapitulative pour le bien-être émotionnel 18 questions

Section 10 – Accès du ménage aux services de soutien 19 questions

NOMBRE TOTAL DE QUESTIONS : 152 questions


ENQUETE DE REFERENCE DE SCOPE SUR LES ORPHELINS ET ENFANTS VULNERABLES
S’ADRESSANT AUX CHEFS DE MENAGE

Section 1: Caractéristiques générales


No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à

Q101 Etes-vous le chef du ménage ? OUI 1


NON 0

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q102 SEXE DE L’INTERVIEWE MASCULIN 1


FEMININ 2
MOIS [__|__]
Q103 Quels sont votre mois et votre année de NE SAIT PAS 88
naissance ? NE REPOND PAS 99

ANNEE [__|__]
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q104 Quel âge avez-vous eu à votre dernier AGE EN ANNEES ACCOMPLIES [__|__]
anniversaire ?
NE SAIT PAS 88
(Comparer et corriger Q103 si NE REPOND PAS 99
nécessaire) ESTIMATER LA MEILLEURE
REPONSE

Q105 Avez-vous jamais été inscrit dans un OUI 1


établissement d’enseignement scolaire ? NON 0 . passer à
Q108
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q106 Quel est le niveau d’enseignement le PRIMAIRE 1


plus élevé que vous avez achevé : SECONDAIRE 2
primaire, secondaire ou plus élevé ? PLUS ELEVE 3
(encercler une seule réponse) Aucun 0

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q107 Combien d’années d’éducation avez- # ANNEES ACHEVEES [__|__]


vous achevées jusqu’à maintenant ?
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q108 Avez-vous jamais étudié avec un tuteur Non 0


ou assisté à des classes d’éducation Tuteur 1
pour adultes ? Education pour adultes 2

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q109 Depuis combien de temps habitez-vous NOMBRE DANNEES [__|__]


ici (NOM DE LA
COMMUNAUTE/QUARTIER/VILLAGE) ? INSCRIRE 00 SI MOINS D’1 AN
NE SAIT PAS
NE REPOND PAS 88
Section 1: Caractéristiques générales
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
99

Q110 Au cours des 12 derniers mois, avez- OUI 1


vous été absent de votre domicile NON 0
pendant plus d’un mois d’affilée ?
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q111 Quelle est votre religion ? PAS DE RELIGION 0


Chrétienté 1
(ENCLERCLER une seule réponse) Témoin de Jehovah 2
Islam 3
Hindouisme 4
Bahaisme 5
Traditionnelle 6

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q112 A quelle tribu appartenez-vous ?


(Inscrire la tribu indiquée)

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Section 2: Mariage et cohabitation
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à

Q201 Quelle est votre situation de famille ? Célébataire jamais marié(e) 0 . Passer
Célibataire à présent mais divorcé(e) 1 à Q301
(LIRE tout haut la liste et demander à Célibataire à présent mais séparé(e) 2
l’interviewé de choisir la réponse qui Célibataire à présent mais veuf/ve 3
correspond le mieux à sa situation.) Marié(e) pour la première fois 4
Marié(e) à présent mais aussi
divorcé(e) 5
Marié(e) à présent mais séparé(e) 6
Marié(e) à présent mais aussi veuf/ve 7
Autre _________________________ 8

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q202 Quel âge aviez-vous quand vous vous Nombre d’années complètes [__|__]
êtes marié(e) pour la première fois ?
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q203 Si marié(e) OUI 1


NON 0 . Passer
Hommes : avez-vous plus d’une femme ? à Q301
Femmes : est-ce que votre mari a NE SAIT PAS 88
d’autres femmes ? NE REPOND PAS 99

Q204 Combien d’épouses y a-t-il dans le Inscrire le nombre d’épouses [_____


ménage ? _]
Section 3: Perceptions des gardiens sur le VIH/SIDA et les questions apparentées
No. Question Réponse Passer à

Q301 Au cours des 6 derniers mois, avez-vous OUI 1


vu une augmentation du nombre NON 2
d’orphelins vivant dans votre quartier ? NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q302 Quelles sont les raisons principales pour Pauvreté 1


lesquelles il y a des orphelins dans votre Mort accidentelle 2
quartier ? VIH/SIDA 3
Tuberculose 4
Autre _______________________ 5
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q303 Au cours des 6 derniers mois, avez-vous OUI 1


vu une augmentation du nombre des NON 2
enfants dans le besoin vivant dans votre NE SAIT PAS 88
quartier ? NE REPOND PAS 99

Q304 Quelles sont les raisons principales pour Pauvreté 1


lesquelles il y a des enfants vulnérables Mort accidentelle 2
dans votre quartier ? VIH/SIDA 3
Tuberculose 4
Autre _______________________ 5

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q305 Au cours des six derniers mois, avez-vous OUI 1


vu une augmentation du nombre de NON 2
familles qui s’occupent d’orphelins dans NE SAIT PAS 88
votre quartier ? NE REPOND PAS 99

Q306 Au cours des six derniers mois, avez-vous OUI 1


une augmentation du nombre de familles NO 2
qui s’occupent d’enfants vulnérables dans NE SAIT PAS 88
votre quartier ? NE REPOND PAS 99

Q307 Avez-vous des amis ou parents proches OUI 1


que vous suspectez de vivre avec le NON 2
VIH/SIDA ? NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q308 Avez-vous des amis ou parents proches OUI 1


que vous suspectez d’être morts du NON 2
VIH/SIDA ? NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q309 Pouvez-vous reconnaître si quelqu’un OUI 1 Si non,


souffre du VIH/SIDA ? NON 2 passer à 311
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Section 3: Perceptions des gardiens sur le VIH/SIDA et les questions apparentées
No. Question Réponse Passer à

Q310 Comment reconnaissez-vous si quelqu’un ____________________________


est atteint du VIH/SIDA ?
____________________________

____________________________

____________________________

Q311 Dans les six derniers mois, avez-vous vu OUI 1


une augmentation du nombre de NON 2
personnes vivant avec le VIH/SIDA ? NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q312 Suspectez-vous que l’un des parents des OUI 1 Si non,


enfants que vous avez recueillis est mort NON 2 passer à Q315
du VIH/SIDA ?
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q313 Suspectez-vous que l’enfant a le OUI 1


VIH/SIDA ? NON 2
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q314 (Je ne veux pas connaître le résultat, OUI 1 Si non,


mais) avez-vous emmené l’enfant pour NON 2 passer à Q316
un test de dépistage au VIH ?
Autre--------------------------------------
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q315 Si OUI, avez-vous discuté/parlé avec OUI 1


l’enfant avant de l’emmener pour un test NON 2
de dépistage ? NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Y N
Q316 Si les parents ne sont pas morts du TB 1 2 a
VIH/SIDA, quelle était la cause du Paludisme 1 2 b
décès ? Avortement 1 2 c
Cancer 1 2 d
Maladie rapide 1 2 e
Maladie longue 1 2 f
Pneumonie 1 2 g
Accident 1 2 h
Diarrhée 1 2 i
Epilepsie 1 2 j
Autre__________________

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q317 Avez-vous dit à l’enfant ou aux enfants la OUI 1


cause de décès de leurs parents ? NON 2 Si non,
NE SAIT PAS 88 passer à Q319
NE REPOND PAS 99
Section 3: Perceptions des gardiens sur le VIH/SIDA et les questions apparentées
No. Question Réponse Passer à

Q318 Si OUI, que leur avez-vous dit ? ____________________________


____________________________
____________________________
____________________________

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q319 Est-ce quelqu’un d’autre a dit aux enfants OUI 1


la cause de décès de leurs parents ? Non 2 Si non,
Autre _______________________ 3 passer à Q321
NE SAIT PAS
NE REPOND PAS 88
99
Y N
Q320 Qui a dit aux enfants quelle était la cause Oncle 1 2 -a
Enquêteur :
du décès de leurs parents ? Tante 1 2 -b
Grand-père 1 2 -c
Prière
Grand-mère 1 2 -d
d’ignorer les
Belle-mère 1 2 -e
lettres (a,b,c,
Beau-père 1 2 -f
etc.).
Frère 1 2 -g
Soeur 1 2 -h
Ces lettres
Mère 1 2 -i
sont pour la
Père 1 2 -j
saisie des
Cousin 1 2 -k
données.
Voisin 1 2 -l
Ami de la famille 1 2 -m
Autre__________________

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q321 Quels sont les plus gros besoins des Soutien financier 1
enfants orphelins et vulnérables ? Soutien scolaire 2
Formation professionnelle 3
NE PAS LIRE LA LISTE. Soutien médical 4
(Laisser l’interviewé répondre à la Soutien socio-affectif 5
question et entourer toutes les réponses Adaptation 6
qu’il mentionne. Réponses multiples Autre : ___________________
autorisées).
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q322 Quels sont les principaux soucis que vous Soutien financier 1
avez à propos de l’enfant ou des enfants Soutien scolaire 2
que vous avez recueillis ? Formation professionnelle 3
Soutien médical 4
NE PAS LIRE LA LISTE. Soutien socio-affectif 5
(Laisser l’interviewé répondre à la Adaptation 6
question et entourer toutes les réponses
qu’il mentionne. Réponses multiples Autre :___________________
autorisées). 88
NE SAIT PAS 99
NE REPOND PAS
Section 3: Perceptions des gardiens sur le VIH/SIDA et les questions apparentées
No. Question Réponse Passer à

Q323 Quelle est la plus grosse préoccupation Le problème s’aggrave 1


de la communauté à l’égard du On ne fait pas suffisamment 2
VIH/SIDA ? Les gens en ont trop peur 3
Il y a beaucoup de discrimination 4
NE PAS LIRE LA LISTE. On n’a pas assez d’information 5
(Laisser l’interviewé répondre à la Autre : ___________________
question et entourer toutes les réponses
qu’il mentionne. Réponses multiples NE SAIT PAS 88
autorisées). NE REPOND PAS 99

Q324 Abordez-vous la question du sexe avec OUI 1


les enfants ? NON 2
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q325 Parlez-vous aux enfants vivant chez vous OUI 1


du VIH/SIDA ? NON 2
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q326 Parlez-vous de ces questions dans votre OUI 1


famille ? NON 2
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q327 Ressentez-vous le besoin que les enfants OUI 1


devraient être au courant de ces choses ? NON 2
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Q328 Soutien financier 1
A votre avis, quels sont les problèmes Soutien scolaire 2
particuliers auxquels se heurte(nt) l’enfant Formation professionnelle 3
ou les enfants dans votre ménage ? Soutien médical 4
Soutien socio-affectif 5
NE PAS LIRE LA LISTE. Adaptation au nouveau foyer 6
(Laisser l’interviewé répondre à la Autre ______________________
question et entourer toutes les réponses NE SAIT PAS 88
qu’il mentionne. Réponses multiples NE REPOND PAS 99
autorisées).
Section 4: Questions générales sur les moyens de subsistance

S’assurer que les CHEFS DE MENAGE DE 18 ANS ET MOINS répondent aux questions
Q401 à Q403. Ne pas poser ces trois premières questions aux AUTRES CHEFS DE
MENAGE. Pour eux, commencer à la question Q404.

Section 4 : questions particulières sur les moyens de subsistance

No. Question Réponse Passer à

Q401 Quand avez-vous commencé à Il y a moins de 6 mois 1


assumer la responsabilité de chef de Entre 7 mois et 1 an 2
ce ménage ? Entre 1 et 2 ans 3
Il y a plus de 2 ans 4
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q402 De combien de frères et sœurs Frères--------------------------


biologiques (ayant les mêmes mère (indiquer le nombre)
et père que vous) vous occupez-
vous dans ce ménage ? Soeurs-----------------------
(indiquer le nombre)
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q403 De combien d’autres enfants Garçons _______________


(n’ayant pas les mêmes mère et (indiquer le nombre)
père que vous) vous occupez-
vous ? Filles _______________
(indiquer le nombre)
(La réponse peut être AUCUN ou 0.)
AUCUN 0
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q404 Etes-vous employé ? OUI 1 Si OUI,


NON 2 Passer à
NE REPOND PAS 99 Q406

Q405 Comment vous en tirez- Emploi indépendant 1 Si ne


vous financièrement ? Un des membres du ménage travaille 2 reçoit pas
Soutien d’autres parents 3 d’autres
Soutien d’institutions 4 formes de
soutien,
Autre ---------------------------------------- passer à
NE SAIT PAS 88 Q408
NE REPOND PAS 99

Q406 Si vous recevez un soutien (de Quotidien 1


parents/organisation), quelle est la Une fois par semaine 2
régularité de ce soutien ? Toutes les deux semaines 3
Une fois par mois 4
Une fois tous les 3 mois 5
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Section 4 : questions particulières sur les moyens de subsistance

No. Question Réponse Passer à

Q407 Quelle est la nature du soutien que Aide financière 1


vous recevez ? Aide alimentaire 2
Bourse scolaire 3
Couverture des frais médicaux 4
Autre------------------------------------------
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q408 Qu’est-ce qui vous semble être la Discipline 1


plus grosse difficulté de la direction Manque de ressources financières 2
d’un ménage ? Maladie 3
Obligations scolaires 4
Adaptation aux conditions générales 5
Manque de nourriture 6
Autre ____________________
AUCUNE 7
NE REPOND PAS 99

“Vous faites un excellent travail en ce qui concerne la conduite du ménage. Continuez !


Avez-vous des questions à nous poser ?”
Section 5: Situation économique du ménage
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à

Q501 Au cours des 30 derniers jours, combien de Nombre de personnes


personnes du ménage ont gagné de l’argent (peut être 0) [____]
à partir d’un emploi régulier ? NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
. Si les
Q502 Au cours des 30 derniers jours, combien de Nombre de personnes réponses
personnes du ménage ont gagné de l’argent (peut être 0) [____] aux deux
à la tâche ? NE SAIT PAS 88 question
NE REPOND PAS 99 s Q501 et
Q502
sont 0,
passer à
Q504

Q503 Au cours des 30 derniers jours, combien ECRIRE LE MONTANT |____|


d’argent tous les membres du ménage ont-ils (peut être 0)
gagné ? NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q504 Au cours des 30 derniers jours, combien ECRIRE LE MONTANT |____|


d’argent ce ménage a-t-il reçu d’autres (peut être 0)
sources que le travail ? NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q505 Au cours des 30 derniers jours, Quelles ont Aucune source de revenu 0
été toutes les sources de revenu ? Kantemba 1
Articles de colportage 2
(Sonder pour trouver le type de travail Vente au marché 3
effectué et si des sources sont une “Pension” Broyage de pierres 4
ou des “parents de la famille”.) Fille/garçon de ménage 5
Agriculture 6
Pêche 7
Artisanat 10
Enseignement 11
Pension 12
Parents de la famille 13
Autre : ___________________ 14
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q506 Au cours des 30 derniers jours, combien Médicaments sans ordonnance [____]
d’argent a été dépensé aux soins de santé ? Médicaments sur ordonnance [____]
Paiement d’assurance-santé [____]
(ECRIRE LE MONTANT correspondant à Guérisseurs traditionnels (convertir
chaque rubrique [peut être 0].) les cadeaux en leur valeur
monétaire) [____]
Autre ____________________ [____]
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q507 Combien d’argent a été dépensé pour Frais de scolarité [____]


Section 5: Situation économique du ménage
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
l’éducation des enfants depuis le début de Cotisation APE [____]
l’années scolaire ? Uniformes [____]
Livres [____]
(Ecrire le MONTANT correspondant à chaque Crayons/stylos [____]
rubrique (peut être 0)) Autres fournitures [____]
Transport aller-retour école [____]

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q508 Apportez-vous un soutien financier à des OUI 1


enfants ne vivant pas dans ce ménage ? NON 0 .
Passer à
NE SAIT PAS 88 Q510
NE REPOND PAS 99

Q509 Combien d’argent dépensez-vous pour ces Par mois [____]


autres enfants ? Par trimestre [____]
Par an [____]
(Les réponses NE PEUVENT PAS être 0.)
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Taille
Q510 Au cours des 30 derniers jours, quel est le article #
nombre des articles suivants que vous avez Sacs de farine Mealie [____] [____]
achetés ? Sacs de charbon de bois [____] [____]
Bouteilles d’huile de cuisson [____] [____]
(Pour Taille article, indiquer le nombre de kg, Légumes (nombre d’unités achetées [____] [____]
grammes ou litres suivant l’article. hier ?) [____] [____]
Viande (inscrire # de kg/sem.)
Pour “#” inscrire le NOMBRE d’unités Oeufs (inscrire # d’unités achetées [____] [____]
achetées pour chaque article (peut être 0) au par semaine) [____] [____]
cours du mois dernier dans la case Paquet de sucre [____] [____]
correspondante. Pain (inscrire # de miches par jour) [____] [____]
Paquet de sel [____] [____]
Noter que pour Légumes, nous demandons le Paquet de thé [____] [____]
nombre d’unités achetées ”hier”.) Savon [____] [____]
Paquet de lessive [____] [____]
Flacon de vaseline [____] [____]
Déjeuners à la cantine [____] [____]
du personnel [____] [____]
Autre ____________________
88
NE SAIT PAS 99
NE REPOND PAS

Q511 Hier, combien de repas la famille a-t-elle ECRIRE LE NOMBRE


pris ? (peut être 0) [____] . Si 0,
NE SAIT PAS 88 passer
NE REPOND PAS 99 à Q513
Section 5: Situation économique du ménage
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
Q512 Qu’avez-vous mangé à ces repas hier ?

(Citer tous les aliments consommés)


88
NE SAIT PAS
99
NE REPOND PAS

Q513 Si vous avez eu un snack, qu’avez-vous


mangé entre les repas hier ?
(Citer tous les aliments mangés
entre les repas)
0
Pas de snack hier
88
NE SAIT PAS
99
NE REPOND PAS
Section 5: Situation économique du ménage
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
Y N
Q514 Quels sont les biens suivants que vous Bovins 1 0
possédez ? Ovins 1 0
Anes 1 0
Bœufs de trait 1 0
(Lire la liste. Encercler 1 pour les articles que Caprins 1 0
l’interviewé possède ; aussi, cocher la case Cochons 1 0
correspondante si l’article ne fonctionne pas.) Poulets 1 0

Charrue 1 0
Charrue-
billonneuse 1 0
Herse 1 0
Ne marche pas Charrette à
2 boeufs 1 0
Tracteur 1 0
Ne marche pas
2
Ne marche pas Bicyclette 1 0
2
Ne marche pas Vélomoteur 1 0
2
Ne marche pas Voiture 1 0
2
Ne marche pas Radio 1 0
2
Ne marche pas
Stéréo 1 0
2
Télévision 1 0
Ne marche pas
2
Cuisinière
Ne marche pas
électrique 1 0
2
Ne marche pas Petit frigidaire 1 0
 2 Ne marche
pas  2 Frigidaire moyen 1 0

Grand frigidaire 1 0

NE SAIT PAS 88
NE REPOND 99
PAS

Q515 Possédez-vous ou louez-vous cette maison ? Possède 1


Loue 0

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q516 Possédez-vous d’autres propriétés ? OUI 1


NON 0
Section 5: Situation économique du ménage
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q517 INSCRIRE LE TYPE DE SOL DE LA Terre battue seulement 0


MAISON. Terre battue recouverte de nattes 1
(Demander seulement en cas d’hésitation.) Ciment seulement 2
Ciment recouvert de nattes 3
Carrelage seulement 4
Carrelage recouvert de nattes 5

Autre ____________________ 6

Q518 INSCRIRE LE TYPE DE TOITURE DE LA Chaume 0


MAISON. Amiante 1
(Demander seulement en cas d’hésitation.) Tôle 2
Amiante et tôle 3

Autre ____________________ 4
Section 6: Relations au sein du ménage
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à

Q601 Combien d’enfants de 24 ans et moins [__]


vivent dans ce ménage ?

Compléter les deux tableaux qui suivent avec les informations recueillies sur
chacun des enfants vivant dans le ménage.

Pour la question Q604, identifier la relation de l’enfant avec le chef de ménage en


utilisant la liste qui suit et les codes correspondants pour les réponses.

CODE Rêponse
1 Enfant
2 Frère ou soeur
3 Petit-fils/petite fille
4 Neveu/nièce
5 Cousin
6 Voisin
7 Beau-fils, belle-fille
10 Beau-frère ou belle-soeur
11 Autre (Spécifier dans la case à côté de l’enfant.)

88 NE SAIT PAS
99 NE REPOND PAS
Section 6: Relation au sein du ménage
Q602 Q603 Q604 Q605 Q606 Q607 Q608 Q609 Q610
Cet enfant
La mère Le père gagne-t-il de Nombre de
est-elle est-il l’argent pour foyers
Relation par vivante ? vivant ? le ménage ? Durée de précédents ?
rapport au temps (Si pas d’autre Raisons du
chef de OUI = 1 OUI = 1 OUI = 1 dans ce foyer, passer à changement de
ID Sexe Age ménage NON = 0 NON = 0 NON = 0 foyer ? Q701) foyer ?
C1

C2

C3

C4

C5

C6

C7

C8

C9

C10

C11

C12

C13

C14
Section 6: Relation au sein du ménage
Q602 Q603 Q604 Q605 Q606 Q607 Q608 Q609 Q610
Cet enfant
La mère Le père gagne-t-il de Nombre de
est-elle est-il l’argent pour foyers
Relation par vivante ? vivant ? le ménage ? Durée de précédents ?
rapport au temps (Si pas d’autre Raisons du
chef de OUI = 1 OUI = 1 OUI = 1 dans ce foyer, passer à changement de
ID Sexe Age ménage NON = 0 NON = 0 NON = 0 foyer ? Q701) foyer ?
C15
Section 7 : Education des enfants
Q701 Q702 Q703 Q704 Q705 Q706 Q707 Q708 Q709
Depuis que
Scolarisé l’enfant va à
dans le Scolarisé l’école, a-t-il
passé ? à présent? manqué l’école Temps
pendant plus écoulé
OUI = 1 OUI = 1 Inscrit dans d’un Raison Dernière depuis la
NON = 0 NON = 0 une école trimestre ? d’absence classe dernière
publique, OUI = 1 ? (niveau) fois que Raisons pour
. (Si non, . (Si non, privée ou Classe NON = 0 achevée l’enfant lesquelles
passer à passer à comunautaire actuelle . (Si non, . (passer à avec allait à l’enfant ne vas
ID Q709) Q707) ? (niveau) passer à Q801) Q801) succès ? l’école ? pas à l’école ?

C1

C2

C3

C4

C5

C6

C7

C8

C9
Section 7 : Education des enfants
Q701 Q702 Q703 Q704 Q705 Q706 Q707 Q708 Q709
Depuis que
Scolarisé l’enfant va à
dans le Scolarisé l’école, a-t-il
passé ? à présent? manqué l’école Temps
pendant plus écoulé
OUI = 1 OUI = 1 Inscrit dans d’un Raison Dernière depuis la
NON = 0 NON = 0 une école trimestre ? d’absence classe dernière
publique, OUI = 1 ? (niveau) fois que Raisons pour
. (Si non, . (Si non, privée ou Classe NON = 0 achevée l’enfant lesquelles
passer à passer à comunautaire actuelle . (Si non, . (passer à avec allait à l’enfant ne vas
ID Q709) Q707) ? (niveau) passer à Q801) Q801) succès ? l’école ? pas à l’école ?

C10

C11

C12

C13

C14

C15
Section 8 : Questions psychosocial es
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à

Q801 Dans quelle mesure les Heureux, plus heureux 4


enfants que vous avez pas de différence, parfois heureux, parfois
recueillis sont-ils heureux par non 3
rapport aux autres enfants du Un peu malheureux, moins heureux 2
même âge ? Très malheureux, tristes 1

(Pour les familles qui n’ont NE SAIT PAS 88


pas recueilli d’autres enfants, NE REPOND PAS 99
poser cette question à propos
de leurs propres enfants.)
Y N
Q802 Que font-ils d’amusant ? Football, autres sports, activité physique 1 0
Jeux non physiques, poupées 1 0
(Pour les familles qui n’ont Etre avec des amis, bavarder 1 0
pas recueilli d’autres enfants, Etre avec la famille 1 0
poser cette question à propos Recevoir les bons soins du gardien 1 0
de leurs propres enfants.) Manger 1 0
Faire de la danse, de la musique, du théâtre 1 0
(NE PAS lire la liste. Porter, obtenir de nouveaux vêtements 1 0
ENCERCLER le chiffre 1 si le Aller à l’école/avoir de bons résultats 1 0
point n’est pas mentionné. Lire 1 0
Essayer également de Artisanat, tissage, vannerie, peinture 1 0
sonder : ”quelque chose Rien 1 0
d’autre ?”) Autre __________________________ 1 0

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q803 Y a-t-il des conflits entre les OUI 1


enfants que vous avez NON 0 .
recueillis et vos propres Passer
enfants ? NE SAIT PAS 88 à Q808
NE REPOND PAS 99
(Pour les familles qui n’ont
pas recueilli d’autres enfants,
poser cette question à propos
de leurs propres enfants.)
Y N
Q804 Avec qui ont-ils des conflits ? Leurs frères et soeurs 1 0
Les autres enfants du ménage 1 0
Les enfants du quartier 1 0
Leurs camarades de classe 1 0
Autre __________________________ 1 0
Section 8 : Questions psychosocial es
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Y N
Q805 Quelles sont les causes Travail ménager 1 0
habituelles de ces conflits ? Jalousie 1 0
Se disputer pour des snacks 1 0
(NE PAS lire la liste. Vouloir de l’attention 1 0
ENCERCLER le chiffre 1 si Propriété des vêtements 1 0
le point est mentionné. Propriété des articles du ménage 1 0
Essayer aussi de sonder : Autre ____________________ 1 0
”Quelque chose d’autre ?”)
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q806 Quand est-ce que ces conflits Tous les jours 4


se produisent ? Un jour sur deux 3
Une fois par semaine 2
Une fois par mois 1
Autre ______________________________ 5

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Y N
Q807 Que faites-vous quand ils se Gronder les enfants 1 0
produisent ? Punir les enfants 1 0
Parler aux enfants 1 0
(NE PAS lire la liste. Séparer les enfants 1 0
ENCERCLER le chiffre 1 si Consulter l’école 1 0
le point est mentionné. Autre _______________________________ 1 0
Essayer aussi de sonder :
”Quelque chose d’autre ?”) NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Très bien 4
Q808 Comment les enfants que Relativement bien 3
vous avez recueillis Relativement mal 2
s’entendent-ils les uns avec Très mal 1
les autres ? UN enfant SEULEMENT a été recueilli 0

(Pour les familles qui n’ont NE SAIT PAS 88


pas recueilli d’autres NE REPOND PAS 99
enfants, poser cette question
à propos de leurs propres
Section 8 : Questions psychosocial es
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
enfants.)
Très bien 4
Q809 Comment les enfants que Relativement bien 3
vous avez recueillis Relativement mal 2
s’entendent-ils avec vos Très mal 1
propres enfants ? N’A PAS d’enfant biologique 0
(Pour les familles qui n’ont
pas recueilli d’enfant, passer NE SAIT PAS 88
à Q810.) NE REPOND PAS 99
Y N
Q810 Avec qui les enfants que Le gardien 1 0
vous avez recueillis passent- Epoux/parent de la famille du gardien 1 0
ils la majorité de leur Demi-frères/sœurs, frères/sœurs adoptifs 1 0
temps ? Amis, cousins, autres enfants 1 0
(Relation avec l’enfant) Personne, restent seuls 1 0
Autre _______________________________ 1 0
(Pour les familles qui n’ont
pas recueilli d’enfant, poser NE SAIT PAS 88
la question sur leurs propres NE REPOND PAS 99
enfants.)

(NE PAS lire la liste.


ENCERCLER le chiffre 1 si
le point est mentionné.
Essayer aussi de sonder :
”Quelque chose d’autre ?”)

Y N
Q811 Avec qui les enfants que Le gardien 1 0
vous avez recueillis parlent- Epoux/parent de la famille du gardien 1 0
ils habituellement quand ils Demi-frères/sœurs, frères/sœurs adoptifs 1 0
sont inquiets ou ont un Leurs propres frères et soeurs 1 0
problème ? Amis, cousins, autres enfants 1 0
(Relation avec l’enfant) Un autre adulte apparenté ne vivant pas avec 1 0
eux 1 0
(Pour les familles qui n’ont Professeur 1 0
pas recueilli d’enfant, poser Ecclésiastique 1 0
la question sur leurs propres Personne, restent seuls 1 0
enfants.) Autre _______________________________

(NE PAS lire la liste. NE SAIT PAS 88


ENCERCLER le chiffre 1 si NE REPOND PAS 99
le point est mentionné.
Section 8 : Questions psychosocial es
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
Essayer aussi de sonder :
”Quelque chose d’autre ?”)

Q812 (Poser cette question OUI 1


seulement si un ou les deux NON 0
parents sont décédés. Si les
deux parents sont vivants, NE SAIT PAS 88
passer à la question Q818) NE REPOND PAS 99

Les enfants que vous avez


recueillis savent-ils la cause
du décès de leurs parents ?

Q813 Leur arrive-t-il de parler à OUI 1


quelqu’un de leurs parents NON 0 .
décédés ? Passer
NE SAIT PAS 88 à Q815
NE REPOND PAS 99

Y N
Q814 Quand ils en parlent, à qui Gardien 1 0
en parlent-ils ? Epoux/parent de la famille du gardien 1 0
Demi-frères/sœurs ou frères/sœurs adoptifs 1 0
(NE PAS lire la liste. Leurs propres frères et soeurs 1 0
ENCERCLER le chiffre 1 si Amis, cousins, autres enfants 1 0
le point est mentionné. Un autre adulte apparenté ne vivant pas avec
Essayer aussi de sonder : eux 1 0
”Quelque chose d’autre ?”) Professeur 1 0
Ecclésiastique 1 0
Autre _______________________ 1 0

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q815 Vous est-il arrivé de parler OUI 1


avec les enfants de la mort NON 0 .
de leurs parents ? Passer
NE SAIT PAS 88 à Q818
NE REPOND PAS 99

Q816 Au cours des six derniers Tous les jours 5


mois, quand avez-vous parlé Une fois par semaine 4
avec les enfants de leurs Une fois par mois 3
Section 8 : Questions psychosocial es
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
parents décédés ? Tous les quelques mois 2
Seulement une fois 1
Autre _______________________ 6

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q817 Quand est-ce la dernière fois Aujourd’hui 7


que vous avez parlé avec les Hier 6
enfants de leurs parents Cette semaine 5
décédés ? La semaine dernière 4
Il y a deux semaines 3
Le mois dernier 2
Il y a plus d’un mois 1

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

No. Questions et filtres Catégories de codage Passer


à

Q818 L’un des deux parents a-t-il OUI 1


été gravement malade ? NON 0 .
(Si aucun des deux parents Passer
n’est décédé ni n’a été NE SAIT PAS 88 à Q821
gravement malade, passer à NE REPOND PAS 99
Q821.)
Y N
Q819 Quelle sont les répercussions Ils vont moins souvent à l’école/ont cessé d’y
que la maladie ou le décès de aller 1 0
leurs parents a eues sur la vie Leurs notes ont baissé 1 0
quotidienne des enfants Ils font plus de travail ménager/dans les
(conditions, etc.) le cas champs 1 0
échéant ? Ils doivent s’occuper des enfants plus jeunes 1 0
Ils doivent s’occuper d’un parent vivant 1 0
(NE PAS lire la liste. Nous avons moins de nourritue/argent dans le
ENCERCLER le chiffre 1 si ménage 1 0
le point est mentionné. Pas de répercussion 1 0
Essayer aussi de sonder : Autre ______________________________ 1 0
”Quelque chose d’autre ?” NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Y N
Q820 Comment la maladie ou le Tristes, malheureux 1 0
Section 8 : Questions psychosocial es
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
décès de leurs parents a-t-il Tristes, mais résolus à faire face à l’avenir 1 0
affecté les sentiments des Inquiets 1 0
enfants à l’égard de la vie ? Effrayés 1 0
Isolés, seuls 1 0
(NE PAS lire la liste. Fâchés 1 0
ENCERCLER le chiffre 1 si le
point est mentionné. Essayer aussi
Consolés, soulagés 1 0
de sonder : ”Quelque chose Heureux 1 0
d’autre ?” Autre ______________________________ 1 0
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q821 POUR LES MENAGES OUI 1 .


QUI ONT PLUSIEURS NON 0 Passer
ENFANTS DE PLUS à Q824
D’UNE FAMILLE, POSER NE SAIT PAS 88
LES QUESTIONS NE REPOND PAS 99
SUIVANTES
(Si non, passer à Q824.)

Concernant les enfants que


vous avez recueillis, tous les
frères et sœurs vivent-ils
ensemble ?

Q822 Quand leur arrive-t-il de voir Tous les jours 5


leurs frères ou sœurs qui Toutes les semaines 4
vivent ailleurs ? Tous les mois 3
Tous les quelques mois 2
Seulement une fois par an 1
Jamais 0
Autre _____________________________ 6
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Y N
Q823 Comment pensez-vous que Tristes, malheureux 1 0
les enfants se sentent à Tristes, mais résolus à faire face à l’avenir 1 0
l’égard de leur séparation ? Inquiets 1 0
Effrayés 1 0
Isolés, seuls 1 0
Fâchés 1 0
Consolés, soulagés 1 0
Heureux 1 0
Autre ______________________________ 1 0
Section 8 : Questions psychosocial es
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Y N
Q824 A qui parlez-vous quand Epoux, partenaire 1 0
vous êtes inquiet/ète ou avez Parent 1 0
un problème ? Meilleur(e) ami(e) 1 0
Clergé 1 0
(NE PAS LIRE la liste. Voisin 1 0
ENCERCLER le chiffre 1 si Personne 1 0
le point est mentionné.) Autre ______________________________ 1 0

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Y N
Q825 POUR LES MENAGES Difficultés financières 1 0
QUI ONT PLUSIEURS Il y a moins à manger pout tout le monde 1 0
ENFANTS DE PLUS Certains enfants ne peuvent pas aller à l’école 1 0
D’UNE FAMILLE, POSER Je n’ai pas le temps de me reposer 1 0
LES QUESTIONS Trop de tension 1 0
SUIVANTES Autre ______________________________ 1 0
(Si non, passer à
Q826): NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Quelles sont les difficultés
du fait de recueillir d’autres
enfants ?
(NE PAS LIRE la liste.
ENCERCLER le chiffre 1 si
le point est mentionné.)
Y N
Q826 De quel type d’aide/soutien Aide médicale 1 0
avez-vous besoin ? Aide alimentaire 1 0
Aide pour les frais de scolarité des enfants 1 0
(NE PAS LIRE la liste. Vêtements 1 0
ENCERCLER le chiffre 1 si Quelqu’un à qui parler 1 0
le point est mentionné.) Quelqu’un pour surveiller les enfants de temps
à autre 1 0
(Si le mot ”argent” est Formation ou éducation 1 0
mentionné, sonder afin de Autre ______________________________ 1 0
trouver quels seraient les
emplois de l’argent.) NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Section 9 – Liste récapitulative pour le bien-être émotionnel
(Si le ménage n’a pas recueilli d’enfant, poser ces questions sur leurs propres enfants et
cocher la case ci-dessous.)
Propres enfants
Section 9: Liste récapitulative pour le bien-être émotionnel
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer
à

Q901 Quand arrive-t-il aux enfants Souvent 3


que vous avez recueillis de Parfois 2
pleurer pendant le cours d’une A de rares occasions 1
journée habituelle, à propos de Jamais 0
peu de chose ou même de rien
du tout ? NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q902 Quand arrive-t-il aux enfants Souvent 3


que vous avez recueillis de Parfois 2
faire des rêves effrayants ou A de rares occasions 1
des cauchemars ? Jamais 0

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q903 Quand arrive-t-il aux enfants Souvent 3


que vous avez recueillis de se Parfois 2
sentir malheureux ou tristes ? A de rares occasions 1
Jamais 0

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q904 Quand arrive-t-il aux enfants Souvent 3


que vous avez recueillis de se Parfois 2
battre avec d’autres enfants ? A de rares occasions 1
Jamais 0

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q905 Quand arrive-t-il aux enfants Souvent 3


que vous avez recueillis de Parfois 2
préférer être seuls au lieu de A de rares occasions 1
s’amuser avec d’autres Jamais 0
enfants ?
Section 9: Liste récapitulative pour le bien-être émotionnel
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer
à
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
SI AUCUN DES ENFANTS RECUEILLIS NE VA A L’ECOLE, PASSER
A LA QUESTION Q908

Q906 Quand arrive-t-il aux enfants Souvent 3


que vous avez recueillis de Parfois 2
refuser d’aller à l’école ou à y A de rares occasions 1
montrer de la résistance ? Jamais 0

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q907 Quand arrive-t-il aux enfants Souvent 3


que vous avez recueillis de Parfois 2
désobéir à l’école A de rares occasions 1
Jamais 0

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q908 Quand arrive-t-il aux enfants Souvent 3


que vous avez recueillis de Parfois 2
désobéir à la maison? A de rares occasions 1
Jamais 0

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q909 Quand arrive-t-il aux enfants Souvent 3


que vous avez recueillis d’être Parfois 2
cruels avec d’autres enfants ou A de rares occasions 1
de les attaquer Jamais 0

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q910 Quand arrive-t-il aux enfants Souvent 3


que vous avez recueillis de se Parfois 2
sentir inquiets ? A de rares occasions 1
Jamais 0

NE SAIT PAS 88
Section 9: Liste récapitulative pour le bien-être émotionnel
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer
à
NE REPOND PAS 99

Q911 Quand arrive-t-il aux enfants que Souvent 3


vous avez recueillis de ne pas Parfois 2
avoir envie de manger ou de A de rares occasions 1
refuser de manger aux repas ? Jamais 0

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q912 Quand arrive-t-il aux enfants que Souvent 3


vous avez recueillis d’être très Parfois 2
fâchés ? A de rares occasions 1
Jamais 0

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q913 Au cours d’une soirée habituelle, De nombreuses fois chaque soir 3


combien de fois avez-vous à dire Plusieurs fois chaque soir 2
aux enfants que vous avez Une fois chaque soir 1
recueillis d’aller se coucher ?
Jamais 0

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q914 Quand arrive-t-il aux enfants que Souvent 3


vous avez recueillis d’avoir du Parfois 2
mal à se faire des amis ? A de rares occasions 1
Jamais 0

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q915 Quand arrive-t-il aux enfants que Souvent 3


vous avez recueillis de faire une Parfois 2
fugue ou de vouloir faire une A de rares occasions 1
fugue ?
Jamais 0 .
Passer
NE SAIT PAS 88 à Q917
NE REPOND PAS 99
Section 9: Liste récapitulative pour le bien-être émotionnel
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer
à
Q916 Au cours des six derniers NOMBRE DE FOIS AU COURS [____]
mois, combien de fois un des DES SIX DERNIERS MOIS
enfants que vous avez
recueillis a-t-il fait une fugue ? NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q917 Est-ce que ces enfants se OUI 1 .


sentent différents des autres ? NON 0 Passer
à
NE SAIT PAS 88 Q1001
NE REPOND PAS 99

Y N
Q918 Pourquoi ? N’est pas scolarisé 1 0
N’a pas de bons résultats scolaires,
(NE PAS LIRE la liste. pas très intelligent 1 0
ENCERCLER le chiffre 1 si le N’a pas de parent, est orphelin 1 0
point est mentionné.) Est pauvre, n’a pas assez d’habits 1 0
Autre________________________ 1 0

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Section 10 : Accès du ménage aux services de soutien
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à

Au cours des 6 derniers mois, avez-


vous reçu un des types de services
suivants ?

Q1001 Aide financière pour acheter de la OUI 1


nourriture ? NON 0
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Si OUI, qui a procuré cette
aide ?
_______________________

Q1002 Aide alimentaire directe ? OUI 1


NON 0
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Si OUI, qui a procuré cette
aide?
_______________________

Q1003 Aide financière pour l’éducation ? OUI 1


NON 0
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Si OUI, qui a procuré cette
aide?
_______________________

Q1004 Dons de vêtements ? OUI 1


NON 0
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Si OUI, qui a procuré ces
dons ?
_______________________

Q1005 Aide financière pour les soins OUI 1


médicaux ? NON 0
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Section 10 : Accès du ménage aux services de soutien
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
Si OUI, qui a procuré cette
aide?

Q1006 Soutien/conseil émotionnel ? OUI 1


NON 0
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Si OUI, qui a procuré ce
soutien ?
_______________________

Q1007 Au cours des six derniers mois, est-ce


qu’une personne d’une organisation
communautaire est venue chez vous [____] . Si 0,
pour vous procurer une forme ou autre passer à
d’aide ? Q1010

Q1008 Quel sorte d’aide vous a-t-elle


fournie ?

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q1009 Qui a procuré cette aide?

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q1010 Au cours des six derniers mois, avez- OUI 1


vous reçu une formation ? NON 0 . Si
NE SAIT PAS 88 non,
NE REPOND PAS 99 passer à
Q1013
Y N
Q1011 Quel sorte de formation avez-vous Petite entreprise 1 0
reçue ? Professionnelle 1 0
Agricole 1 0
Autre 1 0
______________________
NE SAIT PAS 88
Section 10 : Accès du ménage aux services de soutien
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
NE REPOND PAS 99

Q1012 Qui a dispensé la formation ?

Q1013 Avez-vous jamais entendu parler du OUI 1


“Conseil communautaire sur les NON 0 . Si
orphelins et enfants vulnérables”? NE SAIT PAS 88 non,
NE REPOND PAS 99 passer à
Q1016
Y N
Q1014 Que fait ce conseil ? Distribuer/communiquer des 1 0
informations
Education 1 0
Soutien direct aux orphelins 1 0
Procurer des fonds aux
organisations 1 0
Rien 1 0
Autre 1 0
________________________
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q1015 Dans quelle mesure ce conseil a-t-il Très utile 4


été utile pour fournir une aide aux Utile 3
familles chargées d’orphelins et Pas utile 2
enfants vulnérables ? Pas très utile 1
Crée des difficultés 0
NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q1016 Avez-vous jamais entendu parler de OUI 1


SCOPE ? NON 0 . Si non,
NE SAIT PAS 88 passer à
NE REPOND PAS 99 Q1019
Y N
Q1017 Quelles sont les activités de SCOPE ? Distribution/communication
d’informations 1 0
Education 1 0
Soutien direct aux orphelins 1 0
Apport de fonds aux
organisations 1 0
Rien 1 0
Section 10 : Accès du ménage aux services de soutien
No. Questions et filtres Catégories de codage Passer à
Autre 1 0
_______________________

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q1018 Dans quelle mesure SCOPE a-t-il été Très utile 4


utile pour apporter un soutien aux Utile 3
familles chargées d’orphelins et Pas utile 2
enfants vulnérables ? Pas très utile 1
Crée des difficultés 0

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99

Q1019 Pouvez-vous me dire les noms de


toutes les organisations que vous
connaissez qui apportent une aide aux
orphelins et enfants vulnérables.

NE SAIT PAS 88
NE REPOND PAS 99
Identification du questionnaire

FAMILY HEALTH INTERNATIONAL


Enquête de référence sur les orphelins et enfants vulnérables
s’adressant aux chefs de ménage/gardiens dans six états du Nigeria
2001

Family Health International


Lagos, Nigeria
002 Etat
003 Circonscription administrative locale
Ecrire uniquement avec crayon 2B
Foncer au crayon les cercles comme l’exemple suivant
Ne pas barrer ou cocher
004 Nom de la communauté/quartier
005 Nom du groupe de maisons

Introduction
Je m’appelle…. Je travaille pour Family Health International. Nous sommes en train
d’interroger des gardiens/chefs de ménage à [nom de la ville, de la région ou du site)
afin d’obtenir des informations sur leur situation et leurs expériences avec des orphelins
et autres enfants dans le besoin. Premièrement, j’aimerais savoir si vous êtes le chef du
ménage. (Si la personne est le chef du ménage, continuer. Si la personne ne l’est
pas, demander alors de parler au chef du ménage. Si cette personne n’est pas
disponible, demander quand il convient de repasser et fixer un rendez-vous.
S’assurer de maintenir le rendez-vous même si le chef de ménage ne le fait pas). Y
a-t-il des enfants vivant avec ce ménage qui ont perdu soit leur mère soit leur
père ? Ou y a-t-il des enfants de moins de 18 ans qui ne sont pas les vôtres ? (Si
non, aller à la maison suivante). Avez-vous été interviewé dans les jours
précédents ? Si le chef de ménage déclare qu’il a été interviewé précédemment, ne
pas interroger à nouveau une personne du ménage. Leur dire qu’il n’est pas possible de
les interviewer une seconde fois, les remercier et mettre fin à l’interview. Si le chef de
ménage n’a pas été interviewé auparavant, continuer :

Confidentialité et consentement : je vais vous poser des questions très personnelles


auxquelles certaines personnes trouvent parfois qu’il est difficile de répondre à cause
des sentiments et émotions qu’elles peuvent susciter. Vos réponses sont entièrement
confidentielles. Votre nom ne figurera pas sur ce formulaire et ne sera jamais utilisé en
rapport avec les informations que vous me donnerez. Vous n’avez pas à répondre aux
questions sur lesquelles vous ne vous sentez pas à l’aise et vous pouvez mettre fin à
cette interview quand vous le voulez.

Nous vous posons ces questions afin de mieux comprendre la situation et d’être en
mesure de mettre au point des interventions et des programmes avec la communauté.
Nous vous serions très reconnaissants de nous aider en répondant à cette enquête.
L’interview prendra environ 30 minutes. Etes-vous disposé à participer ?”

(Signature de l’enquêteur certifiant que que le consentement informé a été donné


verbalement par la personne qui va être interviewée)
Enregistrement des interviews
Visite 1 Visite 2 Visite 3
Date
Enquêteur
Commentaire

Codes des commentaires : Rendez-vous remis à plus tard dans la journée 1


Rendez-vous fixé pour un autre jour 2
A refusé de continuer ; pas de nouveau rendez-vous 3
Enquête réalisée 4
Autre (spécifier) 5

006 Nom de l’enquêteur


007 Date de l’interview
jour mois année

Vérifié par le superviseur


Signature
Date
SECTION 1 – INFORMATIONS GENERALES

Identification du questionnaire

Catégories de codage, questions et filtres


Q101 Inscrire le sexe de l’interviewé
Masculin
Féminin
Q102 Quels sont le mois et l’année de votre naissance ?
Mois
Année
(Inscrire 88 pour Ne sait pas et 99 pour Ne répond pas)

Q103 Quel âge avez-vous eu lors de votre dernier anniversaire ?


(COMPARER ET CORRIGER Q102 SI NECESSAIRE)

Age

[Inscrire l’âge en années accomplies]

Q104 Quelle est votre situation familiale


Célibataire PASSER A Q108
Marié(e)
Divorcé(e)
Veuve/veuf
Autre
Ne sait pas
Ne répond pas

Q105 Si du sexe féminin et mariée, votre époux a-t-il d’autres femmes ?

FEMMES SEULEMENT
Oui PASSER A Q107
Non PASSER A Q108
Ne sait pas
Ne répond pas

Q106 Combien de femmes avez-vous ?

HOMMES SEULEMENT
[Inscrire 88 si Ne sait pas et 99 si Ne répond pas]

Q107 Toutes les femmes vivent-elles dans le même endroit/maison ?


Oui
Non
Ne sait pas
Ne répond pas

Q108 Quel est votre groupe ethnique ?


Yorouba
Igbo
Haoussa
Fulani
Jukun
Mumuye
Autre
Ne sait pas
Ne répond pas

Q109 Quelle est votre religion ?


Chrétienté
Islam
Religion traditionnelle
Autre (spécifier)
Ne sait pas
Ne répond pas

Q110 Quel est le niveau scolaire le plus élevé que vous avez achevez ?
Primaire
Secondaire
Post-secondaire
Aucun
Ne sait pas
Ne répond pas

Foncer au crayon une case seulement

Q111 Quelle est votre occupation ?


Agriculteur
Commerçant
Artisan
Enseignant
Fonctionnaire
Profession libérale
Femme au foyer à temps complet
Retraité
Autre
Ne répond pas

Q112 Veuillez estimer le montant de votre revenu actuel personnel par mois.
LIRE REPONSES
Inférieur à 5.000 N
Entre 5.000 et 10.000 N
Entre 10.001 et 15.000 N
Entre 15.001 et 20.000 N
Supérieur à 20.000 N
Autre
Ne répond pas

Q113 Veuillez estimer le montant total du revenu ménager actuel par mois.
LIRE REPONSES
Inférieur à 5.000 N
Entre 5.000 et 10.000 N
Entre 10.001 et 15.000 N
Entre 15.001 et 20.000 N
Supérieur à 20.000 N
Autre
Ne répond pas

Q114 Recevez-vous une forme d’aide extérieure pour la prise en charge des OEV dont
vous vous occupez ?
Oui
Non PASSER A Q119

Q115 Si oui, d’où provient cette aide ?


Parents de la famille
Eglise/organisations religieuses
Gouvernement
Voisins
Communauté
ONG
Autres (spécifier)

Q116 De quelle forme d’aide s’agit-il ?


Nourriture
Education
Soins médicaux
Argent
Vêtements
Autres (spécifier)

Q117 S’il s’agit d’une aide à l’éducation, pour quel objet ?


Frais de scolarité
Livres
Uniformes scolaires
Autres (spécifier)

Q118 Pouvez-vous me dire comment vous distribuez cette aide ?


Orphelins uniquement
Enfants vulnérables uniquement
Entre tous les enfants

Q119 Connaissez-vous des associations coopératives/de micro-crédit dans votre


communauté ?
Oui
Non PASSER A Q201
Ne répond pas

Q120 Etes-vous membre de l’une de ces associations ?


Oui
Non
Ne répond pas
Q121 Si non, pourquoi n’en êtes-vous pas membre ?
Manque d’intérêt
Manque de moyens pour y adhérer
Ne répond pas
SECTION 2 – INVENTAIRE DU LOGEMENT

Catégories de codage, questions et filtres

Q201 Nombre total de pièces dans la maison principale occupée par le ménage ?

[Inscrire 88 si Ne sait pas et 99 si Ne répond pas]

Q202 Quel est le matériau de la toiture de la maison ?


Zinc
Chaume
Amiante
Aluminium
Soro
Autre

Q203 Quel est le matériau du sol de la maison ?


Ciment
Terre battue
Carrelage
Bois
Autre

Q204 Quel est le matériau du mur extérieur de la maison ?


Brique
Planche de bois
Zana
Autre

Possédez-vous ou louez-vous la maison ?

Possède
Loue
Locataire à titre gratuit
Autre (spécifier)
Ne répond pas

Q206 Quelle est la source d’éclairage ?


Plus d’une réponse est possible
Electricité
Bougie
Lampe à pétrole
Lampe à gaz
Lampe rechargeable
Autre
Ne sait pas
Ne répond pas

Q207 Qu’utilisez-vous pour faire la cuisine ?


Plus d’une réponse est possible
Electricité
Gaz
Bois de feu
Foyer à kérosène
Charbon de bois
Autre
Ne sait pas
Ne répond pas

Q208 Si la cuisine est faite au bois de feu, à combien de kilomètres de la maison faut-il
aller pour en trouver ?
[Inscrire 88 si Ne sait pas et 99 si Ne répond pas]

Q209 D’où obtenez-vous votre eau de boisson ?


Plus d’une réponse est possible
Cours d’eau
Forage
Robinet d’alimentation à domicile
Robinet d’alimentation public
Puits
Eau de pluie
Achetée à un commerçant
Ne sait pas
Ne répond pas
SECTION 3 – PERCEPTIONS DU CHEF DE MENAGE/GARDIEN A L’EGARD DES
OEV

Catégories de codage, questions et filtres

Q301 Combien d’enfants dont les parents sont morts vivent avec vous ?

Q302 Combien d’enfants dont les parents sont vivants mais sont dans le besoin vivent
avec vous ?

Q303 Comment les enfants dont les parents sont morts et qui vivent avec vous
s’entendent-ils avec vos autres enfants ?
Jouent ensemble
Renfermés
Hostiles
Autre
Ne sait pas
Ne répond pas

Comment les enfants dont les parents sont vivants mais dont vous avez la garde
s’entendent-ils avec vos autres enfants ?
Jouent ensemble
Renfermés
Hostiles
Autre
Ne sait pas
Ne répond pas

Q305
Comment les enfants qui ne sont pas les vôtres ont-ils réagi aux adultes de la maison ?
[Plus d’une réponse est possible]
Amicalement
Avec hostilité
Avec respect
Avec obligeance
Ne sait pas
Ne répond pas

Q306 Comment les adultes ont-ils réagi aux enfants qui ne sont pas les vôtres ?
[Plus d’une réponse est possible]
Avec tolérance
Avec hostilité
Avec indifférence
Avec protection
Avec affection
Autre
Ne sait pas
Ne répond pas

Q307 Quels ont été les changements dans la maison depuis l’arrivée de ces enfants ?
[Plus d’une réponse est possible]
La maison a été bénie : un enfant est un cadeau
La maison est encombrée
Les enfants ont d’autres compagnons avec qui jouer
Il y a plus de bagarres
Il y a moins de nourriture pour chacun
Il y a plus de travail à faire
Il y a plus de bras/main-d’œuvre agricole
Autre
Ne sait pas
Ne répond pas

Q308 Croyez-vous que ces enfants ont des besoins particuliers ?


Oui
Non PASSER A Q401
Ne sait pas
Ne répond pas

Q309 Quels sont ces besoins ?


[Plus d’une réponse est possible]
Soins sanitaires/médicaux
Soutien émotionnel
Soutien spirituel
Soutien nutritionnel
Abri
Education
Formation professionnelle
Autre
Ne sait pas
Ne répond pas
RENSEIGNEMENTS SUR LES ENFANTS DU MENAGE

Nombre d’enfants
Age
Sexe 1 = M
2 =F
Temps passé avec ménage
Relation
Mère en vie
1 = oui
2 = non
Père en vie
1 = oui
2 = non
Santé :
Condition
Incapacité
Education des enfants
Niveau d’éducation

Col.4 : depuis quand l’enfant habite avec le ménage


1 = moins de 6 mois, 2 = entre 6 mois et un an, 3 = plus d’un an, 4 = autre

Col. 5 : relation : 1 = propre enfant, 2 = orphelin, 3 = enfant dans le besoin, 4 = autre

Col. 8 : code de santé : 1 = bonne, 2 = moyenne, 3 = mauvaise

Col. 9 : codes d’incapacité (pour les enfants ayant une mauvaise santé signalée à la
colonne 8 :
1 = amputé, 2 = incapacité cérébrale, 3 = lépreux, 4 = sourd, 5 = aveugle, 6 =
épileptique, 7 = handicap mental, 8 = déficience cardiaque, 9 = polio, 10 = infection au
VIH suspectée, 11 = autre

Col. 10 : code d’éducation : 1 = non inscrit à l’école, 2 = commence le trimestre


prochain, 3 = scolarisé dans le passé mais ne prévoit pas de retourner à l’école 4 =
jamais scolarisé, 5 = scolarisé à présent

Col. 11 : Niveau d’éducation : 1 = maternel, 2 = primaire, 3 = secondaire, 4 = école


professionnelle, 5 = ne s’applique pas
SECTION 4 – PERCEPTIONS DU CHEF DE MENAGE/GARDIEN A L’EGARD DES
QUESTIONS RELATIVES AU VIH/SIDA

Q401 Au cours des deux dernières années, avez-vous vu une augmentation du


nombre des orphelins vivant dans votre quartier ?
Oui
Non
Ne sait pas
Ne répond pas

Q402 A votre avis, quelles sont les raisons principales pour lesquelles il y a des
orphelins dans votre quartier ?
[Plus d’une réponse est possible]
Paludisme
Mort accidentelle
VIH/SIDA
Maladies chroniques (par ex. diabète)
Décès de la mère pendant l’accouchement
Autre
Ne sait pas
Ne répond pas

Q403 Au cours des deux dernières années, avez-vous vu une augmentation du


nombre des enfants dans le besoin vivant dans votre quartier ?
Oui
Non PASSER A Q405
Ne sait pas
Ne répond pas

Q404 A votre avis, quelles sont les raisons principales de l’augmentation du nombre
des enfants dans le besoin dans votre quartier ?
[Plus d’une réponse est possible]
Paludisme
Décès des parents
Maladies chroniques (par ex. diabète)
Autre
Ne sait pas
Ne répond pas

Q405 Au cours des deux dernières années, avez-vous vu une augmentation du


nombre des familles s’occupant d’enfants orphelins dans votre quartier ?
Oui
Non
Ne sait pas
Ne répond pas

Q406 Au cours des deux dernières années, avez-vous vu une augmentation du


nombre des personnes vivant avec le VIH/SIDA ?
Oui
Non
Ne sait pas
Ne répond pas

Q407 Avez-vous des amis ou parents proches qui vivent avec le VIH/SIDA ?
Oui
Non
Ne sait pas
Ne répond pas

Q408 Avez-vous des amis ou parents proches qui sont morts du VIH/SIDA ?
Oui
Non
Ne sait pas
Ne répond pas

Q409 Est-ce que les orphelins vivant avec vous savent de quoi leurs parents sont
morts ?
Oui PASSER A Q413
Non
Ne sait pas
Ne répond pas

Q410 Leur a-t-on dit la cause du décès de leurs parents ?


Oui
Non PASSER A Q412
Ne sait pas
Ne répond pas

Q411 Que leur a-t-on dit sur la cause du décès de leurs parents ?
SI L’INTERVIEWE DONNE UNE REPONSE, PASSER A Q413

Q412 Pourquoi ne leur a-t-on pas dit la cause du décès de leurs parents ?

Ne sait pas
Ne répond pas

Q413 Quels sont vos principaux soucis concernant l’enfant ou les enfants que vous
avez recueillis ?
NE PAS LIRE LA LISTE
Laisser l’interviewé répondre et foncer au crayon les cases correspondantes
a. Soutien financier
b. Soutien en matière d’éducation
c. Formation pour apprendre à se débrouiller dans la vie
d. Soutien financier
e. Soutien socio-émotionnel
f. Adaptation
g. Autre
h. Ne sait pas
i. Ne répond pas
Q414 Quelles sont les préoccupations principales de votre communauté concernant le
VIH/SIDA ?
[NE PAS LIRE LA LISTE]
Laisser l’interviewé répondre et foncer au crayon les cases correspondantes
a. Le problème s’aggrave
b. On ne fait pas suffisamment
c. Les gens en ont trop peur
d. Il y a beaucoup de discrimination
e. Il n’y a pas assez d’information
f. Autre
g. Ne sait pas
h. Ne répond pas

Q415 Pensez-vous qu’il est nécessaire d’informer les enfants sur le VIH/SIDA et autres
questions en rapport ?
Oui
Non
Ne sait pas
Ne répond pas

Q416 Discutez-vous du VIH/SIDA et des questions en rapport avec votre famille ?


Oui
Non
Ne sait pas
Ne répond pas

Q417 Discutez-vous du VIH/SIDA avec les enfants ?


Oui
Non
Ne sait pas
Ne répond pas

NOTE

Si l’interviewé a moins de 18 ans, prière de remplir la SECTION 5 également.


SECTION 5 – MENAGES DIRIGES PAR DES OEV (UNIQUEMENT POUR CEUX
AGES DE 18 ANS ET MOINS)

Catégories de codage, questions et filtres

Q501 Quand avez-vous commencé à assumer la responsabilité de chef de ce


ménage ?
Moins de 6 mois
Entre six mois et un an
Entre un et deux ans
Il y a plus de deux ans
Ne sait pas
Ne répond pas

Q502 De combien de frères et sœurs biologiques (ayant la même mère et/ou le même
père que vous) vous occupez-vous dans ce ménage ?
Frères
Sœurs

[Inscrire 00 pour aucun, 88 pour Ne sait pas et 99 Ne répond pas]

Q503 De combien d’autres enfants (n’ayant pas les mêmes mère et/ou père que vous)
vous occupez-vous ?
Garçons
Filles

[Inscrire 00 pour aucun, 88 pour Ne sait pas et 99 Ne répond pas]

Q504 Est-ce que d’autres membres de la famille gagnent un revenu ?


Oui
Non
Ne sait pas
Ne répond pas

Q505 Quels sont les autres sources de revenu ?


[Plus d’une réponse est possible]
a. Travail indépendant
b. Un des membres du ménage travaille
c. Emploi rémunéré
d. Colportage
e. Travail des enfants
f. Rapports sexuels contre de l’argent
g. Soutien de parents de la famille
h. Soutien d’une institution
i. Autre
j. Ne sait pas
k. Ne répond pas

Q506 Si vous dépendez du soutien de parents de la famille ou d’autres institutions,


quelle est la régularité de ce soutien ?
Tous les jours
Une fois par semaine
Toutes les deux semaines
Une fois par mois
Une fois tous les trois mois
Ne sait pas
Ne répond pas

Q.507 Si vous dépendez du soutien de parents de la famille ou d’autres institutions, ce


soutien est-il suffisant ?
Suffisant
Insuffisant
Ne sait pas
Ne répond pas

Q508 Quelle est la nature du soutien que vous recevez ?


[Plus d’une réponse est possible]
Aide financière
Aide alimentaire
Frais de scolarité
Frais médicaux
Formation professionnelle
Autre
Ne sait pas
Ne répond pas

Q509 Qu’est-ce qui vous semble être la plus grosse difficulté de la direction d’un
ménage ?

Aucune
Ne répond pas

MERCI D’AVOIR REPONDU A CE QUESTIONNAIRE


Annexe I

Exemples de formulaire de consentement


Formulaire de consentement 1
Consentement informé oral pour les gardiens
(Projet SCOPE en Zambie)

Introduction :
”Je m’appelle… Je travaille pour SCOPE. Nous sommes en train d’interviewer des
enfants de six à 12 ans ici à [nom de la ville, région ou site] afin d’obtenir des
informations sur leurs expériences en tant qu’orphelins et enfants vulnérables. Y a-t-il
dans ce foyer des enfants qui ont perdu soit leur mère soit leur père ? Est-ce qu’un de
ces enfants a été interrogé au cours des dernières semaines [ou toute autre période
appropriée] dans le cadre de cette étude ?” SI LA PERSONNE QUI REPOND
DECLARE QU’UN ENFANT DU MENAGE A ETE INTERVIEWE AUPARAVANT, NE
PA INTERROGER A NOUVEAU QUELQU’UN DE CE MENAGE. Expliquer qu’une
seconde interview ne peut pas avoir lieu ; remercier et mettre fin à l’entretien. Si
personne n’a été interviewé auparavant, continuer :

Confidentialité et consentement :
”Je vais vous poser des questions très personnelles auxquelles certaines personnes
trouvent parfois qu’il est difficile de répondre. Les réponses sont entièrement
confidentielles et le nom de l’enfant ne figurera pas sur ce formulaire et ne sera jamais
utilisé en rapport avec les informations fournies. L’enfant n’a pas à répondre aux
questions auxquelles il ne veut pas et peut mettre fin à cette interview quand il le veut.
Nous vous serions très reconnaissants de nous aider en répondant aux questions de
l’interview. L’interview prendra environ 10 minutes. Etes-vous disposé à laisser un des
enfants participer ?”

”J’aimerais aussi vous poser quelques questions sur votre vie et la vie de vos enfants.
Nous posons ces questions afin de mieux comprendre la situation et d’être en mesure
d’élaborer des programmes de soutien qui s’adresseront à vous et à votre famille. Les
questions vous concernant prendront seulement 10 minutes environ. Etes-vous disposé
à participer ?”

___________________________________________________________
Signature de l’enquêteur
(certifiant que le consentement informé a été donné verbalement par la personne qui
répond)

Date

___________________________________________________________
Signature du témoin
(certifiant que le consentement informé a été donné verbalement par la personne qui
répond)

Date
Formulaire de consentement 2
Consentement informé oral pour les jeunes
(Projet SCOPE en Zambie)

Introduction :
”Je m’appelle… Je travaille pour SCOPE. Nous sommes en train d’interviewer des
jeunes de 13 à 18 ans ici à [nom de la ville, région ou site] afin d’obtenir des
informations sur leurs expériences en tant qu’orphelins et enfants vulnérables. Est-ce
que vous avez été interviewé(e) au cours des dernières semaines [ou toute autre
période appropriée] dans le cadre de cette étude ?” SI LA PERSONNE A ETE
INTERVIEWEE AUPARAVANT, NE PAS L’INTERROGER A NOUVEAU. Expliquer
qu’une seconde interview ne peut pas avoir lieu ; remercier et mettre fin à l’entretien. Si
le sujet n’a pas été interrogé auparavant, continuer :

Confidentialité et consentement :
”Je vais vous poser des questions très personnelles auxquelles certaines personnes
trouvent parfois qu’il est difficile de répondre. Vos réponses sont entièrement
confidentielles, ce qui veut dire que je ne vais parler à personne de ce que vous me
dites. Votre nom ne figurera pas sur ce formulaire et ne sera jamais utilisé en rapport
avec les informations que vous me donnerez. Vous n’avez pas à répondre aux
questions auxquelles vous ne voulez pas répondre et vous pouvez mettre fin à cette
interview quand vous le voulez. Cependant, vos réponses honnêtes à ces questions
nous permettront de mieux comprendre ce que les gens pensent, disent ou font à
propos des orphelins et enfants vulnérables. Nous vous serions très reconnaissants de
nous aider en répondant aux questions de l’interview. L’interview prendra environ 30
minutes. Etes-vous disposé à participer ?”

___________________________________________________________
Signature de l’enquêteur
(certifiant que le consentement informé a été donné verbalement par la personne qui
répond)

Date

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Signature du témoin
(certifiant que le consentement informé a été donné verbalement par la personne qui
répond)

Date
Sigles et abréviations

SIDA Syndrome d’immunodéficience acquise


OBC Organisation à base communautaire
EDS Enquête démographique et de santé
RD Rapport de dépendance
PEV Programme élargi de vaccination
OR Organisation religieuse/confessionnelle
GDD Groupe de discussions dirigées
FHI Family Health International
VIH Virus de l’immunodéficience humaine
ID Identification
IMPACT Implementing AIDS Prevention and Care Project (Projet pour la mise en
œuvre d’activités de prévention et de soin du SIDA)
CEI Comité d’éthique indépendant
EGIM Enquête par grappes à indicateurs multiples
ONG Organisation non gouvernementale
OEV Orphelins et enfants vulnérables
PHNI Population, Health and Nutrition Information Project (Projet d’information
sur la population, la santé et la nutrition)
PVS Personnes vivant avec le VIH/SIDA
PSPS Personne de soutien psychosocial
REPSSI Regional Psychosocial Support Initiative for Children Affected by
HIV/AIDS (Initiative régionale de soutien psychosocial aux enfants
affectés par le VIH/SIDA)
SPSS Programme statistique pour les sciences sociales
ONUSIDA Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA
UNGASS Session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le
VIH/SIDA
UNICEF Fonds des Nations Unies pour l’enfance
USAID Agence des Etats-Unis pour le développement international
OMS Organisation mondiale de la Santé

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