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Cours Pediatrie 3ième Année
Cours Pediatrie 3ième Année
ET
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DE L’HYGIENE PUBLIC UN PEUPLE – UN BUT – UNE FOI
COURS DE PEDIATRIE
PALUDISME DE L’ENFANT
1. Généralités
C'est une maladie parasitaire due au plasmodium. Elle est transmise à l'homme
par la piqûre d'un moustique: l'anophèle femelle.
2. Epidémiologie
Les pics de transmission du paludisme se situent entre octobre et novembre. Le
paludisme est endémique au Mali avec une intense transmission au cours de la
saison pluvieuse dont la durée varie en fonction des zones éco climatiques.
C'est une transmission permanente avec des poussées saisonnières.
Le parasite
Il y a 4 espèces de plasmodiums (plasmodies) ou hématozoaires: P. falciparum:
90 % cas; incubation 7-20 jours; responsable des manifestations graves et de la
mortalité du paludisme. P. Malaria, P. vivax, et P. ovale sont plus rares et moins
graves.
Réservoir de parasite : L'homme malade ou porteur asymptomatique.
Vecteur : L'anophèle femelle infecté.
Transmission : L'anophèle femelle infecté transmet le parasite à l'homme.
La transmission peut également se faire par transfusion sanguine.
Cycle du parasite:
Cycle chez l'homme: Cycle asexué ou schizogonique
3. Physiopathologie
Paludisme simple:
- fièvre par libération de substances pyrogènes lors de l'éclatement des
globules rouges ;
- anémie modérée par éclatement des globules rouges ;
- ictère par présence de bilirubine libre provenant de la destruction de
l’hémoglobine ;
- hépato splénomégalie par hyperactivité et congestion
Paludisme grave :
La multiplication des parasites et la cyto- adhérence des globules rouges
parasités dans les capillaires des viscères entraînent une obstruction et une
anoxie tissulaire importante surtout au niveau du foie, des reins et du cerveau.
L'augmentation de la perméabilité des capillaires entraîne un œdème viscéral
surtout cérébral.
4. Clinique
Paludisme simple:
C'est une maladie caractérisée par une fièvre mais sans signes de gravité. Peut
évoluer vers l'accès pernicieux. Le début est souvent brutal avec fièvre élevée
(39°5 à 40°), céphalées, frissons, sueurs, courbatures, asthénie, troubles
digestifs (nausées, vomissements, diarrhées, douleurs abdominales), anorexie.
Au cours des crises on peut noter une pâleur, un sub-ictère, une hépato-
splénomégalie, un herpès labial etc.
Paludisme grave:
Survient surtout chez l'enfant de moins de 5 ans vivant en zone d'endémie. Dû
au Plasmodium falciparum, le tableau est d'emblée grave. C'est une urgence
diagnostic et thérapeutique.
Le début est brutal ou progressif avec une fièvre à 40°C. Les signes de gravité
sont : prostration, troubles de la conscience (somnolence, obnubilation, coma),
convulsions répétées ou subintrantes, détresse respiratoire, hypoglycémie,
collapsus (pouls faible, refroidissement des extrémités), œdème aigu du
poumon, anémie sévère (<5 g/dl, hyper parasitémie, ictère, déshydratation,
insuffisance rénale (diurèse<12 ml/ 24h), hémoglobinurie (urines coca cola),
hémorragie spontanée (CIVD) etc.
Les formes graves les plus fréquentes sont les formes avec signes
neurologiques ou accès pernicieux ou avec anémie sévère.
5. Diagnostic
6. Traitement
Paludisme grave :
Mesures d’urgence des complications :
Hypoglycémie : 0,5 ml/kg de sérum glucosé à 50 % et dilué à 25 % (1 ml/kg
pour le sérum glucosé à 30 % et 3 ml/kg pour le sérum glucosé à 10%).
Si voie veineuse impossible : donner du glucosé ou autre solution sucrée par
sonde nasogastrique. Alimenter dès que possible
Les antipaludiques :
Quinine IV ou IM : DC : 20 mg/kg de sels de quinine (16 mg base) diluée dans 10
ml/kg de soluté IV en 4 heures ; puis DE : 10 mg/kg de sels de quinine (8 mg
base) en 2 heures, 12 heures après le début de la dose de charge. Répéter
toutes les 12 heures ; ou DE toutes les 8 heures puis voie orale dès que possible
pour une durée totale de 7 jours de traitement.
Si voie IV impossible donner la même dose de sels de quinine (10 mg/kg) toutes
les 8 heures en IM. Diluer la quinine en ajoutant de l’eau pour obtenir 100
mg/ml. Injection à la face antérieure de la cuisse. Donner de l’eau sucrée pour
compenser l’hypoglycémie.
Artisanat IM : 2,4 mg/kg en dose de charge puis 1,2 mg/kg en dose d’entretien
pendant 3 - 5 jours.
Paludisme simple :
Antipaludiques :
Artisanat+ Amodiaquine :
Enfant de moins de 1 an (poids < 10 kg) : ½ Cp de chaque/ jour pendant 3 jours.
Enfant de 1 à 7 ans (poids 10 à 20 kg) : 1 Cp de chaque/ jour pendant 3 jours.
Enfant de 7 à 13 ans (poids 21 à 40 kg) : 2 Cp de chaque/ jour pendant 3 jours.
Après 13 ans (poids > 40 kg) : 4 Cp de chaque/ jour pendant 3 jours.
Artéméther + Luméfantrine :
7. Prophylaxie
Il y a 2 méthodes de prévention : la chimio prévention et la
lutte anti vectorielle.
Individuelle :
Chimio- prophylaxie : réservée aux femmes enceintes et aux
sujets neufs ; âge > = 12 ans : 3 Cp de SP en prise unique sans
croquer. Efficacité clinique et parasitologique de 10-15 jours
chez les sujets non immuns et de 21 jours chez les sujets semi
immuns.
I. Définition- généralités
Les convulsions sont dues à une hyper activité paroxystique du
cerveau. Elles se manifestent par des contractions musculaires
involontaires.
II. Clinique
A) Forme typique :
B) Formes atypiques :
V – Traitement
A) Symptomatique de la crise : c’est une urgence
B) Selon l’étiologie
I. GENERALITES :
Analphabétisme
Pauvreté ;
III. CLASSIFICATIONS :
Evolution Non traité : décès dans 80% Souvent décès par infection
des cas ou déshydratation, mais
guérison complète sous
Traité : décès dans 15 à 25
traitement
% des cas (sauf réanimation
nutritionnelle)
V- EXAMENS COMPLEMENTAIRES :
Bilan biologique :
Les anomalies sont une anémie et une baisse des lipides, des
protides, et de tous les micro- nutriments.
La radiologie :
VI-LES COMPLICATIONS :
Malnutrition mineure
Malnutrition modérée
Malnutrition sévère
- Hospitalisation
Conclusion
I. Définition/généralités
III. Clinique
V. Examens biologiques
VII. Traitement
1. Curatif
2. Préventif
I. Physiopathologie/ Génétique :
Père Mère
AS AS
AA SS
AS AS
Père et mère : hétérozygote AS porteurs de trait
drépanocytaire peuvent donner :
i. 1 enfant normal AA
Fièvre
3.) Association des deux crises :
IV. Complications :
V. Traitement:
1.) Prévention :
Conseil génétique :
Crises douloureuses :
o Antibiotiques, antipaludéen.
BRONCHOPNEUMOPATHIES
AIGUES DE L’ENFANT
DÉFINITION– GÉNÉRALITÉS
Etiologies
Les virus sont les plus souvent en cause : virus respiratoire
syncitial (VRS), adénovirus myxovirus (para-influenzae 3 et 3),
virus de la grippe (Influenzae A et B), virus des maladies
éruptives (rougeole, varicelle), cytomégalovirus (CMV) etc.
A) Bronchites :
Fluidifiants
B) Bronchiolite :
Corticothérapie : prednisone PO 1à 2 mg / kg / j ou
dexamétasone IM ou IV lente : 0,2 mg / kg / j.
Augmentin ; macrolides
+ Gentamicine IM : 3 à 6 mg/ kg / J.
ASTHME DE L’ENFANT
I-DEFINITION –
GENERALITES________________________________________
__________
II-LA CLINIQUE
D’ASTHME__________________________________________
___________
B) CHEZ LE NOURRISSON
II -CLASSIFICATIONS DE
L’ASTHME__________________________________________ :
A) DE LA CRISE :
B) DE LA MALADIE ASTHMATIQUE
A) De la crise :
Complications :
B) De la maladie asthmatique :
A) Interrogatoire :
C) Examens complémentaires :
Tests cutanés
VI –
TRAITEMENT________________________________________
___________________
- Bronchodilatateurs : B2 mimétiques
C)INDICATIONS
TRAITEMENT DE LA CRISE
TRAITEMENT DE FOND :
TRAITEMENT ETIOLOGIQUE
TRAITEMENT ADJUVANT :
I. DEFINITION – GENERALITES
II. CLINIQUE
IV. EVOLUTION
2° complications :
V. TRAITEMENT
1° Curatif :
- hospitaliser l’enfant de moins de 1 an ou les formes
sévères. Surveiller les enfants de moins de 3 mois 24 /
24 heures : asphyxie, apnée
- antibiotique : érythromycine PO : 50 mg / kg / j
pendant 14 jours
(É viter tétracycline avant 6 ans et ampicilline non efficace).
Autres antibiotiques en fonction des surinfections.
- antipyrétique si fièvre.
- Humidifier l’atmosphère (bol d’eau à proximité ou
serviette humide)
- Hydratation ; alimentation riche en protéines et
calories. chez le nourrisson l’alimentation est
fractionnée, épaissie ; donnée après les quintes
- Sirops antitussifs sont peu efficaces. On peut utiliser
des antihistaminiques.
2° Préventif :
2-
EPIDEMIOLOIE_______________________________________
__________________________
3-
CLINIQUE___________________________________________
_________________________
Tests tuberculiniques :
Ou ≥ 15 mm sans notion
de contage
Recherche de BK :
Radiographie pulmonaire :
5-ENQUETE
SOCIALE____________________________________________
_____________ :
Recherche du contaminateur
6-
EVOLUTION_________________________________________
_____________________ :
7-
TRAITEMENT________________________________________
___________________
CURATIF
1° ANTI TUBERCULEUX :
Forme patente : 2R HZ S / 6 E H
2° SYMPTOMATIQUE
3. SURVEILLANCE
7- Déclaration obligatoire
LA POLIOMYELITE ANTERIEURE AIGUE
1-
Généralités______________________
________________________________
_____
Le PAA ou maladie de Heine Médine est une pathologie
infectieuse à virus sporadique ou épidémique déterminant des
lésions neuronales avec une prédilection pour les cornes
antérieures de la moelle.
2-Les signes
cliniques_________________________
___________________________
La poliomyélite peut se présenter sous 4 formes
Périodes d’incubation :
Période régressive :
3-Examens
complémentaires_____________________________________
_____
B. La prophylaxie
1. Vaccination
I. Définition –Généralités
C’est une infection bactérienne des méninges. C’est une
maladie contagieuse fréquente et grave (10% de mortalité ;
20% de séquelles). C’est une urgence médicale et le pronostic
dépend de la rapidité du diagnostic et du traitement.
II. Epidémiologie
La méningite est une maladie endémo épidémique (fréquente
de décembre à juin) ; le Mali fait partie de la ceinture
méningitique de l’Afrique.
III. Clinique
Le tableau clinique de la méningite varie en fonction de l’âge.
Le syndrome méningé est franc chez l’enfant. Il est fruste chez
le nourrisson et le nouveau né et peut être trompeur.
IV. Etiologies
Chez le nourrisson et l’enfant : 3 principaux germes sont en
cause
V. Examens complémentaires
A) PONCTION LOMBAIRE :
A) Favorable :
B) Complications / Séquelles:
VII)
TRAITEMENT________________________________________
____________________
A. CURATIF
1. Antibiotiques
- 1ère intention :
La durée du traitement :
2. Traitement symptomatique
Anticonvulsivants ;
3. Surveillance :
A court terme : TA, FR, T°, PC, FC, poids, diurèse, LCR à
contrôler 24 à 36 H après le début du traitement ;
B. PREVENTIF
1. Isolement du malade
a) Méningo :
- Rifamycine : NNE 10 mg / kg / j ; 1 – 12 A : 20 mg / kg / j
> 12 A : 600 mg / kg / j }4
jours
b) Hémophilus : Rifamycine
c) Pneumocoque : Pénicilline pour les sujets à risque
(drépanocytaires, splénectomisés)
1. DEFINITION –
GENERALITES______________________________________
__________
2. ETIOLOGIES_______________________________________
_________________________
Clinique :
Diagnostic :
Traitement :
Anti tuberculeux :
Définition:
C’est une septicémie due à salmonella typhi, bacille gram
négatif du groupe des entérobactéries.
Epidémiologie :
- Germe : salmonella typhi et para typhi A, B et C.
- Réservoir de germes : l’homme malade ou porteur
chronique
- Transmission par voie féco-orale soit directement :
mains sales ; soit indirectement : eau ou aliments
souillés
Physiopathologie :
- C’est une septicémie à point de départ intestinal
d’origine lymphatique : les germes se multiplient dans
les macrophages des ganglions lymphatiques
mésentériques.
- La diffusion sanguine secondaire explique le caractère
progressif de l’installation du tableau clinique.
- Le germe libère une endotoxine qui agit à distance et
explique en particulier les signes neurologiques,
cardiovasculaires, et abdominaux de la maladie.
Clinique :
La fièvre typhoïde évolue classiquement en trois septénaires
Evolution :
A) Favorable
Diminution progressive de la température ; disparition des
symptômes, reprise de l’appétit, des forces et du poids.
B) Complications
Laboratoire :
NFS : leucopénie relative ou leuco neutropénie. VS normale
Traitement :
A) Curatif :
Antibiothérapie : chloramphénicol PO = 50 mg / kg ; ampicilline
= 50 mg / kg ; cotrimoxazole PO = 60 mg SMX + 12 mg TMP /
jours pendant 10 jours
Ciprofloxacine PO = 10 mg / kg / jour pendant 5 à 7 jours
Ceftriaxone IM ou IV 60 à 80 mg / kg / J en 1 injection pendant
5 jours.
Mesures hygiéno-diététiques :
Déclaration obligatoire ; isolement du malade en
hospitalisation avec sanitaire et vaisselle personnels ;
désinfection régulière du linge et des excrétas ; apport
nutritionnel suffisant ; hydratation.
B) Préventif :
- Hygiène individuelle : lavage des mains et collective :
hygiène et assainissement.
- Dépistage des porteurs sains
- Vaccination: Typhim Vi.
SIDA PEDIATRIQUE
I. Définition- généralités
II. Epidémiologie
III. Clinique
Autres examens :
V. Classifications
Epidémiologie:
Clinique
A. Forme commune
Incubation : Silencieuse de 10 jours
Phase d’état :
Marquée par l’apparition de l’exanthème 14 jours après le
contage :
Evolution :
e) Complications :
Respiratoires :
Les pneumopathies :
o ou broncho-pneumopathies de surinfection
bactérienne.
Les otites sont rares
Neurologiques :
*L’encéphalomyélite aiguë morbilleuse : elle frappe surtout
l’enfant entre 4 et 10 ans et survient précocement quelques
jours après l’apparition de l’exanthème. Elle se traduit par une
reprise de la fièvre associée à des troubles de la conscience,
parfois un coma, et souvent des convulsions.
B. Formes cliniques :
Diagnostic :
En général aisé à la sortie de l’éruption, il est évoqué à la phase
d’invasion sur :
o L’absence de vaccination
Traitement :
1. Curatif :
2. Préventif :
Conclusion
I. Epidémiologie_______________________________
_____________________________
II. Signes
cliniques____________________________________
______________________
b) Les paroxysmes :
On peut citer :
III. Traitement__________________________________
__________________________
- Sérothérapie : SAT
- Vaccinothérapie
- Isolement du malade
- Sédatif : diazépam à forte dose (3-5 mg/kg/24h),
phénobarbital
3.) Prophylaxie
- Vaccination antitétanique
LES ALLERGENES
Alimentaires
Crustacés
Arachides
Inhalés
Acariens
Pollen
Blattes
Moisissure
Polluants de l’air
Irritants
MANIFESTATIONS CLINIQUES
Digestives
Douleurs abdominales
Vomissements, diarrhée
Respiratoires
Rhinite allergique
Rhinopharyngite récidivante
Asthme
Autres
Conjonctivite
Larmoiement
Prurit oculaire
Urticaire
Eczéma
PRISE EN CHARGE
I- Signes
cliniques ____________________________________
___________:
1- Signes osseux :
Au niveau du crâne :
Au niveau du thorax :
- Anémies hypochromes.
3- Signes radiologiques :
Au niveau du thorax :
- classique « bouchon de champagne » : chapelet costal
4- Signes biologiques :
Curatif :
INTRODUCTION
I- EPIDEMIOLOGIE______________________________
__________________________
II- DIAGNOSTIC
POSITIF_____________________________________
______________
- fièvre modérée
- céphalées
III- EVOLUTION_________________________________
___________________________
En général favorable.
- méningite
- pancréatite.
IV- TRAITEMENT________________________________
___________________________
CURATIF
Exemple : l’aspirine.
PREVENTIF