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TROISIÈME ANNÉE
Elève:……………………………………
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Ecole d’Infirmières “Vicenta Maria” - Ségou -
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INDEX
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CHAPITRE 1.- NUTRITION : GÉNÉRALITÉS
Objectifs du cours : L’élève doit être capable de :
Définir les concepts de nutrition, alimentation, santé, métabolisme, anabolisme,
catabolisme
Etablir les liens entre la nutrition et la santé, notamment
L’impact d’une alimentation adéquate sur la santé
L’impact d’une alimentation inadéquate sur la santé
I.- NUTRITION
La nutrition est la science qui traite de la composition des substances
alimentaires et des phénomènes biologiques par lesquels l’organisme humain tire des
aliments les substances nutritives dont il a besoin pour son développement
harmonieux et son fonctionnement normal.
II.- ALIMENTATION
L’alimentation est la façon dont les aliments sont introduits dans l’organisme.
METABOLISME :
Le métabolisme est la transformation que les aliments subissent à l’intérieur de
l’organisme vivant. Le métabolisme comporte deux étapes : l’anabolisme et le
catabolisme.
1. - L’anabolisme:
Est la transformation d’un aliment en éléments chimiques simples directement
utilisables par l’organisme (nutriments) pour construire, réparer sa propre
substance. L’anabolisme a besoin d’énergie.
2. – Le catabolisme:
C’est l’ensemble des réactions aboutissant à une dégradation. Le catabolisme
est le rejet, au niveau des reins, des poumons ou de l’intestin des résidus des
substances alimentaires qui n’ont pas pu être utilisées par l’organisme.
Il dégage de l’énergie
MÉTABOLISME DE BASE
Dépense énergétique minimale pour assurer l’entretien d’un organisme à jeun, au
repos complet, dans des conditions thermiques optimales
Le métabolisme de base s’exprime en calories. Pour un homme de 70 Kg le
métabolisme basal correspond à 1.500Kcal /jour
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III.- RELATION ENTRE ALIMENTATION, NUTRITION ET SANTÉ
Pour pouvoir se développer harmonieusement, l’organisme humain a besoin d’une
alimentation suffisante, équilibrée, variée et saine.
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CHAPITRE 2.- LES ALIMENTS ET LES NUTRIMENTS
I.- DEFINITIONS
LES ALIMENTS
Un aliment est une substance, en général d’origine animale ou végétale, utilisée pour
nourrir l’organisme. Ex le riz, le mil, la mais, le fonio, la mangue, la carotte etc.
Les aliments sont constitués de nutriments
LES NUTRIMENTS
Les nutriments sont des substances élémentaires qui peuvent être directement
assimilées par l’organisme.
Tous les aliments sont constitués de nutriments. Exemples : les glucides, les lipides,
les protéines, les sels minéraux et les vitamines.
N.B.- Notre corps a continuellement besoin d’énergie pour se mouvoir et travailler. Cette
énergie lui est fournie par les aliments. Les aliments sont des substances nutritives nécessaires
à la croissance et à la vie de l’homme.
Les aliments sont ingérés, absorbés, transformés par l’organisme en nutriments
Les nutriments sont des substances alimentaires résultant de la digestion des aliments.
Rôle de protection : Fournir des substances de protection contre les différentes maladies,
notamment contre les maladies infectieuses (vitamines et sels minéraux)
Par ailleurs, il y a des nutriments qui assurent certaines fonctions spéciales dans
l’organisme :
Formation de globules rouges. fer
Synthèse des hormones thyroïdiennes : iode
Formation des os : calcium
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III.- CLASSIFICATION DES ALIMENTS
Tous les aliments sont constitués de nutriments (substances nutritives élémentaires
constitutives des aliments). Les aliments peuvent être classés selon plusieurs facteurs.
Classification selon la nature
Classification selon le rôle
Classification selon la composition
Les glucides, les lipides et les protides constituent les groupe des macro nutriments.
Les vitamines et les sels minéraux sont des micro nutriments.
Macro nutriments : substance nutritive apportée en grande quantité (glucides, lipides et protéines)
Micro nutriment: Un micro nutriment est une substance nutritive apportée en petite quantité Ils sont
indispensable au bon fonctionnement et au développement harmonieux de l’organisme. L’organisme ne
peut pas les fabriquer ou les produire. Les micro nutriments dont la carence pose un problème de santé
publique au Mali sont la vitamine A, l’iode et le fer.
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NUTRIMENTS RÔLE ET SOURCE ALIM.
1.- LES GLUCIDES. RÔLE :
Ce sont des substances essentiellement énergétiques
1.- (1 g de glucide fournit 4Kcal) Ali.m.
LES Fournissent à l’organisme plus de 60% de son énergie.
GLUCIDES SOURCE: On les trouve dans plusieurs variétés d’aliments : É
Les céréales : le riz, le mil, le mais N
(ou hydrates Les racines et tubercules : la pomme de terre, le manioc, E
de carbone) l’igname R
Les fruits : les bananes, les oranges
G
Le sucre : le sucre blanc, la canne à sucre, le miel
É
2.- LES LIPIDES. RÔLE
T
Les lipides sont également des substances énergétiques
I
(1 g de lipide fournit 9 Kcal)
Ils jouent aussi un rôle important dans la formation du cer-
Q
veau. U
MACRO- 2.-
NUTRIMEN LES Les lipides sont stockés et l’organisme fait de réserves plus ou E
moins importantes dans l’abdomen et un peu sous la peau. S
TS LIPIDES
SOURCE On les trouve dans les huiles et les graisses végé-
tales ou animales :
1. Graisses d’origine végétale : karité, arachide, palme, olive, mar-
garine, avocat etc
2. Graisses d’origine animale : beurre, fromage, viande, poissons
3.- LES PROTEINES .RÔLE
3.- Elles ont un rôle de construction et de réparation des
LES tissus essentiellement. Elles assurent la croissance. Alim.
PROTIDES Elles jouent accessoirement un rôle énergétique
Les protéines 1 g de protide fournit 4 Kcal) CON
sont des grosses SOURCE: Elles peuvent être d’origine animale ou végétale STR
molécules 1. Protéines d’origine animale:Viande, poissons, volailles, œufs, UCT
constituées lait, fromage etc EURS
d’acides aminés 2. Protéines d’origine végétale : haricots, petits pois, pois chiches,
arachides, soja etc.
4.- LES VITAMINES. RÔLE
Elles assurent la protection de l’organisme contre les
agressions extérieures, notamment les infections.
Consommées en très petites quantités, elles sont cependant
indispensables. Alim.
Elles jouent un rôle important dans les réactions
4.- métaboliques. P
LES Elles assurent également des fonctions particulières R
VITAMINES comme la croissance (vit. A) et la reproduction (vit. E) O
SOURCE T
Parmi les sources potentielles de vitamines, on peut citer les E
œufs, le lait, le foie, les légumes, les feuilles vertes, les fruits etc. C
Selon leur solubilité, on distingue 2 catégories de vit. T
MICRO-
V. LIPOSOLUBLES : Vit. A, D, E, K E
NUTRIMEN V. HYDROSOLUBLES: Vit du groupe B et la vit.C U
TS
R
5.- LES SELS MINÉRAUX. RÔLE
5.-LES SELS S
Les sels minéraux sont des substances protectrices.
MINÉRAUX Ils sont indispensables pour certaines fonctions spéciales :
Sodium (Na), o résistance des os et des dents : calcium (ca)
Potassium (K),
o fonctionnement de la thyroïde : Iode (I)
Chlore (Cl),
Calcium (Ca), o composition régulière du globule rouge : Fer (Fe)
Phosphore (P), SOURCE
Fer (Fe) On les trouve dans les œufs, le lait, le fromage, le foie, la viande,
Magnésium Mg le poisson, les légumes, les fruits du baobab, le raisin, les noix
de coco, le riz etc.
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6.- L’EAU . RÔLE
L’eau est un élément indispensable à la vie humaine.
Près des ¾ du poids corporel de l’homme sont constitués
d’eau
L’eau véhicule toutes les substances nutritives vers
l’organisme et en évacue les déchets (le selles et les
urines)
C’est un aliment de régulation
Une perte excessive d’eau (déshydratation)
s’accompagne des graves troubles de l’organisme.
Lorsque cette perte va au-delà de 20%, la mort
survient
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Vitamines Source Rôle Carence
Les céréales
Vit B1 Troubles nerveux
complètes, les Indispensable pour le bon
Ou thiamine légumes secs, les équilibre du SN
Béribéri (essentiellement par des troubles nerveux. 2 mg
(antinévritique) fruits secs, le pain Polynévrite)
Le levures, le foie, les La vitamine B3 entre dans la L’alcoolisme représente l’une des causes principales
viandes , le poisson, constitution de systèmes de carence en vitamine B1
les fruits secs, les enzymatiques essentiels au Pellagre: se traduit par des troubles cutanés, puis digestifs
Vit B3 ou PP graines de céréales métabolisme des protides, et psychiques: rougeur et démangeaisons des parties de la peau
(sauf le mais, le des lipides et des glucides. exposées au soleil, puis apparition des vésicules, diarrhée avec
sorgho, le millet) inflammation chronique des muqueuses digestives, insomnie,
maux de tête, dépression, confusion mentale.
très répandue dans les Cette vitamine est La majorité des aliments contient de la vitamine B6, donc
aliments: levures, les indispensable à l’action de les états de déficience en vitamine B6 ne sont pas dus à un
germes de céréales, le nombreux enzymes qui manque d’apport. Des états de carence en vitamine B6
Vit B6 foie, le poisson, les interviennent dans le peuvent être observés fréquemment en cas d’alcoolisme, où
viandes, les laitages... métabolisme des protéines elles sont associées à d’autres carences vitaminiques
15 mg
Pyridoxine
Les signes reliés à cette carence se traduisent par une
anémie, des troubles cutanés et neurologiques
(convulsions)
levures, les abats, Formation des globules
Vit B 9 les légumes secs rouges Anémie
15 mg
acide folique (haricots) germe de Métabolisme de certains Troubles de la croissance
blé, foie acides aminés
Aliments uniquement
d’origine animale
(foie et reins de Anémie de Biermer
mammifères) Maturation des globules La carence d’apporte est assez rare, dans la majorité de
Vit B12 Pour être absorbée par rouges cas, il s’agit d’une absorption défectueuse de la 2 mg
l’intestin, il faut la Métabolisme lipidique. vitamine (ablation de l’estomac)
présence d’un facteur
qui est sécrété par
l’estomac.
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SELS SOURCE RÔLE CARENCE
MINÉRAUX
Le calcium est l’élément minéral le Rachitisme
plus abondant de l’organisme. Des déficiences en calcium peuvent être observées au
Il est un constituant essentiel des os et cours des carences en vitamine D qui est nécessaire à
LE CALCIUM
lait et laitages des dents l’absorption du calcium.
(Ca)
Il intervient dans la perméabilités des Les déficiences en calcium peuvent conduire a une baisse
cellules, dans le fonctionnement de calcium dans le sang qui peut entraîner des troubles
des nerfs, des muscles neuro-musculaires (tétanie)
presque tous les son rôle est essentiel dans la
LE PHOSPHORE
aliments contiennent constitution des cellules et dans le Il n’y a pas de carence en phosphore
(P) du phosphore métabolisme énergétique
Il a un rôle très important dans le
Cacao, chocolat, on peut observer des carences en magnésium chez les
fonctionnement normal des
LE MAGNÉSIUM les céréales alcooliques, dans les états de dénutrition
cellules, la transmission de l’influx
(Mg) entières, les fruits Ces carences peuvent se traduire par une fatigue, des
nerveux, la contraction des
secs, crampes, des douleurs musculaires, des palpitations,
muscles, la formation des anticorps
Une carence en potassium peut être observée lors de
Maintien de l’équilibre acido-basique certains traitements: corticothérapie prolongée, prise de
LE POTASSIUM Il est très répandu
et osmotique dans l’organisme certains diurétiques.
(K) dans les aliments
Hypo-kaliémie: est grave. Entraîne des troubles cardio-
vasculaires
LA CARENCE en sodium n’est possible que dans des
LE SODIUM Maintien de l’équilibre acido-basique circonstances anormales: diarrhée, vomissements, ...
le sel
(Na) et osmotique dans l’organisme
EXCÈS. Hypertension artérielle
le foie, les oeufs,
le fer entre dans la constitution de
LE FER les légumes secs,
l’hémoglobine (pigment de Anémie
(Fe) les viandes,
globules rouges)
poissons
il est indispensable à la synthèse des
L’IODE (I) Goitre endémique
hormones thyroïdiennes
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CHAPITRE 3.- LES BESOINS NUTRITIONNELS
I.- DEFINITION
Les besoins nutritionnels d’un individu correspondent à la quantité journalière moyenne de
nutriments nécessaires pour assurer sa croissance normale, son état de santé et l’exécution
de ses activités physiques courantes en tenant compte de son état physiologique, son sexe, son
poids, son âge, son environnement, son état physique etc.
1.- Les besoins Un équilibre entre les apports énergétiques provenant des différents
quantitatifs macro nutriments (glucides, lipides et protides) est nécessaire pour le
bon fonctionnement de l’organisme soit respectivement :
60% de glucides,
25 % de lipides,
15% de protéines
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BESOINS NUTRITIONNELS DE LA PERSONNE ÂGÉE
L’apport énergétique doit provenir à :
o 50-55% de glucides
o 30-35% de lipides
o 12% de protéines
3.- Les besoins L’apport en protéines d’origine animale doit être privilégié (au
nutritionnels moins 60% de l’apport protéique total) par rapport aux protéines
d’origine végétales, qui sont généralement incomplètes.
de la
personne
Il est recommandé, pour les personnes âgées, d’augmenter la
âgée consommation des sucres complexes et de limiter les sucres
simples du fait du retard à la sécrétion d’insuline et de l’isnsulino-
résistance musculaire au glucose.
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IV.- LES VALEURS ÉNERGÉTIQUES DES NUTRIMENTS
Les valeurs énergétiques des nutriments sont respectivement de :
4 Kcal pour 1 gramme de glucides
4 Kcal pour 1 gramme de protides
9 Kcal pour 1 gramme de lipides
Il faut respecter une certaine proportion entre les 3 grandes catégories de nutriment quant à
leur apport énergétique
o 60% (glucides),
o 25 % (lipides)
o 15% (protéines)
N.B.- Si les besoins nutritionnels de l’organisme ne sont pas satisfaits, il peut en résulter des
maladies nutritionnelles variées, notamment.
Le marasme : en cas d’apport énergétique très insuffisant
Le kwashiorkor : en cas de carence en protéines
Le goitre endémique : en cas de carence en iode
L’avitaminose A : en cas de carence en vitamine A
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Les anémies nutritionnelles: généralement liées à une carence en fer ou en acide
folique
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VI.- LA RATION ALIMENTAIRE
A.- DEFINITION
La ration alimentaire est la quantité d’aliments qu’un individu doit consommer chaque
jour pour maintenir son poids et sa santé.
On ne doit pas confonde cette notion avec « le régime alimentaire » d’une personne qui est
considérée comme étant la quantité de nourriture spéciale que l’individu doit manger en tenant
compte d’une situation particulière (état de santé, activités, habitudes alimentaires et moyens)
Il existe plusieurs types de régimes alimentaires dont les objectifs sont très variables (régime
d’amaigrissement, régime de sportif, régime de malade, etc)
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o La consommation des vitamines B et D est fortement conseillée.
L’homme a besoin de plus de Kcal que la femme
2.- Le sexe
L’état physiologique de l’organisme
3.- L’état Pendant la grossesse et pendant l’allaitement, les besoins énergétiques
physiologique et en sels minéraux sont plus grands. L’alimentation de la femme en
de l’organisme grossesse doit être riche et variée.
L’activité physique
C’est l’activité physique qui modifie le plus les besoins
énergétiques.
4.- L’activité Les besoins énergétiques d’un homme qui fait un travail musculaire
physique lourd (bûcheron, porteur ou paysan pendant la récolte) sont deux fois
plus élevés que ceux d’un homme faisant des travaux sédentaires
(employé de bureau, gardien)
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CHAPITRE 4.- LES APPRÉCIATIONS DE L’ÉTAT NUTRITIONNEL
I.- INTRODUCTION
La surveillance nutritionnelle des enfants sains permet d’apprécier l’évolution, dans le temps, du
développement physique et psychomoteur de l’enfant de la naissance à 5 ans, afin de prévenir, dépister
et/ou traiter la malnutrition et autres anomalies de la croissance.
La surveillance nutritionnelle est essentiellement basée sur les mesures anthropométriques, l’examen
clinique de l’enfant et l’offre de soins préventifs ou promotionnels
1.- L’INTERROGATOIRE
L’interrogatoire permet de recueillir des informations sur les caractéristiques individuelles de
l’enfant et la situation socio-économique de la famille.
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B.- LES MENSURATION
1.- Mesure de la taille
Nous pouvons mesurer la talle en fonction de l’âge (rapport
taille /âge : indicateur de malnutrition chronique), ou en fonction
du poids (rapport poids/taille : indicateurs de malnutrition aiguë)
Technique.- La mensuration se fait à l’aide d’un mètre ruban ou d’une bandelette colorée
autour du bras gauche placé autour de la partie médiane du bras,a mi-hauteur entre le
sommet de l’épaule et le coude (le mètre ruban ne doit être ni serré, ni lâche)
Interprétation
Le tour de bras est supérieur à 13,5 cm = l’enfant est en bonne santé.
Ruban vert
Le tour de bras est compris entre 12 cm et 13,5 cm = l’enfant est
probablement en état de malnutrition légère. Ruban jaune
Le tour de bras est inférieure à 12 cm, l’enfant est probablement
sévèrement mal nourri (kwashiorkor ou marasme) Ruban rouge.
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N.B.-
1. Normalement, la courbe de croissance doit se situer dans la zone verte et avoir une
tendance à la progression
3. Par contre, toute tendance à la progression de la croissance de la courbe, quelle que soit la
zone, traduit l’efficacité des efforts nutritionnels fournis ; d’où la nécessité de les
poursuivre et éventuellement de les renforcer.
4. Il peut avoir des cas de kwashiorkor dans la zone verte, à cause des oedèmes qui
masquent le déficit pondéral, d’où la nécessité de se baser sur les signes cliniques.
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IV CLASSIFICATION DE L’ÉTAT NUTRITIONNEL
3.- Malnutrition sévère ou de troisième degré :Le déficit est supérieur ou égal à
40%
NB.- Quand le déficit pondéral est inférieur à 10%, l’enfant est en bonne santé.
EXERCICE.-
Un enfant de 25 mois a un poids de 7Kg 600. Selon les normes de référence du
poids en fonction de l’âge le poids normal de cet enfant est 12 Kg 600.
Apprécier son état nutritionnel et précisez ce qu’il faut faire pour améliorer sa
santé.
Solution
12,600 = 100 %
7,600 = X%
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2. LE RAPPORT DU POIDS DE L’ENFANT À SA TAILLE
Le rapport Poids/taille est la méthode d’évaluation la plus couramment utilisée dans
les enquêtes nutritionnelles en Afrique, car souvent l’âge de l’enfant n’est pas connu.
Il est apprécié soit en pourcentage de la médiane ou de la déviation standard (écart-
type) par rapport à la population de référence nord-américaine.
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V.- PRISE EN CHARGE DE L’ENFANT MALNUTRI
NB.-
1. Cet aliment peut se conserver sans précautions particulières pendant 1 à 2 semaines
2. Donner un supplément de vitamine A à tout enfant malnutri selon le protocole établi
3. Faire un déparasitage systématique de l’enfant malnutri.
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CHAPITRE 5.- LES TROUBLES NUTRITIONNELS
2.- LES CARENCES EN MICRO NUTRIMENTS dont les plus fréquentes sont :
a. Les anémies nutritionnelles
b. Les troubles dus à la carence en iode
c. Les troubles visuels liés à la carence en vitamine A
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CHAPITRE 6.- LA MALNUTRITION PROTEINO-ENERGETIQUE
I.- GÉNÉRALITÉS
Définition : La malnutrition protéino-énergétique (MPE) est l’ensemble des manifestations cliniques
dues à un apport quantitatif et/ou qualitatif insuffisant, dans l’alimentation, de substances
nutritives nécessaires à la croissance normale et au bon fonctionnement de l’organisme.
Le marasme et le kwashiorkor sont les deux principales manifestations graves de la
malnutrition protéino-énergétique chez le jeune enfant. Ces deux types de malnutrition
peuvent souvent être associés.
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I.- LE MARASME
I.- DEFINITION
Le marasme est une dénutrition sévère due à un apport alimentaire globalement très
insuffisant.
Le marasme est dû à une alimentation insuffisante qui porte essentiellement sur l’apport
énergétique
Le déficit énergétique est le facteur principal et l’enfant doit consommer ses propres
tissus : c’est une véritable autophagie : il se mange lui-même
Le marasme survient généralement dans la première année de la vie . à cet âge l’enfant a
une croissance très rapide, il demande un apport important énergétique. Quelques semaines de
restriction alimentaire aboutissent rapidement à un état de marasme.
.
II.- CAUSES
1. Le sevrage brusque et précoce
L’arrêt brutal de l’allaitement maternel dans la première année entraîne généralement dans le
marasme
2. L’introduction de l’alimentation artificielle
Le sevrage brutal et mal préparé pousse les mères à introduire une alimentation artificielle
avec des produits mal tolérés par l’enfant
3. Les affections de la bouche
Les stomatites, les gingivites, les plaies dans la bouche (ulcérations) provoquent souvent un
refus total de tous les aliments et entraînent le marasme
4. Les diarrhées chroniques et traînantes
5. Les prématurées : beaucoup de prématurés tombent facilement dans le marasme
6. Les grossesses nombreuses et rapprochées
7. Les famines et la pauvreté Les enfants sont les plus touchés pendant les périodes de guerre et de
famines et tombent facilement dans le marasme
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IV.- TRAITEMENT
Prévention
Pour éviter chez un jeune enfant la survenue du marasme, les mesures
suivantes s’avèrent nécessaires
1. Alimentation adéquate de l’enfant : allaitement exclusif jusqu’à 6 mois,
sevrage progressif et alimentation de complément, allaitement prolongé
jusqu’à 24 mois, avec une alimentation suffisante équilibrée, variée et
saine
2. Suivi régulier de la courbe de croissance à travers une surveillance
préventive des enfants sains dans les centres de santé
3. Promotion des aliments locaux à travers l’organisation de séances de
démonstration nutritionnelles
1.- Prévention 4. Eviter tous les actes pouvant prédisposer les enfants à la malnutrition
(sevrage brutal et/ou précoce, ablactation précoce, mauvaise hygiène
alimentaire etc)
5. Vaccination des enfants
6. Bonne hygiène alimentaire
7. Combattre les infections et les diarrhées chroniques
8. L’enfant doit recevoir assez d’amour paternel et maternel
9. toutes ces actions doivent être sous-tendues par des séances
d’information –éducation – communication (IEC) des parents,
notamment les mères
10. Consommation de l’eau potable
Traitement curatif
La prise en charge d’un cas de marasme nécessite
1. Une hospitalisation est nécessaire, si la dénutrition est très prononcée
2. Une alimentation abondante, équilibrée, diversifiée et saine de l’enfant
s’impose. Elle devrait permettre de couvrir tous les besoins énergétiques
2.- Traitement
quotidiens du patient et assurer ses besoins de croissance et de protection
curatif 3. Un déparasitage systématique
4. L’administration de vitamine A
5. Le suivi régulier de l’évolution de la courbe de croissance de l’enfant
permet d’apprécier l’efficacité du traitement
II.- LE KWASHIORKOR
I.- DÉFINITION
C’est un terme d’origine ghanéenne qui signifie « maladie de l’enfant chassé du sein
maternel » Tiré du dialecte Ashanti
Le Kwashiorkor est une MPE grave due essentiellement à une insuffisance notoire
d’apport de protéines dans l’alimentation de l’enfant
Normalement le kwashiorkor survient entre 12 mois et 3 ans.
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III.- LE KWASHIORKOR : LES SYMPTÔMES
Les principales manifestations cliniques sont :
1. Les œdèmes
Il s’agit d’œdèmes mous, indolores et gardant le godet. Ils siègent essentiellement au niveau
des pieds, du visage et à l’abdomen. Ils peuvent se généraliser
Les oedèmes masquent le déficit pondéral et souvent même une déshydratation sévère
2. Le déficit pondéral : retard rapport poids /taille
L’enfant est en retard au point de vue taille. La taille ne bouge pas
Le déficit pondéral peut être masqué par les œdèmes. Au début, le poids est normal à cause
des oedèmes, mais finit par s’affaiblir ou diminuer..
3. Les lésions de la peau et des phanères : syndrome cutaneo-muqueux
Aspect de brûlé : il y a des taches rouges ou noires au niveau des fesses, les cuisses et
les pieds ont des plaies. L’enfant ressemble à un brûlé du second degré avec des petites
plaies sur la peau.
Les cheveux sont fins, défrisés, cassants, décolorés, blonds
La pâleur des conjonctives palpébrales et parfois des paumes des mains et des pieds est
la traduction de l’anémie
Les lésions muqueuses : fissures à l’angle de la bouche
2. Les troubles du transit intestinal : diarrhée persistante, vomissements
3. l’hépatomégalie : augmentation du volume du foie
4. Les troubles du comportement
Apathie : l’enfant est très fatigué, il est triste et reste indifférent à tout ce qui se passe
autour de lui
Anorexie : l’enfant n’a pas d’appétit. Il refuse toute nourriture
Examen biologiques
Il y a diminution de protéines dans le sang.
Anémie plus ou moins intense
Quelquefois il y a des parasites
IV.- EVOLUTION
En l’absence de traitement, la mort peut survenir par suite d’hypovolémie (diminution du
volume sanguin circulant) de troubles hydro-électrolytiques liés à la déshydratation, d’anémie
ou d’infection.
V.- TRAITEMENT
A.- PRÉVENTION
Pour éviter chez un jeune enfant la survenue du kwashiorkor, les mesures suivantes s’avèrent
nécessaires
1. Alimentation adéquate de l’enfant selon son âge: cette alimentation doit privilégier les
aliments riches en protéines (viande, œufs, poisson, lait).
2. Suivi régulier de la courbe de croissance à travers une surveillance préventive des enfants
sains dans les centres de santé
3. Promotion des aliments locaux à travers l’organisation de séances de démonstration
nutritionnelles
4. Eviter tous les actes pouvant prédisposer les enfants à la malnutrition (sevrage brutal
et/ou précoce, ablation précoce, mauvaise hygiène alimentaire etc)
5. Vaccination des enfants
6. Bonne hygiène alimentaire
7. Combattre les infections et les diarrhées chroniques
8. L’enfant doit recevoir assez d’amour paternel et maternel
9. toutes ces actions doivent être sous-tendues par des séances d’information –éducation –
communication (IEC) des parents, notamment les mères
B.- TRAITEMENT CURATIF: La prise en charge d’un cas de kwashiorkor nécessite
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1. Une hospitalisation est nécessaire, si la dénutrition est très prononcée
2. Il faudrait une alimentation hyper protidique (très riche en protéines) : viande, poisson,
haricot, arachide, œufs etc. Toutefois, l’apport d’aliments riches en substances énergétiques
reste nécessaire pour éviter l’installation du marasme
3. Eviter le lait frais de vache et donner du lait caillé
4. Le sevrage doit être progressif et l’allaitement maternel aussi durable que possible
5. Il faut faire un traitement médical, notamment
a. La solution de réhydratation orale (SRO) pour corriger l’hypovolemie et éviter
la déshydratation intracellulaire qui peuvent être consécutives à la diarrhée
b. Le traitement de la cause de la diarrhée, si elle a été identifiée (un traitement
antibiotique en cas d’infection, un traitement antimycosique en cas mycose
digestive ou traitement antiparasitaire
c. L’administration de Vitamine A
Beaucoup plus rarement, la transfusion sanguine en cas de nécessité absolue (anémie très
sévère et mal tolérée)
6. Le suivi régulier de l’évolution de la courbe de croissance
TABLEAU COMPARATIF
MARASME KWASHIORKOR
Insuffisance calorique globale Insuffisance en protéines
MPE sévère MPE grave
Âge Première année 12 mois à 3 ans
Fine flasque Aspect de brûlé
Peau Peau sur les os Pâleur
Lésions des muqueuses ; plaie
Cheveux Normaux Décolorés, défrisés, cassants, blond
Pas d’œdèmes Oedèmes du visage, pieds et de
Oedèmes l’abdomen
Enfant vif, intelligent, au regard anxieux Triste. Sans intérêt à ce qui l’entoure
Comportement
mais intéressé par ce qui se passe autour
(psychique) de lui
Amaigrissement très net Poids inférieur au poids normal mais
Poids Visage de vieillard il peut être masqué par la présence
d’œdèmes
Examens Peu de perturbations Baisse très nette des protéines
biologiques sanguines
NB.- Il est plus facile de guérir un marasme qu’un Kwashiorkor. Le marasme résiste
plus aux infections que le kwashiorkor. Une toute petite infection entraîne la mort du
Kwashiorkor, le marasme rattrape vite le déficit pondéral à l’aide des petits repas.
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CHAPITRE 7.- TROUBLES LIES AUX CARENCES EN
I. MICRO NUTRIMENTS
I.- LES ANÉMIES NUTRITIONNELLES
L’OMS estime à 1 milliard le nombre d’individus souffrant d’anémies nutritionnelles dans le
monde.
DÉFINITION
Les anémies nutritionnelles sont des états pathologiques liés à une carence en nutriments
essentiels tels que le fer, l’acide folique, la vitamine B12 et les protéines.
A plus fréquente d’entre elles est celle causée par la carence en fer. Compte tenu de son
importance en Santé Publique, nous étudierons essentiellement l’anémie par carence en fer
(anémie ferriprive ou anémie martiale)
LE FER.
Le fer est un micro-élément présent et stocké dans le foie.
Il existe 2 sortes de fer:
- Le fer hemique: c’est le fer qui rentre dans la composition de l’hémoglobine.
- Le fer non hemique: le fer libre non combiné à l’hémoglobine.
SOURCES DE FER
Les aliments riches en fer sont :
1. Protéines animales
Le foie: c’est la source la plus importante car c’est là que le fer est stocké.
La viande en general et la viande de pigeon en particulier
Le poisson
Les œufs.
L’absorption du fer est de 10 - 25%
2. Protéines végétales
Les feuilles vertes foncées: haricot, épinard, soja.
L’absorption de ce fer est lente et difficile.
Enfant 15 mg/jour
Femme 18 mg/jour
Homme 10 mg/jour
Femme enceinte 40 mg/jour
Le thé empêche l’absorption du fer, tandis que la vitamine C augmente cette absorption
33
CAS PARTICULIERS DE LA FEMME ET DE L’ENFANT
Chez une femme en bonne santé, la grossesse nécessite un supplément d’apport de
500 mg de fer pour le développement du fœtus et du placenta
Les hémorragies en cours de la grossesse, pendant l’accouchement et en post-
partum , peuvent facilement épuiser les réserves en fer et provoquer des anémies.
Le développement de l’enfant nécessite un besoin accru en fer
34
LES CONSÉQUENCES DE LA CARENCE EN FER
La carence en fer peut être à l’origine de plusieurs problèmes, notamment :
1. L’anémie nutritionnelle : Les carences en acide folique sont souvent associées aux
carences en fer, d’où la prescription des deux ensembles.
2. Le risque d’accouchement prématuré
3. l’augmentation de la mortalité fœtale, infantile et maternelle
4. Accouchement avec enfant hypotrophie : petit poids
5. La diminution de la capacité de travail
6. La diminution de la capacité intellectuelle, surtout chez les jeunes scolaires
7. La diminution de l’immunité (grande prévalence à l’infection )
8. Des troubles du comportement à type de :
Géophagie chez la femme enceinte (impulsion à manger de la terre)
Pagophagie (impulsion à manger de la glace)
35
II.- LES TROUBLES DUS À LA CARENCE EN IODE
Les hormones thyroïdiennes agissent sur toutes les fonctions vitales de l’organisme,
entre autres :
La croissance des os et du cerveau
Le métabolisme des glucides, lipides et protides
Le fonctionnement physiologique du cœur , de l’appareil digestif
La régulation de la température etc
NB.- Certains végétaux: choux, patates douces, manioc, sorgho, contiennent une substance
qui inhibe la formation des hormones de la glande thyroïde et peuvent entraîner une
carence en iode.
L’engagement du gouvernement du Mali pour éliminer les troubles de la carence en iode est
concrétisé à travers la création du programme National de lutte contre les TDCI en 1992. Le
programme est dirigé par la Direction National de la Santé Publique
36
IV.- MANIFESTATIONS CLINIQUES DES T.D.C.I
Les TDCI constituent un ensemble de manifestations cliniques diverses liées à la
carence en iode dont les plus importantes sont :
CHEZ LE NOUVEAU-NÉ
Le crétinisme : retard ou même arrêt du développement de l’organisme au
point de vue intellectuel (idiotie) et corporel (nanisme)
Le goitre et hypotrophie néonatale
Le retard du développement psychomoteur
Le déficit staturo-pondéral
L’augmentation du risque de surdi-mutité
Le retard de la croissance osseuse
L’hypothyroïdie néonatale (insuffisance de sécrétion de la glande thyroïde,
nanisme, myxœdème –œdème, coloration jaunâtre de la peau, troubles
intellectuels et sexuels)
CHEZ L’ADULTE
Le goitre avec des complications éventuelles
La baisse du quotient intellectuel
Le vieillissement précoce et la baisse de la productivité
Fatigue chronique
Asthénie sexuelle
NB.- Le goitre est la manifestation la plus visible des TDCI et le crétinisme, sa forme la
plus grave.
37
V.- STRATÉGIE DE LUTTE CONTRE LA CARENCE EN IODE
GROUPES À RISQUE
- Enfants
- Femmes enceintes et allaitante
- Adolescents
38
III.- LA CARENCE EN VITAMINE A (OU RETINOL)
I.- DÉFINITION
On regroupe sous le vocable d’avitaminose A, l’ensemble des manifestations
cliniques liées à une carence en vitamine A. Ces manifestations affectent
essentiellement la vue.
Plus d’un million de cas d’avitaminoses A sont enregistrés par an à travers le monde.
C’est une maladie de la pauvreté. Elle frappe surtout les jeunes enfants et les
adolescents. Elle est rare chez l’adulte.
La vitamine A est une substance nutritive essentielle pour l’homme que l’organisme
ne peut pas fabriquer. Elle lui est entièrement apportée sous forme d’aliment ou sous
forme de médicament.
Tache de Bitôt
TRAITEMENT CURATIF
1. Enfants de 6 à 11 mois et tout enfant pesant mois de 8 Kg
Dès le diagnostic : 1 capsule de 100.000 UI
Le jour suivant : 1 capsule de 100.000 UI
4 semaines plus tard : 1 capsule de 100.000 UI
41
CHAPITRE 8.- LES ENQUÊTES NUTRITIONNELLES
I.- DÉFINITIONS
L’enquête nutritionnelle
L’enquête nutritionnelle est une étude qui permet d’évaluer l’état
nutritionnel d’une population donnée en appréciant :
l’ampleur et la distribution des maladies nutritionnelles
les habitudes alimentaires de la population (y compris le
mode d’alimentation de certains groupes spécifiques
comme les enfants, les femmes enceintes et allaitantes)
1.- L’enquête L’étude des facteurs du milieu susceptibles d’améliorer
nutritionnelle l’état nutritionnel d’un individu, de causer ou d’aggraver
des maladies nutritionnelles
Les méthodes de prise en charge des maladies
nutritionnelles
L’enquête alimentaire
L’enquête alimentaire permet d’apprécier, pour une population
donnée :
La production alimentaire
La disponibilité alimentaire
2.- L’enquête La consommation alimentaire (la quantité et la qualité
alimentaire d’aliments consommés)
La surveillance nutritionnelle
La surveillance nutritionnelle, au sens large, « consiste à surveiller la
nutrition en vue de prendre des décisions permettant d’améliorer la
nutrition des populations». (Comité mixte d’experts FAO /OMS
/FISE).
Elle concerne tous ce qui influe sur la nutrition, depuis la production,
la distribution, l’apport alimentaire jusqu’à l’état de santé.
3.- La surveillance
La surveillance nutritionnelle est nécessaire pour les populations « a
nutritionnelle risque majeur de malnutrition »
Sur le plan sanitaire, on s’intéressera surtout aux mesures
anthropométriques (poids, taille etc) et aux donnés cliniques et
biologiques
Le Mali a créé des banques des céréales pour lutter contre la
spéculation el le prix élevé des céréales
42
II.- DIFFERENTS TYPES D’ENQUÊTES NUTRITIONNELLES
43
IV.- DIFFÉRENTES ÉTAPES D’UNE ENQUÊTE NUTRITIONNELLE
L’organisation d’une enquête nutritionnelle comporte plusieurs étapes :
1. L’élaboration d’un protocole d’étude
2. L’élaboration des questionnaires
3. La réalisation de l’enquête proprement dite
4. Le traitement et l’analyse des donnés
5. La rédaction et la diffusion du rapport
6. L’enquête de terrain proprement dite peut être précédée d’un pré-enquête (ou enquête
préliminaire) qui permet d’apprécier la validité des outils de collecte de données
a. La justification de l’étude
Fera ressortir les raisons pour lesquelles il est nécessaire de faire cette étude (importance du
problème, problème non suffisamment appréhendé etc)
b. L’énonce du problème
Donnera le détail sur l’ampleur du problème, les groupes cibles, sa distribution géographique,
par catégorie de sujets et dans le temps etc.
c. La fixation des objectifs
Les objectifs décriront la situation que l’on pourrait atteindre au terme de cette étude.
Il faut distinguer l’objectif général des objectifs spécifiques.
L’objectif général énonce, en termes généraux, ce à quoi doit servir l’étude. Exemple : étudier
la malnutrition chez les enfants de 0 à 5 ans dans le village de Samaya.
Les objectifs spécifiques indiquent ce qu’on fait dans l’étude et les résultats que l’on compte
atteindre. Exemple : déterminer la prévalence des différents types de malnutrition chez les
enfants de 0 à 5 ans dans le village de Samaya
d. Les données à recueillir
La réalisation d’une enquête nutritionnelle nécessite souvent le recueil de plusieurs variétés de
données :
les caractéristiques individuelles de l’enfant : nom, prénom, âge, sexe, ethnie, niveau
d’instruction, domicile etc
les antécédents personnels du sujet enquêté : poids de naissance,
Les antécédents gynéco-obstétricaux, médicaux et chirurgicaux de la mère
Les renseignement socio-économiques de sa famille : profession du père, niveau
d’instruction de la mère, effectif de la famille, numéro d’ordre dans la fratrie etc
Les données anthropométriques (poids, taille, périmètre brachial, périmètre crânien etc)
Les pratiques de l’allaitement et du sevrage
Le mode d’alimentation de la population cible
Les habitudes alimentaires de la population
Les tabous en matière d’alimentation
La disponibilité alimentaire
Tout autre facteur pouvant avoir une influence positive ou négative sur l’état nutritionnel
des sujets enquêtés
Ces données sont recueillies sur questionnaire
e. L’élaboration des méthodes d’échantillonnage
Déterminera l’échantillon de la population sur la quelle portera l’étude.
Un tirage aléatoire d’un échantillon représentatif de la population d’étude est indispensable à
l’extrapolation des résultats de l’étude à l’ensemble de la population.
44
f. Le choix des stratégies de collecte des données (methodologie)
Le choix de stratégies adaptées à chaque cas est nécessaire pour la collecte des informations
dont on a besoin.
45
CHAPITRE 9.- ÉDUCATION NUTRITIONNELLE
1. Préparation de la séance
Informer la population cible de l’organisation de la séance
Préparer le lieu de démonstration nutritionnelle
Préparer le matériel de démonstration nutritionnelle et les ingrédients
47
CHAPITRE 10.- LA VITAMINE C OU ACIDE ASCORBIQUE
I.- DÉFINITION
La vitamine C ou acide ascorbique est une vitamine hydrosoluble largement répandue dans le
monde. Elle est indispensable à l’homme qui ne peut pas en produire.
La carence s’appelle scorbut, d’où son nom d’acide ascorbique. Le scorbut infantile est appelé
maladie de Barlow.
Cette vitamine est donc tout à fait essentielle pour l’organisme humain qui ne peut pas la
produire, et qui doit donc absolument la trouver dans leur alimentation.
L’excès de vitamine C donne la diarrhée, fait maigrir et donne la gastrite et même jusqu’à
l’ulcère d’estomac.
48
CHAPITRE 11.- LA VITAMINE K
I.- DÉFINITION
Traitement:
Donner la vitamine K1 en gouttes : 5 gouttes matin et soir pendant 1
semaine
Surveiller le nouveau-né
Donner l’ampoule K1 à boire
Tous les enfants (nouveau-né) doivent recevoir la vitamine k1 à la
naissance
49
CHAPITRE 12.- LA VITAMINE B12 OU CYANO-COBALAMINE
I.- ORIGINE
La vitamine B12 est une vitamine hydrosoluble élaborée par les bactéries.
Elle est apportée uniquement par les aliments d’origine animale: foie, oeuf, lait, fromage,
viande, poisson. Il n’y a pas de vitamine B12 dans le règne végétal.
La vitamine B12 est relativement stable à la chaleur
Elle a la particularité de ne pouvoir être absorbée par l’intestin qu’en présence d’un facteur qui
est sécrété par l’estomac (le facteur intrinsèque)
La carence en vitamine B12 se traduit par des signes d’installation progressive avec:
une perte d’appétit
anémie pernicieuse (c’est la maladie de Biermer)
des douleurs de la langue qui devient lisse
une atteint neurologique qui débute aux jambes (sensations anormales, puis diminution de
la sensibilité) et peut s’étendre à l’abdomen
troubles de la mémoire
irritabilité
état dépressif
50
CHAPITRE 13.- LA VITAMINE B9 OU ACIDE FOLIQUE
I.- DÉFINITION
La cuisson des aliments peut réduire leur teneur en acide folique de façon importante (jusqu’à
80%) de plus, l’absorption intestinale dépend de la nature des aliments: elle est meilleure pour
les abats, les haricots, les bananes, que pour les oranges ou les oeufs par exemple .
51
CHAPITRE 14.- LA VITAMINE B1 OU THIAMINE
I.- DÉFINITION
La vitamine B1 est une vitamine soluble dans l’eau et détruite par la chaleur: cela explique
que la cuisson des aliments diminue de 10 à 40% leur teneur en vitamine B1
Les aliments les plus riches en vitamine B1 sont les levures, les céréales complètes, les
légumes secs, les fruits secs, les fruits oléagineux, le pain complet.
Signes cliniques
Les déficiences mineures en vitamine B1 se traduisent par des symptômes
d’apparition insidieuse: fatigue, perte de l’appétit, amaigrissement, irritabilité,
insomnie, sensation de lourdeur et de raideur dans les jambes.
52
CHAPITRE 15.- LA VITAMINE B3 ou PP ou NIACINE
ou ANTIPELLAGREUSE
I.- DÉFINITION
La vitamine B3 est une vitamine hydrosoluble relativement stable à la chaleur, mais très
soluble dans l’eau, la cuisson des aliments dans de l’eau peuvent réduire leur teneur
vitaminique de 40 à 50%.
La vitamine est nécessaire pour le métabolise des protéines, des lipides et des glucides.
53
CHAPITRE 16.- LES SELS MINÉRAUX
I.- LE SODIUM : NA
Le sodium est le principal cation du secteur extracellulaire. En cas de carence sévère le rein
est capable de réabsorber la presque totalité du sodium filtré.
CARENCE EN SODIUM
Les carences en sodium s’observent en cas de
- maladies digestives: diarrhées, vomissements
- transpiration excessive
- brûlures
- insuffisance surrénale aiguë
- néphrites chroniques
EXCÈS EN SODIUM
Une alimentation trop riche en sodium favorise l’hypertension artérielle
chez les personnes prédisposées à cette maladie.
L’excès de sodium conduit à une insuffisance cardiaque
II.- LE POTASSIUM K
C’est le principal cation intracellulaire
C’est le sel minéral pour la musculature cardiaque
III.- LE PHOSPHORE
Le phosphore est très abondant dans l’organisme. Il est stocké dans les os.
La carence en phosphore est rare
54
IV.- LE CALCIUM
Il est très important et abondant dans l’organisme. Il est stocké essentiellement dans les os.
Le calcium apporté par les aliments est absorbé dans l’intestin, et la vitamine D est
indispensable à cette absorption.
Le manque de calcium est observé chez les nouveau-nés et les nourrissons: symptôme
principal: crise de tétanie avec convulsion. A long terme peut donner le rachitisme chez
l’enfant
V.- LE MAGNÉSIUM MG
Le magnésium est le sel minéral le plus abondant dans l’organisme après le calcium et le
phosphore.
L’absorption se fait en présence de la vitamine D.
La presque totalité du magnésium est stocké dans le squelette
RÔLE:- Le magnésium joue un rôle important dans le fonctionnement normal des cellules
- dans la transmission de l’influx nerveux
- dans la contraction des muscles
- dans la formation des anticorps
- dans l’activation de nombreux cœnzymes
BESOINS
Les besoins en magnésium sont élevés chez le femme enceinte (400 milligrammes par
jour) la femme allaitante, chez les sportifs (500-600 mg/j)
ORIGINE
Le magnésium se trouve dans le cacao, dans le chocolat, les céréales entières, les
fruits oléagineux, les légumes secs, les fruits secs, le pain complet
CARENCE EN MAGNÉSIUM
Elle peut s’observer
- chez les personnes qui fond les régimes pour maigrir
- chez les femmes enceintes et allaitantes
- chez les alcooliques
- chez les malnutris
- chez les personnes avec malabsorption: troubles intestinales
- chez les diabétiques
SYMPTOMES :
- fatigue
- crampes
- anxiété
- douleur musculaire
- palpitation
- crise tétanique
55
EPREUVE DE NUTRITION
Juin 2000
1. L’alimentation est-elle un facteur déterminant dans le maintien de la santé de l’homme ? Justifiez
votre réponse.
2. Quels sont les besoins nutritionnels de l’homme en bonne santé ?
3. Quels sont les groupes d’aliments que l’homme doit consommer régulièrement pour assurer son
développement harmonieux et maintenir sa santé ? Citez deux (2) exemples de chacun de ces
groupes d’aliments consommés dans votre localité.
4. Qu’est-ce que la ration alimentaire pour l’homme ?
Préciser les caractéristiques d’une bonne ration alimentaire.
5. Un enfant âgé de 25 mois a un poids de 7,600 Kg. Selon les normes de référence du poids
fonction de l’âge, le poids normal de cet enfant est de 12,600 Kg. Apprécier l’état nutritionnel de
l’enfant et préciser ce qu’il faut faire pour améliorer son état de santé.
Septembre 2000
1. Définition de la ration alimentaire ( 3 pts)
2. Quels sont les besoins nutritionnels de l’homme en bonne santé ?
Préciser pourquoi l’homme a besoin de vitamines et sels minéraux. (3 pts)
3. Rôles et sources des vitamines A et B12 (3 pts)
4. Expliquez comment on apprécie l’état nutritionnel d’une population (3pts)
5. Quels sont les intérêts de cette appréciation ? (2 pts)
6. Diagnostic différentiel entre marasme et kwashiorkor. (2 pts)
7. Un enfant âgé de 25 mois a un poids de 7,600 Kg. Selon les normes de référence du poids
fonction de l’âge, le poids normal de cet enfant est de 12,600 Kg. Apprécier l’état nutritionnel de
l’enfant et préciser ce qu’il faut faire pour améliorer son état de santé (5 pts)
Juin 2001
1. Donnez la définition des termes suivants :
Métabolisme Anabolisme Catabolisme Métabolisme basal
2. Quels sont les différentes catégories de nutriments ? Précisez leurs rôles respectifs.
3. Qu’est-ce que le marasme ?Quelles sont les manifestations cliniques du marasme ?
4. Quelles sont les causes des anémies nutritionnelles ?
5. Citez les trois paramètres anthropométriques utilisés pour évaluer l’état nutritionnel des enfants.
Précisez l’utilité de chacun d’entre eux.
6. Qu’est-ce que la fiche de croissance ? A quoi sert-elle ? Comment l’interprète-t-on ?
Septembre 2001
1. Qu’est-ce qu’un régime alimentaire ? Qu’est-ce que la ration alimentaire ?
Quelles sont les caractéristiques d’une bonne ration alimentaire ?
2. Quels sont les besoins nutritionnels fondamentaux de l’organisme ?
Comment sont-ils assurés ?
3. Qu’est-ce que le kwashiorkor ? Quelles sont les manifestations cliniques du kwashiorkor ?
4. Qu’est-ce que la vitamine A ? Quel est son rôle ?
Quelles sont les conséquences d’une carence en vitamine A ?
5. Citer les trois paramètres anthropométriques utilisés pour évaluer l’état nutritionnel des enfants.
Préciser l’utilité de chacun d’entre eux.
Juin 2002
1. Donner la définition des termes suivants
Métabolisme Anabolisme Catabolisme Métabolisme basal
2. Qu’est-ce qu’un nutriment ?. Quelles sont les différentes catégories de nutriments ? Préciser leurs
rôles respectifs. Citer deux sources potentielles de chaque catégorie.
3. Quelles sont les manifestations cliniques des troubles dus à la carence en iode chez le nouveau-
né ?
Traitement préventif et curatif des troubles dus à la carence en iode (T.D.C.I.)
4. Qu’est-ce que le kwashiorkor ?. Comment se manifeste-t-il ?
5. Quels sont les trois principaux paramètres les plus couramment utilisés pour évaluer l’état
nutritionnel des enfants ?. Préciser l’utilité de chacun d’entre eux.
56
ÉPREUVE DE NUTRITION
Septembre 2002
1. Donner la définition des termes suivants
a. Métabolisme b. Anabolisme c. Catabolisme d. Métabolisme basal
2. Qu’est-ce qu’un nutriment ?.
Quelles sont les différentes catégories de nutriments ?
Préciser leurs rôles respectifs. Citer deux sources potentielles de chaque catégorie.
3. Qu’est-ce que le marasme ?
Quelles sont les manifestations cliniques du marasme ?
4. Qu’est-ce que la vitamine A ? Quel est son rôle ?
Quelles sont les conséquences d’une carence en vitamine A ?
5. Qu’est-ce qu’un régime alimentaire ? Qu’est-ce que la ration alimentaire ? Quelles sont les
caractéristiques d’une bonne ration alimentaire ?
6. Quels sont les trois principaux paramètres les plus couramment utilisés pour évaluer l’état
nutritionnel des enfants ?. Préciser l’utilité de chacun d’entre eux.
Juin 2003
1. Qu’est-ce qu’une ration alimentaire ?
Quelle est la différence entre ration alimentaire et régime alimentaire ?
Quels sont les principaux critères d’une bonne ration alimentaire ?
2. Qu’est-ce qu’un nutriment ?. Quelles sont les différentes catégories de nutriments ?
Préciser leurs rôles respectifs. Citer deux sources potentielles de chaque catégorie.
3. Qu’est-ce que le marasme ? Quelles sont les manifestations cliniques du marasme ?
4. Qu’est-ce que la fiche de croissance ?
A quoi sert-elle ? Comment l’interprète-t-on ?
Septembre 2003
I.-
Une femme enceinte se plaint de vertiges, de troubles de la respiration à l’effort, de
bourdonnement d’oreilles et de céphalée
1. Faites au moins 4 hypothèses diagnostiques (1 pts)
L’examen physique révèle une pâleur des téguments et une tachycardie. Aux examens
complémentaires, il a été constaté une présence d’œufs d’ankylostome dans les selles.
2. Quelle est l’hypothèse la plus vraisemblable ? (1 pts)
3. Quelles sont les causes de la situation de cette femme ? (2 pts)
4. Citer d’autres causes pouvant entraîner la même situation (1 pts)
5. Comment allez-vous vous y prendre pour traiter cette femme ? (1 pts)
6. Quels conseils lui donnez-vous ? (3 pts)
II.- Définition de l’allaitement exclusif. Quelles sont ses avantages ? (4 pts)
III.- Expliquez en quelques phrases comment la PF peut contribuer à lutter contre les
avitaminoses A et les MPC (3 pts)
IV.- Quelles sont les conséquences des MPC sur le développement d’un pays ? (6 pts)
Juin 2004
I. Qu’est-ce que la Nutrition ? (2,5 pts)
II.
a. Quels sont les différents types d’aliments que vous connaissez ? (1,5 pts)
b. Faites correspondre aux différents types d’aliments sus-cités les aliments suivants :
haricot, arachide, igname, viande, huile de palme, sucre, poisson (2,5 pts)
III. Quelles différences existe-t-il entre le Kwashiorkor et le marasme ? (5 pts)
IV. Quelles sont les différentes causes de l’anémie par carence en fer ? (3 pts)
Pour chacune de ces causes, citez deux exemples (3 pts)
V. Vous êtes chargés d’effectuer une enquête afin de déterminer la prévalence de
l’hypovitaminose A dans une école du second cycle (7 e A – 9 e A). Quelle est la question que
vous poserez aux élèves (2,5 pts)
57
ÉPREUVE DE NUTRITION
Septembre 2004
1. Définissez : le goitre endémique (2,5 pts)
2. Quelles sont les conséquences de l’anémie par carence en fer sur la santé de la mère et de
l’enfant ? (5 pts)
3. Vous recevez une mère et son enfant. Après l’interrogatoire et l’examen clinique vous concluez à
une malnutrition protéino-calorique des suites d’un sevrage mal conduit.
a.- Quels conseils nutritionnels donnerez-vous à la mère pour une récupération rapide
de son enfant (8 pts)
b.- Choissez parmi les mesures suivantes celle qui est la plus indiquée pour la
surveillance de la récupération de l’enfant
- La taille
- Le périmètre brachial
- Le poids
- Le périmètre crânien.
Juin 2005
Quels sont les trois principaux indicateurs anthropométriques les plus couramment utilisés pour
évaluer l’état nutritionnel des jeunes enfants. Préciser l’utilité de chacun d’entre eux (3 points)
Le kwashiorkor :
Quelles sont les principales étiologies du kwashiorkor ? (2 pts)
Citer quatre manifestations cliniques du kwashiorkor (2 pts)
Le marasme
Quelles sont les principales étiologies du marasme ? (2 pts)
Citer quatre manifestations cliniques du marame (2 ptss)
Expliquez les stratégies de lutte contre la carence en vitamine A (4 points)
Une femme allaitante se plaint de vertiges, de dyspnée à l’effort, de bourdonnement d’oreille et de
céphalée
a.- Faites vos hypothèses diagnostiques (1 pts)
L’examen physique révèle une pâleur des téguments et une tachycardie. Aux examens
complémentaires, il a été constaté une présence d’œufs d’ankylostome dans les selles.
b.- Parmi vos hypothèses quelle est la plus vraisemblable (1 pts)
c.- Citer d’autres causes pouvant entraîner la même situation (2 pts)
d.- Quels conseils donneriez vous à cette femme ? (1 pts)
Septembre 2005
1. Que faut-il comprendre par anthropométrie ? (2 points)
2. Comment procéderez-vous pour satisfaire les besoins nutritionnels des enfants de 6 à 24 mois ? (4
points)
3. Quelle définition donnerez-vous au terme ration alimentaire ? (2 points)
4. Quelles sont les trois activités de nutrition dans le PMA (Paquet Minimum d’Activité) qu’il faut
promouvoir à tout prix si vous êtes chef de poste médical d’un CSCom rural ? (4 points)
5. Pourquoi dit-on que les apports alimentaires en vitamines D et K son secondaires ? (3 points)
6. Quelles sont les catégories de substances qui composent notre alimentation ? Classez les en
fonction de leurs rôles (5 points)
Juin 2006
1. Conséquences d’une alimentation inadéquate sur la santé
2. Signes cliniques de l’anémie
3. Les conséquences de la carence en iode
4. Les étapes d’une enquête nutritionnelle
58
ÉPREUVE DE NUTRITION Septembre 2006
1. Répondre par vrai (V) ou faux (F). Encercler la bonne réponse
a. La carence en vitamine A est responsable du goitre V ou F
b. La tâche de Bitot est un signe de la carence en fer V ou F
c. La malnutrition protéino-énergétique regroupe le marasme et le kwashiorkor V ou F
d. Le thé et le café sont des activateurs de l’absorption du fer V ou F
e. La vitamine C est un activateur de l’absorption du fer V ou F
f. Le manioc inhibe l’iode
g. Le rapport poids/taille permet de dépister une malnutrition aiguë V ou F
h. Le rapport poids/âge permet de dépister une malnutrition chronique V ou F
i. Le rapport taille/âge permet de dépister une insuffisance pondérale V ou F
j. L’enquête nutritionnelle est différente de la surveillance nutritionnelle V ou F
2. Citez les trois principaux indicateurs anthropométriques les plus couramment utilisés pour
évaluer l’état nutritionnel des jeunes enfants. Préciser l’utilité de chacun d’entre eux.
3. Quelles sont les principales causes de l’anémie par carence en fer ?. Prévention et traitement
de l’anémie par carence en fer.
Juin 2007
1. Quels sont les trois principaux indicateurs anthropométriques les plus couramment utilisés pour
évaluer l’état nutritionnel des jeunes enfants. Préciser l’utilité de chacun d’entre eux.
2. Expliquez les stratégies de lutte contre la carence en iode
3. Décrire les conséquences de la carence en vitamine A chez l’homme
4. Mady est un enfant de un an que vous recevez en consultation. Sa maman informe que suite a une
épisode de fièvre qui durée deux semaines il a refusé de téter et même toute alimentation. Son
refus dure depuis 2 mois. Mady a un état cachectique comme une araignée.
a. Quel est le diagnostic le plus probable
b. Quels sont les autres signes cliniques (physiques et fonctionnels) à rechercher pour mieux
préciser ce diagnostic
c. Décrire les mesures de prévention de cette maladie que vous développez au cours d’une
séance de causerie avec des mères d’enfants
d. Décrire les mesures thérapeutiques que vous proposerez à la mère de Mady
Septembre 2007
1. Répondre par vrai (V) ou faux (F). Ecrivez la (les) bonnes réponses sur votre feuille d’examen
a. La carence en vitamine A est responsable du goitre V ou F
b. La tâche de Bitot est un signe de la carence en fer V ou F
c. La malnutrition protéino-énergétique regroupe le marasme et le kwashiorkor
V ou F
d. Le thé et le café sont des activateurs de l’absorption du fer V ou F
e. La vitamine C est un activateur de l’absorption du fer V ou F
f. Le manioc inhibe l’iode V ou F
g. Le rapport poids/taille permet de dépister une malnutrition aiguë V ou F
h. Le rapport poids/âge permet de dépister une malnutrition chronique V ou F
i. Le rapport taille/âge permet de dépister une insuffisance pondérale V ou F
j. L’enquête nutritionnelle est différente de la surveillance nutritionnelle V ou F
2. Expliquez les stratégies de lutte contre la carence en vitamine A
3. Décrire les conséquences de la carence en fer chez l’homme
4. Seydu est un enfant de 8 mois que vous recevez en consultation. Sa maman se plein d’un
tarissement inexpliqué des sein qui ne donne pratiquement de lait depuis 3 mois. Ils ont fait des
traitements traditionnels au village pour que les seins reproduisent du lait mais ces traitements non
pas produit d’effets escomptés. Entre temps Seydou a continué à manger les repas céréaliers avec
sa grande mère qui d’ailleurs continue a avoir trop de difficultés à le faire accepter ces repas
céréaliers. Son visage et ses deux pieds portes des oedèmes
a. Quel est le diagnostic le plus probable
b. Quels sont les autres signes cliniques (physiques et fonctionnels) à rechercher pour mieux
préciser ce diagnostic
c. Décrire les mesures de prévention de cette maladie que vous développerez au cours d’une
séance de causerie avec des mères d’enfants
d. Décrire les mesures thérapeutiques que vous proposerez à la mère de Seydou
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ÉPREUVE DE NUTRITION
Juin 2008
1. Etude ce cas
Vous êtes infirmier chef de poste dans un CScom. Vous recevez un enfant en consultation. A
l’interrogatoire, la maman vous donne les informations suivantes : l’enfant est âgée de 16 mois ;
elle a été sevrée il y a 15 jours, depuis elle n’a pas d’appétit. Elle refuse de manger. Parfois elle a
la diarrhée. A l’examen vous constatez : des oedèmes au niveau des pieds, des fissures au niveau
de la bouche, les conjonctives sont pâles et l’enfant est indifférente à tout ce qui se passe autour
d’elle.
a.- A quel diagnostic pense-vous ? (2 points)
b.- Quelle est la conduite à tenir ? (3 points)
2. Classer les aliments selon leur rôle (4 points)
3. Quels sont les trois principaux indicateurs anthropométriques les plus couramment utilisés pour
évaluer l’état nutritionnel des jeunes enfants ? Préciser l’utilité de chacun d’eux (6 points)
4. Citer les différentes étapes de la consultation préventive des enfants sains (5 points)
Septembre 2008
1. Quelles sont les trois activités de nutrition dans le paquet minimum d’activité du Cscom qu’il faut
promouvoir si vous êtes chef de poste médical d’un Cscom rural ?
2. Décrire les conséquences de la carence en vitamine A chez l’homme
3. Expliquez les stratégies de lutte contre la carence en Iode
4. Quelles sont les mesures de base utilisées dans la surveillance nutritionnelle de l’enfant ?
5. Quelles sont les catégories de substances qui composent notre alimentation ? Classez les en
identifiant leurs rôles.
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