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Mesure de dépenses et besoins nutritionnels

1. Définition de la nutrition

La nutrition est une fonction assurant l’entretien de l’organisme, son maintien en vie et sa
croissance en lui fournissant les matières indispensables ainsi que l’énergie dont il a besoin.
Elle englobe :
• La digestion et l’absorption de nourriture.
• La transformation des aliments.
• L’assimilation des nutriments, leur utilisation (croissance, entretien,
fonctionnement, production de chaleur et d’énergie).
• L’excrétion.
Les aliments ingérés libèrent des nutriments nécessaires au fonctionnement des cellules.
Celles-ci ont besoin d’une diversité de nutriments et d’apports quantitativement équilibrés.
Influence de la nutrition sur la santé
De nombreuses études, recherches menées démontrent que notre alimentation influence
véritablement notre santé, notre état général
Positivement Négativement

• Croissance • Diabète
• Fertilité • Maladies cardio-vasculaires
• Allaitement • Obésité cancers
• gestation • Maladies intestinales
• Allergies alimentaires
2. Les nutriments

a. Les macronutriments sont des substances qui sont nécessaires en grande quantité au bon
fonctionnement de l’organisme.
• Ce sont les protéines, les glucides et les lipides
• Ce sont les constituants énergétiques de l’organisme
Exemple de transformation d’un nutriment en énergie (glucose)
C6H12O6 + 6 O2 → 6 CO2 + 6 H2O + 4 Kcal

b. Les micronutriments sont des substances qui sont nécessaires en petite quantité au bon
fonctionnement de l’organisme.
• Ce sont les éléments tels que les vitamines, les sels minéraux et les oligo-
éléments.
• Ces micronutriments sont indispensables à la bonne assimilation, à la bonne
transformation, à la bonne utilisation des macronutriments.
• Les micronutriments ne peuvent pas être fabriqués par l’organisme et doivent
impérativement être apportés par une alimentation variée, équilibrée et de
bonne qualité.
• Ce sont les constituants non énergétiques de l’organisme

3. Besoins de l’organisme
• L’organisme a plusieurs types de besoins : Il a besoin de faire fonctionner ses
muscles, ses organes vitaux et de maintenir sa température interne à 37°C.
 C’est ce qu’on appelle les besoins énergétiques du corps
• L’organisme a aussi besoin de construire, réparer, remplacer, renouveler les
cellules.
 C’est ce qu’on appelle les besoins plastiques ou bâtisseurs
• L’organisme a également besoin de transporter les substances nutritives, de
favoriser leur utilisation pour le fonctionnement des milliards de cellules du corps
et d’évacuer les déchets :
 C’est ce qu’on appelle les besoins fonctionnels
Les besoins de l’organisme varient avec l’âge, le sexe, l’activité physique, le climat,
l’état de santé.
4. Estimation des besoins nutritionnels
a. La balance énergétique

La balance énergétique

Trois possibilités de fonctionnement de la balance énergétique sont envisageables :

 La balance est équilibrée si le corps brûle autant de calories qu’il n’en consomme → poids
stable
 La balance est positive s’il consomme plus de calories qu’il en brûle → prise de poids,
 La balance est négative s’il brûle plus d’énergie qu’il en consomm → perte de poids.
b. Classification de l’IMC selon l’OMS

L’IMC (Indice de Masse Corporelle), permet d’évaluer le statut pondéral

Il est calculé à partir de la taille et du poids selon la formule suivante :

IMC = poids en kg/taille² (en m)

5. Besoins nutritionnels
 Pour fonctionner correctement, le corps humain a besoin d’énergie. Ces besoins
énergétiques sont couverts par les aliments.
 Les besoins énergétiques individuels dépendent de l’âge, du sexe et de l’activité
physique.
 Pour rester en bonne santé, un individu a non seulement besoin d’énergie mais
aussi de l’apport régulier de plus de 40 nutriments.
 Ces nutriments sont les suivants : protéines, glucides, graisses, vitamines, sels
minéraux et eau.
a. L’unité d’énergie
La calorie
C’est la quantité de chaleur nécessaire pour élever de 1°C la température de 1 g d’eau.
En nutrition, le Kcal correspond à l’unité de mesure du besoin énergétique de l’organisme.
1 Kcal = 4,18 Kjoules
Bien retenir que :
- 1 g Protéines fournit 4 Kcal soit 17 Kj
- 1 g Glucides fournit 4 Kcal soit 17 Kj
- 1 g Lipides fournit 9 Kcal soit 38 Kj
- 1 g d’alcool fournit 7 Kcal/g soit 29 Kj
Application : 100 g de pain = 55 g G + 1 g L + 7 g P
(55 x4) +( 1 x9) + (7 x 4) = 257 Kcal
a. Les besoins en eau
 L'eau est l'un des nutriments les plus importants, il est le principal constituant du
corps humain.
 Un adulte contient environ 65% d'eau.
 La quantité varie selon les personnes, l'âge, l'activité, la corpulence, etc.
 Elle est nécessaire pour la digestion, l’absorption et les autres fonctions du corps
 L'organisme n'est pas capable d'en stocker et l'élimine régulièrement (sueur, urines
et respiration)

Besoins en boissons : 1,5 à 2 l / j


b. Evaluation des besoins nutritionnels
Pour pouvoir évaluer la quantité des apports énergétiques, il faut connaître l’ensemble
des dépenses :
Métabolisme de base + Action Dynamique spécifique des aliments + Activité Physique
Apports = Dépenses
Le besoin énergétique est la quantité d’énergie nécessaire à un individu pour assurer ses
dépenses énergétiques.
L’alimentation assure les besoins en énergie de l’organisme
 Pour connaître les besoins, il faut estimer les dépenses
 Le métabolisme de base (MB) ou dépense énergétique de repos (DER)
Le MB correspond aux besoins « incompressibles » de l’organisme
C’est-à-dire ; au repos l’organisme consomme de l’énergie pour maintenir en activité ses
fonctions (cœur, cerveau, respiration…)
Diminue
• Lors de la dénutrition
• Avec l’âge
• Plus faible chez la femme que chez l’homme
Augmente
• Lors d’une hyperthermie (10% de plus par degré supplémentaire)
• Agression
• Activité physique
• Tabac
• Grossesse
• Hyperthyroïdie
Mesure du MB
Chez l’être humain, le métabolisme de base est mesuré dans les conditions standard
conventionnelles suivantes :
Le sujet est
• Au repos allongé
• Eveillé
• En situation de calme émotif
• A jeun depuis 12 à 14 heures
• Légèrement vêtu
• Dans une température ambiante de 18 à 20°C (neutralité thermique)
 L’Action Dynamique Spécifique des Aliments (ADS) : manger brûle les calories
L’ADS d'un aliment ou thermogenèse alimentaire est la quantité d'énergie dégagée par le
corps après la digestion de cet aliment (10% de la DET).
Par exemple, l’ADS est de
• 3 à 8 % pour les glucides et les lipides, de
• 20 à 30 % pour les protides en faibles quantités
• et jusqu'à 50 % pour les protides en cas d'apport massif.

 La thermorégulation
Le maintien d’une température corporelle à 36,5/37,5 °C est une fonction essentielle de
l’organisme humain.
Ce mécanisme nécessite une production de chaleur par le travail musculaire et entraîne
donc des dépenses en énergie par l’organisme.
De nos jours, la plupart des personnes sont protégées de manière adéquate au froid par
l’habille Le maintien d’une température corporelle à 36,5/37,5 °C est une fonction
essentielle de l’organisme humain.
 Le niveau de l’activité physique (NAP)
Le coût de l'activité physique, variable selon les individus (facteurs génétiques ?), ne dépasse
généralement pas 25 à 35 % de la dépense énergétique globale chez les sédentaires.
Il peut cependant s'accroître considérablement en fonction de la durée, de l'intensité et du
type d'activité physique
Le niveau d'activité physique (NAP) est une façon d'exprimer l'activité physique quotidienne
d'une personne sous forme d'une échelle allant de 1 à 10

NAP = 1,3 (sédentaire) NAP = 1,5 (activité physique légère)


NAP = 1,6 (activité physique modérée) NAP = 1,8 – 2 (activité physique forte)
 La dépense énergétique totale (DET)
La DE totale peut être estimée en multipliant la DER par un facteur traduisant l’intensité de
l’activité physique d’une personne.
Ce facteur NAP : (Niveau de l’Activité Physique) a pu être déterminé pour de nombreuses
activités de la vie quotidienne, sédentaire, professionnelle ou sportive
Dépenses énergétiques Totaux :
DET = DER x NAP

Ex : une femme de 27 ans, mesurant 1,73m, et pesant 59 kilos, activité légère, l’équation
sera la suivante : 655 + (9,6 x 59) + (1,8 x 173) - (4,7 x 27) = 1405,9 x 1,5 (coefficient
d’activité physique) = 2108,85 Calories dépensées/jour.
Les besoins énergétiques
• Pour le nourrisson et l’enfant :
• De la naissance à 3 mois : 100 Kcal/kg/j
• Moyenne 1ère année : 92 Kcal/kg/j
• 1 à 9 ans : 75 Kcal/kg/j
• Pour l’adolescent : 50kCal/kg/j
• Pour l’homme (70kg) : 2200 à 3200 Kcal/j
• Pour la femme (60kg) : 1800 à 2400 kcal/j
Pour la femme enceinte et allaitante :
Grossesse :
- 1er trimestre : + 15 kcal/j
- 2e trimestre : + 120 kcal/j
- 3e trimestre : + 310 kcal/j
Pour la personne âgée : 30 kcal/kg/j
Variations des besoins énergétiques chez l’adulte
Métabolisme de base : 1600 – 1800 Kcal/j
Besoins énergétiques journaliers : 2000 – 2500 Kcal/j
Infection grave : + 2100 – 2700 Kcal/j
Polytraumatisé : + 1900 – 2200 Kcal/j
Grand brûlé : + 2500 – 3600 Kcal/j
Exposition au froid : + 125 Kcal/j
50000 m : + 1400 Kcal/h
Marathon : + 1750 Kcal/h
Notion d’essentialité
Parmi les divers nutriments absorbés par l'Homme, on distingue :
Les nutriments essentiels (indispensables) doivent être obligatoirement apportés par
l'alimentation car l'organisme humain est incapable de les synthétiser :
– Acides aminés essentiels : Leucine, Isoleucine, Phénylalanine, Thréonine, Tryptophane,
Lysine, Valine, Méthionine, Histidine (chez le nourrisson);
– Acides gras essentiels : acide linoléique et acide linolénique ;
– Tous les oligoéléments et minéraux ;
– Toutes les vitamines hydrosolubles et liposolubles, sauf les vitamines D et K.
Les glucides
Les glucides regroupent : les sucres simples, que l'on trouve dans le sucre de
table (saccharose=glucose + fructose), les fruits (fructose), le miel, la confiture, les
produits laitiers (lactose=glucose + galactose), les bonbons, les chocolats...
Les sucres complexes (= longues chaines de molécules de sucre) : amidon et fibres
alimentaires, présents dans le pain, les pâtes, le riz, les pommes de terre, les
légumineuses...
Besoins : 50 à 55% de l’AET.
→ 300 g/j ; min : 150 g avec – 10% sucres simples
Nous consommons chaque jour quelques centaines de grammes de glucides
Rôle des glucides
Fournir de l’énergie aux cellules de l’organisme
Les cellules du cerveau, les cellules nerveuses et sanguines puisent toute leur énergie
dans les glucides
Les muscles tirent la plus grande de leur énergie des glucides emmagasinés sous forme
de glycogène
Quelques équivalences glucidiques :
10 g de glucides sont apportés par :
• 15 g de confiture ou miel
• 200 g de yaourt
• 20 g pain blanc
• 70 g de pomme de terre
• 40 g de pâtes cuites …
L’Index Glycémique (IG)
Capacité d’un aliment à faire monter la glycémie
C’est un critère de classement des aliments contenant des glucides, basé sur leurs effets
sur la glycémie durant les 2 heures après leur ingestion.
L’index glycémique d’un aliment est donné par rapport à un aliment de référence auquel
on attribue l’indice 100. Généralement le glucose ou le pain blanc
IG faible : 55 et moins
IG moyen : entre 56 et 69
IG élevé : 70 et plus

Index glycémique bas Index glycémique moyen Index glycémique élevé


Pâtes al dentes : 40-50 Ananas : 66 Baguette : 95
Lait : 30 Semoule : 65 Carottes cuites : 90
Pamplemousse : 25 Betteraves : 65 Riz blanc instantané : 87
Cerises : 23 Flocons d'avoine : 61 Pomme de terre cuite : 85
Lentilles : 22 Chips : 55 Pain complet : 77
Chocolat noir 72% cacao : 20 Bananes : 55 Frites : 75
Légumes verts : 10

Charge glycémique
La charge glycémique est une mesure qui prend en compte la quantité de glucides dans une
portion de nourriture ainsi que son indice glycémique (soit la rapidité avec laquelle elle
augmente la glycémie).
La charge glycémique est une mesure qui prend en compte la quantité de glucides dans une
portion de nourriture ainsi que son indice glycémique (soit la rapidité avec laquelle elle
augmente la glycémie).

CG = IG x QG (dans la portion)
1oo
< 10 : CG faible
11<CG< 19 : CG moyen
> 20 : CG élevé
Ex: CG 30 g de pain
90 x 15 /100 = 13,5 g
CG 100 g de pain
90 x 50/100 = 45 g
CG 100 G de carottes cuites : 47 x 10 /100= 4,7 g
CG des carottes crues : 16 x 10/100 = 1,6 g
Les fibres alimentaires
Les fibres alimentaires sont des polysaccharides non digestibles (ne sont pas digérées par les
enzymes du tube digestif) et font partie de la famille des glucides
Fruits, légumes, son du blé, céréales complètes, légumes secs, oléagineux, fruits séchés
On distingue deux classes,
 Les fibres solubles comme les pectines, qui comme leur nom l’indique sont solubles
dans l’eau,
 Les fibres insolubles comme la cellulose qui ont un pouvoir de gonflement élevé.
Apport conseillé : 30 g/j
Enfants : âge + 5 g après 2 ans
Rôles :
Les fibres solubles qui, au contact de l’eau, forment comme un gel. Elles :
 Augmentent le sentiment de satiété (donc permettent de moins manger)
 Diminuent l’absorption du cholestérol et des graisses
 Régulent la glycémie en ralentissant la digestion des glucides
 Favorisent l’équilibre de la flore intestinale
Les fibres insolubles qui, au contact de l’eau, gonflent. Elles :
 Permettent de lutter contre la constipation
 Protègent du cancer du colon
Sources : légumes, fruits, légumes secs, fruits secs, fruits séchés, céréales complètes,
légumes secs, orge
Les protéines :
Les protéines sont des composées organiques azotées :
Acides Aminés (AA) → Fonction Amine (NH2) liées liaisons peptidiques CO-NH → longues
chaînes
Les protéines sont nécessaires pour la croissance et le renouvellement des cellules. Elles
entrent dans la constitution de la peau, des organes, des muscles, des cheveux, des ongles.

Elles jouent un rôle dans l'immunité.


1 g de protéines apporte 4 Kcal
Rôles :
 Structural : formation de muscles, des os, des organes, des phanères, de la peau
 Fonctionnel : elles participent à de nombreux processus physiologiques, par exemple
sous la forme d'enzymes digestives, d'hémoglobine, d'hormones, de récepteurs ou
d'immunoglobulines (anticorps).
Elles constituent, par ailleurs, l'unique source d'azote de l'organisme.
Comment apprécier la qualité d’une protéine ?
Les protéines sont de multiples assemblage de plusieurs acides aminés (AA) dont 20 sont
utilisés par l’organisme humain
Parmi ces 20 AA, 9 sont dits indispensables ou essentiels (AAE).
Thréonine, Leucine, Isoleucine, Méthionine, Tryptophane, Phénylalanine, Lysine, Valine et
Histidine pour les nourrissons.
Ces AAE doivent être apportés régulièrement par l’alimentation
Les protéines de l’œuf sont les mieux équilibrées en acides aminés essentiels
Ainsi, la richesse d’une protéine en AAE ainsi que sa digestibilité permettent d’apprécier la
qualité d’une protéine.
Besoins = Besoins en AAE + azote total
1g de protéine = 0.16g d’azote
Sources alimentaires :
Protéines animales (PA): viandes, poissons, œufs et produits laitiers
Les PA sont les plus riches en AAE et généralement avec la meilleure digestibilité. Ce sont
des protéines de plus haute qualité nutritionnelle ou valeur biologique
Protéines végétales (PV) : Céréales, légumes secs, oléagineux
Les PV sont carencées en certains AAE.
Complémentarité protéique : Pour obtenir une alimentation équilibrée en AAE à partir de
PV, il est nécessaire d’associer : des graines de légumineuses (lentilles, fèves…) avec des
céréales (riz, blé…)

Les recommandations :
Quantité : Pour l’adulte bien portant, il est recommandé de consommer 10 à 20% de total
énergétique journalier, soit un apport supérieur à 0,8 g de protéines par kilos de poids de
corps, par jour.
Qualité : respecter un rapport de Protéines Animale sur Protéines Végétales égale à 1
(PA/PV = 0.75 -1)
il est primordial que TOUS les acides aminés essentiels soient apportés chaque jours, car ces
derniers fonctionnent ensemble.
Si l’un d’entre eux venait à manquer, l’organisme ne pourrait pas effectuer le
renouvellement cellulaire correct
Equivalence protidiques :
• 20 g de Protéines : 100 g de viande, 2 œufs, 120 g de poisson
• 5 g de protéines : 150 ml lait, 25 g fromage, 1 yaourt
• 5 g protéine végétales : 70 g pain, 6 biscottes, 60 g céréales, 250 g pomme de terre
Les lipides
Ils sont aussi appelés corps gras ou graisses.
Toutes sont Insolubles dans l’eau et solubles dans les solvants organiques.
Les lipides alimentaires doivent fournir 30-35 % des AET
Ex : 2000 Kcal = 600‐700 Kcal ; 67‐78 g de lipides
Ils sont composés par des acides gras. Mais les lipides peuvent contenir aussi du cholestérol
et autres molécules comme le glycérol.
Les propriétés physiques et nutritionnelles des graisses dépendent de la nature des acides
gras qui les compose.
Rôles des lipides
• Fournisseurs d’énergie par excellence : 9 Kcal par gramme
• Constituer des réserves de graisses, synthétiser des hormones stéroïdes
(testostérone, progestérone, œstrogène)
• Apporter les acides gras « essentiels », véhiculer les vitamines liposolubles A, D, E, K
Leurs constituants
Les Acides Gras :
• Acides gras saturés surtout d’origine animale
• Acides gras mono-insaturés d’origine animales et végétales
• Acides gras polyinsaturés surtout d’origine végétale
Apport quotidien : 30 – 35 % des calories totales

Le cholestérol
Le cholestérol est un composé à caractère lipidique. Il ne contient pas d’acides gras mais se
comporte comme tel.
Souvent mal vu et diabolisé, le cholestérol a pourtant des fonctions essentielles dans notre corps !
Rôle structural : Il entre dans la structure de toutes les membranes cellulaires
Rôle métabolique :
C’est le précurseur des acides biliaires du foie, de toutes les hormones stéroïdiennes, et de la
vitamine D
Le cholestérol est apporté par l’alimentation (contenu notamment dans des produits d’origine
animale comme les œufs, cervelle, foie, crustacés), et est également produit par le foie (80 %)
Equivalences lipidiques
10 g de lipides se trouvent dans :
• 10 g huiles
• 12 g beurre
• 18 g amandes
• 15 g noix
• 1/3 avocat
• 30 g de gruyère
• 1 cuil. Café bombée mayonnaise
• 2,5 carrées chocolat noir
Les minéraux
Les minéraux ne constituent pas une source d’énergie, mais sont souvent incorporés dans les
structures cellulaires et sont indispensables à l’activité des hormones et des enzymes.
Ils doivent être apportés par l’alimentation car l’organisme ne peut pas les fabriquer.
Il existe une vingtaine de minéraux présentant des bienfaits pour l’Homme, les principaux sont le
calcium, le magnésium, le phosphore, le sodium ou le potassium

Les oligo-éléments
Les oligoéléments sont présents en faible quantité dans notre organisme mais jouent un rôle majeur
dans de nombreuses réactions métaboliques.
Les principaux oligoéléments sont le fer, le cuivre, le chrome, le sélénium, le zinc, le manganèse ou
l’iode.

Les vitamines
Les vitamines sont des substances essentielles pour l’organisme et notamment pour le bon
fonctionnement des processus physiologiques.
Ce sont des molécules actives en très faibles quantités et dont les carences peuvent engendrer des
maladies graves ou des dysfonctionnements.
L’apport des vitamines par l’alimentation est primordial puisqu’il ne peut pas les fabriquer, à
l’exception de deux vitamines la K et la D.
Il existe 13 familles de vitamines réparties en deux catégories :
Les vitamines liposolubles capables de se dissoudre dans les graisses, on retrouve les vitamines A, D,
E et K.
Les vitamines hydrosolubles capables de se dissoudre dans l’eau, on retrouve les vitamines du
groupe B (B1, B2, B3 ou PP, B5, B6, B8, B9 et B12) et C

Comment garantir un bon apport en vitamines ?


• Varier l’alimentation
• Choisir des produits frais et locaux (qui n’ont pas été dégradés pendant le transport)
• Manger des aliments crus quotidiennement (fruits, crudités)
• Adopter une cuisson douce (éviter de faire bouillir les légumes) : vapeur douce, tajine…
• Consommer des fruits et légumes frais à chaque repas…
• Remarque : Il n’y a pas de bénéfice à consommer des vitamines en grande quantité, car notre
organisme élimine le surplus !
Les antioxydants

Le phénomène d’oxydation est présent dans tous les tissus, il entraîne l’apparition des radicaux
libres.
Les radicaux libres s’attaquent aux molécules l’endommagent et réduisent leur fonctionnement.
Les dégâts produits par ces radicaux libres accroissent donc le vieillissement de la cellule
Les antioxydants sont la première ligne de défense de nos cellules.
Sources alimentaires
• Vitamine E et C : oléagineux, légumes, fruits
• Β carotène et caroténoïdes : légumes et fruits jaunes
• Oligo-éléments
o Sélénium : viande, poissons, lait, céréales complètes
o Manganèse : végétaux, thé
o Zinc : viandes, poissons, volailles, céréales complètes
• Flavonoides, polyphénols : végétaux, thé vert
• Alliacés (allicine) : ail, oignon, poireau
Le stress oxydatif
Ce qui alimente le stress oxydatif

Facteurs endogènes Facteurs exogènes


• Vieillissement • Hygiène de vie déséquilibrée
• Stress • Traumatismes
• Déficit immunitaire • Tabac
• Infection • Pollution
• Inflammation

Le microbiote intestinal
« Ensemble des populations microbiennes (bactéries, virus, champignons) qui, dès la naissance,
colonisent le tractus intestinal et jouent un rôle physiologique majeur ; de sorte que le microbiote
intestinal peut être considéré comme un organe à part entière qu’il est essentiel de préserver. »
Le microbiote intestinal est principalement localisé dans l'intestin grêle et le côlon.
Pour booster le microbiote
Les probiotiques :
Le mot « probiotique » vient des mots grecs « pro » qui signifie « en faveur » et « biotikos » qui
signifie « la vie »
Les probiotiques sont des produits qui contiennent de bonne bactéries et qui peuvent aider à
conserver un bon équilibre des microorganismes intestinaux qui favorisent la digestion et évitent
l'inconfort de la détresse intestinale.
LES DIVERS PROBIOTIQUES
des lactobacilles (du genre Lactobacillus)
des bifidobactéries (du genre Bifidus).
Ils sont apportés par des aliments fermentés comme le yaourt, lait fermenté, choucroute, levures.
Les prébiotiques :
Ce sont des fibres, le plus souvent des fibres solubles non digestibles qui servent de nourriture aux
bactéries du microbiote intestinal et leur permettent de se multiplier
Présents dans les fruits (ananas, banane, fruits rouges, pommes…) et légumes (ail, artichaut,
asperges, poireau, oignons…) et légumineuses (lentilles, pois chiches, haricot rouges et noir) et le
miel.
Limiter la quantité en cas d’intestin irritable ou de diverticulose.
On les trouve également dans des compléments alimentaires
Grâce à eux, on peut rééquilibrer la flore intestinale
- Le microbiote assure de nombreuses fonctions indispensable à l’organisme pour rester en
bonne santé :
• Fonctions immunitaires : participe au développement du système immunitaire, identifie les
organismes pathogènes et lutte contre leur prolifération en stimulant par exemple la production
d’IgA (immunoglobulines de classe A), participe à la perméabilité intestinale.
Nb : 70 % des cellules immunitaires du corps humain sont situées dans l’intestin.
• Fonctions digestives et métaboliques : permet l’assimilation des nutriments, la synthèse de
certaines vitamines (comme la vitamine K, B8, B12) et d’acides aminés essentiels (la valine, la leucine
et l’isoleucine).
• Fonction hormonale : l’une des fonctions du microbiote est de réguler le taux d’oestrogènes.
• Fonction neurologique : il contient plus de 100 millions de neurones et sécrète des
neurotransmetteurs identiques à ceux que l’on trouve dans le cerveau
Aliments nocifs pour le microbiote
- La viande rouge,
- Les produits transformés, ceux contenant des édulcorants et des additifs
- Les perturbateurs endocriniens.

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