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1) Situation en Afghanistan

2) Conséquence sur la population


3) Etude d’un cas précis
4) Montrer que les droits ne sont pas respectés.
5) Avis sur la question => monter la colère et la tristesse
6) SOLUTIONS envisagées
Un enfant victime de la guerre/d’un conflit.

Kaboul, mars 2021. Climat aride. Pas une goutte d’eau en vue. J’observe ma mère se préparer pour
une sortie express pour aller chercher de la farine. Ces temps cis, elle y va de moins en moins
souvent.

Najib

Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a signalé à Kaboul le 24 juin 2004 que 2 205
enfants âgés de 14 à 18 ans avaient été démobilisés. L'UNICEF a également signalé qu'il pourrait y
avoir jusqu'à 8 000 enfants soldats, policiers et miliciens restants.*

Chiffres des conséquneces :

https://www.mei.edu/publications/afghanistans-children-tragic-victims-30-years-war

Ou en est l’Afghanistan aujourd’hui ?

Avait

Ou sont passé leur droits à tous ? Pourquoi ferme-t-on les yeux sur des horreurs pareilles ?

On leur a volé une enfance. On leur a volé une âme. On leur volé une vie. Et tout cela pour quoi, au
juste ?

Russie enfants volés

D’ailleurs, ce sujet n’est pas nouveau pour nous européens

Le dernier date de trois, ou des enfants ukrainiens ont été déportés


Je n’avais pas le choix. Je n’avais pas le choix. Laila, 23 ans répète cette même phrase,
en tentant de se convaincre elle-même. Je n’avais pas le choix. Nous sommes à Kaboul, en
Afghanistan. Cette mère de 5 enfants vient d’arracher la chair de sa chair. Sa petite Nirsanor,
2 ans, ne le sait pas encore, mais elle vient d’être vendu à un riche commerçant, qui viendra
la chercher à 5 ans. Et qui sait ce qu’elle deviendra alors. !$ Mariée à 10 ans, 9 ans peut-
être ? Esclave sexuelle ? Plausible. Et tout ça, tout ça pour combien à votre avis ? Quel
montant pourrait expliquer un tel acte ? Apparemment, il suffit de peu 500 euros. Pas mal.
La voisine d’à côté a vendu sa fille pour 2000. Mais bon elle est plus âgée, et donc plus utile
dans tous les domaines, alors…
Mais, cela porte à réflexion. Qu’est ce qui a pu arriver ? Comment une mère peut-elle
céder ce qu’elle a de plus précieux, pour quelques billets ? Comment en sommes-nous
arrivés là ?
Mesdames et messieurs, chers membres du jury, il y a urgence. Car le cas de la petite
Nirsanor est loin d’être isolé. Ce qui pousse des parents à l’impensable, c’est le pain. Car, ce
que vous ne savez pas, c’est qu’Aicha n’a plus d’argent. Pas un seul sou. Son mari essaie de
vendre de temps en temps des melons pour subsister. Mais, avec la sécheresse, cela est loin
d’être suffisant. Alors, vous comprendrez, pour en sauver 4 des enfants, il faut en sacrifier
un. Et puis, cela permettra de rembourser les dettes, et de subsister, jusqu’à la prochaine
échéance. Après tout, dans un pays où 28 MILLIONS de personnes, soit les 2 tiers de la
population afghane ont besoin d’aide humanitaire urgente, c’est-à-dire qu’ils sont au bord
de la mort, Cette pratique parait presque banale. Justifiée. Il faut bien survivre par tous les
moyens. N’auriez-vous pas fait la même chose à la place d’Aicha ? Quelles autres options
s’offriraient à vous ? A part vendre un organe, peut-être, ah non, mais ça, Aicha y a déjà
pensé avant vous. Elle n’a plus qu’un seul rein. Vendu au marché noir pour 1200 dollars .
Alors oui, certaines situations poussent à faire des choses inimaginables. Et ça, ça s’appelle le
désespoir. La volonté de survivre.

Je n’avais pas le choix. Je n’avais pas le choix. Non loin de là, Sanjar vient de fêter ses 13 ans.
En guise de cadeau, il ne passera plus aucune nuit sans faire un seul cauchemar. Il travaillait
dans les champs de son village, lorsque des hommes l’ont enlevé. Ligotés, les yeux bandés,
ils l’ont embarqué dans la voiture, et emmené dans un camp militaire qui n’est pas sensé
exister. « Il y avait des enfants bien plus jeunes que moi de 7ans ou plus. Ils nous ont dit
qu’ils nous entraineraient pour devenir des héros. Ils nous ont promis une place au paradis si
on faisait ce qu’ils disaient. Ils nous ont appris à ne pas hésiter à tirer sur nos familles si elles
nous empêcher de remplir nos missions. » Quel bonheur, une place au paradis. Qui n’en
rêverait pas. Et pourtant, quel lourd tribut à payer. Car forcés à obéir, malmené
psychologiquement et physiquement chaque jour, Youssef a dû apprendre à manier les
armes à l’âge de 13 ans, et à tirer sur tout ce qu’on lui a désigné comme ennemi. 3 mois de
terreur, avant qu’il ne s’échappe pour retrouver un semblant de sa vie.
Je n’avais pas le choix. Khairolla avait 11 ans quand il a dû traverser 4 pays pour fuir les
horreurs de cette Afghanistan, laissant son frère là-bas à la merci des Talibans.
Je n’avais pas le choix. Leila était en âge d’aller à l’école quand elle a dû s’occuper de sa
fratrie à la place de ses parents morts durant un raid.
Je n’avais pas le choix. Fatima avait 16 ans quand elle s’est suicidée. Elle avait été promise à
l’âge de trois ans. Son prétendu fiancé l’avait répudiée, la laissant souillée.
Je n’avais pas le choix. Leila en avait 2 quand elle est morte de faim dans les bras de sa mère.
On sont passé leurs droits à tous ? Qu’ont-ils de moins que nous pour subir la guerre, la faim,
la soif la peur, et la soumission à un Etat tyran.
Qu’ont-ils de moins que nous ? Ne sont-ils pas des êtres humains ? Pourquoi détournons-
nous les yeux ? Pourquoi on ne dit plus rien ? Il faut réagir vite ! Il y a urgence.
Personne ? Ah pardon, c’est vrai que cette semaine Kim Kardashian a sorti une de ces tenue
de soirée.. Pff, j’ai pas les mots. Et puis, bon. On en a déjà parlé, des Afghanistan. ON ne peut
pas passer tous les soirs à parler de leur cas, dont l’aboutissement sans espoir pointe
surement déjà son nez. Il faut passer à autre.
Ce discours, mesdames et messieurs, est le discours que la plupart aujourd’hui joue dans
leur tête. Car la compassion est un sentiment aussi volatile qu’un gaz. Quand une guerre
n’est plus qu’un sac de nœuds, que le conflit semble insoluble, ou tari, beaucoup détournent
tout simplement les yeux. Quand il n’y a plus rien que nous puissions faire, et qu’ils ne
puissent faire, on sombre dans le cynisme, la lassitude, l’apathie. La passivité s’invite et, telle
un champignon sur une surface, et nous devenons insensible. C’est ça la réalité.

Les Etats se renvoient alors la balle, et on pourrait même en arriver à tirer à la courte paille
pour savoir qui aurait la malchance de devoir accueillir ces « vagues » de réfugiés. Comme si
tout ca c’est la faute de la mer.
Il est pourtant de mon devoir de vous rappeler que notre bien-être à tous est liés à la
souffrance des autres.
Vous voulez des chiffres peut-être, comme si les images de guerre ne suffisent pas à en dire
assez. Très bien. Sur quatre enfants, un seul pourra espérer atteindre les 5 ans.

Dans un état contrôlé par des soi-disant guides. Des dictateurs qui n’ont d’yeux que pour des
lois religieuses absurdes, modifié pour leur propre profit. Des filles effacées de la société, des
enfants endoctrinés pour adorer des seigneurs de guerre misogynes.
Alors, Pour des enfants qui ont subi 40 ans de guerre, 40 ans de famine, de viol, de terreur.
Je revendique le droit à la vie. Le droit à la sécurité. Le droit à un mariage consenti. Le droit à
l’éducation. Le droit à une identité pour ces filles. Le droit de vivre, aimer, rire, le droit à
l’insouciance de ces enfants.
Je veux vous rappeler ce qui s’y passe, dans ce fourneau de l’enfer. Car aujourd’hui, trop
d’Etats détournent le regard. Nous en parlons sans vraiment en parler. Nous abordons ce
sujet qu’en l’effleurant, afin d’attirer les spectateurs, et de se donner bonne conscience. Les
faits, les actes sont absents.

Et pourtant. Pourtant. Il existe des solutions. On ne vit pas dans un monde apocalyptique
Citation de livres (voir Y Khadra)

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