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Le fort est construit sur un banc de sable nommé « longe de Boyard », située à l'origine à 4,50 m de

profondeur sous les plus basses eaux, qui a donné son nom au fort6. Dans un premier temps, la
désignation sur des cartes hollandaises du XVIIe siècle de ce banc de sable sous l'appellation
Banjaert Hollandis a laissé penser à une origine néerlandaise de ce nom9. Ce terme, prononcé
banyard, aurait pu se transformer pour devenir le Boyard connu aujourd'hui10. Cette origine a été
réfutée par des études ultérieures qui ont conclu11 que l'emprunt s'est certainement fait dans l'autre
sens et que l'appellation originale viendrait du nom commun boyart qui désigne une partie de
charpente dans une écluse de salines12. La saunerie étant une activité historiquement installée sur
l'île d'Oléron proche viendrait expliquer cette étymologie.
De forme oblongue, le positionnement du fort est situé à 2 900 m de l'île d'Aix et à 2 400 m de l'île
d'Oléron. Il mesure 68 mètres de long dans l'axe sur 31 mètres de large13, pour une superficie au
sol de 2 065 m2 et totale de 2 689 m2. La cour intérieure mesure 43 m de long dans l'axe, 12 m de
large et sa surface est de 565 m2. Les murs d'enceinte culminent à 20 mètres depuis les fondations.
Il est visible depuis Fouras, depuis l'île d'Oléron, depuis le pont qui relie le sud de l'île au continent,
depuis le phare de Chassiron par beau temps, à l'extrême nord de l'île ainsi que d'une bonne partie
de la côte est de celle-ci, notamment depuis Boyardville, mais aussi depuis la ville de La Rochelle
et bien sûr de la côte ouest de l'île d'Aix, où de nombreux touristes et enfants viennent en été voir le
fort de plus près.
De 1995 à 2002, dans le cadre d'animations organisées par des groupements de communes et le
conseil général, appelé les « Sites en Scènes », un feu d'artifice y était tiré à la nuit tombante depuis
son couronnement supérieur, le 14 juillet, visible depuis toutes les plages des alentours. Ce feu
d'artifice contenait des milliers de fusées et durait, en moyenne, une trentaine de minutes avec, en
simultané, la 1re version (1989) du générique de l'émission (composé par Paul Koulak), diffusée en
boucle sur une radio locale.

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