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Jeux olympiques

événement sportif international majeur

Les Jeux olympiques (JO), aussi appelés Jeux olympiques modernes, puisqu'ils prolongent la
tradition des jeux olympiques de la Grèce antique, sont des événements sportifs internationaux
majeurs, regroupant les sports d’été ou d’hiver, auxquels des milliers d’athlètes participent à
travers différentes compétitions tous les quatre ans, pour chaque olympiade moderne.

Jeux
olympiques
Généralités
Sport Sport
olympique
Création Athènes 189
(rénovation
des Jeux
antiques)
1924 (Jeux
d'hiver)
Organisateur(s)
Comité
internationa
olympique
Périodicitéquatre ans
entre deux
éditions de
Jeux d'été,
quatre ans
entre deux
éditions de
Jeux d'hiver,
deux ans ent
Jeux d'été et
Jeux d'hiver
Nations 206 pays
représentés
Participants
environ
10 500 (Jeux
d'été)
environ 3 00
(Jeux d'hiver
Disciplines51 (Jeux
d'été)[1]
16 (Jeux
d'hiver)[1]
Épreuves environ 300
(Jeux d'été)
environ 100
(Jeux d'hiver
Statut professionne
des (depuis 1981)
[2]

participants
amateurs
hommes et
femmes
Site web olympics.co
officiel (https://olym
cs.com/fr/)
Pour la
compétition à
venir voir :
Jeux olympiques d'été
de 2024
Originellement tenus dans le centre religieux d’Olympie, dans la Grèce antique du
viiie siècle av. J.-C. au ive siècle apr. J.-C., les Jeux sont rénovés par le baron français Pierre de
Coubertin en 1894 lorsqu’il fonde le Comité international olympique (CIO). Depuis lors, le CIO est
devenu l’organisation gouvernant le mouvement olympique dont la structure et les décisions sont
définies par la Charte olympique.

Les premiers Jeux olympiques modernes se déroulent en 1896 à Athènes et l'instauration des
Jeux olympiques d'hiver date de 1924 à Chamonix. Ils ont lieu la même année tous les quatre
ans, souvent dans le même pays sous réserve qu'il possède un territoire montagneux, puis sont
décalés de deux ans à partir de 1994[n 1]. Annulés en 1916, 1940 et 1944 pour cause de guerres
mondiales, les Jeux ont vu leur édition de 2020 reportée d'un an en raison de la pandémie de
Covid-19.

Pendant le xxe siècle, le CIO adapte les Jeux à sa perception des changements économiques,
politiques et techniques du monde. Ainsi, les Jeux olympiques sont, comme le voulait Pierre de
Coubertin, d'abord réservés aux purs amateurs, le règlement du CIO interdisant la participation de
sportifs professionnels[3]. Bien que malmenée par les supercheries (notamment l'amateurisme
marron) autour du statut faussement « amateur » de nombreux sportifs, l'exclusion du
professionnalisme reste en vigueur jusqu'en 1981. Si le passage de l’amateurisme pur au
professionnalisme est dans les faits progressif, le XIe Congrès olympique en 1981 marque une
révolution pour l'olympisme, avec l'admission des sportifs officiellement professionnels[2],[4]. Une
autre évolution importante concerne la féminisation des épreuves, d'aucune femme en
compétition en 1896 et un fort déséquilibre par la suite, jusqu'à une quasi-parité de nos jours.
Le CIO adapte aussi les Jeux aux changements sociaux qui se produisent au xxe siècle. Certains
de ces ajustements incluent l'instauration des Jeux olympiques d’hiver, des Jeux paralympiques
ou encore des Jeux olympiques de la jeunesse et la création de nombreuses épreuves mixtes. En
outre, l’importante croissance des médias de masse apporte aux Jeux des sources de
financement considérables, entraînant parfois des problèmes de corruption[5],[6].

Actuellement, le mouvement olympique comprend les fédérations sportives internationales, les


comités nationaux olympiques et la mise sur pied de comités d'organisation locaux pour chaque
édition des Jeux olympiques. La ville hôte est chargée d’organiser les Jeux olympiques de
manière qu’ils soient en accord avec la Charte olympique. Le CIO décide aussi des sports
présents ou non à chaque édition. La célébration des Jeux inclut de nombreux rituels et des
symboles, comme le drapeau olympique et la flamme olympique, le relais de la flamme, ainsi que
les cérémonies d’ouverture et de clôture. Les trois meilleurs athlètes ou équipes de chaque
compétition reçoivent respectivement une médaille d’or (1re place), d’argent (2e place) et de
bronze (3e place). Pour les Jeux d'été, la participation est plafonnée à environ 10 500 athlètes et
à 28 sports se déclinant en plus de 300 épreuves.

Les Jeux olympiques sont devenus si importants que presque chaque nation est représentée.
Une telle ampleur a causé de nombreux défis, comme le boycott, le dopage, la corruption et le
terrorisme. Tous les deux ans, les Jeux et leur exposition médiatique permettent à des athlètes
d'acquérir une notoriété nationale, voire mondiale dans certains cas. Les Jeux sont aussi une
excellente occasion pour la ville hôte et le pays d'accueil d'assurer leur promotion sur la scène
internationale.

Le sportif le plus médaillé des Jeux olympiques, été comme hiver, est le nageur américain
Michael Phelps, qui gagne entre 2004 et 2016, vingt-huit médailles dont vingt-trois en or. Aux
Jeux d'hiver, la fondeuse norvégienne Marit Bjørgen détient un record de quinze podiums, dont
huit médailles d'or.

Histoire

Jeux olympiques antiques

Article détaillé : Jeux olympiques antiques.

Vue de l’ancien stade d’Olympie.

De nombreuses légendes entourent l'origine des Jeux olympiques antiques. L'une dit qu'Héraclès
construisit le stade olympique ainsi que les bâtiments alentour en l'honneur de son père Zeus,
après avoir accompli ses douze travaux, et aurait organisé avec ses quatre frères une course
dont il couronna le vainqueur d'une branche d'olivier[7]. Il aurait également défini la longueur du
stade olympique en l'arpentant avec la longueur de son pied en avançant de 600 pas.

Les premiers Jeux olympiques sont réputés pour avoir pris place en 776 av. J.-C. sur l'initiative
d'Iphitos, roi d'Élide. Cette année marque le début du calendrier olympique, selon lequel les
années sont regroupées en olympiades, et l'an 1 du calendrier grec adopté en 260 av. J.-C.
Toutefois, il est probable que les Jeux aient été encore plus anciens, compte tenu de l'abondance
des offrandes de l'époque géométrique retrouvées à Olympie. Dès lors, les Jeux gagnèrent en
importance dans toute la Grèce antique, mais il existe près de 300 réunions sportives du même
type, les agônes. On passe à plus de 500 sous l'Empire romain. Les Jeux olympiques forment,
avec les Jeux pythiques, les Jeux néméens, et les Jeux isthmiques, un cycle des jeux sacrés dont
l'un revient chaque année. L'athlète qui gagne des prix à ces quatre Jeux panhelléniques est
désigné par le titre de « periodonikès »[8].

Le programme des compétitions comprend des épreuves hippiques (chars à deux ou quatre
chevaux) et des épreuves athlétiques dites de gymnastique (course à pied sur plusieurs
distances, lancer du disque, saut en longueur, lancer du javelot, pentathlon[9], lutte, pugilat et
pancrace). Disque, longueur et javelot ne donnent pas de titre olympique, mais font partie des
cinq épreuves du pentathlon avec la course du stade et la lutte[10].

Corèbe d'Élis[11] ouvre le palmarès olympique officiel en remportant la course pédestre du stade
en 776 av. J.-C. Parmi les autres principaux athlètes grecs des Jeux antiques, citons Milon de
Crotone (lutte, vie siècle av. J.-C.), Diagoras de Rhodes (boxe, ve siècle av. J.-C.), Polydamas de
Scoutoussa (pancrace, vie siècle av. J.-C.), Léonidas de Rhodes (course, iie siècle av. J.-C.) et
Mélancomas de Carie (boxe, au ier siècle). À partir de la septième olympiade (752 av. J.-C.), le
champion olympique reçoit une couronne d’olivier sauvage, une branche de palmier et un ruban
de laine rouge appelé la tænia. Le Messénien Daikles est le premier champion olympique honoré
ainsi.

Réservés d'abord aux seuls citoyens grecs masculins et riches, les Jeux entraînent une trêve
olympique. Cette dernière n'arrête pas les conflits, mais autorise les athlètes et spectateurs à
traverser librement des zones de guerre sans être inquiétés[12]. La portée d'un titre olympique est
considérable. Les champions sont d'authentiques héros populaires et sont couverts de cadeaux
et d'honneurs à leur retour dans leur cité. Ils sont de plus pleinement professionnels[13] depuis le
ve siècle av. J.-C. et peuvent décider de défendre les couleurs d'une autre cité. Ces changements
d'allégeance provoquent souvent des troubles, parfois importants, dans la cité « trahie ». On peut
ainsi citer le cas de Astylos de Crotone (6 titres olympiques), qui passe de Crotone à Syracuse en
484 av. J.-C., provoquant de graves troubles à Crotone.

Discobole Lancellotti, copie romaine,


vers 120 apr. J.-C., palais Massimo
alle Terme.

Un serment olympique en quatorze points[14] régit l'organisation des Jeux depuis 338 av. J.-C. Le
Xe point concerne les cas de tricheries qui sont nombreux et durement sanctionnés.

I. Être sujet hellène libre, ni esclave, ni


métèque ;
II. N'être ni repris de justice, ni d’une
moralité douteuse ;
III. S’inscrire à l’avance au stage d’un mois
du gymnase d’Elis ;
IV. Tout retardataire sera hors concours ;
V. Interdiction aux femmes mariées
d’assister aux Jeux ou de se montrer dans
l’Altis sous peine d’être précipitées du
rocher du Typaion ;
VI. Pendant les exercices, les maîtres
(entraîneurs) des athlètes devront être
parqués et nus ;
VII. Défense de tuer son adversaire, ou de
chercher à le tuer ;
VIII. Défense de le pousser hors des
limites ;
IX. Défense de l’intimider ;
X. Toute corruption d’arbitre ou
d’adversaire sera punie ;
XI. Tout concurrent contre lequel ne se
présentera pas l’adversaire désigné sera
déclaré vainqueur ;
XII. Défense aux concurrents de manifester
contre le public ou contre les juges ;
XIII. Tout concurrent mécontent d'une
décision peut en appeler au Sénat contre
les arbitres : ceux-ci seront punis ou leur
décision annulée si elle est jugée erronée ;
XIV. Sera hors concours tout membre du
Collège des Juges.
À la suite de l'invasion romaine, les Jeux s'ouvrent aux non-Grecs. Le prestige des Jeux est tel
que plusieurs empereurs y prennent part. Sur les conseils de l'évêque Ambroise de Milan,
l'empereur Théodose Ier interdit les Jeux en 393-394 en raison de leur caractère païen. Cette
interdiction ne vise d'ailleurs pas spécifiquement les Jeux olympiques mais de façon générale les
Jeux du cirque dont ceux-là sont un événement particulier.

Rénovation des Jeux

Olympiade de la République le
22 septembre 1796 (musée de la
Révolution française).

Les Jeux olympiques connaissent quelques timides tentatives de rénovation entre la fin du
xviiie siècle, époque à laquelle on découvre les ruines des sites d'Olympie, et la fin du xixe siècle.
Citons ainsi l'Olympiade de la République qui se tient à Paris en 1796, 1797 et 1798. Esprit-Paul
de Lafont-Pouloti réclame même le rétablissement des Jeux olympiques. Il va jusqu'à présenter
un projet à la municipalité parisienne, qui rejette l’idée. Le CIO honora la mémoire de ce
visionnaire en 1924. Parmi les autres tentatives, citons les Jeux du petit séminaire du Rondeau à
Grenoble à partir de 1832, les Jeux scandinaves (en 1834 et 1836), les festivals olympiques
britanniques (depuis 1849) comme les Jeux de Much Wenlock, les Jeux athlétiques disputés à
Montréal (Canada) en 1843 et qui sont rebaptisés Jeux olympiques pour les éditions 1844 et
1845 et les jeux olympiques de Zappas à Athènes en 1859 et 1870. L'Allemagne tient également
un rôle important dans cette rénovation en étant déterminante en matière de fouilles
archéologiques menées par Ernst Curtius sur le site d'Olympie et en devenant, très tôt, favorable
à la rénovation[15].
Baron Pierre de Coubertin.

Il faut préciser que la rénovation des Jeux olympiques n'est pas seulement inspirée par les Jeux
antiques. L'actualité de cette fin de xixe siècle influence nettement l'esprit de ceux qui vont lancer
le nouveau mouvement olympique : la défaite grecque contre les Turcs en 1897, celle des
Français contre les Allemands en 1870 incitent les gouvernements à réformer l'éducation de leur
jeunesse en favorisant le sport et l'éducation physique pour endurcir les corps, fortifier les esprits
et préparer cette jeunesse à combattre pour la revanche[16]. C'est cependant la volonté de Pierre
de Coubertin de favoriser les interactions culturelles entre les pays et de promouvoir les valeurs
éducatives et universelles du pays qui l'oriente vers son projet de rénover les Jeux[17]. De même,
l'inspiration puise également ses sources dans des pratiques profondément ancrées dans la
culture européenne comme celle des joutes chevaleresques médiévales[18]. Cette tradition
nobiliaire explique que les Jeux olympiques attendent de leurs athlètes qu'ils aient l'étoffe
d'aristocrates en cultivant le fair-play des gentlemen, les attitudes gestuelles et l'amateurisme
éthique (seuls les athlètes issus des classes les plus favorisées pouvant consacrer leur temps à
faire du sport, notamment l'escrime, le yachting, le tennis ou l'équitation, épreuves phares des
premiers Jeux olympiques) qui se développe en réaction à la professionnalisation du sport par
les classes populaires, le « shamateurisme » (de shame, « la honte », et d'amateurisme) des
sportifs roturiers étant perçu comme une subversion[19] des codes de l'amateurisme[20],[21].

La fédération omnisports française d'athlétisme USFSA fête son cinquième anniversaire le


25 novembre 1892 dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne à Paris. À cette occasion, Pierre
de Coubertin appelle à la rénovation des Jeux olympiques. Deux ans plus tard, du 16 au
23 juin 1894, se tient également à la Sorbonne le « Congrès pour le rétablissement des Jeux
olympiques ». Devant l’absence de réactions à son appel deux ans plus tôt, Pierre de Coubertin
parvient à convaincre les représentants britanniques et américains, mais aussi d'autres nations,
notamment la Jamaïque, la Nouvelle-Zélande ou la Suède. Plus de 2 000 personnes représentant
douze nations assistent finalement au congrès, qui vote à l’unanimité la rénovation des Jeux
olympiques. L'autre décision importante prise à l’occasion de ce Congrès est la condamnation
des règlements sportifs de certaines fédérations (britanniques notamment) excluant les ouvriers
et les artisans au nom d’un élitisme social qui allait à l’encontre des idéaux égalitaires français.

Jeux olympiques modernes

Articles détaillés : Jeux olympiques d'été et


Jeux olympiques d'hiver.
Pays hôtes des Jeux olympiques
Pays ayant accueilli Jeux d'hiver et Jeux d'été
Pays ayant accueilli seulement les Jeux d'été
Pays ayant accueilli seulement les Jeux d'hiver

À l'origine, les Jeux sont exclusivement estivaux. Le patinage artistique et le hockey sur glace
font ainsi des apparitions au programme olympique avant même la création de Jeux d'hiver, en
1924.

Après le succès initial des épreuves à Athènes en 1896, les olympiades de Paris en 1900 (qui
virent pour la première fois des femmes participer aux épreuves, Charlotte Cooper étant la
première championne olympique) et de Saint Louis en 1904 sont noyées dans les programmes
des expositions universelles. Le premier athlète noir à participer, à remporter une médaille et à
être champion olympique est l'Haïtien d'origine Constantin Henriquez, en 1900.

Les Jeux olympiques intercalaires de 1906 d'Athènes, non reconnus ultérieurement par le CIO,
marquèrent un regain d'intérêt du public et des athlètes, avec une participation très internationale
alors que 80 % des sportifs ayant pris part aux Jeux de Saint-Louis étaient américains. Les
nations européennes avaient en effet renoncé à faire le long et coûteux déplacement outre-
Atlantique.

De 241 athlètes de quatorze nations en 1896[22], les Jeux passent à 10 568 sportifs représentant
204 délégations lors des Jeux olympiques de Londres en 2012. C'est désormais l'un des
événements les plus médiatisés. Les Jeux de Sydney en 2000 réunissent ainsi plus de
16 000 journalistes et diffuseurs. La dimension de l'épreuve est telle que cela pose des
problèmes financiers aux villes hôtes, que le sponsoring ne couvre que partiellement. Les villes
hôtes profitent en effet des Jeux pour s'équiper notamment en transports en commun et en
équipements sportifs. À titre d'exemple, le budget estimé des Jeux de Londres en 2012 est de
neuf milliards de livres sterling.

Sous la tutelle du CIO ont également lieu des jeux régionaux. Les plus anciens sont les Jeux
d'Amérique centrale et des Caraïbes, tenus pour la première fois à Mexico en 1926[23].

Localisation des Jeux olympiques


modernes
Jeux olympiques d'été
Olympiade
Année Ville hôte Pays Continent
(Nº de l’olympiade[NB 1])

1896 I Athènes (1) Grèce (1) Europe (1)

1900 II Paris (1) France (1) Europe (2)

1904 III Saint-Louis (1) États-Unis (1) Amérique du Nord (1)

1906 • (Intercalaires[NB 2]) Athènes (2) Grèce (2) Europe

1908 IV Londres (1) Royaume-Uni (1) Europe (3)

1912 V Stockholm (1) Suède (1) Europe (4)

1916 VI (annulés [NB 3]


) Berlin Allemagne Europe

1920 VII Anvers (1) Belgique (1) Europe (5)


1924 VIII Paris (2) France (2) Europe (6)

1928 IX Amsterdam (1) Pays-Bas (1) Europe (7)

1932 X Los Angeles (1) États-Unis (2) Amérique du Nord (2)

1936 XI Berlin (1) Allemagne (1) Europe (8)

Tokyo Japon Asie


1940 XII (annulés[NB 4])
Helsinki Finlande Europe

1944 XIII (annulés [NB 4]


) Londres Royaume-Uni Europe

1948 XIV Londres (2) Royaume-Uni (2) Europe (9)

1952 XV Helsinki (1) Finlande (1) Europe (10)

1956 XVI Melbourne (1) Australie (1) Océanie (1)

1960 XVII Rome (1) Italie (1) Europe (11)

1964 XVIII Tokyo (1) Japon (1) Asie (1)

1968 XIX Mexico (1) Mexique (1) Amérique du Nord (3)

1972 XX Munich (1) Allemagne de l'Ouest (2) Europe (12)

1976 XXI Montréal (1) Canada (1) Amérique du Nord (4)

1980 XXII Moscou (1) Union soviétique (1) Europe (13)

1984 XXIII Los Angeles (2) États-Unis (3) Amérique du Nord (5)

1988 XXIV Séoul (1) Corée du Sud (1) Asie (2)

1992 XXV Barcelone (1) Espagne (1) Europe (14)

1996 XXVI Atlanta (1) États-Unis (4) Amérique du Nord (6)

2000 XXVII Sydney (1) Australie (2) Océanie (2)

2004 XXVIII Athènes (3) Grèce (3) Europe (15)

2008 XXIX Pékin (1) Chine (1) Asie (3)

2012 XXX Londres (3) Royaume-Uni (3) Europe (16)

2016 XXXI Rio de Janeiro (1) Brésil (1) Amérique du Sud (1)
[NB 5]
2021 XXXII Tokyo (2) Japon (2) Asie (4)

2024 XXXIII Paris (3) France (3) Europe (17)

2028 XXXIV Los Angeles (3) États-Unis (5) Amérique du Nord (7)

2032 XXXV Brisbane (1) Australie (3) Océanie (3)

2036 XXXVI Lieu à déterminer


Jeux olympiques d'hiver

Année Ville hôte Pays Continent
(Nº de l’édition[NB 6])

1924 I Chamonix (1) France (1) Europe (1)

1928 II Saint-Moritz (1) Suisse (1) Europe (2)

1932 III Lake Placid (1) États-Unis (1) Amérique du Nord (1)

1936 IV Garmisch-Partenkirchen (1) Allemagne (1) Europe (3)

Sapporo Japon Asie


1940 V (annulés[NB 7])
Garmisch-Partenkirchen Allemagne Europe

1944 V (annulés[NB 7]) Cortina d'Ampezzo Italie Europe

1948 V Saint-Moritz (2) Suisse (2) Europe (4)

1952 VI Oslo (1) Norvège (1) Europe (5)

1956 VII Cortina d'Ampezzo (1) Italie (1) Europe (6)

1960 VIII Squaw Valley (1) États-Unis (2) Amérique du Nord (2)

1964 IX Innsbruck (1) Autriche (1) Europe (7)

1968 X Grenoble (1) France (2) Europe (8)

1972 XI Sapporo (1) Japon (1) Asie (1)

1976 XII Innsbruck (2) Autriche (2) Europe (9)

1980 XIII Lake Placid (2) États-Unis (3) Amérique du Nord (3)

1984 XIV Sarajevo (1) Yougoslavie (1) Europe (10)

1988 XV Calgary (1) Canada (1) Amérique du Nord (4)

1992 XVI Albertville (1) France (3) Europe (11)

1994 XVII Lillehammer (1) Norvège (2) Europe (12)

1998 XVIII Nagano (1) Japon (2) Asie (2)

2002 XIX Salt Lake City (1) États-Unis (4) Amérique du Nord (5)

2006 XX Turin (1) Italie (2) Europe (13)

2010 XXI Vancouver (1) Canada (2) Amérique du Nord (6)

2014 XXII Sotchi (1) Russie (1) Europe (14)

2018 XXIII Pyeongchang (1) Corée du Sud (1) Asie (3)

2022 XXIV Pékin (1) Chine (1) Asie (4)

2026 XXV Milan - Cortina d'Ampezzo (1) Italie (3) Europe (15)

2030 XXVI Lieu à déterminer

Notes

1. Ce numéro compte ainsi le nombre de


périodes de quatre ans qui séparent les
Jeux d’une année donnée des premiers Jeux
d’Athènes en 1896 (qui portent le numéro I) :
la numérotation ne tient ainsi pas compte
du fait que des Jeux ont été supprimés,
comme en 1916, 1940 et 1944, en raison
des deux guerres mondiales.
2. Jeux olympiques de 1906 ne sont plus
reconnus comme officiels par le CIO et sont
qualifiés d'intercalaires.
3. Les Jeux olympiques de 1916 ont été
annulés à cause de la Première Guerre
mondiale
4. Les Jeux olympiques d'été de 1940 puis de
1944 ont été annulés à cause de la Seconde
Guerre mondiale
5. Les Jeux olympiques d'été de 2020 ont été
reportés en 2021, à la suite de la pandémie
de Covid-19.
6. Ce numéro enregistre ainsi le numéro de
l’édition des Jeux d’hiver : il est en
conséquence indépendant du fait que des
Jeux d’hiver ont été supprimés, comme cela
a été le cas en 1940 et 1944, en raison de la
seconde guerre mondiale, puisque ceux-ci
ne sont pas comptés. La méthode de
comptage apparaît donc différente de celle
des « Jeux olympiques » — qualifiés de
« Jeux olympique d’été » à partir de 1924 —
comme cela a été expliqué en haut du
tableau précédent.
7. Les Jeux olympiques d'hiver de 1940 puis
de 1944 ont été annulés à cause de la
Seconde Guerre mondiale

Programme sportif

Jeux olympiques antiques

Pancrace.

Le programme des compétitions se met progressivement en place. Lors de la première édition


des Jeux (776 av. J.-C.), une seule épreuve est disputée : c'est la course pédestre du stade
(environ 192 m). En 724 av. J.-C., la course pédestre du double stade (diaulos) est introduite dans
le programme, puis quatre ans plus tard, la première épreuve de fond fait son apparition : le
dolichos, soit vingt-quatre stades (environ 4 600 m). Le pentathlon est introduit au programme
olympique en 708 av. J.-C. en même temps que la lutte. Le pugilat arrive en 688 av. J.-C. et le
pancrace en 648 av. J.-C. La course d’hoplites (course pédestre en tenue militaire) fait son entrée
au programme en 520 av. J.-C.

Du côté des courses hippiques, les courses de quadriges (quatre chevaux) figurent au
programme olympique depuis 680 av. J.C.. Les courses montées se disputent depuis 648
av. J.-C.

Des épreuves de course et de lutte réservées aux juniors sont ajoutées au programme olympique
en 632 av. J.-C. Un concours de pentathlon (628 av. J.-C.) et un autre de pugilat (616 av. J.-C.)
viennent ensuite compléter le programme olympique des juniors.

En plus de ce programme sportif, des concours culturels étaient organisés. Platon est ainsi sacré
deux fois « olympionique ».
Femmes aux Jeux
En ce qui concerne les épreuves, les femmes ne pouvaient pas participer. On retrouve tout de
même des noms de femmes dans les palmarès des vainqueurs de courses de chars. Cela tient
au fait qu'on n'inscrivait pas le nom du conducteur, mais celui du propriétaire de l'attelage.

La nudité des athlètes lors des épreuves est parfois expliquée comme une conséquence de la
victoire d'une femme lors d'une olympiade, alors que les participants concouraient encore vêtus.
Cette pratique serait donc une solution pour exclure à coup sûr les femmes des épreuves. Mais
aucune explication sérieuse sur ce sujet n'a encore été donnée, les Grecs se contentant eux-
mêmes d'anecdotes peu convaincantes[24].

Jeux olympiques modernes

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Contrairement aux Jeux antiques, le programme olympique moderne est beaucoup moins stable.
Chaque édition des Jeux apporte ainsi son lot de nouveautés, nouvelles disciplines et nouvelles
catégories.

Conservateur et colonialiste convaincu, Pierre de Coubertin n'imagine pas des Jeux olympiques
valorisant le corps de l'athlète noir ou celui de la femme[25],[26] mais ses convictions sont
initialement peu appliquées car le CIO a le contrôle de la doctrine mais pas de l'organisation des
premiers Jeux qui est déléguée à des entrepreneurs de spectacle[27].

Le CIO est devenu progressivement le seul décisionnaire sur l'admission d'une discipline au
programme olympique. En 1919, Alice Milliat demande au Comité international olympique
d'inclure des épreuves féminines lors des prochains Jeux olympiques, mais sa demande est
refusée. Les femmes sont finalement admises aux épreuves athlétiques des Jeux olympiques
d'été de 1928 à Amsterdam[28].

Le CIO doit désormais composer avec les Fédérations internationales gérant les disciplines. Le
programme des compétitions sportives ne propose pas l'ensemble des disciplines sportives, ni
même la totalité des différentes épreuves possibles. Les Jeux d'été comptent 302 podiums, et
c'est un plafond que le CIO ne souhaite pas dépasser. Ainsi, nombre de sports sont écartés du
programme, comme c'est le cas du baseball et du softball après les Jeux de 2008, tandis que
d'autres disciplines souhaitant profiter de la vitrine olympique sont priées d'attendre. Les Jeux
mondiaux rassemblent certains de ces sports non-olympiques mais dont les fédérations
internationales sont reconnues par le CIO. Jusqu'en 1996, ces sports pouvaient profiter du statut
de sport de démonstration.

Le nombre des participants aux Jeux olympiques d'hiver est plus modeste avec environ
2 500 athlètes à Turin en 2006. Et du côté du programme, on cherche plutôt à l'étoffer. Certaines
disciplines de salle ont été approchées pour passer des JO d'été à ceux d'hiver mais les
fédérations internationales concernées ont refusé.

Afin de contenir l'expansion, le nombre d'athlètes participants aux Jeux est désormais plafonné à
10 500 en été et les participants doivent désormais réaliser des minima dans les disciplines
chiffrées ou profiter de quotas olympiques gagnés lors des grandes compétitions précédant les
Jeux. Pour permettre à toutes les nations de participer, les minima sont à géométrie variable
selon les nations et un Comité olympique n'ayant aucun athlète qualifié aux Jeux profite
d'invitations, généralement en athlétisme, natation, judo ou haltérophilie pour les Jeux d'été.

Les femmes aux Jeux olympiques


Les femmes ne sont acceptées que dans quelques disciplines lors de leurs premiers Jeux
olympiques telles que le golf, l’équitation, le tennis, la voile et le croquet. Elles représentent
seulement 2,2 % de tous les athlètes olympiques qui y sont présents, des statistiques qui restent
stables durant de nombreux Jeux[29].

Depuis les Jeux de 2004 à Athènes, les femmes représentent plus de 40% des athlètes. Ne
pouvant pas concourir dans toutes les disciplines, les femmes restent inférieures jusqu’en 2012
où l’épreuve de la boxe féminine fait son entrée dans le programme. Cette édition des Jeux
olympiques est la première où les femmes concourent dans tous les sports[30].

Les côtes d’écoute des épreuves féminines étaient et sont encore à ce jour, en 2022, inférieures à
celle des hommes et c’est donc pour promouvoir l’innovation et la plus grande diversité des
sexes que le Comité international olympique ajoute, depuis les Jeux de Tokyo 2020, des épreuves
mixtes dans plusieurs disciplines. On en compte 18 lors de ces Jeux, en athlétisme, badminton,
judo, natation, sports équestres, tennis, tennis de table, tir, tir à l’arc, triathlon et voile. Comme
l'affirme Kit McConnell, le directeur des sports du CIO : « Il n'y a rien de plus égal qu'un homme et
une femme qui concourent en tant qu'équipe sur la même aire de compétition en vue de la même
performance sportive »[31].
Disciplines, sports et nombre d'épreuves
par sport aux Jeux olympiques d'été

Discipline et sport 1896 1900 1904 1906 1908 1912 1920 1924 1928

Athlétisme 12 23 25 21 26 30 29 27 27

Aviron 5 5 6 4 4 5 7 7

Badminton

Baseball

B Basket-ball · ·
ab
sa
k l Basket-ball
el
t 3x3

Boxe 7 5 8 8 8

C k course en
a a ligne ·
ny
oa
ë k slalom

C BMX
y
c freestyle
l
i BMX
s
m Supercross
e
VTT

sur piste 5 2 7 5 6 4 4 4
sur route 1 1 2 2 2 2

Équitation 3 5 7 5 6

Escalade

Escrime 3 7 5 8 4 5 6 7 7

Football 1 1 1 1 1 1 1 1

Golf 2 2
G
y artistique 8 1 11 4 2 4 4 9 8
m
n
a
s rythmique
t
i
q
u trampoline
e
Haltérophilie 2 2 2 5 5 5

Handball

Hockey sur
1 1 1
gazon

Judo

Karaté

L Lutte gréco-
u 1 4 4 5 5 6 6
romaine
t
t
e Lutte libre 8 6 5 7 7

N natation 4 7 9 4 6 9 10 11 11
a
t
a
t synchronisée
i
o plongeon 2 1 2 4 5 5 4
n
water-polo 1 1 1 1 1 1 1

Pentathlon
1 1 1 1
moderne
R
u Rugby à XV 1 1 1 1
g
b Rugby à sept
y
Taekwondo

Skate

Softball

Surf

Tennis 2 4 2 4 6 8 5 5

Tennis de table

Tir 5 9 16 15 18 21 10

Tir à l'arc 6 6 3 10

Triathlon

Voile 7 4 4 14 3 3

V beach-volley
ob
l a
l l
el
y volley-ball

Total 43 86 96 78 110 102 156 126 109


(48)

Année 1896 1900 1904 1906 1908 1912 1920 1924 1928

Nota

Le fond grisé mentionne les sports non


admis ;
Le point indique les sports qui ne sont que
sports de démonstration.
Disciplines, sports et nombre d'épreuves
par sport aux Jeux d'hiver

Discipline et
1908 1920 1924 1928 1932 1936 1948 1952 1956 19
sport / Années

Biathlon 1[32]
B
o
b Bobsleigh 1 1 2 2 2 2 2
s
l
e
i Skeleton 1 1
g
h
Curling 1

Hockey sur
1 1 1 1 1 1 1 1
glace

Luge

Patinage
4 3 3 3 3 3 3 3 3
artistique
P
a Patinage
t
i de vitesse
n sur piste
a
g courte
e
Patinage
5 4 4 4 4 4 4
de vitesse
S Ski alpin 2 6 6 6
k
i Ski de fond 2 2 2 3 3 4 6
Ski
acrobatique

Combiné
1 1 1 1 1 1 1
nordique

Saut à ski 1 1 1 1 1 1 1

Surf des
neiges

Compétitions 16 14 14 17 22 22 24 2

Années 1908 1920 1924 1928 1932 1936 1948 1952 1956 19

NB : Le fond bleu indique les épreuves disputées à l'occasion des Jeux olympiques d'été.

Jeux paralympiques

Article détaillé : Jeux paralympiques.


En 1948, Sir Ludwig Guttman, fermement décidé à promouvoir la réhabilitation des soldats de la
Seconde Guerre mondiale, organisa une compétition sportive entre différents hôpitaux au même
moment que les Jeux olympiques d'été de 1948 à Londres. Cette compétition, connue alors sous
le nom de Jeux de Stoke Mandeville, devint annuelle. Durant les douze années suivantes,
Guttman et d’autres continuèrent d’utiliser le sport comme thérapie de guérison. Aux Jeux
olympiques d'été de 1960 à Rome, Guttman réunit 400 athlètes pour concourir dans les « Jeux
olympiques parallèles » et devinrent les premiers Jeux paralympiques. Depuis, les Paralympiques
ont lieu chaque année olympique et se déroulent dans la même ville que les Jeux olympiques
depuis les Jeux de Séoul en 1988[33].

Jeux olympiques de la jeunesse

Article détaillé : Jeux olympiques de la


jeunesse.
À partir de 2010, les Jeux olympiques accueillent les Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ), où
les athlètes ont entre 14 et 18 ans. Les JOJ sont créés par Jacques Rogge, président du CIO, en
2001. La décision est approuvée pendant le 119e Congrès du CIO[34],[35]. Les Jeux olympiques de
la jeunesse d'été de 2010 se tiennent à Singapour et ceux d’hiver en 2012, à Innsbruck en
Autriche[36]. Ces Jeux durent moins longtemps que les Jeux olympiques traditionnels. Ceux d’été
durent douze jours et ceux d’hiver, neuf jours[37]. 3 500 athlètes et 875 officiels vont participer aux
JO d’été de 2010, et 970 athlètes et 580 officiels aux JO d’hiver[38],[39]. Les sports au programme
coïncident avec ceux des Jeux olympiques traditionnels, cependant le nombre de disciplines et
d’épreuves est diminué[40].

Organisation

Comité international olympique

Article détaillé : Comité international


olympique.

Monument en face du siège du CIO, à


Lausanne.

Le CIO est fondé lors du Congrès olympique de 1894 à Paris. Il a pour mission d'organiser les
Jeux. Composé de 115 membres qui se réunissent au moins une fois par an, et élisent un
président pour une durée de huit ans. Le mouvement olympique regroupe un grand nombre
d’organisations et de fédérations sportives nationales et internationales, de partenaires
médiatiques reconnus, d’athlètes, d’officiels, et juges et toutes les personnes et institutions qui
sont d’accord pour respecter les règles de la Charte olympique[41]. Organisation de coordination
du mouvement olympique, le CIO est responsable du choix de la ville hôte, la négociation des
partenaires et des droits de diffusion, de superviser le programme du déroulement des Jeux
olympiques, actualiser et approuver le programme sportif[42].

Le CIO reconnaît 206 comités nationaux, selon des critères différents de ceux définissant un État
au sens du droit international. De nombreuses dépendances prennent ainsi part aux Jeux sous
leur propre drapeau, tel que les Bermudes, Porto Rico ou Hong Kong, alors qu'elles sont
légalement parties intégrante d'un autre État. Depuis 1980, Taïwan participe sous le nom de
Chine de Taipei, la république populaire de Chine refusant sa propre participation si Taïwan était
présent sous le nom de république de Chine. Les Îles Marshall ont quant à elles été reconnues par
le CIO le 9 février 2003.

Le mouvement olympique regroupe trois grands éléments :

les fédérations sportives internationales


régissent un sport au niveau international.
Par exemple, la Fédération internationale
de football association (FIFA) est la
fédération internationale du football et la
Fédération internationale de volley-ball est
la fédération internationale qui régit le
volleyball. On compte actuellement 35
fédérations internationales dans le
mouvement olympique représentant
chaque sport olympique[43] ;
le Comité national olympique (CNO)
représente et régule le mouvement
olympique dans chaque pays. Par exemple,
le comité olympique français est le Comité
national olympique (CNOSF) de la France.
On compte aujourd’hui 206 CNO reconnus
par le CIO ;
Les Comités d’Organisation des Jeux
Olympiques sont des comités temporaires
responsables de l’organisation de Jeux
olympiques spécifiques, un comité pour
chaque ville organisatrice. Chaque comité
est donc dissout après chaque Jeux, une
fois que le compte-rendu définitif est
donné au CIO.
Le français et l’anglais sont les langues officielles du mouvement olympique. La langue du pays
organisateur des Jeux olympiques est aussi utilisée. Toutes les annonces (comme celle du nom
du pays lors du défilé des nations pendant la cérémonie d’ouverture) sont déclarées dans ces
trois langues, dans cet ordre[44].
Critique
Le CIO a souvent été critiqué car c’est une organisation intraitable [Quoi ?], avec plusieurs de ses
membres élus à vie. Les directions de Avery Brundage et Juan Antonio Samaranch furent en
particulier controversées. Brundage fut président du CIO pendant plus de 20 ans. Pendant sa
présidence, il protégea les Jeux olympiques de toutes implications politiques préjudiciables[45]. Il
fut accusé de racisme pour sa gestion du problème de l’apartheid avec la délégation Sud-
Africaine et d’antisémitisme[46]. Samaranch fut accusé de népotisme et de corruption[47]. Les
liens qu’entretenait Samaranch avec le régime de Franco furent aussi une source de vives
critiques[48]. En 1998, on révéla que plusieurs membres du CIO avaient reçu des pots de vin de la
part du comité d’organisation de Salt Lake City pour s’assurer que leurs votes iraient en leur
faveur. Le CIO entama une enquête qui aboutit à la démission de quatre membres et à l’exclusion
de six autres. Le scandale eut aussi pour conséquence la mise en place de réformes pour la
sélection des villes organisatrices afin d’éviter ce genre de cas à l’avenir[49].

Un documentaire de la BBC intitulé Panorama: Buying the Games diffusé en août 2004, retrace
l’enquête qui eut lieu sur les pots de vin lors de la sélection de la ville organisatrice pour les Jeux
olympiques d'été de 2012[50]. Le documentaire montra qu’il était possible d’acheter les membres
du CIO afin qu’ils votent pour une ville en particulier. Après la défaite de Paris pour les Jeux de
2012[51], Bertrand Delanoë accusa en particulier Tony Blair, Premier ministre britannique, et le
comité londonien (dont Sebastian Coe était à la tête) d’enfreindre les règles des votes. Il cita
comme témoin Jacques Chirac[52]. La sélection de Turin pour les Jeux olympiques d'hiver de
2006 fut aussi controversée. Marc Hodler, éminent membre du CIO, et en faveur de la ville
concurrente de Sion en Suisse, affirma que certains membres du CIO avaient été achetés par le
Comité d’organisation de Turin. Ces accusations menèrent à une enquête et desservirent la
candidature de Sion en faveur de Turin[53].

De l'ouverture à la fermeture

Cérémonie d'ouverture à Sydney en


2000.

Le calendrier olympique, le déroulement des cérémonies et leur symbolique est le résultat d'une
évolution. Ainsi, il n'y a pas de cérémonie d'ouverture en 1900 à Paris. Le drapeau olympique
dessiné par Coubertin en 1913 apparaît aux Jeux de 1920 tout comme le serment olympique. La
flamme olympique, symbolisant le lien entre Jeux antiques et Jeux modernes, est en usage
depuis 1928. Depuis 1936 elle effectue un parcours sous forme de relais avant la tenue des Jeux.
Cette dernière innovation fut créée par Goebbels. Un hymne olympique existe depuis 1896. Cette
pièce de musique grecque est officiellement hymne olympique depuis 1960. Le défilé des
athlètes est la plus longue des séquences des cérémonies d'ouverture et de clôture. Le défilé est
toujours ouvert par la délégation grecque et le pays qui accueille les Jeux ferme la marche.

Entre les cérémonies d'ouverture et de clôtures, deux semaines de compétitions se tiennent sur
différents sites, parfois assez éloignés. Les athlètes sont logés dans un village olympique
exclusivement réservé aux athlètes et aux entraîneurs. Les journalistes sont regroupés au sein
d'un centre médias et ont un accès limité au village olympique des athlètes. L'organisation fait
appel à des milliers de volontaires bénévoles afin d'assister les athlètes, les officiels, les
journalistes et les spectateurs. L'une des traditions typiques des Jeux est l'échange de Pin's entre
délégations et médias. Les volontaires terminent souvent les Jeux couverts de ces épinglettes.

La mascotte olympique apparaît officiellement pendant les Jeux d'hiver de 1968 à Grenoble.
Depuis, chaque édition crée sa propre mascotte afin de symboliser les valeurs de l'olympisme.

La devise latine des Jeux olympiques est, depuis 1894, année du premier congrès olympique :
citius, altius, fortius… (plus vite, plus haut, plus fort…). C'est Pierre de Coubertin qui proposa cette
devise, empruntée à son ami dominicain, l'abbé Henri Didon, ancien vainqueur en 1855 des jeux
olympiques du petit séminaire du Rondeau de Grenoble. Le mardi 20 juillet 2021, le CIO s'est
réuni à Tokyo à trois jours de la Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2020, lors
de sa 138e session. Il a alors décidé de marquer une rupture dans l'histoire des Jeux modernes
en modifiant la devise qui est désormais : Plus vite, Plus haut, Plus fort - Ensemble (Citius, Altius,
Fortius - Communiter)[54].

Les langues en usage pendant les Jeux sont, dans cet ordre, le français, l'anglais et la langue
locale. À l'usage, le français recule pourtant clairement devant l'anglais pour les informations de
signalisation dans les sites olympiques. L'anglais est également privilégié lors des discours des
cérémonies d'ouverture et de clôture. C'est pourtant bien en français que commence la
cérémonie de remise des médailles, comme le prévoit le protocole olympique.

L'extinction de la flamme olympique marque la fin de la parenthèse olympique.

Drapeau olympique

Article détaillé : Drapeau olympique.


Conçu en 1913 par Pierre de Coubertin, il fut présenté officiellement au congrès olympique de
Paris en juin 1914. Mais c’est seulement en 1920 aux Jeux d’Anvers qu’on le voit flotter pour la
première fois.

Le baron Pierre de Coubertin expliquait lui-même[55] :

« Le drapeau olympique, on le sait, est tout blanc avec, au centre, cinq anneaux enlacés :
bleu, jaune, noir, vert, rouge ; l’anneau bleu en haut et à gauche à côté de la hampe. Ainsi
dessiné, il est symbolique ; il représente les cinq parties du monde unies par l’Olympisme et
ses cinq couleurs d’autre part reproduisent celles de tous les drapeaux nationaux qui flottent
à travers l’univers de nos jours. »

— Coubertin (1931), Textes choisis

Champions et médaillés

Articles détaillés : Liste des médaillés


olympiques et Sportifs les plus médaillés
aux Jeux olympiques.
Les équipes ou athlètes qui se classent en première, deuxième ou troisième place dans chaque
épreuve reçoivent des médailles. Les vainqueurs de l'épreuve reçoivent des médailles d'or, qui
étaient en or massif jusqu'en 1912, puis en argent doré et maintenant en argent plaqué or.
Chaque médaille d'or doit toutefois contenir au moins six grammes d'or pur[56]. Les finalistes
recevront des médailles d'argent et pour la troisième place les athlètes sont récompensés par
une médaille de bronze. Dans les épreuves contestées par un tournoi à élimination directe
(comme la boxe), la troisième place ne pourrait être déterminée et les deux perdants des demi-
finales reçoivent des médailles de bronze. Aux Jeux olympiques de 1896, seulement les deux
premiers ont reçu une médaille, l'argent pour le premier et le cuivre pour le deuxième. Le format
actuel de trois médailles a été introduit aux Jeux olympiques de 1904[57]. Depuis 1948, les
athlètes classés quatrièmes, cinquièmes et sixièmes ont reçu des certificats dont le nom est
aujourd'hui diplôme olympique. En 1984, le diplôme est élargi aux septième et huitième places.
Lors des Jeux de 1896 à Athènes, les médaillés ont reçu des diplômes ainsi qu’un rameau
d’olivier pour les premiers et une branche de lauriers pour les deuxièmes. Lors des Jeux suivants
ayant lieu à Athènes, en 2004, les athlètes médaillés recevaient également une couronne
d'olivier[58] en souvenir de ces premiers Jeux. Le CIO ne tient pas de statistiques pour les
médailles remportées, mais les comités nationaux olympiques et les médias tiennent des
statistiques concernant les médailles et les records pour mesurer les succès des différentes
nations participantes[59].

Enjeux économiques et
médiatiques
Au départ, le CIO trouvait ses fonds grâce à des sociétés partenaires. C’est lorsque Avery
Brundage partit en retraite en 1972 que le CIO commença à explorer le potentiel de la télévision
et le marché lucratif de la publicité qui s’offraient à eux[60]. Sous la présidence de Juan Antonio
Samaranch, les Jeux commencèrent à s’intéresser aux sponsors internationaux qui cherchaient à
associer leurs produits à la marque olympique[61].

Budget
Dans la première moitié du xxe siècle, le CIO avait un petit budget[61],[62]. Président du CIO de
1952 à 1972, Avery Brundage rejeta toutes les tentatives de lier les Jeux aux intérêts
commerciaux[60]. Il pensait que le lobby des sociétés influencerait les décisions du CIO[60].
Lorsqu’il prit sa retraite, le CIO avait deux millions de dollars d’actifs. Huit ans plus tard, les
coffres du CIO atteignirent 45 millions de dollars[60]. Ce fut d’abord dû au changement d’idéologie
qui prôna l’expansion des Jeux grâce aux sponsors de sociétés et la vente des droits
audiovisuels[60]. Lorsque Juan Antonio Samaranch fut élu à la tête du CIO en 1980, il désirait
rendre le CIO financièrement indépendant[62].

Les Jeux olympiques d'été de 1984 à Los Angeles restent une étape clé dans l’histoire olympique.
Le comité d’organisation de Los Angeles, dirigé par Peter Ueberroth réussit à engranger un
surplus de 225 millions de dollars, résultat sans précédent à l’époque[63]. Le comité
d’organisation réussit à créer un tel surplus en partie grâce à la vente des droits exclusifs des
sponsors à certaines sociétés[63]. Le CIO cherchait à avoir le contrôle de ces droits. Samaranch
prit part à l’élaboration du programme olympique en 1985 afin de créer une marque olympique[61].
Il créa en 1988 le programme TOP (The Olympic Partners) : faire partie de ce programme
olympique de sponsorship est très exclusif et onéreux. Les frais sont de 50 millions de dollars
pour quatre ans d’adhésion[62]. Les membres du programme olympique reçoivent des droits de
publicité exclusifs et l’utilisation du symbole olympique, les anneaux olympiques, dans leurs
publications et leurs publicités[64].
Actuellement, les revenus du CIO on peut avoir quatre sources[65] : principalement les droits
télévisés quatre milliards de dollars sur l'olympiade 2009-2012), le programme de sponsorship
TOP un milliard de dollars sur la même période) et dans une moindre mesure la billetterie et les
licences pour l'exploitation des produits dérivés. Le CIO garde 10 % de ces revenus et en
redistribue 90 % aux comités nationaux olympiques, fédérations sportives internationales et au
Comité d'Organisation des Jeux Olympiques (COJO) du pays hôte.

Effets de la télévision
Les Jeux olympiques d'été de 1936 à Berlin furent les premiers Jeux à passer à la télévision bien
que localement[66].

Les Jeux olympiques d'été de 1956 furent les premiers Jeux à être diffusés internationalement[67]
et les Jeux d’hiver suivants virent leurs droits audiovisuels vendus pour la première fois. CBS
déboursa 394 000 dollars pour avoir les droits américains[68] et l’Union européenne de radio-
télévision 660 000 dollars[61]. Les Jeux olympiques d'été de 1964 de Tokyo sont les premiers JO
diffusés en direct, grâce notamment au satellite[69].

Durant les décennies suivantes, les Jeux devinrent l’un des terrains idéologiques de la guerre
froide. Les grandes puissances manœuvrèrent pour prendre le pouvoir politique et le CIO décida
de prendre l’avantage de cet intérêt grâce aux médias[68]. La vente des droits audiovisuels permit
au CIO de bien plus exposer au Monde les Jeux olympiques, et ainsi leur donner plus d’intérêt, ce
qui eut pour conséquence d’attirer les sponsors qui achetèrent des plages publicitaires. Cela
permit au CIO d’augmenter les tarifs de ces droits[68]. Par exemple, CBS déboursa 375 millions de
dollars pour les droits de retransmission des Jeux olympiques d'hiver de 1998 à Nagano[70],
tandis que NBC dépensa 3,5 milliards pour les droits de retransmission pour tous les Jeux
olympiques de 2000 à 2008[61]. Le nombre de téléspectateurs a beaucoup augmenté depuis les
années 1960, notamment grâce à l’utilisation de satellite en 1964 et l’apparition de la télévision
couleur en 1968[71]. Les coûts pour retransmettre les Jeux étant très élevés, la pression
d’internet, plus une concurrence rude au niveau du câble, le lobby de la télévision exigea que le
CIO stimule les cotes[72]. À la suite de cela, le CIO fit certains changements dans le programme
olympique. Pour les Jeux d’été, les épreuves de gymnastique passèrent de sept à neuf soirées et
un gala en fin de compétition fut ajouté[73]. Les programmes de natation et plongeon furent aussi
développés[73]. Enfin, le lobby de la télévision américaine réussit à imposer la date de certaines
épreuves pour qu’elles soient diffusées en première partie de soirée aux États-Unis[74].

Controverse

Accueillir les Jeux Olympiques,


opportunité économique ou mauvais
calcul ?

La vente de la marque olympique prête à des controverses. Le débat tourne autour du fait que les
Jeux ne se distinguent plus des autres compétitions sportives commercialisées[64]. Certaines
critiques furent lancées contre le CIO à cause de la saturation du marché pendant les Jeux de
1996 à Atlanta et 2000 à Sydney. Les deux villes étaient envahies par des sociétés et des
marchands qui tentaient de vendre des marchandises en rapport avec les Jeux[75].
Une autre critique vient du fait que les Jeux sont financés par la ville organisatrice et le pays. Le
CIO ne prend rien en charge et pourtant il contrôle tout et tire profit des symboles olympiques. Le
CIO prend aussi un pourcentage de tous les bénéfices des sponsors et des émissions[64]. Les
villes organisatrices continuent à rivaliser pour accueillir les Jeux, même si elles ne sont pas
sûres de récupérer leurs investissements financiers[76].

La politique de redistribution du CIO soulève également des critiques : depuis les Jeux
olympiques d'été de 1984 à Los Angeles, le comité olympique américain reçoit à lui seul autant
que les 201 autres comités nationaux. Cette redistribution s'explique par la prédominance
historique des sponsors américains (Coca-Cola, Dow Chemical, Procter & Gamble, General
Electric, McDonald's, VISA). Un nouveau contrat signé en 2012, s'appliquant de 2021 à 2040,
prévoit que le comité olympique américain ne percevra plus que 7 % des droits télévisés (contre
12,5 % actuellement) et 10 % des revenus de sponsoring (contre 20 %)[77].

Une autre critique majeure concerne le gigantisme des infrastructures construites dans l'optique
des Jeux par les villes-hôtes. Le cas des Jeux d'Athènes en 2004 et de ceux de Rio en 2016 ont
mis en lumière la difficulté pour des pays faisant face à des difficultés économiques de gérer sur
le long terme et de trouver une réaffectation à une telle quantité de sites[78],[79]. Le souhait des
organisateurs des Jeux olympiques de 2024 à Paris est d'éviter que cela ne se reproduise grâce à
un nombre important d'installations olympiques existant déjà[80].

Utilisation de drogues améliorant la


performance

Articles détaillés : Dopage aux Jeux


olympiques et Liste des médailles
olympiques retirées.
Au début du xxe siècle, de nombreux athlètes olympiques ont commencé à utiliser des drogues
pour améliorer et augmenter leurs capacités athlétiques. En 1967, le CIO a interdit l'utilisation de
drogues améliorant la performance dans la compétition olympique. Lors des Jeux olympiques
d'été de 1968 ; le CIO officialise les contrôles antidopage et oblige les femmes à se soumettre à
des tests de féminité. En 1989, le CIO met en place les contrôles inopinés.

Le premier athlète olympique contrôlé positif pour utilisation de drogues améliorant la


performance est Hans-Gunnar Liljenwall, un athlète suédois pratiquant le Pentathlon moderne.
Lors des Jeux olympiques d'été de 1968, il perd sa médaille de bronze pour consommation
d'alcool[81]. Il est le seul athlète à être contrôlé positif pour une substance interdite aux Jeux
olympiques de 1968.

Enjeux environnementaux
Les enjeux économiques et médiatiques ne sont pas les seuls enjeux devenus marquants lors
des Jeux olympiques. En effet, l'environnement est un sujet de plus en plus pris en compte
notamment avec les nombreuses infrastructures et le tourisme qu'apportent les jeux. Tous les
aménagements mis en place pour la tenue des Jeux olympiques et pour faciliter la pratique des
sports sont des causes de pollution, mais aussi de dérèglement naturels tels que les avalanches,
l'utilisation de chlore, la déforestation ou encore l'érosion des sols. La question écologique des
jeux d'hiver débute avec l'épreuve de bob. Avec l'ammoniac utilisé pour glacer la piste et
l'aménagement difficile de cette dernière, les Jeux de Squaw Valley décident de ne pas mettre en
place le sport dans la compétition. Le ski est un autre sujet de discussion entourant
l'environnement[82].

En 1992, le Comité des Jeux olympiques se présente au sommet de Rio pour le rassemblement
mondial sur la question de l'environnement. Malgré tout, il est difficile du fait de l'envergure des
jeux de poser des actions concrètes et dès lors, le développement environnemental autour des
jeux prend du temps[82].

Olympisme et politique

Cette section a besoin d'être


recyclée (novembre 2016).
Une réorganisation et une clarification du
contenu sont nécessaires. ou discutez des
points à améliorer.
Malgré les vœux de Coubertin, les deux Guerres mondiales empêchèrent la tenue du rendez-vous
olympique. Les Jeux de 1916 furent ainsi annulés pendant la Première Guerre mondiale, et ceux
de 1940 et 1944 pendant la Seconde.

La politique s'empare parfois du symbole olympique. D'abord opposé à la tenue des Jeux
olympiques en Allemagne, Adolf Hitler utilise cette manifestation à des fins de propagande. C'est
également le cas à Moscou en 1980. L'Union soviétique entra pourtant tardivement au sein du
mouvement olympique. C'est en 1952 que l'URSS reprendra les compétitions sportives
internationales en participant aux Jeux olympiques d'été à Helsinki. Au fil des années, ces Jeux
connaîtront un nouvel engouement pour le monde entier car on assistera à une guerre des
médailles entre les États-Unis et l'URSS.

Boycotts politiques des Jeux entre


1976 et 1984.

En 1956, les Jeux de Melbourne sont boycottés par les Pays-Bas, l'Espagne et la Suisse qui
manifestent ainsi leur désaccord avec la répression soviétique de l'époque en Hongrie. Lors de
ces mêmes Jeux, l'Italie, l'Égypte, l'Irak et le Liban furent absents en raison de la crise de Suez.

En 1968, 1972 et 1976, de nombreux pays africains boycottent les Jeux afin de protester contre
le régime d'apartheid sud-africain. L'exclusion de la Nouvelle-Zélande est également réclamée, car
son équipe de rugby s'était rendue en Afrique du Sud pour y jouer des matches. À Montréal, 21
pays africains et le Guyana manquent à l'appel. Précisons que le Président Senghor (alors
Président d'honneur de la Fédération Mondiale des Cités Unies) avait célébré le jumelage
symbolique du village olympique avec toutes les villes du monde pour en faire un village de paix
et de fraternité, quatre ans après l'assassinat des athlètes Israéliens dans le village olympique de
Munich. Il avait souhaité que la politique soit exclue des JO, c'est pourquoi le Sénégal et la Côte
d'Ivoire sont restés et ont participé aux JO de Montréal. C'est aussi lors de ces Jeux que pour la
première fois des athlètes ont été reçus chez l'habitant et que le soir, ils étaient célébrés par les
municipalités du Québec - fait unique dans l'histoire des jeux olympiques.

En 1972, lors des Jeux de Munich, un commando de terroristes palestiniens prit en otage onze
membres de la délégation israélienne dans le village olympique et les assassina. Depuis ce
crime, les polices des pays occidentaux comprennent des sections antiterroristes très pointues.
De plus, la sécurité est renforcée autour des grands événements comme les Jeux olympiques. Le
village olympique est parfois comparé à un bunker.

Article détaillé : Prise d'otages des Jeux


olympiques de Munich.
En 1980, les États-Unis et 64 autres délégations boycottent les Jeux de Moscou en raison de
l'intervention soviétique en Afghanistan. La France ou encore le Royaume-Uni ne se sont pas
solidarisés avec ce mouvement et se rendent à Moscou avec quatorze autres nations
occidentales. Le Comité olympique américain (USOC) tente de passer outre l'ordre de boycott
donné par la Maison Blanche. Il faut que le président américain Carter menace les athlètes
d'interdiction de sortie de territoire pour faire plier l'USOC. En réplique à ce boycott, l'URSS et
quatorze de ses pays satellites boycottent les Jeux de Los Angeles quatre ans plus tard sous
prétexte que la sécurité des délégations n'était pas garantie et à cause de l'installation de fusées
Pershing américaines en Europe de l’Ouest. Cependant, la Roumanie se distingue du bloc de l'Est
en se rendant à Los Angeles.

En 1988, Cuba, l'Éthiopie et le Nicaragua boycottent les Jeux de Séoul pour protester contre la
mise à l'écart de la Corée du Nord dans l'organisation des Jeux.

En 1996, lors des Jeux olympiques d'Atlanta, une bombe explose sur la place principale de la ville,
tuant deux personnes et en blessant cent onze.

Avant 2008, un mouvement de protestation, mené par Reporters sans frontières, tente de
convaincre le plus de pays possible de boycotter la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques
de Pékin en 2008 pour protester contre le bafouement des droits de l'homme en république
populaire de Chine. Ce mouvement de protestation se manifeste particulièrement durant le
passage de la flamme olympique autour du monde et notamment à Paris.

En 2022, lors des JO d'hiver de Pékin, les États-Unis, le Canada ainsi que le Royaume-Uni ont
décidé d'accomplir un boycott diplomatique afin de protester contre la politique de répression
des ouïgours menée par le pays organisateur[83].

En 2024, les athlètes russes et biélorusses peuvent participer aux JO de Paris 2024 sous
certaines conditions. En effet, en raison de la guerre menée par la Russie en Ukraine, le CIO a
accepté la participation des athlètes sous bannières neutres et qu'ils n'aient pas joué de rôle
dans l'invasion russe de l'Ukraine[84].

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en


totalité issu de l’article de Wikipédia en
anglais intitulé « Olympic Games (https://e
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spectateurs soient exposés au risque de
voir le corps d'une femme brisé devant leurs
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La citation précédente non présente dans le
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(en) Jules Boykoff, What Are the Olympics


For?, Bristol University Press, 26 mars 2024
(ISBN 9781529230284)
Articles connexes

Dopage aux Jeux olympiques


Record olympique
Trêve olympique
Liste d'athlètes olympiques ou
paralympiques devenus parlementaires
Liste d'athlètes olympiques morts à la
guerre

Liens externes

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n/) [archive]
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encyclopédies généralistes : Britannica
(https://www.britannica.com/sports/Olym
pic-Games) [archive] · Den Store Danske
Encyklopædi (https://denstoredanske.lex.d
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www.treccani.it/enciclopedia/olimpiadi_(E
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www.larousse.fr/encyclopedie/divers/wd/
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