06/02/2023, 13:59 Comité international olympique — Wikipédia

Comité international olympique

Le Comité international olympique ou CIO (en anglais, International Olympic Committee ou IOC)
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est une organisation créée par Pierre de Coubertin en 1894 , pour réinstaurer les Jeux olympiques
Comité international
antiques puis organiser cet événement sportif tous les quatre ans, puis en alternant tous les deux ans à olympique
partir de 1994, Jeux olympiques d'été et Jeux olympiques d'hiver. International Olympic Committee

Depuis 1981, c'est une organisation internationale non gouvernementale à but non lucratif dont le siège
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est à Lausanne selon la Charte olympique . Cette association est dotée de la personnalité juridique à
durée illimitée et son statut est reconnu par la Confédération suisse par arrêté du Conseil fédéral du
17 septembre 1981. Depuis le 10 septembre 2013, le neuvième président du CIO est Thomas Bach. Il est
réélu le 10 mars 2021 pour un second et dernier mandat de quatre ans. 127 ans après la fondation de Devise : « Citius, Altius, Fortius – Communiter »
l'institution et l'adoption de la devise proposée par Henri Didon, celle-ci est modifiée lors de la 138e
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session du CIO : elle devient « Plus vite, Plus haut, Plus fort - Ensemble » .
Situation

Histoire Région Monde

Création 23 juin 1894 (128 ans, 7 mois
À Paris, le 23 juin 1894, en clôture du premier congrès olympique, le baron Pierre de Coubertin fonde le et 13 jours)
Comité international olympique afin de faire revivre les anciens Jeux olympiques après une absence de Type Organisation non
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plus de 1500 ans . Il veut ainsi contribuer à bâtir un monde pacifique au moyen du sport en promouvant gouvernementale
la communication, le fair-play et l'entente entre les peuples. Le CIO est une organisation dont le but est de internationale
localiser l'administration et l'autorité pour les jeux, ainsi que de fournir une seule entité légale qui détient Siège Lausanne (Suisse)
tous les droits et les marques. Par exemple le logo olympique, le drapeau, la devise et l'hymne olympique
sont tous administrés et possédés par le CIO. Le président du Comité olympique représente le CIO dans Coordonnées 46° 31′ 05″ N, 6° 35′ 49″ E
son ensemble, et les membres du CIO le représentent dans leurs pays respectifs. Langue Français, anglais
Organisation
Ayant pour principe immuable une totale neutralité politique, le CIO prend une série de décisions
historiques en février 2022 à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Il s'élève en effet contre la Membres 206 comités nationaux
violation de la trêve olympique et demande aux fédérations sportives internationales d'exclure les athlètes olympiques
et officiels russes et biélorusses de la totalité de leurs compétitions. Alors que jusqu'alors et compte tenu Président Thomas Bach
de la suspension de la Russie pour cause de dopage institutionnel, les sportifs de ce pays pouvaient Vice- John Coates
concourir aux Jeux d'été et d'hiver sous bannière neutre, l'institution lausannoise prend position pour présidents Ng Ser Miang
l'Ukraine et sa « communauté olympique », une démarche qu'elle n'avait encore jamais empruntée dans Nicole Hoevertsz
5
son histoire . Yu Zaiqing
Fondateur Pierre de Coubertin
Texte fondateur Directeur
Christophe De Kepper
général
Le manuscrit original du manifeste, texte fondateur et ayant servi au discours de Pierre de Coubertin du
25 novembre 1892, avait été vendu aux enchères chez Sotheby's à New York, le 18 décembre 2019. Il avait Site web olympics.com/IOC (http://w
été acquis par le milliardaire russe Alicher Ousmanov pour un montant record de 8,8 millions de dollars. ww.olympics.com/ioc)
Le 10 février 2020, le Comité international olympique a annoncé que l'acquéreur lui a offert le manuscrit,
6 Géolocalisation sur la carte : Monde
tout en souhaitant que celui-ci soit exposé au musée olympique de Lausanne .

Fonctionnement
Le CIO est composé de 115 membres qui se réunissent au moins une fois par an, et élisent un président
pour une durée de 8 ans. Les membres sont tous des personnes physiques. Le CIO comprend notamment
parmi ses membres des athlètes actifs, d'anciens athlètes ainsi que des présidents ou dirigeants au plus
haut niveau de fédérations internationales de sport, d'organisations internationales reconnues par le CIO. (Voir situation sur carte : Monde)
Le CIO recrute et élit ses membres parmi les personnalités qu'il juge qualifiées. Les moyens financiers (Voir situation sur carte : Europe)
proviennent d'une part des droits de retransmission télévisée et d'autre part des partenariats avec des
(Voir situation sur carte : Suisse)
sociétés multinationales. La présidence de Juan Antonio Samaranch (1980 à 2001) a vu une explosion des
(Voir situation sur carte : Lausanne)
droits télévisés et de parrainage des Jeux. En décembre 1998, éclate le scandale de corruption qui a
entouré la désignation de Salt Lake City comme ville organisatrice des Jeux olympiques d'hiver de 2002.

Le CIO, autorité suprême du mouvement olympique, désigne lors de sa session annuelle les villes hôtes
pour les Jeux olympiques d'été comme d'hiver. L'élection de la ville hôte requiert la majorité absolue des
suffrages exprimés. Si, à un tour donné, aucune ville n'obtient la majorité absolue des suffrages exprimés,
un nouveau tour est effectué en éliminant la ville ayant reçu le moins de voix. Lors du dernier tour s'il y a
lieu, les deux finalistes sont convoqués pour assister au résultat final du vote. Le vote est secret et n'ont
pas le droit de vote les membres du CIO ayant la même nationalité qu'une ville encore en lice. Le CIO se
réunit également en congrès exceptionnels.

Chargé d'organiser les Jeux olympiques, il en délègue l'organisation matérielle à un comité local
d'organisation des jeux olympiques (COJO) et l'organisation technique des épreuves retenues au Siège du CIO à Lausanne en Suisse
programme de chaque olympiade aux fédérations internationales compétentes. Il gère les Jeux
olympiques d'été depuis 1896, ceux d'hiver depuis 1924 et depuis 2010 les Jeux olympiques de la
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jeunesse organisés pour la première fois à Singapour. Ses membres sont également impliqués dans l'organisation des Jeux régionaux ou
8
continentaux, reconnus par le CIO et gérés par des comités olympiques ad hoc  : jeux asiatiques, jeux africains , jeux panaméricains, jeux
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méditerranéens, jeux du Pacifique .

https://fr.wikipedia.org/wiki/Comité_international_olympique 1/6
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Depuis 2001, le CIO dispose du Service olympique de radiotélévision (Olympic Broadcasting Service), une agence
capable de retransmettre les épreuves sans forcément passer par un diffuseur partenaire. Son siège est situé à
Madrid. Pour les Jeux olympiques de 2020, le CIO souhaite prolonger le mouvement en créant une chaîne
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olympique (qui sera plus un catalogue de contenus à la demande) .

Siège social
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Depuis sa création en 1894 jusqu'au 10 avril 1915, le siège du CIO est à Paris. À cette date , Coubertin décide de le
mettre à l'abri des hostilités en le localisant en Suisse à Lausanne. Le CIO s'installe d'abord au casino de
Montbenon de 1915 à 1922 puis à la villa Mon-Repos de 1922 à 1968 et depuis 1968, son siège principal est le
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château de Vidy sur les rives du Léman . En 1986, le CIO inaugure la Maison olympique. Pour la première fois de
son histoire, celui-ci possède un bâtiment qui centralise l'essentiel de ses activités dans le monde. Le musée
olympique, fondé sous l'impulsion de Juan Antonio Samaranch, est inauguré le 23 juin 1993. Il est situé au bord
du Léman sur le quai d'Ouchy. C'est le deuxième musée le plus visité de Suisse et il reçoit le prix du musée
13
européen de l'année en 1995 .

Symboles olympiques Le baron Pierre de Coubertin.

Coubertin veut faire de l'Olympisme une véritable religion laïque. Aussi celui-ci n'échappe-t-il pas à une véritable
liturgie marquée par des symboles forts qui se sont établis au fil des Jeux et qui sont actuellement des marques
protégées contre tout usage illicite. Sont successivement apparus : la devise olympique, le credo olympique, les anneaux
olympiques, le serment olympique, la flamme olympique, le relais olympique et l'hymne olympique.

Devise olympique
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Citius-Altius-Fortius : expression latine signifiant plus vite, plus haut, plus fort . Coubertin l'emprunte au père Henri
15 16
Didon qui utilise la formule Citius-Fortius-Altius — exprimée pour la première fois le 7 mars 1891  — pour décrire le
parcours éducatif du collège Albert-le-Grand, à Arcueil, dont il est recteur  : plus vite (athlétiquement), plus fort
(intellectuellement et mentalement), plus haut (spirituellement). Cette expression latine est gravée dans la pierre au-
dessus de l'entrée principale de l'établissement et reproduite sous cette forme au frontispice des premières Revue
olympique avant de prendre sa forme actuelle.

Manuscrit du projet de Jeux

Credo olympique olympiques modernes de
Pierre de Coubertin (discours
«  Le plus important aux Jeux olympiques n'est pas de gagner mais de participer, car l'important dans la vie ce n'est du 25 novembre 1892).
point le triomphe mais le combat ; l'essentiel, ce n'est pas d'avoir vaincu mais de s'être bien battu ». Il s'agit de la forme
actuelle du credo tel qu'il apparaît sur le panneau d'affichage à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques.
Pierre de Coubertin a repris puis adopté ce credo après avoir entendu le sermon de l'évêque de Pennsylvanie,
Ethelbert Talbot (en), prononcé à la cathédrale Saint-Paul le 19 juillet 1908, au cours des Jeux de la IVe Olympiade
15
à Londres . Les paroles exactes de Talbot sont : « L'important dans ces Olympiades n'est pas tant d'y gagner que
d'y prendre part ».

Anneaux olympiques
Ancien siège du CIO à Lausanne
Conçu par Pierre de Coubertin lui-même en 1913, le drapeau olympique est présenté officiellement en juin 1914 au
dans le domaine du château de
congrès de Paris. Mais du fait de la Grande Guerre, il ne flotte pour la première fois qu'aux Jeux d’Anvers en 1920.
Vidy.
Les 5 anneaux entrelacés représentent les cinq continents réunis par l’olympisme et les six couleurs (en comptant
le blanc du fond) rappellent les drapeaux de toutes les nations car au moins une d'elles se retrouve dans celui de
celles présentes à la création des Jeux en 1896. Ce symbole est donc celui de l’universalité de l’esprit olympique.
Depuis, une opinion courante mais démentie par le CIO, associe un continent à chaque couleur des anneaux (le
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bleu représentant l'Europe, le noir l'Afrique, le jaune l'Asie, le vert l'Océanie et le rouge l'Amérique) .

Serment olympique

«  Au nom de tous les concurrents, je promets que nous prendrons part à ces Jeux olympiques en respectant et
suivant les règles qui les régissent, dans un esprit de sportivité, pour la gloire du sport et l'honneur de nos
équipes  ». Écrit par Coubertin, ce serment est prononcé par un athlète du pays hôte tenant le pan du drapeau
Entrée du bâtiment aujourd'hui
olympique de sa main gauche. C'est en 1920 à Anvers que l'escrimeur belge Victor Boin prononce le serment
démonté.
olympique pour la première fois. Depuis, un juge et un entraîneur du pays hôte prononcent également chacun un
18
serment dont l'énoncé est légèrement différent .

Flamme olympique

La flamme olympique est un symbole qui nous vient des Jeux olympiques de l'antiquité au cours desquels une
19
flamme sacrée brûle en permanence sur l'autel de Zeus . La flamme est allumée pour la première fois aux Jeux
Le nouveau siège du CIO à
de la IXe Olympiade en 1928 à Amsterdam puis à nouveau pendant les Jeux de la Xe Olympiade en 1932 à Los
Lausanne : vue générale.
Angeles. La flamme est allumée — par des femmes vêtues de tuniques similaires à celles portées par les Grecs de
l'antiquité  — au cours d'une cérémonie dans l'antique stade olympique d'Olympie dans la région grecque du
Péloponnèse. La flamme est allumée naturellement par les rayons du soleil d'Olympie, réfléchis à l'aide d'un
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miroir parabolique. La grande prêtresse remet ensuite le flambeau au premier relayeur .

Relais olympique

https://fr.wikipedia.org/wiki/Comité_international_olympique 2/6
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En 1936, Carl Diem, président du comité d'organisation des Jeux de la XIe Olympiade à Berlin, propose d'allumer
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la flamme en ancienne Olympie et de la transporter jusqu'à Berlin via un relais du flambeau . Son idée est
adoptée et la tradition se perpétue depuis lors.

Hymne olympique

Cantate de Kostís Palamás mise en musique par Spýros Samáras en 1896, l'hymne olympique est joué pour la
22
première fois à l'occasion de la première olympiade . Cependant, il n'est adopté comme hymne olympique Le nouveau siège du CIO à
officiel par le CIO qu'en 1957. Lausanne.

Dirigeants olympiques
Poste Nom Pays

Président Thomas Bach Allemagne

Yu Zaiqing Chine

Juan Antonio Samaranch, Jr. Espagne

Vice président
Uğur Erdener Turquie

Anita DeFrantz États-Unis

Mrs. Gunilla Lindberg Suède

Wu Ching-kuo  Taipei chinois

Gian-Franco Kasper Suisse

Angela Ruggiero États-Unis Le drapeau et les anneaux

au musée olympique de
Sergey Bubka Ukraine Lausanne. À l'arrière-plan, le
Membres exécutifs
Ng Ser Miang Singapour Léman.

Willi Kaltschmitt Luján Guatemala

Robin Mitchell Fidji

Nicole Hoevertsz Aruba

Denis Oswald Suisse

Directeur général Christophe De Kepper Belgique

Président

Le président représente le CIO et préside toutes ses activités. Il est élu par la session au scrutin secret. Autrefois La flamme et son relais,
illimitée, la durée du mandat présidentiel est fixée à huit ans depuis le 12 décembre 1999, renouvelable une fois pour symboles forts de
quatre ans. L’article 20 de la Charte olympique définit le rôle du président, notamment sa fonction de représentation. l'Olympisme.

23
En septembre 2013, l'Allemand Thomas Bach devient le neuvième président du CIO . Après un premier mandat de
24, 25, 26
huit ans, il est réélu pour un deuxième mandat de quatre ans le 10 mars 2021 .

Liste des présidents

1894-1896 : Dimítrios Vikélas ;

1896-1925 : Baron Pierre de Coubertin ;
1925-1942 : Comte Henri de Baillet-Latour ; Le premier Comité
1946-1952 : Sigfrid Edström ; international olympique, en
1952-1972 : Avery Brundage ; 1896.

1972-1980 : Michael Morris, lord Killanin ;

1980-2001 : Juan Antonio Samaranch ;
2001-2013 : Comte Jacques Rogge ;
Depuis 2013 : Thomas Bach.

Vice-présidents

Ils sont au nombre de quatre, élus pour un mandat de quatre ans. Ils ne peuvent exercer que deux
mandats consécutifs et doivent attendre ensuite deux ans pour être à nouveau éligibles. Pierre de Coubertin, président du CIO durant 29 ans.
27
Yu Zaiqing
Juan Antonio Samaranch i Salisachs
Uğur Erdener
Anita DeFrantz

Controverses autour du CIO

Thomas Bach, président du CIO depuis 2013.

Opacité

https://fr.wikipedia.org/wiki/Comité_international_olympique 3/6
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Le CIO étant une organisation non gouvernementale ses membres, choisis par cooptation par le reste du comité, ne représentent aucun des pays dont
ils sont ressortissants. Ce fonctionnement atypique, souvent mal compris, est assimilé à un manque de transparence dans le fonctionnement. Sont le
plus souvent visés :

le choix des membres, ressenti comme le fait du prince ou de réseaux plus ou moins occultes. En outre le passé de quelques-uns d'entre eux
n'est pas toujours des plus clairs. Certains — dont l'ancien président Avery Brundage — restent suspects de sympathies avec le régime nazi
28 29
avant la guerre alors que l'ancien président Juan Antonio Samaranch est assurément secrétaire des sports du régime de Franco en 1967  ;
la désignation des villes olympiques par vote à bulletins secrets. Pour exemple à propos du choix du lieu des Jeux olympiques d'hiver de 2014,
le chancelier autrichien, Alfred Gusenbauer, a déclaré : « Si c'est une question de pouvoir politique et de gros sous, alors Salzbourg n'avait
aucune chance. Je suis persuadé que le concept que nous présentions était absolument le meilleur. » ;
la gestion des fonds. Des critiques sont émises tant sur d'éventuelles compromissions avec les sponsors qui semblent parfois dicter le
programme même des Jeux que sur l'usage qui est fait de l'argent récolté. Pour la période 2001-2004 le mouvement olympique a généré un
revenu de plus de quatre milliards de dollars.

Polémiques

Depuis Albertville en 1992, la participation des athlètes des pays tropicaux aux Jeux d'hiver semble affectée par l'instauration de minima
30
drastiques . L'argument du CIO « les Jeux olympiques d'hiver sont une manifestation quelque peu particulière, étant donné que, pour des raisons
tout simplement climatiques et géographiques, ils ne conviennent pas à certains pays du monde, que ce soit au niveau de l'organisation ou de la
participation » ne semble pas satisfaire tous les détracteurs.
31
Le choix de Pékin pour les Jeux olympiques de 2008 qui a entraîné des expulsions massives de populations (1,5 million selon l'ONG COHRE) a été
32, 33
vigoureusement critiqué par les associations de défense des droits de l'homme et entraîné dans certains pays des manifestations spectaculaires
34
lors de leur traversée par le relais de la flamme .

Corruption

En 2004, un reportage de la chaîne britannique BBC montre que certains membres du CIO, dont Ivan Slavkov, président du comité olympique
bulgare, sont prêts à monnayer leur soutien lors de divers votes. D'autres soupçons de corruption ont été établis, notamment lors des Jeux de Salt
Lake City et de Sotchi. Le CIO a pris des mesures disciplinaires dans les cas avérés.

En juillet 2019, l’ex-gouverneur de Rio, Sérgio Cabral Filho, reconnaît avoir payé des pots-de-vin à des délégués du Comité international olympique
35
pour décrocher l’organisation de la compétition en 2016 .

Engagement climatique
36
Début 2021, le CIO annonce vouloir diminuer de 30 % ses émissions carbone d'ici à 2024 et de 45 % d'ici à l'horizon 2030 . Il indique ainsi que
chaque futur comité d'organisation des JO devra intégrer la dimension écologique à ses programmes et donc minimiser l'impact écologique. Thomas
37
Bach justifie cet engagement : « Cet objectif ambitieux permet au CIO de se conformer à l’accord de Paris  ».

Notes et références
1. (fr)[PDF]Premier Bulletin du Comité international des Jeux olympiques (http://www.aafla.org/OlympicInformationCenter/RevueOlympique/1894/BC
IF1/BCIF1a.pdf#xml=http://www.aafla.org:8080/verity_templates/jsp/search/xmlread.jsp?k2dockey=/mnt/docs/OlympicInformationCenter/RevueOl
ympique/1894/BCIF1/BCIF1a.pdf@aafla_pdf&serverSpec=localhost:9900&querytext=olympique), juillet 1894.
2. Charte olympique, chapitre 2.
3. Comité International Olympique, « "Plus vite, plus haut, plus fort – ensemble" : La Session du CIO approuve le changement historique de la
devise olympique » (https://olympics.com/cio/news/-plus-vite-plus-haut-plus-fort-ensemble-la-session-du-cio-approuve-le-changement-historique-
de-la-devise-olympique), sur olympic.com, 20 juillet 2021 (consulté le 20 juillet 2021).
4. Fédération française des Médaillés de la Jeunesse et des Sports, « Pierre de Coubertin, le père de l'olympisme », Le médaillé de la jeunesse et
des sports, no 60,‎avril-mai-juin 2012, p. 7.
5. « Le CIO appelle à l’exclusion, la FIFA frappe la première » (https://www.francsjeux.com/2022/03/01/le-cio-appelle-a-lexclusion-la-fifa-frappe-la-pr
emiere/82193), sur francsjeux.com, 1er mars 2022 (consulté le 1er mars 2022).
6. CIO, « Le texte fondateur rédigé par Pierre de Coubertin trouve sa place au Musée Olympique de Lausanne » (https://www.olympic.org/fr/news/le
-texte-fondateur-redige-par-pierre-de-coubertin-trouve-sa-place-au-musee-olympique-de-lausanne), sur olympic.org, 10 février 2020 (consulté le
13 février 2020).
7. Documentation sur les Jeux olympiques de la jeunesse (document PDF) (http://video.olympic.org/http/yog_fr.pdf).
8. Jeux africains sur le site de l'ACNOA (http://africaolympic.org/index.php?option=com_content&view=article&id=132&Itemid=220&lang=fr).
9. (en) « PNG2015 - PAPUA NEW GUINEA WINS », site officiel du Conseil des Jeux du Pacifique (http://www.sportingpulse.com/assoc_page.cgi?cli
ent=1-2642-0-0-0&sID=24021&&news_task=DETAIL&articleID=10142202&sectionID=24021).
10. « La chaîne olympique se met en marche » (https://www.mediasportif.fr/2016/06/09/la-chaine-olympique-se-met-en-marche/), sur Média Sportifs,
9 juin 2016.
11. « Le 10 avril 1915, le baron Pierre de Coubertin installait le siège du CIO à Lausanne », RTS Info, Radio télévision suisse « Le 19h30 »,‎
10 avril 2015 (lire en ligne (http://www.rts.ch/play/tv/le-19h30/video/le-10-avril-1915-le-baron-pierre-de-coubertin-installait-le-siege-du-cio-a-lausan
ne?id=6692708) [[vidéo]]).
12. Le château de Vidy, un siège permanent pour le CIO (http://www.swisscastles.ch/vaud/chateau/vidy.html).
13. The Winners (http://www.europeanmuseumforum.eu/winners.asp), sur le site du Forum européen du musée.
14. voir : Alain Arvin-Berod (préf. Juan Antonio Samaranch), Les Enfants d’Olympie : 1796-1896, Paris, éd. du Cerf, coll. « L’histoire à vif »,
mars 1996, 254 p. (ISBN 2-204-05341-4, présentation en ligne (http://www.editionsducerf.fr/html/fiche/fichelivre.asp?n_liv_cerf=4252)).
15. Jean Durry 1997, p. 5.
16. Luis Fernandez 2011, p. 21.
17. Musée olympique, « Les symboles olympiques » (http://multimedia.olympic.org/pdf/fr_report_1303.pdf), 2007 (2e édition), p. 3 [PDF].
18. Le serment olympique, site du CIO (http://www.olympic.org/fr/utilities/faq_detail_fr.asp?rdo_cat=10_39_0).
19. « JO : d'où vient la flamme olympique ? » (https://www.ladepeche.fr/article/2012/07/21/1404154-jo-d-ou-vient-la-flamme-olympique.html), sur La
Dépêche du Midi, 20 juillet 2012.
20. [PDF] La flamme olympique et le relais (http://olympicschool.ca/files/2012/01/La-flamme-olympique.pdf), Musée et centre d'études olympiques,
Lausanne 2002.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Comité_international_olympique 4/6
06/02/2023, 13:59 Comité international olympique — Wikipédia
21. (en) Hitler's Berlin Games Helped Make Some Emblems Popular (https://www.nytimes.com/2004/08/14/sports/olympics/14torch.html?ex=1125028
800&en=b03a2ced37ef6137&ei=5070).
22. « Athènes 1896 - Le saviez-vous ? » (http://www.olympic.org/fr/games/past/innovations_fr.asp?OLGT=1&OLGY=1896), sur olympic.org
23. Comité International Olympique (http://www.olympic.org/Assets/OSC%20Section/pdf/QR_Elections_President_CIO_overview.pdf) "Élection des
présidents du Comité International Olympique. Document de référence. Candidats et résultats des élections", consulté le 10 septembre 2013.
24. Comité international olympique, « Thomas Bach réélu à la présidence du CIO pour un second mandat » (https://www.olympic.org/fr/news/thomas-
bach-reelu-a-la-presidence-du-cio-pour-un-second-mandat), sur olympic.org, 10 mars 2021 (consulté le 12 mars 2021).
25. « bach-to-stand-unopposed-ioc-president » (https://www.insidethegames.biz/articles/1101453/bach-to-stand-unopposed-ioc-president), sur Inside
the Games, 30 novembre 2020.
26. Comité International Olympique, « Thomas Bach se présente à la présidence du CIO sans opposition » (https://www.olympic.org/fr/news/thomas-
bach-se-presente-a-la-presidence-du-cio-sans-opposition), sur Olympic.org, 1er décembre 2020.
27. « Le Chinois Yu Zaiqing élu vice-président du CIO » (http://french.cri.cn/621/2014/02/07/561s367411.htm), CRIonline, 7 février 2014.
28. Daniel Salvatore Schiffer, « JO - La sombre histoire du CIO : fascisme, nazisme et antisémitisme » (http://www.lepoint.fr/societe/jo-la-sombre-hist
oire-du-cio-fascisme-nazisme-et-antisemitisme-05-08-2012-1493156_23.php), Le Point, 5 août 2012 (consulté le 22 décembre 2018).
29. http://www.lecoinsport.com/polemique-autour-de-la-photo-montrant-juan-antonio-samaranch-faisant-le-salut-fasciste/.
30. JO d'hiver - Les échanges entre Gueye et le CIO (http://www.rfi.fr/actufr/articles/026/article_12755.asp), RFI.
31. Center on housing rights and evictions (http://www.cohre.org/).
32. http://www.rsf.org/rubrique.php3?id_rubrique=171 (http://www.rsf.org/rubrique.php3?id_rubrique=171).
33. JO 2008 le sport version droits humains (http://www.amnesty.fr/index.php/amnesty/agir/actions_en_cours/chine/jo_2008_le_sport_version_droits_
humains).
34. La torche éteinte, une fois pour défaillance technique et 4 fois pour une mise à l'abri (http://www.webmember.be/news/fr/personnel/actu/g/actualite
_agence_france_presse_afp.html/2008_04/AFP/News_CNG.a7209b2b1a34e0e642a437acfda181fe.1a1%7C).
35. « Corruption. L’ex-gouverneur de Rio reconnaît avoir payé des pots-de-vin pour obtenir les JO de 2016 », Courrier international,‎5 juillet 2019 (lire
en ligne (https://www.courrierinternational.com/article/corruption-lex-gouverneur-de-rio-reconnait-avoir-paye-des-pots-de-vin-pour-obtenir-les-jo-d
e)).
36. « Le CIO aura un impact positif sur le climat à partir de 2024 - Olympic News » (https://www.olympic.org/fr/news/amp/le-cio-aura-un-impact-positif
-sur-le-climat-a-partir-de-2024), sur International Olympic Committee, 27 janvier 2021 (consulté le 29 janvier 2021).
37. « Le Comité International olympique va réduire de 45% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 » (https://www.sportstrategies.com/le-com
ite-international-olympique-va-reduire-de-45-ses-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-dici-2030/), sur sportstrategies.com (consulté le
29 janvier 2021).

Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
Comité international olympique (https://co
mmons.wikimedia.org/wiki/Category:Inter
national_Olympic_Committee?uselang=f
r), sur Wikimedia Commons

Bibliographie
Jean Durry, Le Vrai Pierre de Coubertin, Paris, Comité français Pierre de Coubertin, 1997.
Luis Fernandez, La Faillite du sport français : face aux 7 faillites du sport français, le bon sens !, Communauté européenne, Rue du sport, 2011,
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Stefan Huebner, Pan-Asian Sports and the Emergence of Modern Asia, 1913-1974. (http://nuspress.nus.edu.sg/products/pan-asian-sport-and-t
he-emergence-of-modern-asia-1913-1974) Singapour: NUS Press, 2016 (le CIO et le sport dans l'Asie).

Articles connexes
Résultat des élections des villes hôtes des Jeux olympiques d'été
Résultat des élections des villes hôtes des Jeux olympiques d'hiver
Liste des membres du Comité international olympique
Comité national olympique
Liste des codes pays du CIO
Procédure de sélection de la ville hôte des Jeux olympiques
Académie internationale des sciences et techniques du sport
Musée olympique
Andrew Jennings (journaliste d'investigation - enquête sur la corruption au sein du CIO)

Liens externes
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Bibliothèque nationale de France (http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb11880594w) (données (http://data.bnf.fr/ark:/12148/cb11880594w)) ·
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06/02/2023, 13:59 Comité international olympique — Wikipédia
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Swedish Nationalencyklopedin (https://www.ne.se/uppslagsverk/encyklopedi/lång/internationella-olympiska-kommitten) ·
Store norske leksikon (https://snl.no/IOC_-_Den_internasjonale_olympiske_komit%C3%A9)
Site du Comité international olympique (http://www.olympic.org/fr/content/Le-CIO/)
(en) Archives complètes des rapports du CIO de 1896 à 2002 (http://www.aafla.org/5va/reports_frmst.htm)

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