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1.1.1-Membres et président,
Le mouvement olympique marocain a une longue histoire qui remonte à l'époque coloniale
française. En 1959, le Maroc est devenu membre du Comité international olympique (CIO), ce qui a
marqué le début de sa participation aux Jeux olympiques.
Le Maroc a remporté sa première médaille olympique en 1960, lorsque Radi Ben Abdeslam a
remporté la médaille d'argent en athlétisme (400 m haies) aux Jeux de Rome. Depuis lors, le Maroc a
remporté un total de 23 médailles olympiques, dont 7 en or, 4 en argent et 12 en bronze.
Depuis lors, le Maroc a connu des succès olympiques dans diverses disciplines, notamment en boxe,
en taekwondo, en judo et en lutte .En dehors des Jeux olympiques, le Maroc a également participé à
plusieurs éditions des Jeux méditerranéens et des Jeux africains, remportant un grand nombre de
médailles dans ces compétitions régionales.
Le baron Pierre de Coubertin s'est réuni avec des collaborateurs le 23 juin 1894 à la Sorbonne, à
Paris, pour fonder le Comité International Olympique et pour créer la version moderne du cycle
olympique.
Pour Pierre de Coubertin, les Jeux Olympiques n'étaient pas simplement l'occasion d'une épreuve
sportive mais la manifestation d'un mouvement social étendu qui s'exprimerait par le sport et le jeu
et favoriserait le développement humain et la compréhension à l'échelle internationale.
En 1894, le Baron Pierre de Coubertin écrivait : "Pourquoi J'ai rétabli les Jeux Olympiques? Pour
ennoblir et trottiner les sports, pour leur assurer l'indépendance et la durée, et les mettre ainsi à
même de mieux remplir le rôle éducatif qui leur incombe dans le monde moderne. Pour l'exaltation
de l'athlète dont l'existence est nécessaire à l'activité musculaire de la collectivité, et les prouesses,
au maintien de l'émulation générale.
Depuis ce temps, les objectifs du Mouvement olympique ont gagné en étendue et en signification. Ils
apparaissent maintenant dans la Charte Olympique sous les principes suivants :
• promouvoir le développement des qualités physiques et morales, qui sont les bases du sport.
• éduquer par le sport la jeunesse, dans un esprit de meilleure compréhension mutuelle et d'amitié,
contribuant ainsi à construire un monde meilleur et plus pacifique.
• faire connaitre universellement les principes olympiques, suscitant ainsi la bonne volonté
internationale.
• convier les athlètes du monde au grand festival quadriennal du sport que sont les jeux olympiques.
Le monde entier reconnait le Mouvement olympique par son symbole: les anneaux et par ses deux
emblèmes le drapeau et la devise. Le drapeau et les anneaux olympiques symbolisent l'union des
cinq emblèmes et la rencontre, à l’ occasion des jeux Olympiques, d'athlètes venus de partout pour
se mesurer dans un esprit juste, équitable et de franche amitié, conforme à l'idéal du Baron de
Coubertin. Les couleurs de ces anneaux sont bleu, jaune, noir, vert et rouge sur un fond blanc. Au
moins une de ces couleurs se trouve sur le drapeau de chaque nation du monde.
Le drapeau porteur des anneaux a été conçu à Paris et présenté pour la première fois en 1914. Le
premier stade olympique qui l'ait exhibé fut celui d'Anvers en 1920.
Le drapeau portait aussi la devise "Citius, Altus, Fortius" qui en français se traduit par "plus vite, plus
haut, plus fort". Elle fut lancée par un pédagogue, ami de Coubertin, le père Didon.
Créé en 1894 à Paris par le Baron Pierre de Coubertin, le CIO est un organisme indépendant et privé
qui dirige et contrôle le Mouvement olympique et les jeux Olympiques. Le CIO est régi par la Charte
olympique où sont décrits les règlements, leurs textes d'application ainsi que toutes les directives
nécessaires à l'organisation des Jeux Olympiques.
Les langues officielles du CIO sont le français et l'anglais. Pour la plupart des séances du CIO, des
services de traduction simultanée sont offerts en espagnol, en russe, en allemand et en arabe. Le
CIO choisit ses propres membres. En 1985, il réunissait 92 membres de 78 pays différents. Ces
membres sont les représentants du CIO auprès de leurs pays respectifs et doivent, selon les statuts
de la Charte, être membres du Comité National Olympique (CNO) dans leurs pays respectifs et de son
comité exécutif.
Le siège du CIO est sis à Lausanne, en Suisse. De nouveaux bureaux administratifs, un Musée
olympique et un centre d'études, sont en construction.
Le CIO coopte et élit ses membres parmi les personnalités qu'il juge qualifiées, à condition qu'elles
soient ressortissantes d'un pays dans lequel elles ont leur domicile ou leur centre principal d'intérêt
et dans lequel existe un CNO reconnu par le CIO.
Les membres du CIO sont ses représentants dans leurs pays respectifs et non les délégués de leur
pays au sein du CIO. Tout membre du CIO quitte ses fonctions à la fin de l'année civile au cours de
laquelle il atteint l'âge de 80 ans, à l'exception de ceux élus avant 1966. Les membres élus avant 1966
sont élus à vie.
1.1.2-Missions et responsabilités.
Tels qu'ils sont définis par la "Charte Olympique", les principes fondamentaux du CIO sont de:
"contribuer à bâtir un monde pacifique et meilleur en éduquant la jeunesse par le moyen du sport
pratiqué sans discrimination d'aucune sorte et dans l'esprit olympique qui exige la compréhension
mutuelle, l'esprit d'amitié, la solidarité et le fair-play".
• d'encourager le développement des qualités physiques et morales qui sont à la base du sport
Les Fl. sont des organisations internationales non gouvernementales qui administrent un ou plusieurs
sports sur le plan mondial et regroupent les fédérations sportives nationales. Tout en conservant leur
indépendance et leur autonomie dans l'administration de leur sport, les Fi doivent, pour être
reconnues par le CIO, s'assurer que leurs statuts, pratiques et activités sont conformes à la Charte
olympique.
Le rôle des FI :
- établir et mettre en vigueur les règles relatives à la pratique de leur sport respectif et à veiller à leur
application.
- fournir une assistance technique pour la mise en œuvre pratique des programmes de la Solidarité
Olympique.
Tous les CNO doivent être reconnus par le CIO et posséder leur propre constitution conforme aux
principes et règlements de la Charte Olympique. Il existe à l'heure actuelle 160 CNO mais leur
nombre s'accroît d'année en année.
Les CNO ont pour responsabilité et pouvoir unique de promouvoir le Mouvement olympique dans
leur pays ou territoires respectifs, et de choisir et d'envoyer les membres de l'équipe olympique aux
Jeux. En outre, les CNO ont seuls le droit d'utiliser les anneaux, les emblèmes et Les CNO sont aussi
regroupés en cinq associations continentales : l'Organisation sportive panaméricaine
(ODEPA), l'Association des Comités nationaux olympiques d'Europe (ACNOE), l'Association des
Comités nationaux olympiques d'Océanie (ONOC), l'Association des Comités nationaux olympiques
d'Afrique
« Pour être reconnue par un CNO et être acceptée comme membre de ce CNO, une fédération
nationale doit exercer une activité sportive spécifique, réelle et durable, être affiliée à une FI
reconnue par le CIO et être régie par et se conformer dans tous ses aspects à la Charte olympique
ainsi qu'aux règles de sa Fl. »
Les fédérations nationales affiliées aux Fl qui régissent des sports figurant au programme des Jeux
Olympiques constituent la majorité votante de chaque CNO selon la Règle 28.3 de la Charte
olympique.
Les CNO peuvent également inclure dans leurs membres les fédérations nationales affiliées aux Fl.
dont les sports ne figurent pas au programme des Jeux Olympiques, ainsi que des groupes multi
sportifs et d'autres organisations à vocation sportive.
Chaque comité d'organisation des Jeux Olympiques (COJO) joue un rôle essentiel dans la
perpétuation des Jeux. Formé peu de temps après l'élection de la ville hôte, l'organe exécutif du
COJO comprend le ou les membres du CIO dans le pays, le président et le secrétaire général du CNO,
et au moins un membre désigné par la ville hôte pour la représenter. En outre, il comprend
généralement des représentants des autorités publiques et d'autres personnalités.
Créé en 1983 à l’initiative de Juan Antonio Samaranch, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) est
compétent pour traiter des litiges qui lui sont soumis par voie d'arbitrage ordinaire ou lorsqu’il est
fait appel de décisions rendues par les organisations sportives. Devenu opérationnel après l’entrée
en vigueur de ses statuts le 30 juin 1984, sous la direction du juge Kéba M’Baye, membre du CIO pour
le Sénégal, le TAS s’appuie sur des arbitres ayant, selon le Code d’arbitrage, « une formation
juridique et une compétence reconnue en matière de sport ».
L'Agence mondiale antidopage (AMA) a été fondée en 1999, c’est une organisation internationale
indépendante basée à Montréal au Canada. Elle est composée et financée à parts égales par le
Mouvement sportif et les gouvernements. Ses activités principales comprennent la recherche
scientifique, l'éducation, le développement antidopage et la supervision de la conformité au Code
mondial antidopage(le Code)– le document harmonisant les règles liées au dopage dans tous les
sports et dans tous les pays. L'AMA œuvre en faveur d'un monde où tous les sportifs évoluent dans
un environnement sans dopage.
En 1948, Sir William Gutmann lance les Jeux de Stocke Mandeville pour les vétérans de la Seconde
Guerre mondiale atteints à la moelle épinière. Ces Jeux, ainsi que d'autres compétitions sportives
pour personnes atteintes de handicaps multiples introduites par la suite, ont conduit à la création des
Jeux Paralympiques et à la fondation du Comité international de coordination des organisations
mondiales de sport pour les handicapés (CIC). En 1989, le CIC a été remplacé par le Comité
International Paralympique (IPC). L'IPC est une organisation internationale à but non lucratif formée
et dirigée par les Comités Nationaux Paralympiques (CNP) et quatre Fédérations Internationales de
sports pour personnes atteintes d'un handicap particulier.
Chapitre2 : Le Mouvement Olympique Marocain.
Le mouvement olympique marocain a une longue histoire qui remonte à l'époque coloniale
française. En 1959, le Maroc est devenu membre du Comité international olympique (CIO), ce qui a
marqué le début de sa participation aux Jeux olympiques.
Le Maroc a remporté sa première médaille olympique en 1960, lorsque Radi Ben Abdeslam a
remporté la médaille d'argent en athlétisme (400 m haies) aux Jeux de Rome. Depuis lors, le Maroc a
remporté un total de 23 médailles olympiques, dont 7 en or, 4 en argent et 12 en bronze.
Depuis lors, le Maroc a connu des succès olympiques dans diverses disciplines, notamment en boxe,
en taekwondo, en judo et en lutte .En dehors des Jeux olympiques, le Maroc a également participé à
plusieurs éditions des Jeux méditerranéens et des Jeux africains, remportant un grand nombre de
médailles dans ces compétitions régionales.
Les fédérations sportives peuvent bénéficier d’un agrément ministériel en vue de participer à
l’exécution d’une mission de service public. A ce titre, elles sont notamment chargées de promouvoir
l’éducation par les activités physiques et sportives, de développer et organiser la pratique de ces
activités, d’assurer la formation et le perfectionnement de leurs cadres bénévoles et de délivrer les
licences et titres fédéraux. Elles sont soumises au contrôle de l’Etat et doivent adopter des statuts
comportant certaines dispositions obligatoires et un règlement disciplinaire conforme à un
règlement type.
Le Ministère de la jeunesse et des sports a en plan d’action une stratégie pour le développement du
sport au Maroc. La mission du MJS a pour fondement une véritable politique sportive de qualité et
de proximité répondant par une approche segmentée et convergente, aux attentes de tous les
citoyens marocains. Son objectif est de permettre au Sport National de connaître un véritable
décollage grâce à l’action commune et complémentaire, et à la conjugaison des efforts du
Gouvernement de Sa Majesté et de l’ensemble du Mouvement Sportif. D’un angle différent le MJS
veille à relier les acteurs de la gouvernance des fédérations et des clubs par le biais d’un cadre
législatif et réglementaire adéquat visant à bousculer le sport national vers l’élite.