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Numéro d’ordre : LPMS……/2023

PROJET DE FIN D’ETUDES


 

Filière : Licence Professionnelle

‘Management du Sport’

La gestion DE La Relation entre Le Comité


National Olympique Marocain et Les
Fédérations Sportives Marocaines.

Réalisée par: Encadre par :

Manal GHAZAL Abderrahim BOURKIA

Zineb EL-FELHI

Soutenu Le 12/06/2023

Devant le jury Composé de:

Prénom & Nom Organisme d’appartenance Qualité


Institut des Sciences du Sport - Settat Encadrant
Institut des Sciences du Sport - Settat Examinateur
Institut des Sciences du Sport - Settat Examinateur
Chapitre1 : Le Mouvement Olympique International.
1. Historique du Mouvement Olympique

1.1 Origines des Jeux Olympiques.


1.2 L’Olympisme et le mouvement olympique.
1.3 Symboles et emblèmes du mouvement olympique.

1.4 les valeurs du Mouvement Olympique International.

2. Structure et fonctionnement du Mouvement Olympique International.

2.1 Le Comité International Olympique (CIO).

2.1.1Membres et président.

2.1.2 Missions et responsabilités.

2.2-Les Fédérations Internationales (FI) .

2.3-Les Comités Nationaux Olympiques (CNO).

2.4 -Les Fédérations Nationales.

3. Autres Composants Du Mouvement Olympique.

3.1 Comités D'organisation Des Jeux Olympiques (Cojo).

3.2 Le Tribunal Arbitral Du Sport (Tas).

3.3 L'Agence mondiale antidopage (AMA).

3.4 Association mondiale des olympiens (AMO).

3.5 Le comité international des jeux méditerranéens(CIJM).

3.6 Les athlètes.

chapitre2 : le mouvement olympique marocain.


1-le mouvement sportif marocain.

2-historique du mouvement olympique marocain.

3- La participation des athlètes marocains aux Jeux Olympiques : médailles et records.

4- Les institutions du mouvement olympique marocain.

4.1 Le Comité National Olympique Marocain (CNOM).

4.2 Les Fédérations Royales Sportives Marocaines (FRSM).


4.3 Le Ministère de la jeunesse et des sports(MJS).

4.4 Les clubs.

Chapitre1 : Historique du Mouvement Olympique International

1. Origines des Jeux Olympiques

Les jeux Olympiques sont une grande manifestation sportive d’ampleur internationale où
l’esprit fair-play est important. Depuis leurs débuts dans l’ère moderne, les Jeux sont
accueillis dans une ville élue par le comité et organisés tous les 4 ans. Il existe 2 grands types
de jeux olympiques : Les Olympiques d’été et les jeux Olympiques d’hiver. Cependant cette
manifestation sportive a été entachée dans les années 1990 par des affaires de corruption et
de dérives de la part des sportifs.
Les jeux olympiques prennent leur source en Grèce antique. De nombreuses légendes
tournent autour de leur création. La légende la plus connue associe le héros Pélops à la
création des jeux. Selon cette légende, Pélops demande la main d’Hippodamie, fille du roi
Oenomaos. Pour chaque demande en mariage, Oenomaos organisait une course de char
l’opposant au prétendant. Si le prétendant perdait, il était tué par Oenomaos. Dans le but
d’épouser Hippodamie, Pélops fit appel au dieu de la mer, Poséidon, qui lui fournit un char
un or et des chevaux ailés. Hippodamie, éprise de Pélops, fit saboter le char de son père qui
décède lors de la destruction de son char. Pour expier son crime, Pélops organisa les
premiers Jeux Olympiques.
Historiquement parlant, les premiers olympiques ont été organisés au cours du VIII e siècle
avant JC. Ces jeux sont des concours sportifs organisés tous les 4 ans entre les différentes
cités grecques antiques dans le cadre d’un festival religieux en l’honneur du maître des dieux
olympiens, Zeus. Il existe plusieurs concours organisés sur une période de 2 ou 4 ans en
l’honneur des dieux :

 Les jeux olympiques organisés à Olympie en l’honneur de Zeus.

 Les jeux pythiques organisés à Delphes en l’honneur du dieu Péon. Ces jeux se
présentaient sous la forme d’un concours artistique d’hymnes interprétés à la cithare.

 Les jeux isthmiques organisés à Corinthe en l’honneur du dieu Poséidon. Il s’agissait d’un
concours sportif organisé pour le peuple.

 Les jeux néméens organisés à Némée puis à Argos en l’honneur des guerriers décédés
lors de la guerre contre les perses.
Chacun de ces concours faisait partie d’un circuit que l’on appelle Olympiades.
Les jeux olympiques furent rénovés au XIXe siècle sous l’impulsion du Baron Pierre de
Coubertin. Ces nouveaux jeux furent organisés pour la première fois au niveau international
grâce aux convictions de cet homme.
1.2 L’Olympisme et le mouvement olympique.

L’Olympisme est une philosophie de vie qui met le sport au service de l’humanité. Cette
philosophie repose sur les interactions entre les qualités du corps, de la volonté et de
l’esprit. L’Olympisme s’exprime à travers des actions qui allient le sport à la culture et à
l’éducation. Cette philosophie est un élément essentiel du Mouvement olympique et de la
célébration des Jeux. C’est aussi ce qui les rend uniques.

Le Mouvement olympique est l’action concertée, organisée, universelle et permanente, exercée


sous l’autorité suprême du CIO, de tous les individus et entités inspirés par les valeurs de
l’Olympisme.

1.3 Symboles et emblèmes du mouvement olympique.

Le monde entier reconnait le Mouvement olympique par son symbole: les anneaux et par ses deux
emblèmes le drapeau et la devise. Le drapeau et les anneaux olympiques symbolisent l'union des
cinq emblèmes et la rencontre, à l’ occasion des jeux Olympiques, d'athlètes venus de partout pour
se mesurer dans un esprit juste, équitable et de franche amitié, conforme à l'idéal du Baron de
Coubertin. Les couleurs de ces anneaux sont bleu, jaune , noir, vert et rouge sur un fond blanc. Au
moins une de ces couleurs se trouve sur le drapeau de chaque nation du monde.

Le drapeau porteur des anneaux a été conçu à Paris et présenté pour la première fois en 1914. Le
premier stade olympique qui l'ait exhibé fut celui d'Anvers en 1920.

Le drapeau portait aussi la devise "Citius, Altus, Fortius" qui en français se traduit par "plus vite, plus
haut, plus fort". Elle fut lancée par un pédagogue, ami de Coubertin, le père Didon.

1.4 les valeurs du Mouvement Olympique International.

Excellence Dans l'idéal olympique, cette valeur exprime le fait de donner le meilleur de soi-
même, sur le terrain ou dans la vie de tous les jours, sans se mesurer aux autres, afin
d'atteindre avant tout des objectifs personnels avec détermination. Il ne s'agit pas seulement
de gagner, mais surtout de participer, de progresser par rapport à ses propres buts, de
donner le meilleur de soi au quotidien et de tirer parti de la force combinée du corps, du
mental et de la volonté.

Amitié Les hommes et les femmes sont au cœur des priorités du Mouvement olympique qui
œuvre en faveur du rapprochement et de la compréhension entre les peuples. Cette valeur
renvoie à la volonté de bâtir un monde meilleur et en paix à travers la solidarité, l'esprit
d'équipe, la joie et l'optimisme dans le sport. Les Jeux Olympiques inspirent l'humanité à
dépasser les différences d'ordre politique, économique, racial, religieux ou de genre, et
forger des amitiés malgré ces différences. Les athlètes expriment cette valeur à travers les
liens durables qu'ils tissent avec leurs coéquipiers et leurs concurrents. Respect Dans l'idéal
olympique, cette valeur constitue le principe éthique devant inspirer tous ceux qui
participent aux programmes olympiques. Elle comprend le respect de soi et de son corps, le
respect des autres, des règles et de l'environnement. Elle renvoie au fair-play dont tout
athlète doit faire preuve, ainsi qu'à la lutte contre le dopage.

2. Structure et fonctionnement du Mouvement Olympique International.

2.1 Le Comité International Olympique (CIO).

Créé en 1894 à Paris par le Baron Pierre de Coubertin, le CIO est un organisme indépendant et privé
qui dirige et contrôle le Mouvement olympique et les jeux Olympiques. Le CIO est régi par la Charte
olympique où sont décrits les règlements, leurs textes d'application ainsi que toutes les directives
nécessaires à l'organisation des Jeux Olympiques.

Les langues officielles du CIO sont le français et l'anglais. Pour la plupart des séances du CIO, des
services de traduction simultanée sont offerts en espagnol, en russe, en allemand et en arabe. Le CIO
choisit ses propres membres. En 1985, il réunissait 92 membres de 78 pays différents. Ces membres
sont les représentants du CIO auprès de leurs pays respectifs et doivent, selon les statuts de la
Charte, être membres du Comité National Olympique (CNO) dans leurs pays respectifs et de son
comité exécutif.

Le siège du CIO est sis à Lausanne, en Suisse. De nouveaux bureaux administratifs, un Musée
olympique et un centre d'études, sont en construction.

2.1.1- membres et président

Le CIO coopte et élit ses membres parmi les personnalités qu'il juge qualifiées, à condition qu'elles
soient ressortissantes d'un pays dans lequel elles ont leur domicile ou leur centre principal d'intérêt
et dans lequel existe un CNO reconnu par le CIO.

Les membres du CIO sont ses représentants dans leurs pays respectifs et non les délégués de leur
pays au sein du CIO. Tout membre du CIO quitte ses fonctions à la fin de l'année civile au cours de
laquelle il atteint l'âge de 80 ans, à l'exception de ceux élus avant 1966. Les membres élus avant 1966
sont élus à vie.

Il y a actuellement 118 membres du CIO et 25 membres honoraires.

2.1.2-Missions et responsabilités.

Tels qu'ils sont définis par la "Charte Olympique", les principes fondamentaux du CIO sont de:
"contribuer à bâtir un monde pacifique et meilleur en éduquant la jeunesse par le moyen du sport
pratiqué sans discrimination d'aucune sorte et dans l'esprit olympique qui exige la compréhension
mutuelle, l'esprit d'amitié, la solidarité et le fair-play".

Le CIO a pour mission :

• d'encourager le développement des qualités physiques et morales qui sont à la base du sport

° De promouvoir l'Olympisme et le Mouvement olympique dans le monde entier

• d'octroyer et d'organiser les Jeux Olympiques d'hiver et d'été


° D’encourager la poursuite de l'excellence en sport.

• d'aider les CNO et les Fédérations Internationales

2.2 Les Fédérations Internationales (FI).

Les Fl. sont des organisations internationales non gouvernementales qui administrent un ou plusieurs
sports sur le plan mondial et regroupent les fédérations sportives nationales. Tout en conservant leur
indépendance et leur autonomie dans l'administration de leur sport, les Fi doivent, pour être
reconnues par le CIO, s'assurer que leurs statuts, pratiques et activités sont conformes à la Charte
olympique.

Au sein du Mouvement olympique, la mission et le rôle des FI consistent à établir et mettre en


vigueur les règles relatives à la pratique de leur sport respectif et à veiller à leur application,
promouvoir le développement mondial de leur sport, contribuer à diffuser l'Olympisme et l'éducation
olympique, et fournir une assistance technique pour la mise en œuvre pratique des programmes de
la Solidarité Olympique.

Pour les Jeux Olympiques, les Fl.sont en particulier chargées d'établir les critères d'admission aux
compétitions des Jeux Olympiques et de les soumettre à l'approbation du CIO. Elles assument
également la responsabilité du contrôle et de la direction techniques de leur sport aux Jeux
Olympiques et aux autres Jeux placés sous le patronage du CIO, et expriment leurs opinions sur les
propositions de villes candidates à l'organisation des Jeux Olympiques concernant les aspects
techniques des sites.

De plus, les FI ont le droit de formuler des propositions à l'attention du CIO en ce qui concerne la
Charte olympique et le Mouvement olympique, de collaborer à la préparation des Congrès
olympiques et, à la demande du CIO, de participer aux activités des diverses commissions du CIO

2.3-Les Comités Nationaux Olympiques (CNO).

Tous les CNO doivent être reconnus par le CIO et posséder leur propre constitution conforme aux
principes et règlements de la Charte Olympique. Il existe à l'heure actuelle 160 CNO mais leur
nombre s'accroît d'année en année.

Les CNO ont pour responsabilité et pouvoir unique de promouvoir le Mouvement olympique dans
leur pays ou territoires respectifs, et de choisir et d'envoyer les membres de l'équipe olympique aux
Jeux. En outre, les CNO ont seuls le droit d'utiliser les anneaux, les emblèmes et Les CNO sont aussi
regroupés en cinq associations continentales : l'Organisation sportive panaméricaine (ODEPA),
l'Association des Comités nationaux olympiques d'Europe (ACNOE), l'Association des Comités
nationaux olympiques d'Océanie (ONOC), l'Association des Comités nationaux olympiques d'Afrique
(ACNOA) et le Conseil olympique d'Asie (OCA).

2.4 Les Fédérations Nationales.

La Règle 29 de la Charte olympique (2013) déclare ce qui suit :

« Pour être reconnue par un CNO et être acceptée comme membre de ce CNO, une fédération
nationale doit exercer une activité sportive spécifique, réelle et durable, être affiliée à une FI
reconnue par le CIO et être régie par et se conformer dans tous ses aspects à la Charte olympique
ainsi qu'aux règles de sa Fl. »

Les fédérations nationales affiliées aux Fl. qui régissent des sports figurant au programme des Jeux
Olympiques constituent la majorité votante de chaque CNO selon la Règle 28.3 de la Charte
olympique.

Les CNO peuvent également inclure dans leurs membres les fédérations nationales affiliées aux Fl.
dont les sports ne figurent pas au programme des Jeux Olympiques, ainsi que des groupes multi
sportifs et d'autres organisations à vocation sportive.

Dans de nombreux pays, les fédérations (ou associations) nationales comptent des clubs parmi leurs
membres, lesquels comprennent des athlètes. Ce sont donc les clubs et leurs athlètes qui constituent
la base des fédérations nationales. Des structures organisationnelles régionales, provinciales ou
autres peuvent également exister sous les fédérations nationales.

3 Autres Composants Du Mouvement Olympique.

3.1 Comités d'organisation des jeux olympiques (cojo).

Chaque comité d'organisation des Jeux Olympiques (COJO) joue un rôle essentiel dans la
perpétuation des Jeux. Formé peu de temps après l'élection de la ville hôte, l'organe exécutif du
COJO comprend le ou les membres du CIO dans le pays, le président et le secrétaire général du CNO,
et au moins un membre désigné par la ville hôte pour la représenter. En outre, il comprend
généralement des représentants des autorités publiques et d'autres personnalités.

3.2 le Tribunal Arbitral du Sport (TAS).

Créé en 1983 à l’initiative de Juan Antonio Samaranch, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) est
compétent pour traiter des litiges qui lui sont soumis par voie d'arbitrage ordinaire ou lorsqu’il est
fait appel de décisions rendues par les organisations sportives. Devenu opérationnel après l’entrée
en vigueur de ses statuts le 30 juin 1984, sous la direction du juge Kéba M’Baye, membre du CIO pour
le Sénégal, le TAS s’appuie sur des arbitres ayant, selon le Code d’arbitrage, « une formation
juridique et une compétence reconnue en matière de sport ».

Désignés par le Conseil International de l’Arbitrage en matière de Sport (CIAS) pour une période
renouvelable de quatre ans, sur proposition du CIO, des FI et des CNO, ces arbitres étaient 286 en
2006. Jusqu’à l’arrêt Gundel rendu le15 mars 1993par le Tribunal fédéral helvétique, leTAS restait
intrinsèquement lié au CIO, financièrement et institutionnellement.

3.3 L'Agence Mondiale Antidopage (AMA).

L'Agence mondiale antidopage (AMA) a été fondée en 1999, c’est une organisation
internationale indépendante basée à Montréal au Canada. Elle est composée et financée à
parts égales par le Mouvement sportif et les gouvernements. Ses activités principales
comprennent la recherche scientifique, l'éducation, le développement antidopage et la
supervision de la conformité au Code mondial antidopage(le Code) – le document
harmonisant les règles liées au dopage dans tous les sports et dans tous les pays. L'AMA
œuvre en faveur d'un monde où tous les sportifs évoluent dans un environnement sans
dopage.

3.4 Association mondiale des olympiens (AMO).

La création de l'Association Mondiale des Olympiens (AMO) a été initiée par le président du
CIO de l'époque, Juan Antonio Samaranch, à l'issue du Congrès olympique du Centenaire, qui
s'est tenu à Paris en 1994. C. n'est toutefois qu'en novembre 1995 que l'AMO a été
officiellement établi par ses 25 membres fondateurs lors d'une réunion au Musée
Olympique, à Lausanne. L'AMO est une organisation mondiale indépendante qui représente
les associations nationales d'olympiens (ANO) affiliées des pays qui ont un CNO reconnu par
le CIO, ainsi que les olympiens membres de ces ANO.

Pour l'Association Mondiale des Olympiens, un olympien est défini comme un athlète qui a
été accrédité pour concourir aux Jeux de l'Olympiade ou aux Jeux Olympiques d'hiver dans
un sport officiellement inscrit au programme des Jeux Olympiques.

Les activités de l'Association reflètent ses objectifs et consistent à diffuser les idéaux
olympiques, promouvoir le fair-play, sensibiliser à la lutte contre le dopage, agir contre la
violence et l'intolérance, faire avancer la protection de l'environnement, et soutenir la
diversité et l'égalité. L'AMO contribue également à des œuvres caritatives liées au sport,
héberge des centres d'hospitalité et encourage les olympiens à servir de modèles positifs et
à offrir un soutien social.

3.4 Le comité international des jeux méditerranéens.

Organisés pour la première fois à Alexandries 1951, à l’initiative du président du CNO et


membre du CIO pour l’Égypte, Mohamed Taher Pacha, les Jeux Méditerranéens s’inscrivent
dans le contexte géopolitique de l’après-guerre marqué par une volonté de développer des
relations harmonieuses autour de la fameuse Mare Nostrum. Lors de la 3e édition des Jeux
méditerranéens en 1959 à Beyrouth, le responsable de leur organisation, le président du
CNO libanais et membre du CIO, Gabriel Gemayel, décide la création du CIJM. Celle-ci
intervient officiellement le 16 juin 1961. Composé des CNO membres et des membres du CIO
pour ces pays, le CIJ Meut pour président Gabriel Gemayel, puis le Tunisien Mohamed Mzali,
le Français Claude Collardet, depuis2003, Amar Addadi(Algérie). Son secrétariat général fut
toujours assuré par des personnalités grecques : Ioannis Ketseas, Epaminondas Petralias,
Nikos Filaretos, Minos Kyriakou, puis Isidoros Kouvelos. Le siège du CIJM est d'ailleurs fixé à
Athènes. Hébergé par le Comité olympique hellénique jusqu'en 2005,il est installé de puis
dans des locaux mis à sa disposition par le gouvernement grec.

3.5 Les athlètes.

Le Mouvement olympique s'intéresse avant tout aux athlètes et aux jeunes.


Les administrateurs du sport ne doivent jamais perdre de vue que leurs principaux efforts
sont orientés vers l'élaboration de nouvelles possibilités pour les athlètes.

Les athlètes, qui sont membres de clubs et par conséquent de Fédérations Nationales, ont
l'occasion de participer à des compétitions au niveau national, international et olympique.
En raison de leur profond engagement personnel au sport, ils peuvent contribuer à son
développement par des idées et un travail intense.

Le CIO a mis sur pied une Commission des athlètes pour encourager leur participation aux
activités du CIO et de ses diverses commissions.

Plusieurs FI et CNO invitent les athlètes à s'intéresser à leur entreprise et ont même mis au
point des mécanismes qui leur permettent de donner leur avis
chapitre2 : le mouvement olympique marocain.

1-Le Mouvement Sportif Marocain.

Le mouvement sportif marocain est un ensemble d'organisations et d'acteurs qui


contribuent au développement du sport au Maroc. Il comprend les fédérations sportives, les
clubs, les associations, les ligues régionaux, les athlètes, les entraîneurs, les arbitres, les
médias et les sponsors. Le mouvement sportif marocain vise à promouvoir la pratique
sportive comme un facteur de santé, d'éducation, de cohésion sociale et de rayonnement
international.

2-Historique Du Mouvement Olympique Marocain.

Le mouvement olympique marocain a une longue histoire qui remonte à l'époque coloniale
française. En 1959, le Maroc est devenu membre du Comité international olympique (CIO),
ce qui a marqué le début de sa participation aux Jeux olympiques.

Le Maroc a remporté sa première médaille olympique en 1960, lorsque Radi Ben Abdeslam a
remporté la médaille d'argent en athlétisme (400 m haies) aux Jeux de Rome. Depuis lors, le
Maroc a remporté un total de 23 médailles olympiques, dont 7 en or, 4 en argent et 12 en
bronze.

Depuis lors, le Maroc a connu des succès olympiques dans diverses disciplines, notamment
en boxe, en taekwondo, en judo et en lutte .En dehors des Jeux olympiques, le Maroc a
également participé à plusieurs éditions des Jeux méditerranéens et des Jeux africains,
remportant un grand nombre de médailles dans ces compétitions régionales.

Le mouvement olympique marocain continue de se développer, avec une forte participation


de la jeunesse marocaine dans les sports olympiques et une attention accrue portée au
développement du sport à tous les niveaux dans le pays.

3- La participation des athlètes marocains aux Jeux Olympiques : médailles et


records.
Année Athlète Discipline Médaille

Italie 1960 Abdeslam Radi Marathon Argent

Los Angeles 1984 Nawal El 400 m haies Or


Moutawakil 5000m Or
Said Aouita 800m Argent
Mohamed
Moustaoui
Séoul 1988 Brahim Boutaib 10000 m Or
Abdelhak Achik Boxe (54kg) Bronze
Barcelone 1992 Khalid Skah 10000 m Or

Rachid El Basir 1500 m Argent

Mohamed Achi Boxe (57 kg) Bronze

Atlanta 1996 Salah Hissou 10000 m Bronze

Khalid Boulami 5000 m Bronze

Nezha Bidouane 400 m haies Bronze

Sydney 2000 Hicham El Guerrouj 1500 m Argent

Hasna Benhassi 800 m Argent

Brahim Lahlafi 5000 m Bronze

Ali Ezzine 3000 m steeple Bronze

Tahar Tamsamani Boxe (57 kg) Bronze

Athènes 2004 Hicham El 1500 m /5000m Or /Or


Guerrouj
800 m Argent
Hasna Benhassi
Marathon Argent
Jaouad Gharib

Pékin 2008 Jaouad Gharib Marathon Argent

Londres 2012 Abdelaati Iguider 1500 m Bronze

Rio 2016 Mohamed Rabi Boxe (69 kg) Bronze


Tokyo 2020 Soufiane el-Bakkali 3 000 mètres Or
steeple.

4- Les institutions du mouvement olympique marocain.

4.1 Le Comité National Olympique Marocain (CNOM).


Le Comité National Olympique Marocain convoite à assurer, préparer et réaliser la
participation du Maroc aux Jeux Olympiques et à tous autres jeux régionaux autorisés par le
Comité International Olympique en coopération avec les fédérations sportives nationales et
les autorités publiques. Il veille au développement et à la protection du Mouvement
olympique et du sport amateur et au cautionnement du respect des règlements et décisions
du Comité International Olympique.

4.2- Les Fédérations Royales Sportives Marocaines (FRSM).

Les fédérations sportives peuvent bénéficier d’un agrément ministériel en vue de participer
à l’exécution d’une mission de service public. A ce titre, elles sont notamment chargées de
promouvoir l’éducation par les activités physiques et sportives, de développer et organiser la
pratique de ces activités, d’assurer la formation et le perfectionnement de leurs cadres
bénévoles et de délivrer les licences et titres fédéraux. Elles sont soumises au contrôle de
l’Etat et doivent adopter des statuts comportant certaines dispositions obligatoires et un
règlement disciplinaire conforme à un règlement type.

4.3-Le Ministère de la jeunesse et des sports.

Le Ministère de la jeunesse et des sports a en plan d’action une stratégie pour le


développement du sport au Maroc. La mission du MJS a pour fondement une véritable
politique sportive de qualité et de proximité répondant par une approche segmentée et
convergente, aux attentes de tous les citoyens marocains. Son objectif est de permettre au
Sport National de connaître un véritable décollage grâce à l’action commune et
complémentaire, et à la conjugaison des efforts du Gouvernement de Sa Majesté et de
l’ensemble du Mouvement Sportif. D’un angle différent le MJS veille à relier les acteurs de la
gouvernance des fédérations et des clubs par le biais d’un cadre législatif et réglementaire
adéquat visant à bousculer le sport national vers l’élite.

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