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ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
BP 1328 Korhogo
LICENCE 1 DE BIOLOGIE
COURS DE SPORTS
SUPPORT DE COURS
Chargé du cours :
M. Abou KRAMOKO
Inspecteur Principal d’Education Physique et Sportive
Email : kramokoladji1@gmail.com
Tél : (225) 58 56 07 10 / 05 50 30 75
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LE SPORT
1- Définition
Le terme de « sport » a pour racine le mot de vieux français desport qui signifie « divertissement,
plaisir physique ou de l'esprit ». En traversant la Manche, desport se mue en « sport » et évacue de
son champ la notion générale de loisirs pour se concentrer sur les seules activités physiques et
mentales. La France en fait usage pour la première fois dès 1828.
Le Conseil de l'Europe propose ainsi la définition suivante dans sa « Charte européenne du sport »
(Article 2.1) (2001) : « On entend par "sport" toutes formes d'activités physiques qui, à travers une
participation organisée ou non, ont pour objectif l'expression ou l'amélioration de la condition
physique et psychique, le développement des relations sociales ou l'obtention de résultats en
compétition de tous niveaux ».
D’une façon générale, Le sport est l’ensemble d’exercice physique se pratiquant sous forme de jeux
individuels ou collectifs pouvant donner lieu à des compétitions. Le sport est un phénomène presque
qu’universel dans le temps et dans l’espace humain.
2- Historique et évolution
La question de l'histoire du sport bute sur un débat qui oppose deux thèses.
Pour un courant de pensée, le sport est un phénomène universel, qui a toujours existé et partout sous
des formes très diverses. Cette thèse est notamment soutenue en 1991 par le médecin français Jean-
Paul Escande. Cette thèse est implicitement soutenue par ceux qui parlent de « sport antique ». Au
début du XXIe siècle, Wolfgang Decker (Institut d'Histoire du Sport de l'École Supérieure du Sport de
Cologne) et Jean-Paul Thuillier (directeur du Département des Sciences de l'Antiquité à l'École
normale supérieure) estiment que : « contrairement à ce que l'on estime souvent, le sport n'est pas né à
Olympie, pas plus qu'il ne s'est éteint dans l'Attique ou le Péloponnèse. L'Égypte nous offre de
nombreuses scènes sportives, entre autres de lutte, dès le IIIe millénaire avant notre ère, et les
Romains, héritiers des Étrusques sur bien des points et en particulier dans ce domaine, ont peut-être
créé le sport moderne, avec ses spectacles de masse, ses clubs puissants et ses enjeux financiers
colossaux ».
Pour un autre courant de pensée, le sport est un phénomène apparu à un moment précis de l'histoire et
dans un contexte particulier : au sein de l'élite sociale de l'Angleterre industrielle du XIXe siècle. Cette
thèse est notamment développée en 1921 par l'écrivain allemand Heinz Risse (Soziologie des Sports,
Berlin, 1921 et Sociologie du sport, Presses universitaires de Rennes, 1991) qui estime qu'« il est
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erroné de regarder le passé avec nos modes de pensée actuels et d'imaginer que les pratiques qui
ressemblent à celles que nous connaissons peuvent se rapporter à cette appellation "sport". Cette thèse
est notamment soutenue par l'historien français Roger Chartier et par les sociologues Norbert Elias et
Pierre Bourdieu. En 2000, l'historien du sport Philippe Lyotard (université de Montpellier) juge qu'« il
y a une coupure très nette entre le sport moderne et le sport antique : c’est la notion de record (et donc
de performance). Le record et la performance expriment une vision du monde qui est profondément
différente entre les Grecs et les modernes. La culture du corps est différente. Pour les Grecs, cette
culture est rituelle, culturelle, d’inspiration religieuse, pour les modernes, le corps est une machine de
rendement ».
Selon l'interprétation large de la notion, le sport est un phénomène universel dans le temps et dans
l'espace humain, et, pour reprendre une maxime byzantine, « les peuples sans sport sont des peuples
tristes ». Nombre de phénomènes qui paraissent récents, accompagnent en fait l'histoire du sport
depuis l'origine : du professionnalisme au dopage, des supporters aux problèmes d'arbitrage.
Le sport est l'une des pierres d'angle de l'éducation humaniste du XVIe siècle. Les Anciens mettaient
déjà sur le même plan éducation physique et intellectuelle. Pythagore était un brillant philosophe qui
fut également champion de lutte puis entraîneur du grand champion Milon de Crotone. La Renaissance
redécouvre les vertus éducatives du sport et, de Montaigne à Rabelais en passant par Girolamo
Mercuriale, tous les auteurs à la base du mouvement humaniste intègrent le sport dans l'éducation
(relire par exemple Gargantua). Chaque époque a eu son « sport-roi ». L'Antiquité fut ainsi l'âge d'or
de la course de chars. Pendant plus d'un millénaire, les auriges, cochers des chars de course, étaient
des « stars » adulées par les foules dans tout l'Empire romain. Le tournoi, qui consiste à livrer une
véritable bataille de chevaliers, mais « sans haine », fut l'activité à la mode en Occident entre le XIe et
le XIIIe siècle. Ce jeu de raquettes embrase Paris, la France puis le reste du monde occidental. Le
XVIIIe siècle voit le déclin du jeu de paume et l'arrivée, ou plutôt le retour, des courses hippiques qui
s'imposent comme le sport roi des XVIIIe et XIXe siècles. La succession des courses hippiques fut
âprement disputée car le nombre des sports structurés augmente spectaculairement dès la fin du XIXe
siècle. Le football devient ensuite et reste encore aujourd'hui (2018) l'incontestable sport « numéro un
» sur la planète.
La liste suivante regroupe les sports les plus connus, classés par catégories usuelles. D'autres sports
pourraient compléter cette liste. Certains sports peuvent appartenir à plusieurs catégories. La présence
des catégories « sports mécaniques » et, plus récemment, « sports cérébraux » dans cette liste,
longtemps contestée, se justifie par les qualités communes aux sports physiques qu'ils demandent,
pratiqués à haut niveau de compétition, comme en particulier la concentration ou l'endurance.
La plupart de ces sports ont leur équivalent pour les personnes handicapées (voir : Handisport).
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Gymnastique : Danse sportive ; Corde à sauter ; Patinage artistique ; Plongeon ; etc.
Arts martiaux : Judo ; Karaté ; Kendo ; Taekwondo; Tai-chi-chuan ; Viet vo dao ; Wushu
(Kung Fu) ; etc.
Sports de combat : Boxe ; Kick-boxing ; Escrime ; etc.
Sports de glace : Hockey sur glace ; Danse sur glace ; Patinage artistique ; etc.
Sports de plein air et de nature : Escalade sportive ; Pêche sportive ; etc.
Sports aériens : Cerf-volant ; Vol à voile ; Sports de précision ; etc.
Sports de précision : Billards ; Croquet ; Golf ; Pétanque ; Tir à l'arc; etc.
Sports nautiques : Natation ; Surf ; etc.
Sports de glisse : Ski ; Surf ; etc.
Sports cérébraux : Dames ; Échecs ; Poker ; Scrabble ; etc.
La pratique équilibrée d'un sport aide à se maintenir en bonne santé physique et mentale (réduit le
stress et augmente la capacité de réflexion). En revanche, le surmenage sportif et l'absence totale
d'exercice physique sont nocifs pour la santé.
La pratique d'un sport se décompose en trois types d'activités : l'entraînement sportif, la compétition et
la récupération.
Le succès dans une discipline dépend de la capacité du sportif à exécuter un geste précis. Certaines
disciplines consistent à exécuter le geste le plus précis possible en disposant de tout le temps
nécessaire à la préparation du geste. Le tir à l'arc est un exemple de ce type de disciplines. D'autres
disciplines laissent peu de temps de préparation et le sportif doit ici exécuter son geste de manière
spontanée. Le karaté est exemple de ce type de disciplines.
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3- Bienfaits physiologiques et psychologiques
La pratique d'un sport fait travailler le système cardio-respiratoire et différents muscles. Elle permet de
brûler des calories et donc de prévenir de l'obésité (prévention de l'obésité). Elle incite à avoir une
alimentation correcte (alimentation du sportif). Elle facilite l'évacuation de la tension nerveuse
accumulée dans la journée (ex : stress chez l'humain). Elle permet la découverte du corps et de ses
limites. Elle facilite l'acquisition du sens de l'équilibre, soit dans des situations prévues (exercices de
gymnastique), soit dans des situations imprévues (jeux de ballon, sports de combat). Il permet aussi au
pratiquant de construire une méthodologie du travail, réutilisable pour d'autres disciplines.
Il est recommandé de pratiquer un sport d’intensité moyenne ou, plus simplement, d’exercer une
activité physique pendant un temps allant de 50 min à 1h30 si l'on veut avoir un effet sur le maintien
ou l'abaissement de son poids, au moins trois fois/semaine.
La marche est l'activité physique la plus pratiquée par un très grand nombre d'adultes et de personnes
âgées.
La pratique du sport présente des risques. Le sportif peut se blesser en faisant un faux mouvement, en
chutant (entorse, élongation musculaire, claquage, fracture osseuse, traumatisme crânien) ou en
recevant un coup. Il peut être victime d'un accident cardiovasculaire (du type infarctus du myocarde).
Certains sports présentent des risques réels d'accidents corporels graves, tels que le traumatisme
crânien ou la noyade, et leur pratique n'est autorisée qu'avec un équipement adapté, tels que : gilet de
sauvetage pour le canoë, casque pour la descente en VTT, harnachement complet pour le gardien de
hockey sur glace. Certains sports dits « extrêmes » présentent même de tels risques d'accidents mortels
que leur pratique en est interdite.
L'activité sportive intensive est source de blessures graves qui peuvent contraindre le sportif à s'arrêter
et qui peuvent laisser des séquelles. La pratique d'un sport doit être adaptée à l'âge du pratiquant et à
son état de fatigue. Une personne peut être marquée à vie par une activité sportive trop intense dans
son enfance. Un sportif peut être obligé d'arrêter la pratique de son sport à la suite de séances
d'entraînement ou de compétitions trop dures et trop fréquentes. La gymnastique artistique est
l'exemple d'une discipline où de jeunes sportifs sont soumis à des exercices dangereux pour leur santé.
La meilleure prévention contre les accidents consiste à pratiquer un sport dans les règles de l'art qui lui
sont applicables : apprentissage des gestes techniques, apprentissage des règles de bonne pratique et de
sécurité, entraînement régulier, échauffement préalable aux exercices violents, port des protections
recommandées, alimentation adaptée avant, pendant et après l'effort, récupération entre les séances
d'entraînement et entre les compétitions, respect des interdictions liées aux conditions
météorologiques, pratique en groupe, etc. Des pratiques sportives de compensation sont largement
recommandées dans le concept d'ergomotricité initié sur les lieux de travail pour lutter contre les
accidents du travail. La visite médicale annuelle en début de saison permet d'obtenir l'avis d'un
spécialiste sur la capacité d'un individu à pratiquer un sport. Le refus de poursuivre un effort qui
semble trop difficile à supporter est un geste de sauvegarde de sa santé. Tels sont les principaux
moyens de prévention des accidents.
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CHAPITRE II : LES COURSES DE VITESSE
I- DEFINITION
La course de vitesse est une qualité ou une capacité neuromusculaire permettant à un athlète de fournir
un effort d’intensité maximale sur une distance relativement courte pendant un temps court.
II- GENERALITES
On peut classer les courses de vitesse selon trois (3) critères : la distance, l’obstacle et la filière
énergétique.
III- REGLEMENTS
Pour toutes les courses jusqu’à 400m inclus, chaque athlète disposera d’un couloir séparé d’une
largeur de 1,22m ± 0,01m, marqué par des lignes blanches d’une largeur de 5cm.
Le commandement est donné par un starter. Il y a deux commandements qui précèdent le coup
de feu du starter qui sont : A vos marques – Prêt.
Des blocs de départ sont employés pour toutes las courses d’une distance allant jusqu'à 400m inclus,
ainsi le premier concurrent du 4 × 100m et du 4 × 400m.
Faux départ
Après avoir pris sa position complète et finale de départ, un athlète ne devra commencer son
mouvement de départ qu’après le coup de feu ou le signal d’un appareil de départ approuvé.
- Si de l’avis du starter ou des starters de rappel, il commence son mouvement avant, cela sera
considéré comme un faux départ.
Cela sera également considéré comme faux départ, si de l’avis du starter : un athlète n’observe pas
l’obligation du commandement ʺA vos marquesʺ, ou ʺprêtʺ, selon les cas dans un délai
raisonnable.
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Lorsqu’un athlète, après le commandement ʺA vos marquesʺ ou ʺprêtʺ selon le cas, et avant le coup
de feu ou le signal d’un appareil de départ approuvé, interrompt le départ, par en levant la main et/ou
en levant dans une course en départ accroupi, sans raison valable. La raison sera évaluée par le juge-
Arbitre compétent. Le juge-Arbitre disqualifiera ce dernier (carton rouge) pour attitude incorrecte.
Tout athlète responsable d’avoir provoqué un faux départ sera disqualifié (carton rouge).
NB : dans le cas, et également lorsqu’il sera estimé qu’une cause étrangère a entrainé l’interruption du
départ, un carton vert sera montré à tous les athlètes pour signifier que le faux départ n’était dû à
aucun athlète.
La réalisation du temps sur une distance de course, est le reflet de la vitesse moyenne, elle-même est
fonction de plusieurs facteurs élémentaires : la fréquence, l’amplitude, le temps de réaction à un signal
(départ).
Le départ doit être toujours associé à la notion de temps de réaction à un signal extérieur (sonore au
visuel) et à la phase d’accélération maximum.
Le départ moyen :
Distance pied avant ligne de départ (1 pied ¾ à 2 pieds)
Distance pied arrière ligne de départ (3 pieds à 3 pieds ½)
Bonne distribution du poids du corps à travers les pieds et les mains, hanches bien soulevées. La ligne
d’extension environ 45° au départ, inclinaison optimale du corps, les foulées couvrent une plus grande
distance en raison de la position appropriée du centre de gravité.
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Bonne accélération initiale.
Position de la tête dans le prolongement du dos, regard dirigé vers le sol (environ 2 à 3 pieds).
Inclinaison des blocs : Cal ou bloc avant 45° à 55°
Cal ou bloc arrière 75° à 80°
(Schéma 1)
(Schéma 2)
Prêt (schéma 3)
- Les de talons exercent une pression sur les blocs, vers le bas et l’arrière.
- Bassin légèrement levé au-dessus des épaules pour créer un déséquilibre avant, dos rond.
- Les épaules dépassent légèrement l’aplomb des mains.
- Le genou de la jambe avant fléchie, forme un angle de 80° à 90° (Angle R)
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- Le genou de la jambe arrière fléchie, forme un angle de 120° à 130° (Angle S)
La concentration doit être portée toujours sur la première foulée qui est une foulé d’équilibre.
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IV-2- La course proprement dite
La phase d’accélération
L’inclinaison vers l’avant est maintenue et la jambe reste parallèle au sol lors de la réception.
Le tronc se redresse progressivement vers une posture de course verticale au bout de 10 foulées,
environ 25m.
- La fréquence atteint rapidement son maximum vers 15m à 20m de course à la suite de quoi,
elle régresse progressivement jusque vers 80m à 90m pour chuter brutalement vers les 10m à
20 derniers mètres.
- L’amplitude croit très rapidement du départ aux 30m pour se stabiliser ensuite jusque vers
80-90m, après quoi, elle augmente de nouveau.
L’amplitude dépend de la force des muscles postérieurs et de la souplesse.
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CHAPITRE III : LA GYMNASTIQUE
I- GENERALITE
Pratiquée depuis l’Antiquité pour la préparation physique à divers sports (athlétisme, pugilat,…), son
nom actuel est issu du grec gumnos (nu), car les athlètes y exerçaient leur corps dans le plus simple
appareil, mais aussi du latin « gymnasium lieu d’entrainement couvert ».
Inscrite aux jeux olympiques en 1928. Les quatre disciplines actuelles furent établies en 1952,
championnats du monde depuis 1934.
Inscrite aux jeux olympiques en 1896 pour les hommes seulement, championnat du monde depuis
1903.
II- DEFINITION
Les anneaux(a)
Les barres paralleles(b)
La barre fixe(c)
Le cheval d’arçons(d)
Le saut de cheval(e)
Le sol(f)
(Voir image)
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Le sol(d)
La barre asymetrique(a)
La poutre(b)
Le saut de chevel(c)
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Le cheval d’arçons(d)
Les anneaux(a)
Le praticable de sol(f)
La barre fixe(c)
Le saut de cheval(e)
Les barres parallèles(b)
Des appuis
Des renversements
Des rotations
Des sauts
Des maintiens
Des souplesses
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V- QUELQUES ELEMENTS TECNIQUES PAR FAMILLE
SOUPLESSE ; pont
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