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A LâIUT DE DOUALA
Introduction générale
ï· Education physique
ï· Education sportive
ï· Sport
I. ASTHME
1. Causes
2. Posologie via APS
II. OBESITE
1. Causes
2. Posologie via APS
III. HYPERTENSION
1. Causes
2. Posologie via APS
I. DEFINITION DU TERME
II. HISTORIQUE ET EVOLUTION
(Exposés) A déterminer
1
INTRODUCTION
LâĂ©ducation au sens large, englobe toutes les activitĂ©s par lesquelles un groupe humain
subsister (ne serait-ce que de façon Ă©lĂ©mentaire) dans les conditions propres au milieu et Ă
lâĂ©thique caractĂ©ristique du groupe. Câest par consĂ©quent un droit essentiel, qui permet Ă
chacun de recevoir une instruction et de sâĂ©panouir dans sa vie sociale. Le droit Ă lâĂ©ducation
est vital pour le développement économique, social et culturel de toutes les sociétés (Garnier,
2002) ; il revient donc aux pays de le garantir Ă chaque enfant. Les Etats mettent alors sur pied
des systÚmes éducatifs (constitués de toutes les composantes et acteurs interagissant dans
truchement dâune pĂ©dagogie, pour veiller Ă lâapplication des mesures nĂ©cessaires Ă lâatteinte
(EPS), dont la place dans le systÚme éducatif a toujours été remise en cause depuis son insertion
(Attali, 2002) et jusquâĂ prĂ©sent, cette discipline dâenseignement est marginalisĂ©e dans un bon
nombre de pays (parmi lesquels le Cameroun). MĂȘme si dâaprĂšs Pierre Bourdieu en 1982,
lâĂ©ducation physique scolaire nâest ni une idĂ©e, ni une personne, mais une institution câest-Ă -
dire une « histoire faite chose ». Dans ce cours, il ne sâagit pas dâĂ©piloguer sur le pourquoi de
cet Ă©tat de choses, mais dâessayer dâintĂ©grer les raisons qui ont permis lâĂ©mergence de lâEPS
et son enracinement dans les systĂšmes Ă©ducatifs. Il sera question pour nous dâaborder le sport
dans la premiĂšre parie de cours, afin de hisser la passerelle qui amĂšnera Ă lâEPS proprement
2
MODULE I : DEFINITIONS ET OBJECTIFS DES TERMES LIES
AU SPORT
I. DEFINITIONS
Mot qui revĂȘt un caractĂšre polysĂ©mique, le sport trouve sa dĂ©notation Ă plusieurs Ă©chelles
dâapplication. Il serait judicieux de lever lâĂ©quivoque dans lâesprit de lâapprenant en dĂ©finissant
quelques termes liés au sport.
LâEPS se dĂ©finit comme Ă©tant lâĂ©duction physique et sportive. Mais pour mieux comprendre
ce terme, il est important de le segmenter en deux entités distinctes à savoir : éducation
physique et éducation sportive.
Education physique est cette forme dâĂ©ducation qui permet de donner au corps humain des
qualitĂ©s physiques telles que la force, la vitesse, lâendurance, la souplesse, lâagilitĂ© etc.
LâĂ©ducation sportive est cette forme dâĂ©ducation qui permet Ă lâĂȘtre humain dâacquĂ©rir des
habiletés techniques et tactiques dans une discipline donnée.
Le sport lui se dĂ©finit comme lâensemble des habiletĂ©s physiques, techniques, tactiques,
psychologiques mis ensemble dont lâobjectif principal est la rĂ©alisation de la performance.
Cependant, il existe deux types de sport : le sport dâĂ©lite et le sport de masse.
Le sport dâĂ©lite est celui qui conduit le jeune Ă une autonomie financiĂšre câest-Ă -dire qui
conduit le pratiquant au professionnalisme.
Le sport de masse quant à lui est celui-là qui est pratiqué par la masse en vue du maintien du
corps en forme physique, afin dâassurer lâefficacitĂ© et lâefficience. Il serait judicieux de
personnaliser dans la mesure oĂč les besoins ne sont pas les mĂȘmes chez tous les individus.
III.OBJECTIFS SPECIFIQUES
ï¶ Aspect thĂ©orique
- Entretien de la forme ;
- Conception dâun plan de gestion sportive ;
- Maintenance des infrastructures sportives ;
- Amélioration des rapports avec les autres ;
- Développement des capacités morales et civiques.
ï¶ Aspect pratique
- Renforcement des systĂšmes :
ï· Musculeux-squelettique
ï· Cardiovasculaire
- Maintenir et améliorer les acquis cardiaux-vasculaires et musculeux-articulaires
et musculeux-squelettique ;
- Peaufiner le schéma corporel ;
- Combattre le surpoids ;
- Recherche du bien-ĂȘtre et du maintien de la forme ;
- Développement ou renforcement des qualités physiques ;
- Maitrise du corps et du schéma corporel.
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MODULE II : ACTIVITES PHYSIQUES ET SANTE
La santĂ© physique est le gage de lâefficacitĂ© et lâefficience dans la rĂ©alisation de lâĂȘtre humain.
Pour cela, il y a des pathologies qui sont des entraves Ă lâĂ©panouissement socio-professionnel.
Il sâagit entre autre de lâhypertension, lâasthme, du diabĂšte.
De nos jours, ce sont ces pathologies qui sont récurrentes chez les sédentaires.
I. ASTHME
Câest une affection obstructive causĂ©e par une inflammation et une hypersensibilitĂ© chronique
des bronches qui réagissent à de nombreux agents irritant (la poussiÚre, le froid, les mauvaises
odeurs etc.).
Câest une pathologie qui peut aussi ĂȘtre congĂ©nitale dâoĂč la consultation permanente dâun
médecin.
Cependant, la pathologie nâest pas une contre-indication Ă la pratique dâun sport. Bien au
contraire, le rĂ©entraĂźnement Ă lâeffort est trĂšs bĂ©nĂ©fique pour lâasthmatique qui doit savoir
choisir son sport et recherche celui qui fait appel à des efforts progressifs. A cet égard, la
marche, la natation, le vélo sont des disciplines souhaitables.
Entre autre, pour pallier aux problÚmes liés aux pathologies respiratoires, il serait important de
pratiquer les sports Ă caractĂšre progressif.
II. LâOBESITE
Elle est de nos jours une pathologie qui touche une grande partie de la population active et
cela est dû à une sédentarité accrue. A cet égard, pour résoudre cela sportivement, il faut tout
đ·
dâabord connaĂźtre son đ°đŽđȘ = .
(đ)đ
5
Les valeurs de lâIMC sont les suivantes :
DĂšs lors que lâIMC est connue, on peut orienter son activitĂ© physique en fonction des
aspirations. De mĂȘme, il faut utiliser la diĂ©tĂ©tique pour amĂ©liorer sa santĂ© physique en rĂ©gulant
les repas, ne pas manger trÚs salé, sucré, gras.
On parle dâhypertension suite Ă des mesures rĂ©pĂ©tĂ©es. On trouve une valeur anormale Ă©levĂ©e
par rapport Ă la limite normale. Cette limite normale est de 140/85. Deux factures conditionnent
le niveau de pression artĂ©rielle. Il sâagit de lâĂąge et la taille, bien quâelle soit rare chez
lâadolescent.
Pour pallier Ă cette pathologie, il faut connaĂźtre dans un premier temps son indice de masse
đ·
corporelle (IMC) qui se calcule selon la formule suivante : đ°đŽđȘ =
(đ)đ
Ensuite se rendre Ă lâhĂŽpital pour connaitre le degrĂ© de maladie. DĂšs lors, lâon peut pratiquer
une activité physique progressive car celle-ci diminue le taux de graisse et le taux de glucose
sanguin, il rĂ©duit Ă©galement le stress qui est un facteur bien connu de lâhypertension.
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MODULE III : OLYMPISME
I. DEFINITION DU TERME
OLYMPISME
Etudier lâOlympisme câest donc Ă©tudier la culture olympique, lâorganisation conçue autour de
cette culture et qui la porte, et les compétitions (les olympiades). Mais pour ce faire, il est
Les jeux olympiques portent le nom du lieu oĂč ils se dĂ©roulaient : le sanctuaire dâOlympie
OLYMPIE
Olympie est une idyllique vallée encadrée par deux fleuves : Alphée et Cladée, qui se trouve
dans la plaine dâElis qui est interrompue par le mont Kronos. Elle se situe au nord-ouest de la
Ce fut un sanctuaire, un lieu de culte et de pratiques rituelles à plusieurs divinités. Elle a donné
lieu Ă une citĂ© : la citĂ©e dâOlympie. Le sanctuaire est Ă 1km du centre de la citĂ©e.
D'imposants temples, des monuments votifs et trésors ont cÎtoyés palestre et gymnase dans un
DÚs le début du Xe siÚcle av. J.-C., Olympie fonctionna comme un lieu de rencontre destiné
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aux activités religieuses et politiques. Au centre s'élevaient les majestueux temples de Zeus et
d'HĂ©ra. Le Stade, oĂč l'on pĂ©nĂ©trait par le Portique d'Echo, pouvait accueillir 40 000 spectateurs.
Des constructions auxiliaires furent bĂąties dans les alentours jusqu'au IVe siĂšcle av. J.-C., pour
Les sources les plus Ă©loignĂ©e de lâolympisme se perdent dans la mythologie grecque pour
Dans lâantiquitĂ©, toute cĂ©lĂ©bration telle quâelle soit Ă©tait souvent (voire toujours) assimilĂ©e Ă
un ou plusieurs dieux. En cette période, la mythologie grecque avait une grande importance,
les Jeux ont des origines liées à des légendes ou des histoires. Ils ont un caractÚre religieux car
ils font office de rituels en lâhonneur des dieux. Les athlĂštes ne courent pas pour eux mais bien
Câest pour les dieux que les Jeux sont consacrĂ©s et câest donc Ă eux que les lĂ©gendes sont
rapportées.
Kronos et les titans furent les premiers dieux. Ils Ă©taient dâune extrĂȘme cruautĂ©. Kronos, le roi
des titans eut comme épouse Rhéa. Mais il avalait systématiquement ses enfants à la naissance
de peur dâĂȘtre dĂ©trĂŽnĂ© par lâun dâeux. RhĂ©a dut user dâun subterfuge afin que son fils Zeus
vive. En effet, elle confia Zeus aux soins de la nymphe AdrastĂ© et de sa sĆur Io. Ensuite, elle
donna Ă Kronos ses langes dans lesquels, elle avait placĂ© une grosse pierre. Il lâavala en pensant
Devenu adulte, Zeus dĂ©cida de dĂ©trĂŽner son pĂšre Kronos. Il sâadressa alors Ă MĂ©tis la Titanide
pour quâelle lâaide. GrĂące Ă une potion magique, Kronos recracha tous les enfants quâil avait
avalĂ©s. Zeus, aidĂ© par ses frĂšres et sĆurs, combattit, pendant dix ans, contre Kronos et les
Titans. Ils furent assistés par les Cyclopes et les Hécatonchires. Cette guerre fut appelée
gigantomachie et est représentée sur le temple du Parthénon, à AthÚnes.
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La lĂ©gende raconte que câest Ă Olympie que Zeus vainquit Kronos Ă la lutte.
Les Cyclopes offrirent la foudre pour Zeus, le trident pour PosĂ©idon et un casque dâinvisibilitĂ©
pour HadĂšs.
Zeus exila son pÚre et épousa la Titanide Métis. Mais Zeus fut mis en garde par un oracle
contre sa femme. Pour sâen dĂ©barrasser, il lâavala et se maria alors Ă sa sĆur HĂ©ra. Zeus eut de
nombreuses aventures avec des déesses, des nymphes et des mortelles. Il eut de nombreux
HĂ©ra et les dieux de lâOlympe en eurent assez des frasques de Zeus. Pendant son sommeil, ils
le ligotĂšrent.
Pendant que les dieux se demandaient comment ils allaient se partager le pouvoir, Thétis la
néréide, pressentit une guerre au sein des dieux. Elle alla chercher Briaré au cent bras et délivra
Zeus.
Pour punir HĂ©ra, Zeus la suspendit dans le ciel Ă une chaĂźne dâor attachĂ©e au poignet et une
enclume Ă chaque cheville. Aucun dieu nâosa la dĂ©livrer. Zeus la libĂ©ra Ă condition que tous
Certaines versions de la mythologie grecque font dâOlympie le lieu de la lutte entre Zeus et
A Olympie, HĂ©raclĂšs proposa Ă ses frĂšres PĂ©onos, ĂpimĂšdes, Iasos et Idas, tous enfants de
Zeus, une course Ă pied en lâhonneur de leur pĂšre, dont le gagnant serait couronnĂ© d'un rameau
d'olivier sauvage.
HéraclÚs décida ainsi d'instituer les Jeux olympiques tous les cinq ans, car ils sont cinq frÚres.
HéraclÚs construisit le stade olympique ainsi que les bùtiments alentours en l'honneur de son
pÚre Zeus, aprÚs avoir accompli ses douze travaux. Il aurait également défini la longueur du
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stade olympique (192,27 m) en l'arpentant avec la longueur de son pied en avançant de 600
pas.
Les descendants des cinq frĂšres avaient entretenu pendant longtemps ces jeux. Mais ils furent
Les premiÚres divinités adorées à Olympie furent : Kronos et sa femme Rhéa Ensuite
Les grands prĂȘtres ou « Basiles » offraient des sacrifices sur le sommet du mont Kronos.
Les pĂšlerins arrivaient de partout Ă Olympie pour offrir Ă Zeus des sacrifices. Et câĂ©tait un
immense privilĂšge que dâavoir lâhonneur dâallumer le grand bĂ»cher au sommet du mont.
Comme ce privilĂšge fut de plus en plus disputĂ©, les « basiles » eurent lâidĂ©e de lâorganisation
de la course Ă pied distante dâun stade. Un basile se tenait prĂšs de la ligne dâarrivĂ©e avec une
torche quâil remettait au premier qui franchissait cette ligne. Celui-ci remportait ainsi lâhonneur
En 776 av. J.-C., alors que la GrÚce est ravagée par la guerre et la peste, Iphitos, roi d'Elide, se
rendit à Delphes et demande à la célÚbre Pythie, le moyen de délivrer son royaume des fléaux
qui le ravagent. L'oracle lui conseilla alors, pour calmer la colĂšre des dieux, de restaurer les
Jeux olympiques dans le sanctuaire consacré à Zeus. Iphitos conclut donc avec ses belliqueux
voisins Lycurgue roi des Spartes et ClĂ©osthĂšne roi de Pisa, une trĂȘve sacrĂ©e qui Ă©tablit
l'inviolabilitĂ© de leurs royaumes respectifs et l'arrĂȘt des combats pendant un mois. Pendant
cette trĂȘve, leurs champions devaient sâaffronter Ă Olympie dans des compĂ©titions sportives.
Câest ainsi que la durĂ©e entre deux Jeux olympiques a Ă©tĂ© fixĂ©e Ă quatre ans. Cet
intervalle est appelé Olympiade. Selon toute vraisemblance, les Jeux coïncident avec la
premiÚre pleine lune suivant le 21 juin, solstice d'été. A partir de cette date, les Grecs utilisÚrent
le calendrier olympique pour dater les événements historiques. Les jeux se déroulaient entre
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Juillet et Août.
Les tout premiers jeux ont Ă©tĂ© ainsi remportĂ©s par KoroĂŻbos dâElide, et le calendrier grec
Avec le temps, lâannĂ©e des jeux a eu un caractĂšre sacrĂ© et est devenu e une annĂ©e de paix.
Chaque nation rangeait les armes pour se consacrer à la préparation de ses athlÚtes. Au début
de lâannĂ©e olympique, partaient dâElis, non loin dâOlympie, les HĂ©rauts de la paix « les
espondoforos » en direction des quatre coins cardinaux. Ils avaient pour mission dâannoncer
aux villes et aux gens que lâannĂ©e olympique avait commencĂ©e et que la paix sacrĂ©e «
Ekecheiria » entrait en vigueur. Cette pĂ©riode interdisait lâaccĂšs dâOlympie Ă toute personne
armĂ©e. DĂšs le dĂ©but de lâannĂ©e, athlĂštes et adorateurs se prĂ©paraient pour honorer les dieux Ă
Olympie.
Un mois avant le début des jeux, les athlÚtes voulant concourir étaient rassemblés à Elis, pour
une prĂ©sĂ©lection prenant en compte le respect des techniques et lâatteinte des minimas.
Seuls les hommes pouvaient participer aux jeux car les athlÚtes concouraient nus, déchaussés
et débarrassés de tout artifice. Les femmes étaient donc exclues, et écopaient de la peine de
mort pour infraction Ă cette disposition. Seule la grande prĂȘtresse de la dĂ©esse DĂ©meter Ă©tait
invitĂ©e dâhonneur.
Il en Ă©tait ainsi jusquâĂ la jurisprudence créée par Callipatria la mĂšre dâun champion qui sâĂ©tait
déguisée en juge pour participer aux jeux. Mais devant la victoire de son fils, elle ne put
contenir sa joie et se fit ainsi prendre. Le sénat olympique statua et la gracia pour la seule
Diverses sanctions corporelles, Ă©conomiques ont existĂ© et ont Ă©tĂ© appliquĂ©es dans lâantiquitĂ©.
Les sanctions corporelles concernaient les infractions aux rĂšglements sportifs. Pendant le
dĂ©roulement des courses le « mastigaforo » ou porteur de fouet infligeait des coups de fouet Ă
lâathlĂšte coupable dâun faux dĂ©part, et le remett ait sur la ligne de dĂ©part. On devait le guĂ©rir
de cette manie pour les courses à venir. Les sanctions économiques concernaient les cas de
corruption et de tricherie. LâathlĂšte Ă©tait condamnĂ© Ă Ă©riger une statue de bronze aux pieds de
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laquelle était gravé son nom, le nom de son pÚre et celui de sa patrie, le motif pour lequel il
avait Ă©tĂ© condamnĂ©. Cette statue Ă©tait postĂ©e, de maniĂšre Ă ĂȘtre bien vue par tout le monde, Ă
lâentrĂ©e du stade.
Les jeux antiques se sont déroulés pendant prÚs de douze siÚcles, de 776 av. J.-C. à 393 aprÚs
J-C. La longue histoire de l'olympisme antique est aussi celle de sa lente transformation.
Tout athlĂšte grec ayant pleins droits de citoyennetĂ© peut prendre part aux Jeux olympiques, Ă
Sous l'Ćil attentif d'un collĂšge de dix juges ou hellanodikĂšs - ancĂȘtres du ComitĂ© international
olympique - les athlÚtes se sont tout d'abord mesurés à la course, sur une distance de 192,27
m, appelée stade.
Au fil des années se sont ajoutés le double stade ou diaulos (course avec virage), la course de
fond, ou dolichos (course de 24 stades soit 4614 mĂštres), le pentathlon (saut, disque, javelot,
course à pied et lutte), le pugilat, le pancrace (mélange de lutte et de boxe), le quadrige (char
attelé de quatre chevaux de front) et la course des hoplites (course de 2 ou 4 stades en armes).
à l'époque classique (5Úme siÚcle av. J.-C.), les Jeux olympiques comptaient treize épreuves.
avec une faucille en or sur l'arbre plantĂ© dit-on, par HĂ©raclĂšs. Plusieurs noms d'olympionikĂȘs
nous sont parvenus, tels Koroïbos, berger de la vallée de l'Alphée et premier gagnant, dont on
retrouve le nom gravé dans la pierre, ou encore Xénophon de Corinthe dont les exploits ont
Un serment olympique en quatorze points régit l'organisation des Jeux depuis 338 av. J.-C. Le
10e point concerne les cas de tricherie, qui sont nombreux et durement sanctionnés.
1. Ătre sujet hellĂšne libre, ni esclave, ni mĂ©tĂšque.
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5. Interdiction aux femmes mariĂ©es dâassister aux jeux ou de se montrer dans lâAltis sous
peine dâĂȘtre prĂ©cipitĂ©es du rocher du Typaion.
6. Pendant les exercices, les maĂźtres (entraĂźneurs) des athlĂštes devront ĂȘtre parquĂ©s et nus.
9. DĂ©fense de lâintimider.
11.Tout concurrent contre lequel ne se prĂ©sentera pas lâadversaire dĂ©signĂ© sera dĂ©clarĂ©
vainqueur.
Tout au long du XIXe siÚcle, les tentatives de rénovation n'ont pas manqué. à AthÚnes,
Ăvangelos Zappas, un riche commerçant grec, tente Ă plusieurs reprises (en 1859, 1870, 1875
et 1889) de mettre sur pied "un concours olympique" qui tient plutĂŽt de la foire-exposition.
qui lui rend visite en 1890, c'est une révélation dont il fait l'apologie dans la Revue athlétique.
suggĂšre lui aussi, en 1888, la restauration des Jeux olympiques. Il est soutenu par Georges
Mais c'est bien Pierre de Fredi, baron de Coubertin qui est le véritable rénovateur des Jeux de
l'Antiquité.
NĂ© Ă Paris le 1er janvier 1863, cet aristocrate issu d'une famille anoblie depuis Louis XI,
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catholique et royaliste, affirme trÚs tÎt une personnalité non conformiste. En témoigne cette
paradoxale profession de foi: "Certes je donnerais ma vie pour faire revenir le roi, mais je suis
prĂȘt Ă souffleter quiconque insulte la RĂ©publique." Ses nombreux sĂ©jours en Angleterre et ses
visites aux public schools l'ont convaincu que la pratique sportive à l'école est le fondement
de Rugby, l'influencent profondément. DÚs lors, son chemin est tracé, la pédagogie sportive
sera son credo. ParallÚlement à ses activités d'écrivain, il pratique assidûment l'escrime, la
novembre 1892, dans le grand amphithéùtre de la Sorbonne, il expose pour la premiÚre fois
son grand projet : la résurrection des Jeux olympiques, et propose la création d'un comité
Deux ans plus tard, le 23 juin 1894, le CongrÚs pour le rétablissement des Jeux olympiques
Dans le mĂȘme temps, AthĂšnes est dĂ©signĂ©e comme la premiĂšre ville olympique de l'Ăšre
moderne. En 1895, le Comité international olympique (CIO) est constitué. L'olympisme est en
marche. Pierre de Coubertin le définit comme "une forte culture musculaire appuyée d'une part
sur l'esprit chevaleresque, [...] et, de l'autre, sur la notion esthétique, sur le culte de ce qui est
beau et gracieux".
LA PHILOSOPHIE OLYMPIQUE
Excellence
Dans l'idĂ©al olympique, cette valeur exprime le fait de donner le meilleur de soi- mĂȘme, sur le
terrain ou dans la vie de tous les jours, sans se mesurer aux autres, afin d'atteindre avant tout
des objectifs personnels avec détermination. Il ne s'agit pas seulement de gagner, mais surtout
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de participer, de progresser par rapport Ă ses propres buts, de donner le meilleur de soi au
quotidien et de tirer parti de la force combinée du corps, du mental et de la volonté.
Amitié
Les hommes et les femmes sont au cĆur des prioritĂ©s du Mouvement olympique qui Ćuvre en
volonté de bùtir un monde meilleur et en paix à travers la solidarité, l'esprit d'équipe, la joie et
l'optimisme dans le sport. Les Jeux Olympiques inspirent l'humanité à dépasser les différences
d'ordre politique, économique, racial, religieux ou de genre, et forger des amitiés malgré ces
différences. Les athlÚtes expriment cette valeur à travers les liens durables qu'ils tissent avec
Respect
Dans l'idéal olympique, cette valeur constitue le principe éthique devant inspirer tous ceux qui
participent aux programmes olympiques. Elle comprend le respect de soi et de son corps, le
respect des autres, des rĂšgles et de l'environnement. Elle renvoie au fair-play dont tout athlĂšte
Lâensemble de ces valeurs s'exprime de maniĂšre puissante au moment des Jeux Olympiques.
Mais, entre les Ă©ditions des Jeux, la diffusion de lâOlympisme se poursuit grĂące au travail
- et par les autres éléments identitaires olympiques (la flamme, le relais, la devise, la maxime,
lâhymne et les serments). Ceux-ci permettent de transmettre un message de façon simple et
lâĂ©ducation de la jeunesse en France. FascinĂ© par le systĂšme Ă©ducatif anglais, qui inclut le sport
dans les programmes scolaires (chose tout Ă fait nouvelle Ă lâĂ©poque), il essaie de convaincre
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ses contemporains en France que le sport peut ĂȘtre bĂ©nĂ©fique pour les jeunes. Tout le monde
ne partage pas son avis et Coubertin cherche un moyen de faire Ă©voluer les mentalitĂ©s. Câest
alors quâune idĂ©e se dessine dans son esprit : le rĂ©tablissement des Jeux Olympiques. Si ce
nâest pas la premiĂšre tentative de rĂ©tablissement des Jeux, Coubertin leur apporte une
dimension internationale et moderne et parvient Ă les faire perdurer dans le temps. Pour lui les
Jeux ne sont toutefois pas une fin en soi, mais sâinscrivent dans un projet plus vaste, celui de
Symbole trĂšs puissant, les cinq anneaux sont la reprĂ©sentation visuelle de lâOlympisme. Ils ont
Ă©tĂ© dessinĂ©s par Pierre de Coubertin lui-mĂȘme. Les cinq anneaux reprĂ©sentent les cinq
continents. Ils sont entrelacĂ©s pour indiquer lâuniversalitĂ© de lâOlympisme et la rencontre des
athlĂštes du monde entier au moment des Jeux Olympiques. Sur le drapeau olympique, les
anneaux apparaissent sur un fond blanc. Combinées de cette façon, les six couleurs du drapeau
(bleu, jaune, noir, vert, rouge et blanc) représentent toutes les nations. Il est donc faux de croire
que chacune des couleurs est associĂ©e Ă un continent prĂ©cis. Aujourdâhui le symbole compte
parmi les plus reconnus de la planĂšte. Son utilisation est soumise Ă des rĂšgles trĂšs strictes,
Ă©dictĂ©es par le CIO. Il est important de prĂ©ciser quâil existe un seul symbole olympique. Pour
nommer les autres Ă©lĂ©ments identitaires, prĂ©sentĂ©s ci-aprĂšs, il faut choisir dâautres termes.
La flamme et le relais
Avec le drapeau, la flamme olympique et le relais sont les éléments les plus connus des Jeux.
Dans le cadre des Jeux modernes, la flamme olympique est l'expression des valeurs positives
que l'ĂȘtre humain associe depuis toujours Ă la symbolique du feu. La flamme est allumĂ©e Ă
Olympie (GrĂšce), en souvenir de lâorigine antique des Jeux Olympiques, soulignant ainsi le
lien entre les Jeux de la GrĂšce antique et les Jeux modernes. Depuis Olympie, la flamme est
acheminĂ©e jusquâĂ la ville organisatrice des Jeux par des milliers de relayeurs. Partout oĂč elle
passe, elle annonce les Jeux Olympiques et transmet un message de paix et dâamitiĂ© Ă celles et
ceux rencontrés sur son chemin. Elle met également en valeur la culture et les richesses
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naturelles des rĂ©gions traversĂ©es. La flamme rappelle les Jeux Olympiques de lâAntiquitĂ©,
En revanche, la symbolique du relais ne remonte pas Ă ces Jeux, mais plutĂŽt aux courses aux
flambeaux, les lampadĂ©dromies, organisĂ©es Ă AthĂšnes en lâhonneur des dieux du feu. Aux Jeux
Olympiques modernes, un feu est allumé pour la premiÚre fois dans le stade à Amsterdam, en
1928. Le relais de la flamme est quant Ă lui instaurĂ© seulement Ă lâoccasion des Jeux de Berlin
en 1936.
La devise et la maxime.
Une devise est une phrase ou quelques mots traduisant une maniĂšre de vivre, un code de
compétition.
dans la vie nâest pas de vaincre mais de lutter. Lâessentiel nâest pas dâavoir gagnĂ© mais de
sâĂȘtre battu. »
dont il fait la promotion comme une leçon de vie importante dĂ©coulant de la participation Ă
une activitĂ© sportive et aux Jeux Olympiques. Donner le meilleur de soi-mĂȘme et sâefforcer
dâatteindre lâexcellence personnelle est un objectif louable. Câest une leçon qui continue de
sâappliquer aujourdâhui, non seulement aux athlĂštes mais aussi Ă chacun de nous. Les trois
mots latins deviennent la devise olympique en 1894, date de la crĂ©ation du CIO. Câest Pierre
de Coubertin qui propose cette devise empruntĂ©e Ă son ami Henri Didon, un prĂȘtre dominicain
qui enseignait le sport Ă ses Ă©lĂšves prĂšs de Paris. LâidĂ©e de la maxime remonte Ă plus tard, suite
Ă un sermon prononcĂ© par lâEvĂȘque de Pennsylvanie, Ethelbert Talbot, durant les Jeux de
Londres en 1908.
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Lâhymne et les serments
Lâhymne et les serments olympiques (de lâathlĂšte, de lâarbitre et de lâentraĂźneur) font partie du
protocole officiel des cĂ©rĂ©monies dâouverture des Jeux Olympiques. Les personnes qui les
qu'ils parlent. Lâhymne olympique a Ă©tĂ© composĂ© par Spiros Samaras (musique) et Kostis
Palamas (paroles). JouĂ© pour la premiĂšre fois en 1896, Ă lâoccasion des premiers Jeux
Le serment olympique des athlÚtes a été écrit par Pierre de Coubertin. En plus de s'assurer que
les athlÚtes respectent les rÚgles olympiques, il rappelle les cérémonies des Jeux olympiques
antiques oĂč les athlĂštes prĂȘtaient serment devant Zeus Horkios. Le serment a Ă©tĂ© prononcĂ© pour
la premiÚre fois aux Jeux olympiques d'été de 1920 à Anvers par l'escrimeur belge Victor Boin.
Les athlÚtes prononçant le serment olympique sont choisis par le comité d'organisation des
Jeux. Le premier serment prononcé par un arbitre l'a été lors des Jeux olympiques d'hiver de
1972 à Sapporo et le premier serment prononcé par un entraßneur l'a été lors des Jeux
Le texte du serment a légÚrement évolué au fil du temps. Par exemple, l'expression « pour
l'honneur de nos pays » a été remplacée en 1964 par « pour l'honneur de nos équipes », moins
nationaliste. Les mots concernant le dopage ont été ajoutés pour les Jeux olympiques d'été de
2000 Ă Sydney.
« Au nom de tous les concurrents, je promets que nous prendrons part à ces Jeux olympiques
en respectant et suivant les rÚgles qui les régissent, en nous engageant pour un sport sans
dopage et sans drogues, dans un esprit de sportivité, pour la gloire du sport et l'honneur de nos
équipes ».
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Le serment des Arbitres
« Au nom de tous les juges et officiels, je promets que nous remplirons nos fonctions pendant
ces Jeux olympiques en toute impartialité, en respectant et suivant les rÚgles qui les régissent,
« Au nom de tous les entraßneurs et des autres membres de l'entourage des athlÚtes, je promets
Le Mouvement olympique
LâOlympisme est diffusĂ© grĂące Ă et par le Mouvement olympique avec Ă sa tĂȘte le CIO, autoritĂ©
Autre
Comité Nationaux
ATHLETES OFFICIELS
Olympiques-CNO
Fédérations Fédérations
Internationales-FI Internationales-FI
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Il est lâautoritĂ© suprĂȘme du Mouvement olympique. Il dĂ©tient les droits relatifs aux Jeux
Olympiques ainsi quâau symbole (les cinq anneaux) et autres Ă©lĂ©ments identitaires du
Mouvement olympique. Les décisions importantes du CIO (notamment : élection des futures
villes hÎtes des Jeux, composition du programme sportif, élection des nouveaux membres)
sont prises lors des Sessions, des assemblées générales qui ont lieu une fois par an et réunissent
tous les 115 membres. Ceux-ci représentent à titre bénévole le CIO et le Mouvement
olympique dans leur pays. Ce ne sont pas les délégués de leur pays au sein du CIO. Le président
du Mouvement olympique représente le CIO et préside toutes ses activités. Il est élu par la
Session au scrutin secret. Autrefois illimitĂ©e, la durĂ©e du mandat prĂ©sidentiel est aujourdâhui
fixĂ©e Ă huit ans, renouvelable une fois pour quatre ans. Lâadministration du CIO est placĂ©e
Suisse.
- 53 CNO en Afrique
- 41 CNO en Amérique
- 44 CNO en Asie
- 49 CNO en Europe
- 17 CNO en Océanie
Les CNO doivent remplir de nombreuses missions dans leur pays, comme le développement
du sport Ă tous les niveaux, la crĂ©ation de programmes Ă©ducatifs ou encore lâaide Ă la formation
continue des dirigeants sportifs. Ils sont Ă©galement responsables de lâenvoi des athlĂštes aux
Jeux Olympiques et, depuis 2010, aux Jeux Olympiques de la Jeunesse. Les CNO veillent Ă ce
que toutes les actions menées au niveau national soient conformes aux principes de la Charte
olympique.
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Ce sont les experts des sports olympiques. Chaque FI régit son sport au niveau mondial. Elle
assure la promotion et le développement du sport ainsi que l'évolution des athlÚtes qui le
pratiquent, Ă tous les niveaux. Lors des Jeux Olympiques, les FI sont chargĂ©es de lâorganisation
pratique des Ă©preuves sportives inscrites au programme. Tous les aspects techniques dâun sport
sont placĂ©s sous leur responsabilitĂ© : les rĂšgles, les Ă©quipements, les terrains, lâarbitrage, etc.
Sports d'été :
Sports d'hiver :
Ils sont en charge de lâorganisation pratique des Jeux. La tĂąche dâun COJO est Ă©norme. Ă
partir du moment oĂč la ville est dĂ©signĂ©e pour accueillir les Jeux, il ne reste que sept ans pour
faire tous les arrangements nécessaires. Sur la base des plans proposés dans son dossier de
candidature, le comitĂ© dâorganisation doit crĂ©er lâemplacement ou faire rĂ©nover les sites des
compétitions, les stades, les salles d'entraßnement, le village olympique, bref, toute
lâinfrastructure nĂ©cessaire au bon dĂ©roulement des Jeux. Pour ce faire, le COJO collabore
étroitement avec les FI. Il doit aussi mettre en place un systÚme de transport efficace, ainsi que
des services médicaux pour assurer la santé de tous - des athlÚtes aux spectateurs.
LâĂ©tablissement dâun programme culturel est une autre mission du COJO. Des concerts, des
piÚces de théùtre, des expositions, des ballets, donnés avant et pendant les Jeux Olympiques,
distinguent ces derniers de la plupart des autres manifestations sportives. Pendant les Jeux, le
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COJO bĂ©nĂ©ficie de lâaide de milliers de bĂ©nĂ©voles qui contribuent au succĂšs des Jeux. Le
COJO recrute et forme ces personnes originaires du pays hĂŽte, mais aussi de lâĂ©tranger. Les
activités des bénévoles sont multiples : transport des athlÚtes, accueil, administration, pour ne
citer que quelques exemples. Les talents et lâexpĂ©rience de chaque individu sont pris en compte
dans lâattribution des fonctions. Une fois les Jeux terminĂ©s, la tĂąche finale du COJO est de
rédiger le rapport officiel des Jeux.
- 9 ans - Phase de candidature Les villes soumettent un dossier de candidature. Le CIO les
Ă©tudie et, lors dâune Session, il Ă©lit la ville qui organisera les Jeux.
- 7 ans- Phase de planification et de préparation DÚs que la ville est élue, son COJO commence
Ă planifier et Ă organiser les Jeux : tout doit ĂȘtre prĂȘt pour le jour J et il y a beaucoup Ă faire !
- 2.5 sem. Date des jeux La ville accueille des milliers dâathlĂštes, de journalistes et de
spectateurs. Tous les yeux du monde sont rivés sur elle.
+ 1 ans Dissolution post-jeux Le COJO écrit le rapport des Jeux, et met un terme à ses activités
Souvent, on imagine Ă tort que câest le CIO qui organise les Jeux. En fait, il a plutĂŽt un rĂŽle de
superviseur, confiant lâorganisation pratique Ă la ville hĂŽte Ă©lue et au CNO du pays dans lequel
Pour atteindre ces objectifs, divers programmes sont mis en place. Ils concernent :
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1- la protection de la santé des athlÚtes,
2- l'équité entre hommes et femmes,
3- le soutien aux athlĂštes du monde entier afin quâils puissent s'entraĂźner dans des
bonnes conditions et participer aux Jeux,
Il vise à promouvoir la pratique sportive réguliÚre par tous les individus de la société, quel que
soit leur sexe, leur ùge, ou leur condition sociale et économique. La commission du sport pour
tous du CIO a Ă©tĂ© créée en 1983. Sa mission consiste Ă soutenir des initiatives et des projets Ă
travers le monde. Chaque année elle attribue un soutien financier ou moral à des manifestations
de sport pour tous organisées par les CNO, sur les cinq continents. Ces manifestations peuvent
porter sur un large éventail d'activités, le principal critÚre de sélection étant que la
manifestation soit ouverte à tous. A ce jour, plus de 165 CNO ont déjà bénéficié de ce
programme.
- Pour contribuer à bùtir un monde meilleur par le sport, le CIO élabore des programmes qui
apportent des réponses concrÚtes aux inégalités sociales et à la pauvreté. La commission des
spĂ©cialisĂ©es dans lâaide humanitaire et le dĂ©veloppement ainsi que des ComitĂ©s Nationaux
Donner câest gagner », organisĂ©e en partenariat avec le Haut-Commissariat des Nations Unies
pour les rĂ©fugiĂ©s (HCR) pendant la pĂ©riode des Jeux Olympiques dâĂ©tĂ©. Ainsi, les membres du
Mouvement olympique sont invitĂ©s Ă faire don de vĂȘtements et de tenues de sport qui seront
ensuite distribués par le HCR dans divers camps de réfugiés sur toute la planÚte. Presque
100.000 piĂšces de vĂȘtements ont ainsi Ă©tĂ© collectĂ©es Ă l'occasion des Jeux Olympiques de
Londres en 2012.
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- Egalité des chances pour les pauvres et les riches, les femmes et les hommes. La Commission
pour la SolidaritĂ© Olympique et la Commission Femme et Sport Ćuvrent toutes deux pour une
plus grande Ă©galitĂ© des chances dans le monde du sport. La SolidaritĂ© Olympique veille Ă
garantir Ă tous les athlĂštes les mĂȘmes chances de participer aux Jeux. Elle octroie des bourses
aux athlÚtes pour leur permettre d'accéder aux installations sportives de haut niveau et de
bĂ©nĂ©ficier dâun entraĂźneur spĂ©cialisĂ© ou dâun suivi mĂ©dical adaptĂ©. Elle finance aussi les
l'équité. Elle a vu le jour en 1995 et est devenue entiÚrement opérationnelle en 2004. Son action
- faciliter aux athlÚtes féminines l'accÚs au sport en général et aux Jeux Olympiques en
particulier ;
et journalistes), axés sur le leadership, les compétences et la gestion et en offrant des bourses
Depuis 1996 une conférence mondiale sur la femme et le sport est organisée tous les quatre
ans afin dâexaminer les progrĂšs accomplis, de recommander de nouvelles stratĂ©gies et de fixer
de nouveaux engagements. Depuis 2000, six trophées « Femme et Sport » du CIO (un par
continent, et un mondial) sont décernés chaque année à une personne ou une institution pour
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équilibré du corps, de la personnalité et de l'esprit. A ce titre, les rapports entre le sport et la
culture sont encouragĂ©s par la Commission pour la Culture et lâEducation olympique. Ses
renforcer la coopération entre institutions d'enseignement et CNO sur des projets visant
particuliÚrement les jeunes. A travers une éducation olympique, les jeunes devraient conserver
leur intĂ©rĂȘt pour le sport et poursuivre une activitĂ© physique. En collaboration avec les CNO,
la commission organise différentes manifestations qui visent à promouvoir des synergies entre
par exemple. Le programme culturel (Festival des arts) proposé pendant les Jeux Olympiques
En outre, afin de contribuer à la lutte globale contre la sédentarité des jeunes et de remplir la
sport, le CIO a lancé en 2012 une nouvelle « Stratégie jeunesse ». Ce vaste programme
Prenant en compte le contexte mondial dans lequel le sport et les Jeux Olympiques
la TrĂȘve olympique pour prĂ©server, dans la mesure du possible, les intĂ©rĂȘts des athlĂštes et du
conflits qui sévissent dans le monde. Afin de mener à bout cette mission, le CIO a créé en
recherche de solutions diplomatiques et non violentes aux conflits et diffuser l'idée que le sport
et la paix sont un « double gagnant ». Pour atteindre ses objectifs, la FITO a mis sur pieds un
Centre International pour la TrĂȘve Olympique (CITO) basĂ© Ă AthĂšnes, qui est responsable de
la mise en Ćuvre de projets relatifs Ă la promotion dans le monde de la culture de paix Ă travers
En outre, le CIO organise des Forums Internationaux sur le sport et la paix en coopération avec
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les Nations Unies, oĂč les CNO, les FĂ©dĂ©rations Internationales, les ONG et autres,
Sport et Paix » ont été initié en collaboration avec les Nations Unies, les COJO, les CNO et
Depuis le dĂ©but des annĂ©es 1990, la protection de l'environnement est lâune des prioritĂ©s du
des sites olympiques en prévision des JO, un conseiller en développement durable veille au
- veiller à ce que les Jeux n'aient pas un impact négatif sur l'environnement (Jeux à faible
impact écologique) ;
ĂȘtre des athlĂštes trĂšs au sĂ©rieux. La Commission mĂ©dicale a Ă©tĂ© initialement créée pour gĂ©rer
sa principale prioritĂ© qui Ă©tait la lutte contre le dopage. Aujourdâhui, la lutte contre le dopage
est assurée par l'Agence Mondiale Antidopage (AMA). La mission éducative du CIO
comprend aussi les efforts de prévention en vue d'informer les athlÚtes de haut niveau et les
sportifs amateurs des conséquences désastreuses du dopage sur la santé. L'autre objectif majeur
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Le mouvement sportif doit faire face à une nouvelle menace pour son intégrité : les tricheries
liĂ©es aux paris sportifs. Afin dâassurer une surveillance des paris sportifs sur les compĂ©titions
olympiques, le CIO utilise depuis les JO de PĂ©kin un systĂšme dâalerte mis en place en
collaboration avec les principaux opérateurs de paris sportifs et les régulateurs nationaux de
jeux en ligne. Sur le plan de lâĂ©ducation, des programmes de sensibilisation destinĂ©s aux
athlÚtes ont été lancés par le CIO depuis les Jeux Olympiques de la Jeunesse à Singapore, en
2010, afin de les informer et faire de la prévention. Le CIO encourage également les
sportives.
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