Vous êtes sur la page 1sur 7

Badminton STAPS L2: (11/09)

« le badminton est devenu en quelques années un des sports de l’eps (activité la plus programée en
lycée)

1873 : découverte du poona, un jour de 1873, des officiers anglais revenu des indes sont réunis dans
le château du duc de Beaufort
1878 : 1er club de badminton à New York
1898 : 1ère compétition internationale de badminton :
1934: création de la fédération internationale (IBF : international badminton federation), renommée
badminton world federation (BMF) en 2006. REGROUPE 165 pays en 2010
1948 : création thomas cup
1956 : création Uber cup
1977 :premier championnat du monde ( en suède) (aout 2010 en France)
1979 : création de la FFBa :rattachée avant à la fédé de tennis depuis 1934
1989 : création de la Sudirman Cup, championnat du monde par équipes mixtes
1992 : le badminton devient un sport olympique au JO de Barcelone
2007 : création du circuit des Super Séries : en 12 étapes : (dont une en France) , open de malaysie,
Corée du sud, Angleterre, suisse, Singapour, Indonésie ; japon, Danemark, France chine (etc. )

Connaissances théoriques :

1/ délimitation : les sports de raquette


« la capacité de produire, à volonté des trajectoires caractéristiques (longues, rasantes ou rapides),
en référence à un projet tactique susceptible de mettre l’adversaire en difficulté par le jeu de
contraintes spatiales et temporelles, afin de marquer intentionnellement le point de faire évoluer le
rapport de force en sa faveur »
« un joueur est mis en difficulté à chaque fois que son système défensif ne parvient pas à faire face
au système de contraintes (spatiales, temporelles, ou liées à l’organisation de la réponse, qu’impose
la trajection reçues. »

2/ logique interne Badminton


Le badminton est une activité d’opposition duelle, qui oppose 2 joueurs en simple et 4 joueurs en
double, sur un espace délimité en 2 parties égales et séparés par un filet haut
L’affrontement est conditionnée par la maîtrise des trajectoires d’un projectile freiné (volant) et de
l’action de la raquette (légère) sur ce même projectile
Pour gagner un point, il faut servir, provoquer une faute ou un non-renvoi de l’adversaire
Pour gagner un match, 2 sets gagnants de 21 points avec 2 points d’écart (ou 30 au maximum)

3/conditions de jeu
1 terrain spécifique : service simple (court et long) en double (large et court)

1 projectile à trajectoire freinée : le volant


Photo

1 raquette spécifique et légère


65 cm de long
Tête de 20 cm de large
Existe plusieurs formes de tête : ovales ou isométriques
Pèse entre 70 et 100g
Est constitué de trois parties : grip-tige-tamis (cadre et cordage)

1 obstacle vertical : filet haut (1.55 aux bords, 1.524 au centre)


 Doit être fabriquée avec de la cordelette de couleur sombre (facilement visible)
 Les mailles doivent être mesurées entre 13mm et 20mm, doit avoir une hauteur de 760mm
et une longueur d’au moins 6.02

4/ prise de raquette
Afin d’effectuer un coup avec le maximum d’efficacité, un joueur doit être capable de changer sa
prise de raquette en fonction du coup qu’il souhaite exécuter
En effet pour perdre le moins d énergie possible (facteur d’efficience), le tennis doit être, au moment
de l’impact perpendiculaire à la trajectoire de volant désirée. Il faut donc tourner le grip (manche)
dans la main afin d’orienter le tamis correctement
Par ailleurs, si on désire faire un coup puissant comme un smash, il faut tenir à la raquette au bout du
grip (pirse longue) afin d’augmenter le bras de levier, à l’inverse, si on veut faire un coup précis,
et/ou rapide comme un contre-amorti ou un drive, il faut tenir sa raquette en haut du grip (prise
courte à afin de diminuer le bras de levier
Ces contraintes imposent donc au joueurs de changer de prise de raquette en fonction du coup de
raquette
Orienter son tamis pour choisir la direction à donner

Au badminton si on découpe de façon caricaturale et théorique le terrain


On obtient 3 zones caractéristiques
 La zone de fond de court
 La zone mi-court
 La zone du filet

A/ définition d’une technique


 De l’endroit du cour ou elle est exécutée (fond/ mi / avant)
 De l’endroit du court visé
 De la position de la main qui tient la raquette (frappe en main haute, au niveau de la tête ou
main basse)
 De la trajectoire du volant (hauteur, direction, longueur, vitesse, effet)
 Pour rendre performant un joueur, ce dernier doit être capable, quelque soit la zone du
terrain dans laquelle il se situe de produire n’importe quel type de trajectoire
B/ définition d’une trajectoire
Une trajectoire est composée de trois paramètres
 La direction ( droite ou croisée)
 La profondeur (courte ou longue)
 La hauteur( place, descendante, montante avec plus ou moins d’amplitude)
On distingue alors les coups offensigs des coups défensifs selon que la trajectoire est tendue ou
courbe
La trajectoire haute ou courbe à pour but de ralentir le jeu afin de se donner du temps
La trajectoire tendue ou descendre a pour but d’accélérer le jeu pour prendre du temps à
l’adversaire, lui laisser moins de temps pour s’organiser, se déplacer , préparer un coup

Si j’oriente mon tamis à droite le volant se dirigera vers la droite et inversement si je l’oriente vers la
gauche
Si j’incline mon tamis vers le haut le volant monte
Si j’orient vers le bas la trajectoire produite est descendante

Relations entre positions de main et trajectoire


On se doit de différencier les frappes main basse et les frappes main haute.
Ce qui nous permet de différencier ces 2 types de frappes c’est le positionnement du tamis par
rapport au poignet
Dès que mon tamis est au-dessus du poignet, j’ai la possibilité de produire des trajectoires
montantes, plate ou descendante
Si notre tamis est en dessous du poignet la trajectoire produite est nécessairement montante

On privilège la frappe en main haute chaque fois que cela est possible car elle présente 3 avantages
 Gain de temps
 Trajectoires favorables pour attaquer

C : les différentes formes de travail


Choisir les formes de travail les plus adaptées
 Aux objectifs fixés
 Au public auquel on s’adresse

L’adaptation consiste à prendre en compte la durée d’un exercice, le nombre de volants, la vitesse de
distribution, l’intensité, l’aspect ludique… en fonction du public.
Tous photos

Le shadow :
Le shadow feed :
Le multi-volant :
Les routines :
Le poste-fixe :
Les matchs et jeux à thèmes :

D/ les différentes formes de rencontres


 Montante-descendante
 Par équipe
 Tournois élimination direct/consolante
 Match à handicap (point en plus en moins) score différent, coups interdits etcc
 Match de poule
 Ronde à l’italienne
 Match à défi

Badminton = APSA comme un autre (échauffement nécessaire)


Ne laisse aucun matériel au sol (volant ou raquette) dans l’espace d’évolution
Contourner les terrains et ne pas les traverser
Au niveau des terrains et du matériel : respecte un espace minimum entre 2 terrains, entre terrain et
le mur
Être vigilant vis à vis du lasage de chaussure
Veiller particulièrement à l’espace de travail par personne
Être attentif à l’obstacle « filet »
Ne pas travailler sur un joueur en état de fatigue
Faire très attention de risques notamment chutes arrière

Nb de pratiquants :
Au niveau international :
Selon :la FFBa :
Les compétitions majeurs
Les JO
Championnats du monde, d’Europe, solo et par équipe
Super series (les 8 meilleurs se qualifie)
Jeux asiatiques et sud asiatiques toutes les 4 ans

Des chiffres et records :


 1,5km distance moyenne parcourue par joueur loisir, 5 à 6 kms pour le haut niveau
 Durée moyenne 30 minutes à 1h
 246 record femmes shoot Huang sui en 2007
 493 km/h pour les hommes
 69 des 76 médailles mises en jeu depuis 1992

Modélisation de la performance selon Limousin et Wright

Badminton :
 Physique : vitesse puissance, explosivité, endurance, équilibre souplesse
 Technique : optimisation de la tactique, physique et mental, expérience, expression
 Mental : concentration choix de la technique, défense attaque, risque/sécurité
 Tactique : autre analyse de ses possibilités, analyse de l’adversaire

Connaissance didactiques
1/problème fondamentaux
Défendre sa cible et attaquer la cible adverse dans la même direction
Gérer la pression temporelle (temps requis vs temps nécessaire), la réduire pour soi et l’augmenter
pour l’autre.
Gérer les incertitudes : diminuer pour soi et augmenter pour l’adversaire (spatiale, temporelle et
évènementielle)

2/ enjeux de formation
Développer une motricité spécifique
Lire la trajectoires (prendre des informations)
Développer une intelligence tactique dans un rapport de force
Maîtriser l’affectivité à l’opposition : gérer ses émotions, stress
3/ intérêts pédagogiques
L’entrée dans l’activité est facile, bagage technique peu important
Permet un investissement énergétique précoce
La continuité de l’échange qui s’installe rapidement permet d’accéder à la notion tactique plus vite

Permet d’organiser les espaces et le temps de pratique


Faible investissement en termes de prix
Perme de gérer l’hétérogénéité

a/ ressources biomécaniques
Coordination/ dissociation (incidence sur l’adresse)
Les déplacements spécifiques
L’importance de la souplesse du poignet et de la rotation de l’avant-bras (pour permettre
accélération de l’avant-bras et épaule)
Il y a une adjonction des vitesses selon le principe de multisegments
Les vitesses des différents segments s’ajoutent en partant du segment proximal jusqu’au segment
distal. On parle alors de chaîne cinétique proximo-distale
On parle alors de chaîne cinétique proximo-distale
Schématiquement : le mouvement démarre par une rotation central qui fait avancer la hanche, puis
épaule

b/ ressources énergétiques
Un échange dure environ 10 secondes en moyenne en haut niveau
Temps de pause de 6 à 12 secondes
Joueurs : 70% en aérobie et 30% anaérobie (5% anaérobie lactique 25% alactique)
Le pouls varie entre 162 ET 187 bpm

C/ ressources informationnelles
Prise d’info extéroceptive (indentification de la trajectoire, placement de l’adversaire, vision centrale
et périphérique)
Prise d’information proprioceptive (position de son corps, segments dans l’espace)
Anticipation/coïncidence
Il y a un couplage entre la perception et l’action
« le contrôle s’appuie donc sur une mise en relation d’une information et d’une force qui elle-même
donne liés à la production d’un mouvement
Prise d’information entre le débutant et l’expert
La majorité des coups se situe dans l’alignement oeil-raquette, cela signifie que lorsqu’il doit
intervenir sur le volant, le joueur débutant « dans le même plan visuel entre la raquette et le volant
ce qui simplifie la tâche

Exemples : débutant : l’adversaire dans sa globalité


Experts : la tête de prise de raquette
D’une manière générale, le joueur sur un continuum aurait tendance à prendre de l’information :
Sur le volant dans un premier temps
L’adversaire (déplacement)
La trajectoire- espace +adversaire de manière cumulée
d/ ressources décisionnels
Choisir des indices pertinents pour lire le jeu adverse (placement, jeu utilisée)
Choisir le type de frappe (en fonction du volant qui arrive)
e/ ressources affectives
la gestion du stress liée au duel et à l’évolution du score
f/ ressources cognitives « analyse et frappe avec intention)
connaissance et utilisation du règlement
analyse de match

5/ comment et quoi observer


Quels sont les indicateurs pertinents servant à l’analyse d’une situation (simple ou complexe)
Le service : objectif : mettre en difficulté l’adversaire pour gagner le match ou pas
Trajectoire mise en difficulté de l’adversaire, point
Zones visées
Position de l’adversaire

Les déplacement/ replacement


 Problème de replacement
 Le joueur est en retard ou en avance sur le volant
 Problème pour réaliser correctement
 Le joueur reste statique après sa frappe
 Pas chassées en reculant et fente au filet
Les trajectoires :
Variation : (hauteur, longueur, vitesse, direction lieux)
Techniques maîtrises (et les différents frappes)
Précision des volants
Masquages, feintes

Les choix tactiques et stratégiques


Le joueur renvoie ou cherche à rompre l’échange
Adaptation en fonction de l’adversaire (gaucher point faible)
Adaptation selon le rapport de force de son propre système de jeu

L espace de jeu défensif et donc les déplacemens (replacement)


6/ les différentes conception de l’apprentissage :
 L’apprentissage moteur est considérée comme un ensemble d’activité internes provoquant
un changement plus ou moins stables dans les performance du sujet
 Il souligne aussi que l’apprentissage est un processus mental qui est en interaction avec
l’environnement
 Le rôle de l’entraîneur ou de l’éducateur sera de mettre en place des situations pour que le
sujet développe ou améliore de nouveaux comportements
 Plusieurs méthodes d’apprentissage son mise à disposition de l’éducateur
o La méthode analytique ou fractionnée
 Cherche à décomposer le mouvement final de la tâche à apprendre
 Plus le mouvement est complexe, plus il y aura de sous-parties
 Donne une chronologie (ordre) de sous partis
 Apprentissage très répétitif voire rébarbatif
o La méthode global
 Consiste à mettre le sujet dans l’exécution d’une tâche
 Tient compte de l’ensemble et non de plusieurs parties
 Aucune réponse stéréotypée, chacun agit comme il veut
 Liberté de vitesse d’apprentissage
o La méthode mixte : courant actuel
 Alterner méthode d’apprentissage analytique et global
 Tenir compte des spécificités de chaque apprenant
 Le sujet est toujours supérieur à l’activité (liberté d’adaptation)
 Donne du sens aux situations d’apprentissage
3 conditions pour tout apprentissage moteur
 Quantité de pratique et de répétition
Apprendre consisterait en la construction et la paramétrisation d’un programme moteur généralisée
permettant de générer une réponse motrice approprié face à un problème moteur donné
Générer progressivement des règles de paramétrisation du mouvement afin de réécrire le
programme moteur plus souple, flexible et finalement face à une variété de situation motrice
 Difficulté optimale
Il est nécessaire de les confronter à une tache dont la difficulté optimale c’est-à-dire suffisamment
contraignante pour engendrer une réadaptation à la motricité tout en restant accessible au vue des
capacité des élève
Apprendre suppose donc la confrontation
 La connaissance du résultat
Référence interne serait la réprésentation du mouvement global à partir de laquelle s’effectue la
représentation des erreurs et la correction du mouvement
Rôle central dans le contrôle moteur en renseignant l’élève sur l’ateinte ou non de l’objectif
Le choix du type de feedback dépendra de l’habilité motrice que l’enseignant souhaitera développer
chez ces adolescents, de l’âge du pratiquant ou encore de leur niveau d’expertise
7 les niveaux de jeu

Vous aimerez peut-être aussi