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Sport
Pour l’article ayant un titre homophone, voir Spore.
Sommaire
1 Définitions
2 Histoire
o 2.1 Débat historiographique
o 2.2 Histoire
3 Typologie : les disciplines sportives
o 3.1 Classification ordinaire
o 3.2 Classification en référence aux Jeux olympiques
4 Physiologie et santé
o 4.1 Entraînement, compétition, récupération
o 4.2 Compétences des sportifs
o 4.3 Bienfaits physiologiques et psychologiques
o 4.4 Risques physiques et prévention
o 4.5 Le dopage
o 4.6 Rôle de l'environnement naturel et adaptation
4.6.1 Température
4.6.2 Pression
5 Institutions
o 5.1 Amateurs et professionnels
o 5.2 Organisations et fédérations
o 5.3 Grands événements sportifs
o 5.4 Médiatisation
o 5.5 Clubs sportifs
6 Économie du sport
o 6.1 Chiffres clés
7 Sport et société
o 7.1 Sport et développement durable
7.1.1 Ambitions pour le XXIe siècle
o 7.2 Place du sport dans les pays les moins développés
o 7.3 Comportements haineux
o 7.4 Surmédiatisation
o 7.5 Sociologie du sport
8 Sport et Internet
o 8.1 Sport & numérique
9 Notes et références
10 Voir aussi
o 10.1 Bibliographie
10.1.1 Ouvrages généraux
10.1.2 Histoire du sport
10.1.3 Géographie du sport
10.1.4 Culture du sport
10.1.5 Critiques du sport
o 10.2 Articles connexes
Définitions
Le terme de « sport » a pour racine le mot de vieux français desport qui signifie
« divertissement, plaisir physique ou de l'esprit »1. En traversant la Manche, desport se mue
en « sport » et évacue de son champ la notion générale de loisirs pour se concentrer sur les
seules activités physiques et mentales. La langue allemande admet aussi le terme « sport » et
sa définition anglaise en 1831 ; la France en fait usage pour la première fois dès 18282. La
frontière entre jeux et sports n'est pourtant pas très claire. La Fédération française des échecs
fondée en 1921 reçoit ainsi un agrément sportif du Ministère de la Jeunesse et des Sports en
2000, mais uniquement parce qu'elle était une fédération « associée » au CNOSF3. Certaines
pratiques traditionnelles posent également problème : sport ou jeu ? La question reste encore
ouverte.
Ces piliers qui mettent surtout en avant l'organisation des différentes disciplines sportives
n'excluent nullement les pratiques comme le sport-loisir, le sport-aventure, le sport-santé, le
sport scolaire ou l'éducation physique et sportive. Si la compétition est prédominante, il existe
toutefois d'autres formes de pratique mettant plutôt en avant le plaisir, la santé, l'éducation ou
l'épanouissement4.
Débat historiographique
La question de l'histoire du sport bute sur un débat qui oppose deux thèses.
Pour un courant de pensée, le sport est un phénomène universel, qui a toujours existé et
partout sous des formes très diverses. Ce serait un « invariant culturel » (selon les termes de
Frédéric Baillette, enseignant et directeur de la revue Quasimodo). Cette thèse est notamment
soutenue en 1991 par le médecin français Jean-Paul Escande (Les avatars du sport moderne,
in Ardoino, Brohm, Anthropologie du sport, Perspectives critiques, 1991)6. Cette thèse est
implicitement soutenue par ceux qui parlent de « sport antique », de « sport médiéval », etc.
Le médiéviste américain Charles Homer Haskins est le premier historien à utiliser le terme de
« sport » dans le cadre d'une étude portant sur le Moyen Âge dans son livre The Latin
Litterature of Sport (1927). Au début du XXIe siècle, Wolfgang Decker (Institut d'Histoire du
Sport de l'École Supérieure du Sport de Cologne) et Jean-Paul Thuillier (directeur du
Département des Sciences de l'Antiquité à l'École normale supérieure) estiment que :
« contrairement à ce que l'on estime souvent, le sport n'est pas né à Olympie, pas plus qu'il ne
s'est éteint dans l'Attique ou le Péloponnèse. L'Égypte nous offre de nombreuses scènes
sportives, entre autres de lutte, dès le IIIe millénaire avant notre ère, et les Romains, héritiers
des Étrusques sur bien des points et en particulier dans ce domaine, ont peut-être créé le sport
moderne, avec ses spectacles de masse, ses clubs puissants et ses enjeux financiers
colossaux »7.
Pour un autre courant de pensée, le sport est un phénomène apparu à un moment précis de
l'histoire et dans un contexte particulier : au sein de l'élite sociale de l'Angleterre industrielle
du XIXe siècle. Cette thèse est notamment développée en 1921 par l'écrivain allemand Heinz
Risse (Soziologie des Sports, Berlin, 1921 et Sociologie du sport, Presses universitaires de
Rennes, 1991) qui estime qu'« il est erroné de regarder le passé avec nos modes de pensée
actuels et d'imaginer que les pratiques qui ressemblent à celles que nous connaissons peuvent
se rapporter à cette appellation "sport" »6. Cette thèse est notamment soutenue par l'historien
français Roger Chartier et par les sociologues Norbert Elias8,6 et Pierre Bourdieu9,10. En 2000,
l'historien du sport Philippe Lyotard (université de Montpellier) juge qu'« il y a une coupure
très nette entre le sport moderne et le sport antique : c’est la notion de record (et donc de
performance). Le record et la performance expriment une vision du monde qui est
profondément différente entre les Grecs et les modernes. La culture du corps est différente.
Pour les Grecs, cette culture est rituelle, culturelle, d’inspiration religieuse, pour les modernes,
le corps est une machine de rendement »11.
À travers l'exemple des joutes au XVe siècle en France et en Espagne, Sébastien Nadot avance
dans sa thèse intitulée Joutes emprises et pas d'armes en Castille, Bourgogne et France,
1428-1470 (soutenue à l'EHESS en 2009) que l'on peut effectivement parler de sport au
Moyen Âge et que la plupart des historiens confondent la notion de naissance avec celle de
démocratisation du sport quand ils évoquent son apparition seulement à partir du
XVIIIe siècle12. Mais une autre façon de résoudre la question est de forger la notion de « sport
moderne » pour distinguer ce phénomène d'autres pratiques historiquement attestées. Dans
une étude, une équipe de l'UFR-STAPS de l'université de Bourgogne estime ainsi en 2004 que
« Le sport moderne [...] renvoie à l’idéologie de Coubertin, caractérisée par la compétition, la
performance, l’entraînement dans des structures institutionnelles (fédérales et scolaires) afin
de lutter contre l’oisiveté et les risques de dégénérescence psychologique et physiologique de
l’homme »13. Cette notion de « sport moderne » est exposée par l'historien américain Allen
Guttmann dans From Ritual To Record, The Nature of Modern Sports (1978). Auteur
notamment de Sports: The First Five Millennia [archive], Guttmann ne renonce pas à l'emploi
du mot « sport » de l'Antiquité à nos jours.
Histoire
Selon l'interprétation large de la notion, le sport est un phénomène universel dans le temps et
dans l'espace humain, et, pour reprendre une maxime byzantine, « les peuples sans sport sont
des peuples tristes »14. Nombre de phénomènes qui paraissent récents, accompagnent en fait
l'histoire du sport depuis l'origine : du professionnalisme au dopage, des supporters aux
problèmes d'arbitrage.
La Grèce, Rome, Byzance, l'Occident médiéval puis moderne, mais aussi l'Amérique
précolombienne ou l'Asie, donnent tous une importance au sport. Certaines périodes sont
surtout marquées par des interdits concernant le sport, comme c'est le cas en Grande-Bretagne
du Moyen Âge à l'époque Moderne. Interrogée sur la question, la Justice anglaise tranche
ainsi en 1748 que le cricket n’est pas un jeu illégal15. Ce sport, comme tous les autres, figurait
en effet sur des édits royaux d'interdiction régulièrement publiés par les monarques
britanniques du XIe au XVe siècle. En 1477, la pratique d'un « jeu interdit » est ainsi passible
de trois ans de prison16. Malgré l'interdit, la pratique perdure, nécessitant un rappel quasi
permanent à la règle.
Détail du Cycle des mois : Les chasseurs dans la neige (janvier), de Pieter Brueghel l'Ancien,
1565, où l'on distingue diverses activités sportives et ludiques sur la glace.
Calcio florentin, joué sur la place Santa Croce de Florence, Italie (en Italie, de nos jours, le
« calcio » est le football). Pietro di Lorenzo Bini (ed.), Memorie del calcio fiorentino tratte da
diverse scritture e dedicate all'altezze serenissime di Ferdinando Principe di Toscana e
Violante Beatrice di Baviera, 1688.
Le sport est l'une des pierres d'angle de l'éducation humaniste du XVIe siècle. Les Anciens
mettaient déjà sur le même plan éducation physique et intellectuelle. Pythagore était un
brillant philosophe qui fut également champion de lutte puis entraîneur du grand champion
Milon de Crotone. La Renaissance redécouvre les vertus éducatives du sport et, de Montaigne
à Rabelais en passant par Girolamo Mercuriale, tous les auteurs à la base du mouvement
humaniste intègrent le sport dans l'éducation (relire par exemple Gargantua). Chaque époque
a eu son « sport-roi ». L'Antiquité fut ainsi l'âge d'or de la course de chars. Pendant plus d'un
millénaire, les auriges, cochers des chars de course, étaient des « stars » adulées par les foules
dans tout l'Empire romain. Le tournoi, qui consiste à livrer une véritable bataille de
chevaliers, mais « sans haine », fut l'activité à la mode en Occident entre le XIe et le
XIIIe siècle (il ne faut pas confondre le tournoi et la joute équestre, version très allégée du
tournoi)17. La violence du tournoi cause sa perte, d'autant que le jeu de paume s'impose dès le
XIIIe siècle et jusqu'au XVIIe siècle comme le sport roi en Occident. Ce jeu de raquettes
embrase Paris, la France puis le reste du monde occidental. Le XVIIIe siècle voit le déclin du
jeu de paume et l'arrivée, ou plutôt le retour, des courses hippiques qui s'imposent comme le
sport roi des XVIIIe et XIXe siècles. La succession des courses hippiques fut âprement
disputée car le nombre des sports structurés augmente spectaculairement dès la fin du
XIXe siècle. Le football devient ensuite et reste encore aujourd'hui (2018) l'incontestable sport
« numéro un » sur la planète.
Jeune samouraï et femmes pratiquant le tir à l'arc (moitié d'un diptyque), Utagawa Toyokuni,
Japon, entre 1798 et 1802.
Des joueurs de pétanque, entourage d'Adriaen Brouwer, XVIIe siècle.
Au-delà de ce tableau général coexistent des nuances régionales parfois très marquées. Ainsi,
le football tient une place secondaire dans les pays de l'ancien empire britannique. En
revanche, il cultive les autres sports que soutenait jadis la bonne société anglaise, du tennis au
hockey sur gazon en passant par le rugby et le cricket. Le cricket a ainsi le statut national dans
des pays comme l'Inde ou le Pakistan. De même, l'Amérique du Nord a donné naissance à
plusieurs sports, le hockey sur glace et le basket-ball au Canada, le baseball et le football
américain aux États-Unis, parvenant ainsi à échapper à la vague du football (appelé soccer en
Amérique du Nord). En France, le sport roi de la fin du XIXe siècle est le cyclisme qui garde
la palme jusqu'au triomphe du football, entre les deux guerres mondiales. Le rugby n'est pas
parvenu à mettre fin à la domination de ces deux sports, freiné par une implantation trop
régionale.
La puissance du mouvement sportif est aujourd'hui considérable, il est une des composantes
de la mondialisation18. Une fédération internationale comme la FIFA a la capacité de modifier
les règlements et d'exiger sa mise en application à la planète entière. Certains ont donc pu
estimer que le sport proposerait ainsi un premier modèle de mondialisation réelle.
À l'inverse de cette structure centralisée, notons l'existence d'un mouvement sportif plus
indépendant, notamment aux États-Unis. La NBA a des règles particulières distinctes de
celles de la Fédération internationale de basket-ball, sauf pour les Jeux olympiques pour
lesquels c'est la FIBA qui est chargée des épreuves. Le baseball américain illustre encore plus
fortement cette décentralisation : les deux ligues qui s'affrontent pour le trophée des World
Series - Ligue américaine et Ligue nationale - ne suivent pas les mêmes règles du jeu.
La liste suivante regroupe les sports les plus connus, classés par catégories usuelles. D'autres
sports pourraient compléter cette liste. Certains sports peuvent appartenir à plusieurs
catégories. La présence des catégories « sports mécaniques » et, plus récemment, « sports
cérébraux » dans cette liste, longtemps contestée, se justifie par les qualités communes aux
sports physiques qu'ils demandent, pratiqués à haut niveau de compétition, comme en
particulier la concentration ou l'endurance.
La plupart de ces sports ont leur équivalent pour les personnes handicapées (voir :
Handisport).
Sports anciens
Barres
Calcio
florentin
Course de
chars
Crosse
ancienne
Harpastu
m
Jeu de
mail
Longue
paume
Pancrace
Pentathlo
n antique
Pugilat
Soule
Stoolball
Town ball
Volata
Gymnastique
Cheerlead
ing
Cyclisme
artistique
Danse
sportive
o Br
ea
kd
an
ce
Gymnasti
que
acrobatiq
ue
Gymnasti
que
aérobique
Gymnasti
que
artistique
Gymnasti
que
rythmique
Majorette
Corde à
sauter
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ou
bl
e
du
tc
h
Parkour
Patinage
artistique
Plongeon
Natation
synchroni
sée
Trampoli
ne
o Tu
m
bli
ng
Twirling
bâton
Les Jeux olympiques sont une compétition internationale qui regroupe une sélection de
disciplines sportives. Ainsi, il est possible de classer les sports entre ceux qui sont inscrits aux
Jeux olympiques, dits « Sports olympiques » et ceux qui le sont pas.
Un sport ne peut être olympique que s'il fait partie d'une fédération internationale reconnue
par le Comité international olympique (c'est-à-dire qui répond à de multiples critères de
sélection très stricts). Celles-ci sont alors divisées en trois groupes :
Les fédérations internationales parmi lesquelles au moins un des sports dont elles ont
la gouvernance se trouve inscrit au programme des jeux olympiques d'été (ASOIF,
Association of Summer Olympic International Federations).
Les fédérations internationales parmi lesquelles au moins un des sports dont elles ont
la gouvernance se trouve inscrit au programme des jeux olympiques d'hiver (AIOWF,
Association of International Olympic Winter Sports Federations).
Les fédérations internationales reconnues par le Comité international olympique
n'ayant actuellement aucun des sports dont elles ont la gouvernance aux programme
des jeux (ARISF, association of IOC Recognised International Sports Federations).
Les sports olympiques actuels furent tous inclus au programme des jeux à un moment
spécifique de l’histoire, au cours d'une décision commune prise entre le CIO et les fédérations
internationales. Une fois qu'un sport a été désigné comme sport olympique, il ne peut plus être
retiré des programmes des jeux (mais le nombre d'épreuves qui composent ce sport peut être
revu à chaque édition des jeux), sauf si la fédération internationale qui dirige ce sport est
radiée de la liste ASOIF ou AIOWF auquel cas tous les sports qui dépendent d'elle sont radiés
du programme (comme ce fut le cas après les jeux de Pékin en 2008 pour la fédération de
baseball-softball, la WBSC). D'autres sports peuvent devenir olympiques à l'avenir sous trois
conditions :
Soit le CIO décide d'augmenter le nombre d'épreuves pour l'une des éditions, et un
nouveau sport est proposé par une fédération afin d'occuper un certain nombre de ses
épreuves (rentrant ainsi en concurrence avec les sports olympiques dont les fédérations
internationales souhaitent inscrire plus d'épreuves aux jeux).
Soit le CIO décide de radier une fédération des listes ASOIF ou AIOWF et propose à
d'autres fédérations de proposer de nouveaux sports à la place.
À partir des jeux de Tokyo en 2020, le CIO propose pour toutes les futures éditions
des jeux d'été que des sports additionnels soient rajoutés au programme juste pour le
temps de l'olympiade à venir, le tout au choix de la ville organisatrice. Un sport peut
ainsi devenir olympique le temps d'une édition des jeux (où plusieurs si la fédération
gouvernant ce sport parvient à la placer dans différents futurs jeux).
Si la candidature d'un nouveau sport d'une fédération ARISF est acceptée, la fédération
internationale en question prend aussitôt le statut de ASOIF ou AIOWF, même si cette
dernière n'a pas pu imposer aux jeux tous les sports dont elle a la gouvernance (dans le cas des
fédérations contrôlant plusieurs sports différents). Une fédération déjà ASOIF ou AIOWF qui
disposerait de sports non olympiques sous sa gouvernance peut également poser leur
candidature pour de futurs jeux.
Le tableau ci-dessous présente par ordre alphabétique les sports olympiques et les sports non
olympiques par fédérations reconnues par le CIO.
Sports non olympiques Sports aériens, alpinisme, sports automobile, bandy, baseball &
« reconnus » par le CIO19 softball, billard (français, américain, anglais & snooker), sports
Liste des sports par fédérations
boules (pétanque, boule lyonnaise & raffa volo), bowling, bridge,
cheerleading, course d'orientation, cricket, crosse, danse sportive,
sports de disque-volant, échecs, escalade sportive, eisstock,
football américain, floorball, karaté, kickboxing, korfball,
motocyclisme, motonautisme, muay thai, netball, pelote basque,
polo, racquetball, sports roller, sambo, sauvetage sportif, ski de
montagne, ski nautique & wakeboard, sports sous-marins, squash,
sumo, surf, tir à la corde, wushu.
Physiologie et santé
La pratique équilibrée d'un sport aide à se maintenir en bonne santé physique et mentale. En
revanche, le surmenage sportif et l'absence totale d'exercice physique sont nocifs pour la
santé.
La pratique du sport régulier maintient notre organisme en bonne santé, réduit le stress et
augmente la capacité de réflexion20.
La compétition a pour objectif de mesurer les sportifs entre eux et de récompenser les
meilleurs. Pour de nombreux sportifs, la compétition est le moment le plus fort et le plus
agréable de la pratique du sport.
Enfin, la pratique d'un sport comprend des phases de récupération et de détente. L'objectif de
ces séances est de laisser au corps de l'athlète le temps et le repos nécessaire pour qu'il se
remette en état de produire les meilleurs efforts.
Le succès dans une discipline dépend de la capacité du sportif à exécuter un geste précis.
Certaines disciplines consistent à exécuter le geste le plus précis possible en disposant de tout
le temps nécessaire à la préparation du geste. Le tir à l'arc est un exemple de ce type de
disciplines. D'autres disciplines laissent peu de temps de préparation et le sportif doit ici
exécuter son geste de manière spontanée. Le karaté est exemple de ce type de disciplines.
La pratique d'un sport fait travailler le système cardio-respiratoire et différents muscles. Elle
permet de brûler des calories et donc de prévenir de l'obésité (prévention de l'obésité). Elle
incite à avoir une alimentation correcte (alimentation du sportif). Elle facilite l'évacuation de
la tension nerveuse accumulée dans la journée (ex : stress chez l'humain). Elle permet la
découverte du corps[C'est-à-dire ?] et de ses limites. Elle facilite l'acquisition du sens de l'équilibre,
soit dans des situations prévues (exercices de gymnastique), soit dans des situations
imprévues (jeux de ballon, sports de combat). Il permet aussi au pratiquant de construire une
méthodologie du travail, réutilisable pour d'autres disciplines.
Il est recommandé de pratiquer un sport d’intensité moyenne ou, plus simplement, d’exercer
une activité physique pendant un temps allant de 50 min à 1h30 si l'on veut avoir un effet sur
le maintien ou l'abaissement de son poids, au moins trois fois/semaine.
La marche est l'activité physique la plus pratiquée par un très grand nombre d'adultes et de
personnes âgées.
Une grande étude taïwanaise publiée en 2011 dans le journal médical The Lancet, a montré
qu'une activité physique modérée de 15 minutes par jour ou 90 minutes par semaine pouvait
diminuer la mortalité globale de 14 % contribuant ainsi à une augmentation de l'espérance de
vie de 3 ans21.
La pratique du sport présente des risques. Le sportif peut se blesser en faisant un faux
mouvement, en chutant (entorse, élongation musculaire, claquage, fracture osseuse,
traumatisme crânien) ou en recevant un coup. Il peut être victime d'un accident
cardiovasculaire (du type infarctus du myocarde).
Certains sports présentent des risques réels d'accidents corporels graves, tels que le
traumatisme crânien ou la noyade, et leur pratique n'est autorisée qu'avec un équipement
adapté, tels que : gilet de sauvetage pour le canoë, casque pour la descente en VTT,
harnachement complet pour le gardien de hockey sur glace. Certains sports dits « extrêmes »
présentent même de tels risques d'accidents mortels que leur pratique en est interdite.
L'activité sportive intensive est source de blessures graves qui peuvent contraindre le sportif à
s'arrêter et qui peuvent laisser des séquelles. La pratique d'un sport doit être adaptée à l'âge du
pratiquant et à son état de fatigue. Une personne peut être marquée à vie par une activité
sportive trop intense dans son enfance. Un sportif peut être obligé d'arrêter la pratique de son
sport à la suite de séances d'entraînement ou de compétitions trop dures et trop fréquentes. La
gymnastique artistique est l'exemple d'une discipline où de jeunes sportifs sont soumis à des
exercices dangereux pour leur santé.
La meilleure prévention contre les accidents consiste à pratiquer un sport dans les règles de
l'art qui lui sont applicables : apprentissage des gestes techniques, apprentissage des règles de
bonne pratique et de sécurité, entraînement régulier, échauffement préalable aux exercices
violents, port des protections recommandées, alimentation adaptée avant, pendant et après
l'effort, récupération entre les séances d'entraînement et entre les compétitions, respect des
interdictions liées aux conditions météorologiques, pratique en groupe, etc. Des pratiques
sportives de compensation sont largement recommandées dans le concept d'ergomotricité
initié sur les lieux de travail pour lutter contre les accidents du travail. La visite médicale
annuelle en début de saison permet d'obtenir l'avis d'un spécialiste sur la capacité d'un
individu à pratiquer un sport. Le refus de poursuivre un effort qui semble trop difficile à
supporter est un geste de sauvegarde de sa santé. Tels sont les principaux moyens de
prévention des accidents.
Le dopage
Le dopage est un des risques pour la santé du sportif. Ce problème n'est toutefois pas
spécifique au sportif.
Le dopage consiste à utiliser des produits qui augmentent la performance par différents
moyens tels que l'augmentation de la masse musculaire ou la résistance à la douleur. L'EPO
est un exemple de produits dopants.
Le dopage est une pratique de certains sportifs professionnels de haut niveau mais également
de certains sportifs amateurs. Le dopage est efficace : il permet en général à ceux qui se
dopent d'obtenir des performances supérieures à ce qu'elles seraient sans dopage. Le dopage
est illicite : le sportif convaincu de dopage est sanctionné. Le dopage est dangereux pour la
santé du sportif : certains décès de sportifs pourraient être la conséquence d'un dopage.
La lutte et la prévention anti-dopage existent. Elles concernent tout le monde et, au tout
premier plan, les sportifs, leur entourage professionnel et les organisateurs de compétitions.
Les contrôles anti-dopage permettent de déterminer si le sportif a ou n'a pas été dopé pour
obtenir son résultat dans la compétition. La déchéance d'un titre et l'exclusion à vie de toute
compétition sont des exemples de sanctions.
Les sports où les cas de dopages sont les plus connus du grand public sont le cyclisme,
l'athlétisme, la natation et l'haltérophilie.
Un numéro de la revue International Journal Of Sport Science and Physical Education23 fait le
point sur le problème du dopage dans le sport. On y voit notamment le fait que les médecins
du sport sont largement impliqués dans ce problème notamment dans les pays anglo-saxons.
On voit également que la loi existante n'est pas adaptée au problème puisqu'en général les
seuls punis sont les athlètes ou coureurs, alors que la plupart du temps c'est un système
complexe et que tout l'entourage est impliqué voire dans certains cas (Tour de France
cycliste), il s'agit pratiquement d'une tradition liée à l'activité qui donne lieu à un véritable
rituel initiatique (lié aux pratiques dopantes) pour les participants. Des articles sont également
parus sur le sujet dans la Éthique publique (Canada) et dans la Revista brasileira de ciencas
do esporto (Brésil). Le dopage y est analysé notamment par Eric Perera comme associé à la
pollution du corps, aux notions de pur et d'impur. Les travaux de l'anthropologue Mary
Douglas (Purity and Danger. An analysis of the concept of pollution and taboo, 1965) servent
de références pour mieux comprendre ce problème.
Température
Selon que la température est trop ou pas assez élevée, l'organisme peut être soumis
respectivement à l'hyperthermie ou à l'hypothermie.
En cas de température élevée, on portera des vêtements légers en textile adapté, mais
continuant à protéger du soleil, surtout en altitude ou en cas de canicule. Le rendement sportif
pourra être maintenu grâce à l'utilisation d'un gilet réfrigérant.
Pression
Une pression trop basse ne permet pas de respirer convenablement, alors que tout sportif a
besoin d'échanges respiratoires élevés pour être performant, ou simplement survivre. Ces
limites s'observent pour l'alpinisme d'altitude, où la pression atmosphérique en haut de
l'Everest n'est qu'environ 1/3 de la pression au niveau de la mer considérée comme pression
normale pour vivre par la plupart de l'humanité (le rendement est fortement dégradé pour
tous, et beaucoup d'alpinistes se voient obligés d'utiliser des bouteilles d'oxygènes sur les
sommets de plus de 8000m, et un caisson isobare en cas de malaise aigu ou d'accident). Il est
bien connu que l'altitude a un impact sur les compétitions sportives en altitude, comme ce fut
par exemple le cas aux jeux olympiques de Mexico.
Pour des raisons inverses, le plongeur ne peut descendre à trop grande profondeur sans
équipement (scaphandre autonome avec pression régulée).
Institutions
Amateurs et professionnels
Le sport se pratique durant le parcours scolaire, au travers de multiples APS, au sein d'un club
soit hors de tout club. Les clubs sont affiliés à des fédérations. Les clubs organisent les
entraînements et mettent leurs moyens à la disposition des compétitions. Les fédérations
organisent les compétitions et édictent les règlements.
La grande majorité des sportifs est composée de sportifs amateurs, c'est-à-dire d'hommes et de
femmes qui pratiquent leur activité sans recevoir aucun salaire en retour. L'amateurisme
possède son revers avec un accès limité aux classes populaires. pour certaines activités et
l'amateurisme marron, c'est-à-dire la rémunération occulte ou la fourniture d'emplois de
complaisance à des sportifs officiellement amateurs.
Certains sportifs perçoivent un salaire en retour de leur activité. Ces sportifs sont dits
« professionnels ». La plupart d'entre eux sont sous contrat avec un club. Le football en
Europe et le basket-ball aux États-Unis sont deux exemples connus de sports pratiqués par des
professionnels. Depuis le début des années 1990 et la professionnalisation des Jeux
olympiques, longtemps bastion du sport amateur, le phénomène du professionnalisme sportif
touche presque l'ensemble des disciplines.
Organisations et fédérations
Voici une liste des principaux grands évènements sportifs. Cette liste n'est pas exhaustive.
Événements internationaux
Événements nationaux
Evénement Sport Lieu Pays Période Création
Garmisch- Allemagn
Kandahar Ski alpin Février 1936
Partenkirchen e
Allemagn
Tournée des quatre Décembre-
Saut à ski 4 lieux e 1953
tremplins Janvier
Autriche
Hahnenkamm Ski alpin Kitzbühel Autriche Février 1931
Football
Grand Final (AFL) Melbourne Australie Septembre 1897
australien
Open d'Australie Tennis Melbourne Australie Janvier 1905
Finale du Sheffield
Cricket Variable Australie Mars-Avril 1892
Shield
Grand Prix de Sport Spa-
Belgique Août 1912
Belgique automobile Francorchamps
Liège-Bastogne-
Cyclisme Wallonie Belgique Mai 1892
Liège
Tour des Flandres Cyclisme Flandres Belgique Avril 1913
Mémorial Van Août-
Athlétisme Bruxelles Belgique 1977
Damme Septembre
Football
Coupe Grey Variable Canada Novembre 1909
canadien
Coupe Stanley Hockey sur Canada
Variable Mai 1936
(Finale LNH) glace États-Unis
Tour d'Espagne Cyclisme - Espagne Août 1935
Sport
Daytona 500 Daytona États-Unis Février 1959
automobile
500 miles Sport
Indianapolis États-Unis Mai 1905
d'Indianapolis automobile
Final Four Basket-ball Variable États-Unis Avril 1936
Marathon de New
Athlétisme New York États-Unis Novembre 1970
York
Masters de golf Golf Augusta États-Unis Avril 1934
Finales NBA Basket-ball Variable États-Unis Juin 1947
All-Star Game Basket-ball Variable États-Unis Février 1951
Football
Super Bowl Variable États-Unis Février 1966
américain
Séries mondiales Baseball Variable États-Unis Octobre 1903
Août-
US Open Tennis New York États-Unis 1881
Septembre
Sport
24 Heures du Mans Le Mans France Juin 1923
automobile
Sport
Bol d'or Le Castellet France Septembre 1922
motocycliste
Sport Janvier-
Enduropale Le Touquet France 1975
motocycliste Février
Paris-Roubaix Cyclisme Hauts-de-France France Avril 1896
Tour de France Cyclisme - France Juillet 1903
Evénement Sport Lieu Pays Période Création
Prix d'Amérique Équitation Paris France Janvier 1920
Prix de l'Arc de
Équitation Paris France Octobre 1920
Triomphe
Prix de Diane Équitation Chantilly France Juin 1843
Tournoi de Roland
Tennis Paris France Mai-Juin 1891
Garros
Les Sables-
Vendée Globe Nautisme France Décembre 1989
d'Olonne
Grand Slam de Paris Judo Paris France Février 1971
Grand Prix de Sport
Monte-Carlo Monaco Mai 1929
Monaco automobile
Meeting Herculis Athlétisme Fontvieille Monaco Juillet 1987
Sport
Grand Prix d'Italie Monza Italie Septembre 1921
automobile
Milan-San Remo Cyclisme Lombardie Italie Mars 1907
Tour d'Italie Cyclisme - Italie Mai 1909
Tour de Lombardie Cyclisme Lombardie Italie Octobre 1905
Palio de Sienne Équitation Sienne Italie Septembre 1921
Marathon de Royaume-
Athlétisme Londres Septembre 1921
Londres Uni
Royaume-
Open britannique Golf Southport Septembre 1860
Uni
Royaume-
The Boat Race Aviron Londres Juin 1829
Uni
Tournoi de Royaume-
Tennis Londres Juillet 1877
Wimbledon Uni
Bol d'or Nautisme Genève Suisse Juin 1939
Athletissima Athlétisme Lausanne Suisse Juillet 1977
Hockey sur
Coupe Spengler Genève Suisse Décembre 1923
glace
Lauberhorn Ski alpin Wengen Suisse Janvier 1930
Weltklasse Athlétisme Zurich Suisse Août 1928
Médiatisation
Les compétitions sportives sont des formes de spectacles, mais leur scénario n'est pas écrit
d'avance. Pendant l'Antiquité, la sculpture ou la poésie furent de bons vecteurs de
médiatisation du sport. Avec l'arrivée des médias modernes avec dans l'ordre chronologique la
presse écrite, la radio, la télévision puis internet, le sport dispose de puissants supports
médiatiques. Ainsi, il existe depuis 1977 des chaînes de télévisions sportives dont l'objet sont
la diffusion d'épreuves et d'informations sportives. Certaines sont généralistes et se consacrent
à divers sports tandis que d'autres se spécialisent dans une discipline. Parmi les titres de la
presse écrite sportive on citera L'Équipe en France, Sports Illustrated aux États-Unis ou La
Gazzetta dello Sport en Italie, notamment. Dans certains sports, la médiatisation d'acte
antisportif majeur et violent sont souvent interrompus pour ne pas inciter les téléspectateurs à
la violence.
Clubs sportifs
Économie du sport
Article détaillé : Économie du sport.
Chiffres clés
Le sport possède une activité importante au niveau économique. Il a créé et fait vivre une
forme de secteur hétérogène assemblant pèle-mêle des médias, des équipementiers, des
franchises, des clubs sportifs, des médecins, des avocats, des entraîneurs et conseillers en tous
genres, des jardiniers et même des cabinets d'architecture spécialisés dans la conception de
stades et autres arénas. Quelques sportifs professionnels tirent également leurs revenus du
sport. Pour mémoire, on rappellera que le nombre des accréditations pour les médias est
toujours largement supérieur à celui des accréditations d'athlètes lors des Jeux olympiques
d'été : 15 000 contre 10 000.
Hors bénévolat, le poids économique du sport dans l'économie française est évalué à 1,73 %
du PIB, soit 27,4 milliards d'euros en 200324. En 2019, le sport pèse 1,5% du PIB français.
Les dépenses des ménages représentent plus de 50 % de ces montants (14,2 milliards d'euros
en 2003 et 12 milliards d'euros en 2019), contre 7,9 milliards d'euros pour les collectivités
locales, 3,2 pour l'État, et 2,2 pour les entreprises. Parmi les dépenses sportives des ménages
en 2003, 3,7 milliards sont consacrés aux vêtements de sport et chaussures, 2 aux biens
durables, 2,7 aux autres biens et 5,8 aux services. Le Ministère de la Jeunesse et des Sports
estime à 100 000 (58 % d'hommes pour 42 % de femmes) le nombre de salariés travaillant
pour le secteur sportif en France pour quelque 20 000 employeurs.
Cette économie est tirée par les engagements des sportifs professionnels, tels que les grandes
compétitions internationales, mais aussi par le bénévolat de masse des sportifs amateurs
comme la pratique du football en Europe. Elle bénéficie du développement du sport et elle
l'accélère. Elle permet aux sportifs professionnels de travailler dans des conditions toujours
meilleures, aux sportifs amateurs d'accéder à leur loisir à des coûts de plus en plus attractifs et
aux spectateurs d'assister à des compétitions toujours plus spectaculaires et plus festives.
D'un autre côté, comme tout domaine économique, l'économie du sport n'échappe pas à
certaines dérives telles que la corruption ou le dopage.
Sport et société
Sport et développement durable
Des liens de proximité existent entre sport, santé, économie et environnement, depuis
longtemps. Les liens avec l'environnement et la santé sont plus évidents avec les « sports de
pleine nature », et indirects (via les impacts différés ou indirects) avec les sports en salle ou
les sports dits « automobiles » ou « mécaniques ». En tant que tels, les enjeux de soutenabilité
du développement des activités sportives ont vraiment émergé dans les années 1990, dans le
contexte du Sommet de la Terre de Rio (juin 1992) et de ses suites. Le Mouvement
olympique[Qui ?] considère depuis 1999 « l'environnement comme le troisième pilier de
l'Olympisme, après le sport et la culture » et dit avoir « développé une politique volontariste
de défense de l'environnement qui s'est exprimée dans le « Pacte de la Terre », les actions de
collaboration avec le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), la
réalisation de Jeux Olympiques « verts » et la tenue de conférences mondiales et régionales
sur le Sport et l'environnement ».[réf. souhaitée]
La pollution a son importance pour les grands évènements sportifs, car elle peut nuire aux
performances des sportifs eux-mêmes. « Plusieurs études ont montré que l’exposition à
l’ozone ou aux microparticules quand on fait du sport réduit la capacité pulmonaire totale,
diminue les performances et surtout augmente le risque d’asthme », explique le Dr Pierre
Souvet, Président de l’Association Santé Environnement France25. La pollution de l'air s'invite
d'ailleurs souvent aux Jeux Olympiques. En 1984, aux Jeux olympiques de Los Angeles, le
coureur de 800 mètres Steve Ovett s'était effondré pendant la finale en raison de problèmes
respiratoires liés en partie selon lui à la pollution. En 2008 aux Jeux de Pékin, les autorités
avaient réduit la circulation des voitures et fermé des centaines d'usines. À Londres, on craint
d'être confronté au même problème26.
Au niveau mondial, le comité olympique a produit son propre Agenda (l'Agenda 21 du CIO28,
en 1999), suivi d'une résolution du Conseil de l'Europe en 2000, et d'une déclinaison et
adaptation française en 2005 (en un « Agenda 21 du sport français29 »). Cet Agenda 21
français invite notamment toutes les fédérations sportive à se doter d'une Commission
Environnement et développement durable, qui pourra proposer et évaluer les moyens, pour
chaque type d'activité sportive, de construction d'infrastructures sportives ou de déplacements
sportifs, de minimisant les impacts directs et indirects, immédiats et différés sur les ressources
naturelles (y compris foncières) pas, peu, difficilement, lentement ou coûteusement
renouvelables (ex : eau, air, sol, faune, flore, écosystèmes, puits de carbone, services
écosystémiques, etc.). Ainsi un nombre croissant de manifestations et d'activités sportives
cherchent à minimiser leur empreinte écologique et leur empreinte carbone et parfois à
rembourser leur « dette carbone » (dette écologique).
En France, la nouvelle stratégie nationale pour la biodiversité (mai 2011), est accompagnée de
premiers « engagements de l’État »30 qui vont dans le sens de l'Agenda 21 du comité
olympique. Ces engagements de l’État précisent que les sports devront mieux tenir compte de
la biodiversité via notamment une écoconditionnalité des aides publiques (« améliorer la prise
en compte de la biodiversité dans les équipements et manifestations sportifs, en particulier en
conditionnant les aides publiques ») ; l'état s'engage aussi à « soutenir la mutualisation des
bonnes pratiques (agricoles, forestières, sports et biodiversité ».
L'Afrique est l'un des continents les plus pauvres de la mondialisation où les médias parlent
exclusivement de pauvreté et famine qui impacte le continent. Le continent Africain est l'un
des continents ayant le plus de diversités culturelles, économiques et historiques.
Aujourd'hui, les pratiques sportives sont en quelque sorte le trait d'union qui les lie au monde .
La pratique du football reste le sport préféré et largement pratiqué. Les cultures sportives en
Afrique, comme dans le reste du monde, deviennent incontournables. 31Ainsi, on se rend
compte que dans les pays sous-développés, grâce à certaines études, que la place du sport est
présente mais non mondialisée. Le sport, est un moyen de développement pour les pays.
L'OMPI, par exemple, a démontré dans une étude que le secteur du sport peut attirer de
grandes manifestations sportives et amener des opportunités de développement et de richesse.
Le secrétaire général de l'ONU, M. BAN KI MOON, a rappelé la volonté des Nations Unies
de promouvoir le sport comme étant un outil majeur dans le développement d'un pays.32
En Afrique, l'apparition d'équipements pour les activités sportives sont arrivés beaucoup plus
tard en Afrique que dans les pays occidentaux. Néanmoins, le monde du sport a participé
activement depuis une vingtaine d'année à l'expansion de l'économie et à la représentation
des pays Africains dans le monde entier. Mais, ces pays continentaux restent prédominés et
sous-développés en raison de leurs faiblesses économiques et structurales. Leurs sous-
équipements sportifs définissent des raisons matérielles marquant un manque d'infrastructures
et de formation auprès des enseignants d'éducation physique et sportive.33 Très souvent les
équipements sont en mauvais état, très détérioré car aucun entretient y est réalisé. Les
équipements n'étant pas réglementaires, se comptent par millier, ils sont alors une source de
préoccupation même dans les pays émergents. De plus, il y a très peu de pratiques sportives
dans le cadre scolaire : 30 % en Erithrée, 28% en Ethiopie, 25% au Niger contre une
moyenne de 95% dans les pays développés34.
De manière générale, les nations africaines, ne considèrent pas le sport comme étant une
priorité dans le budget national. La baisse des aides dans le sport fait également décroître les
chances de voir des athlètes graduer leur talent. Alors, les pays moins développés ont
tendance à perdre leur sportifs talentueux, qui préfèrent se rendre dans des pays influents dans
le sport mondial35. Les pays les moins avancés doivent faire un choix souvent compliqué
misant alors soit sur les dépenses liées à l'enseignement et l'éducation des enfants, soit sur
les dépenses liées aux activités sportives. Cette absence économique dans les pays sous-
développés, entraîne du côté des pratiquants sportifs, un abandon de leur pays d'origine car ils
sont conscients d'avoir peu de chances de l'emporter dans des compétitions les opposant à des
adversaires qui proviennent des pays développés36.
Comportements haineux
Le sport en général est un refuge pour les comportements haineux37, ainsi une étude menée
par la Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports d'Aquitaine montre que l'homophobie
est bien plus élevée chez les sportifs que dans la population générale38. Ceci est notamment
vrai pour le football, où la xénophobie et l'homophobie ne sont pas rares39. Les sportifs à avoir
révélé leur homosexualité ne sont pas nombreux, et la communauté LGBT organise des
évènements, comme les Gay Games, pour que l'orientation sexuelle ne soit plus un vecteur de
discrimination40. Le sport peut aussi être perçu comme un refuge du sexisme, en effet dans la
quasi-totalité des sports ce sont les catégories homme qui sont les plus médiatisées41.
Surmédiatisation
La part importante accordée aux sports dans les médias de masse pousse certaines personnes à
critiquer ce fait comme étant une stratégie visant à divertir les gens, afin de les empêcher de
se concentrer sur les problèmes premiers, à l'image de la société du spectacle décrite par Guy
Debord42. Cette critique dont l'historien Sébastien Nadot s'est fait le chantre rejoint celle
formulée par Juvénal et son célèbre Panem et circenses.
Toutefois parce qu'il est de plus en plus diffusé (accroissement des heures comme des
disciplines), il reste un des principaux fédérateurs de foules, phénomène accentué depuis
201243 ; année de l'ouverture de chaînes télé consacrées aux sports en particulier la chaîne
l’Équipe, des chaînes payantes thématiques beIN SPORTS, la même année, les chaînes
Eurosport en 2015 ou encore le lancement des chaînes SFR Sport en 2016, même si des
groupes traditionnels de l'audiovision ont pu proposer dès 1998 des chaînes dédiées au sport
comme CANAL+ Sport.
Sociologie du sport
L'univers du sport, tant réel que virtuel est désormais numérique et marketé.
Notes et références
1.
Hubscher Ronald (s.d.), L'histoire en mouvements, Paris, Armand Colin, 1992, p. 58
(chapitre « le sport : un objet mal identifié »)
Dauzat Albert (s.d.), Nouveau dictionnaire étymologique et historique, Paris, Larousse,
1971, p. 709
Arrêté du 19 janvier 2000 du ministre chargé des Sports (Bulletin officiel du ministère de
la jeunesse et des sports du 29 février 2000)
S'accomplir ou se dépasser, Essai sur le sport contemporain, par Isabelle Queval, NRF
éditions Gallimard.
Conseil de l'Europe, Charte européenne du sport révisée [archive] (16 mai 2001)
Philippe Lyotard (université de Montpellier), Histoire du sport, cours de 1999-2000,
chapitre 1, b [archive]
Wolfgang Decker et Jean-Paul Thuillier, Le sport dans l'Antiquité. Égypte, Grèce, Rome,
Éditions A&J Picard, 2004, p. ?.
Roger Chartier, « Le sport ou la libération contrôlée des émotions », avant-propos à
Norbert Elias et Eric Dunning, Sport et civilisation la violence maîtrisée, Paris, Fayard, 1994.
Pierre Bourdieu, « Comment peut-on être sportif ? » dans Questions de sociologie,
Éditions de Minuit, 1984, p. 173-195.
« Dans le cas du sport, il me paraît dangereux de faire, comme tant d'historiens du sport,
une généalogie continue depuis les Jeux olympiques de l'Antiquité jusqu'aux Jeux olympiques
d'aujourd'hui. Il y a une continuité apparente qui cache une formidable rupture au XIXe siècle
avec les boarding schools, avec le système scolaire, avec la constitution d'un espace sportif...
Autrement dit, il n'y a rien de commun entre les jeux rituels, comme la soule, et le football.
C'est une coupure totale. » (Pierre Bourdieu et Roger Chartier, Le sociologue et l'historien,
Agone & Raisons d'agir, 2010, p. 85.
Site de l'IUP-ASCM-Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines [archive]
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résumé sur le site de l'Atelier du Centre de recherches historiques.
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Activité physique et sportive d'un enfant. Bénéfice ? Avantage ? Vigilance ? Quels seront
les comportements et regards des parents ? (page 9) de Gabriel RAMIREZ MORALES.
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Homophobie dans le sport : des chiffres alarmants, mais quelle politique ? [archive] SOS
Homophobie 2011
Le football reste profondément homophobe [archive] Slate (magazine) 2010
http://gaygamesfr.wordpress.com/les-gay-games/ [archive]
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juin 2009 (ISSN 2104-3736, consulté le 17 août 2020).
http://eduka.free.fr/eps/capeps/ecrit1/spectaclesportif.pdf [archive]
43. CSA, « CSA.fr - Sport et télévision : Contributions croisées / Les études du CSA /
Les études thématiques et les études d'impact / Etudes et publications /
Accueil » [archive], sur www.csa.fr (consulté le 20 juin 2018)
Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
Bibliographie
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française, Paris, Grund et UNESCO, 2005). Cet ouvrage décrit plus de 3 000 sports et
indique une bibliographie sommaire pour chacun d'eux.
Histoire du sport
Laurent Turcot, Sports et Loisirs. Une histoire des origines à nos jours, Paris,
Gallimard, 2016.
Wolfgang Decker et Jean-Paul Thuillier, Le sport dans l'Antiquité, Paris, AJ Picard,
2004
Violaine Vanoyeke, La naissance des Jeux Olympiques et le sport dans l'Antiquité,
Paris, Les Belles Lettres, 1992
Jean-Paul Thuillier, Le sport dans la Rome antique, Paris, Errance, 1996
Sébastien Nadot, Rompez les lances ! Tournois et chevaliers au Moyen Âge, éd.
Autrement, Paris, 2010.
Sébastien Nadot, Le spectacle des joutes. Sport et courtoisie à la fin du Moyen Âge,
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Bernard Merdrignac, Le sport au Moyen Âge, Presses Universitaires de Rennes, 2005.
Jean-Michel Mehl, Les jeux au royaume de France : du XIIIe siècle au début du
XVIe siècle, Paris, Fayard, 1991
Alain Arvin-Bérod, Les enfants d'Olympie (1796-1896), Paris, Cerf, 1996
(en) Richard Holt, Sport and the British: A Modern History, Oxford Studies in Social
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Géographie du sport
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Jérôme Bureau et Jules Chancel (sd), L’Amour foot. Une passion planétaire, Éditions
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Michel Caillat, L’Idéologie du sport en France, Paris, Les Éditions de la Passion, 1989
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Philippe Liotard (sd), Sport et homosexualités, Montpellier, Quasimodo no 10, 2010.
Heinz Risse : Sociologie du sport, préface Henning Eichberg. Rennes : Presses de
l'Université Rennes, 1991
Critiques du sport
Michel Caillat, Le Sport, Éditions du Cavalier Bleu, Collection Idées reçues, Nouvelle
édition, 2002 (rééd. 2008)
Marc Perelman, Le sport barbare : Critique d'un fléau mondial, Paris, Michalon, 2008
(ISBN 978-2841864478)
Jean-Marie Brohm, La tyrannie sportive. Théorie critique d’un opium du peuple,
Paris, Beauchesne, 2006 (ISBN 2-7010-1495-6)
Nationalismes sportifs [archive], Revue Quasimodo, no 3/4, 1997.
Sophie Péchillon, Le sportif est-il juridiquement responsable de ses actes ? [archive]
(2010)
Film documentaire:
Articles connexes
Alimentation du sportif
Chronologie du sport
Classement mondial des grandes nations du sport
Club sportif
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