Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
4- Buts de l'EPS
- L’EPS s’intéresse à la personne de manière globale ;
- L’EPS apprend à résoudre des problèmes de la vie quotidienne ;
- L’EPS apprend à adopter des comportements de responsabilité et de citoyenneté ;
- L'EPS permet de maitriser le corps ;
- Elle permet de contrôler l’émotion,
- Elle permet de connaitre la valeur de l’effort ;
- L' EPS permet de transformer la morphologie physique et psychologique.
2
7- Les maladies liées à la non pratique des activités physiques et sportives
La sédentarisation conduit à des maladies qui sont : l’obésité, l'hypertension, le diabète et les MVC (Maladies
Vasculaires Cérébraux)
3
11- La Préparation Physique
a- La Préparation Physique Générale (PPG)
La préparation physique générale est un processus qui influe sur le développement et l’optimisation des
qualités physiques du sportif.
Elle permet de préserver l’intégrité physique de l’athlète d’un point de vue musculaire et articulaire pour
prévenir le risque de blessure. Le principal but poursuivi est le développement foncier de l’organisme pour le
renforcement musculaire. Elle a pour finalité l’adaptation et la mise en condition physique.
4
LE GRIMPER
1. Définition
Le grimper à la corde lisse est une discipline gymnique consistant à la montée d’une corde suspendue à l’aide
des bras et des jambes. Elle peut être chronométrée ou non.
2. Objectif
Il permet de rallier deux points dans le sens de la hauteur par le biais d’une corde.
3. Utilité ou importance
- Il permet de vaincre la peur et de fuir un danger
- Il développe également la force, la souplesse et la coordination.
4. Techniques
o Le croisé (interne et externe)
o L’enroulé (interne et externe)
o Le pincer
o Le grimper militaire (pas enseigné à l’école)
5. Installation
Un portique à grimper
6. Matériels
Une corde à grimper, Un chronomètre, Une bande (Obligatoire pour chaque élève)
7. Règlement
Il faut un pied à la corde et un pied au sol au départ et finir en touchant l’anneau. NB : Le retour n’est pas
chronométré.
8. Prise de performances
La prise de performance se fait à l’aide d’un chronomètre
5
LES LANCERS
Objectif pédagogique : L’apprenant doit être capable d’expliquer le processus de préparation et de réalisation
du lancer de poids.
1. Généralités
Le lancer est un type de disciplines d'athlétisme caractérisé par le jet d'un objet particulier : lancer du disque,
lancer du javelot, lancer du marteau et lancer du poids. La taille et la forme de l'engin sont différentes selon
les catégories.
2. Définition
Le lancer du poids est une discipline de l'athlétisme qui consiste à projeter un boulet (poids) le plus loin
possible à partir d'un cercle comportant un butoir situé dans l'aire de lancer.
3. Utilité et importance
L’activité de lancer permet de :
• Développer et renforcer les qualités physiques (la force musculaire, la coordination motrice, vitesse,
explosivité…)
• Augmenter la puissance et la masse musculaire.
• Améliorer la gestion du stress
4. Types de lancers
Engins lourds Engins légers
Lancer de marteau Lancer de javelot
Lancer de poids Lancer de disque
Lancer de balle
5. Phases du lancer
o La prise
o La phase de préparation
o La phase de translation (ou de volte)
o La phase finale
o Le rattrapage
6. Techniques de lancer
Il y a actuellement deux techniques pour le lancer du poids. La première consiste à faire une sorte de sursaut
vers l'arrière avant de se retourner de manière explosive pour lancer (technique en translation), alors que
l'autre, plus récente, implique de faire une rotation comme lors du lancer du disque (technique en rotation).
7. Conditions pour améliorer le lancer
❖ Prise
• Poser le poids sur les doigts et leur base
6
• Placer le poids sur l’avant du cou, le pouce sur la clavicule
• Former un angle à 45° entre le coude et le corps
Préparation
• Pencher le corps vers l’avant, parallèle au sol
• Maintenir le corps en équilibre sur un pied
Phase de translation
• Descendre la jambe libre vers le butoir
• Etendre la jambe d’appui en prenant appui sur le talon
Phase finale
• Porté le poids du corps sur la plante du pied d’appui, genou fléchi
• Les hanches et les épaules sont en torsion
• Fixer la tête et les bras en arrière
• Le coude du membre porteur du poids forme un angle de 90° avec le tronc
• La détorsion du tronc est bloquée par le bras et l’épaule du membre supérieur libre
• Le poids du corps est transféré du pied d’appui au pied libre
• Maintenir les pieds au sol pour l’éjection
Phase de rattrapage
• Interchanger les jambes rapidement après l’éjection
• Descendre le haut du corps
• Maintenir les yeux vers le sol
8. Installations
Aire de lancer composé du cercle, du butoir et du secteur
9. Matériel
Engins (poids), décamètre, plots, étiquettes.
10. Règlement
La mesure se fait au centimètre près, de la ligne de lancer au point du premier impact.
11. Prise de performances
Pour valider un lancer, l'athlète doit envoyer l'engin en restant dans l'aire de lancement sans franchir la ligne
de lancer.
12. Accidents liés aux lancers
Déboitement, entorses, tendinites, élongation, déchirure.
13. Mesures de prévention des accidents
• S’échauffer suffisamment
• Rester concentrer
• Respecter les consignes données (mesures de sécurité et organisationnelle)
7
LES COURSES
8
1. La course de vitesse
1.1. Définition
La course de vitesse ou sprint: c’est la capacité de se déplacer de très vite. C’est aussi une course d‘athlétisme
sur une distance ne dépassant pas 400m. C’est une course fondée sur un effort bref et intense empêchant les
muscles de s’alimenter immédiatement en oxygène.
1.2. Objectif
Elle permet de rallier un point le plus vite possible.
1.3. Types de courses de vitesse
Courses de vitesse avec obstacle ou courses de haies (100m haies, 110m haies,
200m haies et 400 m haies)
Course de vitesse sans obstacle (100 m, 200m, 400m, courses de relais).
1.4. Phases d’une course de vitesse :
Les phases de la course de vitesse sont :
Le départ,
L’accélération,
L’atteinte et la conservation de la vitesse maximale, et
L’arrivée.
1.5. Conditions pour améliorer la vitesse
• Garder le regard à l’horizontal, tête fixée.
• Courir buste droit. Coordonner l’action bras/jambes. - Construire la vitesse sans rupture.
• Construire une accélération progressive.
• Passer sur un appui en plante de pied.
• Construire une trajectoire rectiligne.
• Créer le relâchement par une optimisation de la coordination de l’action bras/jambes.
• Améliorer le temps de réaction (en utilisant divers signaux et positions de départ, telles que couché,
assis et debout).
• Augmenter la fréquence de la foulée (en travaillant l’action haute des genoux et en raccourcissant
l’oscillation de la jambe libre).
• Augmenter la capacité de tenir un effort maximal sur une longue période (en multipliant les séries de
courses avec obstacles)
• Augmenter l’amplitude de la foulée (en travaillant l’extension complète de la jambe d’appui).
• Maintenir la vitesse maximale jusqu’au franchissement de la ligne d’arrivée
9
1.6. Installations et matériels
●Installations
Une piste en couloirs : La longueur d’une piste olympique est de 400m, elle comporte deux
lignes droites et deux virages. Elle est composée en 8 couloirs d’une largeur 1,22m marqué par
des lignes blanches de 5cm, la ligne du côté droit de chaque couloir sera comprise dans le
mesurage de la largeur de chaque couloir
Une ligne de départ et d’arrivée : elles sont tracées perpendiculairement à l’axe de la piste
5cm de large. ●Matériels
Les starting blocks : Ils permettent aux athlètes de donner une plus grande impulsion au départ
d'une course. Ils sont employés sur toutes les distances égales ou inférieures à 400 mètres.
Le claquoir : permet de donner le signal de départ
Sifflet : permet de donner un signal sonore
Les plots : permet de matérialiser l’espace (couloir, départ, arrivée…).
1.6. Règlements
Les commandements du départ :
"A vos marques" les coureurs sont en position d'attente à genoux (5 appuis au sol).
" Prêts:" les coureurs se lèvent à demi en équilibre sur les mains, ils ne doivent plus bouger.
" (Par)tez:" coup de feu, les coureurs jaillissent en poussant sur leurs starting-blocks.
- Règle de faux départ :
Si un coureur part avant le coup de pistolet, il fait un faux départ. Ce faux départ est sanctionné par une
disqualification (carton rouge).
- Course en couloir
Chaque coureur reste dans son couloir du départ jusqu’à l’arrivée.
1.7. Prise de performances
La prise de performance se fait par le chronomètre
1.8. Accidents liés à la course
Déchirure, claquage, fracture, déboitement, élongation, entorse.
1.9. Comment les prévenir
S’échauffer suffisamment, rester constamment concentré sur l’activité, aplanir correctement la piste.
2. La course de demi-fond
2.1. Définition
La course de demi-fond est une discipline de l'athlétisme qui se situe entre la course de sprint et la course de
fond caractérisée par des distances allant généralement de 800 mètres à 3000 mètres. Les coureurs de demi-
fond doivent donc combiner à la fois l'endurance nécessaire pour les longues distances et la vitesse pour
maintenir un rythme soutenu.
10
2.2. Utilité et importance
• Fuir un danger
• Améliorer sa condition physique (à développer)
2.3. Types de courses (différentes distances)
Les courses de demi-fond avec obstacle :
• 600m (en milieu scolaire)
• 800m
• 1000m
• 1500m
• 3000m
Les courses de demi-fond avec obstacle :
• 3000 m steeple chase
2.4. Phases de la course de demi-fond
Le départ : La course commence par un départ, généralement donné par un signal sonore ou visuel. Les
athlètes s'élancent depuis la ligne de départ et cherchent à prendre une bonne position dès le début de la course.
La phase d'accélération : Au début de la course, les athlètes cherchent à accélérer progressivement pour
atteindre leur vitesse de croisière. Ils augmentent leur cadence et leur amplitude de foulée pour gagner en
vitesse.
La phase de maintien : Une fois que les athlètes ont atteint leur vitesse de croisière, ils cherchent à maintenir
un rythme régulier et constant. Cette phase est cruciale pour économiser de l'énergie et éviter une fatigue
prématurée.
Les tactiques de course : Pendant la course, les athlètes peuvent adopter différentes tactiques en fonction de
leurs forces et de leurs adversaires. Certains peuvent choisir de prendre la tête de la course dès le départ, tandis
que d'autres préfèrent rester en retrait et accélérer dans les derniers tours.
Le sprint final : Dans les derniers tours de la course, les athlètes peuvent augmenter leur rythme et effectuer
un sprint final pour tenter de dépasser leurs adversaires et franchir la ligne d'arrivée en première position.
11
2.6. Installations
Une piste de course, une ligne de départ, une ligne d’arrivée.
2.7. Matériels
Chronomètre, le claquoir, cloche
2.8. Règlement
2.8.1. Les commandements de départ :
• « A vos marques » : les coureurs se mettent en place derrière la ligne de départ et position
debout, et restent immobiles
• « Tez » : le coureur amorce sa course.
2.8.2. Le faux départ
Si un coureur part avant le dernier commandement de départ, il fait un faux départ. Ce faux départ est
sanctionné par une disqualification (carton rouge).
2.8.3. Course en couloir
Seulement la course de 800m s’effectue en couloir sur les premiers 100m. Sur les autres distances, les coureurs
peuvent se rabattre dès le départ.
2.9. Prise de performance
Elle se fait à l’aide du chronomètre
2.10. Accidents liés à la course de demi-fond
Les tendinites, élongations, déchirures, ruptures, fractures, entorses, les ampoules (phlyctènes).
2.11. Mesures de prévention des accidents
• S’échauffer suffisamment
• Eviter de s’arrêter brutalement après la course
• Eviter de courir avec les chaussures humides
• Raccourcir les foulées en montée et les amortir en descente
• S’hydrater suffisamment et régulièrement.
12
LE SAUT EN LONGUEUR
INTRODUCTION
Sauter consiste à se projeter dans l’espace en vue de franchir un obstacle déterminant une longueur ou une
hauteur. Nous pouvons définir le saut par la recherche de l’efficacité qui transforme l’élan horizontal en
trajectoire arrachant quelque instant l’athlète à la gravité terrestre.
Les épreuves du saut sont classés en deux catégories : les sauts verticaux (hauteur et saut à la perche) et les
sauts horizontaux (longueur et triple saut). Ces 4 disciplines nécessitent des qualités proche mais avec des
petites variantes.
Historiquement, le saut en longueur était l’une des épreuves des J.O Antiques et est présent aux J.O actuel.
Le saut en longueur permet de franchir un obstacle (trou, flaque d’eau, fosse…)
I.DEFINITION
Le saut en longueur est une discipline consistant à la suite d’une course d’élan à franchir la plus grande distance
horizontale possible à l’aide d’un appel sur un seul pied, sans dépasser la planche.
II.OBJECTIF DU SAUT EN LONGUEUR
- Maximiser la longueur la longueur que l’athlète franchit.
III.TYPE DE SAUT HORIZONTAUX
- Le triple saut
- Le saut en longueur
IV.TECHNIQUES
Il en existe deux :
-Sauter en extension
C’est une technique en même temps simple et efficace. Elle consiste à tendre les deux jambes jusqu’à
arriver à une extension au niveau de la ceinture pelvienne et de la ceinture scapulaire. Une fois le corps
est bien étiré le sauteur agit d’un mouvement dynamique pour contracter ses muscles et regrouper son
corps afin de se préparer à la réception
-Saut en ciseau
Le sauteur continue sa course en l’air en tenant compte du synchronisme bras-jambe. On distingue le
ciseau simple : Deux foulées et demi aériennes et le double ciseau : Trois foulées et demi aériennes
I. LES PHASES DU SAUT EN LONGUEUR
- Course d’élan : rapide, souple, progressivement accélérée et précise.
- Impulsion : prendre appui sur un seul pied (moitié du pied)
- Suspension : rester en l’air le plus longtemps possible en poursuivant l’effort vers l’avant.
- Réception atterrir sur les deux pieds genoux fléchis vers l’avant dans la fosse.
13
VI.CONDITION POUR L’AMELIORATION DE LA PERFORMANCE
- Rechercher le pied d’appel,
- Faire une course de vitesse maximale et maitrisée,
- Prendre une impulsion puissante vers le haut et vers l’avant (poser à plat le pied et le dérouler
entièrement,
- Avoir un équilibre du corps en suspension,
- Retarder la chute.
I. REGLEMENT
1.1 Installations
- La piste : pour la course d’élan
- La fosse : pour contenir le sable
- Le sable : permet de réceptionne
1.2 Matériel
- Planche : pour prendre l’appui avec les pieds d’appel
- Décamètre : pour prendre la performance
- Houe, pelle : permet d’aplanir le sable
- Plots : pour délimite la zone de travaille
II. Autres règles
Saut accepté ou validé
Prendre l’élan à n’importe quel point de la piste avant la planche.
Faire appel avant la fin de la planche
Saut annulé
Continuer la course d’élan dans la fosse
Empiéter la ligne d’appel.
Sauter et ressortir par la ligne d’appel
III. Prise de performances
- La mesure se prend à partir de l’empreinte laissée par le talon ou toute autre partie du corps la plus
proche de la ligne d’appel.
- Seuls les sauts acceptés sont mesurés quel que soit la distance.
IV. Les accidents liés au saut
Déboitement : C’est quand l’os sort de sa cavité articulaire
Déchirure : la rupture des fibres musculaire (myosine et actine)
Claquage / Déchirure : c’est la rupture entre les fibres musculaires
Fracture : la rupture ou la cassure d’un os
V. Comment éviter les accidents
- Il faut s’échauffer suffisamment, Prendre un bon élan, Etre confiant
14
- Faire un bon atterrissage dans la fosse,
- Remuer le sable avant le cours,
- Enlever les ordures sur la piste et dans la fosse,
- Extirper les objets contendants et solides de la fosse.
15
SAUT EN HAUTEUR
INTRODUCTION
Sauter consiste à se projeter dans l’espace en vue de franchir un obstacle déterminant une longueur ou une
hauteur. Nous pouvons définir le saut par la recherche de l’efficacité qui transforme l’élan horizontal à la
gravité terrestre. Les épreuves du saut sont classées en deux catégories : les sauts horizontaux (longueur, triple
saut) et les sauts verticaux (hauteur, perche). Ces 4 disciplines nécessitent de qualités proche mais avec des
petites variations.
Dans la Grèce antique, on ne pratiquait le saut en hauteur. Les seuls exercices qui s’en rapprochent de lion
sont les sauts périlleux exécutés dans la Grèce mycénienne (XIV siècle avant J-C) au-dessus des taureaux.
I. DEFINITION
Le saut en hauteur est une épreuve d’athlétisme qui consiste à franchir une barre posée entre deux supports
verticaux.
A. OBJECTIF
Franchir la plus grand distance vertical possible
L’objectif du saut en hauteur est de transformer la plus grande vitesse horizontale possible en vitesse
ascensionnelle grâce au placement adéquat grâce aux segments libres en dessus de la jambe d’impulsion.
Le Fosbury flop : C’est la technique la plus utilisée actuellement. Elle fut utilisée pour la première fois
dans une compétition internationale au JO de 1968 par Dick Fosbury. Elle consiste à arriver dos à
l’obstacle et à sauter de dos en levant les deux jambes en dernier au-dessus de la barre
16
D. Les phases du saut en hauteur
Pour la réalisation du saut en hauteur, les étapes sont
La course d’élan : elle dépend de la technique utilisée et est généralement réduite (de 5 à 7
foulées). Elle est curviligne et étalonner (trajectoire en J)
L’impulsion : C’est le moment durant lequel le sauteur exerce une forte pousse a fin de projeté
son corps vers le haut et vers l’avant. La prise d’appel se fait au terme de la course d’élan, à
proximité du premier poteau. L’appel se composée de trois phase inséparable :
- La prise de contacte
- L’amortissement
- La pousser (griffer)
La suspension : C’est l’envol
L’esquive : C’est le franchissement
La réception : C’est la chute sur trois appuis souple
18