N° 10 044 300 FCFA

Sidwaya mobile: tapez *334#

M
Le journal de tous les Burkinabè
www.sidwaya.info r
Fondé le 5 avril 1984 ISSN 0796-501X 01 BP 507, Ouagadougou 01 Burkina Faso Tél. (226) 25 30 63 06

Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024

Coopération Burkina-Mali Nouvelles du front Trait de plume

Le Premier ministre Des terroristes De l’introduction
Kyélem de Tambela élevé neutralisés entre
au rang d’officier de Silgadji et Kelbo au développement
l’Ordre national du Mali
Page 25 Page 25 Page 5

Nouvel an 2024 Message de nouvel an à la Nation

-Des ministres communient avec les FDS « Nous sommes convaincus avec
du 12e RIC Page 18
le peuple que le combat que nous
menons est noble », chef de l’Etat,
capitaine Ibrahim Traoré Page 2

-Les Ouagalais fêtent dans la sobriété

Page 30

-Une « Nuit de la paix » à Bobo-Dioulasso

Page 32

-Un moment d’invocations pour les PDI

de Pazani Page 29

-Vœux et espérance des autorités admi-

nistratives, religieuses et coutumières
Pages 6-10

Lettre de l’éditeur Conseil des ministres Modification de la

Avancer avec Compte rendu des Constitution
assurance travaux du vendredi Les députés donnent
29 décembre 2023 leur quitus
Page 3 Pages 12-16 Page 4
 Annonces
2
N° 10 045

Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024 Le journal de tous les Burkinabè


Le journal de tous les Burkinabè
Commentaire
Soulèvement populaire :
58 ans après, quels
enseignements ?
3 janvier 1966 - 3 janvier 2024.
Il y a 58 ans, la paisible Haute-
Volta, la Terre des Hommes
comme le disait le général
Charles de Gaule, vivait une
Révolution, sinon, une révolte
entamant la confiance entre le
peuple et les autorités. Près de
soixante ans après, cette brèche
ouverte dans la gouvernance qui
mena l’armée au pouvoir, a du
mal à s’éteindre. Le pays, à
quelque nuance près, a connu il
y a deux ans, la même ambiance.
La rupture de confiance entre le
peuple et les dirigeants qui
aboutit à la même scène de
l’armée au pouvoir. Le 3 janvier
restera comme un symbole fort
dans l’histoire de notre pays.
Au-delà de tout, il y a comme
une halte générationnelle qui
accompagne le Burkina. Il faut
donc savoir tirer les leçons de ce
qui aura eu ses exemples dans
plusieurs pays sur le continent
avec le même résultat, la révolte
du pain par exemple qui a
bouffé bien de gouvernements
en Tunisie et fait chuter le
président Ben Ali. Qu’est-ce que
les Burkinabè d’aujourd’hui
empêtrés dans une crise
sécuritaire aigue peuvent tirer
comme enseignement pour ne
plus connaitre un 3 janvier ? La
réponse n’est pas évidente, mais
à scruter de près, il y a comme
un trait dominant. Les enfants
qui regardaient leurs papas et
mamans affronter le
gouvernement de Maurice
Yaméogo, ont, moins de 20 ans
après, pris leur responsabilité
pour donner leur vision pour
une Haute-Volta plus stable,
plus solidaire tournée vers son
développement en comptant sur
ses propres forces. On s’en doute
en janvier 1966, âgé de 17 ans,
un jeune homme qui suivait
cette Révolution, allait conduire
lui-même sa révolution, le 4
aout 1983. Dix-sept ans, sept
mois plus tard le bien nommé
Sankara anonyme parmi les
anonymes sortait de l’ornière
pour imprimer un rythme, un
Politique & Diplomatie
style de gouvernance qui allait
séduire par endroit avec surtout
la prise en compte par le peuple
de la possibilité de se prendre en
charge. Entre 83 et 2024, il y a
eu d’autres haltes avec l’armée
comme moteur de
gouvernance. Un challenge ardu
? Pas vraiment quand on
considère les acquis. En tous les
cas, il faut scruter ce 3 janvier
1966 qui n’a pas encore donné
tous les contours de cette
Révolution alors que le pays
venait d’entamer le sixième
anniversaire de son accession à
la souveraineté nationale et
internationale. Il faut donc
interroger les faits de l’époque. Il
y a toujours des témoins vivants
de l’histoire. Soit en tant
qu’acteurs premiers qui ont pris
le risque ce jour-là et qui s’en
sont sortis parce qu’en face,
l’armée nationale avait refusé de
tirer sur la population. Soit en
témoins anonymes et curieux
qui voulaient comprendre.
Depuis donc, la Haute-Volta
devenue Burkina Faso mène son
combat porté par des filles et fils
qui apportent leur pierre à la
pierre pour l’édification d’un
pays stable, de paix dans le
concert des Nations.
Parviendront-ils à bouter de la
gouvernance ce qui peut
s’apparenter à un signe indien
qui fait que chaque génération
fait son 3 janvier ? Oui cela est
possible. Une fois de plus, il
s’agira de savoir et surtout de
pouvoir faire bloc ensemble
comme les porcs épics pour
affronter l’ennemi commun
dans une conjoncture sociale
donnée. Après, on se marchera
sur les pieds, jusqu’à
comprendre que tout ce qui
vient de l’extérieur n’est pas
forcément une panacée. Les
autres ne peuvent pas toujours
réfléchir pour nous et nous, en
consommateurs silencieux,
dociles, nous le consommons
sans modération.
✍ Jean Philippe TOUGOUMA
3
N° 10 044
Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024
Lettre de l’éditeur
Avancer avec assurance
D
epuis soixante-douze heures,
la communauté humaine a
fait un saut dans la marche du
temps en entrant dans une nouvelle
année. Sûrement avec des ambitions
nouvelles, des vœux pieux. Passé donc
les moments euphoriques, il faudra
affronter la réalité de la vie qui se
présente souvent implacable quand
nous-mêmes nous ne sommes pas
acteurs premiers. La question restera
toujours la même. Comment
composter ces souhaits positifs et en
la
faire des succès quand souvent, le fil
Ariane dépend plus des autres, ou
combats dont celui de la souveraineté.
d’une communauté multiforme aux
Un changement obligatoire quand la
intérêts qui s’entrechoquent ? Avons-
guerre nous a imposé à changer la
nous simplement la volonté à aller vers
maxime de « la route du
cette quintessence de paix, de succès ?
développement passe par le
Il y a lieu parfois d’en douter. Mais dans
développement de la route ». Pas
tous les cas, il nous faut opérer un
inexact, mais il faudra aussi désormais
choix, dans une vision où le plus grand
atténuer en reconnaissant que la route
nombre trouvera ses intérêts à
du développement passe par une
sauvegarder. Encore une fois, cela ne
sécurité assouvie. Au Burkina, en cette
sera possible que si chacun joue sa
année 2024, c’est bien la consolidation
partition en s’oubliant pour la
des résultats sécuritaires qui, depuis,
communauté. Ces vœux depuis une
ont connu un regain favorable. Les
décennie n’ont pas changé au Burkina
Burkinabè se mettent donc à rêver d’un
remplaçant des vœux de « beaucoup
pays entièrement débarrassé de l’hydre
d’argent », en beaucoup de paix. Déjà en
terroriste. Un pays qui retrouvera sa
changeant le paradigme, en décrétant
gaité et son charme. Ils savent que cela
un effort de paix en lieu et place de
passe par une mobilisation autour de
guerre, le pays illustre ce qui a toujours
l’essentiel qui peut se résumer à une
été sa volonté. Vivre en harmonie
cohésion. Ce d’autant que cette année
interne et avec les voisins, mais
sera particulière par le fait que des
convaincu que cette harmonie ne se
sillons sont ouverts pour concourir à
gagnera pas tant que les familles seront
un seul résultat : remettre le pied à
des volcans prêts à exploser pour un
l’étrier et travailler comme jamais. Si ce
oui ou pour un non. Alors comment
vœu aboutit, une autre question sera
gagner cette paix ? Comme la nouvelle
posée au regard de nombre de
corde qui a besoin de s’arrimer à une
chantiers. Mais il sera illusoire de
vieille corde pour prolonger la ficelle,
penser que le pays sera comme avant
les Burkinabè ne devront pas espérer
dans l’immédiat. L’orientation prise, il
une année 2024 qui s’illuminera avec
faut que nous l’acceptions tous. En
tant de réussites sans fondements.
pensant à une formule légendaire. On
Autrement, tout est mis en place pour
ne fait pas d’omelettes sans casser des
que le pays des Hommes intègres
œufs. On ne gagne pas tous les paris,
retrouve son train habituel. En
tous les défis qui vont s’imposer à nous,
regardant les derniers instants de
sans accepter de transpirer. Ce sera
l’année qui vient de s’achever, on
notre contribution à l’édification d’un
comprend bien que celle qui vient de
Burkina de paix, résolument tourné
débuter nous offre toutes les chances
vers le développement. Les chantiers
de prospérer et de voir enfin le bout du
seront donc immenses à la fois sur le
tunnel. Mais attention, ce bout du
plan national que sous régional. La
tunnel, comme la corde, ne débouchera
nouvelle donne politique avec
pas sur un eldorado si nous ne
l’Alliance des Etats du Sahel est un
retroussons pas les manches. Parce que
véritable challenge. Bien
là aussi, le plus dur pourra commencer.
d’observateurs ont les yeux tournés
Il faut bâtir un monde de paix, sans
vers ces trois pays, Burkina-Mali-Niger.
rancune, il faut revoir bien de secteurs
Pas forcément pour les mêmes raisons.
déjà porteurs. Il y a cette économie à
C’est à nous d’avancer avec assurance.
redorer avec les poses de première
pierre sur des projets structurants. Il y
Bonne année 2024 !
a cette volonté affichée de gagner des ✍ Assetou BADOH

4
N° 10 044
Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024
Modification de la Constitution
Les députés donnent leur quitus
Le projet de loi portant révision de la Constitution a été adopté par l’Assemblée législative de Transition (ALT) au
cours d’une séance plénière, le samedi 30 décembre 2023, à Ouagadougou.
DGCRP/ALT
Le ministre en charge de la justice,
Edasso Rodrigue Bayala, a rassuré
les députés quant à l’indépendance
de la justice, malgré les
modifications de la Constitution.
L
e gouvernement a l’aval
de l’Assemblée législative
de Transition (ALT) pour
la modification de la
Constitution. Les députés ont
donné leur accord par vote, lors
d’une séance plénière, le samedi
30 décembre 2023 à procédure de révision de la
Ouagadougou. Sur 70 votants,
65 ont voté « oui » actant ainsi
l’adoption du projet de loi de
révision de la Constitution
conformément à l’article 164
alinéa 3 de la Constitution qui
stipule que « le projet de
révision est adopté sans recours
au référendum s’il est approuvé
à la majorité des ¾ des
membres de l’Assemblée
nationale ». Mais avant de
procéder au vote qui s’est fait à
bulletin secret, les députés ont
d’abord suivi une présentation
du rapport de la Commission
des affaires générales,
institutionnelles et des droits
humains (CAGIDH) à qui le
dossier a été affecté pour
examen. Leur rapport a permis
aux députés de cerner les
innovations majeures qu’induit
le présent projet de loi. Il s’agit
notamment de l’officialisation
des langues nationales en lieu et
place du français qui sera
désormais, avec l’anglais,
des langues de travail.
La modification a également
Politique & Diplomatie
Les députés ont posé des questions pour mieux comprendre les réformes
envisagées avant de donner leur quitus.
consacré l’élargissement des
missions du Conseil
constitutionnel qui se chargera
désormais de réguler le
fonctionnement des institutions
et l’activité des pouvoirs publics
d’une part et de contrôler la
Constitution, d’autre part.
Par ailleurs, la révision de la loi
fondamentale a acté la fusion
d’institutions telles que le
Médiateur du Faso et le Conseil
économique et social (CES) pour
créer une nouvelle entité
dénommée : Conseil national
des communautés. En outre, la
Haute cour de justice est
désormais supprimée confiant
Le gouvernement a rassuré qu’un système de communication sera mis en
place pour permettre l’appropriation de la nouvelle loi par les populations.
ainsi le jugement des dirigeants
politiques aux juridictions de droit
commun, à savoir la Chambre
criminelle de la Cour d’appel de
Ouagadougou assistées de juges
parlementaires. La modification
de la Constitution a également
permis la constitutionnalisation
de l’Agence nationale de
renseignement (ANR) qui
devient le Conseil national de
sécurité d’Etat.
« Le pouvoir judiciaire
est indépendant »
L’une des innovations majeures
qui a suscité beaucoup de
DGCRP/ALT
Le journal de tous les Burkinabè
questions de la part des députés
lors du débat général est
le réaménagement de la
composition du Conseil
supérieur de la magistrature
(CSM) qui comprendra
désormais des personnalités
non magistrats. Son président
sera élu par ses membres qui ne
peuvent plus siéger dans
l’organe dirigeant d’une
organisation syndicale ou
associative de magistrats ou
militants dans l’organe dirigeant
d’un parti ou formation
politique. Par ailleurs, la
modification consacre la
nomination des magistrats du
parquet, sur proposition du
ministre chargé de la justice et
l’institution de chambres
disciplinaires et de carrière.
Certains députés se sont
inquiétés de l’incidence qu’une
telle disposition peut avoir sur
l’indépendance de la justice. Le
ministre de la Justice et des
Droits humains, chargé des
Relations avec les institutions,
Garde des sceaux, Edasso
Rodrigue Bayala qui a répondu
aux questions au nom du
gouvernement, s’est voulu clair :
« les nouvelles réformes ne
remettent pas en cause
l’indépendance du pouvoir
judiciaire ». Il a fondé son
argumentation sur l’article 129
Le projet de loi portant modification de la Constitution a été adopté par
les députés, lors d’un vote à bulletin secret.
de la Constitution qui dispose
que « le pouvoir judiciaire est
indépendant ». De ce qu’il a dit,
cet article n’a pas été modifié. Le
ministre a par ailleurs expliqué
que la réforme du secteur de
justice est une recommandation
du rapport sur l’état de la
gouvernance au Burkina en
2022 qui indiquait que : « si, la
composition actuelle du CSM
marquée par une représentation
quasi-totale du personnel
magistrat semble être un atout
pour l’indépendance de la
justice, il faut noter qu’elle peut
susciter des doutes aux yeux des
citoyens quant à la crédibilité
des décisions prises par le CSM.
Il conviendrait donc de réformer
le CSM afin que sa composition
soit diversifiée conformément à
l’article 4, alinéa 2 du Pacte
national pour le renouveau de la
justice ». Pour le Garde des
sceaux, l’« écrasante majorité »
avec laquelle la loi a été adoptée
est la preuve que le
gouvernement ne s’est pas
trompé sur les réformes
souhaitées. Il a toutefois
rassuré qu’un système de
communication est prévu en
vue de permettre l’appropriation
de la nouvelle loi par les
populations.
✍ Nadège YAMEOGO
 Politique & Diplomatie
Le journal de tous les Burkinabè Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024
Message du nouvel an du président de
Trait de plume
l’Assemblée législative de Transition
« Je témoigne à nos De l’introduction au
braves FDS et VDP notre développement
soutien indéfectible »,
L
e message de nouvel an du chef
de l’Etat, le capitaine Ibrahim
Traoré, engagé pleinement dans
Ousmane Bougouma la reconquête du territoire national, était
Le Président de l’Assemblée législative de attendu par ses compatriotes qui
appellent de tous leurs vœux à un retour
Transition, Ousmane Bougouma, a formulé des à la paix. L’air serein comme à son
vœux de santé, de paix pour les Burkinabè et habitude et dans sa posture de chef de
réaffirmé son soutien aux forces combattantes guerre assumée, le président de la
Transition a entamé son discours en
dans leurs efforts de reconquête du territoire faisant le bilan de l’année 2023 dont on
national. vient de faire le deuil. L’année écoulée, à
«L
l’écouter, a permis de faire une analyse
’année 2023 profonde de la situation du Burkina
s’achève avec Faso. Le diagnostic profond des maux,
son lot posé à cet effet, a conduit à la prise de
d’émotions diverses, de décisions importantes pour la bonne
désespoir mais aussi d’espoir. marche du pays. Ces mesures, qui se
Au nom de la représentation résument, entre autres, à la dénonciation
nationale, j’ai une pensée pieuse d’accords de longue date avec l’ex-
pour les disparus, les blessés et puissance coloniale, la France, ont
leurs familles. Je témoigne à nos permis de briser les premières chaînes
braves FDS et VDP, tout notre de l’esclavage, de l’impérialisme, du
soutien indéfectible et notre néocolonialisme. Chantre du
reconnaissance. La reconquête développement endogène, le chef de
du territoire est plus que jamais l’Etat, qui marche sur les traces de
une réalité qui prend forme l’instigateur de la Révolution d’août
progressivement. Notre souhait 1983, le capitaine Thomas Sankara, est
est que 2024 voit son convaincu que le Burkina peut et doit
parachèvement. L’Assemblée Le Président de l’Assemblée législative assumer son destin. Rien ne vaut le
législative de Transition jouera de Transition, Ousmane Bougouma :
combat pour la vraie souveraineté, à ses
« La reconquête du territoire est plus
pleinement sa partition. 2024, yeux. Cette vision, qu’il entend
que jamais une réalité qui prend forme
cette nouvelle année pour progressivement ». implanter, est en bonne voie et il
laquelle, je formule le vœu compte aller jusqu’au bout. Pas même
d’une Nation où, les Bonne et heureuse année 2024 l’adversité, très forte, ne fera plier le chef
populations retrouvent la paix, à toutes et à tous ! Dieu et les de l’Etat. «Nous restons convaincus de
la quiétude, la cohésion sociale mânes de nos ancêtres notre trajectoire, de la ligne que nous
et le mieux vivre-ensemble. bénissent le Burkina Faso ! ». avons adoptée. Il n’y a pas mieux que cet
itinéraire que nous avons emprunté pour
notre liberté, pour notre souveraineté et
pour que le Burkina puisse prospérer »,
a affirmé, le capitaine Traoré. Sa volonté
de faire du Burkina, un Etat émancipé, à
l’abri des pressions sournoises et des
choix imposés depuis les chancelleries
En cette nouvelle année 2024, le Burkina attend de ses populations, occidentales, tient également à la prise
le respect de leurs engagements. Pour libérer et développer le pays, de nombreuses initiatives dans divers
toutes les entités doivent assumer leurs responsabilités et honorer domaines en 2023. Des décisions de
leurs engagements. Que ce soit, les partis politiques, les syndicats, réorganiser et d’équiper
les associations, les entreprises, les médias, ou le citoyen lambda… convenablement l’armée, en passant par
, chacun doit faire preuve de patriotisme et de volonté. A l’orée de celles visant à atteindre l’autosuffisance
chaque année, de nombreux citoyens prennent des engagements, alimentaire et à relancer
font des promesses, pour ensuite se rétracter, en font fi, ou ne les l’industrialisation, le chef de l’Etat
respectent pas au fur à mesure que les mois passent. Il est essentiel recherche permanemment les formules
que chacun respecte ses engagements au cours de cette année. à même d’impulser le développement de
notre chère patrie. La dynamique pour
Gustave KONATE un Burkina nouveau, débarrassé de
(Stagiaire) toutes formes de tutelle, est enclenchée
5
N° 10 044
et devrait se poursuivre en 2024, selon
l’agenda présidentiel. Si le capitaine
Traoré a signifié à maintes reprises que
la guerre contre le terrorisme était à la
phase de l’introduction, la nouvelle
année s’annonce comme celle du
développement en la matière. Tout en
continuant à œuvrer à briser les liens du
néocolonialisme, comme il en a fait le
serment, le chef de l’Etat promet
d’intensifier la lutte contre les groupes
armés qui continuent de faire des morts
et des déplacés sur le territoire national.
Aussi stratégique qu’inédit, le président
de la Transition a annoncé la création de
la première brigade de combat qui sera
baptisée : Brigade spéciale d’intervention
rapide. Cette unité militaire tactique,
appelée à regrouper différents Bataillons
d’intervention rapide (BIR), un
groupement de forces spéciales et un
groupement spécifique, permettra
d’accentuer la pression sur les
terroristes. Cette brigade en gestation
témoigne de la réorganisation continue
de la « grande muette » en vue d’assurer
un meilleur maillage du territoire
national. Dans ce sens, le capitaine
Traoré, dont la détermination à dompter
l’ennemi est certaine, entend
poursuivre la mise en œuvre du plan
d’équipement stratégique et de celui de
la réorganisation des différentes forces,
peaufinés en 2023. Cet engagement
devra se matérialiser, foi du président de
la Transition, avec l’acquisition de
nouveaux moyens lourds de protection
et l‘augmentation de la puissance de feu
des unités combattantes. Autant dire
que la phase de développement de la
guerre va être amorcée en 2024, avec
pour ultime objectif d’en finir avec ces
hordes de terroristes. Les Burkinabè, qui
attendent impatiemment cette phase,
auront la latitude d’en mesurer les
éventuels résultats. Aussi devront-ils
continuer à apporter du soutien moral et
financier aux forces combattantes qui
ont plus que jamais besoin du peuple
pour aller de l’avant. Le souhait le plus
ardent est que la phase du
développement conduise à celle de la
conclusion en 2024, en l’occurrence à la
fin de la guerre. On a tous hâte de
retrouver notre havre de paix d’antan, le
paisible Burkina, que tout le monde
chérissait.
✍ Kader Patrick KARANTAO
 Politique & Diplomatie
6
N° 10 044
Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024
Nouvel an 2024
Vœux et espérance des autorités adminis-
tratives, religieuses et coutumières
L’année 2023 s’achève avec un sentiment général de lendemains meilleurs pour le Burkina Faso dans la lutte contre
le terrorisme. Dans leur ensemble, les gouverneurs des différentes régions du pays, des religieux, des
coutumiers appellent les populations à œuvrer aux côtés du gouvernement et des forces combattantes pour faire
de l’année 2024, une année de victoire sur les forces du mal.
Yvette Nacoulma, gou- permis de retrouver rapi-
verneure du Centre- dement l’accalmie dans
Sud : le Centre-Sud et de pour-
« J’exhorte toutes les suivre, en toute quié-
communautés et toutes tude, la mise en œuvre
les composantes des politiques publiques.
sociales à maintenir la L’opportunité est donc
veille sécuritaire et le toute belle pour moi
soutien à l’effort de d’exprimer ma recon-
paix » naissance à toutes les
forces vives, à mes col-
laborateurs et à tous les
partenaires au
développement de la
région du Centre-Sud
pour les résultats satis-
faisants que la région a
engrangés au cours de
l’année 2023. Ainsi, au
nom de l’ensemble des
forces vives de la région
du Centre-Sud, je rends
un vibrant hommage aux
FDS et VDP engagés dans
la reconquête de l’in-
tégrité de notre territoire
« Pour l’année 2024, je pour les sacrifices con-
formule, à l’adresse des sentis au péril de leur
vaillantes et laborieuses vie. Au regard de l’évolu-
populations de la région tion positive de la situa-
du Centre-Sud, mes tion sécuritaire, l’année
vœux de santé, de paix, 2024 arrive avec beau-
de bonheur et de coup d’espoir qui se pro-
prospérité. L’année qui file à l’horizon, de grands
s’achève a connu un défis socioéconomiques
début difficile sur le plan à relever par notre
sécuritaire mais, très région. A cet effet, j’ex-
rapidement, les popula- horte toutes les commu-
tions de notre région ont nautés et toutes les com-
montré leur capacité de posantes sociales à tou-
résilience face aux incur- jours rester mobilisées, à
sions terroristes et leur maintenir la veille sécu-
engagement à soutenir ritaire et le soutien à l’ef-
les Forces de défense et fort de paix pour booster
de sécurité (FDS) et les le développement de
Volontaires pour la notre région dans un état
défense de la patrie d’esprit de résilience, de
(VDP). Ainsi, les efforts solidarité et de cohésion
conjugués de tous ont sociale. Puisse 2024 être
Le journal de tous les Burkinabè
une année de paix et de istes qui endeuillent au
sécurité retrouvée, une quotidien les popula-
année d’abondantes tions. Je voudrais en cet
grâces pour le Burkina instant solennel m’in-
Faso ! Bonne et heureuse cliner sur leurs
année 2024 à toutes et à dépouilles et souhaiter
tous ! Vive la région du que leurs âmes reposent
Centre-Sud ! Puisse Dieu en paix! Ces actes terror-
bénir notre chère patrie, istes ont également occa-
le Burkina Faso ! ». sionné des déplacements
massifs de populations
Boubakar Nouhoun appelées Personnes
Traoré, gouverneur du déplacées internes (PDI).
Centre-Ouest : « J’invite Nous en avons un peu
les uns et les autres, plus de 80 000 dans la
malgré nos diversités région du Centre-Ouest
religieuses, ethniques et je saisis l’occasion
et socioprofession- pour dire merci aux dif-
nelles, à regarder dans férentes familles d’ac-
la même direction » cueil qui ont bien voulu
accepter les héberger.
Puisque notre région ne
dispose pas de site d’ac-
cueil. Je félicite les PDI
pour leur résilience car il
n’est pas aisé de quitter
brusquement une local-
ité où l’on a habité
depuis des années pour
se retrouver dans une
autre zone et dans le
dénuement. Populations
du Centre-Ouest, mes
vœux pour l’année 2024
sont des vœux d’abord de
santé, de paix retrouvée
pour notre région et pour
« A l’orée de cette nou- le Burkina Faso tout
velle année 2024, je entier. Des vœux de suc-
voudrais d’abord avoir cès à chacune et à cha-
une pensée pieuse pour cun dans les différents
les Forces de défense et corps de métier que vous
de sécurité (FDS), les embrassez et surtout
Volontaires pour la vous inviter à plus de
défense de la patrie cohésion sociale car
(VDP) et toutes les autres notre pays a mal à sa
victimes tombées sous cohésion sociale. Alors,
les balles assassines des nous ne pouvons donc
groupes armés terror- qu’inviter les uns et les
autres malgré nos diver-
sités religieuses, eth-
niques, socioprofession-
nelles à regarder dans la
même direction, dans
une complémentarité et
une synergie d’actions
afin que nous puissions
ensemble poser les
jalons d’un développe-
ment durable pour cette
belle région, la région du
Centre-Ouest. Pour ter-
miner, je voudrais
souhaiter courage
surtout à vous journal-
istes et communicateurs,
qui travaillez dans l’om-
bre afin d’apporter le
message au-delà de la
région, au-delà du Burk-
ina. Vous véhiculez des
messages de sensibilisa-
tion au profit de nos
laborieuses populations
sur les maux qui miment
nos sociétés. Je ne peux
que vous dire merci et
vous encourager à con-
tinuer donc dans cette
dynamique de participa-
tion au développement.
Si nous tenons effective-
ment à cette année, j’in-
vite à la prudence. La
prudence sur nos routes,
la prudence et de la mod-
ération dans tout ce que
nous posons comme
acte. Je ne saurais ter-
miner sans réitérer mes
remerciements et félici-
tations à tous nos collab-
orateurs du privé comme
du public qui, à mes
côtés, ont su me donner
l’accompagnement
nécessaire pour qu’au
cours de cette année

Le journal de tous les Burkinabè
finissante, nous puis-
sions effectivement
aboutir à des résultats au
bonheur des populations
dont nous avons la
charge ».
Mariama Konaté,
gouverneure des Hauts-
Bassins : « J’appelle les
forces vives de la région à
œuvrer pour la construc-
tion d’un Burkina Faso
paisible, stable et
économiquement
prospère »
« L’année 2023 s’achève
avec beaucoup d’espoir
pour notre peuple dans
sa lutte contre l’insécu-
rité sous toutes ses
formes. A l’orée de la
nouvelle année 2024, je
voudrais exprimer toute
ma compassion aux
familles qui ont vu les
leurs tomber au cours de
l’année 2023 en défen-
dant la sécurité de
l’ensemble des Burkin-
abè et l’intégrité de notre
chère patrie. Je suis sol-
idaire de la douleur des
veuves et orphelins de
cette guerre qui nous a
été imposée. Je souhaite
surtout prompt rétab-
lissement aux blessés. En
m’inclinant devant la
mémoire de ces braves
combattants tombés sur
le champ de bataille
pour la défense de la
terre à nous léguée par
nos ancêtres, pour laver
notre honneur et pour
rendre notre fierté, je
Politique & Diplomatie
voudrais rendre un
vibrant hommage à
l’ensemble de nos FDS et
VDP. Leur engagement,
leur dévouement et leur
combativité sont le sym-
bole même de la
résilience et de la résis-
tance de notre peuple.
Certes, 2023 aura été
particulièrement éprou-
vante pour le pays en
général sur presque tous
les plans. Loin d’é-
corcher notre vivre-
ensemble, ce contexte
difficile nous a une fois
de plus appelés à l’unité
et renforcé en nous le
désir de travailler
comme un seul homme
pour vaincre cette adver-
sité. Ainsi, nos vaillantes
populations ont su faire
preuve de courage, de
combativité et de
résilience derrière
l’ensemble des forces
combattantes si bien
qu’à l’heure actuelle,
nous avons bon espoir
que cette guerre qui nous
est imposée, sera bientôt
réduite à sa plus simple
expression. Avec la
dynamique enclenchée
par les plus hautes
autorités de ce pays et
l’engagement des popu-
lations ainsi que la réor-
ganisation des opéra-
tions sur le terrain, l’an-
née 2024 s’annonce avec
assez d’espoir dans notre
lutte contre le terrorisme
et l’insécurité. Nous
nous devons de rester
vigilants et unis car l’en-
nemi cherchera par tous
les moyens à nous
diviser et donc à saper
nos efforts de recon-
quête de nos terres et de
relèvement de nos popu-
lations. En dépit de ce
contexte, l’Etat et ses
partenaires n’ont eu de
cesse d’œuvrer au bien-
être des populations et
au développement socio-
économique de notre
chère patrie. J’en veux
pour preuve, les nom-
breuses initiatives prési-
dentielles de développe-
ment endogène dont
l’entrepreneuriat com-
munautaire par action-
nariat populaire, l’initia-
tive « Référent-opportu-
nité-insertion », l’offen-
sive « agrosylvopastorale
» et j’en passe. Sur le plan
culturel, touristique et
artistique, le pays a tenu
et continue de tenir
toutes les grandes mani-
festations. Il s’agit
notamment du FES-
PACO, du SIAO et de la
SNC. Tout cela contribue
à mettre en relief, la
résilience de nos vail-
lantes populations. Dans
les domaines de l’éduca-
tion, de la santé, de la
promotion des droits
humains, de l’emploi des
jeunes et des femmes, de
l’agriculture ; de la mod-
ernisation de l’adminis-
tration ; de la sécurité et
des infrastructures
routières, des efforts ont
été consentis avec
l’ensemble des acteurs et
des acquis ont été
engrangés. En cette nou-
velle année 2024, il s’a-
gira pour nous de con-
solider à tout prix ces
acquis déjà engrangés et
de faire ensuite du bien-
être absolu des popula-
tions de nos villes et
campagnes, notre cheval
de bataille. L’administra-
tion dont j’ai la charge,
ne ménagera aucun
effort pour s’engager
dans cette dynamique et
ce, conformément aux
aspirations du chef de
l’Etat, le capitaine
Ibrahim Traoré. Dans
cette optique, la prise en
compte des attentes de la
population est fonda-
mentale. Outre l’admin-
istration publique, je
lance ici un appel solen-
nel à l’ensemble des
forces vives de la région
des Hauts-Bassins à
œuvrer inlassablement
aux côtés du gouverne-
Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024
ment pour la construc-
tion d’un Burkina Faso
paisible, stable et
économiquement
prospère. Pour terminer,
je voudrais adresser à
l’ensemble des filles et
fils de la région des
Hauts-Bassins, mes
vœux de santé, de paix,
de bonheur, de sécurité
et de prospérité
économique pour cette
nouvelle année 2024.
Puisse 2024 nous
apporter toute la sécurité
et la paix tant recher-
chées. Bonne et heureuse
année 2024 à toutes et à
tous. Paix et sécurité
pour notre cher pays ».
Badabouè Florent
Bazié, gouverneur des
Cascades : « Les défis
du moment nous
imposent de rompre
avec les attitudes qui
nourrissent les ten-
sions sociales »
« Populations de la
région des Cascades,
l’année 2023 qui
s’achève a été marquée
par la lutte contre le ter-
rorisme qui arrache à
notre affection de
valeureux filles et fils,
impacte notre vivre-
ensemble et plombe les
efforts de développe-
ment. Dans le même
temps, 2023 aura été
dominée par l’espoir
d’un Burkina Faso nou-
7
N° 10 044
veau, libre et souverain,
qui assume avec dignité
et intégrité, ses choix et
ses orientations
sociopolitiques. Cet
espoir est renforcé par la
reconquête effective de
certaines localités,
accompagnée du retour
progressif de l’adminis-
tration et des popula-
tions. Filles et fils des
Cascades, au seuil du
nouvel 2024 qui s’an-
nonce comme une année
charnière dans la réali-
sation de cet espoir, je
formule les vœux de
paix, de santé, de bon-
heur et de prospérité à
l’endroit de chacun d’en-
tre vous. Je rends un
vibrant hommage aux
forces combattantes
engagées pour la recon-
quête du territoire
national. Je salue le
courage patriotique de
tous ces dignes filles et
fils tombés sur le champ
d’honneur, et exprime
ma compassion à leurs
familles. Aux blessés, je
souhaite un prompt
rétablissement. Filles et
fils de la région des Cas-
cades, les défis du
moment, surtout celui
sécuritaire, nous
imposent de rompre avec
les attitudes qui nourris-
sent les tensions
sociales. Je souhaite que
l’expression de toute pré-
tention ou revendication
aussi légitime soit-elle,
s’inscrive dans les
principes qui régissent
notre Etat et dans les
valeurs qui fondent
notre vivre-ensemble.
Saisissant la présente
occasion, j’exprime ma
gratitude à tous les
acteurs qui œuvrent con-
stamment pour la paix
dans la région. Je traduis
ma reconnaissance à
toutes les personnes
physiques et morales de
la région qui ont con-
tribué à l’effort de paix.
J’encourage l’ensemble

8
N° 10 044
Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024
des populations à main-
tenir cet élan patrio-
tique. Populations de la
région des Cascades,
envisageons cette nou-
velle année avec beau-
coup d’optimisme. Met-
tons toutes nos énergies
au service de la restaura-
tion de l’intégrité du ter-
ritoire, de la paix et du
succès de l’offensive
agropastorale et halieu-
tique visant l’autosuffi-
sance alimentaire.
Bonne et heureuse année
2024 à toutes et tous !
Que Dieu bénisse la
région. Que Dieu bénisse
le Burkina Faso ».
Aboudou Karim Lami-
zana, gouverneur du
Centre -Est :«Je vous
invite à toujours adhé-
rer pleinement aux ins-
tructions qui nous per-
mettront de reconqué-
rir notre territoire »
L'année qui vient de
s'écouler a été marquée,
dans notre région, par la
persistance de la crise
sécuritaire, engendrant
des conséquences huma-
nitaires et matérielles
graves. En ces temps dif-
ficiles, j’exprime ma soli-
darité et ma profonde
compassion envers les
familles des victimes et
les populations dépla-
cées internes, touchées
par l'action terroriste.
Aux blessés, je leur sou-
haite un prompt rétablis-
Politique & Diplomatie
Le journal de tous les Burkinabè
sement. Le défi majeur n’ont pas encore rejoint ditionnels du Burkina dans la santé, le courage
qui se profile devant leurs localités. L'année Faso, aux filles et fils du et la réussite ! Que les
nous en cette nouvelle 2024 sera déterminante Karaborola, des Cascades ancêtres de nos commu-
année est la poursuite du pour la réalisation de nos et à l’ensemble du Bur- nautés nous protègent et
combat pour la libéra- ambitions de progrès, en kina Faso. L’année 2023 guident nos pas vers des
tion totale de notre prenant en compte les qui s’achève aura été for- victoires contre les forces
région. Un combat qui questions transversales tement marquée par les de domination, d’exploi-
nécessitera non seule- prioritaires, par la mise conséquences désas- tation, de terrorisme et
ment l'usage d'armes, en œuvre des nouvelles treuses de la guerre qui pour la paix et le progrès
mais aussi un réajuste- instructions du président est imposée par les terro- social ! Que Dieu bénisse
ment de nos comporte- de la Transition et l'ac- ristes et leurs soutiens le Burkina Faso ! ».
ments et la mobilisation compagnement des avec ses graves implica-
de nos valeurs et de actions fortes du gouver- tions économiques et Albert Lombo Dayo,
notre ardeur au travail nement de la Transition. sociales à l’exemple des chef de canton de
pour redresser l'écono- Ces instructions et PDI. Dans ce cadre, je Dédougou :
mie locale. Je félicite actions fortes auxquelles rends un hommage « Nous leur demandons
chaleureusement les je vous invite à toujours appuyé à toutes les com- de déposer les armes,
FDS ainsi que les VDP adhérer pleinement nous battantes et à tous les car, ils peuvent encore
engagés sur le théâtre permettront de recon- combattants tombés les mener une autre vie »
des opérations au niveau quérir notre territoire et armes à la main. J’ex-
régional. Leur dévoue- de remporter le pari de prime ici ma compassion
ment et leur esprit de l'émergence ». à toutes les familles éplo-
sacrifice sont des piliers rées. Je salue avec respect
essentiels dans la préser- Sa Majesté Maouran et encouragements tous
vation de notre sécurité, Tolé Sagnon, chef du les combattants des vil-
et je les encourage vive- canton de Karaborola et lages et des villes que
ment. Mes remercie- président du Conseil des sont les FDS, les VDP
ments vont également chefs coutumiers et tra- ainsi que les dozos, les
aux forces vives de la ditionnels des Cascades kolgwéogo et autres. Dans
région qui ont répondu à : « J’exhorte chacun à le contexte actuel, j’en-
l'appel du chef de l'Etat maintenir les efforts et à courage à éviter le piège
en travaillant dans la s’engager davantage des confrontations com-
résilience pour le déve- dans les combats patrio- munautaires pour
loppement de notre tiques pour la libération œuvrer davantage à inté-
région. Votre adhésion et totale du territoire grer des valeurs de nos
votre contribution au national » communautés pour
lancement de l'actionna- mieux défendre nos vil- « Nous souhaitons la paix
riat populaire à travers lages, nos régions et nos au Burkina Faso. Nous
l'Agence pour la promo- villes. Dans le même avons connu des
tion de l'entrepreneuriat sens, je souhaite humble- épreuves difficiles. Que
communautaire sont des ment à mieux intégrer Dieu nous aide à surmon-
signes tangibles de votre l’histoire de notre cher ter ces difficultés. Les
engagement patriotique. pays pour en tirer profit autorités du pays ont
Une mention spéciale à en vue d’une cohésion tendu la main à ceux qui
sa Majesté Naba Djiguim- sociale forte, face aux nous attaquent. Nous
polé, Dima de Zoungran- défis actuels. J’exhorte estimons que ces der-
tenga, roi de Tenkodogo, chacune et chacun dans niers sont égarés parce
pour l'octroi d'un terrain le canton, dans la région que la guerre que nous
pour la construction de et ailleurs, à maintenir vivons est sans fonde-
l'usine de tomate de Ten- les efforts et à s’engager ment. Un adage dit : «
kodogo, dont la première davantage dans les com- Quand la main est trem-
pierre sera posée très bats patriotiques pour la pée de décès, on ne la
prochainement par son libération totale du terri- coupe pas. On la lave ».
Excellence le capitaine toire national et contre Nous comprenons que
Ibrahim Traoré, Prési- « En ma qualité de chef toutes les formes de ceux qui nous attaquent
dent de la Transition. Je du canton de Karaborola domination de notre pays se sont trompés de che-
vous exhorte donc à et président du Conseil et de ses populations ! A min. Nous sommes prêts
poursuivre l'élan patrio- des chefs coutumiers et toutes et à tous, je réitère à se parler, à se pardon-
tique, à faire recours à traditionnels des Cas- mes vœux les meilleurs ner afin que nous puis-
nos valeurs, et à cultiver cades, je présente mes pour la nouvelle année sions continuer de vivre
toujours la solidarité vœux les meilleurs pour 2024. Que l’année 2024 ensemble. Nous leur
envers les personnes 2024, à tous les rois et soit le début de nom- demandons de déposer
déplacées internes qui chefs coutumiers et tra- breuses autres années les armes car ils peuvent
 Politique & Diplomatie
Le journal de tous les Burkinabè
encore mener une autre « A l'orée de la nouvelle
vie. Notre pensée va l’en- année 2024, la FEME
droit de toute la popula- adresse à tous les
tion de la Boucle du Mou- citoyens et citoyennes du
houn. Ensemble, nous Burkina Faso ses vœux de
devons nous donner la santé, de paix et de
main pour construire la prospérité. Elle exprime
région et partant, tout le sa compassion aux per-
Burkina Faso. Aux agents sonnes déplacées
publics qui sont au ser- internes, aux blessés, aux
vice de la population, familles éplorées et à tous
nous les invitons à faire ceux qui sont encore
preuve d’abnégation, de traumatisés par les actes
courage, pour qu’en dépit terrorisants qu'ils ont
des difficultés, chacun subis et continuent de
puisse faire avancer le subir. Nous prions
pays. Nous souhaitons chaque jour pour que la
une meilleure santé à paix revienne au pays des
l’ensemble de la popula- Hommes intègres. La paix
tion qui souffre. Nous est notre vœu le plus cher
avons une pensée pieuse que nous formulons pour
pour ceux qui nous ont vous et vos familles
quittés. Nous leur sou- respectives. Que chacun
haitons un repos éternel. de nous y donne du sien
A ces gens qui nous ont pour notre mieux vivre-
devancés, nous les prions ensemble dans notre
d’intercéder auprès de Nation. Chers fidèles,
Dieu pour que d’ici la fin chers compatriotes du
de l’année 2024, l’insécu- Burkina Faso, nous
rité soit un vieux souve- lançons un appel pour le
nir. Que toutes les per- renforcement de l'unité
sonnes déplacées puis- et de la cohésion sociale
sent regagner leurs loca- pour plus de solidarité
lités et mener paisible- autour de nos FDS, VDP
ment leurs activités. et des PDI. Enfin, nous
Nous voulons la paix et la nous engageons avec les
liberté. Que Dieu et nos autorités coutumières et
ancêtres nous aident à y religieuses pour que
parvenir ». domine le dialogue inter-
religieux pour apaiser les
Pasteur Henri Yé , prési- conflits et cultiver la
dent de la Fédération tolérance au sein de
des églises et missions toutes les communautés
évangéliques du Burk- dans leur diversité. Que
ina Faso(FEME) : « Que l'Eternel fasse luire Sa
l'Eternel fasse luire sa face sur le Burkina Faso
face sur le Burkina Faso et qu'Il nous donne la
et qu'Il nous donne la paix ! Que Dieu bénisse
paix » notre cher pays le Burk-
ina Faso ».
Babo Pierre Bassinga,
gouverneur de la
Boucle du Mouhoun :
« J’invite les filles et fils
de la région à bannir
toutes formes de com-
plicité avec les forces
du mal »
« Population de la Boucle
du Mouhoun, filles et fils
de la région, il me plait,
à l'orée du nouvel an, de
vous souhaiter à tous,
une belle et heureuse
année 2024. Plaise à
l’éternel des armées de
bénir chacun au-delà de
toutes ses attentes, de
faire de cette année
2024, une année spéciale
et très riche pour chacun
et pour notre région.
Notre région a été éprou-
vée durant cette année
2023. Mais, celle en per-
spective s'annonce déjà
pleine de belles
promesses, de perspec-
tives heureuses, l'année
de tous les espoirs. Nous
reconnaissons les grands
efforts faits par les
autorités du pays à l'en-
droit de la région,
notamment sur le plan
sécuritaire. En effet, la
région bénéficie d’un
maillage en forces de
sécurité avec de vaillants
chefs à la tête d’hommes
et de femmes déterminés
sur le théâtre des opéra-
tions. Je voudrais
féliciter les autorités
coutumières et
religieuses pour leur
engagement en faveur de
la cohésion sociale et de
la réconciliation
nationale. En 2024, j’in-
vite les filles et fils de la
région à une union
sacrée autour des forces
de sécurité et de l’Etat
pour bannir de toutes
formes de complicité
avec les forces du mal. Je
voudrais souhaiter un
prompt rétablissement
aux malades et blessés
Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024
du terrorisme et le
meilleur pour les
familles de celles et ceux
dont les vies ont été
fauchées. Vive la Boucle
du Mouhoun. Bonne et
heureuse année 2024.
Dieu bénisse le Burkina
Faso ».
Boureima Savadogo,
gouverneur du Sud-
Ouest : « J’en appelle à
plus d’engagement et
de détermination de
chacun ».
« Que cette année nou-
velle soit couronnée de
santé, de prospérité, de
sécurité, de retour à la
paix et de réconciliation
entre les filles et les fils
du Burkina. J’invite les
populations à la
tolérance et la fraternité
dans leurs faits au quoti-
dien de sorte à cultiver
un vivre- ensemble har-
monieux et une cohésion
sociale. Je saisis égale-
ment l’occasion pour
rappeler que le pays tra-
verse les moments les
plus difficiles de son his-
toire du fait des actes de
violence liés au terror-
isme. De nombreuses
familles ont été endeuil-
lées, faisant des orphe-
lins et des veuves à qui je
présente mes con-
doléances et ma compas-
sion. A l’endroit des per-
sonnes déplacées
internes communément
appelées PDI, je leur
réitère mon soutien et
9
N° 10 044
celui de toute l’adminis-
tration déconcentrée. Je
lance un vibrant appel à
plus de solidarité envers
ces personnes en situa-
tion de détresse. Sur le
plan sécuritaire, nous
notons des avancées sig-
nificatives grâce aux
FDS, aux VDP, aux initia-
tives locales de sécurité,
aux autorités coutu-
mières, religieuses et aux
personnes de ressources.
C’est pourquoi, je leur
traduits toute ma recon-
naissance et ma grati-
tude pour la lutte qu’ils
mènent chaque jour
pour la restauration de la
sécurité, de la paix et de
la reconquête du terri-
toire. J’en appelle à plus
d’engagement et de
détermination de cha-
cun à son niveau afin de
venir à bout du terror-
isme dont les comman-
ditaires sont aux abois
depuis quelque temps.
Sur le plan social et
économique, des efforts
ont été consentis par les
acteurs du public et du
privé ainsi que les dif-
férents partenaires au
développement, qui en
dépit des conditions
liées à la crise sécuritaire
et humanitaire ont fait
preuve de résilience et
d’abnégation pour la
continuité du service et
pour le bien-être des
populations. Afin
d’éviter toute situation
désastreuse en ces temps
de fêtes de fin d’année,
j’exhorte les populations
au respect du Code de la
route et à l’observance de
la prudence ».
Issouf Ouédraogo, gou-
verneur du Nord :« J’in-
vite tous les filles et fils
de la région à incarner
des valeurs d’intégrité,
de solidarité et de
patriotisme …»
« Au crépuscule de l’an-
née 2023, s’élève le pre-
mier jour de la nouvelle

10
N° 10 044
Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024
année 2024. Je tiens à
féliciter les FDS ainsi
que les VDP non seule-
ment pour le travail
acharné abattu, mais
aussi pour les excellents
résultats obtenus en
2023 grâce à nos efforts
communs et conjugués.
Je leur rends un vibrant
hommage et salue leur
engagement et leur
volonté à vaincre ces
forces du mal. Aussi,
voudrais-je exprimer ma
solidarité, ma compas-
sion aux victimes et aux
populations affectées par
l’hydre terroriste. Je
présente mes con-
doléances aux familles
endeuillées par cette
double crise sécuritaire
et humanitaire. Nous
sommes optimistes, nous
avons espoir que le Burk-
ina Faso retrouvera bien-
tôt la paix et la sécurité
d’antan. C’est pourquoi,
j’invite tous les filles et
fils de la région à l’union
sacrée, à incarner des
valeurs d’intégrité, de
solidarité et de patrio-
tisme pour la conquête et
la restauration du terri-
toire régional ».
Naaba Kiiba, roi du
Yatenga :« Mon vœu le
plus cher est que les
déplacés internes
retournent chez eux »
« A l’orée de cette nou-
velle année qui com-
mence, je souhaite la
paix et la santé pour tous
les Burkinabè et ceux de
l’extérieur. Notre pays
est touché par l’hydre
Politique & Diplomatie
terroriste depuis
quelques années main-
tenant et les actions
menées par le gouverne-
ment de la Transition
donnent espoir. Mon
souhait est la restaura-
tion de l’intégrité du
pays, surtout celle du
Nord. Mon vœu le plus
cher est que les déplacés
retournent chez eux pour
pouvoir cultiver. Ils ont
passé l’hivernage hors
de leurs terres, ils n’ont
rien cultivé. Ils n’ont pas
à manger. Je souhaite
vraiment que la paix
revienne afin que tous
les déplacés du Burkina
puissent regagner leurs
localités respectives
pour pouvoir travailler et
avoir de quoi se nourrir.
Dans les sites d’accueil,
ces personnes souffrent
énormément. Que Dieu
nous vienne en aide afin
de mettre fin au terror-
isme. Il faut mettre fin
aux attaques avec son
corollaire de meurtres
dans les villages. Bonne
et heureuse année à tous
les filles et fils du pays
des Hommes intègres ».
Bifaté II, chef de canton
de Gaoua : « Je souhaite
l’amour, le dialogue,
l’union, la solidarité
entre les filles et fils du
Burkina »
« Durant l’année 2023,
nous avons contribué à
l’effort de guerre et à la
recherche de la paix et la
cohésion sociale. En
cette nouvelle année qui
s’annonce, je souhaite
l’amour, le dialogue, l’u-
nion, la solidarité entre
les filles et fils du Burk-
ina. Je souhaite le retour
définitif de la paix et de
la stabilité au pays. Car,
sans la paix et la stabil-
ité, il est difficile
d’amorcer le développe-
ment ».
Rodolphe Sorgho, gou-
verneur du Sahel :
« Nous comptons, avec
l’appui des FDS, recon-
quérir un certain nom-
bre de zones »
«Je saisis cette opportu-
nité de début d’année
2024 pour témoigner
aux Sahéliens ainsi qu’à
nos partenaires toute ma
reconnaissance pour les
différents appuis et sou-
tiens aux initiatives de
l’Etat et à l’administra-
tion déconcentrée. C’est
ensemble dans une soli-
darité inébranlable
autour de l’objectif com-
mun à travers la conju-
Le journal de tous les Burkinabè
gaison de nos efforts
pour l’avènement d’un
Burkina sécurisé,
prospère que nous ferons
échec à l’ennemi et à ses
machiavéliques. J’ex-
prime ma compassion à
tous ceux et à toutes
celles qui ont été dure-
ment éprouvés au cours
de 2023. Que les âmes de
tous ceux qui nous ont
quittés en 2023 reposent
en paix. Je souhaite
également un prompt
rétablissement aux
blessés. 2024 s’annonce
avec plein de défis. Je
demande aux filles et
aux fils du Sahel à for-
mer un bloc unique avec
l’administration afin que
nous puissions démarrer
les activités du pôle de
croissance économique
du Sahel avec nos parte-
naires qui voudraient
bien nous accompagner.
Ce pôle de croissance
économique redonnera à
la région du Sahel sa
place économique et de
prestige d’antan. Notre
région fait partie des
régions les plus touchées
du terrorisme. Du coup,
nos défis sont plus sécu-
ritaires avec ses corol-
laires. En termes d’ac-
quis dans la lutte contre
l’insécurité, ils se résu-
ment à l’accompagne-
ment des populations
dans la résilience et de
permettre à l’administra-
tion de toujours servir
les citoyens. Dans cette
dynamique, nous pou-
vons noter la stabilisa-
tion des communes de
Seytenga et de Falagoun-
tou avec la présence
effective des FDS et des
VDP, la mobilisation des
VDP comme supplétifs
de l’armée pour soutenir
les efforts de sécurisa-
tion, le maintien de la
résistance dans la ville
de Djibo victime de per-
pétuelles agressions des
groupes terroristes, l’or-
ganisation régulière des
opérations de ravitaille-
ment en vivres et en pro-
duits de première néces-
sité au profil des popula-
tions des zones difficile-
ment accessibles dans la
région du Sahel, le retour
de certains réseaux de
téléphonie mobile dans
certaines localités ainsi
que le rétablissement de
l’offre d’électricité et en
eau potable, notamment
dans la ville de Dori, l’or-
ganisation de ponts
aériens et d’escortes
sécurisées au profil des
agents du public et des
populations locales eu
égard aux agressions
perpétrées sur la RN3 et
la continuité de la mise
en œuvre des différentes
politiques publiques de
développement dans la
région et ce, malgré l’in-
sécurité, les efforts pour
le retour de l’administra-
tion dans les zones
reconquises du Sahel qui
ont permis notamment
la réouverture d’un bon
nombre d’écoles.
Pour l’année 2024, nous
comptons, avec l’appui
des FDS, reconquérir un
certain nombre de
zones et à l’issue, nous
ferons tout pour que
l’administration y
retourne au grand bon-
heur des populations.
Pour ce faire, nous
lançons un appel aux
populations de se
mobiliser autour des
projets structurants,
surtout les femmes et
les jeunes. Il me plait
de présenter mes vœux
de santé, d’amour, de
prospérité et de paix
des cœurs à tous les
administrés du Sahel et
partant, à tous les Burk-
inabè. Que la raison
prévale à tout ce qui
nous arrivera et à tout
ce que nous ferons.
Bonne et heureuse
2024 à toutes et à
tous ».
✍ Propos recueillis
par les rédactions
 Politique & Diplomatie
11
N° 10 044

Le journal de tous les Burkinabè Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024

Réveillon à Ouahigouya

Des ministres communient avec

les FDS du 12e RIC
Une délégation ministérielle, composée du ministre d’Etat, en charge de la fonction publique, Bassolma Bazié, celui
en charge de l’économie, Aboubacar Nacanabo et celle de l’action humanitaire, Nandy Somé, a passé le réveillon du
31 décembre 2023 avec les Forces de défense et de sécurité (FDS) au camp Zondoma de Ouahigouya.

Ph : Fleur BIRBA

Autour d’un repas, le ministre d’Etat, en charge de la fonction publique Bassolma Bazié
(2e à partir de la gauche , main levée)… … a souhaité que l’année 2024 marque la fin du terrorisme au Burkina.

C’
est à Ouahigouya,
précisément au camp
Zondoma, du 12
Régiment d’infanterie commando
(RIC) du Nord, que les ministres
Bassolma Bazié, de la Fonction
publique, celui de l’Economie,
Aboubacar Nacanabo et celle de
l’Action humanitaire, Nandy
Somé ont passé le réveillon du 31
décembre 2023. Autour d’un
repas, ils ont félicité les Forces de
défense et de sécurité (FDS) pour
les victoires engrangées dans la
lutte contre le terrorisme, mais
aussi les encourager pour les
combats futurs. « Pour amorcer
l’année 2024, nous sommes venus d’esprit de sacrifice et d’espoir. Elisée Tassembedo, ont apprécié
signifier à nos hommes en tenue, Nous lançons, par ailleurs, un cette visite et ces mots
à tous les niveaux, que le peuple appel à tous les Burkinabè qui d’encouragements à leur égard.
burkinabè est fier. Nous sommes sont dans tous les segments civils « Cela dénote de la volonté des
venus magnifier leur sacrifice et de comprendre que si nous avons autorités à nous soutenir, nous
leur bravoure », a affirmé le chef l’engagement de faire en sorte que motiver davantage et nous
de la délégation, Bassolma Bazié. la crise finisse en 2024, il y’aura inviter à donner le meilleur de
A l’écouter, malgré les coups et les d’autres sacrifices qu’il faudra nous-mêmes jusqu’au sacrifice
pertes qu’on enregistre, la victoire consentir. Cela pour nous suprême », a-t-il reconnu. Pour
sera au rendez-vous et permettre d’aller vite et très bien. lui, ce réveillon restera graver
l’engagement du peuple est de Oui, nous pleurons nos morts. dans leur mémoire. Le ministre a
faire en sorte que 2024 soit le Mais, la meilleure façon de saisi cette occasion pour saluer la
tombeau véritable de l’ensemble le faire est de rester debout, uni, présence des Forces combattantes
des ennemis qui s’en prennent au combatif jusqu’à la victoire », a du Niger et du Mali au camp.
peuple. « Nous souhaitons que soutenu le ministre d’Etat. Les
2024 soit abordé avec beaucoup Forces combattantes à travers le ✍ Fleur BIRBA
de sérénité, d’engagement, chef de corps du 12e RIC, fleurbirba@gmail.com
Ph : Fleur BIRBA

Pour le chef de corps du 12e RIC, Elisée Tassembedo, cette visite les galvanise davantage. Ce réveillon restera graver dans la mémoire des FDS du 12e RIC du Nord.
 Conseil des ministres
12
N° 10 044
Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024
Conclusion d’un accord transactionnel dans le dossier dit du « charbon fin »
entre l’Etat du Burkina Faso et la société IAMGOLD ESSAKANE SA
Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le vendredi 29 décembre 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H
02 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des
ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations
et autorisé des missions à l’étranger.
DELIBERATIONS
AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION
PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA
PROTECTION SOCIALE
Le Conseil a adopté un décret portant modalités de
gestion des agents publics de l’Etat en situation de
crise sécuritaire.
La crise sécuritaire impacte négativement la bonne
marche des administrations publiques dans
certaines régions du Burkina Faso, privant ainsi les
populations de leur droit au service public. Face à
cette situation, une stratégie de gestion des
ressources humaines en période de crise
sécuritaire a été élaborée.
Ce décret vise à encadrer la gestion des agents
publics dans les situations de crise dans notre pays
en vue de la continuité du service public.
L’adoption de ce décret permet de disposer de
textes règlementaires régissant les modalités de
gestion des agents publics de l’Etat en situation de
crise sécuritaire.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA
COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES
ARTS ET DU TOURISME
Le Conseil a adopté six (06) décrets.
Le premier décret porte règlementation de la
profession de négociant en biens culturels au
Burkina Faso.
Le négociant en biens culturels est toute personne
physique ou morale ayant pour profession
d’acquérir, de stocker et de vendre pour son propre
compte des biens culturels autorisés à la vente.
L’adoption de ce décret permet de structurer la
profession de négociant et de règlementer la
commercialisation des biens culturels au Burkina
Faso, conformément à la loi n°022-2023/ALT du
08 août 2023 portant protection, sauvegarde et
valorisation du patrimoine culturel au Burkina
Faso.
Le deuxième décret porte règles de fabrication du
signe distinctif et de signalisation des biens
culturels placés sous protection en cas de conflit
armé.
Ce décret fixe les règles de fabrication du signe
distinctif et de signalisation des biens culturels
ainsi que le personnel chargé de la protection des
biens culturels en cas de conflit armé.
L’adoption de ce décret permet d’encadrer
l’utilisation du signe distinctif et la signalisation
des biens culturels en cas de conflit armé,
conformément à la loi n°022-2023/ALT du 08
août 2023 portant protection, sauvegarde et
valorisation du patrimoine culturel au Burkina
Faso.
Le troisième décret porte modalités de contrôle et
de circulation des biens culturels au Burkina Faso.
Ce décret fixe les modalités de contrôle et de
circulation des biens culturels au Burkina Faso.
L’adoption de ce décret permet de renforcer le
système de contrôle et la régulation de la
circulation des biens culturels au Burkina Faso,
conformément à la loi n°022-2023/ALT du 08
août 2023 portant protection, sauvegarde et
valorisation du patrimoine culturel au Burkina
Faso.
Le quatrième décret porte conditions de création
et modalités de gestion des musées au Burkina
Faso.
Ce décret fixe les conditions de création et
modalités de gestion des musées au Burkina Faso.
L’adoption de ce décret permet de garantir une
meilleure gestion des biens culturels dans les
musées, conformément à la loi n°022-2023/ALT
du 08 août 2023 portant protection, sauvegarde et
valorisation du patrimoine culturel au Burkina
Faso.
Le cinquième décret porte attributions,
composition, organisation et fonctionnement de la
Commission nationale du patrimoine culturel.
La Commission nationale du patrimoine culturel
est un organe consultatif ad’hoc en matière de
gestion des biens et des éléments du patrimoine
culturel.
Il est chargé d’émettre des avis sur :
le classement et le déclassement des biens et
éléments du patrimoine culturel ;
la restauration ou la modification de monuments
classés ;
l’inscription à l’inventaire des biens et éléments du
patrimoine culturel ;
toute question d’importance relative à la
protection, à la sauvegarde et à la valorisation des
biens et éléments du patrimoine culturel pour
laquelle elle aura été saisie.
L’adoption de ce décret permet
l’opérationnalisation de la Commission nationale
du patrimoine culturel, conformément à la loi
n°022-2023/ALT du 08 août 2023 portant
protection, sauvegarde et valorisation du
patrimoine culturel au Burkina Faso.
Le sixième décret porte modalités de
fonctionnement du Système des Trésors humains
vivants du Burkina Faso.
En tant que mécanisme de transmission du
patrimoine culturel immatériel, le Système des
Trésors humains vivants permet de distinguer des
personnalités détentrices de savoirs, de savoir-
faire, de compétences et techniques liés au
patrimoine culturel immatériel des communautés.
L’adoption de ce décret permet de renforcer le
fonctionnement du Système des Trésors humains
vivants du Burkina Faso, conformément à la loi
n°022- 2023/ALT du 08 août 2023 portant
protection, sauvegarde et valorisation du
patrimoine culturel au Burkina Faso.
Le journal de tous les Burkinabè
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE,
DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE
Le Conseil a adopté un décret portant approbation
des statuts de la Caisse des dépôts et
d’investissements du Burkina Faso (CDI-BF).
L’adoption de ce décret permet de doter la Caisse
des dépôts et d’investissements du Burkina Faso de
textes règlementaires en vue de remplir
efficacement ses missions, conformément à
l’application de la loi n°039- 2023/ALT du 05
octobre 2023 portant création, organisation,
attribution et fonctionnement de la CDI-BF.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE,
DES RESSOURCES ANIMALES ET
HALIEUTIQUES
Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif aux résultats
prévisionnels de la campagne agropastorale
2023/2024 et de la situation alimentaire et
nutritionnelle.
La production céréalière prévisionnelle de la
campagne agricole 2023/2024 a été estimée à 5
246 405 tonnes. Cette production est en hausse de
1,30% et 4,35% respectivement par rapport à la
campagne agricole précédente et à la moyenne des
cinq dernières années.
Quant à la production prévisionnelle des cultures
de rente, elle est évaluée à 1 622 737 tonnes, soit
une hausse de 2,12% et de 8,26% respectivement
par rapport à la campagne agricole précédente et à
la moyenne des cinq dernières années.
Le disponible céréalier prévisionnel couvre les
besoins de consommation de la population pour
l’année 2023/2024 à hauteur de 99,6% et dégage
un déficit brut de 81 099 tonnes.
La caractérisation des provinces en fonction du
taux de couverture des besoins céréaliers montre
que 19 provinces sont déficitaires, 07 en
équilibre et 19 excédentaires. L’analyse au niveau
régional présente 04 régions déficitaires, 03 en
équilibre et 06 excédentaires.
L’analyse de la vulnérabilité alimentaire montre
qu’en situation courante, environ 2 278 031
personnes sont dans une situation d’insécurité
alimentaire. En situation projetée (juin à août
2024), sans intervention humanitaire adéquate, 2
998 380 personnes pourraient tomber en
insécurité alimentaire.
Le Conseil a instruit les ministres chargés du
dossier de prendre toutes les dispositions idoines
en vue de l’exploitation de ces résultats
prévisionnels de la campagne agropastorale
2023/2024 pour une meilleure gestion de la
situation alimentaire et nutritionnelle nationale.
Le second rapport est relatif à une proposition de
solutions pour la mise en valeur des sites de
 Conseil des ministres
Le journal de tous les Burkinabè
production des fruits et légumes de l’ex société Flex
Faso.
La société Flex Faso a vu le jour en 1986 à la faveur
de la fusion du Projet de développement des
cultures fruitières initié par l’Etat burkinabè en
1976 et du projet anacarde. La superficie utilisée
pour la production de l’anacarde et d’autres fruits
est répartie sur les sites de Bazèga (55 ha), de la
vallée du Kou (35 ha), de Diapaga (10 ha), de
Kourinion-Guénako (500 ha) et de Yendéré (500
ha).
La production et la commercialisation des
nouvelles variétés de fruits et légumes développées
par Flex Faso a connu un succès au plan national et
international mais la société a été privatisée à la
faveur du Programme d’ajustement structurel
(PAS). Plus d’une décennie après la vente des
vergers aux particuliers, le constat est que les sites
sont non seulement abandonnés, sans entretien et
font l’objet de menaces d’accaparement.
Le Conseil a instruit les ministres chargés du
dossier de prendre les mesures diligentes pour la
relance de l’exploitation des sites abandonnés.
AU TITRE DU MINISTERE DE
L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA
RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
Le Conseil a adopté un décret portant
licenciement d’un Enseignant-chercheur de
l’Université Nazi Boni (UNB) en situation
d’abandon de poste.
Ce licenciement est pris en application des
dispositions du décret n°2015- 1366/PRES-
TRANS/PM/MESS/MRSI/MS/MEF/MFPTPS du
20 novembre 2015 portant modalités de mise en
demeure des enseignants-chercheurs, des
enseignants hospitalo-universitaires et des
chercheurs en cas d’abandon de poste ou refus de
rejoindre le poste assigné.
L’enseignant-chercheur visé est affecté à l’Unité de
formation et de recherche en Sciences juridiques,
politiques, économiques et de gestion de
l’Université Nazi Boni. Il est en situation d’absence
irrégulière de son poste de travail constaté par sa
hiérarchie depuis le 30 juin 2023.
Malgré les communiqués radiodiffusés, l’intéressé
ne s’est pas présenté jusqu’à l’expiration du délai
de dix (10) jours.
L’adoption de ce décret permet le licenciement de
la Fonction publique, de Monsieur ZOUBA Lalbila
Raphaël, Mle 391 800 M, Enseignant-chercheur,
er
catégorie P, échelle A, grade initial, 1 échelon,
pour abandon de poste pour compter du 09 août
2023.
AU TITRE DU MINISTERE DE
L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE
L’ASSAINISSEMENT
Le Conseil a adopté un décret portant création,
attributions, organisation, composition et
fonctionnement du Comité national sur les
changements climatiques.
Le Comité national sur les changements
climatiques a pour mission de contribuer à la mise
en œuvre de la Convention-cadre des Nations
unies sur les changements climatiques et ses
instruments juridiques additionnels. Il est chargé
entre autres, d’accompagner le Conseil national
pour le développement durable dans la mise en
œuvre de ses missions en lien avec les
changements climatiques, de faire le plaidoyer
pour la mobilisation des financements climatiques
au niveau national et international et de fédérer les
interventions et les synergies en matière de
changements climatiques.
L’adoption de ce décret permet la création du
Comité national sur les changements climatiques,
conformément aux dispositions de la loi n°006-
2013/AN du 02 avril 2013 portant Code de
l’environnement.
COMMUNICATIONS ORALES
Le ministre d’Etat, ministre de la Communication,
de la culture, des arts et du tourisme a fait au
Conseil une communication relative à l’inscription
de onze
biens culturels du Burkina Faso sur la Liste
internationale des biens culturels sous protection
renforcée.
Cette inscription est intervenue à l’issue de la
ème
18 réunion du Comité pour la protection du
patrimoine culturel en cas de conflit armé qui s’est
déroulée du 14 au 15 décembre 2023 au siège de
l’UNESCO à Paris en France.
Les onze (11) biens culturels inscrits sur la Liste
internationale des biens culturels sous protection
renforcée sont les suivants :
dans la « catégorie des biens culturels
immeubles », cinq (05) sites de métallurgie
ancienne de fer du Burkina Faso ont été retenus. Il
s’agit des complexes métallurgiques de Yamané, de
Tiwêga, de Kindibo, de Békuy et de Douroula. La
Cathédrale de l’Immaculée Conception de
Ouagadougou, le Sanctuaire Notre Dame de
Yagma, les Ruines de Loropéni et la Cour royale de
Tiébélé ont été également retenus dans cette
catégorie ;
dans la « catégorie Edifices » dont la fonction
principale et effective est de conserver ou
d’exposer des biens culturels meubles, le Musée
national du Burkina Faso a été retenu ;
dans la « catégorie Centres monumentaux », Sya,
le Centre historique de Bobo-Dioulasso a été
inscrit.
Le ministre de l’Economie, des finances et de la
prospective a fait au Conseil une communication
relative à l’état de mise en œuvre du Plan d’actions
pour sortir le Burkina Faso de la liste grise du
Groupe d’action financière (GAFI).
Le GAFI est un organisme intergouvernemental de
lutte contre le blanchiment de capitaux, le
financement du terrorisme et de la prolifération
des armes de destructions massives. Il évalue
périodiquement les dispositifs nationaux de Lutte
contre le blanchiment de capitaux et le
financement du terrorisme (LBC/FT) afin de
s’assurer que tous les pays appliquent les normes
internationales y relatives.
En février 2021, le Burkina Faso a été placé sur la
liste des juridictions soumises à une surveillance
renforcée, du fait des lacunes décelées dans son
dispositif de Lutte contre le blanchiment de
capitaux et le financement du terrorisme. Cette
liste est communément désignée sous le nom de «
liste grise ».
Lorsque le GAFI place un pays sur la liste grise et
adopte, en collaboration avec ce dernier, un plan
d’actions pour en sortir, il demande
13
N° 10 044
Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024
spécifiquement un engagement politique de haut
niveau pour sa mise en œuvre dans les délais
convenus. Les autorités burkinabè et le GAFI ont
travaillé en étroite collaboration pour l’élaboration
d’un plan d’actions consensuel à mettre en œuvre
pour remédier aux lacunes stratégiques de son
dispositif de Lutte contre le blanchiment de
capitaux et le financement du terrorisme, au plus
tard fin décembre 2022.
Ce plan d’actions comprend entre autres :
le recours à la coopération internationale par les
autorités compétentes dans le cadre des enquêtes
et poursuites de blanchiment de capitaux et de
financement du terrorisme et la mise en place d’un
mécanisme efficace de gestion de l’entraide pénale
internationale ;
l’élaboration de lignes directives visant à identifier,
saisir et confisquer des avoirs illicites en vue de
l’application efficace des mesures de confiscation ;
le renforcement des capacités des acteurs de la
chaîne pénale en matière de Lutte contre le
blanchiment de capitaux et le financement du
terrorisme;
la mise en œuvre d’une supervision basée sur les
risques des institutions financières non bancaires
et des assujettis des secteurs non financiers.
Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a
fait au Conseil une communication relative aux
résultats de l’enquête nutritionnelle nationale
2023 et de l’analyse des causes de la malnutrition
aiguë par la méthodologie SMART réalisée en
octobre 2023.
L’objectif de l’enquête nutritionnelle nationale
était de fournir des données actualisées sur la
situation nutritionnelle des enfants de moins de
05 ans et des femmes en âge de procréer dans les
45 provinces du Burkina Faso.
Il ressort de cette enquête que la prévalence des cas
de malnutrition aiguë (maigreur) la plus élevée est
observée dans les Balé (10,7% dont 1,5% sous la
forme sévère). La plus faible prévalence des cas de
malnutrition se trouve dans la Comoé (4,3%).
Quant à la malnutrition chronique (enfant de
petite taille par rapport à leur âge), la prévalence la
plus élevée est observée dans le Kourwéogo (28,3%
dont 12% sous la forme sévère). La plus faible
prévalence est observée dans la province du
Boulgou avec 13,2% dont 3% sous la forme sévère.
S’agissant de l’état nutritionnel des femmes en âge
de procréer, l’enquête a révélé une prévalence de
l’insuffisance pondérale plus élevée dans le
Kouritenga (19,6%).
Le ministre de l’Energie, des mines et des carrières
a fait au Conseil une communication relative à la
conclusion d’un accord transactionnel dans le
dossier dit du « charbon fin » entre l’Etat du
Burkina Faso et la société IAMGOLD ESSAKANE
SA.
Se fondant sur les dispositions de l’article 50 de la
loi n°028-2017/AN du 18 mai 2017 portant
organisation de la commercialisation de l’or et des
autres substances précieuses au Burkina Faso, la
société IAMGOLD ESSAKANE SA a sollicité et
obtenu le règlement par voie transactionnelle du
différend qui l’oppose à l’Etat burkinabè dans le
cadre de l’affaire dite du « charbon fin ». Les deux
parties ont convenu d’un accord transactionnel le
26 décembre 2023 par l’abandon au profit de l’Etat
du Burkina Faso de l’entièreté de la cargaison
placée sous-main de justice et, en sus, du paiement
 Conseil des ministres
14
N° 10 044
Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024
d’une amende de 9 milliards F CFA. DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU
Ce règlement transactionnel clôt le dossier dit du « COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES
charbon fin » entre l’Etat burkinabè et la société PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
IAMGOLD ESSAKANE SA. Madame Lydie ZONGO/SANON, Mle 111 324 L,
ère
Conseiller des affaires économiques, 1 classe,
ème
NOMINATIONS 9 échelon, est nommée Directrice générale de
l’artisanat.
NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS
INDIVIDUELLES NOMINATIONS DANS LES CONSEILS
D’ADMINISTRATION
AU TITRE DU MINISTERE DE
L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA Le Conseil a procédéà la
DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE nomination d’Administrateurs aux
Monsieur Boubié IDO, Mle 97 596 P, Conseiller de Conseils d’administration :
ère
jeunesse et d’éducation permanente, 1 classe, de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) au titre
ème
6 échelon, est nommé Conseiller technique de du ministère de l’Economie, des finances et de la
Gouverneur chargé des questions relatives à la prospective ;
formation professionnelle, à la jeunesse et à de l’Ecole nationale de l’élevage et de santé animale
l’emploi de la région des Hauts-Bassins. (ENESA), de la Société d’exploitation des
phosphates du Burkina (SEPB), de la Société
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, nationale de gestion des stocks de sécurité
DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE alimentaire (SONAGESS), de la Société nationale
Monsieur Adama ILBOUDO, Mle 49 336 J, de l’aménagement des terres et de l’équipement
Inspecteur divisionnaire des douanes, grade rural (SONATER), de la Société de développement
ème
intermédiaire, 4 échelon, est nommé Directeur intégré du pôle de croissance de la vallée du
général des douanes ; Sourou (SOUROUPOLE_SEM), de la Société de
Monsieur Goudanté HIEN, Mle 58 619 S, développement du pôle de croissance de Bagré
ère ème
Inspecteur du trésor, 1 classe, 6 échelon, (Bagrépôle_SEM) et de l’Ecole nationale de
est nommé Comptable principal des matières du formation agricole de Matourkou (ENAFA de
ministère de la Justice et des Droits humains, Matourkou) au titre du ministère de l’Agriculture,
chargé des relations avec les institutions. des ressources animales et halieutiques ;
de l’Ecole nationale des travaux publics (ENTP) et
AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, de l’Institut géographique du Burkina (IGB) au titre
DES RESSOURCES ANIMALES ET du ministère des Infrastructures et du
HALIEUTIQUES désenclavement ;
Monsieur Patarbtalé Joseph NIKIEMA, Mle 36 431 de l’Agence de l’eau du Mouhoun au titre du
ème ème
D, Ingénieur du génie rural, 2 classe, 10 ministère de l’Environnement, de l’eau et de
échelon, est nommé Conseiller technique, en l’assainissement ;
remplacement de Monsieur Pascal ZONGO ; du Fonds national pour la promotion du sport et
Monsieur Issa SAWADOGO, Mle 52 110 F, des loisirs (FNPSL), de Burkina Yin-wisgr-Meta
ère
Ingénieur d’élevage et de santé animale, 1 classe, (BYM), de Burkina Suudu Bawdè (BSB) et du Fonds
ème
15 échelon, est nommé Chargé de missions ; Faso Kuna-Wili (FKW) au titre du ministère des
Monsieur Diakalia SON, Mle 207 956 C, Maître- Sports, de la jeunesse et de l’emploi ;de la Société
ème
Assistant, catégorie P, grade intermédiaire, 2 de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina
échelon, est nommé Secrétaire exécutif du Conseil (SOPAFER-B) au titre du ministère des Transports,
national de sécurité alimentaire (SE-CNSA) ; de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.
Monsieur Issaka ZOUNGRANA, Mle 111 325 V, Le Conseil a également procédé à la nomination de
ère
Conseiller des affaires économiques, 1 classe, Présidents aux Conseils d’administration de l’Ecole
ème
9 échelon, est nommé Directeur général de la nationale de l’élevage et de santé animale (ENESA),
Société nationale de gestion des stocks de sécurité de la Société d’exploitation des phosphates du
alimentaire (SONAGESS) ; Burkina (SEPB), de la Société nationale de gestion
Monsieur Kadjanna Zé Albert TRAORE, Mle 292 des stocks de sécurité alimentaire (SONAGESS), de
ème
459 N, Vétérinaire, catégorie P, classe C, 4 la Société nationale de l’aménagement des terres et
échelon, est nommé Directeur de la promotion de de l’équipement rural (SONATER), de la Société de
la santé de la volaille au Centre de promotion de développement intégré du pôle de croissance de la
l’aviculture (CPAVI) ; vallée du Sourou (SOUROUPOLE_SEM), de la
Monsieur Kadré SANFO, Mle 352 129 L, Société de développement du pôle de croissance de
ère ème
Vétérinaire, catégorie P, 1 classe, 3 Bagré (Bagrépôle_SEM), de l’Ecole nationale de
échelon, est nommé Directeur de la santé publique formation agricole de Matourkou (ENAFA de
vétérinaire et de la législation à la Direction Matourkou), de l’Ecole nationale des travaux
générale des services vétérinaires. publics (ENTP), de l’Institut géographique du
Burkina (IGB), du Fonds national pour la
AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION promotion du sport et des loisirs (FNPSL), de
DIGITALE, DES POSTES ET DES Burkina Yin-wisgr-Meta (BYM), de Burkina Suudu
COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES Bawdè (BSB) et du Fonds Faso Kuna-Wili (FKW).
Monsieur Abdoulaye MAMBONE, Mle 78 10 042
A, Juriste, catégorie CS3, échelon 16 (ARCEP), est MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES
nommé Directeur de la règlementation des ET DE LA PROSPECTIVE
communications électroniques. Le Conseil a adopté un décret portant nomination
AU TITRE DU MINISTERE DU de Madame Mariam TRAORE/OUEDRAOGO, Mle
Le journal de tous les Burkinabè
224 676 N, Attaché en études et analyses,
Administrateur représentant l’Etat, au titre du
ministère du Développement industriel, du
commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes
entreprises au Conseil d’administration de la
Loterie nationale burkinabè (LONAB) pour un
premier mandat de trois (03) ans.
MINISTERE DE L’AGRICULTURE,
DES RESSOURCES ANIMALES ET
HALIEUTIQUES
Le Conseil a adopté quatorze (14) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Adama
BORO, Mle 57 450 V, Ingénieur agronome,
Administrateur représentant l’Etat, au titre du
ministère de l’Agriculture, des ressources animales
et halieutiques au Conseil d’administration de
l’Ecole nationale de l’élevage et de santé animale
(ENESA) pour un premier mandat de trois (03)
ans.
Le deuxième décret nomme Monsieur Adama
BORO, Mle 57 450 V, Ingénieur agronome,
Président du Conseil d’administration de l’Ecole
nationale de l’élevage et de santé animale (ENESA)
pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le troisième décret nomme Monsieur Dieudonné
TRAORE, Mle 91 350 Z, Ingénieur d’agriculture,
Administrateur représentant l’Etat, au titre du
ministère de l’Agriculture, des ressources animales
et halieutiques au Conseil d’administration de la
Société d’exploitation des phosphates du Burkina
(SEPB) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le quatrième décret nomme Monsieur
Dieudonné TRAORE, Mle 91 350 Z, Ingénieur
d’agriculture, Président du Conseil
d’administration de la Société d’exploitation des
phosphates du Burkina (SEPB) pour un premier
mandat de trois (03) ans.
Le cinquième décret nomme les personnes ci-
après, Administrateurs représentant l’Etat au
Conseil d’administration de la Société nationale de
gestion des stocks de sécurité alimentaire
(SONAGESS) pour un premier mandat de trois
(03) ans.
Au titre du ministère de l’Agriculture, des
ressources animales et halieutiques :
Monsieur Boukary SAVADOGO, Mle 47 770 D,
Administrateur des affaires sociales ;
Monsieur Anlièbèdon GustaveSOME,
Mle 95 798 W, Ingénieur d’agriculture.
Le sixième décret nomme Monsieur Boukary
SAVADOGO, Mle 47 770 D, Administrateur des
affaires sociales, Président du Conseil
d’administration de la Société nationale de gestion
des stocks de sécurité alimentaire (SONAGESS)
pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le septième décret nomme Monsieur Alain
SAWADOGO, Mle 130 454 G, Magistrat,
Administrateur représentant l’Etat, au titre du
ministère de l’Agriculture, des ressources animales
et halieutiques au Conseil d’administration de la
Société nationale de l’aménagement des terres et
de l’équipement rural (SONATER) pour un
premier mandat de trois (03) ans, en
remplacement de Madame Augustine Denise
BADO.
 Conseil des ministres
15
N° 10 044

Le journal de tous les Burkinabè Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024

Le huitième décret nomme Monsieur Alain Monsieur Patrice KINDA, Mle 425 459, Ingénieur Administrateurs au Conseil d’administration de
SAWADOGO, Mle 130 454 G, Magistrat, Président en agro technologie et génie biochimique des l’Agence de l’eau du Mouhoun pour un premier
du Conseil d’administration de la Société nationale procédés alimentaires. mandat de trois (03) ans.
de l’aménagement des terres et de l’équipement
rural (SONATER) pour un premier mandat de trois Le douzième décret nomme Monsieur Gaoussou ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT
(03) ans, en remplacement de Madame Augustine SANOU, Mle 96 804 Z, Ingénieur d’agriculture,
Denise BADO. Président du Conseil d’administration de la Société Au titre du ministère de l’Environnement, de
Le neuvième décret nomme les personnes ci- de développement intégré du pôle de croissance de l’eau et de l’assainissement :
après, Administrateurs au Conseil Bagré (Bagrépôle_SEM) pour un premier mandat
d’administration de la Société de développement de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Monsieur Yasseya GANAME, Mle 216 305 J,
intégré du pôle de croissance de la vallée du Abdou- Salam GAMPENE. Ingénieur du génie rural ;
Sourou (SOUROUPOLE_SEM) pour un premier Le treizième décret nomme Madame Yvonne
mandat de trois ans. ROUAMBA/GUIGMA, Mle 59 695 D, Monsieur Salifou SANDWIDI, Mle 59 023 C,
Gestionnaire des ressources humaines, Inspecteur principal des eaux et forêts.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT Administrateur représentant l’Etat, au titre du
ministère de l’Agriculture, des ressources animales Au titre du ministère de
Au titre du ministère de l’Agriculture, des et halieutiques au Conseil d’administration de l’Agriculture, des ressources animales
ressources animales et halieutiques : l’Ecole nationale de formation agricole de et halieutiques :
Monsieur Dométierké John Herman HIEN, Mle 91 Matourkou (ENAFA de Matourkou) pour un Monsieur Mathias BADO, Mle 91 344 E, Ingénieur
388 E, Ingénieur d’agriculture. premier mandat de trois (03) ans, en d’agriculture ;
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE remplacement de Madame Mamounata
SECTEUR PRIVE BELEM/OUEDRAOGO. Monsieur Alexis Constantin TOE,
Le quatorzième décret nomme Madame Yvonne Mle 91 363 M, Ingénieur d’agriculture.
Au titre de la Chambre de commerce et ROUAMBA/GUIGMA, Mle 59 695 D, Au titre du ministère de l’Economie, des
d’industrie du Burkina Faso : Gestionnaire des ressources humaines, Présidente finances et de la prospective :
du Conseil d’administration de l’Ecole nationale de
Madame Papuit-Ynga Liliane Eléonore formation agricole de Matourkou (ENAFA de Monsieur BagnoiaJean Robert TRAORE,
KABORE/OUEDRAOGO, Mle 23 19 248 P, Matourkou) pour un premier mandat de trois (03) Mle 272 795F,
Directrice de l’animation économique. ans, en remplacement de Madame Mamounata Administrateur des services financiers.
Le dixième décret nomme Monsieur BELEM/OUEDRAOGO.
Dométierké John Herman HIEN, Mle 91 388 E, MINISTERE DES INFRASTRUCTURES Au titre du ministère de la Solidarité, de l’action
Ingénieur d’agriculture, Président du Conseil ET DU DESENCLAVEMENT humanitaire, de la réconciliation nationale, du
d’administration de la Société de développement Le Conseil a adopté trois (03) décrets. genre et de la famille :
intégré du pôle de croissance de la vallée du Monsieur Youssion NAPON, Mle 57 226 F,
Sourou (SOUROUPOLE_SEM) pour un premier Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateur des affaires sociales.
mandat de trois (03) ans. Administrateurs représentant l’Etat au Conseil
Le onzième décret nomme les personnes ci-après, d’administration de l’Ecole nationale des travaux ADMINISTRATEURS REPRESENTANT
Administrateurs au Conseil d’administration de la publics (ENTP) pour un premier mandat de trois LES COLLECTIVITES TERRITORIALES
Société de développement intégré du pôle de (03) ans. Monsieur Nourou GUIGUIMDE, Président de la
croissance de Bagré (Bagrépôle_SEM) pour un délégation spéciale de la commune de Nanoro ;
premier mandat de trois (03) ans. Au titre du ministère des Infrastructures et du
désenclavement : Monsieur Sié Romuald DIBLONY, Président de la
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT délégation spéciale de la commune de
Monsieur Abdoulaye OUEDRAOGO, Mle 28 138 B, Sidéradougou ;
Au titre du ministère de l’Agriculture, des Administrateur civil. Monsieur Maxime ZOUNGRANA, Président de la
ressources animales et halieutiques : Au titre du ministère des Transports, de la délégation spéciale de la commune de Karangasso-
Monsieur Gaoussou SANOU, Mle 96 804 Z, mobilité urbaine et de la sécurité routière : Vigué ;
Ingénieur d’agriculture, en remplacement de Monsieur Moumouni GUIRE, Mle 44 749 Y, Monsieur Zakaria OUEDRAOGO, Président de la
Monsieur Abdou-Salam GAMPENE ; Conseiller en gestion des ressources humaines. délégation spéciale de la commune de Doumbala ;
Madame Rokiatou TRAORE/CARABIRI, Mle 212 Le deuxième décret nomme Monsieur Monsieur Bia Dieudonné OUARO, Président de la
658 S, Ingénieur du génie rural, en remplacement Abdoulaye OUEDRAOGO, Mle 28 138 B, délégation spéciale de la commune de Legmoin ;
de Monsieur Amadou SIDIBE. Administrateur civil, Président du Conseil Monsieur Moumini ZERBO, Président de la
d’administration de l’Ecole nationale des travaux délégation spéciale de la commune de Arbollé.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA publics (ENTP) pour un premier mandat de trois
CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE (03) ans. ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES
DU BURKINA FASO (CCI-BF) USAGERS DE L’EAU
Monsieur Ratba Hyacinthe Rufin Le troisième décret nomme Madame Blandine
TIENDREBEOGO, Mle 23 18 932 Z, Marie Yvette NACOULMA, Mle 241 853 G, Maître Madame Donloira Lydie
Economiste. de conférences, Administrateur représentant l’Etat, OUEDRAOGO/MEDA, Présidente de
au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, l’association WOULTAA ;
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA de la recherche et de l’innovation au Conseil Monsieur Daouda OUATTARA, Ingénieur du génie
CAISSE NATIONALE DE SECURITE SOCIALE d’administration de l’Institut géographique du rural, représentant le Programme de
(CNSS) Burkina (IGB) pour un premier mandat de trois développement intégré de la vallée de Samendéni
Monsieur Yacouba OUEDRAOGO, (03) ans. (PDIS) ;
Mle 22 26 733 W, Ingénieur Monsieur Georges BOLEHO, Directeur de l’usine
statisticien économiste. MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, de BRAKINA/Bobo ;
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT
SOCIETE NATIONALE DE GESTION DES Le Conseil a adopté trois (03) décrets. Monsieur Talinmanagba ZOUBGA,
STOCKS DE SECURITE ALIMENTAIRE Administrateur de l’association les Mains unies du
(SONAGESS) Le premier décret nomme les personnes ci-après, Sahel (AMUS).
 Conseil des ministres
16
N° 10 044

Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024 Le journal de tous les Burkinabè

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT Monsieur Jean Louis SEOGO, ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

LE PERSONNEL DE L’AGENCE DE L’EAU Mle 28 191 B, Inspecteur de l’ense Au titre du ministère de l’Economie, des
Monsieur Moussa COMPAORE, Mle 231 643 P, gnement secondaire à la retraite. finances et de la prospective :
Technicien supérieur de l’hydraulique.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE Monsieur Wango Fidèle YAMEOGO, Mle 58 778 P,
Le deuxième décret renouvelle le mandat des FONDS NATIONAL POUR LA PROMOTION DU Inspecteur du trésor.
personnes ci-après, Administrateurs représentant SPORT ET DES LOISIRS
les usagers de l’eau au Conseil d’administration de Monsieur Bakary SIDIBE, Mle 204 595 M, Au titre du ministère des Sports, de la jeunesse
l’Agence de l’eau du Mouhoun pour une dernière Professeur d’éducation physique et sportive. et de l’emploi :
période de trois (03) ans.
Monsieur Mahamoudou BARRY, Président du ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES Madame Ethel Jacqueline ILBOUDO/
syndicat national des producteurs d’eau ; ASSOCIATIONS DE LA MEDECINE DU SPORT KABORE, Mle 513 262 U, Economiste ;
Monsieur YelkaboSOME, Communicateur Monsieur Abdramane OUATTARA, Mle
représentant Ampella Mining. 117 174 S, Anesthésiste, réanimateur et Madame Pêg-Wendé Apolline
Le troisième décret nomme Monsieur Yasseya médecin du sport. Marie Rolande
GANAME, Mle 216 305 J, Ingénieur du génie rural, Le quatrième décret nomme Monsieur Bagora KIEMTAREMBOUMBOU/BALKOUMA, Mle 324
Président du Conseil d’administration de l’Agence BADO, Mle 237 911 G, Professeur certifié 698 N, Conseiller
de l’eau du Mouhoun pour un premier mandat de d’éducation physique, Président du Conseil en emploi et en formation professionnelle.
trois (03) ans. d’administration de Burkina Yin-wisgr Meta (BYM)
pour un premier mandat de trois (03) ans. ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE
MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET Le cinquième décret nomme les personnes ci- CONSEIL NATIONAL DE L’ECONOMIE
DE L’EMPLOI après, Administrateurs au Conseil INFORMELLE DU BURKINA FASO
d’administration de Burkina Suudu Bawdè (BSB) Monsieur Kouilrègma Alexis ZONGO.
Le Conseil a adopté huit (08) décrets. pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le premier décret nomme Madame Wendpaga ADMINISTRATEUR REPRESENTANT
Adiara OUEDRAOGO/SORE, Mle 91 256 B, ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT LA CHAMBRE DE COMMERCE ET
Inspecteur du trésor, Administrateur représentant D’INDUSTRIE DU BURKINA FASO (CCI-BF)
l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des Au titre du ministère des Sports, de la jeunesse Madame Monique KONATE.
finances et de la prospective au Conseil et de l’emploi :
d’administration du Fonds national pour la Monsieur Loé Adama TRAORE, Mle 210 943 N, ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE
promotion du sport et des loisirs (FNPSL) pour un Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente. CONSEIL NATIONAL DE LA JEUNESSE (CNJ)
premier mandat de trois (03) ans, en Au titre du ministère de l’Economie, des Monsieur Oumar OUEDRAOGO.
remplacement de Monsieur Yacouba Zabré finances et de la prospective :
GOUBA. ADMINISTRATEURREPRESENTANTL’ASSOCIA
Le deuxième décret nomme Madame Wendpaga Monsieur Léon BASSOLE, Mle 245 165 A, TIONPROFESSIONNELLEDES BANQUES
Adiara OUEDRAOGO/SORE, Mle 91 256 B, Administrateur des services financiers. ETETABLISSEMENTSFINANCIERS Monsieur
Inspecteur du trésor, Présidente du Conseil Mahamadi ZOROME.
d’administration du Fonds national pour la Au titre du ministère de la Fonction publique,
promotion du sport et des loisirs (FNPSL) pour un du travail et de la protection sociale : Le huitième décret nomme Monsieur Wango
premier mandat de trois (03) ans. Madame Mwinbèlè Elvice TARPAGA/ Fidèle YAMEOGO, Mle 58 778 P, Inspecteur du
Le troisième décret nomme les personnes ci- SOME, Mle 324 869 Z, trésor, Président du Conseil d’administration du
après, Administrateurs au Conseil Conseiller d’administration scolaire et Fonds Faso Kuna-Wili (FKW) pour un premier
d’administration de Burkina Yin-wisgr Meta (BYM) universitaire. mandat de trois (03) ans.
pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT CHAMBRE DES METIERS DE L’ARTISANAT DU MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE
BURKINA FASO (CMA-BF) ROUTIERE
Au titre du ministère des Sports, de la jeunesse Monsieur Jacques Anastase SEDOGO. Le Conseil a adopté un décret portant nomination
et de l’emploi : de Madame Rasmata BELEMVIRE, Mle 246 023,
Monsieur Bagora BADO, Mle 237 911 G, Professeur ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA Secrétaire de direction, Administrateur
certifié d’éducation physique. CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE représentant le personnel au Conseil
Au titre du ministère de l’Economie, des DU BURKINA FASO (CCI-BF) d’administration de la Société de gestion du
finances et de la prospective : Monsieur Hermann Koudougou Bertrand GARE, patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B)
Mle 23 19 177 E, Directeur de la formation pour un premier mandat de trois (03) ans.
Monsieur Mikaïlou DIARRA, Mle 39 370 S, professionnelle de la CCI-BF.
Inspecteur divisionnaire des douanes.
Au titre du ministère de l’Urbanisme, des ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE
affaires foncières et de l’habitat : CONSEIL NATIONAL DE LA JEUNESSE (CNJ)
Monsieur Abraham Windyam Melaga Abdoul Aziz
Monsieur Saïdou BAMOGO, Mle 340 357 M, OUEDRAOGO, Mle 306 938 V, Professeur certifié
Ingénieur en génie civil. des lycées et collèges.
Le sixième décret nomme Monsieur Loé Adama
Au titre du ministère de la Communication, de TRAORE, Mle 210 943 N, Conseiller de jeunesse et
la culture, des arts et du tourisme : d’éducation permanente, Président du Conseil
Monsieur Ouesséna Abraham ABASSAGUE, Mle d’administration de Burkina Suudu Bawdè (BSB)
212 535 N, Conseiller des affaires culturelles. pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le septième décret nomme les personnes ci-après,
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT Administrateurs au Conseil d’administration du
LE COMITE NATIONAL OLYMPIQUE Fonds Faso Kuna-Wili (FKW) pour un premier
ET DES SPORTS BURKINABE mandat de trois (03) ans.
 Annonces
17
N° 10 044

Le journal de tous les Burkinabè Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024

 A la Une
18
N° 10 044

Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024 Le journal de tous les Burkinabè

Région du Nord

Le Premier ministre témoigne sa

solidarité aux déplacés internes
Le chef du gouvernement, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambela, accompagné de trois ministres, a séjourné,
le 1er janvier 2024, dans la cité de Naaba Kango. Il est venu saluer la résilience de la population et traduire la
solidarité des autorités de la Transition aux déplacés internes et populations hôtes de la région du Nord.
économique. Pour le Premier
ministre, s’engager dans cette
activité est une preuve et un
exemple de leur résilience.
Séance tenante, le chef du
Ph : Bassirou BADINI
gouvernement leur a donné
5 millions F CFA ( dont
400 000 cash), le ministre en
charge de l’économie, 1 million
F CFA et le chef d’état-major
général des armées, 200 000
F CFA. Elles ont promis de
faire bon usage de ces
montants qui leur permettront
de booster leurs activités. En
Le chef du gouvernement, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambela : « Nous avons tenu à La porte-parole des femmes, Salimata Ganamé, a
venir partager le premier repas de l’année avec ces populations pour qu’elles sachent que le remercié le gouvernement pour ses efforts dans la prise
marge de la visite, la
gouvernement est avec elles ». en charge des PDI. délégation gouvernementale

C’
est une forte
délégation composée
du ministre d’Etat,
ministre en charge de la
fonction publique, Bassolma
Bazié, du ministre en charge
de l’économie, Aboubacar
Nacanabo et celle en charge de
l’action humanitaire, Nandy
Somé, avec à sa tête le Premier
ministre, Apollinaire Joachimson
Kyélem de Tambela, qui était
présente, le 1er janvier 2024 à
Ouahigouya. Pour le chef du
gouvernement, plusieurs
raisons expliquent la visite de
ce premier jour de l’année.
« Nous venons de clore une
année et nous entamons une
nouvelle année. Notre pays
connait beaucoup de
difficultés. C’est pour que ceux
qui sont ici sachent que le
gouvernement de la Transition
est avec eux. Nous avons tenu
à venir partager le premier
repas de l’année avec les
populations qui éprouvent
beaucoup de difficultés
tout au long de l’année,
pour qu’elles sachent
que le gouvernement les
soutient ». Pour traduire sa
solidarité envers les Personnes
est allée solliciter chez le roi
déplacées internes (PDI), le revienne dans notre cher du Yatenga, Naaba Kiiba et
gouvernement a offert 200 pays », a laissé entendre le des leaders coutumiers de la
tonnes de céréales, 1600 kits représentant des PDI, Pierre région, des bénédictions
alimentaires et 600 kits de Nacanabo. Lors de sa visite pour la réussite de la
cadeaux. « Nous sommes très dans la cité de Naaba Kango, le Transition. Le roi du Yatenga
contents de la visite du Premier ministre a visité aussi a salué la délégation
gouvernement. La présence de le site de production de gouvernementale pour
la délégation gouvernementale compost et des produits l’initiative et invité tous les
nous réconforte vraiment. maraichers des femmes filles et fils de la région et du
Nous saluons les autorités de déplacées au secteur Burkina à l’union sacrée
la Transition pour les efforts 11 de Ouahigouya. Salimata autour des autorités et forces
déjà consentis en faveur des Ganamé, au nom des femmes, combattantes pour que le
PDI. Que Dieu le Tout- a remercié le gouvernement pays des Hommes intègres
puissant les protège et les pour son soutien et son retrouve la paix, socle de tout
accompagne dans leur encouragement. Elles ont développement.
opération de reconquête du promis de travailler pour
territoire pour que la paix leur développement socio- ✍ Bassirou BADINI
Ph : Bassirou BADINI

Le gouvernement a offert 200 tonnes de céréales et 1600 kits alimentaires aux PDI. Des tonnes de vivres ont été remises aux PDI.

Le journal de tous les Burkinabè
Message de nouvel an à la Nation
« Nous sommes convaincus avec le peuple
que le combat que nous menons est noble »,
chef de l’Etat, capitaine Ibrahim Traoré
A l’orée de l’année 2024, le Président de la Transition, chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, s’est adressé aux
Burkinabè, le 31 décembre 2023. Il a invité les Burkinabè à l’union, à poursuivre les efforts avec les forces
combattantes pour la reconquête totale du territoire national.
Peuple du Burkina Faso,
Camarades combattants pour la liberté,
pour la paix, la souveraineté et
l’indépendance réelle ;
C’est un honneur et un plaisir pour moi
de m’adresser à vous au seuil du nouvel
an 2024 pour souhaiter aux Burkinabè
de l’intérieur comme de l’extérieur, aux
amis et aux partenaires du Burkina Faso,
bonne et heureuse année 2024. Rendons
grâce à Dieu qui nous a permis de voir ce
jour qui marque la fin de l’année 2023.
Prions également le bon Dieu pour ceux
qui ont donné leur vie pour
l’indépendance du Burkina Faso dans la
reconquête de notre territoire que leurs
âmes reposent en paix sur la terre libre
du Burkina Faso. Nous prions également
que Dieu accorde la santé à tous ceux
qui, aujourd’hui, se retrouvent blessés du
fait de l’hydre terroriste et qui ont mené
le combat noble pour notre liberté. Nous
sommes solidaires de toutes ces
personnes qui ont dû quitter leur
contrée, qui se retrouvent aujourd’hui
personnes déplacées internes.
Camarades
2023 a été une année au cours de
laquelle nous avons fait une analyse
profonde de la situation du Burkina
Faso. Une année au cours de laquelle,
nous avons posé un diagnostic profond
des maux qui minent le Burkina Faso, ce
qui a amené à prendre des décisions
importantes. Ces décisions ont été de
briser les premières chaînes de
l’esclavage, de l’impérialisme, du
néocolonialisme. Parce que, dit-on, vous
ne pouvez espérer retrouver votre objet
perdu en faisant appel à l’aide, à celui qui
vous l’a dérobé. 2023 a été une année où
beaucoup d’initiatives ont vu le jour. Le
11 décembre dernier, comme nous le
résumions, à propos de tout ce que nous
avons pris comme initiatives dans le
domaine de la défense, dans le domaine
sanitaire, aussi dans le domaine de
l’autosuffisance alimentaire, beaucoup
d’initiatives de développement,
d’industrialisation ont été lancées. C’est
le lieu pour moi de saluer le peuple
burkinabè pour sa résilience, pour avoir
compris le sens du combat que nous
menons pour la reconquête du territoire
et pour l’indépendance réelle du Burkina
Faso. 2024 sera une année au cours de
laquelle nous allons continuer ce
combat. Nous allons continuer à briser
les chaînes de l’esclavage, à briser les
chaînes du néocolonialisme qui nous
empêchent de connaître le bonheur. Au
cours de cette année 2024, nous allons
poursuivre les efforts de reconquête du
territoire et amplifier la lutte. C’est pour
cela qu’au niveau de la Défense, nous
verrons la création de la première
brigade de combat que nous avons
dénommée, la Brigade spéciale
d’intervention rapide qui regroupera les
différents bataillons d’intervention
rapide, un groupement de forces
spéciales et un groupement spécifique.
Cela s’inscrit toujours dans le sens de la
réorganisation de notre armée, de sa
réarticulation, de la relocalisation des
différentes forces en mesure de faire
face à la situation sécuritaire. Un plan
d’équipement stratégique et un plan de
réorganisation des différentes forces ont
vu le jour en 2023. Cela va se concrétiser
en 2024 par l’arrivée de nouveaux
moyens lourds de protection et
l’augmentation de la puissance de feu
des unités combattantes. En plus de ce
volet, il faut savoir que 2024 sera aussi
une année de défis parce que nous nous
sommes fixé des objectifs dans le
domaine de la reconquête et aussi pour
le retour des PDI dans leurs localités et
leur sécurisation. Au cours de l’année
2023, comme je vous le disais, beaucoup
d’initiatives ont été entamées et en 2024,
nous devrons pouvoir approfondir et
mettre réellement en œuvre tout ce que
nous avons entamé, notamment
l’Initiative présidentielle pour
l’autosuffisance alimentaire et aussi
l’Offensive agro-pastorale du ministère
de l’Agriculture qui a été lancée
dernièrement. La campagne sèche est en
cours dans le cadre de ces deux
initiatives pour que nous puissions, au
Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024
cours de l’année 2024, atteindre sinon
nous approcher de l’autosuffisance
alimentaire. C’est un défi pour nous et
j’invite donc le peuple burkinabè à
s’approprier ces initiatives et à vous
lancer partout où vous êtes pour que
l’Etat puisse aussi vous accompagner et
que nous puissions relever ce défi-là.
Dans le domaine de l’industrialisation et
de tout ce qui peut aller dans le sens
d’apporter un plus à tous ces vaillants
commerçants qui font de leur mieux
pour desservir les différentes localités de
Burkina Faso, beaucoup d’initiatives
seront prises dans ce sens. L’APEC est
déjà lancée pour nous permettre d’avoir
un certain nombre d’usines. Beaucoup
d’initiatives sont à venir au cours de
l’année 2024. Au cours de l’année 2024,
nous allons encore demander au peuple
burkinabè de s’approprier l’Initiative
présidentielle pour le développement
communautaire. Après analyse de la
situation sanitaire comme nous l’avons
dit le 11 décembre dernier, il faut que
nous puissions reconstruire nos villes et
les assainir. Il s’agira donc pour les
populations de s’approprier cette
initiative et de se lancer dans
l’assainissement, l’urbanisation et faire
en sorte que nos cadres de vie soient
encore plus agréables pour que certaines
épidémies que nous avons connues ne
puissent pas ressurgir au cours de cette
année. Le combat que nous menons
aujourd’hui est également un combat de
la culture. Comme vous l’aurez
remarqué, en posant un diagnostic du
problème, nous avons compris que la
colonisation nous a déracinés. Nous
avons perdu notre culture, notre belle
culture qui nous enseigne la paix, la
solidarité, l’entraide. Nous avons perdu
ces valeurs. Voilà pourquoi nous tenons
à ce que la culture occupe une place
importante dans notre combat. C’est ce
qui nous a amené à officialiser nos
langues nationales et à créer le Conseil
national des communautés à travers le
projet de loi qui vient d’être adopté à
l’Assemblée législative de Transition.
Ceci doit nous amener à revenir à nos
racines, à nos traditions, à nos cultures
pour pouvoir faire ressurgir ces valeurs
de solidarité qui nous manquent
beaucoup, ces valeurs de paix, de
tolérance et d’entraide. Sur le volet de la
corruption, le phénomène a perduré au
19
N° 10 044
cours de l’année 2023. Pour 2024, nous
comptons lancer la machine de la lutte
contre la corruption. C’est le lieu pour
moi d’inviter toutes ces institutions et
structures qui œuvrent dans la lutte
contre la corruption à redoubler d’efforts
pour que nous puissions bannir ce
phénomène de notre société.
Camarades,
Nous restons convaincus de notre
trajectoire, de la ligne que nous avons
adoptée. Il n’y a pas mieux que cet
itinéraire que nous avons emprunté
pour notre liberté, pour notre
souveraineté et pour que le Burkina
puisse prospérer. Nous sommes
convaincus et avec le peuple burkinabè,
nous sommes rassurés plus que jamais
que le combat que nous menons est
noble pour le Burkina Faso, pour l’AES
(Alliance des Etats du Sahel) et pour
l’Afrique toute entière.
Je vous souhaite une très bonne année
2024, une année pleine de santé, une
année de combattivité, une année au
cours de laquelle tous les Burkinabè
pourront cultiver l’amour entre eux, une
année au cours de laquelle nous
souhaitons que les Burkinabè fassent fi
des différends qu’ils ont connus afin de
regarder ensemble vers l’avenir, une
année de bonheur, une année au cours
de laquelle les espoirs des uns et des
autres vont se voir accomplis.
Je ne saurai terminer sans remercier le
peuple burkinabè qui a compris le sens
de la lutte et qui se bat, jour et nuit, à
travers la veille citoyenne pour protéger
cette transition. Parce que dit-on,
l’ennemi n’a pas encore rangé sa hache
de guerre ; que ce soit de l’intérieur ou de
l’extérieur, l’impérialisme est toujours en
activité. Merci au peuple burkinabè
pour ce combat que nous menons et
merci à tous ceux qui, de près ou de loin,
nous soutiennent, qu’ils soient de
l’intérieur, de l’extérieur, partout dans le
monde, qui soutiennent le Burkina Faso
dans cette lutte.
Vive le Burkina Faso !
Que Dieu protège le Burkina Faso !
La patrie ou la mort, nous vaincrons.
Le Président de la Transition,
Chef de l’Etat,
le Capitaine Ibrahim TRAORE
 Annonces
20
N° 10 045

Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024 Le journal de tous les Burkinabè

 Annonces
Le journal de tous les Burkinabè
APPEL D’OFFRES POUR LA CONSTITUTION
D’UNE BASE DE DONNEES DES FOURNISSEURS
DE LA BANQUE POSTALE DU BURKINA FASO
(BPBF) AU TITRE DE L’ANNEES 2024
Dans le cadre de la constitution de sa base de
données des fournisseurs au titre de l’année 2024,
la BPBF invite les fournisseurs de biens et services,
qualifiés, expérimentés et en règle vis-à-vis des
administrations fiscales, parafiscales et sociales à
déposer leurs dossiers au Secrétariat de la banque.
Les dossiers de candidature doivent comporter :
- une lettre de manifestation d’intérêt indiquant le ou
les domaines d’intervention (sans excéder deux (2)
au maximum par prestataire) ;
- une présentation de l’entreprise et de ses
domaines de compétences - les noms, prénoms,
raison sociale, adresse, téléphone, email, fax… ;
- un catalogue des prix de ses différents produits et
services si disponible ;
- une description des moyens humains et matériels
dont dispose l’entreprise ;
- les preuves des expériences et des réalisations ;
- les pièces administratives (RCCM, Agréments,
IFU, ASF, …).
Les domaines concernés par les acquisitions
sont :
1. Matériels roulants (véhicules à quatre roues) ;
2. Électricité et énergie (groupes électrogènes,
sécurité incendie, installations…) ;
3. Coffres forts et matériels de caisse (compteurs de
billets, détecteurs de faux billets à infrarouge…) ;
4. Matériels de communication et des installations
réseau (Autocom, téléphones IP, vidéosurveillance
et accessoires…) ;
5. Matériels informatiques, péri-informatiques,
onduleurs, serveurs, routeurs, imprimantes, et
photocopieurs ;
6. Matériels de bureau (téléviseurs, vidéos
projecteur, scanners de chèques) ;
7. Mobiliers de bureau (bureaux, chaises, fauteuils,
armoires, placards…) ;
8. Fournitures de bureau (cartouches d’encre, rame
de papier etc.) ;
21
N° 10 044
Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024
9. Travaux de construction et d’aménagement de
Bâtiments ;
10. Plomberie ;
11. Imprimerie ;
12. Peinture bâtiments ;
13. Nettoyage et entretien ;
14. Gardiennage ;
15. Divers.
Cette liste n’est pas exhaustive et sera complétée
autant que besoin.
Autres Informations :
Les candidats doivent avoir une adresse fixe,
véritable et vérifiable, sous peine de rejet de leur
manifestation d’intérêt.
Aucun dossier ne sera recevable sans mention de la
spécialité pour laquelle le candidat soumet sa
candidature.
Aucun dossier de candidature ne sera ni
partiellement ni totalement retourné, quel que soit
l’issue du processus de sélection.
Les prestataires intéressés par cet avis sont invités
à déposer leur dossier sous pli fermé avec les
mentions : « Réponse à la manifestation d’intérêt
pour la constitution d’une base de données des
fournisseurs de la BPBF » à l’adresse ci-dessus
indiquée au plus tard le 15 janvier 2024 à 15h 30
mn GMT.
Les prestataires seront choisis, suivant le mode de
sélection décrit dans les règles et procédures de la
Banque Postale du Burkina Faso
Pour plus amples informations, contacter la BPBF
à l’adresse suivante : sis Avenue du Président
SANGOULE Lamizana, Ouagadougou ou au
Tél 25 32 81 00/ 25 31 81 81,
email : courriers@banquepostale.bf.
NB : En tout état de cause, la Banque Postale se
réserve tout droit relatif à ce processus de
sélection.
Le Directeur Général.

22
N° 10 045
Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024
Avis d’appel d’offres ouvert
N° 007/EDUCO/OUA_BF/2023
ATTENTION !!!
Est coupable de “corruption” quiconque offre,
donne, sollicite ou accepte un quelconque
avantage en vue d’influencer l’action d’un agent
d’Educo au cours de l’attribution ou de l’exécution
d’un marché ;
Se livre à des “manœuvres frauduleuses”
quiconque déforme ou dénature des faits afin
d’influencer l’attribution ou l’exécution d’un marché
de manière préjudiciable Educo. Par “Manœuvres
frauduleuses” on entend toute entente ou relation
malsaine des soumissionnaires (avant ou après la
remise de l’offre) visant à maintenir artificiellement
les prix des offres à des niveaux ne correspondant
pas à ceux qui résulteraient du jeu d’une
concurrence libre et ouverte, et à priver Educo des
avantages de cette dernière.
Aucun Soumissionnaire n’entrera en contact avec
Educo, entre le moment où les plis seront ouverts
et celui où le marché sera attribué. Aucune
information relative à l’examen, aux
éclaircissements, à l’évaluation et à la comparaison
des soumissions et aux recommandations
concernant l’attribution du marché ne sera
divulguée aux soumissionnaires ou à toute autre
personne ne participant pas officiellement à cette
procédure avant l’annonce de l’attribution du
marché au soumissionnaire retenu. Si le
Soumissionnaire souhaite porter à l’attention
d’Educo des informations complémentaires, il devra
le faire par écrit.
Toute tentative faite par un Soumissionnaire pour
influencer Educo dans l’examen des soumissions
ou la décision d’attribution pourra entraîner le rejet
de sa soumission.
Annonces
Le président de la commission d’attribution des
marchés du bureau pays de Educo au Burkina Faso
sur la base de sa planification annuelle 2023 et dans
le cadre de la mise en œuvre du Projet de
Renforcement de l’Offre de Services intégrés de
Protection et d’Education (PROSIPE) dans les
régions de la Boucle du Mouhoun et du Centre-
Ouest au Burkina Faso, lance un appel d’offres
ouvert pour l’acquisition de matériels informatiques
et péri-informatiques pour le compte d’Educo
La participation à la concurrence est ouverte aux
personnes physiques ou morales agréées
consultées, pour autant qu’elles ne soient pas sous
le coup d’interdiction ou de suspension et pour les
candidats établis ou ayant leur base fixe dans
l’espace UEMOA, et être en règle vis-à-vis de
l’Administration.
Les travaux sont constitués en trois (03) lots. Le
délai d’exécution ne devrait pas excéder Dix (10)
jours par lot.
Les soumissionnaires éligibles, intéressés peuvent
obtenir des informations supplémentaires et
consulter gratuitement le dossier d’appel d’offres
dans les bureaux d’Educo, sis Secteur 15 Ouaga
2000, Rue Nomba Mahamadi OUEDRAOGO ; BP :
3029 Ouaga 01 ; Tel : (00226) 25 37 51 68 ou dans
les bureaux d’Educo sis Secteur n°10 de
Ouahigouya, BP : 413, Tel : (00226) 24 55 44 76.
Les frais de retrait de dossier sont fixés à un
montant non remboursable de vingt mille (20 000)
francs CFA.
Les offres présentées en une copie originale et deux
(02) photocopies, conformément aux Instructions
aux soumissionnaires et accompagnés d’une
caution de soumission de quatre cent soixante-dix
Le journal de tous les Burkinabè
mille (470 000) francs CFA pour le lot 1, quatre
cent mille (400 000) francs CFA pour le lot 2 et
trois cent cinquante mille (350 000) francs CFA
pour le lot 3 devront parvenir ou être remises à :
Educo, sis Secteur 15 Ouaga 2000, Rue Nomba
Mahamadi OUEDRAOGO ; BP : 3029 Ouaga 01 ;
Tel : (00226) 25 37 51 68, au plus tard le 15 janvier
2024 à 10h00 mn.
L’heure d’ouverture des plis sera faite
immédiatement dans la salle de réunion d’Educo en
présence des représentants des soumissionnaires
qui souhaitent y assister. Les offres présentées sous
plis fermé ne doivent porter aucun signe permettant
d’identifier le fournisseur et doivent porter la mention
dans le coin supérieur « Offre pour la fourniture de
matériels informatiques et péri-informatiques
pour le compte de Educo ».
En cas d’envoi par la poste ou autre mode de
courrier, la personne responsable des marchés ne
peut être responsable de la non réception de l’offre
transmise par le soumissionnaire.
Les soumissionnaires resteront engagés par leurs
offres pour un délai minimum de soixante (60) jours,
à compter de la date limite de dépôt des offres.
Educo Burkina se réserve le droit de ne donner
aucune suite a tout ou partie du présent appel
d’offres.
Ouagadougou, le 28 décembre 2023
Directeur Pays Educo-Burkina
Président de la Commission
d’Attribution des Marchés,
PALE Ollo Oscar
 Annonces
23
N° 10 044

Le journal de tous les Burkinabè Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024

AVIS DE RECHERCHE
Madame KORSAGA née KEITA Kadjatou,
précédemment résidante au secteur 29 de Bobo
Dioulasso (Belle ville) et attributaire de la parcelle
Numéro 24, lot: 48 section AO/21-3016 depuis l'an
2000, superficie 320m2 au secteur 29 de BOBO
Dioulasso. Elle est priée d'appeler les numéros suivants
: 75-22-30-66/66-67-10-36/70-56-65-25 pour affaire la
concernant.
Prière à ses proches de l'en informer et appeler aux
numéros ci-dessus.

Lisez et faites
lire
Sidwaya
votre
quotidien

24
N° 10 045
Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024
MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT
-=-=-=-=-=-=-
SECRETARIAT GENERAL
-=-=-=-=-=-=-
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES
N°__________________/MEEA/SG/DRH
Ouagadougou, le
AVIS DE RECRUTEMENT
Le Ministre de l'Environnement, de l’Eau et de
l’Assainissement informe le public Burkinabè de l’organisation
d’un test pour le recrutement d’un(e) Spécialiste en
environnement et en développement social pour le compte
du Projet de Construction de barrages et d’aménagements de
périmètres irrigués et de bas-fond dans la province du
Ganzourgou (PBAB-PG).
I. CONTEXTE
Le Projet de Construction de barrages et d’aménagements de
périmètres irrigués et de bas-fond dans la province du
Ganzourgou (PBAB-PG) est le fruit de la collaboration entre le
Burkina Faso et la Banque Ouest Africaine du Développement
(BOAD) suivant l’accord de prêt N°2021061/PR BF 2022 07 00
du 06/04/2022. Il a pour objectif global de contribuer au
renforcement de la sécurité alimentaire et à la promotion d’un
développement durable. Ainsi, le PBAB-PG a pour mission, la
réalisation d’infrastructures comme la construction de quatre
(04) barrages à Rapadama V5, Bomboré V1, Bomboré V3 et
Tanyendé, l’aménagement de vingt (20) hectares de
périmètres irrigués, de six (06) hectares de jardins maraîchers
et de soixante (60) hectares de bas-fonds et la réhabilitation du
barrage et du périmètre irrigué de cent quinze (115) hectares
de Mogtédo dans la province du Ganzourgou, en vue de la
production de riz et de cultures maraîchères. En plus de la
réalisation d’infrastructures et d’aménagement, le PBAB-PG
prévoit des actions de renforcement de capacités des
populations bénéficiaires et de protection de l’environnement.
C’est dans cette optique et conformément aux dispositions de
l’accord de prêt que le Ministère de l’Environnement, de l’Eau
et de l’Assainissement (MEEA) souhaite recruter au profit de
l’Unité de Gestion dudit projet dont le siège est à
Ouagadougou, un (e) Spécialiste en environnement et en
développement social ayant les qualifications et expériences
requises.
II. DESCRIPTION DU POSTE ET QUALIFICATIONS DU
SPECIALISTE EN ENVIRONNEMENT ET EN
DEVELOPPEMENT SOCIAL
1. Missions
Le (la) Spécialiste en environnement et en développement
social est chargé d’assurer la mise en œuvre du Plan de
Gestion Environnemental et Social (PGES) lors de la
réalisation des activités du projet et prévenir tout impact négatif
que ces activités pourraient avoir sur l’environnement, et ce,
conformément aux exigences de la BOAD.
2. Taches et responsabilités
Sous la supervision du Coordonnateur, le (la) Spécialiste en
environnement et en développement social a pour mission de
mettre en place un système de management et de suivi de la
mise en œuvre du PGES du Projet. Il (elle) travaille en étroite
collaboration avec l’ensemble des parties prenantes du projet
et notamment avec l’Agence Nationale des Evaluations
Environnementales (ANEVE) et les bénéficiaires des activités
dudit projet conformément aux exigences de l’accord de prêt.
De façon spécifique, le (la) Spécialiste en environnement et en
développement social est chargé de :
• s’assurer de l’appropriation des documents de gestion
environnementale et sociale du projet notamment le Cadre de
Gestion Environnementale et Sociale (CGES) et le Cadre de
Politique de Réinstallation (CPR) par l’équipe de l’UGP, les
partenaires impliqués dans la mise en œuvre du projet et les
bénéficiaires des activités dudit projet ;
• assurer la coordination et le suivi de la mise en œuvre des
mesures prévues dans le PGES du projet ;
• conduire le processus d’indemnisation des personnes
affectées par le projet ;
• veiller à l’archivage des actes attestant de la mise en œuvre
des mesures d’indemnisation ;
• concevoir les outils, initier et coordonner la collecte des
données de suivi des mesures de sauvegarde
environnementale et sociale et leur intégration dans le logiciel
de suivi et évaluation ;
• s’assurer du respect du criblage environnemental et social
systématique des activités du projet en vue de leur
catégorisation environnementale ;
• examiner et faire le suivi des mesures de protection de
l’environnement et des recommandations proposées dans le
cadre de la réalisation d’Étude d’Impact Environnemental et
Social (EIES) de projets de développement et d’outils
environnementaux ;
• assurer la diffusion des documents de sauvegardes
environnementale et sociale (EIES, mesures sociales) auprès
des partenaires du projet et des populations riveraines ;
Annonces
• apporter un appui à la formation de l’équipe du projet, des
agents et structures impliqués dans le suivi environnemental ;
• identifier les besoins en études et/ou réaliser les audits
nécessaires pour un bon suivi environnemental et social,
élaborer les termes de référence de ces études et audits,
assurer le suivi de la mise en œuvre et la diffusion des
résultats ;
• mettre en exergue les problèmes que les données de suivi
environnemental et social font apparaitre et proposer des
réorientations ;
• s’assurer de la prise en compte des mesures
environnementales et sociales dans les cahiers de charges
des prestataires et de leur mise en œuvre sur le terrain ;
• suivre et évaluer la mise en œuvre des protocoles d’accord
entre le projet et les structures partenaires relatifs aux mesures
environnementales et sociales ;
• mettre en œuvre et suivre les mesures relatives à la gestion
des pestes et pesticides du projet ;
• aider à l'obtention diligente des avis de conformité
environnementale des sous projets en collaboration avec
l’ANEVE ;
• participer aux activités de supervision sur le terrain ;
• élaborer des rapports périodiques (trimestriels, semestriels,
annuels) de mise en œuvre du PGES et du volet compensation
des personnes affectées à transmettre au bailleur ;
• participer à l’élaboration des plans de travail et des budgets
annuels du projet en définissant les activités en matière de
sauvegarde environnementale et social;
• analyser et donner un avis sur les rapports d'activités des
partenaires de mise en œuvre relatifs aux mesures
environnementales et sociales du projet (structures
partenaires, entreprises, bureaux de contrôle, etc.) ;
• veiller à l’élaboration, à la mise en œuvre et au suivi de la
procédure opérationnelle de gestion des plaintes au niveau du
projet ;
• sensibiliser et veiller à l’application des mesures contre les
Violences Basées sur le Genre (VBG) ;
• s’assurer du renseignement des indicateurs d’impacts
environnementaux et sociaux par le Chargé du suivi-évaluation
de l’Unité de Gestion du Projet (UGP);
• exécuter toute autre activité confiée par le Coordonnateur et
relevant de ses attributions ou de son domaine de
compétence.
3. Profil et expériences requis
Le candidat au poste de Spécialiste en environnement et en
développement social devra :
• être titulaire d'un diplôme universitaire (BAC+4 ans ou
BAC+5 ans) dans le domaine des sciences de
l’environnement (Ecologie, Biologie, Foresterie, Génie de
l'environnement), des sciences sociales et humaines
(sociologie), de la gestion de l’environnement, de la
géographie ou tout autre diplôme jugé équivalent ;
• avoir une expérience professionnelle attestée d'au moins
cinq (05) ans dans la gestion des risques et impacts
environnementaux des projets et programmes de
développement financés par les bailleurs de fonds dont une
expérience spécifique de 2 ans au moins au poste de
spécialiste en sauvegarde environnementale et sociale ;
• avoir une expérience attestée dans l’élaboration, la mise en
œuvre, le suivi et l’évaluation des instruments de gestion des
risques environnementaux et sociaux (le Cadre de Politique
de Réinstallation, les Plans d’Actions de Réinstallation, le
Cadre de Gestion Environnementale et Sociale, les Plans de
Gestion Environnementale et Sociale, etc.) ;
• avoir une bonne maîtrise de l’outil informatique et des
logiciels et navigateurs courants (Word, Excel, Explorateur,
Outlook, etc.) ;
• avoir une bonne maitrise des politiques de sauvegarde
environnementale et sociale des institutions financières
internationales, notamment la BOAD.
• avoir une bonne connaissance des textes juridiques
nationaux et internationaux applicables en matière de
sauvegarde environnementale et sociale ;
• avoir une bonne connaissance des enjeux, normes et
principes de préservation de l’environnement ;
• avoir une connaissance des enjeux fonciers et du cadre
juridique foncier au Burkina Faso ;
• avoir une bonne connaissance des procédures, des
Politiques Opérationnelles et du Cadre Environnemental et
Social de la Banque Ouest Africaine de Développement
(BOAD) en matière de gestion des risques environnementaux
et sociaux ainsi que des politiques en matière de sauvegarde
environnementale et sociale des autres partenaires
techniques et financiers ;
Le journal de tous les Burkinabè
BURKINA FASO
UNITÉ – PROGRÈS – JUSTICE
-=-=-=-=-=-=-
• avoir une bonne capacité d'analyse des risques
environnementaux et sociaux liés au projet.
4. Exigences du poste
• jouir de ses droits civiques ;
• être de bonne moralité ;
• être de nationalité burkinabè ;
• être âgés de 30 ans au moins et de 47 ans au plus au 31
décembre 2023 ;
• être immédiatement disponible ;
• avoir un esprit de synthèse et une bonne capacité
rédactionnelle ;
• avoir des qualités personnelles : sens du contrat et
investissement ;
• être disponible et apte à effectuer des déplacements sur le
terrain ;
• avoir de bonnes aptitudes pour communiquer et être capable
de travailler a respecter des délais exigeants, en équipe ou de
façon autonome le cas échéant ;
III. COMPOSITION DES DOSSIERS DE CANDIDATURE ET
DATE LIMITE DE DEPÔT
Les dossiers de candidature devront comprendre
obligatoirement :
• une demande manuscrite revêtue d'un timbre fiscal de 200
FCFA, adressée à monsieur le Ministre de l'Environnement, de
l’Eau et de l’Assainissement (MEEA) ;
• une photocopie légalisée de la CNIB ou du passeport en
cours de validité.
• une lettre de motivation datée et signée (2 page maximum);
• un curriculum vitae (CV) détaillé à jour, daté, signé et certifié
sincère faisant ressortir les expériences pertinentes en lien
avec le poste et les aptitudes du candidat (cinq (05) pages
maximum) ;
• une photocopie des certificats ou attestations de travail
pertinent justifiant les expériences mentionnées dans le CV ;
• une photocopie légalisée de l’extrait d’acte de naissance ou
de jugement supplétif en tenant lieu ;
• une photocopie légalisée des diplômes, des titres ou
attestations de qualifications.
NB : En cas d’admission, le candidat devra fournir avant tout
engagement définitif :
• une photocopie légalisée du certificat de nationalité burkinabè
;
• un casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois.
IV. PERIODE ET LIEU DE DEPOT DU DOSSIER DE
CANDIDATURE
Les dossiers de candidature devront parvenir sous pli fermé
portant la mention « Recrutement de spécialiste en
environnement et en développement social au profit du PBAB-
PG » au Secrétariat de la Direction des ressources
humaines du Ministère de l’Environnement, de l’Eau et de
l’Assainissement (MEEA) sis à Ouaga 2000 en face de la
CARFO du mardi 2 au vendredi 19 janvier 2024 de 08h00 à
12h et 13h à 15h00.
NB: Tout dossier déposé ne pourra plus être retiré, même en
cas de non admission.
V. DEROULEMENT DU RECRUTEMENT
Le recrutement se déroule en deux (02) phases :
• Phase 1 : Présélection sur dossier;
• Phase 2 : Entretien oral avec un jury.
NB : Seuls les candidats présélectionnés seront contactés pour
la phase d'entretien.
VI. CONDITIONS D’EMPLOIS ET DUREE DU CONTRAT
Les conditions d’emploi seront précisées dans un contrat de
travail d’une durée de deux (02) ans renouvelable selon la
performance avec une période d’essai de trois (03) mois.
Toutefois, la durée totale du contrat ne peut excéder la durée
du projet.
VII. LIEU D’AFFECTATION
Le lieu d’affectation est à l’Unité de Gestion du PBAB-PG,
basée à Ouagadougou avec de fréquents déplacements dans
la province du Ganzourgou, zone d’intervention du projet.
Le Ministre de l'Environnement, de l’Eau et de
l’Assainissement se réserve le droit de ne donner aucune suite
au présent avis de recrutement.
Pour le Ministre et par délégation,
le Secrétaire Général
Dr Bouraïma KOUANDA
 Politique & Diplomatie
25
N° 10 044

Le journal de tous les Burkinabè Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024

Burkina
Des terroristes neutralisés entre Silgadji et Kelbo
Ouagadougou, 31 décembre 2023 (AIB) -L’armée a neutralisé, tôt dimanche matin, lors de frappes, des terroristes qui
se cachaient sous des arbres entre Silgadji et Kelbo dans le Nord du Burkina, selon des sources sécuritaires de l’AIB.

L
es radars de l’armée
burkinabè ont repéré, dans
la matinée du dimanche 31
décembre 2023, des terroristes en
mouvement entre Silgadji et Kelbo
(Sahel, Nord). L’attente leur a
permis de suivre ces malfaiteurs
sur leurs motos, lesquelles se sont
regroupées sous des arbres. Les
pilotes ont alors lancé un missile
sur le groupe le plus important,
décimant plusieurs terroristes
pendant que les autres prenaient la
fuite. Contre toute attente, les
assassins rescapés sont revenus
sous un arbre où une hutte
semblait importante pour eux. Les
frappes suivantes les ont envoyés
en enfer, tandis que d’autres
vecteurs aériens anéantissaient
complètement leur position.
Agence d’information du
Burkina

Coopération Burkina-Mali

Le Premier ministre Kyélem de Tambela élevé

au rang d’officier de l’Ordre national du Mali
En route pour le Niger dans le cadre d’une visite de travail des Premiers ministres de l’Alliance des Etats du Sahel,
le Premier ministre du Mali, Choguel Kokalla Maïga a effectué, le vendredi 29 décembre 2023, une halte à Ouaga-
dougou, pour témoigner sa reconnaissance à son homologue burkinabè.
Donald Wendpouiré NIKIEMA

Le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambela (à droite), a reçu Pour le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga (au milieu), cette visite est un signe

L
son décret de nomination d’officier. que les relations entre le Burkina et le Mali se portent bien.

a coopération entre le Bur-
kina Faso et la République
sœur du Mali va bien. Cette
bonne relation s’est matérialisée, le
vendredi 29 décembre 2023, par
l’élévation au rang d’officier de l’Or-
dre national du Mali à titre étranger
du Premier ministre, Apollinaire
Joachimson Kyélem de Tambela.
« Monsieur, Apollinaire Joachimson
Kyélem de Tambela, Premier minis-
tre du Burkina Faso, au nom du Pré-
sident de la Transition, chef de l’Etat
et en vertu des pouvoirs qui nous
sont conférés, nous vous faisons choisir cette opportunité pour davantage d’efforts pour servir le
Officier de l’Ordre national du Mali à témoigner notre gratitude aux plus Burkina et aussi contribuer à ce que
titre étranger », a clamé, le Premier hautes autorités du Mali, en premier cette qualité de relation fraternelle
ministre du Mali, Choguel Kokalla lieu, le président de la Transition et entre les deux pays puisse se raffer-
Maïga. Le ministre du Développe- aussi, au Premier ministre, chef du mir pour le bonheur et l’intérêt géné-
ment industriel, du Commerce, de gouvernement », a indiqué le minis- ral des deux peuples frères. Les attes-
l’Artisanat et des Petites et moyennes tre Poda. Ajoutant que cette grati- tations et les décrets de nomination
entreprises, Serge Poda, a été fait tude va aussi à l’endroit des plus leur ont été remis. Et après cette
chevalier de l’Ordre national du Mali hautes autorités du Burkina qui leur cérémonie, les deux délégations ont
à titre étranger. Pour le ministre en ont permis de servir le peuple burki- embarqué à bord d’un même avion
charge du commerce, cette distinc- nabè à ce niveau de responsabilité pour Niamey.
tion témoigne de la qualité des rela- sous leur leadership. Ainsi, au nom
tions entre les deux pays, d’où leurs du chef du gouvernement burki- ✍ Donald Wendpouiré NIKIEMA
remerciements. « Nous voulons nabè, ils se sont engagés à redoubler tousunis.do@gmail.com
 Politique & Diplomatie
26
N° 10 044

Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024 Le journal de tous les Burkinabè

Conseil des ministres Election présidentielle en RDC

Le gouvernement adopte un décret Félix Tshisekedi
portant gestion des agents publics réélu avec 73,34 %
de l’Etat en situation de crise des voix
(Ouagadougou, 29 décembre 2023). Le Président de la Transition, Le président sortant de la République
chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, a présidé, ce vendredi, le démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a
dernier Conseil des ministres de l’année 2023. Plusieurs dossiers été déclaré vainqueur de l’élection, selon les
ont été examinés et d’importantes décisions prises pour la bonne résultats provisoires de la Commission
marche de la Transition, selon le Porte-parole du gouvernement, électorale nationale indépendante(CENI), le
le ministre d’Etat, Jean Emmanuel Ouédraogo. dimanche 31 décembre 2024.

A F
u titre du ministère
de la Fonction
publique, du Travail
et de la Protection sociale, le
Conseil des ministres a
adopté un décret portant
gestion des agents publics de
l’Etat en situation de crise.
Ce décret vient combler un
vide et vise à permettre au
gouvernement d’avoir des
éléments opérationnels pour
gérer les cas de certains
agents publics se trouvant
dans des situations de crise,
a indiqué le ministre d’Etat,
Bassolma Bazié.
« Notre pays traverse une
situation difficile qui fait
que malgré l’engagement, la
détermination et l’esprit de
sacrifice des agents publics,
il y a certaines situations
dans lesquelles ils se retrou-
vent pour les gérer, l’an-
cienne législation ne permet
pas de prendre certains cas
en charge », a expliqué M.
Bazié. Il a précisé que le
décret qui s’articule sur six
(6) parties porte, entre
autres, sur l’organisation du
service public de l’Etat dans
les localités impactées par
Selon le commandant Ismaël
Sombié, un plan de réponse et de
soutien aux personnes vulnéra-
bles est donc en cours de
validation.
« Ce décret vient combler un vide
et vise à permettre au gouverne-
ment d’avoir des éléments
opérationnels pour gérer les cas
de certains agents publics se trou-
vant dans des situations de crise
», a indiqué le ministre d’Etat,
Bassolma Bazié.
l’insécurité, les examens et
concours professionnels, les
affectations des agents, leurs
évaluations annuelles, la
prise en charge de ceux bles-
sés, la discipline et les sanc-
tions. Pour le compte du
ministère de l’Agriculture,
des Ressources animales et
halieutiques, deux rapports
ont été présentés au Conseil.
Le premier porte sur la situa-
tion prévisionnelle de la
campagne humide 2023-
2024. « Nous avons une pro-
duction céréalière d’environ
5 346 304 tonnes de céréales
produites. Ce qui représente
une augmentation d’environ
1,30% par rapport à la cam-
pagne humide précédente et
une augmentation 5,30% par
rapport à la moyenne des
cinq (5) dernières années.
Ces résultats ont été atteints
bien que certaines zones
n’aient pas pu produire », a
indiqué le chef du départe-
ment, le commandant
Ismaël Sombié. Il est impor-
tant de relever que ces résul-
tats auraient pu être meil- élix Tshisekedi est le élections pour des présumées
leurs si l’ensemble des don- vainqueur de l’élection fraudes électorales constatées lors
nées avaient été compilées présidentielle des 20 et du scrutin du 20 décembre. Ils ont
dans les délais impartis. Le 21 décembre derniers, selon notamment pointé du doigt des
commandant Ismaël Sombié les résultats provisoires du « violations de la loi électorale
se réjouit des performances scrutin proclamés, dimanche », notamment « la poursuite
atteintes qui se justifient par 31 décembre 2023, par illégale » du vote pendant six
l’importance des moyens la Commission électorale jours, l’existence de bureaux
mis à disposition par le gou-
nationale indépendante (CENI). de vote parallèles, le contrôle
vernement en termes de sou-
Selon le président de la CENI, des machines à voter par les
tien à la production. Toute-
M. Tshisekedi a été crédité de candidats du régime en place
fois, « malgré cet accompa-
gnement et compte tenu de
73,34 % des voix. Dans un ainsi que d’autres irrégularités.
la campagne pluvieuse assez scrutin à un seul tour, il a Selon eux, notamment dans l’Est
capricieuse dans certaines devancé l’ancien gouverneur du pays en proie à des troubles,
localités, il y a 19 provinces
qui sont déficitaires, 7 sont
en équilibres et 19 autres
sont en production excéden-
taire.
Ce qui découle sur un déficit
céréalier d’environ 81 000
tonnes », a-t-il ajouté. Un
plan de réponse et de soutien
aux personnes vulnérables
est donc en cours de valida-
tion. Le deuxième rapport
présenté est relatif à une
proposition de solution pour
la mise en valeur des sites de
production de fruits et
légumes de l’ex-société Flex- Félix Tshisekedi va entamer un second mandat de 5 ans.
FASO, abandonnés depuis
quelques années. Ces sites du Katanga (Sud-Est) Moïse les Congolais n’ont à nouveau
sont d’une superficie totale Katumbi (18,08 %), l’autre pas pu tous voter. Plus de 42
estimée à environ mille opposant Martin Fayulu millions de Congolais, sur une
(1000) hectares. Selon le (5,33 %) ou encore l’ancien population totale d’environ
ministre Ismaël Sombié, le Premier ministre, Adolphe 100 millions d’habitants,
Conseil a autorisé que des Muzito (1,12 %). La vingtaine avaient été appelés à voter lors
dispositions soient rapide-
d’autres candidats, dont le prix des quadruples élections :
ment prises pour mettre en
Nobel de la paix, Denis outre le scrutin présidentiel, des
exploitation ces superficies
Mukwege, n’atteignent pas 1 % élections pour le parlement, les
en collaboration avec les
des suffrages. Pour cette conseils provinciaux et les
populations locales en les
organisant sous forme de élection, le taux de conseils municipaux ont été
coopératives en vue d’une participation a été de 43,25 %, organisées. « Je suis réélu
reprise de la production soit 18 045 348 participants président de tous les Congolais.
d’anacarde et de fruits sur 41 738 628 électeurs C’est dans un esprit d’ouverture
divers. inscrits. Neuf candidats à la que j’exercerai ce deuxième
présidentielle parmi lesquels des mandat », a-t-il déclaré, après la
Direction de la représentants de l’opposition tels proclamation des résultats.
communication de la que Moïse Katumbi ont appelé,
présidence du Faso dimanche, à l’annulation des ✍ Abdel Aziz NABALOUM
 Société & Culture
27
N° 10 044

Le journal de tous les Burkinabè Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024

Nuit de la Saint-Sylvestre à Ouagadougou An 2024

Les sapeurs-pompiers Yalgado accueille ses
en alerte
Comme chaque année, les soldats du feu ont
premiers bébés
déployé un impressionnant arsenal pour La maternité de l’hôpital Yalgado Ouédraogo a enregistré deux
intervenir et secourir les accidentés de la naissances, une fille et un garçon, pour débuter l’année 2024. Ces
circulation. Une nuit mouvementée avec les premiers bébés de l’année 2024 dudit hôpital sont nés entre 00h00
pompiers. et 00h03 minutes du petit matin du lundi 1er janvier 2024 avec un
poids de 3, 00 kg pour l’un et 3, 5 kg pour l’autre.
Ph : Wanlé Gérard COULIBALY

Ph : Wanlé Gérard COULIBALY

Les sapeurs-pompiers ont assuré les évacuations sanitaires et la dispense

L
de premiers soins aux accidentés.

a dernière garde de dispositif classique s’est

La joie des sages-femmes après les
nuit de l’année greffé un autre avec des
accouchements par voix basse et
2023 marquant le moyens de secours disposés

C’
Le bébé de la famille Kaboré a vagi à 00h 00 mn avec un poids net de 3 kg. par césarienne.
Réveillon a été assurée par à des points chauds de la
est un Réveillon ainsi que des accompagnants. présenter mes vœux de santé,
plusieurs dizaines de ville afin de pouvoir
festif dans le Pour le directeur général de de prospérité, de paix, de
sapeurs-pompiers issus de rapprocher les secours des
service de la l’hopital Yalgado Ouédraogo, cohésion à l’endroit du peuple
la 4e compagnie et autres populations. On pouvait
maternité de l’hôpital Yalgado Ousmane Néré, c’est une burkinabè et en particulier au
casernes de la Brigade apercevoir ces véhicules de
Ouédraogo. Dans la nuit du bonne grâce dans l’enceinte de personnel de l’hôpital Yalgado,
nationale de sapeurs- secours de la BNSP dans les
dimanche 31 décembre 2023 son établissement. Il explique mais aussi des vœux de
pompiers de la ville de zones de Ouaga 2000,
au lundi 1er janvier 2024, alors qu’il était de passage pour sécurité recouvrée dans notre
Ouagadougou. En effet, à Saaba, Tampouy, entre
que le directeur général dudit encourager les professionnels chère patrie le Burkina Faso»,
quelques heures du autres. Les endroits comme
hôpital et l’ensemble de ses de la santé pour le travail qu’ils souhaite M. Néré. Les deux
Réveillon de la Saint- l’hôpital Schiphra, Kossodo,
collaborateurs (directeurs et abattent pour redonner le nouveau-nés ne rentreront pas
Sylvestre, les éléments sont le rond-point de la Patte-
chefs de services) faisaient la sourire aux patients, surtout les mains vides. La direction
déployés selon un dispositif d’oie et la pédiatrie
ronde pour saluer le sacrifice en ces périodes de fêtes. Les générale de Yalgado ainsi que
visant à couvrir toute la Charles-de-Gaulle, des
des agents, deux nouveau-nés acteurs indiquent que dans d’autres structures de
ville et à intervenir le plus véhicules de secours ont
leur ont été présentés à certains cas de naissance, la bienfaisance ont remis du
rapidement possible en cas £été pré-positionnés pour
minuit. Il s’agit des premières chirurgie est imposée. Car, matériel d’hygiène, des
d’urgence. Et, la mission de pallier toute éventualité.
naissances de l’année dans le dans certaines circonstances, layettes et des enveloppes
ces soldats du feu dans Le maillage de la ville
plus grand centre hospitalier l’accouchement par voie basse d’argent aux différents
cette nuit glaciale du 31 en termes de capacité
du pays. Deux familles étaient peut compromettre la survie parents.
décembre 2023 au 1er à répondre promptement
à l’honneur. La famille Kaboré du bébé et de la mère. « C’est
janvier 2024 est de veiller aux demandes de secours
qui a donné naissance par voie un moment de satisfaction et ✍ Wanlé Gérard
sur les populations dans était l’objectif visé à travers
basse (accouchement naturel) de joie. Je profite pour COULIBALY
toute l’étendue de la ce dispositif. Malgré les
à une fille de 3 kilogrammes
capitale burkinabè. Ainsi multiples sensibilisations
nets à 00h 00 et la famille
pour réussir au mieux cette sur le respect du Code
Zongo dont le nourrisson est
mission de « sauvetage », de la route, l’interdiction
tombé dans les mains des
un dispositif prévisionnel de l’usage manuel du
sages-femmes à 00h 03 mn
de secours a été mis en téléphone en circulation, à
par césarienne. Le poids du
place pour assurer les sa non-manipulation (…)
garçonnet est de 3,5 kg. Les
actions liées à la protection des accidents ont émaillé
deux bébés sont cliniquement
des personnes et à la l’entrée dans la nouvelle
déclarés bien portants et ne
Ph : Wanlé Gérard COULIBALY

sauvegarde des biens. année et les sapeurs-

présentent aucune anomalie
Ce faisant, la capitale pompiers ainsi que le
à la naissance. Leurs
Ouagadougou a été divisée personnel soignant ont fait
vagissements ont retenti dans
en parties (Est et Ouest). de leur mieux toute la nuit
la salle d’accouchement et
La première compagnie de la Saint- Sylvestre.
dans les suites en même temps
d’intervention et de secours
que les cris de joie du
assure une partie et la 8e ✍ Wanlé Gérard Le personnel de garde à la maternité de l’hôpital Yalgado a célébré la
personnel de la maternité
compagnie, une autre. A ce COULIBALY naissance des bébés.

28
N° 10 044
Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024
Conseil supérieur de la communication
Le mérite de 41 acteurs des médias
et de la communication reconnu
Le Conseil supérieur de la communication(CSC) a décoré 41 acteurs des médias et de la communication,
le vendredi 29 décembre 2023, à Ouagadougou.
P
our service rendu à
la Nation, l’ins-
tance de régulation
des médias a décerné des
distinctions honorifiques
à 41 membres du person-
nel et acteurs des médias
et de la communication
dans les Ordres de l’Eta-
lon, du Mérite burkinabè
et du mérite des Arts, des
Lettres et de la Communi-
cation. Parmi ces récipien-
daires, la directrice des
Editions Sidwaya, Assétou
Badoh, a été élevée au
La joie et la reconnaissance des récipiendaires
Assétou Badoh, directrice
générale des Editions
Sidwaya, officier de l’Ordre
de l’Etalon : « j’ai une pensée
pour les forces combat-
tantes au front »
Aly SAWADOGO
« Je voudrais rendre grâce à
Dieu et adresser mes remer-
ciements aux premières auto-
rités du pays, mon ministère
de tutelle et le CSC qui a fait
cette proposition de décora-
tion, une deuxième après
celle de 2015. Je traduis toute
ma reconnaissance et la meil-
leure reconnaissance est celle
des pairs et j’en suis fière.
Aujourd’hui, j’ai une pensée
émue pour mes collègues qui
nous ont quittés, également
pour les forces combattantes
Société & Culture
grade d’Officier de l’Ordre
de l’Etalon ainsi que deux
de ses collaborateurs, Jean-
Marie Toé, directeur des
rédactions et Alban Kini,
membre du comité édito-
rial, décorés dans l’Ordre
Aly SAWADOGO
du mérite des Arts, des
Lettres et de la Communi-
cation, avec agrafe «
Radiotélévision-presse
écrite ». Cette cérémonie
de récompenses a eu lieu,
le vendredi 29 décembre
2023, à Ouagadougou. A
cette l'occasion, le prési-
qui sont au front, grâce à qui
nous pouvons travailler serei-
nement à Ouagadougou.
Cette décoration, je la dédie à
l’ensemble des travailleurs
des Editions Sidwaya, à tous
mes amis et connaissances
qui m’appuient au quotidien
dans cette tâche honorable et
difficile. Je la dédie également
à ma famille qui m’a toujours
soutenue. J’ai une pensée
aussi pour mon papa qui
n’est plus avec nous ».
Jean-Marie Toé, directeur
des rédactions des
Editions Sidwaya, chevalier
de l’Ordre du mérite des
Arts, des Lettres et de la
Communication, avec
agrafe « Radiotélévision-
presse écrite » : « Je consi-
dère cette décoration
comme une invite à mieux
faire »
« Arborer une telle médaille
dans le contexte particulier
que traverse le Burkina est
une fierté immense pour ma
personne et pour l’ensemble
des rédactions des Editions
Sidwaya. Cette fierté est d’au-
tant plus grande que c’est
l’instance de régulation des
Le président du CSC, Abdoulazize
Bamogo, a invité les récipien-
daires à demeurer des modèles
dans leur profession.
Aly SAWADOGO
médias, en l’occurrence, le
CSC, qui reconnait le profes-
sionnalisme de notre travail.
Je considère également cette
décoration comme une invite
à mieux faire, à plus d’entrain
pour relever les défis du
moment, au même titre que
nos forces combattantes qui
sacrifient quotidiennement
leur vie pour la reconquête du
territoire national. Déjà, je
remercie la directrice géné-
rale des Editions Sidwaya qui
m’a proposé à cette décora-
tion que je dédie à toute la
chaine de travail de la mai-
son , à ma famille, à mes col-
laborateurs et à la direction
régionale de l’Ouest des Edi-
tions Sidwaya ».
Le journal de tous les Burkinabè
dent du Conseil supérieur
de la communication
(CSC), Abdoulazize Bamogo,
a magnifié la contribution
de ces collègues et parte-
naires à l’édification d’une
opinion publique éclairée,
à la stimulation d’une
citoyenneté responsable,
au développement d’un
secteur médiatique dyna-
mique qui participe au
renforcement de la cohé-
sion sociale et de la paix.
«Ces médailles vous sont
destinées. Vous pourrez
Alban Kini, membre du
comité éditorial de Sidwaya,
chevalier de l’Ordre du
mérite des Arts, des Lettres
et de la Communication,
avec agrafe « Radiotélévi-
sion-presse écrite » : « cette
médaille est le résultat d’un
travail collectif »
Aly SAWADOGO
« Après une telle distinction,
ce sont des sentiments de joie
et de reconnaissance qui
m’animent. Je suis reconnais-
sant, premièrement envers
Dieu. En second lieu, ma
reconnaissance va à l’endroit
des premières autorités et de
la hiérarchie qui ont estimé
que je méritais d’être décoré.
les arborer avec une légi-
time fierté. Vous avez été
jugés dignes de les porter
au regard de votre enga-
gement, attachement au
travail bien fait », a loué
M. Bamogo. Il a, par ail-
leurs, invité ces récipien-
daires à demeurer des
modèles dans la profes-
sion afin d’inspirer d’au-
tres dans le secteur des
médias, de la publicité et
au-delà.
✍ Aly SAWADOGO
Cette médaille est le résultat
d’un travail collectif. C’est à
juste titre que je la dédie à
l’ensemble des collègues et
collaborateurs des Editions
Sidwaya, en général et de
l’Agence d’information du
Burkina (AIB) en particulier.
Je n’oublie pas ma famille et
toutes les personnes qui me
portent en estime, m’encoura-
gent dans le cadre de ma
fonction. Cette décoration
nous galvanise et invite à
nous donner davantage dans
les tâches et responsabilités à
nous confiées ».
Edouard Ouédraogo, directeur
de publication de L’Obser-
vateur Paalga, commandeur
de l’Ordre de l’Etalon : «
ceux qui méritent actuelle-
ment d’être décorés, ce sont
les FDS et VDP »
« Je dois dire, par ces temps
qui courent, avec la situation
sécuritaire, on aurait dû sus-
pendre pour un temps les
décorations civiles.
Parce que ceux qui méritent
actuellement d’être décorés,
ce sont les FDS et VDP. Ils sont
ceux-là, par le sang et le froid
et toutes les souffrances, qui

Le journal de tous les Burkinabè
Aly SAWADOGO
sont au front et donnent leur
vie pour l’intégrité de notre
territoire.
C’est à eux que je pense en
recevant cette distinction.
Bien sûr, à l’ensemble de la
presse burkinabè, à mes colla-
borateurs ainsi qu’à ma
famille, amis et connais-
sances. Donc, je suis content
de cette distinction, mais avec
un arrière-goût de ce que je
viens de dire ».
L’abbé Cyriaque Somé, direc-
teur de la radio
Unitas de Diébougou, cheva-
lier de l’Ordre du mérite des
Arts, des Lettres et de la
Communication avec
agraphe « Radiotélévision-
presse écrite » : « Je suis très
reconnaissant vis-à-vis du
CSC »
Aly SAWADOGO
« Je suis très heureux et
reconnaissant vis-à-vis du
CSC pour cette médaille. La
radio a tapé dans l’œil du
CSC qui lui a décerné cette
distinction. Mes sentiments,
c’est la reconnaissance et sur-
tout un remerciement à mes
collaborateurs, animateurs,
techniciens et le personnel de
soutien parce que la radio, c’est
un travail d’équipe. C’est une
radio confessionnelle diocé-
saine. Je dis merci aux premiers
responsables. Je leur dédie
cette médaille pour leur initia-
tive de mettre en place une
radio de communication de
proximité et de développement
à l’égard de la population ».
Société & Culture
Asséto Ouédraogo, direc-
trice générale de Burkina
24, chevalier de l’Ordre du
mérite des Arts, des Lettres
et de la Communication
avec agraphe « Radiotélévi-
sion-presse écrite » : « J’en
suis plus qu’honorée »
« C’est vraiment une fierté
d’avoir reçu cette distinction
au nom de Burkina 24. C’est
une belle reconnaissance du
travail de toute une jeune
équipe qui ne se lasse pas
pour fournir toutes les infor-
mations nécessaires à nos
internautes. J’en suis plus
qu’honorée au nom de Bur-
kina 24. Je la dédie à toute
mon équipe et à tous nos
lecteurs ».
Baga Ouendlassida Ber-
trand, agent du CSC, che-
valier de l’Ordre du mérite
burkinabè : « Je pense que
c’est une invite à persévé-
rer »
« Je rends grâce à Dieu. Je dis
merci à la hiérarchie du CSC
pour avoir pensé à ma
personne pour cette décora-
tion. Je pense que c’est une
invite à persévérer dans le
travail comme l’a dit le prési-
dent du CSC. Et cette
médaille, je la dédie à toute
l’équipe de la direction de la
Ph: Rémi ZOERINGRE
communication du CSC
parce que c’est un travail de
groupe ainsi qu’à ma famille
et aux FDS et VDP ».
Propos recueillis par A.S.
29
N° 10 044
Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024
Réveillon du nouvel an
Un moment d’invocations
pour les PDI de Pazani
La crise sécuritaire a contraint plusieurs personnes à quitter leurs
foyers. En ce réveillon du nouvel an pour les déplacés internes de
Pazani, à Ouagadougou, le moment n’est pas à la fête, mais plutôt à
l’invocation pour la paix au Faso.
31 décembre, dernier jour de à l’esprit cette fête, car, l’état
l’année 2023, il est 18 heures actuel de ses géniteurs ne le
au camp des Personnes permet pas. Il souhaite
déplacés internes (PDI) vivement que la paix revienne
du quartier Pazani, à afin qu’ils puissent retourner
Ouagadougou. L’ambiance est dans leurs villages et gagner
morose. Ici, l’heure n’est pas leur vie. « Nous sommes
aux festivités, comme les fatigués de creuser les trous
années antérieures ou la nuit tous les jours à la recherche de
du réveillon rime avec fête, l’or. C’est un travail pénible »,
joie et bonne bouffe dans ces se désole M. Sawadogo.
Ph: Rémi ZOERINGRE
familles burkinabè désormais Arrivées en 2019, le nombre de
appelées : « déplacés internes PDI dans le camp de Pazani se
». « Nous, nous n’avons pas la chiffre actuellement à 1 282,
tête à une fête. C’est le retour selon Oumarou Sawadogo, l’un
dans nos localités qui nous des représentants. Pour lui,
préoccupent actuellement », Oumarou Sawadogo, l’un des cette nuit du nouvel an est
nous lance Zalissa Sawadogo, représentants des PDI : « nous l’occasion d’invoquer Dieu à
allons consacrer cette nuit à la
une ressortissante de lecture du Coran pour demander la
travers des prières. « Nous
Tongomayel, dans la province paix ». allons consacrer toute la nuit à
du Soum. En compagnie la lecture du Coran. Nous
d’autres femmes, le seul vœu nous ne pouvons parler de fête allons implorer Dieu pour paix
de la sexagénaire et mère de », lâche-t-elle avec un soupire. au Burkina. Car si, on n’est pas
dix enfants, est que le Des abris quasi-vidés de sa heureux, on ne peut pas parler
Burkina recouvre l’intégrité jeunesse, Bilalé Sawadogo, la de fête », indique-t-il. Il
territoriale. Avant les attaques trentaine d’année vient de formule le vœu de voir le pays
terroristes, fait savoir dame rentrer, ce même jour, des se libérer de ces actes
Amsetou Sawadogo, la nuit du sites d’orpaillages à la terroristes en 2024, afin que
31 décembre était bien fêtée recherche de l’or. « Nous les PDI puissent retourner. M.
dans sa famille. Parce que le n’avons pas d’activités à mener Sawadogo salue également la
jour j, il y avait la viande de dans les villes. Donc, nous solidarité dans ce quartier,
poulet, de mouton à manger et sommes contraints à nous devenue maître-mot entre
aussi à boire. « Mais avec cette rendre sur les sites populations résidentes et
situation, surtout que nous d’orpaillages pour trouver de déplacées.
comptons sur l’accompagnement quoi envoyer aux parents »,
de bonnes volontés pour vivre, explique-t-il. Il dit ne pas avoir ✍ Aly SAWADOGO
Le vœu, le plus cher, de ces déplacés est de regagner leurs localités en 2024.

30
N° 10 044
Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024
Réveillon du nouvel an
Les Ouagalais fêtent dans la sobriété
Les populations de Ouagadougou ont fêté le réveillon de la Saint-sylvestre dans la sobriété, dimanche 31 décembre
2023. Dans les bars et buvettes de la capitale, les ‘’maquisards’’ étaient peu nombreux à prendre d’assaut ces lieux.
L
A minuit, l’ambiance était féerique à Royaume des stars de Pissy.
a nuit du dimanche
31 décembre 2023
au 1er lundi 2024
est peu remuante dans
la ville de Ouagadougou
contrairement aux années
précédentes. Cette soirée
marquant le passage de
2023 à 2024 a mobilisé peu
d’habitants de la capitale
qui ont accueilli la nouvelle
année dans la joie et la
sobriété. Les grandes
artères et certains édifices
étaient parés de guirlandes
aux mille couleurs tandis
que l’engouement dans les
bars et buvettes n’était pas
celui des grands jours. Les
Ouagalais ne semblaient
pas avoir la tête au
réveillon. Certains ont
préféré consacrer leur
temps au recueillement et à
la prière. L’on pensait
même à un jour ordinaire
car situation sécuritaire
oblige. A Sport bar, un lieu
de détente situé à la vendeuse de frites,
Gounghin, l’ambiance était
peu électrique aux environs
de 22h 30 mn. L’intensité
musicale perce le tympan
des clients assis sur des
tables garnies de bouteilles
de bières et de sucreries,
attendant minuit pour
manifester leur joie. Selon
le gérant de Sport bar,
Florent Nikièma,
l’affluence n’est pas celle
des années antérieures,
mais espère que les clients
viendront à minuit pour
‘’s’éclater’’. M. Nikièma
Société & Culture
précise que cette morosité
du marché est due au
contexte sécuritaire et
souhaite que la paix
revienne au Faso pour son
développement social et
économique. Un expatrié
européen rencontré sur ce
même lieu qui requiert
l’anonymat note que
malgré les difficultés du
pays certains habitants de
la ville ont besoin de se
divertir. En séjour ici
depuis 20 ans, il espère que
le pays retrouvera sa
quiétude d’antan. Pendant
ce temps, la cave à vin
« Etalon », située à
proximité de ce lieu de
réjouissance, reçoit 4 ou 5
clients. « Cette année, il n’y
pas d’affluence et cela est
lié aux attaques terroristes
dans le pays », a fait
remarquer le gérant de la
cave à vin, Vincent Zoundi.
Même son de cloche pour
Rasmata Tapsoba, assise à
quelques mètres des lieux.
D’après Mme Tapsoba, les
clients attendent peut-être
minuit pour sortir détendre
l’atmosphère. Minuit nous
trouve à Royaume des stars à
Pissy, la fête atteint son
paroxysme. Elle est
marquée par quelques feux
d’artifice, mêlés de cris de
joie des uns et des autres.
Clients, serveuses et
responsables du bar se
retrouvent pour esquisser
des pas de danse au son de
Ph : Nida OUEDRAOGO
la musique de l’artiste
Lokassa ya M’bongo, la
fameuse chanson « Bonne
année ! bonne année ! ».
Pour le manager de
Royaume des stars de Pissy,
Séri Yvans, l’ambiance est
timide cette année.
La situation
sécuritaire impacte
la célébration…
A l’écouter, cette situation
est à l’image de ce que vit le
pays depuis quelques
années. « Il ne faut pas trop
s’alarmer, car, il existe un
processus de libération du
territoire national avec le
capitaine Ibrahim Traoré.
Le citoyen que nous
sommes, doit mettre sur la
même ligne pour que les
choses puissent se faire »,
dit-il. De son avis, si le pays
est libéré, les populations
vont fréquenter les lieux de
réjouissance. La serveuse
Deborah Charlen Bayéré,
quant à elle, pense que
l’ambiance est féerique.
Elle souhaite également
que 2024 soit une année de
sécurité, de santé et de
longévité pour tous. De
Pissy, nous mettons le cap
sur Koulouba, un autre
quartier choc de la ville de
Ouagadougou. A Boulgou
bar, il est une heure du
matin, l’ambiance semble
être électrique pour ce
nouvel an. La musique
Le journal de tous les Burkinabè
Selon la vendeuse de la bière à pression à Boulgou bar, Apeoué Abouébou, l’ambiance n’était
pas au rendez-vous comme les années antérieures.
distillait des quatre coins varié car toutes les
de ce lieu de réjouissance. nationalités y trouvent leur
Sur la piste ‘’Papys’’ et compte dans notre bar »,
‘’mamys’’ à l’image des ajoute-t-il. La vendeuse de
lieux fréquentés par des la bière à pression, Apeoué
personnes d’un certain âge, Abouébou, souligne que les
esquissaient des pas de Ouagalais n’ont pas
danse au son d’un d’argent pour fêter le
orchestre. Cependant les nouvel an. « C’est dur, mais
places assises n’étaient pas les Burkinabè font
totalement occupées. Toute confiance à leur président,
chose qui dénote que le capitaine Ibrahim
l’affluence n’est pas au Traoré, engagé dans la
rendez-vous pour les reconquête du territoire
habitués. Ainsi, l’orchestre national. Toute chose qui va
de Boulgou bar tient en nous permettre les années
haleine les quelques clients à venir de pouvoir célébrer
qui s’y trouvaient à travers les prochaines fêtes »,
ses variétés musicales. Pour indique-t-elle. C’est sur
l’occasion, le comédien cette note d’espoir que
Eugène Bayala alias agent notre équipe regagne la
Oyou, présente ses vœux de base.
prospérité, de santé, de
longévité et de sécurité ✍ Nida OUEDRAOGO
pour la nouvelle année
2024. L’agent Oyou appelle
les Burkinabè à la sérénité
et à la vigilance pour lutter
contre le terrorisme au
Burkina. Il indique que les
filles et fils du pays doivent
s’unir et être résilient pour
son développement. Le chef
d’orchestre de Boulgou bar,
Traoré alias Pat dit être là
Ph : Nida OUEDRAOGO
tous les samedi et
dimanche pour servir de la
musique rétrospective au
public. L’artiste Pat dit que
pour cette fête du nouvel
an, beaucoup de variétés
sont au menu dont les
Le gérant de Sport bar, Florent
musiques burkinabè, Nikièma, fait remarquer que la
ivoiriennes, congolaises… morosité est liée à la situation
« Le public qui vient ici est sécuritaire du pays.
 Dans vos kiosques
31
N° 10 044

Le journal de tous les Burkinabè Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024

 Les Pages de l’Ouest
32
N° 10 044

Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024 Le journal de tous les Burkinabè

Saint-Sylvestre Marche à Solenzo

Bobo-Dioulasso accueille La population réitère son
2024 par une « Nuit de la soutien aux Forces
paix » combattantes
La ville de Bobo-Dioulasso a célébré le réveillon du Plusieurs milliers de personnes ont marché, dans la
nouvel an, dimanche 31 décembre 2023. Cette matinée du dimanche 31 décembre 2023, à Solenzo.
célébration a été marquée par une animation publique Cette marche avait pour objectif de soutenir les Forces
dénommée « Nuit de la paix » organisée par la commune. de défense et de sécurité (FDS), les Volontaires pour la

«T
aisons nos
divergences pour
sauver le Burkina
Faso : Bobo-Dioulasso donne
l’exemple ». C’est sur ce thème que
la commune de Bobo-Dioulasso a
célébré le réveillon du nouvel an.
Pour la circonstance, la commune
a, en effet, initié une animation
publique, dénommée « Nuit de la
défense de la patrie (VDP) et la Transition burkinabè en
puisse dire est que les Bobolais ont
tenu à marquer leur joie pour général.
entrer dans la nouvelle année. C’est
le cas de cet habitant de la cité de
Sya, Seydou Gansonré, qui a
souhaité la paix pour le pays en
2024. « Nous sommes sortis pour
oublier l’année 2023 qui a été
éprouvante pour le pays », a-t-il
indiqué. Comme il est de coutume,
Ph : Salifou OUEDRAOGO

paix », sur l’esplanade de la mairie les autorités communales ont

centrale. L’objectif pour la
commune était d’entrer dans la
nouvelle année avec l’esprit de paix,
de pardon et de cohésion sociale.
Ainsi, à travers des chansons, des
sketchs et des discours, des
célébré le bébé « de minuit » à
savoir le premier bébé de la
nouvelle année à travers les
maternités de la ville. Cette année,
le premier né est venu de la
Le haut-commissaire des Banwa, Oumarou Sandwidi (droite) a promis de transmettre
maternité du Centre médical avec
le message des marcheurs à qui de droit.

messages de paix et de cohésion
sociale ont été véhiculés sur la
place de l’hôtel de ville par des
Ph : Noufou NEBIE
U
antenne chirurgicale (CMA) de
Dafra. Selon le premier responsable n an après la libération de
de la commune, cette visite vise à Solenzo dans les Banwa, la
population a marqué
d’une pierre blanche, cette victoire
des Forces de défense et de sécurité
(FDS), les Volontaires pour la
défense de la patrie (VDP). A cet
effet, elles l’ont démontré à travers
une marche qu’elle a organisée,
dimanche 31 décembre 2023, à
Solenzo, province des Banwa.
Débutée aux environs de 10 heures,
et de toute la province des Banwa
ainsi que la construction d’un
hôpital de référence pour la
population », a déclaré Adama
Arma. Une quête organisée pour
l’occasion a permis de mobiliser la
somme de 730 000 F CFA, cinq
sacs de riz 25 kg, deux sacs
d’arachides et de la farine pour les
FDS et VDP. « Nous ne pouvons pas
fêter sans associer nos enfants et
nos frères, c’est pourquoi nous

la marche a concerné l’ensemble avons fait parler notre cœur à

Le premier nouveau-né de la ville a reçu la visite des autorités communales.
artistes. Le Président de la
délégation spéciale (PDS)
communale, Laurent Kontogom, a
salué la forte mobilisation de la
population pour célébrer la paix en
ce nouvel an. « Nous magnifions la
paix, la concorde et la cohésion.
Véritablement, que cela soit une
réalité partagée par tous », a
souhaité le PDS. Il a également
souhaité que les prières permettent
de tourner définitivement la page
de l’insécurité de l’année 2023. A
travers la ville, les débits de
boissons ont été pris d’assaut
durant cette nuit. Le moins que l’on
souhaiter la bienvenue au tout
premier-né et féliciter les parents.
A l’occasion, des cadeaux ont été
remis aux parents et au nouveau-
né. Selon le médecin-chef de ce
district sanitaire, Dr. Issaka Derra,
le bébé, de sexe masculin, est venu
au monde exactement à 00 heure
00 minute. Les parents ont
exprimé leur gratitude à la
délégation communale. A écouter
la mère du bébé, Aminata
Sawadogo, ce geste de la part des
autorités va alléger un tant soit peu
les charges de la famille.
✍ Noufou NEBIE
des forces vives de Solenzo. Durant
deux heures, les marcheurs ont
scandé des slogans pour féliciter et
encourager les Forces
combattantes et les autorités de la
Transition engagées contre le
terrorisme. Le porte-parole des
Organisations de la société civile
(OSC), Adama Arma, en remettant
la lettre des marcheurs au haut-
commissaire de la province,
Oumarou Sandwidi, pour le
Président du Faso a rappelé que
cette manifestation coïncide avec
l’anniversaire de la libération de
Solenzo. Il a, par ailleurs, soumis
des doléances aux autorités. « Nous
demandons le bitumage de la route
Koundougou-Solenzo-Dédougou, le
retour des Personnes déplacées
internes, l’électrification de la ville
travers ce soutien », a justifié une
manifestante, Mariam Bagaya. Et
d’insister qu’elle confie le président
de la Transition et les soldats aux
mânes des ancêtres afin qu’ils
puissent marcher toujours sur
l’ennemi. Dans l’après-midi, un
match amical a opposé les Forces
combattantes à la population. A
l’issue de la rencontre, l’équipe de
la population est venue à bout de
leur adversaire par le score de trois
buts à zéro. Pour les organisateurs,
ce match avait pour but de tisser
des liens de fraternité entre les
habitants et les FDS et VDP et
promouvoir la paix et la cohésion
sociale.
✍ Salifou OUEDRAOGO
(AIB Banwa)

Le journal de tous les Burkinabè
Initiative présidentielle pour la production agricole
Plus de 3 000 sacs de riz remis
à Bobo-Dioulasso
Des transformateurs de riz de l’Ouest ont remis une première tranche de 3 800 sacs de 25 kg de riz dans le cadre de
l’Initiative présidentielle pour la production agricole, au cours d’une cérémonie, vendredi 29 décembre 2023, à Bobo-
Dioulasso.
Le Conseiller spécial du président de Faso,
chargé des questions agricoles, Dr
Abdourasmane Konaté : « L’initiative vise
l’autosuffisance alimentaire du Burkina Faso ».
L’
Initiative présidentielle
pour la production
agricole, notamment
dans la filière riz, commence à
être une réalité. Pour une
prévision de 72 800 sacs de 25
kg à livrer dans le cadre de cette
Initiative, la dizaine de rizeries
concernées dans l’Ouest, dont
les régions de la Boucle du
Mouhoun, des Cascades et des
Hauts-Bassins, pour une
première tranche, a remis 3 800
sacs de riz. La cérémonie
officielle de remise s’est
déroulée, dans la matinée du
vendredi 29 décembre 2023, à
Bobo-Dioulasso. Selon le
conseiller spécial du président
de Faso, chargé des questions
agricoles et d’autosuffisance
alimentaire, Dr Abdourasmane
Konaté, l’Initiative vise
l’autosuffisance alimentaire du
Burkina Faso. Pour ce faire, elle
a été lancée en mai 2023 et a
mobilisé à ce jour 14 700
hectares soit, plus de 6 000
hectares réservés au riz et le
reste au maïs et d’autres
spéculations. Des facilités,
à l’en croire, ont été
Les Pages de l’Ouest
33
N° 10 044
Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024
niveau de compétitivité que
certains emballages de riz que
nous importons », s’est félicité
Yannick Somda. Il a dit nourrir
l’espoir qu’avec cette Initiative,
Ph: Alpha Sékou BARRY
Ph: Alpha Sékou BARRY
sur 2 ou 3 ans, le pays
va atteindre la souveraineté
alimentaire. Le représentant des
transformateurs de riz, Seydou
Konaté, a salué à sa juste valeur
l’Initiative présidentielle. « Nous
remercions le chef de l’Etat pour
cette initiative qui vient libérer
les transformateurs », a-t-il
déclaré. De l’avis de Seydou
Konaté, les transformateurs ne
Le Directeur exécutif du Bureau national des pouvaient pas travailler plus de
Grands Projets du Burkina Faso, Sanbe Yannick Le représentant des transformateurs de riz, deux mois dans l’année, mais
Somda, a dit nourrir l’espoir qu’avec cette Seydou Konaté : « nous remercions le chef de grâce à l’Initiative, il rassure que
initiative, le pays atteindra la souveraineté l’Etat pour cette Initiative qui vient libérer les
alimentaire.
lui et ses collègues sont sûrs de
transformateurs ».
pouvoir au moins travailler
accordées aux producteurs. le mettre à la disposition des alimentaire. Le Directeur pendant six mois. Pour rappel, la
« Nous avons effectué des régions qui n’ont pas assez exécutif du Bureau national des coordination technique et le
labours gratuitement pour les produit. Le bilan, à ce stade est grands projets du Burkina Faso, suivi de l’Initiative, notamment
producteurs. Nous leur avons positif aux yeux de Dr Konaté. Sanbe Yannick Somda, a laissé le volet riz, sont assurés par
donné des intrants à prix Cette première livraison entendre que les résultats sont l’Institut de l’environnement
subventionnés et nous les avons représente 23% des plus 500 au-delà des attentes que ce soit et de recherches agricoles
suivis jusqu’à la fin de la tonnes attendues. Il reste deux en termes de quantité ou de (INERA).
production », a relaté Dr tranches à livrer respectivement qualité du riz transformé et ✍ Alpha Sékou BARRY
Abdourasmane Konaté. Et en janvier et en mars 2023, même les emballages. « Les alphasekoubarry@gmail.com
d’insister que les opérations ont selon le chargé des questions transformateurs ont beaucoup Fatima Farida YEO
été faites de telle sorte que le agricoles et d’autosuffisance innové puisqu’ils sont au même (Stagiaire)
producteur ne dépense rien
dans la production. A la fin du
processus, pour compenser les
frais des subventions, a-t-il dit,
l’Etat va récupérer l’équivalent
de son investissement en riz
pour nourrir les Forces de
défense et de sécurité (FDS) et
les Personnes déplacées internes
(PDI).
Plus 500 tonnes de riz
attendues
Ph: Alpha Sékou BARRY
Le surplus, appartenant aux
producteurs, à écouter le
conseiller spécial, va être
racheté par la Société nationale
de gestion du stock de sécurité
alimentaire (SONAGESS) pour 72 800 sacs de 25 kg de riz sont attendus cette année des trois régions de l’Ouest, dans le cadre de l’Initiative.
 Détente
34
N° 10 044

Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024 Le journal de tous les Burkinabè

H orosc ope
Bélier (21 mars - 20 avril) Sourire du jour
C'est la période de l'année où vous accordez beaucoup de place à vos objectifs socioprofessionnels,
mais aujourd'hui vous avez besoin de vous reposer...

Taureau (21 avril - 20 mai)

Si vous êtes en voyage, c'est que tout va bien pour vous et que vos amours sont au beau fixe!
Profitez au maximum de ces instants magiques avec l'être aimé...

Gémeaux (21 mai - 21 juin)

Si des pensées morbides ou des angoisses vous assaillent, parlez-en à l'un des membres de votre famille.
Ainsi, vous pourrez relativiser ce mal-être passager.

Cancer (21 juin - 23 juillet)

Laissez de la place à votre conjoint ou à vos collaborateurs, ils ont besoin de s'exprimer. Pour une
fois, soyez à leur service et... de bonne grâce!

Lion (24 juillet - 23 août)

Dans vos activités, vous pourriez développer vos propres valeurs, ou exploiter vos dons innés.
Ainsi, vous pourriez espérer augmenter notablement vos revenus...

Vierge (24 août - 23 sept)

Si vous êtes artiste, votre muse est à vos côtés et vous inspire les plus belles créations. Simple mé-
lomane, accordez-vous un peu de plaisir en écoutant vos musiques préférées.

Balance (23 sept - 23 oct)

Voilà une bonne occasion de rester chez vous afin de décompresser ou de vous reposer. Sa-
chez apprécier le silence ou une musique harmonieuse, et soufflez...
Les numéros utiles
Scorpion (23 oct - 22 nov)
Ouagadougou
Vos projets de sortie peuvent aujourd'hui prendre corps car vous avez l'intention de faire tout ce QUOTIDIEN NATIONAL
Gendarmerie N° vert ----80.00.11.45
qu'il faut pour qu'ils aboutissent. En un mot : communiquez! 25 30.62.71 Fondé le 5 avril 1984
Pompiers : ------------------------18 ISSN 0796--501X

Sagittaire (22 nov - 21 déc) 25.30.69.48

01 BP : 507 Ouagadougou 01
Burkina Faso
Télex : 5327 BF AIB
Vos préoccupations du moment sont d'ordre pécuniaire et vous souhaitez accélérer les choses. Police (secours) : ----------------17 Tél. : (226) 25 30 63 06/07
Mais 'Rome ne s'est pas bâtie en un jour" et vous le savez. Alors, patience... Fax : (226) 50 31 03 62
25 30.63.83 Site web : www.sidwaya.bf

Capricorne (22 déc - 20 janv) 25 30.71.00 Directeur de Publication

25.30.69 47 Directrice Générale des Editions Sidwaya

Cette journée est favorable aux escapades, aux projets de voyage ou aux week-ends en amoureux. Mme Assétou BADOH
A moins que vous ne soyez en stage ou en formation ? Hôpital :
Directeur des Rédactions
(Ambulance) :-------- 25.30.66.43
Jean Marie TOE
Verseau (21 jan - 19 février) 25 30 66 44 (226) 25 31 22 89
Portable : (226) 72 13 53 59
25 30 66 45 jmt16j@gmail.com
Non seulement vous avez tendance à vous isoler, mais en plus vous broyez du noir! Comment vou-
lez-vous que l'on vous aide? Allez prendre l'air. ONEA :---------------- 80 00.11.11 Rédacteur en chef
Abdel Aziz NABALOUM
25 34.34.60 (226) 25 50 86 34
Poisson (20 févr - 20 mars) 70 22 22 76
Portable : (226) 70 56 47 94
emirate@yahoo.fr
70 22 22 77
Le regard des autres ou leurs jugements vous importune aujourd'hui. Mais ne perdez pas pour Directrice Commerciale et Marketing
Moussa CONGO
autant de vue vos projets, ceux qui vous tiennent à coeur. SONABEL :-----------25 30.61.00 Tél. : (226) 25 31 36 05
Portable : (226) 70 18 11 49
25 30 61 02
Secrétaire Générale des Rédactions
25 30 61 03 Mme Attebié BAKYONO / GUEL
Aéroport --------------25 30.65.15 Portable : (226) 70 67 77 99

Air - Burkina : -25 49.23.23/42/45 /46 Saisie-Impression

Tél. : (226) 25 31 22 90
Air - France : ---- 25 49.15.15
Directeur de l’Imprimerie
SITARAIL :-----------25 31.07.39 Abdoulaye SAWADOGO
25 30.72.16 Tél. : (226) 25 33 48 27
Portable : (226) 70 69 12 17
Bobo-Dioulasso Directeur régional des Editions Sidwaya
(Bobo- Dioulasso)
Pompiers :------------------------- 18 Patinéma Oumar Ouédraogo
Tél : (226) 20 97 11 69
Hôpital : (Ambulance) : 20 98.00.79 Portable : (226) 70 06 67 91
20 98.13.25 Fax : (226) 20 98 09 91
20 98.22.43
Standard
Police (secours) :-------20 98.12.23 Tél : (226) 25 30 63 06

CNVA :-------10/10 Récouvrement

Tél : (226) 25 30 63 07
Gendarmerie : --------20 98.20.04
20 98.00.58 Secrétariat particulier de la Directrice
Générale des Editions Sidwaya

REPONSE 8 ERREURS Lisez et faites

8 - La branche 4 - Le bec
lire
Sidwaya
7 - L'aile 3 - L'index
6 - La patte 2 - L'œil
5 - La poitrine 1 - La crête votre quotidien
 Annonces
35
N° 10 044

Le journal de tous les Burkinabè Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024

 Annonces
36
N° 10 045

Mardi 2 et mercredi 3 janvier 2024 Le journal de tous les Burkinabè