La photogrammétrie aérienne (avion et drone) : un outil au service

du patrimoine. Présentation de deux cas d'étude.

Olivier Bouet1, André Del1, Cinzia Tavernari1, Frank Chopin1, Laurence Gillot2
1
Laboratoire EVCAU – Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris Val de Seine
3, quai Panhard et Levassor 75013 Paris, France.
olivier.bouet, andre.del, cinzia.tavernari, frank.chopin@evcau.archi.fr
2
Université Paris Diderot - UMR 8210 ANHIMA - lgillot@ulb.ac.be
Résumé :
La communication développe les démarches et les méthodes utilisées pour la reconstruction numérique d’une
toiture de l’un des bâtiments remarquables du site de Bam en Iran et l’évaluation des possibilités
archéologiques et du suivi des fouilles faites dans un ksar de l’oasis de Figuig au Maroc. Ces démarches et
méthodes, sur les deux sites, pour l’un inscrit sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO, pour l’autre sur
la liste indicative, ont un aspect commun : l’emploi d’outils de photogrammétrie qui utilisent des vues aériennes
prises d’un avion ou d’un drone.
Mots clés : Photogrammétrie aérienne, Modélisation 3D, Archéologie, Patrimoine.
Abstract:
The paper develops the approach and methodologies used for digital reconstruction of a roof of a remarkable
building of the city of Bam in Iran and the assessment of archaeological potential and monitoring of excavations
in the oasis of Figuig in Morocco. These approaches and methods on the two sites; one on the list of UNESCO
World Heritage, the other on the tentative list, have a common feature: the use of photogrammetric tools using
aerial photographs taken from an aircraft or a drone.
Key words: Aerial photogrammetry, 3D modeling, Archaeology, Heritage.
1. Introduction 2. Premier cas d’étude : le toit du petit
L'organisation de la documentation du patrimoine caravansérail de BAM (Iran).
CIPA1, membre de l'ICOMOS2 (Conseil 2.1. Le contexte
international des monuments et des sites) et de
l’ISPRS3 (International Society of Photogrammetry La citadelle de Bam à 1200 km au sud-est de
and Remote Sensing), encourage le développement Téhéran s’inscrit dans un environnement désertique
de principes et de pratiques pour l'enregistrement, la sur le haut plateau iranien (altitude moyenne de
documentation et la gestion de l'information pour 1000m). Bam reliée aux routes de la Soie, était un
tous les aspects du patrimoine culturel. Dans les important carrefour commercial la région.
lignes directrices du Cipa, parmi les technologies Bam est l’un des exemples les plus représentatifs
mises en évidence, nous pouvons citer : la d’une ville fortifiée faite de terre (adobe et bauge).
photogrammétrie aérienne et rapprochée, la A ce titre Bam et son paysage culturel sont inscrits
lasergrammétrie, la modélisation 3D. sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO
Nous développerons ici deux exemples de depuis 20044. Parmi les constructions remarquables
l’utilisation de la photogrammétrie aérienne par on peut trouver une mosquée, une école, un
avion et par drone appliquée à la conservation du caravansérail, des bains, une écurie, les quartiers du
patrimoine. gouverneur et une tour de guet. La citadelle de Bam
a été abandonnée au milieu du XIXème siècle, au
Le premier cas d’étude porte sur la modélisation de profit d’une ville moderne érigée dans la palmeraie
la toiture du petit caravansérail de BAM (Iran), le environnante.
second lui s’est attaché à une meilleure
connaissance du site archéologique du ksar Ouled La citadelle a fait l’objet de fouilles et de
Jaber à Figuig (Maroc) restaurations partielles entre 1971 et 1993 puis de
restaurations beaucoup plus importantes après
1993, restaurations interrompues par le tragique
tremblement de terre du 26 décembre 2003. D’une
intensité de 6,3 sur l’échelle de Richter il causa
d’énormes destructions tant dans la citadelle que
dans la ville moderne.

1
http://cipa.icomos.org/
2
http://www.icomos.org/fr/
3 4
http://www.isprs.org/ http://whc.unesco.org/fr/list/1208

1
2.2 Le projet de reconstitution virtuelle
Parallèlement aux nouvelles restaurations menées
après le tremblement de terre de 2003, la
reconstitution virtuelle des bâtiments les plus
remarquables de la citadelle de Bam a été menée
sous l’égide du laboratoire DSR (Digital Silk Roads
ou « Routes de la Soie Numérique ») du NII
(National Institute of Informatics, Tokyo, Japon) en
collaboration avec l’ICHHTO (Iranian Cultural
Heritage Handicrafts and Tourism Organisation,
Téhéran, Iran) [Ono et al., 2005]. Le laboratoire
EVCAU, Espace Virtuel de Conception en
Architecture et Urbanisme, a rejoint en octobre
2006 pour la reconstitution de deux bâtiments ;
l'école “Mirza Naïm” [Ghaderi et al., 2009] et le
caravansérail [Chopin et al., 2007], les équipes de
recherche mobilisées pour ce projet.
Ce projet de reconstitution virtuelle, utilisé comme
mémoire « digitale » pérenne d’une partie du site et
comme outil de communication, s’inscrit comme un
élément à part entière dans le programme de
reconstruction physique et mémoriel du site de
Bam.
2.3. Le petit caravansérail
petit caravansérail  est situé dans la partie nord –
Le caravansérail (fig. 1 A et 1 B) de Bam nommé
ouest de la ville. C’est un bâtiment de deux étages
de 20 x 30m d’une quarantaine de pièces réparties
sur 4 ailes autour d’une cour de 11 x 14m. L’entrée
se faisait par sa partie nord.
Figure 1 A : Le petit caravansérail après
restauration et avant tremblement de terre.
Figure 1 B : Après le tremblement de terre
(janvier 2007).
2
2.4. Restitution filaire issue de la
photogrammétrie aérienne (avion) et
modélisation de la toiture.
La modélisation des bâtiments, telle celle du petit
caravansérail, doit être la plus exacte possible.
L’état de la modélisation demandée est celui après
restauration (années 1993-2003) et avant le
tremblement de terre5. Un grand nombre de
données ont été recueillies par le NII et l’ICHHTO.
Des relevés sur place ont complété ces éléments.
Parmi ces données l’une d’entre elle fût essentielle ;
il s’agit d’une restitution photogrammétrique filaire
(fig. 2) (Projet IFCA Irano French Cartographic
Agreement – CNRS /NCC - Dr Adle6) au format
dwg faite à partir de photos aériennes prises en
1994. Elle permet de connaître les coordonnées
terrestres de chacun des points des lignes (splines)
qui la constituent avec une précision de +/- 5 cm en
X et +/- 10 cm en Y et Z [Ono et al., 2008].
Fig. 2 : Restitution photogrammétrique filaire du
petit caravansérail.
Cette restitution, effectuée avant les restaurations
complètes, en particulier celle du petit
caravansérail, ne permet évidemment pas de
préciser les parties non reconstruites. Ainsi la
toiture présente des manques dus à l’écroulement
partiel des coupoles sur certaines des ailes du
bâtiment. Les angles des prises de vue aériennes
ignorent certaines façades.
La restitution photogrammétrique sert de référence
pour vérifier et corriger les plans du caravansérail.
Elle a été l’outil principal qui a permis la
modélisation du toit, les tracés de la restitution
servant de gabarits.
Pour constituer le modèle numérique du petit
caravansérail nous avons utilisé les outils de
modélisation du logiciel 3DSMax®7 en cherchant à
tirer parti de la dimension paramétrique de ceux-ci
tout en mettant en œuvre des techniques de
5
http://dsr.nii.ac.jp/Bam3DCG/
6
NCC : National Cartography Center (Iran), Dr Adle : Directeur de
recherche au CNRS, coordinateur du projet IFCA
7 http://www.autodesk.fr/
modélisation relationnelle utilisant du mieux Un choix de formes sur les bordures de la toiture est
possible le jeu des dépendances entre courbes, extrait depuis la restitution photogrammétrique. Ce
surfaces et volumes. choix combiné aux formes splines de la base des
surfaces des voûtes et coupoles permet de générer
Nous aborderons ici l’exemple de la modélisation
la surface de raccordement entre voûtes et arase des
des coupoles. Le lecteur intéressé par le processus
murs.
complet de modélisation de la toiture pourra se
reporter à l’article [Bouet et al., 2012]. Au final le maillage de la toiture obtenu (fig. 4 A)
est contrôlé et éventuellement corrigé à partir de
Il s’est agi de la création en place, à partir du
photographies prises après restauration et avant le
modèle de relevé 3D photogrammétrique, d’une
séisme. On a utilisé pour cela un outil assez
spline adaptée à la représentation de chaque surface
commun dans les logiciels de modélisation qui
de couverture des pièces. Puis de la création d’une
consiste suivant le protocole du logiciel (ici
enveloppe de type coupole par ajout d’un
3DSMAX® avec l’outil Caméra Match) à la mise
modificateur Révolution (fig. 3 B) à une référence
en correspondance entre au minimum 5 points
de la spline d’origine (fig. 3 A). L’utilisation d’une
repérés sur la photographie et leurs équivalents sur
référence permet ici de conserver le lien relationnel
le modèle 3D réalisé (fig. 4 B).
entre la spline d’origine et la surface qu’elle génère
par révolution autour d’un axe vertical. La
modification de la surface peut continuer à s’opérer
après création par simple édition des sommets qui
constituent la spline d’origine (objet maître
suivant la terminologie du logiciel).

Fig. 4 A : Modèle de la toiture et

Fig. 3 A Fig. 3 B position des points utilisés pour la
définition de la caméra servant pour la
photographie de la figure 1 A.

Fig. 3 C Fig. 3 D
L’ajustement peut donc se faire de visu en éditant la
courbe génératrice (fig. 3 C) tout en contrôlant
l’adaptation du volume résultant à la topographie
du modèle issu de la restitution photogrammétrique
(RP). Fig. 4 B : Modèle de la toiture après
Certaines coupoles asymétriques ou bosselées ajustements sur la photographie prise
auront besoin d’être modifiées avec les après restauration et avant tremblement
modificateurs Editer Maillage ou FFD de terre.
(modélisation par boites de déformation).
La sélection adoucie au niveau sous-objet permet
un modelage précis du volume par déplacement des 3. Second cas d’étude : Fouilles
sommets (fig. 3 D). Le recours aux modificateurs archéologiques du ksar Ouled Jaber de
FFD sur l’objet entier (surface) ou combiné à la l’oasis de Figuig (Maroc).
sélection sous-objet du maillage permet une
approche paramétrée du modelage. 3.1. Le contexte
L'Université Paris Diderot et l'École d'Architecture
création d’objets composés de type Extrusion
Une autre méthode utilisant la commande de
de Paris-Val-de-Seine et son laboratoire EVCAU,
(Loft) a été appliquée pour les voûtes en berceau
ont conduit depuis plusieurs années un programme
et cul de four.
de recherche en vue d'inventorier les biens culturels
de l'oasis de Figuig à la pointe sud orientale du

3
Maroc [Vallat et al., 2014]. Ce programme a été
mené afin d'aider les autorités locales dans la
préparation du dossier de candidature pour
l'inscription de l'oasis sur la liste du Patrimoine
Mondial.
L'oasis de Figuig est un patrimoine historique,
architectural et archéologique à forte valeur
culturelle8. Elle est caractérisée par une longue et
riche tradition de constructions faites de terre, par
sa palmeraie et son système d’irrigation très
contrôlé : foggaras, bassins échangeurs et canaux
[Janty, 2014].
Figuig est ainsi un terrain fertile pour les
archéologues et les historiens. Le ksar ruiné des
Ouled Jaber, situé entre les ksour Laabidate et
Loudaghir (fig. 5) est un exemple du potentiel
archéologique de l'oasis. Ce ksar d’une surface
d’1,5 hectare, était entouré d'un rempart, de tours et
de portes protégeant des habitations. Le ksar était
et la plus désirée est celle de Thaddert. Le ksar a
implanté sur des sources d'eau, dont la plus connue
été en très grande partie détruit et abandonné à la
fin du XVIIIème siècle à la suite de luttes violentes
pour le contrôle de la source avec le ksar Zenaga et
le ksar Loudaghir (fig. 6).
Aujourd’hui la majeure partie des structures du ksar
Ouled Jaber sont enterrées ou dégradées (fig. 7).
Les fouilles archéologiques programmées depuis
2009 visent à préciser les conditions de l’origine du
ksar, la nature des structures (bâtiments religieux,
maisons, etc.), son fonctionnement et sa relation
avec les autres ksour et mieux comprendre les
conditions de son abandon et de sa destruction.
Dans ce contexte, les fouilles ont porté en
particulier sur les ruines de trois arches réputés
mosquée.
Fig. 5 : L’oasis de Figuig et sa palmeraie. En
rouge l’emprise du ksar Ouled Jaber.
Vue aérienne © CNES/Astrium.
8 12
http://whc.unesco.org/fr/listesindicatives/5625
4
Fig. 6 : Vue du ksar Fig. 7 : Vue depuis le
Ouled Jaber. sol du ksar et des 3
(© Google Earth). arches.
© EVCAU–G. Janty.
3.2. Photographies aériennes (drone) et
archéologie prédictive.
Le seul document disponible sur le ksar Ouled
Jaber était un plan topographique du géographe
français F.-E. Gautier relevé à la planchette en
1914, plan dont la précision a pu être vérifiée. Sur
ce relevé topographique figuraient des tracés
d’éléments construits : murs, tours,… aujourd’hui
invisibles. Pour la programmation des fouilles, nous
avons souhaité recaler la carte 1914 sur une
orthophoto actuelle du ksar.
Aussi, lors de la mission d'octobre 2013, afin
d'évaluer le potentiel archéologique complet du
ksar, nous avons fait plusieurs séries de vols avec
un drone à des hauteurs différentes. Les couvertures
aériennes prises ont été complétées par des relevés
terrain par GPS.
Nous avons utilisé un drone à faible coût le DJI 9
Phantom 1 quadrirotor, sans nacelle stabilisatrice,
équipé d’une GoPro10 Black Edition (4000x3000
F/2.8 ouverture angulaire 15 mm). La
photogrammétrie et la production d’ortho images
ont été réalisées avec le logiciel PhotoScan Pro11 de
la société Agisoft. Ce logiciel propose
systématiquement un calcul des paramètres internes
de la caméra lors du traitement d’un jeu de
photographies. La phase d’étalonnage de l’appareil
photo n’a ainsi pas été nécessaire. Cent vingt et une
photographies du ksar Ouled Jaber ont été prises
avec un fort taux de recouvrement (taux supérieur à
70%) à environ 30m d’altitude.
Nous avons choisi de considérer le recalage basé
sur des points d'intérêt, situés sur des éléments
invariants entre les années 1914 et 2013. Pour une
meilleure précision ces points doivent être éloignés
les uns des autres. De nombreux logiciels proposent
des fonctions de recalage. Nous avons utilisé le
logiciel libre de SIG (Système d'Information
Géographique) QGIS v 2.412. Ce logiciel dans
toutes ses versions [Bakkouch et al., 2015] dispose
de plusieurs transformations : Linéaire, Helmert,
9
http://www.dji.com/
10
www.gopro.com
11
http://www.agisoft.com/features/professional-edition/
http://www.qgis.org/fr/site/
Polynomiales de degré 1 à 3, … permettant le
recalage. Ayant utilisé 3 points (fig. 8), points dont
nous étions sûrs, la transformation affine de
degré 1 fut choisie qui permet la translation, la
rotation et le changement d’échelle de la carte à
recaler (carte de 1914).
Le ré échantillonnage des pixels de l'image recalée
est ensuite réalisé selon une méthode d'interpolation
classique ; dans notre cas l’interpolation de type
bilinéaire.
Fig. 8 : Recalage de la carte de F.-E. Gautier
(1914) sur l’orthophoto réalisée à partir des
clichés aériens (drone) de 2013.
Ce type de travail mettant en œuvre des moyens
légers et des logiciels abordables a permis d’évaluer
le potentiel archéologique du ksar Ouled Jaber,
d’orienter et de programmer d’éventuelles fouilles
pour les campagnes à venir.
3.3. Photographies aériennes (drone),
photogrammétrie et suivi archéologique.
Des vols à plus faible altitude (10m) au-dessus des
fouilles en cours (fig. 10) permettent, en utilisant de
nouveau le logiciel PhotoScan Pro, de créer une
ortho image métrique de la zone actuelle de
fouilles. La prise de vues est plus rapide (50
photographies dans cet exemple) la surface de
terrain couverte étant plus petite.
Fig. 10 : Positions des prises de vues
5
La métrique du nuage de points dense obtenu ou du
maillage associé avant la création de l’ortho image
est assurée par la mesure au sol de distances
remarquables facilement identifiables. L’image
ainsi obtenue est la mémoire, en projection plane,
de la fouille à un instant donné.
Elle permet le suivi diachronique de chaque
campagne. Elle facilite aussi la mise à jour des
plans (Autocad) tracés lors de la campagne de
fouilles précédente. (fig.11).
Fig. 11 : Orthophoto métrique et tracés d’une
partie des fouilles (octobre 2013).
L’emploi d’un drone à haute et basse altitude
représente la meilleure manière d’obtenir une
imagerie aérienne de bonne qualité à moindre coût.
Les résultats peuvent être améliorés avec des
logiciels permettant d’établir des plans de vol. Les
limites de l’utilisation d’un drone couplé à un
appareil photographique sont connues : durée de
vol courte (10 à 15mn), écarts de luminosité durant
les prises de vues, ombres portées et surtout grande
sensibilité aux vents qui sont quelquefois violents à
Figuig.
4. Conclusion
L’utilisation de prises de vues aériennes offre de
multiples avantages pour la conservation, le suivi,
la documentation du patrimoine. Les prises de vues
utilisées dans des logiciels de photogrammétrie
permettent d’obtenir des restitutions filaires, des
nuages de points ou des modèles maillés [Grob et
al., 2014]. Ces différents types de restitution sont
utilisés pour faire des relevés, constituer des
modélisations, produire des ortho images. De nos
jours les acteurs du patrimoine intègrent de plus en
plus dans leur pratique courante l’utilisation
combinée de drones, de logiciels de
photogrammétrie relativement simples et efficients,
de logiciels de SIG et de modélisation.
Bibliographie :
Bakkouch L., Bihr H., Ruggeri P., Follin J.M.,
Simonetto E., Touzard P., 2015. Comparaison de
méthodes de recalage d’images pour le
géoréférencement de clichés anciens. Revue XYZ.
Mars 2015, pp. 53 - 61
Bouet O., Beqqali M., Ghaderi S., Chopin F 2012.
Photogrammétrie et photographies : des outils
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du patrimoine. L’exemple de la modélisation des
toits de 2 bâtiments de terre de la ville de Bam
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ISSN : 1768-9791
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en présence de données incomplètes et hétérogènes.
Modélisation d'un édifice en terre partiellement
effondré. Actes du colloque Virtual Retrospect
2009, Ausonius Editions, De Boccard Diffusion,
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Grob M., Kadded F., 2014. Acquisition par drones
pour les relevés topographiques. Revue XYZ.
Décembre 2014, pp 42-46.
Janty G., 2014. Les enjeux de la préservation et du
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Vallat J.-P., Cohen M., Del A., Gillot L., Olszowy-
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Figuig, une oasis au cœur des cultures.
Ed. L’Harmattan. Paris. 461 p.
ISBN 978-2-343-02311-3