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dOnl le

n'oublie
parvien
ct 011cl
pcut,êll
vivants
encore J
punisse
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Uil sort
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fai re po
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u cou rs de l'a nnée derniè~,j'ai inl<cnlt de d rôles de relati\"eme nt puissan t et inhabituel, u n ge nre d e croisement campag'
donc gr
(OIiIIS tordu s pour l'oI1!fi,ldrr. Entre les ~PJlariti o n s ent re simulacre et métamorphosf. Pour moi, c'est le type de sort
de l'otre
du manoir de Ganrena rd. la déprava tion qu i doit servir, au mieux. Ji agré mente r une aH~ ntu re" cu
l'oulez a
omniprése nte de la forge runique. la poursuite sur les toits cette magic peut vraiment changer les choses ct transrorme r
leur pro
de Kon'osa el plusie urs rencontres ~ cinématographiques .. le jeu en quelque chose que \"ous, le I\'IJ, n'éliez pas préparé il
dont une tt' nlali,"c d'c xkution, b résurrection d'lm dr,~gon diriger. Dan s L(l Nljjr berric/Ir, les effets d e ce sort offrent une Vous 1
ct un tsunami, nous al-ons essayé de TC\'ÎsÎlcr le concept de coul'erlu re pou r une enqutte secrète da ns une sociélé qui soigner
.. rencon tre ". Mais dans ['avent ure de ce \"olul11e, LI! 1\'llit n'a aucun mal .\ percer ~ jour la plupart des déguisement s do it (Ié@
( tcrnellt, nous nous livrons li quelque chose de vulmen!
qUe", pol
magiques ct, CO UlIlle il anèc te tous les JlI en mème te mps. il
dément. Nous Ir~nsrormons tous les l'j en d rows ! Vous a\'e~ ne perturbe pas l'équilib re enlre les personnages. les d row
bien lu. AI'ec la résistance à la magie et toulle reste. Bien sil r, les joueurs l>c uI"enl al'oif du mal à sc ra ire passer pas prêl
Nous vou lions do nner aux joueurs une cll:a n<:C d'i oo. f ner pour des membres d'une société maléfique. Pour certai ns pom'CZ
el le Il](
des d rows au cou rs du RelOtlf des rbitbrtS. En fait, depuis que PJ, cela peut tt re une occasion th~ra peutique d'embrasser
j'ai jou ~ Ji /;In/dl/r's Cale l (qui ~v~it u n sc~ n ~ rio silllilai re~ leur cÔté obscur et de lacher la bride à leurs pires instincts. des PJ 1
hon neUl
j'espér~is que quelqu'un écril"e un jour une ave nture oll les Pou r d'aut res, ce sera un test de \·olont~. ell particulier pour
PJ se glisseraient da ns une cit~ d row et où ils pourraient les paladins et les prêtres bi~ n \"ei ll :l.Il ts qui dev ront r;l.\'aler réCOnl Jl(
donner ,
Mcouvrir sa décadence ct sa cruauté en tant qu' habi tan ts leur fiert é et ;lcceple r le chaos et le mal génb is par les d rows,
ct no n comme étrangers" Wes Sch neider a donc inventé u n ;lU nom d'un plus grand bien. En tant que M), \'ous devrez rorêt de
~\"oqu ~ 1l
sort complètement rou pou r d~gu ise r les PJ. C'est un sort prob.,blement vous mo nlrer assez sou ple quant ~ la ma nière
. Ji;.( ~ld"'lIr (\(\l 1r':IIi:br(\l
~:-=-:""-=--= . . =...=.=-==== ===::;;;: -~---- -
. ~ -~_ . ~ l
mc r\'l~ illeu su
ou mortelles. I1s MJ qui désirent obtenÎr de SOlOATS OROWS (16) FP S
plus amples informations sur les royau mes qui s'étendent Drew (m) guerrier 4
sous Gab rion peuvent consu lter le supplément PilOifi'lder Hu m ~n oide (e lfe) de I~ill e M , CM
Un i\lers associé, Dcsctlll~ tll Ombre/em. Inil +3 ; Sens vision d~ns le noir ~ 36 m : Perception n
Que les IlJ décid ent ou non de voyager an :c G~dak, ObE NSf
ils interagi ront prob.lbkme nt de nau\'cau av« le d row CA 18 con t ~c tl) , pri s ~u d'!'pourv u I}
en chemin. Une ren(Ontre alh toirc avcc une horre ur (+4 ~fmur e, +) Du, t l boudie r)
de l'O mbrelerre (par exemple un Ihalloph ytc violet, une pv 14 (4dIOf8)
ma nte obscure ou unc aut re çréalure que des ptrso nnes Rér +4, Vig f6, Vol f i (n conlre les sor ts, effets ct pouvoirs m~-
plus f.'lmilières de ce dan gere ux environnement auraitnl giqun d'e n ch~ n t e m en t)
probablement t'vitt't') devra it encourage r le grou pe à "oyager Im munité sommeil ; RM IS
d e concerl ll'ce cc d row .. se rvi able ". Si le grou pe voyage dtj à Faiblesse vuln'!'r~ bilité ~ I~ lumi~re
avec Gadak. les hC \lres passe nt sa ns incident , t~ndi s q u ~ le ATTAQUE
drow int~rtOg~ .. ~ m icOl.I~ me nt .. 1~5 PI pou r ~ n OI.pp r~ nd r~ V0 9m
pl us su r ce qui s'~s t pas5~ à Cel"Tnvia n, ~ t , prog ressiveme nt, Co rps ~ corps r ~pière de m~ilre, +9 (ld6+3118-20) ou t~nce de
sur le gro upe. Il répo nd vo lontiers à toules I ~s questions maîtr e, +6 (l d8+l/X3)
que Io:s PI posent su r Zirna kaynin. 1I remarque qu 'ils onl un À d ist~ net ~ rb)lète de poin g de mlitre, +8 (ld 4+1 plus poison
~ cc ent un peu ~ t r~nge cl leur demande s'ils vienn ent d'u ne /19- 20)
des possessions d rows les plus él oig n ~es, comme G i :tnt~y n Pouvoirs m~ giques (NLS 7)
ou Umb rétoîle. Même si Cad~ k essaie d e ne pas la isser Iflou r - dilection de 1... m!lgie.jeuilic morlt,liui/!I/ion, lueur fürilfUt,
tr,~ ns p~ra ltrc ses soupçon s et de re sler amica l, 11 I~ fin de la lumilrn c!an sonln. tintbrn
disc ussio n, ill rouve sûrement que les Pl ant qu elque chose STATISTIQUES
de louche. Alors q u'ils ~pp roche n t de Zi rn akaynin, le ù rol\" Fo r Il, De~ 16, Con 14.ln t 14, Sag 10, Ch ~ 10
leur dermnde s'ils ont déj ~ pris leu rs disposi tio ns en ville et , BBA +4, BM O t S, OM O ' 18
si ce n'esl pas le cas, il leu r dil qu'il peul probablemellt fa ire Donl Arme de pr ~dilection (r~ pière), Alt ~que en finesse, Com b~t
joue r ses relati ons pou r les r.~i re en trer com me se rviteu rs chez monté, Sombre ~dep te, Sp~c ialisalion mafti~lo: (r ~pi~ r e)
les Vonnarc: la mère des esclal'es et Je maître des la mes onl Comp'tencu Dressage +1, ~qui t ~ tion +U. Esc~l~de t8,
besoin d'él~ments co m péte nt s. livide mment, Cadak espère Intimidation +7
améliorer son presti ge et sa ré pu tatio n en int rodu isant de Langues commun, dr~coniq u e , elfiquo:, commun des pro(orldeurs
nOUl'eaux serd teu rs efficaces da ns sa nlJÎso n. Ce tte offre ~qu ip e menl de co mbat potion de soins mooùls, poison somni-
d 'u ne place au sei n d'une maison d rOI\" de l'u it se ma ri er ~ f~re drow (2); tquipeme nl divers chemise de ml th r.. I, targe de
men 'eille avec la miss ion des PI mais, si ceu x-ci la déc linent, m~Îtr e , arb~ l ète de poing de ma ître ~vec 10 carreaux +l, rap ière
Gadak accepte sereineme nt le ur refus- de maît re, bnce de m~Îh e (si mont~ sur un gecko des Clvernes)-

Les 1llUl'aill es de Zirna ha)'n in Zirna ha)'nin


Les PI alleigne nt en fin Zirna ka yn in, la ci té d es d rows, la
Derni ère demeur e d es elfes. Leur premier ape rçu de la cité Une effrayante vitte de pierre scu lpt'!'e et de tames de fer s'é tire
est efffly~nt. Alors qu 'ils entre nt d ans u ne cal't' rne d'une sur le sombre horizon et emplit cette ca vern e de uille d~me­
ta ille incroyable où brillent les lueu rs rouges el violettes de surée. D'étranges flammes inquiétantes au~ couleu rs de soleil
fl ammes ma giques, un mur d~ neuf mè tres de haut, en pierre mourant ct composées de nu ées d'orages zé br~es d't!cll irs fu -
h~ rissée de pointes ct de lames d 'aci er, se d resse d ev~nt eu);. lieux, vacillen t l U somlilet de tours creusées dans d'anciennes
Une po rt e close, en fer no ir ga rn i de piques ct gral"é d'im~ges stalagmites. les décor.. nt de sinistres runes arachn ides fl .. m-
d e M nlO ns hurl ants, leu r barre Je passage. Il s'agit de la IKl rte ooyanles. Deux b l. ises s'él~vent du sol de la cave rne, l'u ne
nord de Zirnakay nin, que seu ls franchissent ce u); qui Ont des au·dessus de l'autre, et rormen t de gig .. rr tesques ma rches d'es-
~ff.1irc s à mener dan s les cal'e rn es de Coc yrdal"ari n. calier sur lesquell es 1. vi ll e se déve rse co mm e un e cascade ente-
Les PI Ile con na issent Il i la l'i lle ni ses cou tumes, ct nébrée. Une tour isolée, sans sommet, clignote dalls le loilltain.
ils au ront do nc sû rement du mal ~ y enlrer se uls. S'ils Elle relie le sol de Il grott e au plafond ct ses ha uteurs grouillen t
~ppro chent de b po rle, ils SO nt arrêtés pa r qualre gardes de ru nes. Ailleurs, un enchevêtremen t de cllampignons pousse
d rows lourde ment cuiTôlssés. Les PI qui réussissent un test ~ côté de ma res d'une eau sou terraine huileuse. Au-dessus, des
de Pe rcepti o n (DD 20) rem arquen t qu'il y a trois foi s plus feux f~e riq ues ill umi nen t douze grottes creusées da ns le dôme
de ga rdes qu i les obse r'l"ellt depuis les crén eaux, cachés dan s de la cavern e ct dont les en trées ont été scu lptées ~ l'effigie de
les omb res, arb;:a lt te ~u poing. S'ils \"e ul elll enlrer en ville, démons terri fian ts. Aussi menaç~ n tes que des ombres, les sil-
ils devro nt do nc corrompre les gardes ou les convaincre. Si houe ues aussi gracieuses qu e dangereuses de s drows glissen t
le groupe voyage avec Gad ak, perso nne ne les empêc he de partout dans ce Ue ville noire.
passe r. Gadak se conten te de fai re sd ntiUe r l '~ n no:au de sa
maison ct les gardes laissen t enl ru son chari ot.
~n'iteurs d'une poigne de fer, Les PJ ne pourront pas ent re r lieu \'il'''nt plein de drows, pas un donjon il explorer, Gadak les
au se nic~ de la maison Vonnarc s.1ns son consentement. Si condu it 11 l'arrihe de ln maison. da ns la salle d1nt~rroga toi rt'
le groupe ne \'cut pas rejoind re les mngs des Vonn.1rc, Gad.1k (zo ne An) vi~ l'cntrée dcs serviteurs de l'écurie dcs nobles. Sur
~mble déçu mais les raccompagne tout de même. Il leur le trajet, il répond 11 toules les questions que les Pl pou rr~i e nt
demande toulefois ail ils comptent séjourner et fait allusion a\'o ir sur les salles qu'ils tr~l'erse n l ou sur la ma niè re do nt
il de futures tâches l>Ollr lesquelles ils pourr.1ient être utiles, il (.1ul se comporter deva nt la mère des escl~\'es: al'cc un
Sinon. il s'en \ôI. Irom'cr Undamest~, respcct proche de l'al'ilissemenl el en silence,
Les Pl fini ssent pa r arril'c r da ns la salle d' inte rrogatoi re,
Une audi ence avec la mère des escla,'es Une lumièrevio!ett(' tamisée é m~ne d'une ndroit indét('rminé
",Ième si quelques troglod}1eS s'aŒürenl à des tkhes ingrates tandis (l ue des tapisseries dia ph ~nes, dé l ic~ tern e nt brodées
dans l'écurie, les Pl ont une di za ine de minutes pour parler du symbole des VOllllarcs ct de dessi ns élabo rés, pcndenl
librement :tl':lnt le retour de Gad ~k. S'ils n'ont pas enco re aux lII u rs. Une longue table de pi('rre sombre nanquée d('
pr~pHé leur COUI'c rtu re, il serail temps d'y songer car statues d(' pierre r(' préselila nt d~ f.nouches g\lerri('rs d rows
Undamesta,la Illhe des esdaves{drow(f) experte S/ roublard 4 ; domine l'extrémité de la pièce. Le côté o pposé de la table csl
CM ; Perception +11, Psychologie +10) ~u rl sans doute de bordé d(' trois chaises. Cdle du milieu est occu pt(' par une
nombreuses questions il leur 1>O$('T, Si les PJ profitent de ces d row à l'air sé\'h(', dont s('s chel'cux sont ti rés e n arrière, Elle
qudqu(,$ minu\('s (' n privé pour pHler de leur couverture, ne croise devan t cll(' des doigts te rmints par des ongles acérés
I('ur ;tccordez pas plus d(' d ix minu tes de temps réd, après el l'impatience ~ lit da ns son regard.
quoi Gadak revient pour les conduire ~ la rnhe des csclal'es, Gadôlk indique ~\lX Pl de se placer au cenlre d(' la salle
Alo rs que les PJ se rende nt à b renco rltr(' d'Ulidamesta, ils avant de s 'a\'~ncer et de s'indin u bien bas. « Révhte mère
onl un premier aperçu de l'intérieur de la nuison VOlmarc, un des esclaves Und~mesla, voici les voyageu rs l'enus d'au·dd:i
endroit sombre dépourvu d'angles dro its, Ce b,~timellt est un du po rtail, ceux dont je l'OU S ai parlés, Les opéraIions
~ 11'allaqu ~ décle n ch~ un combat (~t S~ r~trouv~ peul.être ~ mais aussi la famille mal~fique qui y réside. À Zirnakaynin,
changer d'aligneme nt~ Undam~sta regarde l'affro _lt~m~nt, des dizaines dl' drows portent le nom dl' Vo nna rc, mais
amus~e, tant q u '~ ll~ n'~ st pas bless~e, seuls les descendants directs dl' la ma trone régnante, ceux
Quc:l qu~ soil l'avis d'Undam~ sta sur les Pl une fois qui possèdenl le: sang le: plus pur, peu\'ent se pré t~nd rc
l'int~ rrogatoi r~ I~rmin ~, ~1l~ I~s co ngéd i~ s~c:h~me llt el nobles. Au fil d~ leurs missio ns, les Pl risquent de re ncontre r
ordonn~ ~ Gadak de les condu ir~
aux quartiers d~s serviteurs quelqu~s· uns des noble:s les plus puissa nts et les plus céltbres
(zon~ A~ ) p~ndant qu '~ll~ r~n&:hi t ~ leur requête. Cette salle de la maison, dont les plus importants sont détaiU~s ici.
s~", sû r~mellt l~ camp des Pl pou r le r~st~ d~ l'aven tu ~. Matro ne Pravou Voo narc (drow (1) pr~ tre Il/initié
Gadak les ~mmèn~ de la sall~ d'i nterrogatoi re ~ l~urs lits, les Mmonlaquc S, CM). Puissante oncle et prêtresse
IClicit~ ~t l~u r souhaite la bien\'enue dans b _mison Vonllarc:. d'Areshkagal, matronc Vonna rc, la plus ancknm: des
Quelle qu~ soit l'issu~ d~ l 'e n t ~vue, il semble pc:rsuaM qu~ I~s Vo nnarc, r~ne su r ~s enfants depuis les ombres. Cellc
Pl ont r~ussi l~ur test. Jll~s laisse s'installer et s'e n va cherche r mystérieuse matrone 5g~e que 1'00 voit rarement possMc
des ch ~valièr~s s~ lIlblabl es ~ la sienne, Ioules marquées du l'un des esprits les plus pervers de Zirnakayn in et manipule
symbol~ d~s Vonllarcs. Si les PJ I~ dbirent, il I~ ur p ro~ les évé nements qui se produ isent dans toute la \ille, bien
de leur fair~ visiter les quarti~ rs des sNvit~ u rs: l~urs en s~ curité dans son laboratoire secre!. H eu reuse m~nt
chambres, les cu isines cl d'autres zones caché~s ~ pour les PJ, clic passe le plus clair dc son temps d~ns
la vue des nobles. Ens uite, il suggère aux Pl de ~ un labora l oi ~ extraplanaire et se relld ra rl'menl au
r~pose r et dl' sc pr~par~r ~ l'épr~ uv~ qu~ rl'pr~sc nt~ palais des Vonna rcs. Elle bissl' sa prcm itre et sa
ll'ur prc:mi~r jour d~ Iravail l' II lanl que sl'rvileurs. deuxième fill e s'oecupl'r des 3/Taires quo tidien ncs
Dans I~s faits, les PJ réussissen t
au tomatiquement l'interrogatoirl' lant qu'ils Première fille Alicavniss Vo nna rc (drow
n'allaquen t pas Undamesta et n~ fo nl rie n (1) magicien ne 18, CM). Arehimage dc
pour saboter leurs propres d rorts. Quelq ues Zirnakaynin ri magicirnnr la plus redou tée
heures plus tard, ils apprennent qu'ils fon t de la ville, Alicavniss manipule un
officielll'ment partie des serviteurs dl' la large éventai l de familJl's rivales,
maison Vo nnarc. dl' soi-d isa nt alliés ct d'agenls
Réeo mp ~ns~ d'upéricnee su ppl ém~ll ta irl'. l'Xt raplanai res, ~nt retenant ai nsi le
Un~ fois l'l'ni revue terminée, additionnez tous plus vaste réseau d'informations
l~s points d'interrogatoire d~s Pl ~ I dl' r Ombrelerre. Des hauteurs de
divisl'z c~ nombre par le nombre la tour de Solacas, l'école de magie
de PJ (arrondissez l ~s fraclio n s~ résen'ée aux Vonnarc, la première fille
OfTrl'Z aux Pl un mOllt;mt d~ PX su rveille la ville qui s'étend ~
~gal ~ u n~ rl'ncontre du même FP Sl'S pieds, avide dl' secrets
que ce nombn: pour avoir bien magiques provenant
négocié les quest io ns. de pays éloignés ou
d'un lointai n passé.
TROISIÈME Les PJ la re ncont reront d;lI1s la
PARTIE:
LES HABITANTS Deuxième mie Faidae.....
OEtAMAISON Von narc(drow(fJ prhresse
VONNARC sjinitiéc d ~moniaqu c 4,
Bien que II' palais Vonnarc soit CM ~ Véritabll' tyran
un lieu de décadence pri ncière au sein de sa proprl'
et dl' civililé factice, il ne faut p~ s maison, l'orgueilleusc
che rcher bien loin pour Mcouvri r Faidaeva brand it le nom
ses dnsous cruels, violents et d'Ares hkagal, II' seigneur
dangereux. De la salle dl' torture démo n d~s énigmes et des
dl' spectacle ~u hall des Ancêt res, portails, comme une masse:.
la maison Vonnarc est un véritable Le: f~ n at i sme de la deuxième
anl re du mal peuplé dl' mo nst res, fill~ lui pennel d'assouvir sa
ôlussi dangere ux qu'un château soif dl' dominat.ion, ct de
ha nté ou l'antre d'un d rago n. susci ter peur ct souffrance.
Elle s'occupe de l'autel dl' son
les Vonnarcs protecteur démoniaque ct inspi re
La maison Vonnarc ne désigne un res pect mêlé dl' terreu r chez tous
les fidèles du démon de Zirnakaynin.
,îC~ ]l~t(lllr (i~(I (réll~br~.;; ,
, c_,= - _-,_ _~~ -: - _- --=~~"""~C~:- - - C-' - _ _ JI, ,

A,. L'antichamb re. Cette petite :m t ic h ~ m b re tSt db:orée de Azo. Les qua rtiers des esclaves. Ces saUes sont occupées
tap isseries qui représen tent Areshk agal. par quator/.e esclaves troglodytes. Ve rez (t rog lodyte (m)
AS. La salle d'audience. Cette pièce sert de salle d 'aud ience roubbrd 4, CN) est un pat ri arche coutu ré de cicat rices
à la mat ro ne: Pravora. Bien qu'elle reçoive rarement sa particulièrement intellige nt. C'est le chef dt Jacto des
cour, h salle est bien enl rdenuc, prête à sub\'cnir au t roglod ytes et le plus vie ux d'en tre eux. Il sait beaucoup
mo ind re besoin de la mal ri arche. Deux d ridcrs monte nt de ,hoses su r ce qui se passe da ns l~ maiso n Vonnarc.
la garde cn permanence. Cela fa it si longtemps qu'il est là qu'il s'est habi tué
A9. La cuis iuc cl Ics garde. manger. C'est ici que l'on pn! pare ~ux d rows et, de tout le g roupe d 'escl~\'es, ,'est le seul
et conserve la nourritu re. Id8-] serviteurs d rows qui parle aux serviteu rs {lrows. Son attitude ~micale
(guerrier de nivea u 1) travaillen t ici. si inhabituelle en fa it un excellent contact pou r les
Alo. Le saloll, Une élude confortable pour les invités. PJ : Ve~z se fait ell e(fet un devoir de faire
Ail . L'autel d'Arcshkagal. Ce sanctuai re COll naissa nce ave:c les noul'eaux serviteu rs
sc remplit au m;u:iIllUffi de et, gTrice ~ lui, les PJ disposent d'un ~ll i é
S3 op.lcité Irois fois par i n~l\cndu, presquc hOllllête ct amical,
SCI11:1inc, lors des cirémonics qui peut le ur permett re d'a pp rofond ir
cn l'horme ur du seigneu r le u rs connaissances sur la disposition
dt lllonbque AreshlagaL Les du manoir et les besoins spécifiques
drows lui offrent alors leurs d e ses d h'crs habita nts.
sacri fices (g~né ral eme nt des Azl. Le chenil. Cc chenil abri te
esclaves ache tés au marché ou des une diza ille de léza rds de seUe
seniteurs condam nés ~ mo rt} l es o rd inaires (voi r page JO}
offices sont assu rés par J ~ deuxième Azz. Les éc uries des nobles.
fille Faid~el'a Vonnarc, L'au tel est Lts six ger kos dcs cal'crnes de
gardé par qu~ tre démons haba us selle qui se trouvent id sont
piégés par u n sort d'cl1tmvf. les montu res personnelles des
Ail. Le burea u de la prêtresse. Ce nobles les plus importants de la
petit sanctu ai re personnel est bien famille.
fourni en ea u maud ite, en encens et Az]. La salle de lorture, C'est une
autres composantes de sorls dh'iru.. salle de tortun: fonction nelle uti lisée pour
AI], La galeri e d'art, û:lle zonc est décorée de punir les esctaves ou so ut ire r des informatio ns aux
scul ptures et de pdntures dont les sujets l'o nt prisonniers.
d u maca bre ~ r érolique. A1.4. L~ salle de torture de spectacle. Co ntr,~ir ement Il la
A14' Le hall des Ancê tres. Cc hall gro tesque sert de lieu une Al], les inslrumellts de tortu re qui se troul'ent
de rassemblement et de u lle d'upos ition pou r lu ici tien ne nt auta nt de l'œuvre d'art que: de l'outil
événements familiaux. Les Vonna rcs y gardent six fo nctio nne l. C'est ici que les d ro\\"s torturent des gens
"œuvres d'art" vivantes, réparties su r deux rangées: pou r le plaisi r des )'eux ct qu'ils testent de noul'dl es
des elfes vic ti mes d'u ne d istorsion de la chai r appelés techniques su r les sen'iteurs pour divertir et éduquer
" irnakurses ", Ils se jettent sur to ute: personne qui les visi teurs.
passe à le ur portée. Azs. Les cellules, l es sen'iteu rs châtiés, les prison niers
Als, l e boudoir, Une pièce confortable pour recevoir re tenus en attendant une ra nçon ou les saeriflés qui
les in vités, su rtout ceux qui viennent assister aux atte nden t le grand jou r sont tous retenus ici.
é"énements de la salle de: bal. Az6. Le balcon d'e n'r ~l', Cc large balcon l's t génér,~lemen t
A1 6. La salle de bal. Cette vaste salle: sert so ul'ent à l'occasion gudé par deux dride rs relativement bien élevés.
de fê tes, de grandes réuni ons de fam ille ou d 'orgies. AZ7, La s uite des invi tés. Ces pièces sont résen 'ées aux in vités
A17. La salle d' illterrogatoire. Voici la salle dans I~quell e les p lus prestigieux de la maison Vorlnarc.
Und ~mes t a, la mère des esct~l'es, o rg~n ise ses serviteu rs Al8. Le bureau. C'est d ans ce pet it bureau où tnvaille u n
ct les ch!ilie si nécess~i re . derc d row qu e les Vonn~rcs gardent une trace de leurs
AIS. Les quartiers de la mère des esclaves. C'est ici que dor t diverses transac tions commerciales.
Undamesta, la mère des esdaves. Al9, La mezzanine. Les murs de cette 1-one sont ornés de
AlI), L1::s quartiers des serviteurs. C'est probablement 111 que longues bannières violet et ~rgen t qui représentent
les P] passeront l'essentiel de leur temps libre. On leu r d h'erses prihes 11 Areshkaga l.
~ Uribue une u nique chambre, résel....ée à tout le groupe. A]o. L'autel du balcon, Ce petit sanctuaire est, en th éo ri e,
Les meubles offrent un confo rt tou t relati f, m~i s pas destin ~ 11 tous les membres de la ram ille, mais la
vraime nt d'int imité. Les P] part~ge nt cette zone avec de uxiè me fille Faidaeva a interd it aux aut res de s'en
qu inze au tres serviteurs d rolVs (hommes d'ar mes de servir ct sc l'cst réservé pOUf ses dévotions personnelles
niveau 1) qui seront de plus en plus jaloux du g roupe. en l'honneu r d u seiglleu rdémo niaque Areshkagal.
LA VILLE DES SERPENlS
06 neth, 4 707 AH du piège en fo rme d e gueule de serpent, il ~!J.it li deu;\" doigts
Je mouchai la lan lerne de Bdzig el m'arrêtaÎ u n instan t, dos ~ de me décou per. Quant li d'au tres alliés pote nt iels .. , eh bien,
la pa roi de la caverne, pour t'crÎ re?t la lumière d'une chandel le. je parie que les nai ns dégé nhés que j'a i (Toisés so uhaitent la
Veuillez excuser mes laborieux gribouill is ct les go utl es b ienvenue en Ombreterre aux orques al'cc un e h,1 chc da ns le
de circ: ma pa ume el mon épaule me brûle nt enco re d es l'entre, Tant mie ux, Si je n'avais pas ap pelé cet imme nse l'er
su ites des blessures infligées pu ce misérable s~'copha nte. I.e en bordu re de leu r ville, ils m'auraie nt fait la même chose,
combustible de sa la nterne l'si presq ue é pu i~ ct il ne me reste com me li tout Édairl:ur qui croiserait leur chem in. Voilà
que troi s bâtons éc1air,~nts, soil dix· hu it heure s de lumière. Qui pour l'hospitalité naine,
sait depuis combien de temps je Ille trouve so us Urgir et en Et les en nemis de ces m ins ?
Olllbn:terre maintenant, ou combien de temps je l'ais encore Sur te oos-relief c:llcaire recoul'ert de poussièrl: del'ant
y n:stc r ? Mais, pour l'insl:ant, une ch:mdeJl(' fcr;! l':tffa ire: la lequel je suis :lssis, des hommes auJC têtes et aux queues
pierre qui m'entoure émet une faible lueur Ouctua nle ct je se rpent ines sont ~ss is su r des t rônes ~ U JC all ures de ziggoll ra ts,
n'ai p"s vrai ment envie qu'une trop vive lumière 11l'~ttire une t;mdis que des r~ngé l:s d'hommes I:t de na ins s',1ge nollillent
compagnie impré\'tle alors que j 'ai les yeux fixés sur la page. ct se r«roq uevitl l: nt deva nt eux, Dl:s hom mes sont c!corch~s
0< Apprt uds vile ou IOll hole SUtlltl lombe... vi fs su r des au tels cérémon iels, entre des runes tordu es. ou
Le 'u pitaine-al't ntu rier Sh':l'ata m'a dit cela il y a des sont conduits comme du bét~ iI del'~nt des montag nes dl:
années, ~lors que je l'enais d'en trer chez les l':.claireuTs, et cdnes par des hommes-ser pents armés d'étranges piques
j';tim e ~ penser qu'cHe serait fi ère si elle me voyait ~ présent qu'ils uti lisent pour pu nir les sil houettes des opprim~s qui
Au cou rs de CI: voyage, j ':lÎ app ris (e t rapidement) qU I: tl:S ti.rent leur chariol. D'i ll no lnbr.:tbles fresques et mos~lques
ennemis de ml:S en ne mis ne sont pas mes amis, rep résen tent taules d es v~r iat i o n s su r les mêmes t h~ m es: la
Pour avoi r réu ssi ?. ml: traquer pendant to ut ce temps, domination, la peur, le co nt rôle,
Belzig d el'~ it être plus rusé que tous les adversaires que j'avais Une chose: est sÎlre: quels que soient 1cs gens qui ll~bita i en t
~ affro ntés j usqu'ici, Mais avant q ue je le livre aux mâchoires d~ns cette rui ne immaeulée, ce n'étaient tes amis de personne:.
kndus ~ J'avais perd u ma dague, mais j'avais encore un long cou p avant de comprendre qu'il ne "isait pas mon corps.
couteau q ue j'avais acheté aux Mange urs d'acie r d'Urgir. Le I.e bâton frappa mo n bras armé et ma vision fut enl'ahie de
cœur au bord des lèvres, le cou teau serré dans une main,je lumihes ver tes alors que l· homme.se rpent plongeait dans
tapotai légèrement su r le premier sarcophage. " Pof pofpof .. , mon esprit.
un son assourdi. IHommr hommr li drw: pird~ Il!J<',lOlûIlT.loi horlml t R'rvi /eu r du
Le sa rcophage n'ét~ i t donc pas \·i(\e. M~is je n'e ntend is {ltu plt ~lri/Rblt IlBtlrOllillr./oi IlBfllouille-roi dn'R lr/.
aucune réponse ni aucu n son en re tour. Ni l'cnant dc Je br~ndis mon coutea u l'ers lui mais, alors même que je
l'inttrieur, ni d'ailleurs. bondissais,je sent is mon bras perd re loute force, le couteau
Sij'~ta i s un peu t rop prude nt, me ttez ccd sur te compte de glissa de mes doigts gourds et mes jambes se fi rent lourdes.
J'hmge que j'avais de ce cylind re qui s'ouvrait.1& b vol ~e pour Son Mt on appuya sur mon bras comme s'il y éta it scellé.
laisser jaillir un hom me-serpent momifié effr ité: une bbgue Il s'al'ança '·ers moi. Mes pieds m'emportèrent en urihe.
cosmiq ue de la pierre ioun. Sa queue racla le sol alors qu'elle s'enrou l~ it et qu'il se
Je laissai ma main courir à la surface du cylindre. Mes dressait ~ u · desslls de moi.
p;aumes moites étaient légèrement poussiéreuses. L:l pierre !Ots milliers tl des lIIiWtr~ 1I0U5 RIPOIIS IlUrlldu dT 10llBues
était scu lptée en forme d'écailles, mais parfaiteme nt inflexible. l'IIIIIlt5 IIOIIS llooliS dvi rêvi !jrle OOllS les Iromllies 11 dwx Pieds loriS
C'est alors que je re marqua i quelque chose. Les mosaïq ues ln hommes rlelPifllllfil/forls pdts sers homme Sfrs (IBnlouille.loi
zigzagantes de la n«ropole ~ rami fiaient pour forme r AGENOUILLE·loi Il,9rllollillr·'oi.
un aut re dessin radial au pied (ou .1& la que uc il) de chaque Sa l'oix é:tait comme un murmure dans mes o reilles. Mes
sarcophage, y compris celui-ci. Comme mon Mton éclairant genoux r.1 iblirenl avant de sc ress~i s ir. Une m~in pressée
luisait au sol, j e vis q u'au bout de chaque bras, de petites cont re mon front, son Mlo n encore collé contre moi, je
pierres l'c rtes fo rmaient une fo rme fam ilière, avec un étrange hurlai, de tou te la fo rce de mes poumons.
t rou de la bille d'un ongle qui s'ouvrait exactement au milieu. IGraml sor!lJ1r rlfII.~ picris !Jrllll!! 5011]lc. NO Ire pierrr Il nm(ll/il
Plein d'appréhension, j e posai mon sac et m'accroupis III lllmflfrllr sou~ III IUff 011 rI Ous·(lI'Olls·(lUelldu-des-millirrs-
pour étudiu mon guide. Comme je m'e n doutais, cel esp.lce d'tl/mirs 1I0lre pierre 10 condlli/,1I0lre pitrTt /0 lrol/LI/TOI. Trouv/
correspondait exactement il ia pierre ioun de l'objet. Je sortis ,l(ms Ir momIe Tn soltillé. À pR rl. Un de 111 11 1 d'Rutfts Ull de Imll
la pierre de son empl:tcement et la plaçai dans la cavité au sol. diU/ll'fs biell W'lm IIOUS le SOUhllilolls III biemlrlllle IIOU5 nous
Pendant une ta ngue seconde, il ne se p.lssa rien. rl Llfillons. NOl rr pierre lro/ff pierre.
Pour la surr.1ce du cylindre s'ouvrit dans un mu rmu re, Mo n guide d·éclli reur. Mo n esprit s'embruma avant
comme s'il s'agissait seulement de ride"U". Je me: trouvai face de s'ül~irc i r. Je m'appuyai contre le mu r comme une
~ face avec un homme-serpe nt raide mo rt mais pa rfaitement m<lrionnelle. Ma pierre ioun lu isait par te rre. J'éta is
prése rvé, ~ssis sur Ulle pile de parchemins, de gemmes ct infi nime nt r.1ible. 1..1 pierre 'était leur ct son but a\"ait été d~
d'o r d'u n mètre de haut, un \Mto n en main. Il avait le visage me cond uire j usqu'ici. Je p~ rce\"a i s l'homme-serpent aussi
d'un serpent, le torse d'un homme et, à partir de la taille, sûreme nt que s'il me clouait au sol.
une queue au x an neaux enrou lés. Il n'avait pas d'a rme,j uste !Des (IOmlfUrs prfls et forts id beRI/COrlp rie dow lfurs bc(wrorlp
son \Mto n et une robe rouge ~ l'air incroyablement intact qu i d'ell /rt /lous fo rts dr soulllirii rI prêts. Nous SOlmlles Il ~rt. NOliS
pcndait j usqu'li terre. Mainte nant que le devôl nt du cylind re friOllS si prochrs, Te Il'fUlfllÎr pliS dr' rlrt 101l,9llltxjours IlUrÎfIIS rll
s'était ouvert, les gemmes sur lesquelles J' homme.serpent III l'cl /JIlS rtl ... le momie msolrilU N<':lTRE If I,{rilllblr prllplt Ilôtrr
se te n"it s'afTaisshe nt de quelques centimè tres et quelques 1161rr Ilôlrt.
pièces d'or rebond ire nt sur les mosaiques du sol. J'écoutai. Je n'aurais pas pu bouge r, même sij'avais essayé.
Je reculai. Était·cc un soldat ordi nai re ou un membre de ILt momIe fn~o!cillr presque le monde fIlmldUl prrsqrlc nÔtrr.
la royallté, peut.être même un prêtre ? Est·ce que toutes les Mtris uinfflltlrs trn(brts (llor5 trVi'f /n dwrr III dmlr dt l'ltoilr rt 1(1
tombes de chacu ne de ces tours abritaient un homrlle-serpent lIui/ rI phu que III lI uiIUIIIÎ!JC. NOliS IIOIISsommrs re/iris nous IIOUS
camille cclui-ci ?Étaient-elles taules ainsi rempliesde trésors ? sommes rrliris li /JIlrt cl "Oll~ 1l1'01iS Mre'ldrl.
L:l pierre ioun de mon guide d'écb ireur me conduisait-elle ~ !For/s 11011$sommtsforts 110145 sommfS el IIOIIS rnlOllS 'Iombreux.
une gemme ou à un parchemin unique? Et, de toute faço n, si J'acquiesçai, ma tê te acquiesça. La pierre ... c'était tout ce à
je voulais déplacer ces cada vres, combien pesaie nt-ils? quoi je poU"a is penser.
Mais en un instant, ces queslions perdire nt toute leu r IUn nsst:t prrifond lUI Ilsst:t POlir 1101/$ rb'dller 10U! 1014 5 /OIiS
importance. profond profolldjr suis LUI lui qui rtllt'ilIrra Irs llI/tTtS.
La ~ u eue de l'hom me-se rpent sc mit 11 s'e nrou ler. ILoi,1 tri bM proJoml tll 115 Sl4 i~i ln pierre rll 005 dnll! Ir rrrll.t
Ç'aurait pu être te vent, uu f qu'il n'y avait pas le moindre SIIII! lumiêrr.
soume d'air. Que ma respira tio n. Et cette queue qui bougeait. J'acqu icsç~ i . Bien sûr. Quelque part, une p~ r tie de moi
Avant même de comprend re ce que j e r.l isais,je bo nd is en te ndit b m ~ i n pour frapper la créatu re. Quelque parlai!1eurs,
arrière, le couteau te ndu . L'homrlle.serpcnt reprit vie d~ns \lne autre p~rt ie de moi. la pierre, luisait parmi les mosa'r'qllcs
un soubresaut et se soulev" hors de son sépulcre à l'aide du sol. L'ho mme-serpent gl issa ,'ers moi.
de ses deux bras humains malingres. Je vacillai alors qu'il lDeux pieds doucrlCIII!Jlle III ille/mit jlliblt/umitrf homme (lcm
te ndait son bâton l'ers moi, el levai un bras pour parer son pose IN nrmes p(lr terrr Irs dlcrs outils pnr Irrrr.
1 BmlAiRE
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ils n.'sultent dl" b. d istorsion de la chai r des t ires... el si les ressemblent. Ils débo rdent t rop de colère pOlir envisager d e
d rows :arrÎ\'c: nt à leurs fins, l~ imakurscs incarnent le futu r se blesser, mais leur foli e et leur fana ti sme les poussent à
mor- dl" la race tlfiquc. u s imakurses n'ont pas été simplement chercher une fin violente,
~['Ye rli s et transformés. ils ont longtem ps souffert sous la lame Si la co nfusion, la rage ct l'horreu r des irnaku rses les rendent
ec les des amateurs dt soutlr.. nce les plus tale ntueux,jusqu';' ce que fous et qu' il est potentiellement dangereux d e simplelllent se
Itur rorps ('\ It ur es prit ne soient plus que ru ina. Apres dl"s troUI"er ~ côté d'eux, ils fo nt p~rtie d es symboles de poul'oir
sema ines de tra nsformation ct de torture, ce qui était autrefois les pl us importants qu'un draw puisse posséder, Pour amir
un clfe éme rge sous la forme d'une chose hurlan te, parodie de l 'opportu nit~ incroyablement ra re de crée r l'une de ces terribles
Je ses sa grâce pe rdut, véritable: horreur de chair retravaillée et d'os choses, il fau t ré ussir le double exploit de trom'cr un elfe de la
-'t, en brisés. Un d fr '" P.l rf.lit .. pour les d rows, mais un crime contre surface ct de le soumett re, et alors le processus de distorsion
Je rr ~- la \~ e eUe- même pour tous les autres. de la chair est loin d'être abordable, Même si u n drow se
d elle Même s'i l n'existe pas deu x irna ku rses semblables (les donne la peine de payer la transformation et de s'adonne r il
torlion naires drows tire nt une fierté im pie ùe l'u nicité de ces terri fia ntes to rtures (u ne extrémité que seules les f~ milles
.lIent chaCUlle dl' le u rs stru ctu res qu'i ls façOll nent com me des les plus décadentes atte ignen t~ bien des elfes distordus ne
chefs-d 'œuvre d 'ago n ie), ils parb gent des caractéristiques surviven t pas longtemps, qu'i ls meurent lente ment ~ cause
communes, Ils ont 1'311ure gé nérale d 'une tumeur affa mée du poison d u processus de création ou qu'ils dépérissent
ou d'un gole m d(' chair créé par un fou, l'ou rla ni , aussi si mplement, physiqueme nl ou me ntalement,à la suite d u choc
pen'('1'S(' que semblent ces cré3tur('S, s('ules les âm('s les plus de leur tra nsformation. !..ts irnakurses qui SUl'l;l'ent rcçoh'ent
urhu· cru d les ne les plaignent p3S car un(' lu('ur de confusio n (' t gé néralement des places d 'hon neu r dans les galeries, les salles
de souffrJ!lce SI' C:lche dans leurs yeux fou s, et un(' horreur de tortu re ct les ha lls ù'enlrte des f.~mil1e s elfes noires les plus
absolue réson ne da ns leu rs hurleme nts constanls, dissolues, où ils servent de gardie ns et cxprimentla richesse,le
Les irnakursts mcsure nt généralem('nt entre deux mètres pou\'Oi r et la cruauté,
cinq u.mt et deux mètres quatre-vi ngts et pèsent j usq u'à cellt
cinquante kilos, Lors du processus de distorsion de la chair,le Les i.'nahul'ses de Zil'nahayni n
corps de la victime elfique subit un gonflement explosif et u ne Les irnakurses sont ext rêmement rares, mais 13 popu lation la
croissance c:mcéreuse, au point de dou bler sa m:lsst initiale, plus im po rta nte se t rOUl'e da ns la l'ille où ils naquirent, dans
Les d rows adoren t cd a car la nou\'elle chai r est douce ct le refuge d ro\\' de Zima kayn in,
sensible" facile à façonner et encore plus faci le ~ f.1 ire souffrir, Sovoneil Rirno\'ies, 501'0neil fut c3 pturé pres des ruines
de Celwynl'ian, peu après l'app3rition des elfes no irs, el il
et sa Écologie filt l'un des premiers elfes à poser les yeux su r un dro\\'. Les
,rreu r Créatio ns artificielles, les irnaku rse$ n'ont pas leu r place dans nou l'eaux d istordturs de chai r de b maison ParastrÎC firen t
-' v~nt la natu re et ne sun 'il'raient sans doute pas longtemps dans un de nombreuses expériences su r cr \'o}'ageur elfe im prudent
Jnjet environnement naturel. En revanche, ce sont des œuvres d'art le tuant ct le ressuscita nt il de nombreuses reprises grâce
len te mortelles ct d'excelle nts gard iens, l es tort ures blas phématoi res ~ la magie ct li l'alc himie, 5ol'oneil devint p rogressh'ement
~nt 6 à l'origi ne des irnaku rsts pro\'oque nt li n effet de coercition le premier irnakurse, mais il est aussi u ne ano malie car il a
.utes, magiq ue et me ntale qui les rend complèkment fOlls, ct, eo nsen'é son intellige nce et 5.1 santé mentale, À ccjour, il est
surtout, les met dans l'inc,lpacitt de blesser d irectement un encore prisonn ier de la maison Pa rastrie ct sait qu'il ne pourra
is p~r drolV, cc qui est bien plus utile, En revanche, ils considèrent jamais re ntrer chez lui ni sc l'cnger de ceux q ui onl rui né sa vie,
~ mo · toules les autres créatu res comme des exutoires pour leur Cossiel et Gi ries SheYllil. Ces deu:.: frè res étaient d es
et de terreur et leur rage el essaient de les déchiq ueter ct de leur explorateurs elfes c~plurés par les duergars d ' Hagegr,l f da ns
tu rcs in niger une partie des atrocités qu'on leu r ~ r.li t subir, Les les mon tagnes des Ciml Rois et ils eurent le malheur d'êt re
.lfec- clfes en particu lier suscitent la colère des irnaku rses. C'est l'c nd us il des esclavagistcs d rows, Ils endurèrent de terribles
!s, l e ainsi que les d ro\\'s utilisent leu r magic la plus ignoble ct leurs to rtu res cl subi rent des inte rroga to ires sans fi n su r les
tou rments les plus cruels pour t ransfoflller les ennemis qu'ils coutu mes, la vie ct les défenses de leur p(' uple al'al1t d'êt re
ques haïssen t le plus en gard iens f.l natique5, ac hetés par la maison Von na rc. Ces irnaku rses sClll ptés de
~ son Com lne pour tous les autres individus li la chair d istordu e, r.1ço n symétriq ue fo nt 1:1 fi ertt du Hall des ancêt res du palais
<ttle on peut restaure r le corps brisé d'un irnakurse en ut ilisant des Von na rcs,
l'ad- une puissante magie. Pourta nt , nl~ l11 e un sort aussi 1)islp 'een F~i nomi er. La compagne de lo ngue date du chef
6 +1 0 pu issant qu'un mimde ou un 50Uhllil ne suffi t lIas ~ soigner des défe nseurs de Cdv.ynvian, Kaérishiel Neirc nar, fut c~ pturée
ts ct c0l11plète111ent un elfe distordu , Une foi s SOli co rps soigné, il ya près de trois ans, bicn que tout le monde la croit morte,
il fau t relance r u n so rl to ut aussi jluiss3nt pou r restaurer l'tndant de longues années. la couragCuse rôdeuse a souffert
l'esprit t raumatisé d t l'el fe. en tant que prisonnière de la m:uson Oolour, mais elle a re rusé
lt le de céder et de parler aux drows des défe nses de la Miérani.
::Ida

..
~ s ne

~
Habitat et société
Captifs déments prison n iers de leur pro pre corps, les
irnaku rses se méprise nt, com me tous ceux qu i ltu r
Même si elle n'est pas encore une irnakurse, elle a su bi une
gra nde partie des tortures requises et ce n'est qu'une ques tion
de temps ava nt que ses proprié ta ires perdent patience,
rlRSONNAGES rRÉ" TIRÉ
---~~~ -----=,.~--...~~=-~.~- -.~--~~-----~~~ - -------

A TTA QUE
Û><pI h"'l"ipHbop ..1. +9 Md.I· .... r·
IN lT u V 09 m (lc:8t3119-20) M ....' (."homio)
OirtMK•• ", Io"l_"",iIo +1 [Fer .. Il. +10 CO"". ......... (~f•• )
N tA Ch~lIn (Id6+2hl) Q;pt.>tr>l tle

9 8"+5: BMO +6: OMO lB 1.\Tmld.llc "


P"<c.~..,,,
DÊ FENSE P..tlc. ltllt.' ''"'''''IIOCtII.....
s..n. (NL$ 7, +6«......Ud..tM><~) DoNS
" CA I9
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" U f +7, V.. +IO,VoI +7
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........ ''''i' ""roC', l , • 01"";,. dO>.oonbrt. 100"""""

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" Lo" IJ.n"fi",jo., ",.Ir.! or«.."n,
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t qulp. ,...nt polk," dl POl" d'h"". H (2), gonf>,j., " .. ri,ifI +1. "n".." d. pro,..,;"o +J. ocHle. ,.., gr~tok (2),
.",,",.cIe <~I, +3, .dong<O<IIf'O"t. +ljFoo +I)t' 20 nk"-',Iph 'ong.. +', d.tgw•• n: cOlA'!. d. mo."tt., 20 Il.k"""
n~ d 'ob$lnlhe d'"".n ..!t.,de 50 po ••ymbole u<,~ en ct d'_ ..!eu, de 7S po, un my>to!r\euI gri_. 8 po
N' d'Ur">!! m~re morte, d.n. 1. dlsgrlce el lits hurlements, milh .. ij'.
Seltylel gr~nd,t d~n~ la honte. Son
beau·~re e~~ya de l'ISwssiner ,vant Meme que wn r.l~ devienne .oolle m.i~ le demi -elfe ~e lir. du m.uv~l.
pu el ,'enfui!. Depu l~ , la vie ne fui q u'ulIe cruelle sé rie de tr ahison' et de .ouffrance. Sel b r~ve, relrouva ille,
avec Ion vé ritable père, un band il elfe notoire"e te rmin~rent .ur un ""mi-elfe ~ nOllVe.u trahi et emprisoooé.
Ubt'roi! depui' peu, Seltyiel r~Ye de ~ venge. de ni dewc ~res et de [/!iIr r~'fe payer son enf&/lce YOIée.

ATTAQUE COMPITEN C ES
Corpo ' -,.Ip«o b.w..rAtG +1, ~ I.. HO
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(r", Hl, po,lo.Jo pt,~J'k""Cf +l(2). "" long de ""'..,~. 20 1Ikhe<. ~ (2), coIm",c" J. I..... dt~."' H, 30 p:>

L~ r6~ .ltri~.vx f~mmM ......... la Iribu d'Amiri Ile COllY,nt (ama" Aceue dernij.ro'! ~I, quand son peuple
e,wya de.e d<!b."n~f d'el!e lofs d'un e missiorr .u icide, ~I!e 'eoint al'f!C Yn ~"",me trophée : l'oi!~e d'un
géanl du giwe. Of pu is, elle a .bandonné son pfuple et • appris b app ,écle' ,. ~ iganle ,que r!~e (mot!me ,i
elle ne peut explOIter le plein potenliel de celle-ci que lorsqu'el!e de~nt enragé e)_ Elle ne p..te iamalS dM
d<corr.ltnces qui li contraignirenl ~ qu,Ile, son ",ys naltl. Il y. des d""." qu·il ....ut mieux ""jer '<>!J' .ôlence_
D,', "'" r", ln t rnh _.t 'ilt,- ,
d" r Omb.rt e ...', ,t~ ~<:nrt, .-t
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