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Département de Mathématiques
Université A. Mira de Béjaia
Algérie.
TABLE DES MATIÈRES
i
3 Latex Mathématique 23
3.1 Les équations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.1.1 Equations courtes et moyennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.1.2 Equations longues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.1.3 Série d’équations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
3.1.4 Equations numérotées par une numérotation de notre choix . . . . . . . . . 25
4 Les couleurs 26
5 Les boites 29
5.1 Comment fabriquer des boites sans package particulier . . . . . . . . . . . . . . . . 29
5.1.1 Boites contenant un texte d’une ligne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
5.1.2 Boites contenant un paragraphe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
5.2 Boites avec le package fancybox . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
5.2.1 Boites contenant un texte d’une ligne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
5.2.2 Boites contenant un paragraphe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
5.3 Boites de couleurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
5.4 Boites à titre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
5.5 Utilisation des boites pour empêcher certaines césures LATEX . . . . . . . . . . . . . 35
5.6 Le package framed . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
5.6.1 Les différents environnements du package framed . . . . . . . . . . . . . . . 36
5.6.2 Comment redéfinir l’environnement leftbar . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
6 Les figures 41
6.1 Eléments de base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
6.2 Comment modifier la taille d’une figure à insérer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
6.3 Comment mettre sa figure dans un cadre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
6.4 Insertion de figures d’extension autre que eps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
6.5 Insertion de plusieurs figures côte à côte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
ii
CHAPITRE 1
1.1.1 L’indentation
Pour modifier l’indentation d’un document LATEX, à partir d’un certain endroit, on utilise le
code : \parindent=indentation voulue ou bien le code :
\setlength{\parindent}{indentation voulue}
Exemple : Le code :
\parindent=2cm
\par Les quaternions furent découverts en 1843 par le mathématicien irlandais
William Rowan Hamilton (1805-1865).
donne :
Les quaternions furent découverts en 1843 par le mathématicien irlandais William Rowan
Hamilton (1805-1865).
N.B : Le code \par signale que le texte qui le suit est un nouveau paragraphe. Sinon, il est bien
connu qu’en LATEX, un espace vertical est interprété comme un passage à un nouveau paragraphe.
Si l’on désire laisser un espace vertical dans notre document LATEX(pour l’aérer par exemple) sans
passer à un nouveau paragraphe, on utilise la commande \noindent qu’on mettra au début du
texte lequel on ne désire pas commencer par une indentation.
Notons par ailleurs que l’indentation par défaut d’un document LATEX est d’environ 6 mm.
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Bakir FARHI CHAPITRE 1. STRUCTURE GÉNÉRALE D’UN DOCUMENT LATEX
\setlength{\parskip}{espace voulu}
que l’on mettra à l’endroit à partir duquel on souhaite modifier l’espace interparagraphe.
Exemple : Le code :
\parskip=1.5cm
\par Les quaternions furent découverts en 1843 par le mathématicien irlandais
William Rowan Hamilton (1805-1865).
\par En faisant des calculs avec les nombres complexes, il s’intéressa à
l’interprétation géométrique de l’addition et de la multiplication dans le
plan (à 2 dimensions). Il se demanda, si avec des nombres hypercomplexes, on
ne pourrait pas obtenir des résultats analogues dans l’espace (à 3 dimensions).
donne :
Les quaternions furent découverts en 1843 par le mathématicien irlandais William Rowan Hamil-
ton (1805-1865).
En faisant des calculs avec les nombres complexes, il s’intéressa à l’interprétation géométrique de
l’addition et de la multiplication dans le plan (à 2 dimensions). Il se demanda, si avec des nombres
hypercomplexes, on ne pourrait pas obtenir des résultats analogues dans l’espace (à 3 dimensions).
N.B : L’espace interparagraphe par défaut d’un document LATEX est d’environ 1 pt.
\setlength{\baselineskip}{espace voulu}
que l’on mettra à l’endroit à partir duquel on souhaite modifier l’espace interligne.
Exemple : Le code :
\baselineskip=7mm
\par Durant de nombreuses années, Hamilton avait espéré trouver une forme de
multiplication satisfaisante pour les triplets de nombres réels avec de bonnes
propriétés. Ses recherches sont bien décrites par la célèbre anecdote avec son
fils. Peu de temps avant sa mort, il écrivit à son fils: \og Tous les matins,
alors que tu descendais pour prendre le petit déjeuner, tu me demandais:
Eh bien papa, est ce que tu peux multiplier les triplets? J’étais toujours
obligé de répondre, avec un triste hochement de t\^ete: ‘‘Non, je peux
seulement les additionner et les soustraire’’\fg. \\
Finalement, Hamilton a eu l’idée géniale de passer à une dimension de plus.
Il écrivit: ‘‘Ainsi naquit l’idée en moi d’admettre une quatrième dimension
pour calculer avec les triplets’’. Il aboutit aux quaternions.
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donne :
Durant de nombreuses années, Hamilton avait espéré trouver une forme de multiplication sa-
tisfaisante pour les triplets de nombres réels avec de bonnes propriétés. Ses recherches sont bien
décrites par la célèbre anecdote avec son fils. Peu de temps avant sa mort, il écrivit à son fils :
« Tous les matins, alors que tu descendais pour prendre le petit déjeuner, tu me demandais : Eh
bien papa, est ce que tu peux multiplier les triplets ? J’étais toujours obligé de répondre, avec un
triste hochement de tête : “Non, je peux seulement les additionner et les soustraire” ».
Finalement, Hamilton a eu l’idée géniale de passer à une dimension de plus. Il écrivit : “Ainsi naquit
l’idée en moi d’admettre une quatrième dimension pour calculer avec les triplets”. Il aboutit aux
quaternions.
N.B : L’espace interligne par défaut d’un document LATEX est environ 5 mm.
\usepackage[top=h,bottom=b,left=g,right=d]{geometry}
Lorsque les marges de gauche et de droite souhaitées ont la même mesure m (ce qui est souvent le
cas), on pourra simplifier ce code en :
\usepackage[top=h,bottom=b,margin=m]{geometry}
Exemple : Le code :
\usepackage[top=1.5cm,bottom=1cm,margin=2cm]{geometry}
permet d’avoir sur notre document, un espace de haut de page de 1,5 cm, un espace de bas de page
de 1 cm et une marge de 2 cm (que ce soit la marge de gauche ou celle de droite).
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\hrule width ℓ
donne :
• Pour générer un trait horizontal d’une épaisseur (c’est-à-dire hauteur) e, on utilise le code :
\hrule height e
donne :
• Pour générer un trait horizontal d’une largeur ℓ et d’une épaisseur e, on utilise le code :
donne :
donne :
C’est génial la programmation en VBA
• Pour compléter une ligne de texte (lorsqu’elle est incomplète bien sûr) par des points de suspension,
on utilise le code \dotfill. Par exemple, le code :
donne :
C’est génial la programmation en VBA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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• Pour générer un trait horizontal mis à droite (par exemple de largeur 1/3 de la largeur d’une ligne
de texte), on utilise le code :
\hspace*{0.66\textwidth} \hrulefill
(après un retour à la ligne). Ce qui donne ceci :
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Présenter certaines parties d’un document LATEX sur une colonne et d’autres parties sur
deux colonnes
Si l’on souhaite maintenant présenter certaines parties d’un document LATEX sur une colonne et
d’autres parties sur deux colonnes (remplies les unes après les autres), on utilisera les commandes :
\onecolumn et \twocolumn. On écrira par exemple :
\twocolumn Un texte sur deux colonnes
\onecolumn Un autre texte sur une colonne
\twocolumn Un autre texte sur deux colonnes
..
.
etc
Le grand inconvénient de ces deux commandes \onecolumn et \twocolumn réside dans le fait qu’à
chaque fois que l’une d’elle est utilisée, elle entraîne automatiquement un changement de page. À
ma connaissance, cet inconvénient de taille est incontournable !
Remarque importante : Si l’on souhaite présenter un document LATEX entièrement sur deux
colonnes, il est nettement préférable d’intégrer l’option twocolumn à la classe du document que
d’utiliser la commande \twocolumn au début du document. En effet, la commande \twocolumn
est tellement fragile qu’elle pourrait entraîner des anomalies comme la suivante : « certaines lignes
de la colonne gauche arrivent à toucher les lignes d’en face de la colonne droite d’une même page
du document ».
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Mettre un trait vertical pour séparer les colonnes d’un texte LATEX présenté sur deux
colonnes
Pour faire apparaitre un trait vertical séparant les deux colonnes d’un texte LATEX (écrit sur deux
colonnes), on devra taper, juste avant le texte en question, le code :
\columnseprule=épaisseur voulue pour le trait vertical
ou le code :
\setlength{\columnseprule}{épaisseur voulue pour le trait vertical}
Par exemple, le code :
\columnseprule=0.1pt
\twocolumn Il était une fois ...
mettra notre texte « Il était une fois . . . » sur deux colonnes qu’il sépare avec un trait vertical
d’épaisseur 0,1 pt (un trait fin).
N.B : Lorsqu’un document LATEX est entièrement écrit sur deux colonnes (via l’option twocolumn,
intégrée à la classe du document), il suffit de mettre le code \columnseprule=épaisseur voulue
juste après \begin{document} pour séparer les deux colonnes de chaque page du document par
un trait vertical d’une épaisseur voulue.
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Bien entendu, le titre en question pourrait être une section, une sous-section, . . . etc.
Pour information, c’est l’environnement multicols qu’on utilise pour rédiger (en LATEX) les articles
de journaux.
Enfin, pour écrire une partie d’un document LATEX sur un nombre n de colonnes (1 ≤ n ≤ 10),
remplies équitablement, et faire apparaitre des traits verticaux d’épaisseur e séparant chaque deux
colonnes consécutives, on devrait taper (juste avant l’environnement multicols) l’un des deux codes
équivalents :
\columnseprule=e
ou
\setlength{\columnseprule}{e}
\documentclass[a4paper,12pt]{article}
\usepackage[T1]{fontenc} % pour avoir des caractères en codage T1
\usepackage[latin1]{inputenc} % pour gérer les accents
\usepackage{multicol}
\begin{document}
\thispagestyle{empty}
\columnseprule=0.1pt
\begin{multicols}{4}[\section*{De bonnes raisons pour enseigner l’arithmétique}]
Il n’y a pas deux branches des mathématiques qui présentent un plus grand
contraste que l’arithmétique et la théorie des nombres.\\
Le caractère de grande généralité et de simplicité de ses règles rend
l’arithmétique accessible à l’esprit le moins ouvert.\\
Par contre, la théorie des nombres est de beaucoup la plus difficile des
sciences mathématiques. Sans doute, l’exposé de ses problèmes est si simple
qu’un enfant peut comprendre de quoi il s’agit; mais les méthodes employées
sont si particulières qu’il faut une adresse insoupcconnée et une habileté
consommée pour découvrir la voie qui permet d’aborder ces problèmes. Des
propositions tenues pour vraies pendant des siècles ont été ultérieurement
reconnues fausses, et actuellement il existe des problèmes qui ont épuisé
toutes les capacités des plus grands mathématiciens et restent encore sans
solution.\\
La théorie des nombres est la branche des mathématiques qui a trouvé le plus
petit nombre d’applications; non seulement elle est restée bien loin de toute
influence sur le progrès technique, mais dans le domaine des mathématiques
pures, elle est toujours restée isolée, n’ayant que de vagues liaisons avec
le fond général de la science \dots
\end{multicols}
\end{document}
donne :
1. Le texte contenu dans l’environnement multicols est dû à Tobias Dantzig (Le nombre langage de la
science, 1974).
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\usepackage{fancyhdr}
Le chargement de ce package seul n’entraîne ni une en-tête particulière ni un pied de page particulier.
C’est par contre le style de page qui donnera à un document Latex une en-tête et un pied de page
particuliers.
Pour définir son propre style de page (c’est-à-dire sa propre en-tête et son propre pied de page),
nous devons d’abord charger le style de page fancy via la commande :
\pagestyle{fancy}
que l’on mettra dans le préambule ou dans le corps du document (à l’endroit à partir duquel on
souhaite adopté le style de page fancy) ; ensuite modifier ce style aux endroits voulus du document
par des commandes que nous allons détailler ci-dessous.
Avant tout, nous allons expliquer comment fonctionne le style de page fancy par défaut.
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Le mode oneside :
C’est le mode “recto”. Le rôle de ce mode est d’attribuer à toutes les pages d’un document Latex
la même en-tête et le même pied de page.
Le mode twoside :
C’est le mode “recto-verso”. Le rôle de ce mode est d’attribuer aux pages d’un document Latex des
entêtes et des pieds de page différents selon leur parité. Plus précisément, il attribue aux pages
paires la même en-tête et le même pied de page et aux pages impaires aussi la même en-tête et le
même pied de page. Ainsi, une page impaire (recto) aura une en-tête et un pied de page différents
de ceux d’une page paire (verso).
Le mode que l’on choisit pour rédiger son document Latex doit être déclaré comme argument
(optionnel) de la classe du document. On tapera par exemple :
\documentclass[a4paper,twoside,12pt]{report}
N.B : Si on ne déclare pas le mode d’un document Latex, il sera attribué par défaut à ce document
le mode oneside s’il est de classe article ou report et le mode twoside s’il est de classe book.
L’en-tête par défaut du style de page fancy est décrite dans ce qui suit :
Remarques :
– Dans l’en-tête par défaut du style de page fancy, les titres figurant au dessus du trait horizontal
sont écrits en majuscules et en italique.
– Pour ce qui concerne le pied de page, le style fancy n’ajoute rien à ce qui est standard, à savoir
la numérotation de la page courante au centre du bas de page.
Nous allons maintenant expliquer comment modifier le style de page fancy pour créer nos propres
en-têtes et nos propres pieds de page.
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1.4.2 Modification du style de page fancy pour créer ses propres en-
têtes et pieds de page
Modification du trait horizontal de l’en-tête
Les commandes à utiliser pour supprimer ou rendre plus ou moins épais ou plus ou moins long le
trait horizontal de l’en-tête sont :
\renewcommand{\headrulewidth}{0pt}
pour supprimer le trait en question ;
\renewcommand{\headrulewidth}{e}
pour modifier son épaisseur en e (où e est une mesure donnée en pt, mm, . . . etc) et
\renewcommand{\headheight}{ℓ}
pour modifier sa longueur en ℓ (où ℓ est une mesure donnée en cm, mm, pt, . . . etc).
N.B : Ces codes pourraient être tapés aussi bien dans le préambule du document que dans le
corps du document mais dans les deux cas, ils agissent sur l’ensemble du document et non pas
à partir de l’endroit où ils étaient tapés. Il est donc préférable de les taper au préambule du
document.
Il est aussi possible de modifier l’espacement entre l’en-tête et le corps du document en tapant (dans
le préambule du document) l’un des deux codes équivalents suivants :
\setlength{\headsep}{esp} ou \headsep=esp,
où esp est l’espacement voulu, qui est une mesure qu’on devrait fournir en pt, cm, mm, . . . etc.
Enfin, on peut carrément remplacer le trait horizontal de l’en-tête par tout autre chose de notre
choix en utilisant le code plus général :
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\renewcommand{\headrule}{\vspace{-3mm} \uuline{\hspace{\textwidth}}}
Exemple 2 : Nous souhaitons avoir à la place du trait horizontal de l’en-tête un trait horizontal
ondulé (comme ::::::). L’idée est la même que celle de l’exemple précédent ; elle consiste à utiliser
le package ulem qui permet de souligner un texte donné par un trait ondulé via la commande
\uwave{le texte voulu}. Après avoir chargé le package ulem au préambule du document, on
devrait (pour réaliser notre souhait) taper (dans le préambule du document) le code :
\renewcommand{\headrule}{\vspace{-3mm} \uwave{\hspace{\textwidth}}}
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(b) \rhead[ce qu’on désire mettre en haut-à droite des pages paires]
{ce qu’on désire mettre en haut-à droite des pages impaires}
(c) \chead[ce qu’on désire mettre en haut-au centre des pages paires]
{ce qu’on désire mettre en haut-au centre des pages impaires}
(d) \lfoot[ce qu’on désire mettre en bas-à gauche des pages paires]
{ce qu’on désire mettre en bas-à gauche des pages impaires}
(e) \rfoot[ce qu’on désire mettre en bas-à droite des pages paires]
{ce qu’on désire mettre en bas-à droite des pages impaires}
(f) \cfoot[ce qu’on désire mettre en bas-au centre des pages paires]
{ce qu’on désire mettre en bas-au centre des pages impaires}
2nde manière : On tapera dans le préambule ou dans le corps du document ce qui suit :
(a) \fancyhead[LO]{ce qu’on désire mettre en haut-à gauche des pages impaires}
N.B : LO = Left-Odd = à gauche-impaire.
(b) \fancyhead[LE]{ce qu’on désire mettre en haut-à gauche des pages paires}
N.B : LE = Left-Even = à gauche-paire.
(c) \fancyhead[RO]{ce qu’on désire mettre en haut-à droite des pages impaires}
N.B : RO = Right-Odd = à droite-impaire.
(d) \fancyhead[RE]{ce qu’on désire mettre en haut-à droite des pages paires}
N.B : RE = Right-Even = à droite-paire.
(e) \fancyhead[CO]{ce qu’on désire mettre en haut-au centre des pages impaires}
N.B : CO = Center-Odd = au centre-impaire.
(f) \fancyhead[CE]{ce qu’on désire mettre en haut-au centre des pages paires}
N.B : CE = Center-Even = au centre-paire.
(g) \fancyfoot[LO]{ce qu’on désire mettre en bas-à gauche des pages impaires}
(h) \fancyfoot[LE]{ce qu’on désire mettre en bas-à gauche des pages paires}
(i) \fancyfoot[RO]{ce qu’on désire mettre en bas-à droite des pages impaires}
(j) \fancyfoot[RE]{ce qu’on désire mettre en bas-à droite des pages paires}
(k) \fancyfoot[CO]{ce qu’on désire mettre en bas-au centre des pages impaires}
(l) \fancyfoot[CE]{ce qu’on désire mettre en bas-au centre des pages paires}
Remarque : Si, par exemple, on désire mettre le même titre en haut-à droite de chaque
page (peu importe sa parité), on peut taper simplement le code :
\rhead{le titre voulu}
ou encore :
\fancyhead[RO,RE]{le titre voulu}
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\usepackage{lastpage}
Noter que ce package retient des informations sur la dernière page du document ; en particulier son
numéro qui n’est rien d’autre que le nombre total des pages du document et dont on a besoin ici.
Ensuite, dans le préambule ou dans le corps du document, on tapera le code suivant :
\cfoot{\thepage/\pageref{LastPage}}
si l’on souhaite que cette numérotation figure en bas-au centre de chaque page.
Les commandes Latex permettant d’imprimer les numéros et les intitulés du chapitre,
section et sous-section en cours :
1. Les commandes Latex permettant d’imprimer les numéros des titres courants :
• La commande permettant d’imprimer le numéro du chapitre courant d’un document Latex (de
classe book ou report) est : \thechapter.
• La commande permettant d’imprimer le numéro de la section (resp. sous-section) courante d’un
document Latex (de classe book, report ou article) est : \thesection (resp. \thesubsection).
2. Les commandes Latex permettant d’imprimer les intitulés des titres courants :
a) Pour les classes report et book :
• Les commandes \leftmark et \rightmark permettent d’imprimer respectivement les intitulés
du chapitre courant et de la section courante. Ces intitulés vont apparaître sous la forme :
\renewcommand{\chaptermark}[1]{\markboth{#1}{}}
\renewcommand{\sectionmark}[1]{\markright{#1}}
Noter que les commandes \chaptermark et \sectionmark, lorsqu’elles sont utilisées, offrent res-
pectivement aux commandes \leftmark et \rightmark ce qu’elles devront imprimer (voir le pro-
chain item).
• Si l’on souhaite maintenant que les commandes \leftmark et \rightmark impriment autre
chose que ce qui apparaît dans la table des matières, on devra ajouter juste après (resp. juste avant)
l’introduction du chapitre (resp. section) dont il s’agit, c’est-à-dire juste après (resp. juste avant)
\chapter{...} (resp. \section{...}), le code :
\chaptermark{le titre que l’on désire imprimer avec la commande \leftmark}
(resp. \sectionmark{le titre que l’on désire imprimer avec la commande \rightmark}).
Dans cette situation, l’impression donnera les titres que nous avons choisi, précédés des numéros
2. Il est possible qu’un chapitre (section, sous-section, . . .) apparaisse sous un certain nom dans la table des
matières et sous un autre nom dans le corps du document.
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Ainsi programmé, les intitulés des chapitres et sections qui apparaîtront dans l’en-tête du document
seront exactement ceux donnés par les commandes \chaptermark et \sectionmark lorsque celles-
ci sont utilisées ; sinon ceux de la table des matières.
b) Pour la classe article :
• Les commandes \leftmark et \rightmark permettent d’imprimer respectivement les intitulés
de la section courante et de la sous-section courante. Ces intitulés vont apparaître sous la forme :
n INTITULÉ DE LA SECTION
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• Si l’on souhaite que ces intitulés ne soient ni précédés de leurs numéros ni convertis en écriture en
lettres majuscules (pour les sections) mais soient exactement tels qu’ils apparaissent dans la tables
des matières, on ajoutera au préambule du document Latex (après la définition de son en-tête et
jamais avant) les deux codes :
\renewcommand{\sectionmark}[1]{\markboth{#1}{}}
\renewcommand{\subsectionmark}[1]{\markright{#1}}
Noter que les commandes \sectionmark et \subsectionmark, lorsqu’elles sont utilisées, offrent
respectivement aux commandes \leftmark et \rightmark ce qu’elles devront imprimer (voir le
prochain item).
• Si l’on souhaite maintenant que les commandes \leftmark et \rightmark impriment autre chose
que ce qui apparaît dans la table des matières, on devra ajouter juste après (resp. juste avant) l’in-
troduction de la section (resp. sous-section) dont il s’agit, c’est-à-dire juste après (resp. juste avant)
\section{...} (resp. \subsection{...}), le code :
\sectionmark{le titre que l’on désire imprimer avec la commande \leftmark}
(resp. \subsectionmark{le titre que l’on désire imprimer avec la commande \rightmark}).
Dans cette situation, l’impression donnera les titres que nous avons choisi, précédés des numéros des
sections (resp. sous-sections) concernées. Ces titres sont, en outre, convertis en écriture en lettres
majuscules lorsqu’ils concernent des sections.
• Pour aller encore plus loin, on peut souhaiter que les commandes \leftmark et \rightmark im-
priment exactement ce qu’on écrit entre les accolades des commandes \sectionmark et \subsectionmark
(y compris si l’on souhaite une écriture en italique, en gras, en couleurs, en miniscules, . . . etc).
Pour ce faire, il suffira d’ajouter au préambule du document Latex (après la définition de son en-tête
et jamais avant) les codes :
\renewcommand{\sectionmark}[1]{\markboth{#1}{}}
(pour la gestion des intitulés de sections) et :
\renewcommand{\subsectionmark}[1]{\markright{#1}}
(pour la gestion des intitulés de sous-sections).
Un exemple plus compliqué :
Dans un document Latex de classe article et de mode oneside, on souhaite avoir comme en-tête un
trait horizontal simple au dessus duquel figurera :
À gauche : L’intitulé de la section courante, écrit sous la forme :
Section n. Intitulé de la section
(en couleur rouge).
À droite : L’intitulé de la sous-section courante, écrit sous la forme :
Sous-section n.m. Intitulé de la sous-section
(en couleur verte).
Pour ce faire, il faudrait d’abord définir l’en-tête souhaitée au préambule du document par le code :
\pagestyle{fancy}
\fancyhead{}
\lhead{\leftmark}
\rhead{\rightmark}
(sans oublier bien sûr de charger préalablement le package fancyhdr).
Ensuite, juste après ceci et pas avant (toujours dans le préambule du document), redéfinir les deux
commandes \sectionmark et \subsectionmark par :
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Ainsi programmé, les intitulés des sections et des sous-sections qui apparaîtront dans l’en-tête du
document seront exactement ceux donnés par les commandes \sectionmark et \subsectionmark
lorsque celles-ci sont utilisées ; sinon ceux de la table des matières.
Une dernière remarque : Les commandes \leftmark et \rightmark fonctionnent correctement
lorsqu’on les utilise pour définir sa propre en-tête (c’est-à-dire accompagnées des commandes telles
que \lhead, \rhead, . . . etc) mais elles fonctionnent moins bien lorsqu’on les utilise seules dans le
corps d’un document Latex.
Exercices
Exercice 1 : Le texte encadré ci-dessous constitue une page d’une série de TD écrite en Latex
(classe article, mode oneside).
Exercice 4:
En aérodynamique et en mécanique des fluides, les fonctions φ et ψ dans
l’expression f = φ + iψ, où f est une fonction holomorphe sur C sur C,
s’appellent respectivement: potentiel des vitesses et fonction courant.
Supposons que φ(x, y) = x2 + 4x − y 2 + 2y.
— Déterminer l’expression de ψ(x, y) en fonction de x et de y, puis en déduire
l’expression de f (z) en fonction de z.
Exercice 5 (exercice additionnel):
Soit f une fonction holomorphe sur C dont l’expression algébrique est donnée
par:
f (z) = P (x, y) + i Q(x, y),
où z = x + i y (x, y ∈ R), P = Ref et Q = Imf .
On donne: P (x, y) = ex (x cos y − y sin y).
1. Déterminer l’expression de Q(x, y) en fonction de x et de y.
2. En déduire l’expression de f (z) en fonction de z.
Exercice 6:
La formule intégrale de Cauchy annonce ce qui suit:
f (z)
I
n!
f (n) (a) = dz,
2πi γ (z − a)n+1
2/3 B. Farhi
Comme on le constate, l’en-tête et le pied de page du document en question sont composés comme
suit :
17 ⃝
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Bakir FARHI CHAPITRE 1. STRUCTURE GÉNÉRALE D’UN DOCUMENT LATEX
En-tête : Un trait horizontal d’épaisseur 1 pt. À sa droite c’est marqué “Année 2011-2012” et à
sa gauche c’est marqué “Université A. Mira de Béjaia” (écriture en italique).
Pied de page : À droite c’est marqué le nom de l’auteur, en l’occurrence “B. Farhi” (écriture en
petites lettres majiscules). Au centre se trouve la numérotation de la page qui est présentée ici
sous la forme “Numéro de la page/Nombre total de pages”. Enfin, à gauche, on voit apparaître
le logo de l’université de Béjaia ; il s’agit d’une image de format eps, nommée logoubej,
insérée à cet endroit en réduisant sa taille à moitié (on supposera que cette image se trouve
dans le même répertoire que le document Latex dont il s’agit).
— Donner l’ensemble des instructions qui nous ont permis de réaliser l’en-tête et le pied de page de
ce document.
Solution : Le code source qui permet d’obtenir l’en-tête et le pied de page du document en
question est le suivant :
N.B : Dans le code source ci-dessus, les instructions que l’on a coloré en bleu sont celles agissant
sur le style du document (c’est-à-dire sur son en-tête et son pied de page).
Exercice 2 : On souhaite attribuer à un ouvrage mathématique écrit en Latex (de classe book)
la mise en page décrite ci-dessous :
En-tête :
— Un trait horizontal de couleur magenta et d’épaisseur 0,1 pt.
— Au dessus-à gauche de ce trait horizontal, on fera apparaître le nom de l’auteur, en l’oc-
currence B. Farhi, écrit en vert et en petites lettres majuscules.
— Au dessus-à droite du trait horizontal, on fera apparaître pour les pages impaires l’intitulé
du chapitre courant précédé de son numéro et pour les pages paires l’intitulé de la section
courante précédée de son numéro. Ces intitulés seront écrits en couleur rouge, en petites
écriture (small) et en lettres minuscules.
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Bakir FARHI CHAPITRE 1. STRUCTURE GÉNÉRALE D’UN DOCUMENT LATEX
Pied de page :
— À droite, on fera apparaître l’url http://www.bakir-farhi.net du site internet de l’au-
teur, non pas comme un simple texte mais comme un lien hypertexte.
— Au centre, le numéro de la page courante.
— À gauche, le logo de l’Université de Béjaia (une image de format eps nommée logoubej et
classée dans le même répertoire que le document Latex en question, qu’on réduira à moitié).
— Donner l’ensemble des instructions qui feront réaliser cette mise en page.
Solution : L’ensemble des instructions qui permettent de réaliser la mise en page souhaitée est
donné dans ce qui suit :
N.B : Dans le code source ci-dessus, les instructions que l’on a coloré en bleu sont celles agissant
sur le style du document (c’est-à-dire sur son en-tête et son pied de page).
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CHAPITRE 2
LES NOTES EN BAS DE PAGE
que l’on met devant le mot auquel une note voulue est affectée. Par cette commande, les notes sont
numérotées par défaut en chiffres arabes (1, 2, 3, . . . etc). Plusieurs d’autres types de numérotations
sont possibles. On donnera l’essentiel de ces types dans ce qui suit :
\def\thefootnote{\Roman{footnote}}
Pour obtenir des numérotations de footnotes en chiffres romains miniscules, on fait la même chose
en remplaccant juste Roman par roman.
Pour revenir ensuite, à partir d’un endroit voulu du document, à la numérotation standard de
footnotes (c’est-à-dire à la numérotation en chiffres arabes), on met au début de cet endroit ceci :
\def\thefootnote{\arabic{footnote}}
\def\thefootnote{\Alph{footnote}}
Pour obtenir des numérotations de footnotes en lettres latines miniscules, on fait la même chose en
remplaccant juste Alph par alph.
20
Bakir FARHI CHAPITRE 2. LES NOTES EN BAS DE PAGE
∗ † ‡ § ¶ ∥ ∗∗ †† ‡‡
(dans cet ordre).
\def\thefootnote{\fnsymbol{footnote}}
\footnotemark[n]
(juste après le mot auquel on veut associer une note), puis après :
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Bakir FARHI CHAPITRE 2. LES NOTES EN BAS DE PAGE
• Pour associer une seule note à plusieurs endroits (mots) du texte, on mettra devant chaque endroit
voulu :
\footnotemark[n]
3
Mathématicien musulman.
4
Mathématicien allemand.
Exemple 2 : Supposons que l’on a déjà mis 5 footnotes dans notre document alors le même texte
de l’exemple précédent peut s’écrire comme suit :
Parmi les grands mathématiciens du monde on cite:
Al-Khawarizmi\footnote{Mathématicien musulmans.},
Abu Kamil\footnotemark[6], Al-Kashi\footnotemark[6],
Gauss\footnote{Mathématicien allemand.}, \dots \, etc.
Ce qui donnera :
Parmi les grands mathématiciens du monde on cite : Al-Khawarizmi6 , Abu Kamil6 , Al-
Kashi6 , Gauss7 , . . . etc.
puis après en bas de la page :
6
Mathématicien musulman.
7
Mathématicien allemand.
Attention : L’astuce de ce second exemple marche bien à condition de ne pas ajouter après des
footnotes avant celles du texte en l’occurrence.
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CHAPITRE 3
LATEX MATHÉMATIQUE
23
Bakir FARHI CHAPITRE 3. LATEX MATHÉMATIQUE
Pour écrire une équation longue non numérotée, on utilise l’environnement multline* plutôt que mult-
line.
Pour écrire une équation longue numérotée avec des alignements bien précis, on utilise l’environne-
ment split à l’intérieur de l’environnement equation. Par exemple, le code :
\begin{equation}
\begin{split}
(x-1)(x^{2n}+x^{2n-1}+\dots+1)+(x+1)(x^{2n}-x^{2n-1}+ x^{2n-2})-\dots+1) &= \\
(x^{2n+1}-1)+(x^{2n+1}+1) &= \\
2x^{2n+1}
\end{split}
\end{equation}
donne :
(x − 1)(x2n + x2n−1 + · · · + 1) + (x + 1)(x2n − x2n−1 + x2n−2 − · · · + 1) =
(x2n+1 − 1) + (x2n+1 + 1) = (3)
2n+1
2x
(a + b) + (a − b) = 2a (3.1)
(a + b)2 + (a − b)2 = 2(a2 + b2 ) (3.2)
(a + b)3 + (a − b)3 = 2a(a2 + 3b2 ) (3.3)
(en supposant que ces équations sont les trois premières équations de votre document).
Rappelons que le symbole & précise les endroits d’alignement.
Pour écrire une série d’équations alignées et non numérotées, on utilise l’environnement eqnarray*
plutôt que eqnarray.
Pour écrire une série d’équations alignées dont certaines sont numérotées et d’autres non, on
utilise l’environnement eqnarray et on précisera qu’une équation est non numérotée en ajoutant le
code \notag à sa fin. Par exemple, le code :
\begin{eqnarray}
(a+b)+(a-b) & = & 2a \\
(a+b)^2+(a-b)^2 & = & 2(a^2+b^2) \notag \\
(a+b)^3+(a-b)^3 & = & 2a(a^2+3b^2)
\end{eqnarray}
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Bakir FARHI CHAPITRE 3. LATEX MATHÉMATIQUE
donne :
(a + b) + (a − b) = 2a (3.4)
(a + b)2 + (a − b)2 = 2(a2 + b2 )
(a + b)3 + (a − b)3 = 2a(a2 + 3b2 ) (3.5)
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CHAPITRE 4
LES COULEURS
Ainsi, pour écrire par exemple le texte “Omar va à l’école” en magenta, la commande serait :
\color{magenta} Omar va à l’école
Cependant, on pourrait avoir envie d’utiliser d’autres couleurs. Ceci est bien sûr possible en Latex
et on a trois types de couleurs que voici :
1er type : il est défini par la syntaxe gray. Il contient toutes les couleurs grises possible, du blanc
au noir. La syntaxe gray est suivi du taux de blanc dans la couleur voulue. Le taux 1 correspond à la
couleur blanche et le taux 0 correspond à la couleur noir. Par exemple, pour définir la couleur grise
de taux de blancheur 0.7, on insert à l’en-tête de notre document Latex la commande :
\definecolor{gris}{gray}{0.7}
(noter que le mot “gris” de la première accolade est de notre choix). Ensuite pour utiliser cette
couleur qu’on a nommé “gris”, on utilise la syntaxe :
\color{gris} Texte voulu
On obtient alors :
Texte voulu
26
Bakir FARHI CHAPITRE 4. LES COULEURS
Pour une utilisation unique, on pourra bien sûr utiliser notre couleur grise sans la définir préalablement
et la syntaxe dans ce cas là est :
2ème type : il est défini par la syntaxe rgb. Il contient toutes les couleurs. Ces couleurs peuvent être
définies à partir de trois taux :
— Le taux de rouge (red) contenu dans la couleur
— Le taux de vert (green) contenu dans la couleur
— Le taux de bleu (blue) contenu dans la couleur.
D’où le nom rgb, comme red-green-blue. Voici un exemple de définition puis d’utilisation d’une
couleur de type rgb :
\definecolor{vertolive}{rgb}{0.5,0.5,0}
(bien sûr le nom “vertolive” est de notre choix). Cette définition est à insérer bien sûr à l’en-tête du
document Latex. Ensuite, pour utiliser cette couleur définie, on utilise la syntaxe :
On obtient alors :
Texte voulu
Noter bien que ces trois taux sont tous des nombres décimaux compris entre 0 et 1 mais leurs somme
n’est pas obligatoirement égale à 1.
Comme pour le premier type, si notre utilisation pour cette couleur est unique ou rare, on pourra
l’utiliser sans la définir préalablement. Pour ce faire, on utilise la syntaxe :
3ème type : il est défini par la syntaxe RGB. Ce codage (nommé RVB en franccais) contient toutes
les couleurs visibles par l’homme. Toute couleur est définie par trois entiers naturels, tous inférieurs
strictement à 256 = 28 . Ces nombres correspondent aux composantes du rouge, du vert et du bleu
dans une couleur donnée ; d’o‘u le nom RGB (comme Red-Green-Blue). En fait, chaque composante
est codée sur 8 bits, ce qui donne 28 = 256 niveaux d’intensité pour chacune d’elles. Noter que
ce codage est le plus utilisé par les logiciels d’imagerie et c’est celui que nous préférons aussi pour
Latex. En voici quelques exemples faciles de couleurs représentées par ce codage :
— Le rouge est évidemment un RGB(255, 0, 0).
— Le vert est évidemment un RGB(0, 255, 0).
— Le bleu est évidemment un RGB(0, 0, 255).
— Le jaune est un RGB(255, 255, 0) (c’est don un mélange du rouge et du vert avec une même
intensité, ce qui est bien connu).
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Bakir FARHI CHAPITRE 4. LES COULEURS
où a, b et c sont des entiers naturels inférieurs strictement à 256 et désignant respectivement les
intensités du rouge, du vert et du bleu dans la couleur en question. Ensuite, pour utiliser cette
couleur afin de colorer par exemple un certain texte, on utilise comme avant la syntaxe :
\color{Le nom que vous avez choisi pour votre couleur} Texte voulu
Pour utiliser de faccon temporaire une couleur définie par son code RGB, on peut le faire sans définir
préalablement cette couleur. La commande à utiliser est :
où a, b, c, et d sont les nombres décimaux compris entre 0 et 1 (mais de somme non forcément égale
à 1) représentant respectivement les taux du cyan, magenta, jaune et noire dans la douleur définie.
Pour utiliser une couleur sans la définir préalablement, on utilise la commande :
où a, b, c et d sont les taux respectifs du cyan, magenta, jaune et noire dans la couleur utilisée.
Une remarque supplémentaire : On peut obtenir facilement le code rgb du code RGB et vice
versa. Pour ce faire, on a la règle :
A B C
RGB(A, B, C) = rgb(a, b, c), avec a = 256
, b= 256
, c= 256
.
28 ⃝
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CHAPITRE 5
LES BOITES
\setlength{\fboxrule}{2pt}
\framebox[8cm][c]{Rien de spécial!}
donne :
Rien de spécial !
29
Bakir FARHI CHAPITRE 5. LES BOITES
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Bakir FARHI CHAPITRE 5. LES BOITES
\cornersize{1}
\ovalbox{coins arrondis}
donne :
coins arrondis
Et le code :
\setlength{\shadowsize}{8pt}
\shadowbox{ombre}
donne :
ombre
.
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Bakir FARHI CHAPITRE 5. LES BOITES
2. Le code :
\Ovalbox{
\begin{minipage}{0.75\textwidth}
Vers la fin du 19 ème sciecle, beaucoup de mathématiciens comprirent
que l’intégrale de Riemann devait \^etre remplacée par quelque autre
type d’intégrale, tout à la fois plus souple, plus général et mieux
adapté au passage à la limite. Les tentatives les plus notables sont
dues à C. Jordan, E. Borel, W. H. young et H. Lebesgue. Ce dernier
obtint la construction qui s’avéra la plus réussie.
\end{minipage}
}
donne :
' $
Vers la fin du 19 ème sciecle, beaucoup de mathématiciens comprirent
que l’intégrale de Riemann devait être remplacée par quelque autre type
d’intégrale, tout à la fois plus souple, plus général et mieux adapté au
passage à la limite. Les tentatives les plus notables sont dues à C. Jordan,
E. Borel, W. H. young et H. Lebesgue. Ce dernier obtint la construction
qui s’avéra la plus réussie.
& %
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Bakir FARHI CHAPITRE 5. LES BOITES
Là aussi, pour avoir une boite de couleur (sans bordure) comportant tout un paragraphe, il faudrait
combiner cette commande avec la commande \parbox ou avec l’environnement minipage, comme
c’est déjà expliqué auparavant.
2) Pour \fcolorbox :
Elle permet de créer une boite dont la bordure et le fond prennent des couleurs voulues.
Exemple : Le code : \fcolorbox{red}{yellow}{Démonstration} donne :
Démonstration .
Encore une fois, pour inclure tout un paragraphe dans une boite avec la commande \fcolorbox, il
faudrait combiner cette commande soit avec la commande \parbox ou bien avec l’environnement
minipage, comme c’est déjà expliqué auparavant.
D’autres exemples où les couleurs choisies sont définies à l’aide des codes gray, rgb ou
RGB :
Le code :
\fcolorbox[gray]{0}{0.9}{\parbox{7cm}{\flushleft
Vers la fin du 19 ème sciecle, beaucoup de mathématiciens comprirent
que l’intégrale de Riemann devait \^etre remplacée par quelque autre
type d’intégrale, tout à la fois plus souple, plus général et mieux
adapté au passage à la limite. Les tentatives les plus notables sont
dues à C. Jordan, E. Borel, W. H. young et H. Lebesgue. Ce dernier
obtint la construction qui s’avéra la plus réussie.
}
}
donne :
\setlength{\fboxrule}{2pt}
\fcolorbox[RGB]{112,0,223}{255,128,0}{
\begin{minipage}{0.75\textwidth}
Vers la fin du 19 ème sciecle, beaucoup de mathématiciens comprirent
que l’intégrale de Riemann devait \^etre remplacée par quelque autre
type d’intégrale, tout à la fois plus souple, plus général et mieux
adapté au passage à la limite. Les tentatives les plus notables sont
dues à C. Jordan, E. Borel, W. H. young et H. Lebesgue. Ce dernier
obtint la construction qui s’avéra la plus réussie.
\end{minipage}
}
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Bakir FARHI CHAPITRE 5. LES BOITES
donne :
Vers la fin du 19 ème sciecle, beaucoup de mathématiciens comprirent
que l’intégrale de Riemann devait être remplacée par quelque autre type
d’intégrale, tout à la fois plus souple, plus général et mieux adapté au
passage à la limite. Les tentatives les plus notables sont dues à C. Jordan,
E. Borel, W. H. young et H. Lebesgue. Ce dernier obtint la construction
qui s’avéra la plus réussie.
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Bakir FARHI CHAPITRE 5. LES BOITES
Ce qui donne :
Les intégrales de Lebesgue
Vers la fin du 19 ème sciecle, beaucoup de mathématiciens comprirent que
l’intégrale de Riemann devait être remplacée par quelque autre type d’intégrale,
tout à la fois plus souple, plus général et mieux adapté au passage à la limite.
Les tentatives les plus notables sont dues à C. Jordan, E. Borel, W. H. young et
H. Lebesgue. Ce dernier obtint la construction qui s’avéra la plus réussie.
• Pour \makebox, c’est la même syntaxe mais elle met à notre disposition deux options facultatives :
la première pour spécifier la longueur
( de la boite et la seconde pour préciser l’alignement horizontal
du texte à l’intérieur de la boite alignement à gauche
) (l), alignement à droite (r), centralisation
(c) ou répartition uniforme des mots du texte (s) . Ainsi, le code :
donne :
salut tout le monde
salut tout le monde
salut tout le monde
salut tout le monde
salut tout le monde
Exemple d’utilisation d’une boite pour éviter une césure :
La phrase :
35 ⃝
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Bakir FARHI CHAPITRE 5. LES BOITES
\begin{framed}
Je r\^eve d’un jour o\‘u l’égo\"{\i}sme ne régnera plus dans
les sciences, o\‘u on s’associera pour étudier, au lieu
d’envoyer aux académiciens des plis cachetés, on
s’empressera de publier ses moindres observations
pour peu qu’elles soient nouvelles, et on ajoutera \og je
ne sais pas le reste \fg.
\end{framed}
donne :
Je rêve d’un jour où l’égoïsme ne régnera plus dans les sciences, où on s’associera pour
étudier, au lieu d’envoyer aux académiciens des plis cachetés, on s’empressera de publier ses
moindres observations pour peu qu’elles soient nouvelles, et on ajoutera « je ne sais pas le
reste ».
Pour modifier l’épaisseur de la bordure créée par cet environnement, on utilise la commande :
\FrameRule=épaisseur voulu, qu’on mettra juste avant l’environnement framed. Et pour mo-
difier l’espace séparant le texte de la boite de la bordure de la boite, on utilise la commande :
\FrameSep=espace voulu, qu’on mettra aussi juste avant l’environnement framed.
Exemple 2 : Le code :
2. Ce texte est écrit par Evariste GALOIS (mathématicien franccais du 19ème sciecle).
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Bakir FARHI CHAPITRE 5. LES BOITES
\FrameRule=2pt
\FrameSep=1cm
\begin{framed}
Je r\^eve d’un jour o\‘u l’égo\"{\i}sme ne régnera plus dans
les sciences, o\‘u on s’associera pour étudier, au lieu
d’envoyer aux académiciens des plis cachetés, on
s’empressera de publier ses moindres observations
pour peu qu’elles soient nouvelles, et on ajoutera \og je
ne sais pas le reste \fg.
\end{framed}
donne :
Je rêve d’un jour où l’égoïsme ne régnera plus dans les sciences, où on s’associera
pour étudier, au lieu d’envoyer aux académiciens des plis cachetés, on s’empressera de
publier ses moindres observations pour peu qu’elles soient nouvelles, et on ajoutera « je
ne sais pas le reste ».
2. L’environnement oframed :
Sa seule différence avec l’environnement framed est le fait qu’il laisse ouvertes d’en bas (resp. d’en
haut) les boites qu’il construit en chaque page jusqu’à l’avant dernière (resp. sauf la première).
Autrement dit, les boites de chaque page contenant le texte de l’environnement oframed sont
ouvertes d’en haut et d’en bas, sauf la première qui est ouverte juste d’en bas et la dernière qui est
ouverte juste d’en haut.
On comprend bien donc que cet environnement est fait pour construire des boites contenant un
texte très long qui se tient en plusieurs pages.
3. L’environnement shaded :
Cet environnement est l’analogue de la commande \colorbox. Il crée une boite de couleur sans
bordure qui peut contenir n’importe quel paragraphe, aussi grand qu’il soit (même s’il prend plusieurs
pages).
Avant d’utiliser l’environnement shaded, on doit obligatoirement lui préciser la couleur voulue du
fond de la boite (voir les deux exemples ci-dessous).
Exemple 1 : Le code :
\definecolor{shadecolor}{gray}{0.9}
\begin{shaded}
Je r\^eve d’un jour o\‘u l’égo\"{\i}sme ne régnera plus dans
les sciences, o\‘u on s’associera pour étudier, au lieu
d’envoyer aux académiciens des plis cachetés, on
s’empressera de publier ses moindres observations
pour peu qu’elles soient nouvelles, et on ajoutera \og je
ne sais pas le reste \fg.
\end{shaded}
donne :
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Bakir FARHI CHAPITRE 5. LES BOITES
Je rêve d’un jour où l’égoïsme ne régnera plus dans les sciences, où on s’associera pour étu-
dier, au lieu d’envoyer aux académiciens des plis cachetés, on s’empressera de publier ses moindres
observations pour peu qu’elles soient nouvelles, et on ajoutera « je ne sais pas le reste ».
Exemple 2 : Le code :
\definecolor{shadecolor}{rgb}{1,1,0}
\begin{shaded}
Je r\^eve d’un jour o\‘u l’égo\"{\i}sme ne régnera plus dans
les sciences, o\‘u on s’associera pour étudier, au lieu
d’envoyer aux académiciens des plis cachetés, on
s’empressera de publier ses moindres observations
pour peu qu’elles soient nouvelles, et on ajoutera \og je
ne sais pas le reste \fg.
\end{shaded}
donne :
Je rêve d’un jour où l’égoïsme ne régnera plus dans les sciences, où on s’associera pour étu-
dier, au lieu d’envoyer aux académiciens des plis cachetés, on s’empressera de publier ses moindres
observations pour peu qu’elles soient nouvelles, et on ajoutera « je ne sais pas le reste ».
4. L’environnement leftbar :
L’environnement leftbar permet d’avoir un trait vertical dans la marge de gauche du texte qu’il
contiendra.
Exemple : Le code :
\begin{leftbar}
Je r\^eve d’un jour o\‘u l’égo\"{\i}sme ne régnera plus dans
les sciences, o\‘u on s’associera pour étudier, au lieu
d’envoyer aux académiciens des plis cachetés, on
s’empressera de publier ses moindres observations
pour peu qu’elles soient nouvelles, et on ajoutera \og je
ne sais pas le reste \fg.
\end{leftbar}
donne :
Je rêve d’un jour où l’égoïsme ne régnera plus dans les sciences, où on s’associera pour étudier,
au lieu d’envoyer aux académiciens des plis cachetés, on s’empressera de publier ses moindres
observations pour peu qu’elles soient nouvelles, et on ajoutera « je ne sais pas le reste ».
38 ⃝
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Bakir FARHI CHAPITRE 5. LES BOITES
\newlength{\leftbarwidth}
\newlength{\leftbarsep}
\newcommand*{\leftbarcolorcmd}{\color{leftbarcolor}}
\renewenvironment{leftbar}{
\def\FrameCommand{{\leftbarcolorcmd{
\vrule width \leftbarwidth \hspace{\leftbarsep}}}
\fboxsep=\FrameSep\colorbox{colorboxcolor}
}
\MakeFramed {\advance \hsize-\width \FrameRestore}
}{
\endMakeFramed}
Attention : Ne pas oublier de charger les packages framed et color (ou xcolor).
Pour construire après, dans le corps de notre document, un texte avec une barre verticale à sa gauche
tel que :
– L’épaisseur de la bare verticale soit de 1 pt,
– L’espace qui sépare la bare verticale du texte soit de 2 pt (en plus des 4 pt qui sont laissées
par défaut),
– La couleur de la bare verticale soit rouge,
– La couleur de fond du texte soit jaune ;
on tape 3 :
\setlength{\leftbarwidth}{1pt}
\setlength{\leftbarsep}{2pt}
\colorlet{leftbarcolor}{red}
\colorlet{colorboxcolor}{yellow}
\begin{leftbar}\noindent
Beaucoup de rois et de princes du monde islamique médiéval ont
créé dans leurs pays des conditions favorables pour le travail
des mathématiciens et astronomes. Mais on trouve peu d’exemples
d’un roi qui s’est occupé lui-m\^eme de l’étude des sciences mathématiques.
Un cas bien connu est celui d’Ulugh Beg, roi à Samarcande au commencement
du quinzième siècle, qui a fondé un observatoire astronomique, dans
leguel il a employé plus de soixante mathématiciens et astronomes, et
qui a lui-m\^eme participé activement aux discussions des sujets mathématiques
et astronomiques. Moins connu jusqu’à présent était le cas des deux
{\sc Bani Hud}, rois de Saragosse, en Espagne: {\sc Ahmad Al-Muqtadir},
qui régna de 1041 jusqu’à 1081, et son fils et successeur {\sc Al-Mutaman},
qui mourut en 1085.
\end{leftbar}
Ce qui donne :
3. Ce texte est extrait de l’article de J.P. Hogendijk, intitulé : “Le Roi-Géomètre Al-Mutaman Ibn Hud et
son livre de la perfection (Kitab Al-Istikmal)”.
39 ⃝
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Bakir FARHI CHAPITRE 5. LES BOITES
Une dernière remarque : Pour ne laisser aucun espace entre la barre verticale et le texte en
question, utiliser le code \setlength{\leftbarsep}{-4pt}.
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CHAPITRE 6
LES FIGURES
\usepackage{graphicx}
\begin{figure}
\centering
\includegraphics{khawarizmi.eps}
\caption{Le grand mathématicien arabe AL-Khawarizmi}
\label{kha}
\end{figure}
Explication du code :
1. Les commandes \begin{figure} et \end{figure} définissent l’environnement figure. Cet en-
vironnement demande à Latex de placer la figure en question dans l’endroit le plus convenable.
Pour placer notre figure dans un endroit de notre choix (même s’il n’est pas convenable), on doit
ajouter à \begin{figure} l’une des lettres : h, t, b ou p qu’on mettra entre deux crochets comme
ceci :
\begin{figure}[h]
\begin{figure}[!h]
41
Bakir FARHI CHAPITRE 6. LES FIGURES
Noter que la numérotation des figures est automatique et est toujours précédée du nom Fig. par
défaut ; on verra plus loin comment éliminer ou changer ce nom par un autre. Noter aussi que le
placement de la légende d’une figure est (par défaut) centré par rapport à la largeur de la figure.
5. Finalement, la commande \label a pour rôle de référencer la figure en lui attribuant un mot clé.
Dans notre cas le mot clé est kha. Pour se référer alors à cette figure dans notre document Latex,
on écrira par exemple :
...(voir la figure \ref{kha})...
Ce qui donnera dans les fichiers dvi et pdf :
. . .(voir la figure 6.1) . . .
Pour se référer à la page où se trouve notre figure, on écrira dans notre document Latex :
...(voir la figure de la page \pageref{kha})...
Ce qui donnera :
. . .(voir la figure de la page 42) . . .
Remarque : On n’est pas obligé de préciser l’extension (ici eps) de la figure à insérer dans un
document Latex. On aurait pu écrire simplement dans l’exemple précédent :
\includegraphics{khawarizmi}
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\includegraphics[width=3cm,height=6cm]{khawarizmi}
Si l’on souhaite maintenant que notre figure prenne par exemple comme largeur la moitié de la
largeur d’une ligne (complète) de texte dans notre document et qu’elle prenne comme hauteur 3/10
de la hauteur d’une page (en texte) de notre document, on écrira le code :
\includegraphics[width=0.5\textwidth,height=0.3\textheight]{khawarizmi}
La spécification width=0.5\textwidth pourrait s’avérer très utile pour écrire un texte suivi, à son
coté droit, d’une figure (graphique, image ou photo) comme c’est le cas par exemple d’un CV avec
photo. On reviendra là dessus un peu plus loin.
Si l’on souhaite maintenant que notre figure se réduise à la moitié de ses dimensions réelles, on
écrira le code :
\includegraphics[scale=0.5]{khawarizmi}
Noter que dans \includegraphics, il est possible de ne mettre aucun argument (comme on l’a
déjà fait tout au début de ce chapitre) comme il est aussi possible d’en mettre un ou plusieurs.
\fbox{\includegraphics[...]{khawarizmi}}
On peut aussi mettre notre figure dans un cadre spécifique. Pour notre exemple, si l’on souhaite
encadrer notre figure khawarizmi.eps dans un cadre qui sera espacé d’elle de 1 cm et aura une
bordure d’épaisseur 2 pt, on tapera le code :
\setlength\fboxsep{1cm}
\setlength\fboxrule{2pt}
\fbox{\includegraphics[...]{khawarizmi}}
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(Bien entendu, on a réduit les dimensions de notre figure d’origine en utilisant les commandes citées
auparavant).
Exemple : On souhaite insérer dans le présent document la page 8 de mon livre sur les sujets de
Brevet, c’est-à-dire la page 8 du fichier pdf nommé bef.pdf. On devra alors utiliser le code suivant :
44 ⃝
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\begin{figure}[!h]
\centering
\includegraphics[scale=0.3,page=8]{bef}
\caption{La page 8 de mon livre de BEF}
\end{figure}
Ce qui donnera après compilation, en utilisant obligatoirement PDFLATEX (et non pas LATEX), ceci :
N.B : Sans indiquer le numéro de la page à insérer d’un fichier pdf, PDFLATEX insère par défaut la
première page du fichier.
khawarizmi2.eps
abukamil.eps
abualwafa.eps
Pour mettre ces trois photos côte à côte avec une même légende, on peut utiliser simplement le
code suivant :
\begin{figure}[!h]
\centering
\includegraphics[width=0.3\textwidth,height=5cm]{khawarizmi2}
\includegraphics[width=0.3\textwidth,height=5cm]{abukamil}
\includegraphics[width=0.3\textwidth,height=5cm]{abualwafa} \\
\caption{Trois grands mathématiciens arabes}
\end{figure}
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Noter bien que l’on a redimensionné nos photos à une même largeur (qui fait 0.3 de la largeur d’une
ligne de texte) et une même hauteur (qui est de 5 cm). Ceci a pour but d’avoir un alignement idéal.
Au lieu du code ci-dessus, on peut utiliser un code plus professionnel mais qui donne pratiquement
le même résultat. Il s’agit d’un code utilisant en plus l’environnement tabular pour mettre chacune
des trois photos dans une case d’un tableau de format : 1 lignes × 3 colonnes. Il est donné par :
\begin{figure}[!h]
\centering
\begin{tabular}{ccc}
\includegraphics[width=0.3\textwidth,height=5cm]{khawarizmi2} &
\includegraphics[width=0.3\textwidth,height=5cm]{abukamil} &
\includegraphics[width=0.3\textwidth,height=5cm]{abualwafa}
\end{tabular}
\caption{Trois grands mathématiciens arabes}
\end{figure}
On constate que la seule différence avec le code d’avant est qu’ici les trois photos sont un peu plus
espacées entre elles.
Si l’on souhaite maintenant faire apparaître au dessous de chacune des trois photos le nom du
mathématicien qu’elle représente, il est nécessaire d’utiliser l’environnement tabular afin de créer (à
l’intérieur de l’environnement figure) un tableau de format : 2 lignes × 3 colonnes. Le code complet
est le suivant :
\begin{figure}[!h]
\centering
\begin{tabular}{ccc}
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\includegraphics[width=0.3\textwidth,height=5cm]{khawarizmi2} &
\includegraphics[width=0.3\textwidth,height=5cm]{abukamil} &
\includegraphics[width=0.3\textwidth,height=5cm]{abualwafa} \\
Al Khawarizmi &
Abu Kamil &
Abu Al Wafa
\end{tabular}
\caption{Trois grands mathématiciens arabes}
\end{figure}
Si l’on souhaite maintenant que chacune des trois photos prenne une légende à elle seule, on doit
utiliser à l’intérieur de l’environnement figure l’environnement minipage qui permet de créer des
petites pages de largeur voulue. L’idée consiste à mettre chaque figure dans une minipage réservée
à elle seule afin de pouvoir lui affecter une légende dans cette minipage. Le code qu’on utilisera est
le suivant :
\begin{figure}[!h]
\begin{minipage}{0.3\textwidth}
\centering
\includegraphics[width=\textwidth,height=5cm]{khawarizmi2}\\
\caption{Al Khawarizmi}
\end{minipage}
\begin{minipage}{0.3\textwidth}
\centering
\includegraphics[width=\textwidth,height=5cm]{abukamil}\\
\caption{Abu Kamil}
\end{minipage}
\begin{minipage}{0.3\textwidth}
\centering
\includegraphics[width=\textwidth,height=5cm]{abualwafa}\\
\caption{Abu Al Wafa}
\end{minipage}
\end{figure}
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Bakir FARHI CHAPITRE 6. LES FIGURES
Figure 6.7 – Al Khawarizmi Figure 6.8 – Abu Kamil Figure 6.9 – Abu Al Wafa
\includegraphics[width=\textwidth,height=5cm]{khawarizmi2},
on a mis la figure khawarizmi2.eps dans la minipage créée à cet effet après l’avoir redimensionnée à
une largeur égale à la largeur du texte de la minipage qui la contient et à une hauteur de 5 cm.
• Bien que chaque figure a sa propre légende, on pourra mettre en plus une légende globale pour
les trois figures. Pour ce faire, on n’a qu’à ajouter cette légende après le dernier \end{minipage},
c’est-à-dire juste avant \end{figure}.
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CHAPITRE 7
DESSINER EN UTILISANT LE PACKAGE PSTRICKS
PSTricks est un package permettant de construire des figures géométriques directement par des
codes Latex, via l’environnement pspicture. Ce package nécessite de passer par le postscript ; on doit
donc absolument obtenir le fichier ps avant le fichier pdf. Ainsi, on ne peut pas compiler le fichier
source (tex) avec le compilateur PdfLatex par exemple. Pour obtenir le fichier pdf à la suite du fichier
ps, on doit utiliser un bon convertisseur ps-pdf comme le ps2pdf par exemple. Malheureusement, il
n’y a pas de bon convertisseur ps-pdf gratuit mais on verra par la suite une astuce permettant d’y
remédier à ce problème.
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Bakir FARHI CHAPITRE 7. DESSINER EN UTILISANT LE PACKAGE PSTRICKS
\psline(x0 , y0 )(x1 , y1 )
• Pour dessiner un vecteur dont le point de départ a pour coordonnées (x0 , y0 ) et le point d’arrivée
a pour coordonnées (x1 , y1 ), on utilise le code :
\psline{->}(x0 , y0 )(x1 , y1 )
\psline{<-}(x0 , y0 )(x1 , y1 )
• Le segment fléché en ses deux extrémités (x0 , y0 ) et (x1 , y1 ) s’obtient par le code :
\psline{<->}(x0 , y0 )(x1 , y1 )
Le segment fléché en ses deux extrémités s’utilise en général pour mentionner des mesures de
grandeurs.
• Une ligne brisée passant par des points de coordonnées (x0 , y0 ), (x1 , y1 ), . . . , (xn , yn ) (dans cet
ordre) s’obtient par le code :
Remarquer qu’il est possible de se servir de ce code pour tracer un polygone. Par exemple pour
dessiner le triangle (ABC), avec A(0, 0), B(1, 1) et C(1, 0), il suffit d’utiliser le code :
Exemple : Pour tracer une ligne en pointillés liant entre les deux points de coordonnées (1, 1) et
(3, 5) et qui soit de couleur bleu et d’épaisseur 2 pt, on utilise le code :
\psline[linewidth=2pt,linecolor=blue,linestyle=dotted](1,1)(3,5)
1. C’est-à-dire le vecteur dont le point de départ a pour coordonnées (x1 , y1 ) et le point d’arrivée a pour
coordonnées (x0 , y0 ).
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Bakir FARHI CHAPITRE 7. DESSINER EN UTILISANT LE PACKAGE PSTRICKS
showpoints=true
dotstyle=symbole
dotscale=échèle voulue
\psline[showpoints=true,dotscale=0.5](0,0)(3,3)
| | | |
\begin{pspicture}(3,3)
\psline[linewidth=1pt,linecolor=green,showpoints=true,
dotstyle=|,dotscale=2](0,0)(1,0)(2,0)(3,0)
\end{pspicture}
7.3 Polygones
• Pour dessiner un polygone dont les sommets ont pour coordonnées (x1 , y1 ), (x2 , y2 ), . . . , (xn , yn )
(dans cet ordre), on utilise le code :
Les arguments que l’on puisse utiliser tels : la couleur des côtés, l’épaisseur des côtés, . . . etc
se codent de la même faccon que pour les lignes.
Exemple : Pour dessiner le rectangle suivant :
2. C’est-à-dire pointés par un certain symbole comme une croix (×), un point gras (•), un trait vertical (|),
. . . etc.
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Bakir FARHI CHAPITRE 7. DESSINER EN UTILISANT LE PACKAGE PSTRICKS
\begin{pspicture}(2,2)
\pspolygon[linewidth=2pt,linecolor=red](0,0)(2,0)(2,1)(0,1)
\end{pspicture}
• Pour dessiner un polygone plein dont les sommets ont pour coordonnées (x1 , y1 ), (x2 , y2 ), . . . ,
(xn , yn ) (dans cet ordre), on utilise le code :
\begin{pspicture}(2,2)
\pspolygon*[linecolor=green](0,0)(2,0)(2,1)(0,1)
\end{pspicture}
\pscircle[arguments](x0 , y0 ){r}
Les arguments pouvant être utiles dans ce code sont : l’épaisseur du cercle en question et la
couleur de sa circonférence.
• Pour avoir un cercle plein (c’est-à-dire un disque), il suffit de remplacer la commande \pscircle
par \pscircle*. On peut aussi utiliser la commande \qdisk mais sachez que celle-ci n’accepte pas
d’arguments !
• Pour dessiner l’arc du cercle de centre (x0 , y0 ) et de rayon r, qui part d’un angle θ1 et va vers un
angle θ2 (où les deux angles θ1 et θ2 sont données en degré), on utilise le code :
\begin{pspicture}(2,2)
\psline[linewidth=2pt,linecolor=red]{->}(-2,0)(2,0)
\psline[linewidth=2pt,linecolor=red]{->}(0,-2)(0,2)
\psarc[linewdith=2pt,linecolor=green](0,0){2}{30}{80}
\end{pspicture}
donne :
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Bakir FARHI CHAPITRE 7. DESSINER EN UTILISANT LE PACKAGE PSTRICKS
• Pour dessiner l’arc orienté du cercle de centre (x0 , y0 ) et de rayon r, qui part d’un angle θ1 et
va vers un angle θ2 , on utilise le code :
\psarc[arguments]{->}(x0 , y0 ){r}{θ1 }{θ2 }
Exemple : Le code complet :
\begin{pspicture}(2,2)
\psline[linewidth=2pt,linecolor=red]{->}(-2,0)(2,0)
\psline[linewidth=2pt,linecolor=red]{->}(0,-2)(0,2)
\psarc[linewdith=2pt,linecolor=green]{->}(0,0){2}{30}{80}
\end{pspicture}
donne :
• Pour dessiner le secteur vide du disque de centre (x0 , y0 ) et de rayon r, qui part d’un angle θ1
et va vers un angle θ2 , on utilise le code :
\pswedge[arguments](x0 , y0 ){r}{θ1 }{θ2 }
Pour dessiner le secteur plein correspondant, il suffit de remplacer \pswedge par \pswedge*.
Exemple : Le code complet :
\begin{pspicture}(2,2)
\pswedge[linewdith=2pt,linecolor=green](0,0){2}{30}{80}
\end{pspicture}
donne :
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Bakir FARHI CHAPITRE 7. DESSINER EN UTILISANT LE PACKAGE PSTRICKS
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