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Le modèle EA Etendu

MP Nachouki

Département Informatique

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Le plan

les concepts de base

les extensions au modèle


Agrégation
Généralisation/spécialisation

Passage Entité-Relation Relationnel

2
les concepts de base
Introduction i

Le Modèle Conceptuel des Données (MCD),permet la description


statique du système d’information à l’aide des concepts d’entité et
d’association.

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les objets ou entités ou types d’ entités

• Une entité (ou type d’ entités) est la représentation d’un objet


matériel ou immatériel pourvu d’une existence propre et
conforme aux choix de gestion de l’entreprise.
• Une occurrence d’une entité est une instance (un
représentant) de l’entité dans le monde réel.
• Une entité faible est une entité qui a besoin d’une autre entité
pour pouvoir être définie.
• Une propriété (ou attribut) est une donnée élémentaire qui
décrit l’entité.
• L’identifiant d’une entité est une propriété (ou un ensemble de
plusieurs propriétés) de l’entité telle que, à chaque valeur de
l’identifiant,correspond une et une seule occurence de l’entité.
Il peut être créé ex nihilo.
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Règles de construction des entités

1. Toute propriété est atomique ;


2. Une propriété ne doit pas être "instable" pas "calculable" ;
3. Toute propriété d’une instance a au plus une valeur ;
4. Toute entité possède un identifiant ;
5. Toute propriété dépend de tout l’identifiant ;
6. Toute propriété dépend (directement) de l’identifiant ;

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les associations ou types d’ associations

• Une association (ou type d’ association) est une relation que


les règles de gestion établissent entre deux entités (ou plus).
• Une occurrence d’une association est une instance de
l’association dans le monde réel.
• Une association peut posséder des propriétés.

Règles à vérifier sur les associations : L’identifiant d’une


association est la concaténation des identifiants des entités qu’elle
relie.

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Cardinalité d’une entité dans une association i

S’exprime sous la forme d’un couple : (cardinalité minimale :


cardinalité maximale)

cardinalité minimale : c’est le nombre minimal de fois où une


occurrence d’un objet participe aux occurrences de
l’association ; elle vaut très souvent 0 ou 1.
cardinalité maximale : c’est le nombre maximal de fois où une
occurrence d’un objet participe aux occurrences de
l’association ; elle vaut 1, un entier fixé ou n ("n"
pour indiquer l’impossibilité de fixer une borne
maximale).

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Détermination des cardinalités entre deux entités A et B i

cmA : est obtenu en répondant à la question :"quand je considère un


élément de l’entité A, combien d’éléments de l’entité B lui sont
obligatoirement associés ?".
cMA : est obtenu en répondant à la question :"quand je considère un
élément de l’entité A,combien d’éléments de l’entité B lui sont
associés au maximum ?".

et cMB :

cmB Symétriquement, est obtenu en répondant à la


question :"quand je considère un élément de l’entité B,combien
d’éléments de l’entité A lui sont associés,au minimum
(cmB) ?".

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Détermination des cardinalités entre deux entités A et B ii

cMB est obtenu en répondant à la question :"quand je considère un


élément de l’entité B,combien d’éléments de l’entité A lui sont
associés au maximum (cMB) ?".

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Exemple : Cas tous à tous :

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Exemple : Cas un à tous :

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Association réflexive

Une association est qualifiée de réflexive quand elle matérialise une


relation entre une entité et elle-même. On peut préciser les rôles
sur les pattes de l’ association.

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Vérification du MCD i

Vérifier :

• les règles sur les entités ;


• les règles sur les associations ;
• les règles globales :
1. Une propriété ne figure qu’une fois dans le MCD ;
2. Les propriétés calculées ne figurent pas dans le MCD (mais il
faut s’assurer qu’avec le MCD on puisse les calculer) ;
3. On ne fait pas figurer les associations qui se déduisent par
transitivité.

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Exemple : Tour de France -1 i

Le Tour de France est constitué de plusieurs étapes. Pour chacune d entre elles on
note la ville de départ, la ville d arrivée, la distance en kilomètres et le libellé de son
type qui correspond à l’une des valeurs suivantes : plat, montagne, contre la montre
individuel, contre la montre par équipe.
Les différentes étapes sont repérées par un numéro d étape.
Les coureurs sont identifiés par un numéro de coureur, on connaît leur nom, leur
nationalité et le nom de leur équipe.
A chaque étape, les coureurs ayant participé sont classés. Pour chacun des coureurs à
chacune des étapes, on note la place et le temps mis.
On considère que chaque étape du Tour de France doit avoir des coureurs. De plus, au
fur et à mesure du déroulement du Tour, le nombre de coureurs qui participent aux
étapes diminue du fait des abandons. On considérera donc qu’un coureur peut
participer aux étapes.
On souhaite également pouvoir gérer le classement général du Tour.
Questions :
Construire un Modèle Conceptuel des Données ;

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Exemple : Tour de France - 2 i

Après une réunion avec les responsables du Tour de France, il apparaît que l’on n’a
pas donné assez d’importance à certaines informations.
Concernant les équipes des coureurs, le nom de l’équipe n’est pas suffisant. Les
organisateurs souhaitent pouvoir disposer également pour chaque équipe du nom du
directeur et du budget.
Un problème symétrique se pose également pour les types d’étapes. En plus du libellé
il est nécessaire de noter pour chaque type, un coefficient qui indique le niveau de
difficulté et qui est utilisé pour le calcul des bonifications.
Questions :
Construire un nouveau Modèle Conceptuel des Données ;

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Exemple :Tour de France - 3 i

Une nouvelle réunion fait apparaître un manque de précisions concernant les


caractéristiques des villes (départ et arrivée). L’organisation du tour nécessite de
disposer pour chaque ville des informations suivantes :

• Contact mairie
• Contact police
• Contact gendarmerie
• Nombre d’hôtels de la ville
Questions :
1. Construire un nouveau Modèle Conceptuel des Données ;

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Contraintes d’intégrité fonctionnelle i

Une Contrainte d’ Intégrité Fonctionnelle (en abrégé : CIF) se


définit par le fait que l’ une des entités participant à l’ association
est complètement déterminée par la connaissance d’ une ou
plusieurs autres entités participant dans cette même association.
Exemple :

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Contraintes d’intégrité fonctionnelle ii

Remarque :
Dans une association de dimension 2, la CIF consiste simplement
en une cardinalité 1,1 sur l’ une des pattes.

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les extensions au modèle
Agrégation

Processus d’abstraction par lequel une association (ou type d’


associations) entre plusieurs entités (ou types d’ entités) est elle
même considérée comme un nouveau type d’entités.
Exemple :

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Généralisation/spécialisation

Processus d’abstraction par lequel une entité générique est liée à


une ou plusieurs entités spécialisées.
Règle : Les entités spécialisées n’ont pas d’identifiant. Elles
héritent de l’identifiant de l’entité générique.
Notation :

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Généralisation/spécialisation i

Les contraintes de couverture et de disjonction

La contrainte de couverture Toute occurrence de l’entité


générique appartient au moins à l’un des sous-types.
La contrainte de disjonction Toute occurrence de l’entité
générique doit appartenir à un seul sous-type : les
sous-types sont mutuellement exclusifs.

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Les sous-types sont disjoints

22
Les sous-ensembles ne sont pas disjoints

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Contraintes sur relations : i

La cardinalité permet de définir la participation d’ une entité à une


relation par le nombre.
Il est possible de réglementer la participation à plusieurs relations
par les contraintes suivantes :

• L’ égalité(=),E1 = E2
• L’ inclusion (I),orientée E 1 ⊆ E 2
• L’ exclusion (X),E 1 ∩ E 2 = φ.
• La totalité (T),E 1 ∪ E 2 = E
• La simultanéité

Une contrainte est signalée graphiquement par un cercle relié aux


associations concernées. Celui-ci contient un des opérateurs
suivants.
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Contraintes Inter-relations i

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Contraintes Inter-relations

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Passage Entité-Relation Relationnel
Le Modèle logique de données : Passage du modèle entité-
association au modèle relationnel i

REGLE n°1 : Une entité devient une relation. La clé de la


relation est l’identifiant de l’entité
REGLE n°2 : Une association de dimension 2 avec cardinalités
un à plusieurs se réécrit en : une clé étrangère dans la
relation déduite de l’entité portant la cardinalité maxi
1.
REGLE n°3 : Une association de dimension 2 avec cardinalités
plusieurs à plusieurs se réécrit en :
• créant une relation particulière qui contient
comme attributs les identifiants des 2 entités
associées

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Le Modèle logique de données : Passage du modèle entité-
association au modèle relationnel ii

• ces attributs constituent à eux 2 la clé primaire


de la relation
• ils sont individuellement clés étrangères
• ajoutant la ou les éventuelles propriétés de
l’association à cette relation. (Dans le cas de
cardinalités minimales à 0, la règle s’applique de
la même façon).
REGLE n°4 : Une association de dimension supérieure à 2 se
réécrit selon la règle 3.

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Le Modèle logique de données : Passage du modèle entité-
association au modèle relationnel iii

NB : Le concept de généralisation/spécialisation n’existe pas en


relationnel. Pas de bonne solution : il est traduit soit par une
relation qui regroupe tous les attributs (=> valeurs vides), soit par
autant de relations que de sous-types en dupliquant dans chacune
des relations les attributs communs (=> jointures nécessaires pour
reconstituer la relation source)

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