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Bases de Données
Chapitre 2 : Modèle Entités/Relations
Présentation
Origine du modèle
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Plan
Introduction
Présentation
Origine du modèle
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Présentation
Permettre une meilleure compréhension:
Le monde réel est trop complexe.
Abstraction des aspects cruciaux du problème.
Omission des détails.
Permettre une conception progressive:
Abstractions et raffinements successifs.
Possibilité de prototypage rapide.
Découpage en modules ou packages.
Génération des structures de données (et de
traitements)
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Plan
Introduction
Présentation
Origine du modèle
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Origine du modèle
Trois niveaux de modélisation sont organisés dans une
double approche données/traitements.
On s’intéresse aux niveaux de représentation des données.
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Origine du modèle
Niveau conceptuel
Le modèle conceptuel des données (MCD) décrit
les entités du monde réel, en terme d'objets, de
propriétés et de relations, indépendamment de
toute technique d'organisation et d'implantation des
données.
Ce modèle se concrétise par un schéma entités-
associations représentant la structure du système
d'information, du point de vue des données.
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Origine du modèle
Niveau logique
Le modèle logique des données (MLD) précise le
modèle conceptuel par des choix organisationnels.
Il s'agit d'une dérivation du MCD dans un
formalisme adapté à une implémentation ultérieure,
au niveau physique, sous forme de base de
données relationnelle.
Niveau physique:
Les choix techniques d'implémentation (choix d'un
SGBD) ne seront effectués qu'au niveau physique.
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Plan
Introduction
Présentation
Origine du modèle
autres.
• les associations sont classées en types
d'associations.
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Eléments constitutifs du modèle
Entités et classes d’entités
Entité:
• On appelle entité un objet concret ou abstrait ayant une
existence propre présentant un intérêt particulier pour
les informations à modéliser.
• L’entité possède une identité et des propriétés.
• Le domaine d’application est perçu comme étant
constitué d’entités concrètes ou abstraites.
• Une occurrence d’une entité est un élément individualisé
appartenant à cette entité.
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Eléments constitutifs du modèle
Entités et classes d’entités
Entité:
• Exemple: dans le contexte du commerce, on peut
cerner un domaine d’application dans lequel on repère
des clients, des commandes et des produits.
• On considère que chacun d’eux est une entité du
domaine qu’on représente graphiquement comme suit :
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Eléments constitutifs du modèle
Entités et classes d’entités
Classe d’entités :
• Un regroupement d’entités de même nature.
• Définition en intention commune.
Exemple : Une personne.
• Par abus de langage:
Entité = Classe d’entités.
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Eléments constitutifs du modèle
Association et type d’association
Association :
• Une relation (lien) perçue dans le monde réel entre deux
ou plusieurs entités.
• Elle est dépourvue d’existence propre. Elle n’a
d’existence qu’à travers les entités qu’elle relie.
• Elle peut relier deux entités (association binaire), trois
entités (association ternaire) ou plus (association n-
aires).
• Exemples :
Bob est le frère de Toto.
L’abonné X emprunte le Livre Y
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Eléments constitutifs du modèle
Association et type d’association
Type d’association :
• C’est un lien entre au moins deux classes d’entités.
• Comme pour l’entité, le terme d’association est utilisé
pour désigner un type-association.
• Exemple :
• Association entre un client et une commande : Passer
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Eléments constitutifs du modèle
Propriétés d’une association
Classe fonctionnelle d’une association
• Cette propriété décrit le nombre maximum d’occurrences
de l’entité E pour chaque occurrence de l’entité F et
inversement.
• Trois classes fonctionnelles d’associations :
1. Association de type 1:1 (ou un-à-un):
Si à une occurrence de l’entité E peut correspondre
par l'association A au plus une occurrence de l’entité
F et que, réciproquement à une occurrence de l’entité
F ne peut correspondre au plus qu'une occurrence de
l’entité E.
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Eléments constitutifs du modèle
Propriétés d’une association
Classe fonctionnelle d’une association
2. Association de type 1:n (ou un-à-plusieurs) :
Si à une occurrence de l’entité E peut correspondre
par l'association A plusieurs occurrences de l’entité F
mais à une occurrence de l’entité F au plus une
occurrence de l’entité E.
3. Association de type n:n (ou plusieurs-à-plusieurs) :
Si à une occurrence de l’entité E peuvent
correspondre plusieurs occurrences de l’entité F et
réciproquement.
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Eléments constitutifs du modèle
Propriétés d’une association
Classe fonctionnelle d’une association
Exemple: Quelle est la classe fonctionnelle des
associations suivantes:
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Eléments constitutifs du modèle
Propriétés d’une association
Dimension d’une association
• C’est le nombre d’entités participant à l’association.
• Une association entre deux entités est dite binaire.
• Une association entre trois entités est une association
ternaire.
• Une association entre n entités est appelée :
association n-aire.
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Eléments constitutifs du modèle
Propriétés d’une association
Association réflexive
• C’est une association d’une entité sur elle-même
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Eléments constitutifs du modèle
Attribut
Un attribut ou une propriété est une donnée
élémentaire que l’on perçoit sur une entité ou sur
une association entre objets.
Elle prend ses valeurs dans un domaine de valeurs
de type simple (caractère, chaîne de caractères,
entier, date).
Un attribut d’une association est une propriété qui
dépend de toutes les entités intervenant dans
l’association. Dans ce cas, l’association est dite
porteuse de données.
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Eléments constitutifs du modèle
Attribut
Exemples :
• L’entité Personne a pour propriétés :N°personne,
Quantité.
Chaque client est caractérisé par un numéro et un
nom
On modélise ces faits en dotant chaque entité de
ces attributs,
On spécifie le type de chaque attribut : numérique,
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Eléments constitutifs du modèle
Cardinalité
La cardinalité d’une entité par rapport à une association
s’exprime par deux nombres appelés cardinalité
minimale et cardinalité maximale.
La cardinalité minimale (m)
• C’est le nombre de fois minimum qu’une occurrence
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Eléments constitutifs du modèle
Contrainte d’intégrité fonctionnelle CIF
Quand on détermine, entre une association et une
entité, une cardinalité présentant les valeurs 0.1 ou
1.1, l’association est particulière: On l'appelle alors
Contrainte d’identité fonctionnelle (CIF)
Cette association particulière indique que l’une des
entités est totalement déterminée par la connaissance
de l’autre.
Exemple: si on connaît une commande bien précise,
on connaît alors un client bien précis.
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Eléments constitutifs du modèle
Généralisation et hiérarchie
Un ensemble d’entités E1 est un sous-ensemble de E2
si toute occurrence de E1 est aussi une occurrence de
E2 .
Un ensemble d’entités E est une généralisation de
E1 , E2 ,… En si chaque occurrence de E est aussi une
occurrence d’une et une seule entité E1 , E2 ,… En .
Les ensembles E1 , E2 ,… En sont des spécialisations
de l’ensemble d’entités E.
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Eléments constitutifs du modèle
Généralisation et hiérarchie
Les ensembles d’entité E1 , E2 ,… En héritent des
attributs de E et possèdent des attributs spécifiques
qui expriment leur spécialisation.
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Plan
Introduction
Présentation
Origine du modèle
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Construction d’un modèle E/A
Le dictionnaire des données :
C’est la liste les entités et leurs attributs, en
spécifiant le domaine de chacun ainsi que leur
catégorie :
• Données élémentaires (information stockée)
• Données d’information déduite ou calculée
(TVA) ...
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Construction d’un modèle E/A
Pour avoir un modèle E/A cohérent, il faut respecter des
règles de validation (vérification/ normalisation)
Règle 1 : Existence d’un identifiant pour chaque
entité.
Règle 2 : Toutes les propriétés d’une entité, autres
que l’identifiant, doivent être en dépendance
fonctionnelle complète et directe de l’identifiant.
Règle 3 : Toutes les propriétés d’une association
doivent dépendre complètement de l’identifiant de
l’association ; chaque attribut doit dépendre de tout
l’identifiant et non d’une partie de cet identifiant.
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Construction d’un modèle E/A
Pour avoir un modèle E/A cohérent, il faut respecter des
règles de validation (vérification/ normalisation)
Règle 4 : Un attribut ne peut apparaître qu’une
seule fois dans un même modèle E/A, c’est ainsi
qu’il ne peut qualifier qu’une seule entité ou une
association.
Règle 5 : Les attributs qui sont le résultat d’un
calcul ne doivent pas, en principe, figurer dans un
modèle E/A sauf s’ils sont indispensables à la
compréhension de celui-ci.
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Construction d’un modèle E/A
Application
Nous avons besoin de représenter :
• Des livres avec : numéro du livre, Titre du livre
l’auteur.
• Des éditeurs avec : Numéro d’éditeur, nom de
l’éditeur.
• Des dépôts avec : Numéro de dépôt, nom du dépôt
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Construction d’un modèle E/A
Application
L’investigation du domaine a permis de définir les
règles suivantes :
• Un livre peut être : Écrit par plusieurs auteurs,
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Construction d’un modèle E/A
Solution
1,n
Dépôt
NumDep
NomDep
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Références
http://www.info.univ-angers.fr/~gh/Pluripass/ Db
/ea.pdf
https://laurent-audibert.developpez.com/Cours-BD
/?page=conception-des-bases-de-donnees-modele-a
http://www2.agroparistech.fr/IMG/pdf/cours-1a-bdx4
.pdf
https://perso.liris.cnrs.fr/marc.plantevit/documents/
C5ER.pdf 40
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