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Trucs de « la grande pause »

Ymir devient un maître archer et apprend aux soldats les rouages du tir à l’arc à la suite de son
invitation par « ? » avec qui il avait eu un duel des 4 couronnes.

Ymir part régulièrement à la chasse avec Murkraeg et lui sert d’éclaireur tout en se plaignant
relativement souvent de son manque éhonté de discrétion.

Ymir part souvent dans la forêt seul pour aiguiser ses sens et s’exercer sur ses compétences de
druide.
Ymir :

Mes souvenirs les plus lointains se trouvent toujours dans la nature. Elle est la seule mère dont j’ai le
souvenir. Je sais que mes parents biologiques m’y ont abandonné. Je suppose que je suis le fruit
d’une liaison qui ne pouvait être acceptée, sans vraiment en savoir plus. D’ailleurs, en savoir plus ne
m’intéresse pas plus que ça. Une curiosité sporadique, difficilement plus. La nature est la seule chose
dont je ne pourrai jamais me passer. Je fais partie d’elle.

Ma prime jeunesse se passait du besoin de sens. Il n’y avait que la peur d’être mangé. Plus tard, je
finis par trouver un arc, sur un sentier battu où je m’aventurais rarement. J’ai assez vite compris
comment l’utiliser et comment en fabriquer d’autres. Cet outils surpassait largement ceux que j’avais
pu fabriquer auparavant. Au bout d’un moment, je ne le sentais plus vraiment dans ma main. Je
chassais, mangeais et dormais. Le reste du temps, j’observais. Dans le ciel volaient des oiseaux de
proie. Les voir, libres qu’ils avaient l’air d’être, me relaxait.

Les journées se ressemblaient beaucoup jusqu’une certaine nuit. Je m’en souviens de celle-ci. La pluie
me gardait éveillé le temps que je trouve un abri. J’entendais au loin un souffle hostile qui m’indiquait
que je n’étais pas bienvenu. Un ours était sur ma piste. C’était ma faute, c’est moi qui empiétais sur
son territoire. J’aurais dû m’en rendre compte. Je l’entendis accélérer : il m’avait repéré. Je couru,
affamé et épuisé, et trouvai par chance un creux auquel l’ours ne pourrait pas avoir accès. J’ai alors
attendu toute la nuit sans pouvoir dormir, tétanisé, cherchant la première occasion de m’enfuir. L’ours
finit par se lasser, et je pu m’en aller. Je sentis cependant que la fatigue et la faim allaient avoir raison
de moi. Je montais péniblement sur la branche d’un arbre bien plus modeste que d’habitude.
J’observai le ciel. Au moins, la vue aurait été belle le jour de ma mort. Dans mes derniers instant, je
regardais un bel oiseau, comme à mon habitude. Je ressentis alors une étrange sensation
d’apaisement. Je ne compris pas vraiment ce qui m’arriva ce jour-là. J’entendais des voix
inintelligibles, des visions incompréhensibles. Tout ce que je sais, c’est qu’en me réveillant, je n’avais
plus faim, et un de ces beaux oiseaux que je voyais souvent dans le ciel avait fait de moi son
compagnon. Au fur et à mesure des jours, je finis par me rendre compte que j’avais acquis des
pouvoir magiques, encore rudimentaire. Je pouvais communiquer avec certains animaux au prix
d’une grande concentration. J’ai alors décidé de m’exercer à mes nouvelles compétences, jusqu’à me
sentir prêt pour enfin m’aventurer hors de la vie sauvage.

Je ne connais pas mon âge exact, mais en décidant de sortir de la forêt, j’ai pu apprendre que j’avais
l’air d’en avoir quelque part entre 16 et 20 des années. Ça doit vouloir dire que j’en ai dans les 40
aujourd’hui. Les demi-elfes vivent 200 ans apparemment. Pas trop mal. Au début, je ne parlais que la
langue de la nature, dont j’ai appris plus tard qu’ils la nommaient « druidique ». Heureusement, je
finis par apprendre le commun et d’autres langues par la suite.

Les autres me paraissaient étranger, et extrêmement complexes. Sûrement le fardeau de n’avoir eu


comme seul personne avec qui converser, un faucon et certains autres animaux.

Eux et leurs problèmes, j’ai fini assez rapidement par les comprendre. Certains en avaient des soucis.
Ils risquaient de ne pas avoir assez à manger. Avec eux je partageais souvent mon butin de chasse.
D’autres avaient des problèmes que j’ai d’abord trouvé totalement superficiels. Comme s’ils étaient
désaxés d’eux-mêmes. À ce moment-là à vrai dire, les choses étaient simples : j’arrivais dans une
auberge avec assez de nourriture de ma chasse pour payer plusieurs nuits et repas, puis je discutais
avec les gens pour mieux les comprendre.
Au bout d’un moment, lire les autres m’était devenu facile, grâce à mon sens de l’observation et mon
intuition. Sûrement le bienfait de n’avoir eu comme seul personne avec qui converser, un faucon et
certains autres animaux.

Ma curiosité pour le monde n’a jamais cessé depuis, si bien que j’ai assez rapidement décidé que je
parcourrais le monde pour en apprendre toujours plus. J’ai appris à me rendre utile, j’ai même eu un
métier une fois, on m’a fait faire garde forestier, le meilleur qu’ils n’avaient jamais vu. J’ai quand
même fini par m’en aller. Voguant joyeusement d’endroit en endroit, je voulais tout voir et tout vivre.

Cependant, l’ennui finit par remplacer l’enjouement. La routine de mes voyages me pesait. Je ne
m’exerçais plus vraiment à ces compétences magiques que j’avais obtenues par un étrange miracle.
Mon faucon m’accompagnait, je l’appréciais comme ma famille, et pourtant il me semblait plus
distant qu’il ne l’avait jamais été.

Pour la première fois de ma vie, je recherchais un sens à tout ça.

Quelques temps plus tard, je me retrouvais dans un donjon, au hasard de mes errances, avec des
compagnons, et une situation, qui pourraient m’apporter des réponses.

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