UNE MISS MODELE

Le parcours inspirant
de Fatima Koné

« Aujourd’hui je vais très bien
dormir parce que j’ai passé une belle
journée avec vous, j’ai partagé le peu
que je connaisse avec vous et c’est ce
qui me plaît le plus»
C’est avec un sourire satisfaisant
s’adressant à des jeunes filles fina-
listes au concours de beauté Miss
élégance que Fatima Koné acheva sa
formation intitulé “l’Art de la fémi-
nité”, pour accueillir les étudiants de
la licence 2 journalisme dans une
petite salle, avec des commodités
respectueuses, d’un immeuble situé à
lambagny dans la comme du même
nom.
Avec un début un peu compliqué
dit-elle , dû à son manque d’expé-
rience dans le milieu de la mode, sa
première compétition bien que stres-
sante pour elle, mais elle à su s’im-
poser dans ce milieu et aujourd’hui
dev enu une jeune femme forte et
qui d’ailleurs est une référence pour
un bon nombre de jeunes. C’est une
jeune femme âgée de 25ans avec un
physique digne d’une reine de beauté
qui nous reçoit.
Miss Rivera 2018, Miss RTG 2019, fi-
naliste Miss Guinée 2023, fondatrice
de l’ONG “le Geste rose” et le “Club
IRIS” sont quelques exploits de Fati-
ma Koné. Ce sont ces points qui ont
été développés lors de notre entretien
avec Fatima Koné.
L’Interview à été recueillie le 7 mars
2024 à Conakry dans la commune de
lambagny
CULTURE
Ce qui me motive à participer au
différents concours de beauté, c’est
surtout le contact avec les autres et
l’apprentissage qu’on peut tirer dans
chaque aventure. Parce que vous
devrez savoir que chaque
concours de beauté est une occasion
pour nous de grandir, de découvrir
de nouvelles choses, de se faire de
nouvelles amitiés et surtout c’est un
tremplin pour nous de montrer nos
talents et notre savoir-faire. A la
sortie de chaque concours de beauté
même si tu n’as pas la couronne obli-
gatoirement, tu sors avec un bagage
qui te servira tout au long de ta vie.
Comment c’est passée
votre première compétition
de Miss ?
La première fois que j’ai fait une com-
pétition de Miss, c’était Miss rivera
2018 et c’était super stressant parce
haut, moi je ne savais même pas,
je suis allé me coiffer porter une robe
longue pour venir. C’était super stres-
sant. Mais je suis venue et l’ambiance
était tellement bien et c’est là que j’ai
rencontré d’ailleurs Alphao. Ils m’ont
aidé à bien m’en sortir , m’ont préparé
et pour ma première compétition je
me suis retrouvée dans le trio. C’était
tout simplement magnifique.
Qui est Alphao?
Alphao est une personne que je
considère comme un mentor. C’était
un grand styliste guinéen mais qui
nous a quitté très malheureusement,
il est décédé de suite d’une maladie .
C’est vraiment la personne qui moi
m’influençait le plus dans le milieu de
la mode. Déjà quand j’étais au collège
j’adorais beaucoup ces créations et
à chaque fois je voulais porter du
Alphao.

Etudiants de la li-
cence 2 journalisme :
Qui est Fatima Koné ?
Je m’appelle Fatima Koné, j’ai 25
ans je suis étudiante en Master de
communication des organisations
et de publicités, j’ai un diplôme de
logistique et transport, un bachelor
et je suis aussi présentatrice télé à la
lonagui.

Vous vous êtes démarquer FATIMA KONE

dans plusieurs compéti-
tions de Miss dont miss
RTG 2019, Miss rivera et
Miss Guinée 2023. Qu’est
ce qui vous a motivé à
participer à ces différents
concours de beauté ?
que je n’avais pas l’habitude.
J’étaispresque la plus petite du groupe
je ne comprenais pas vraiment ce qui
se passait .
lecasting tout le monde Même le
casting tout le monde savait qu’on
mettait un legging noir et un petit
Je me disais que quand je vais gran-
dir, je voudrais vraiment être
auprès de lui et j’ai eu la chance de
le côtoyer avant qu’il ne nous quitte.
Pour moi c’était merveilleux d’être à
ces côtés.
Participer à ces différents
concours de beauté vous a
été avantageux ?
Bien sûr comme je vous le disais
tantôt, je participe vraiment à ces
concours pour l’apprentissage et pour
tirer que du positif dedans. Au-
jourd’hui toutes mes amitiés en tout
cas les 80% des personnes qui sont au
tour de moi, je les ai rencontré dans
les concours de beauté et elles sont
une aide capitale dans ma vie . Tout
ce que j’ai appris avec toutes les diffé-
rentes Masterclass que beaucoup de
concours de beauté nous offrent, ça
me suit et m’a permis de développer
mes compétences que je ne pouvais
forcement avoir dans le milieu du
travail. Ce qui fait que en étant jeune
avec de fortes compétences on se
demande la source. Moi en tout cas je
les ai enlevées dans ma participation
des concours de beauté.
Quels sont les soutiens
que vous avez pu avoir
dans vos parcours ?
J’ai eu beaucoup de soutiens parce
que j’ai eu de la chance d’avoir une
famille aimante et attentionnée . Sur
n’importe quel concours auquel je
participe, elle me soutient à fond que
ça soit financièrement moralement.
Elle cède à tous mes caprices et elle
est présente , mes amis également.
Toutes les filles que j’ai rencontrées
dans d’autres compétitions, elles sont
là et j’ai aussi la chance d’avoir une
belle communauté sur les réseaux
sociaux qui me soutiennent incon-
ditionnellement alors qu’ils ne me
connaissent pas . J’ai un mentor qui
s’appelle Sansy Kaba qui me soutient
beaucoup dans mes activités .Il est
toujours là pour moi comme s’il était
mon père.
Vous êtes à la tête d’une
ONG le geste rose elle
consiste à faire quoi?
Le geste rose c’est une ONG que
j’ai créée en 2019 quand je faisais
Miss RTG. La problématique que
je défendais était l’autonomisation
des femmes enceintes mais qui sont
défavorisées. Parce qu’on se rendait
compte qu’en Guinée le taux de
mortalité maternelle et enfantine est
très élevé . Cela est dû au manque de
soutient pour ces femmes qui sont
en milieu rural et qui ne peuvent pas
bénéficier des soins de qualité, tout
simplement parce qu’il n’y a pas d’hô-
pitaux dans ces endroits . Et en plus
les hôpitaux qui y existent bloquent
ces femmes soit disant qu’elles n’ont
pas les moyens pour payer les soins
et certaines perdent la vie sur place .
Alors je me suis dis que j’allais créer
le GESTE ROSE qui lutte contre la
mortalité maternelle et enfantine.
Vous avez également mis
en place un club nommé
IRIS, quelle est l’origine
de sa création ?
Au faite beaucoup de personnes
m’appellent IRIS car elles pensent que
c’est mon nom mais en vrai c’est le
nom de mon ONG . IRIS signifie un
«Infini Rayonnant Issu de la Solida-
rité». Je suis quelqu’un depuis toute
petite j’ai été bercé par les ONG . A
un moment donné je me suis dit que
je dois faire quelque chose à ma pe-
tite échelle, c’est là que l’idée de créer
le clubs IRIS est venu. C’est un clubs
qui lutte pour l’éducation des jeunes
filles et les enfants en général. J’offre
de petites formations à des jeunes
filles pour qu’elles puissent s’épanouir
et à côté on a une autre organisation
phare qui est Miss littérature et je
suis la représentante du pays .C’est un
concours qui existe dans dix pays
mais qui est piloté par ce club. Donc
on permet à des jeunes filles de mon-
trer leurs talents littéraires en vu de
créer une relève solide, parce qu’on
constate qu’il n’y a pas assez d’auteur
féminine et en créant Miss littérature
on permet de fédérer une nouvelle
génération de femmes écrivaines .
Le club est-il accessible à
tous ?
Bien sûr, c’est accessible à tout les
jeunes qui n’ont pas accéder les 35
ans.
Avez-vous des accompa-
gnements pour vos diffé-
rents projets?
Oui, on est souvent accompagné
surtout pour Miss littérature par le
projet ‘Conakry capitale africaine du
livre ‘ et l’harmattan Guinée.
Vous êtes suivi aujourd’hui
par bon nombre de per-
sonnes et vous êtes même
une référence pour cer-
taines , quel conseil don-
nerez vous a des jeunes
qui aspirent à suivre vos
traces ?
ONG LE GESTE ROSE
Déjà je les demanderai d’être elles
même, c’est super important . C’est
pas interdit d’avoir des modèles mais
le plus important, c’est de trouver
son essence dans ce qu’on aime faire
et de pouvoir s’inspirer de d’autres
personnes comme moi, pour pou-
voir s’épanouir, avoir des objectifs de
vie super solide et surtout ne pas se
laisser tenter par les travers sociaux
et de toujours aller de l’avant.
Quel événement qui vous a
le plus marqué dans votre
parcours ?
C’est le décès de Alphao. Pour ceux
qui me connaissent, ils savent que
c’est maintenant que j’en parle sans
pleurer, mais c’est quelque chose qui
m’a beaucoup troublé parce que déjà
je m’y attendais pas. Arriver à un
moment j’avais plus besoin de lui
mais malheureusement il n’était plus
là et donc ça m’a beaucoup fatigué.
Avec tout ce que vous
avez accomplis aujourd’hui
, quelle est votre plus
grande fierté?
Ma plus grande fierté, c’est quand
je vois de la joie dans les yeux de ma
mère. Parce que c’est très important
d’avoir pas que ma mère d’ailleurs
certaines personnes ressources
quand tu vois qu’elles sont fières de
toi, surtout le sourire qu’elles font
quand tu accomplis certaines choses,
moi juste ça suffit à me rendre fière.
Quelle importance accor-
dez-vous à vos activités
sociales ?
J’accorde une grande importance à
mes activités sociales. Parce que moi
je suis une très grande philanthrope.
Quelques bénéficiaires du club IRIS
J’aime l’humanité ,j’aime être au
contact des gens, j’aime toujours
créer des situations pour me retrou-
ver au milieu des gens. Donc si je
dois placer ça par ordre d’importance
franchement c’est le numéro un de
mes priorités.
«Je me dis que je vis mes
passions et il y a une
phrase que je me répète
tout le temps quand je
vois une polémique autour
de moi je dis toujours que
je ne dois rien au peuple».
Quels sont vos passe-
temps préférés ?
Créer du contenu digital, j’aime
beaucoup filmer, j’aime faire des pho-
tos. Dès que j’ai un petit temps libre
je prends une caméra je commence à
filmer.
Étant une personnalité
publique aujourd’hui com-
ment arrivez-vous à gérer
la pression médiatique et
celle du public ?
Franchement je n’ai pas cette
pression, je suis quelqu’un, je me
dis que je vis mes passions et il y a
une phrase que je me répète tout le
temps quand je vois une polémique
autour de moi je dis toujours que je
ne dois rien au peuple. Je suis entrain
de vivre ma chose tant que ça me fait
plaisir ,
je ne cède pas à cette pression sinon
je ne vis plus pour moi mais pour les
autres . C’est pas moi .
Votre expérience dans
Miss Guinée à t-elle in-
fluencée votre vie quoti-
dienne ?
Oui beaucoup, Miss Guinée c’est
une aventure magnifique. J’ai passé
un mois à l’internat avec des jeunes
filles toutes aussi formidables les unes
que les autres et les dames du comité.
Elles ont vraiment été adorables avec
moi, je ne peux qu’aimer Miss Gui-
née et chérir l’aventure. C’est vrai que
je n’ai pas gagnée la couronne mais
j’ai gagné beaucoup plus du respect,
des amitiés ,de l’expérience surtout et
en plus on n’avait plein de visites dans
beaucoup de sites, on s’amusait bien.
C’était une aventure formidable.
Quels sont les défis
aux quels vous avez été
confronté en tant que can-
didate aux élections Miss?
Le plus grand défi pour moi c’était
de rentrer dans tout ce qui est
standard physique. Parce que moi
je ne suis pas une personne mince,
je prends facilement du poids et j’ai
dû faire énormément de sport pour
perdre au moins une dizaine de
kilogramme pour pouvoir faire Miss
Guinée . Le plus grand défi c’est mon
poids.
Quels sont vos projets
futurs ?
C’est un secret mais je vais le dévoi-
ler très bientôt.
Je travaille sur un projet qui me tient
à cœur depuis 4 à 5 ans et franche-
ment c’est en 2024 que j’ai eu l’op-
portunité de commencer à travailler
dessus. Je peux vous dire que ça sera
une œuvre magnifique et j’espère
ça va aider assez de personnes tout
comme ça m’aide .
Propos recueillis
par les membres du
groupe 4 de la li-
cence 2 journalisme
de l’ISIC de Kountia.
Les menbres du groupe IV

Aissatou Camara: JR22017

Martine Loua:JR22042

Mamadou Samba Diallo:

JR2203

Lamarana Barry: JR22012

Alkaly Mohamed Sylla:JR22048

Mariama Bailo Diallo:JR22032

Bénoit Delamou: