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TG N° 91-07-000172
Les faits
Souscription le 11 juin 2006 d’un forfait Orange Intense, dans lequel un forfait
multimédia est compris. Ce forfait inclus 10Mo (soit 12 clips vidéo de 2 min sur
Orange World), mais surtout 40 sms. Le 16 novembre de la même année, soit
seulement 5 mois plus tard, La société Orange fait part à ses clients d’une
uniformisation des tarifs de l’international. Dans ces nouveaux tarifs, les SMS
subissent des modifications tarifaires, les sms envoyés vers le reste du monde ne
sont plus décomptés des options sms, donc de mon propre forfait multimédia
inclus dan mon forfait souscrit cinq mois plus tôt. Le forfait ne répondant plus à
mes besoins, je fais part à Orange de ma demande de résiliation pour
modification tarifaire. Cette demande m’a été refusée par téléphone, puis par
courrier. Orange a maintenu sa position, pour une raison ne figurant ni sur leurs
propres Conditions Générales d’Abonnement, ni dans le code de la
consommation. Par la suite, maigres mes lettres de mise en demeure, Orange me
réclame de payer le règlement de ce même forfait, sommes qui, sur conseil du
conciliateur juridique M., ont cessé d’être versé au titre de Orange suite à ma
résiliation.
Je me vois donc contraint d’assigner la société ORANGE afin d’obtenir ma
résiliation pure et definitive sans frais des redevances d’abonnement restant à
courir jusqu’à l’expiration de la période pour laquelle le contrat m’engageait.
Il est étonnant qu’une société de la taille d’Orange, ne respect pas ses propres
conditions general d’abonnement qu’elle a elle même rédiger, se refuse
d’appliquer la loi, mène ses propres clients en bateau en se permettant de
vendre des contrats à titre alléchant pour en changer les conditions quelques
mois plus tard.
PAR CES MOTIFS Et tous autres à produire, déduire, ou suppléer, même d’office,
l’exposant(e) conclut à ce qu’il plaise au Juge : Vu les articles 20.2 et 16.3 des
Conditions Générales d’Abonnement, l’article L1134 du Code civil, l’article L121-
84 du code de la consommation, l’article 20.4 de la directive 2002/22/CE, dite
directive "service universel", et l’article 10 de l'arrêté du 1er février 2002 relatif
aux factures des services téléphoniques : - Constater que - la société ORANGE n’a
respecté ni le droit des contrats ni le Code de la consommation lors de l’annonce
du changement tarifaire - la société ORANGE n’a respecté ni le Code de la
consommation, ni le droit européen en refusant en masse les résiliations
anticipées suite à ce changement tarifaire, ceci en invoquant de mauvaise foi des
conditions illégales, et dans le but de dissuader ses clients, à court et long terme,
d’utiliser leur droit à résiliation afin de leur imposer ses changements tarifaires -
la société ORANGE n’a pas été de bonne foi dans la résolution de cette affaire et
en particulier dans les informations fournies - la société ORANGE n’a pas
satisfaits à ses promesses et à ses engagements - en déduire que la société
ORANGE porte l’entière responsabilité de cette affaire, - en conclure que - la
société ORANGE doit cessait de réclamer des sommes à M. - la société ORANGE
doit rembourse tout les frais engendré depuis le refus illicite de résiliation
anticipé soit 60€ - la société ORANGE doit payer le préjusice moral causé soit
400€ - la société ORANGE doit cesser sur-le-champ ses pratiques illégales
concernant ses refus de résiliations anticipées suite aux changements tarifaires