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Les biens publics mondiaux

LA COOPÉRATION INTERNATIONALE, UNE


OFFRE DE BIENS PUBLICS MONDIAUX
Orientation

La réflexion de la gouvernance mondiale


 «
doit partir de la notion de bien public
mondial »
Stiglitz
Approches du thème

 Samuelson (1954),le concept de bien public répond


à 2 propriétés fondamentales:

- Non rivalité des consommations: la consommation par


une personne ne réduit pas l’utilité du bien pour une
autre personne

- Non exclusion des utilisations: l’usage ne peut être


réservé à certains.
Biens publics purs et impurs

Bien Bien non-


excluable/exclusivité excluable/non
excluabilité
Rivalité Bien privé Bien public impur ou bien
commun

Une maison individuelle Éducation


Non rivalité Bien de club ou bien à Bien public pur ou bien
péage collectif pur

Concession parc à huitres Un phare


Les biens publics à l’échelle mondiale

 Kindelberger (1986)
 BPM ensemble des biens accessibles par tous les
états qui n’ont pas nécessairement un intérêt
individuel à produire.

- un BPM est universel


- il implique la coordination des états
- mais risque de « passager clandestin »
Classification par le PNUD

BPM Naturels BPM d’origine BPM Résultats


humaine politiques globaux
- Stabilité climatique -Les connaissances - La paix
- Biodiversité scientifiques - La santé
- L’éducation - Stabilité du système
financier international
- Assistance humanitaire

-Problème: sur-utilisation -Enjeux : sous-utilisation, -Distinction : processus


de ces Biens propriété industrielle continu de production
- Problème socio-
politique

-Les BPM sont des biens ou des maux auxquels est confrontée la communauté
internationale.
-Bourguinat (2003) :la gestion des BPM nécessite la prise en compte d’une
dimension intertemporelle
Gestion des BPM:
nouvelle gouvernance mondiale

 Il ne s’agit plus de pallier aux défaillances du


marché mais de construire des conditions de
non-exclusion et de non-rivalité pour tous les
individus de la planète, rendre « inclusif » un
bien au nom de l’intérêt général.
Critères

 Le PNUD définit le « triangle de Publicness »


- consommation tous doivent y avoir accès

- public dans la participation au processus


politique qui l’a mené à l’identifier

- public dans la distribution des bénéfices, tout le


monde en profite!
Questions?
 Comment imaginer un cadre de coopération et de
coordination global qui permette de répondre aux
besoins exprimés par la Population? (faiblesse des
institutions éco )
 Articulation des préférences collectives, l’équité et
la démocratie internationale?
 La place des acteurs non étatiques dans la
négociation et la coopération internationale?
 L’importance des solutions de partenariat public-
privé?
Qui?

« Une paix plus solide, une prospérité mieux partagée, un


environnement épargné, rien de ceci n’est hors de portée si
l’on en a la volonté politique. Mais ni les marchés, ni les
gouvernements ne peuvent livrés à eux-mêmes réaliser ces
biens publics mondiaux. » Kofi Annan
Les acteurs

- Organisations internationales: G20 Pittsburgh ,OMC, FMI


- Organisations supranationales: CSF (Conseil De Stabilité
Financière)
- Coopération régionale,
- ONU (éducation), UNESCO (science et culture), OMPI

Alliances:Initiatives de Johannesbourg (2002)


ONG, Collectivités locales, partenaires publics,
entreprises privées…
Gouvernements, population, société civile, monde des
affaires..(on internalise les externalités)
La fourniture des BPM
 1° La production centralisée à l’échelle
internationale contrôlée par une institution supra-
nationale qui a un pouvoir légitime pour s’assurer
que les règles choisies collectivement sont
respectées.

 2°La production décentralisée mise en place de


droits d’usage qui peuvent être vendus achetés ou
échangés de façon à recréer un marché , cette
production est déléguée à des agents privés, ex: les
quotas halieutiques ou permis d’émission.
Questions:

 Le financement des actions.


 Définition des procédures et des décisions.
 Mise en place d’encadrement normatif, droit
international?

 3 déficits identifiés par I.Kaul (1999):


- vide juridique
- absence de légitimité ou de représentativité
- absence de sanctions
Conclusions

 Un BPM permet d’augmenter le bien être global, il


doit être pris en charge par tous les états. Il relève
de la gestion des externalités et risques collectifs.

 Nécessité de coopération et coordination, aux


niveaux institutionnels, économiques, politiques.

 Gestion efficiente au regard de l’équité et de la


justice sociale. (Rawls, A. Sen.)

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