Les aliments des pourceaux O Pour formuler les rations des pourceaux il est aussi important de s’ajuster aux limitations relatives aux pourcentages d’inclusion de matières primaires, tels que respecter les normes du contenu en nutriments; ces aliments ont une apparence réellement fine (inférieur à 1 mm) et se granuler à 1-2 mm, Suite
O ou en extrusion, car les traitements thermiques
gelatinisent l’amidon et denaturent les protéines, en ameliorant sa digestion; en plus, les traitements thermiques réduisent la formation de poudre et améliore l'appétit de l’aliment. Les aliments des pourceaux (suite)
O Les matières premières qui s’utilisent dans
l’ellaboration des aliments de pourceaux sont les sous-produits lactés (surtout le lait écrémé), maïs et farine de poisson. Ces aliments incluent le tourteau de soja et un 2- 10% d’oléines pour augmenter le contenu energetique, améliorer la palatabilité, et réduire la formation de poudre. Les aliments des pourceaux (suite) O Dans les aliments des pourceaux il est fondamental d’ajouter certains additifs pour atteindre les deux objectifs basiques dans cette phase: une forte alimentation et en même temps éviter des surcharges digestives qui donnent lieu à une proliferation bactérienne qui favorise des diarrhées. Concrètement, on utilise les additifs suivants. Les additifs utilisés O Pour améliorer l’ingestion on inclut des aromatisants et saborisants: on utilise des produits naturels (sucre) ou saccharines. O Pour améliorer la digéstibilité on inclut les additifs suivants: O 1. acidificants, car la secretion d’acide chloridrique dans l’estomac est très peu jusqu’aux 5-6 semaines d'âge, et pour cela on n’obtient pas un pH optimum pour l’activation du pepsinogène. Suite
O En ce sens il faut signaler que la caséine du
lait précipite en formant des coagulants, raison pour laquelle elle dure beaucoup dans l’estomac et se facilite la digestion bien que le pH d’activation du pepsinogène ne soit pas l’optimum. Cependant, les protéines végétales et de farine de poisson ne précipitent pas, étant rapide son transit digestif et pour cela elles sont mal digérées. Les additifs (suite) O L’argile (en particulier sépiolyte): pour réduire la vitesse du parcours digestif. En plus, la sépiolyte est un agglomérant qui facilite la consistence du granulé. O Emulsionants: pour faciliter la solubilité de la graisse dans les jus digestifs et améliorer sa digestion. Dans les aliments des pourceaux on doit utiliser des graisses de qualité avec un haut contenu en acides gras insaturés. O Enzymes: en particulier amylase et proteases, car leur secretion est faible (rare). Information importante O Pour limiter le développement d’enterobactéries, on inclut: O 1. un antibiotique qui agisse au niveau intestinal, car dans les systèmes intensifs d'éxploitation porcine il est difficil de maintenir un haut niveau sanitaire à cause de la concentration élevée d’animaux dans un espace limite, malgré la manipulation correcte et des programmes de vaccination. O 2. probiotiques qui luttent avec les bactéries pathogènes au niveau de l’intestin. Information importante (suite) O 3. acidificants protégés qui arrivent dans les portions finales de l’intestin sans être absorbés dans l’estomac ni dans les premières portions intestinales, car la reduction du pH intestinal rend difficile le développement d'enterobactéries. O 4. sulfate de cuivre, car le cuivre à concentrations elevées fait interference dans la croissance intestinale d'enterobactéries. O 5. oxide de zinc, car le zinc aussi fait interference dans le développement d'enterobactéries. Information importante (suite) O Les aliments des pourceaux contiennent aussi des additifs technologiques, comme antioxydants (en particulier vitamine E) et agglomérants (la sépiolyte, en plus de sa fonction agglomérant améliore la digéstibilité de l’aliment). En plus, les acidificants ajoutés aux aliments ont un effet antifongique. L’alimentation de gestation O Les gestantes croissent encore durant les gestations, gagnant 35-40 kg pendant la première gestation, quelques 25 kg pendant les deux gestations suivantes, et quelques 10-15 kg pendant les prochaines. En plus, les gestantes gagnent de poids du au développement de l’uterus, qui pèse à la fin de la gestation quelques 20 kg (10 kg les foetus et 10 kg la placenta et les fluides). L’alimentation de gestation (suite) O Les besoins energetiques et protéiques des gestantes peuvent être estimés moyennant la méthode factorielle. Les besoins des animaux adultes peuvent s’exprimer en fonction du poids vif, au lieu du poids métabolique. Les besoins journaliers durant les deux premiers tiers de la Suite
O gestation sont de 30-35 MJ ED et 150-200 gr
de PB, commençant à s’augmenter à partir des deux mois et demi de gestation pour arriver à 35-40 MJ ED et plus de 400 gr de PB à la fin de la gestation. L’alimentation de gestation (suite) O Environ 70% de l’énergie et 55% de la protéine ingerée pendant la gestation servent à couvrir les besoins de maintenance, un 25% de l'énergie et un 15% de la protéine ingérées servent à couvrir la croissance corporelle, et un 5% de l'énergie et environ 30% de la protéine ingérées servent à couvrir les dépenses specifiques de gestation; le niveau d’alimentation des gestantes est inférieur à 1.5. L’alimentation de gestation (suite) O Il est important que les gestantes emmagasinent des reserves corporelles qui puissent mobiliser après la mise bas pour maintenir une production de lait élevée. Cependant, dû à que les besoins energetiques et protéiques des gestantes sont relativement bas par rapport à sa capacité d’ingestion, l’administration d’aliment doit se réstrindre pendant la gestation pour éviter une accumulation excessive de graisse. L’alimentation de gestation (suite) O L’objectif de l’alimentation des gestantes est de les permettre d’emmagasiner des reserves corporelles, mais éviter trop d’accumulation de graisse, car l’accumulation de graisse va de pair avec les problèmes reproductifs et pendant la mise bas, ainsi que des lesions dans les aplombs dû à l'excès de poids. En plus, une consommation excessive durant la gestation donne lieu à que la gestante consomme moins durant la prochaine lactation. L’alimentation de gestation (suite) O En plus de les rationer, les gestantes s’alimentent avec des aliments de concentration energetique moderée qui contiennent un 5-10% de fibre brute. Pour elaborer ces aliments on utilise des quantités importantes (jusqu’à un 25%) de son, luzerne deshydratée ou pulpe de betterave. Finalement, il est convenable de proportioner des fourrages (par exemple, 0.5 kg de paille par jour) aux gestantes pour les satisfaire et réduire le stress provoqué par le rationnement de l’aliment. L’alimentation de gestation (suite) O L’aliment des gestantes s’administrent en forme de farine, et dans beaucoup d'éxploitation l’aliment est mélange avec de l’eau dans une mangeoire, car la papille permet d’obtenir une majeure satisfaction des gestantes. Les aliments ne contiennent pas d’antibiotiques, enzymes ni probiotiques; seulement ils contiennent des additifs technologiques (antioxydants et antifongiques). Suite
O En ce qui concerne les nutriments
complémentaires, dans les aliments de gestation on inclut du cuivre (maximum 125 ppm de sulphate de cuivre penthydraté) qui limite le développement d'enterobactéries. Les corrécteurs doivent apporter assez de zinc pour prévenir la parachératose, et biotine L’alimentation de gestation (suite) O (car les céréales apportent peu de biotine) pour prévenir les ulcères au niveau des ongles et l’accumulation de graisse dans le foie. O Les conditions générales pour l’alimentation des gestantes sont: O 1. pendant les trois premières semaines de gestation on recommande de maintenir l’aliment de lactation, mais limitant son apport à 2 kg par jour, car c’est le moment de migration des zygotes vers l’uterus et une suralimentation provoque une forte mortalité embryonnaire. L’alimentation de gestation (suite) O 2. à partir de la troisième semaine on introduit l’aliment de gestation. Dépendant de L'état corporel et de la concentration energetique de l’aliment utilisé, les gestantes se rationnent de 2.25-2.75 kg d’aliment par jour. L’aliment s’administre deux fois par jour. Même en diminuant l’aliment, les gestantes emmagasinent des reserves corporelles. La consommation d’eau durant la gestation est de 15-20 litres par jour. L’alimentation de gestation (suite) O 3. durant les trois dernières semaines de gestation, où augmentent subitement les besoins pour le développement des foetus, on introduit l’aliment de lactation, permettant une augmentation progressive de l’ingestion jusqu’a 3-4 kg par jour. Les deux derniers jours avant la mise bas on limite la consommation à 1.2-2 kg par jour pour éviter des cas de constipation. Alimentation de lactation O La production de lait depend de plusieurs facteurs, mais en général augmente à partir de 5-6 litres par jour après la mise bas, jusqu’à plus de 10 litres durant la troisième et la quatrième semaine de lactation, certains individus arrivent presque à 15 litres par jour. La production de lait peut s’estimer à partir de la croissance des couches (nombre de pourceaux), Suite
O car en moyenne les pourceaux ont besoin de 4
gr de lait pour s’engraisser d’un gr. La composition moyenne du lait est de 8% de graisse, 6% protéine, et 5% de lactose et contient 5.5 kj/gr. Alimentation de lactation (suite) O A cause des besoins élevés de lactation, bien que l’animal soit alimente à volonté, n’a pas suffisemment de capacité d’ingestion pour consommer tout l’aliment nécessaire pour couvrir ses besoins. Comme résultat, les animaux en lactation peuvent perdre 10-15 kg de poids durant la lactation, cette perte est majeure quand le sevrage se fait plus tard. La perte moyenne est de quelques 350 gr (300 gr de graisse et 50 gr de muscles). Alimentation de lactation (suite) O Les besoins energetiques et protéiques durant la lactation depend du poids de l’animal et du niveau de production lactée. Les besoins journaliers peuvent s’estimer moyennant la méthode factorielle en 100-110 MJ ED et 1.250-1.500 gr PB. Environ 75-80% de l'énergie et 90% de la protéine ingerée durant la lactation se destinent à couvrir la production de lair. Information importante O L’objectif de l’alimentation des lactantes est de maximiser l’ingestion d’energie pour obtenir: O 1. une forte production de lait et pour cela un poids majeur des pourceaux au sevrage. O 2. une perte de poids minimal, ce qui facilite que l’animal sorte en chaleur rapidement après le sevrage, ainsi que sa fertilité soit majeure et produise des couches qui soient majeures. Information importante (suite) O 3. quand l’animal mobilise un excès de reserves corporelles, la graisse du lait est formée par des acides gras saturés qui sont mal digérés par les pourceaux. O Pour cela, les lactantes s’alimentent ad libitum avec des aliments de haute concentration energetique. Ces aliments contiennent les mêmes additifs (en plus des aromatisants et saborisants) et des ingredients complémentaires (en plus de graisse) que les aliments de gestation. Manipulation de l’alimentation de lactation O En ce qui concerne la manipulation de l’alimentation de lactation, les facteurs suivants sont à considerer: O 1. l’aliment de lactation s’introduit pendant les trois dernières semaines de gestation pour arriver à une consommation de 3-4 kg par jour à la fin de la gestation. O 2. après la mise bas on offre l’aliment ad libitum. Le jour qui suit la mise bas l’animal consommera seulement 1-2 kg d’aliment, mais qui va en augmentation graduellement jusqu’à atteindre un maximum de 6-7 kg par jour au cours d’une semaine après la mise bas. Manipulation de l’alimentation de lactation (suite) O 3. Pendant deux jours préalables au sevrage on réduit l’aliment a 2-2.5 kg (pour réduire la production de lait). O 4. a partir de deux jours après le sevrage on laisse l’aliment en 3-3.5 kg, qui se maintiennent jusqu’à la saillie. Si les animaux sortent de l’allaitement très maigres (ce qui est très fréquent dans la première mise bas) on les alimentent ad libitum Suite
O (consomment quelques 4 kg par jour) depuis
le sevrage jusqu’à la saillie, pour faciliter la recuperation des reserves et qu’ils sortent rapidement en chaleur, car l’ovulation se retarde chez les animaux ayant beaucoup de graisse ainsi que les animaux tres maigres. Information importante O Il est difficile que la consommation d’aliment pendant la lactation soit supérieure à 6 kg par jour. Avec des aliments adéquats et une bonne manipulation on peut obtenir une ingestion journalière élevée (5 kg chez celles de la première mise bas, 7-8 kg chez celles qui ont déjà plusieurs mise bas), de telle sorte que la perte de poids pendant la lactation peut se réduire à moins de 10 kg. les principaux facteurs qui déterminent la quantité ingerée d’aliment sont: Les facteurs O 1. la concentration energetique de l’aliment, habituellement on ajoute aux aliments de lactation un 5% de graisse additionnel. L’addition de graisse, en plus de réduire la perte de poids, ameliore la production et le contenu en graisse du lait, et par conséquent la supervivence des pourceaux. O 2. la protéine des aliments doit être bien equilibrée, tant pour supporter la production que pour reduire la production d’extra chaleur (qui reduit la consommation). Les facteurs (suite) O 3. la façon d’administrer l’aliment, car l’aliment granulé ou en papille se consomme mieux que l’aliment en farine (habituellement on les mélange dans la mangeoire l’aliment avec de l’eau dans la proportion de 2-3 parties d’eau pour une partie d’aliment). O 4. la temperature ambiante, car pour chaque degré au dessus des 20 degrés Celsius se réduit la consommation en quelques 150-200 gr d’aliment. Les facteurs (suite) O 5. la disponibilité d’eau, étant la consommation des allaitants de 25-40 litres par jour (cinq fois la quantite d’aliment ingéré), dépendant de la production de lait et de la temperature ambiante. O 6. L'état corporel au moment de la mise bas, car les animaux qui entrent en lactation avec un excès de graisse durant la gestation, tendent a consommer moins en lactation. Cependant il est convenable que la gestante accumule des reserves pour pouvoir les mobiliser durant la lactation. Les facteurs (suite) O 7. dans les aliments de lactation on inclut des saborisants et des aromatisants. O 8. l’administration de l’aliment en 2-3 repas par jour (2-3 kg par repas) permet que l’animal ait accès aux aliments frais, ce qui stimule plus l’ingestion que l’aliment continuellement ad libitum. O 9. dans l’ellaboration des aliments de lactation on doit utiliser des ingredients frais, sains et de qualité. Les mycotoxines ont des effets nefastes sur la postérieure ovulation et développement des foetus. L’alimentation des verrats O Les verrats (hybrides de Large White, Duroc, Pietrain ou Blanc Belge) atteignent la puberté a un poids de 120-130 kg (7 mois) et on commence à les utiliser à partir de l'âge de 12- 14 mois (175-200 kg), moment ou la production spermatique est optimale, et ils se maintiennent avec un rhytme reproductif de 2- 4 montes par semaine pendant 1-2 ans, en se sacrifiant avec un poids de quelques 350 kg. L’aliment des verrats (suite) O Les verrats continuent de croître depuis le moment où ils commencent à être utilisés jusqu’au moment de leur sacrifice. La vitesse moyenne journalière de croissance des verrats est de 500 gr depuis entre 100-150 kg, de 250 gr entre les 150-250 kg, et de 100 gr entre les 250-350 kg. les besoins energetiques sont de 30-40 MJ ED par jour, dépendant de son âge et son poids. L’alimentation des verrats (suite) O Les verrats adultes reçoivent 2.5-3.5 kg par jour du même aliment que les gestantes (pour être les moins concentrés). Il est convenable de les offrir certain type de fourrage pour satisfaire son appétit. En tout cas, on doit contrôler périodiquement le poids des animaux , en évitant toute accumulation de graisse, Suite
O car l’accumulation de graisse diminue la
production de sperme et provoque des problèmes au niveau des pattes. Le principal motif de rejet des verrats est l'excès de poids. Les verrats consomment 15-20 litres d’eau par jour. conclusion O En réalité, sachant que la vitesse de croissance des porcs est très élevée, pour cela la production porcine constitue l’une des activités les plus répendues. Cependant, à côté de ces avantages, elle éxige des soins péculiers tels que une alimentation soignée, les soins vétérinaires doivent être toujours disponibles, entre autres, car ces animaux ne sont pas vraiment résistants aux pathologies. Conclusion (suite) O Malgré tout, si on sait bien manipuler le paramètre “alimentation” on peut faire d’une pierre plusieurs coups, c’est a dire compenser en grande parties les différents troubles qui peuvent être survenues, car beaucoup d’entre elles ont une entrée à caractère métabolique. Fin de la presentation O Je vous remercie.