Vous êtes sur la page 1sur 44

Alimentation des porcs

Préparé et présenté par: Ing Pierre Raymond


METELLUS, Msc.

Institution: UNEPH

Dâte: Octobre 13, 2020


Les aliments des pourceaux
O Pour formuler les rations des pourceaux il est
aussi important de s’ajuster aux limitations
relatives aux pourcentages d’inclusion de
matières primaires, tels que respecter les
normes du contenu en nutriments; ces aliments
ont une apparence réellement fine (inférieur à
1 mm) et se granuler à 1-2 mm,
Suite

O ou en extrusion, car les traitements thermiques


gelatinisent l’amidon et denaturent les
protéines, en ameliorant sa digestion; en plus,
les traitements thermiques réduisent la
formation de poudre et améliore l'appétit de
l’aliment.
Les aliments des pourceaux (suite)

O Les matières premières qui s’utilisent dans


l’ellaboration des aliments de pourceaux sont
les sous-produits lactés (surtout le lait
écrémé), maïs et farine de poisson. Ces
aliments incluent le tourteau de soja et un 2-
10% d’oléines pour augmenter le contenu
energetique, améliorer la palatabilité, et
réduire la formation de poudre.
Les aliments des pourceaux
(suite)
O Dans les aliments des pourceaux il est
fondamental d’ajouter certains additifs pour
atteindre les deux objectifs basiques dans cette
phase: une forte alimentation et en même
temps éviter des surcharges digestives qui
donnent lieu à une proliferation bactérienne
qui favorise des diarrhées. Concrètement, on
utilise les additifs suivants.
Les additifs utilisés
O Pour améliorer l’ingestion on inclut des
aromatisants et saborisants: on utilise des produits
naturels (sucre) ou saccharines.
O Pour améliorer la digéstibilité on inclut les
additifs suivants:
O 1. acidificants, car la secretion d’acide
chloridrique dans l’estomac est très peu jusqu’aux
5-6 semaines d'âge, et pour cela on n’obtient pas
un pH optimum pour l’activation du pepsinogène.
Suite

O En ce sens il faut signaler que la caséine du


lait précipite en formant des coagulants, raison
pour laquelle elle dure beaucoup dans
l’estomac et se facilite la digestion bien que le
pH d’activation du pepsinogène ne soit pas
l’optimum. Cependant, les protéines végétales
et de farine de poisson ne précipitent pas, étant
rapide son transit digestif et pour cela elles
sont mal digérées.
Les additifs (suite)
O L’argile (en particulier sépiolyte): pour réduire la
vitesse du parcours digestif. En plus, la sépiolyte est
un agglomérant qui facilite la consistence du granulé.
O Emulsionants: pour faciliter la solubilité de la
graisse dans les jus digestifs et améliorer sa
digestion. Dans les aliments des pourceaux on doit
utiliser des graisses de qualité avec un haut contenu
en acides gras insaturés.
O Enzymes: en particulier amylase et proteases, car
leur secretion est faible (rare).
Information importante
O Pour limiter le développement d’enterobactéries, on
inclut:
O 1. un antibiotique qui agisse au niveau intestinal, car
dans les systèmes intensifs d'éxploitation porcine il
est difficil de maintenir un haut niveau sanitaire à
cause de la concentration élevée d’animaux dans un
espace limite, malgré la manipulation correcte et
des programmes de vaccination.
O 2. probiotiques qui luttent avec les bactéries
pathogènes au niveau de l’intestin.
Information importante (suite)
O 3. acidificants protégés qui arrivent dans les
portions finales de l’intestin sans être absorbés
dans l’estomac ni dans les premières portions
intestinales, car la reduction du pH intestinal rend
difficile le développement d'enterobactéries.
O 4. sulfate de cuivre, car le cuivre à concentrations
elevées fait interference dans la croissance
intestinale d'enterobactéries.
O 5. oxide de zinc, car le zinc aussi fait interference
dans le développement d'enterobactéries.
Information importante (suite)
O Les aliments des pourceaux contiennent aussi
des additifs technologiques, comme
antioxydants (en particulier vitamine E) et
agglomérants (la sépiolyte, en plus de sa
fonction agglomérant améliore la digéstibilité
de l’aliment). En plus, les acidificants ajoutés
aux aliments ont un effet antifongique.
L’alimentation de gestation
O Les gestantes croissent encore durant les
gestations, gagnant 35-40 kg pendant la
première gestation, quelques 25 kg pendant les
deux gestations suivantes, et quelques 10-15
kg pendant les prochaines. En plus, les
gestantes gagnent de poids du au
développement de l’uterus, qui pèse à la fin de
la gestation quelques 20 kg (10 kg les foetus et
10 kg la placenta et les fluides).
L’alimentation de gestation (suite)
O Les besoins energetiques et protéiques des
gestantes peuvent être estimés moyennant la
méthode factorielle. Les besoins des animaux
adultes peuvent s’exprimer en fonction du
poids vif, au lieu du poids métabolique. Les
besoins journaliers durant les deux premiers
tiers de la
Suite

O gestation sont de 30-35 MJ ED et 150-200 gr


de PB, commençant à s’augmenter à partir des
deux mois et demi de gestation pour arriver à
35-40 MJ ED et plus de 400 gr de PB à la fin
de la gestation.
L’alimentation de gestation (suite)
O Environ 70% de l’énergie et 55% de la protéine
ingerée pendant la gestation servent à couvrir
les besoins de maintenance, un 25% de l'énergie
et un 15% de la protéine ingérées servent à
couvrir la croissance corporelle, et un 5% de
l'énergie et environ 30% de la protéine ingérées
servent à couvrir les dépenses specifiques de
gestation; le niveau d’alimentation des gestantes
est inférieur à 1.5.
L’alimentation de gestation (suite)
O Il est important que les gestantes emmagasinent
des reserves corporelles qui puissent mobiliser
après la mise bas pour maintenir une production
de lait élevée. Cependant, dû à que les besoins
energetiques et protéiques des gestantes sont
relativement bas par rapport à sa capacité
d’ingestion, l’administration d’aliment doit se
réstrindre pendant la gestation pour éviter une
accumulation excessive de graisse.
L’alimentation de gestation (suite)
O L’objectif de l’alimentation des gestantes est de
les permettre d’emmagasiner des reserves
corporelles, mais éviter trop d’accumulation de
graisse, car l’accumulation de graisse va de pair
avec les problèmes reproductifs et pendant la
mise bas, ainsi que des lesions dans les aplombs
dû à l'excès de poids. En plus, une
consommation excessive durant la gestation
donne lieu à que la gestante consomme moins
durant la prochaine lactation.
L’alimentation de gestation (suite)
O En plus de les rationer, les gestantes s’alimentent
avec des aliments de concentration energetique
moderée qui contiennent un 5-10% de fibre
brute. Pour elaborer ces aliments on utilise des
quantités importantes (jusqu’à un 25%) de son,
luzerne deshydratée ou pulpe de betterave.
Finalement, il est convenable de proportioner des
fourrages (par exemple, 0.5 kg de paille par jour)
aux gestantes pour les satisfaire et réduire le
stress provoqué par le rationnement de l’aliment.
L’alimentation de gestation (suite)
O L’aliment des gestantes s’administrent en forme
de farine, et dans beaucoup d'éxploitation
l’aliment est mélange avec de l’eau dans une
mangeoire, car la papille permet d’obtenir une
majeure satisfaction des gestantes. Les aliments
ne contiennent pas d’antibiotiques, enzymes ni
probiotiques; seulement ils contiennent des
additifs technologiques (antioxydants et
antifongiques).
Suite

O En ce qui concerne les nutriments


complémentaires, dans les aliments de
gestation on inclut du cuivre (maximum 125
ppm de sulphate de cuivre penthydraté) qui
limite le développement d'enterobactéries. Les
corrécteurs doivent apporter assez de zinc
pour prévenir la parachératose, et biotine
L’alimentation de gestation (suite)
O (car les céréales apportent peu de biotine) pour prévenir
les ulcères au niveau des ongles et l’accumulation de
graisse dans le foie.
O Les conditions générales pour l’alimentation des
gestantes sont:
O 1. pendant les trois premières semaines de gestation on
recommande de maintenir l’aliment de lactation, mais
limitant son apport à 2 kg par jour, car c’est le moment
de migration des zygotes vers l’uterus et une
suralimentation provoque une forte mortalité
embryonnaire.
L’alimentation de gestation (suite)
O 2. à partir de la troisième semaine on introduit
l’aliment de gestation. Dépendant de L'état
corporel et de la concentration energetique de
l’aliment utilisé, les gestantes se rationnent de
2.25-2.75 kg d’aliment par jour. L’aliment
s’administre deux fois par jour. Même en
diminuant l’aliment, les gestantes emmagasinent
des reserves corporelles. La consommation
d’eau durant la gestation est de 15-20 litres par
jour.
L’alimentation de gestation (suite)
O 3. durant les trois dernières semaines de
gestation, où augmentent subitement les
besoins pour le développement des foetus, on
introduit l’aliment de lactation, permettant une
augmentation progressive de l’ingestion
jusqu’a 3-4 kg par jour. Les deux derniers
jours avant la mise bas on limite la
consommation à 1.2-2 kg par jour pour éviter
des cas de constipation.
Alimentation de lactation
O La production de lait depend de plusieurs
facteurs, mais en général augmente à partir de
5-6 litres par jour après la mise bas, jusqu’à
plus de 10 litres durant la troisième et la
quatrième semaine de lactation, certains
individus arrivent presque à 15 litres par jour.
La production de lait peut s’estimer à partir de
la croissance des couches (nombre de
pourceaux),
Suite

O car en moyenne les pourceaux ont besoin de 4


gr de lait pour s’engraisser d’un gr. La
composition moyenne du lait est de 8% de
graisse, 6% protéine, et 5% de lactose et
contient 5.5 kj/gr.
Alimentation de lactation (suite)
O A cause des besoins élevés de lactation, bien que
l’animal soit alimente à volonté, n’a pas
suffisemment de capacité d’ingestion pour
consommer tout l’aliment nécessaire pour
couvrir ses besoins. Comme résultat, les
animaux en lactation peuvent perdre 10-15 kg de
poids durant la lactation, cette perte est majeure
quand le sevrage se fait plus tard. La perte
moyenne est de quelques 350 gr (300 gr de
graisse et 50 gr de muscles).
Alimentation de lactation (suite)
O Les besoins energetiques et protéiques durant
la lactation depend du poids de l’animal et du
niveau de production lactée. Les besoins
journaliers peuvent s’estimer moyennant la
méthode factorielle en 100-110 MJ ED et
1.250-1.500 gr PB. Environ 75-80% de
l'énergie et 90% de la protéine ingerée durant
la lactation se destinent à couvrir la production
de lair.
Information importante
O L’objectif de l’alimentation des lactantes est
de maximiser l’ingestion d’energie pour
obtenir:
O 1. une forte production de lait et pour cela un
poids majeur des pourceaux au sevrage.
O 2. une perte de poids minimal, ce qui facilite
que l’animal sorte en chaleur rapidement après
le sevrage, ainsi que sa fertilité soit majeure et
produise des couches qui soient majeures.
Information importante (suite)
O 3. quand l’animal mobilise un excès de reserves
corporelles, la graisse du lait est formée par des
acides gras saturés qui sont mal digérés par les
pourceaux.
O Pour cela, les lactantes s’alimentent ad libitum
avec des aliments de haute concentration
energetique. Ces aliments contiennent les mêmes
additifs (en plus des aromatisants et saborisants)
et des ingredients complémentaires (en plus de
graisse) que les aliments de gestation.
Manipulation de l’alimentation de
lactation
O En ce qui concerne la manipulation de l’alimentation de
lactation, les facteurs suivants sont à considerer:
O 1. l’aliment de lactation s’introduit pendant les trois
dernières semaines de gestation pour arriver à une
consommation de 3-4 kg par jour à la fin de la gestation.
O 2. après la mise bas on offre l’aliment ad libitum. Le jour
qui suit la mise bas l’animal consommera seulement 1-2
kg d’aliment, mais qui va en augmentation graduellement
jusqu’à atteindre un maximum de 6-7 kg par jour au cours
d’une semaine après la mise bas.
Manipulation de l’alimentation de
lactation (suite)
O 3. Pendant deux jours préalables au sevrage on
réduit l’aliment a 2-2.5 kg (pour réduire la
production de lait).
O 4. a partir de deux jours après le sevrage on
laisse l’aliment en 3-3.5 kg, qui se
maintiennent jusqu’à la saillie. Si les animaux
sortent de l’allaitement très maigres (ce qui est
très fréquent dans la première mise bas) on les
alimentent ad libitum
Suite

O (consomment quelques 4 kg par jour) depuis


le sevrage jusqu’à la saillie, pour faciliter la
recuperation des reserves et qu’ils sortent
rapidement en chaleur, car l’ovulation se
retarde chez les animaux ayant beaucoup de
graisse ainsi que les animaux tres maigres.
Information importante
O Il est difficile que la consommation d’aliment
pendant la lactation soit supérieure à 6 kg par
jour. Avec des aliments adéquats et une bonne
manipulation on peut obtenir une ingestion
journalière élevée (5 kg chez celles de la
première mise bas, 7-8 kg chez celles qui ont
déjà plusieurs mise bas), de telle sorte que la
perte de poids pendant la lactation peut se réduire
à moins de 10 kg. les principaux facteurs qui
déterminent la quantité ingerée d’aliment sont:
Les facteurs
O 1. la concentration energetique de l’aliment,
habituellement on ajoute aux aliments de lactation
un 5% de graisse additionnel. L’addition de graisse,
en plus de réduire la perte de poids, ameliore la
production et le contenu en graisse du lait, et par
conséquent la supervivence des pourceaux.
O 2. la protéine des aliments doit être bien equilibrée,
tant pour supporter la production que pour reduire
la production d’extra chaleur (qui reduit la
consommation).
Les facteurs (suite)
O 3. la façon d’administrer l’aliment, car l’aliment
granulé ou en papille se consomme mieux que
l’aliment en farine (habituellement on les
mélange dans la mangeoire l’aliment avec de
l’eau dans la proportion de 2-3 parties d’eau pour
une partie d’aliment).
O 4. la temperature ambiante, car pour chaque degré
au dessus des 20 degrés Celsius se réduit la
consommation en quelques 150-200 gr d’aliment.
Les facteurs (suite)
O 5. la disponibilité d’eau, étant la consommation
des allaitants de 25-40 litres par jour (cinq fois la
quantite d’aliment ingéré), dépendant de la
production de lait et de la temperature ambiante.
O 6. L'état corporel au moment de la mise bas, car
les animaux qui entrent en lactation avec un excès
de graisse durant la gestation, tendent a
consommer moins en lactation. Cependant il est
convenable que la gestante accumule des reserves
pour pouvoir les mobiliser durant la lactation.
Les facteurs (suite)
O 7. dans les aliments de lactation on inclut des
saborisants et des aromatisants.
O 8. l’administration de l’aliment en 2-3 repas par jour
(2-3 kg par repas) permet que l’animal ait accès aux
aliments frais, ce qui stimule plus l’ingestion que
l’aliment continuellement ad libitum.
O 9. dans l’ellaboration des aliments de lactation on
doit utiliser des ingredients frais, sains et de qualité.
Les mycotoxines ont des effets nefastes sur la
postérieure ovulation et développement des foetus.
L’alimentation des verrats
O Les verrats (hybrides de Large White, Duroc,
Pietrain ou Blanc Belge) atteignent la puberté
a un poids de 120-130 kg (7 mois) et on
commence à les utiliser à partir de l'âge de 12-
14 mois (175-200 kg), moment ou la
production spermatique est optimale, et ils se
maintiennent avec un rhytme reproductif de 2-
4 montes par semaine pendant 1-2 ans, en se
sacrifiant avec un poids de quelques 350 kg.
L’aliment des verrats (suite)
O Les verrats continuent de croître depuis le
moment où ils commencent à être utilisés
jusqu’au moment de leur sacrifice. La vitesse
moyenne journalière de croissance des verrats
est de 500 gr depuis entre 100-150 kg, de 250
gr entre les 150-250 kg, et de 100 gr entre les
250-350 kg. les besoins energetiques sont de
30-40 MJ ED par jour, dépendant de son âge
et son poids.
L’alimentation des verrats (suite)
O Les verrats adultes reçoivent 2.5-3.5 kg par
jour du même aliment que les gestantes (pour
être les moins concentrés). Il est convenable
de les offrir certain type de fourrage pour
satisfaire son appétit. En tout cas, on doit
contrôler périodiquement le poids des
animaux , en évitant toute accumulation de
graisse,
Suite

O car l’accumulation de graisse diminue la


production de sperme et provoque des
problèmes au niveau des pattes. Le principal
motif de rejet des verrats est l'excès de poids.
Les verrats consomment 15-20 litres d’eau par
jour.
conclusion
O En réalité, sachant que la vitesse de croissance
des porcs est très élevée, pour cela la
production porcine constitue l’une des
activités les plus répendues. Cependant, à côté
de ces avantages, elle éxige des soins péculiers
tels que une alimentation soignée, les soins
vétérinaires doivent être toujours disponibles,
entre autres, car ces animaux ne sont pas
vraiment résistants aux pathologies.
Conclusion (suite)
O Malgré tout, si on sait bien manipuler le
paramètre “alimentation” on peut faire d’une
pierre plusieurs coups, c’est a dire compenser
en grande parties les différents troubles qui
peuvent être survenues, car beaucoup d’entre
elles ont une entrée à caractère métabolique.
Fin de la presentation
O Je vous remercie.

Vous aimerez peut-être aussi