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SYNCHRONISATION

I. HISTOIRQUE:
Le Kinétoscope est le plus ancien dispositif de l’histoire du
cinéma, destiné à visualiser une œuvre photographique donnant
l’illusion du mouvement.
Il a été crée par Edison, en 1892. On peut voir en 1893 les
premières projections payantes pour une durée allant des 30 aux
60 secondes.

Le kinétoscope a servi aux frères Lumières qui se sont basés sur


cet outil afin de développer leur propre machine qu’ils ont
nommé le cinématographe.
Cet appareil a été conçu en 1895, à la fois caméra et projecteur
de cinéma après qu’ Antoine Lumière découvre lors d’un voyage à
Paris le kinétoscope de Thomas Edison.
Le cinématographe aboutira grâce à la collaboration avec
l'ingénieur parisien Jules Carpentier, cette dernière utilise le
ruban souple et résistant inventé en 1888 par John Carbutt.

A remarquer qu’en 1877 Edison a également inventé le


phonographe. Outil permettant de jouer un son pré enregistré.
Le problème du phonographe était l’amplification. Sa technologie était insuffisante pour sonoriser un court métrage
dans un théâtre.

En 1894 nous avons l’apparition du Kinetophone, qui se traduit par un kinétoscope accompagné d’un phonographe.
On remarque donc que depuis le début la nécessité de synchroniser des appareils notamment ceux à l’origine du flux
d’images et ceux à l’origine du flux audio.

Les systèmes s’accompagnant d’un phonographe pour l’audio présentaient cependant un certain nombre
d’inconvénients.
- La phonographe pouvait sauter un sillon
- Amplification insuffisante
- Usure du disque vinyle
- Durée réduite du disque vinyle;

Il est important de signaler qu’au début du 20e siècle, alors même que l’on parle de cinéma muet, il était courant dans
les gros établissements d’accompagner le visionnage d’un film d’un orchestre ou d’un pianiste lorsque le budget était
moins important.

L’objectif était donc de pré enregistrer le son directement sur la bande magnétique contentant les images. De manière
à avoir toujours un accompagnement musical sans forcément devoir faire appel à des musiciens.
En 1919, trois inventeurs Allemands: Engl, Massole et Vogt créent le tri Ergon. Qui converti l’audio en lumière (gravée
sur le coté de la bande). Puis par le biais d’un décodeur lumière- son cette lumière était captée et retranscrite en son.
Mais un problème subsistait: celui de l’amplification.

En 1919 Dr Lee D. Forest, met au point la lampe comme moyen pour amplifier le son.

En 1926 on voit une nouvelle machine: Le Vitaphone, crée par Warner Bros
Le système Vitaphone propose de coupler chaque galette de film de 10 minutes (durée maximale à l'époque du "film
flamme") avec un disque gravé de dix minutes et d’utiliser deux phonographes pour accompagner chacun des deux
appareils de projection installés dans les cabines des cinémas.
L’audio au sein du Vitaphone n’avait pas comme but de retranscrire les dialogues mais uniquement les sound fx et les
musiques.

En 1929 75% des films d’Hollywood présentaient de l’audio pré enregistré.


Le procédé Movietone de 1927 le premier dispositif
d'enregistrement photographique du son sur pellicule, le long
des photogrammes. Il a été utilisé par la Fox Film Corporation qui
achète les brevets en juillet 1926. Le premier film utilisant ce
procédé, L'Aurore (Sunrise), tourné aux États-Unis par le
réalisateur allemand FriedrichWilhelm Murnau, sort en 1927.

Le procédé Movietone évite en grande partie ce problème


artistique et financier. Le son est enregistré comme l’image sur la
surface photo-sensible du film.

Le son Movietone a cependant le défaut de mal vieillir. Les


rayures dues au frottement de la pellicule dans le couloir de
projection, l’huile, les poussières adhérentes, atténuent le
dynamisme sonore de la piste optique, le son devient pâteux et à
terme mal audible. Il est remplacé en 1929 par le Photophone
qui a l’avantage de ne pas s’altérer et de permettre
l’enregistrement de deux pistes côte à côte.

En 1930 RCA lance lance un an plus tard le son Photophone qui


est une évolution du même système.
Les systèmes maitre - esclave:

Lorsqu’on synchronise plusieurs machines nous aurons toujours un maitre et un ou plusieurs esclaves.

Dans le cas d’une synchronisation entre deux machines, une numérique et l’autre analogique on parle de stripping.
Stripping: couchage d’une signal de synchro sur un support analogique.

Lors d’une synchronisation entre deux machines numériques nous n’aurons aucun problème d’inertie mécanique.
Il n’y a pas de stripping non plus étant donné qu’il n’y a pas de machine analogique.

Si on effectue une synchronisation entre une machine numérique et analogique nous ferons face aux problèmes
d’inertie des machines mécaniques, il va falloir effectuer une stripping. On choisira la machine plus lente comme maitre
( machine mécanique).

De même nous ferons face à l’inertie des machines mécaniques et un stripping pour une synchronisation entre deux
machines analogiques/ mécaniques.
Différents types de synchronisation relative: (on y retrouve l’information de la cadence temporelle mais pas de point de
synchro, c’est à dire de point de début commun pour toutes les machines synchronisées).

 Les synchro relative: la synchro ne concerne que la vitesse de défilement des deux machines.
- FSK: frequency shift keying
- PPQN: pulse per quartet note
- Midi beat clock: midi clock

 Le signal FSK:
Le but est de synchroniser 1 support virtuel avec un support magnétique (tape)

Le FSK est une tonalité audio, donc une fréquence, modulée par une onde carrée, utilisée à la fois pour le transfert de
données et pour la synchronisation de séquenceurs et de boîtes à rythmes.

Dans les débuts de la musique électronique, avant le MIDI, les boîtes à rythmes ou les séquenceurs étaient synchronisés
entre eux ou sur un magnétophone via cette méthode. À l'époque, la seule information transmise était un taux
interprété comme un tempo par les machines. Il n'y avait aucune information de localisation incluse, donc la chanson
devait toujours être démarrée dès le début pour que la synchronisation soit correcte.

En cas de perte ou de problème en cours de route, il faut revenir au début de la chanson pour rétablir la synchronisation.
C'était pour le moins fastidieux et peu fiable, et c'est pourquoi des formats tels que SFSK, DTL, SMPTE et MTC ont été
adoptés par la suite.
Démarche:

Tout d’abord il faut enregistrer le FSK sur la tape machine. On met donc la tape machine en FIX ( horloge interne).
Le séquenceur doit sortir du FSK (sync out). Le séquenceur est clocké en interne.
Lorsque le FSK est enregistré sur la bande, il faudra connecter le sync out de la tape machine au sync in du séquenceur.
Le séquenceur devient donc esclave et la tape machine maitre.
La convention implique l’enregistrement du FSK sur la dernière piste du magnéto, pour éviter la diaphonie sur 2 pistes.
Le FSK implique 24 alternances par noire, ( ¼ mesure).
La précision du FSK dépend donc du BPM du projet.
PPQN: Pulse per quartet note

C’est l’ancêtre du FSK, c’est le même principe à différence que les alternances sont remplacées par des pulsations.
On peut en général choisir le nombre de pulsations qu’on souhaite par noire: 12, 24, 64. Plus la valeur est élevée, plus la
synchronisation va être précise.
Le choix des valeurs de PPQN peut être variable en fonction des séquenceurs.
Midi beat clock:

Dès le début du Midi il a été prévu que l’on puisse synchroniser deux séquenceurs par le biais de ce protocole.
Le signal midi est numérique, nous avons un octet qui s’appelle octet midi clock communément appelé tick.
Nous avons 24 ticks par noire. C’est une synchro encore une fois cadencée sur le tempo (BPM).
Il n’y a pas de stripping, il y aura une machine maitre et les autres esclaves. Toutes les machines doivent avoir le même BPM.
Le synchroniseur:
C’est un outil qui sert à indiquer à une machine esclave comment elle doit se comporter vis à vis de la machine
maitre.
Il est très utile lorsque nous somme dans une configuration avec une machine maitre et plusieurs machines
esclave.
Par définition un synchroniseur dispose d’une horloge très précise (1/80 d’image). Il est également possible
d’afficher sur le synchroniseur les fluctuations des magnétos auxquels il est branché.

 Synchro Chase: version primitive de la synchro.


Synchroniseur a comme objectif d’ajuster les fluctuations de défilement des magnétos auxquels il est branché.
Si par exemple la vitesse du magnéto maitre devient trop rapide le synchroniseur permet de passer en avance
rapide le magnéto esclave afin de le rattraper.

Le control machine 9 broches (Sony 9 pin)


C’est un protocole de commande de machine qui permet toutes les opérations de transport ainsi que transfert de
Time code.

Le synchroniseur doit savoir à quel endroit du time code chaque machine se trouve. Si le time code de chaque
machine est identique le contenu est synchrone, on peut donc continuer la lecture.
Si les time codes sont différents il faut déterminer un point de synchro.
Lorsque les machines sont toutes calées au point de synchro le synchroniseur va calculer l’offset
Offset = Time code esclave – time code maitre, il est bon de noter l’offset sur la track sheet.
Fonctions annexes du synchroniseur:
Générer du time code à tous les formats
Indiquer les erreurs de synchro
Fonctions de reshipping: remise en forme du time code (recaler des machines qui se seraient décalées).
Le SMPTE:
La Society of Motion Picture and Television Engineers ou SMPTE, fondée en 1916, est une association
internationale, située aux USA et composée d'ingénieurs. Elle développe des standards vidéos (elle en a déjà plus
de 400 à son actif), qui sont utilisés par exemple par la télévision ou le cinéma numérique.
Les documents présentant les standards SMPTE peuvent être achetés sur le site de la SMPTE

Le SMPTE timecode:
C’est un ensemble de standard coopératifs pour l’identification de photogrammes vidéo ou sur bande
cinématographique.
Le time code est ajouté au matériel vidéo, audio ou cinématographique, il fourni dans tous les cas une référence
temporelle pour le montage

Qu’est ce que le time code:


Un time code, ou code temporel, est une référence temporelle utilisée dans les domaines du son et de l'image,
pour la synchronisation et le marquage de matériaux enregistrés. Le time code (TC) s'exprime en heures, minutes,
secondes et images. Pour les enregistrements sur bande magnétique ou sur film, il est enregistré parallèlement au
son et à l'image, sur une piste dédiée. Dans les fichiers numériques, le code indiquant le temps au début de
l'enregistrement est inclus dans les métadonnées. Développé à l'origine aux États-Unis pour la télévision à l'époque
du noir et blanc, il sert autant pour la vidéo que pour le son, ainsi que dans le cinéma.
Les différents formats d’images vidéo de la SMPTE:

NTSC: national télévision system committee ( norme de 1933)


Est un standard de codage, le NTSC nous offre différentes fréquences d’images par seconde.
Notamment 23,976; 29,97 et 59,94.

PAL: 25 ou 50 IPS.

En NTSC on peut faire un plus gros slow motion car nous disposons d’un plus grand nombre d’images par seconde.
Mais il il y a un souci: le NTSC a été conçu pour le Japon et pour les USA, la fréquence du courant dans ces pays est de
60Hz.

En Europe la fréquence diffère, elle est de 50hz.

Du coup si on shoote en NTSC en Europe et qu’il y a une ampoule, une lumière, un lampadaire etc. dans l’image, un
phénomène va apparaître nommé scintillement, qui est non désirable et très difficile à enlever en post production.

C’est pourquoi le PAL a été crée.


Le synchronisation absolue:
Chaque perforation est unique, nous avons donc à la fois la cadence et le point de début.
C’est un code basé sur la synchro image.

Les différentes synchro absolues:


- LTC (longitudinal time code)
- VITC (vertical intervalle time code)
- Synchro Midi beat clock + SPP
- MTC ( midi time code)
Frame line ou blanking interval :
espace inutilisé qui sépare
La composition d’une image: deux images
Une image est composée de 2 trames (pair/impair) de lignes entrelacées.
La transition entre 2 trames s’appelle blanking interval.
Longitudinal Time code (LTC) est un signal de synchronisation faisant partie d’un enregistrement sur bande audio. Il
est enregistré sur une piste qui longe la bande dans le sens de la longueur, c'est pourquoi on l'appelle longitudinal.

La LTC est l’un des deux codes de synchronisation adoptés par la Société des ingénieurs du cinéma et de la télévision
(SMPTE) dans les années 1960. L'autre, appelé code temporel d'intervalle vertical (VITC), est utilisé avec les
enregistrements vidéo.

 Historique: En 1963 on a ajouté une piste pour un signal CTL (control track longitudinal) pour les magnétoscopes.
Ce signal est une impulsion au début de chaque image. Il est enregistré sur une piste audio du magnétoscope.
En 1969 La SMPTE (society motion picture and television engineers) installe une commission pour créer un code
standard de synchro pour chaque image HH:MM:SS:FF.
En 1972 on a l’invention du code EBU ( european broadcast union), c’est un code numérique de 80 bits par image
(image analogique).

Comment est reparti ce code de 80 bits par image:


- 26 bits d’adresse
- 32 user bits qui permettent d’insérer des informations comme notamment date, heure, n° de la camera
- 8 bits drapeau (bits de couleur d’image, trame phase, description de la cadence d’image en drop frame ainsi que
le mot de synchronisation.
Avantages et inconvénients du LTC:

Avantages:
Si la bande a été entière strippée, le code est toujours disponible sur toute la longueur.
Le LTC est prévis au 1/80 d’image.
Il peut être lu a vitesse relativement élevée.

Inconvénients:
Il ne peut être lu précisément à très faible vitesse notamment à 1/10 de la vitesse nominale nous avons un décrochage
du time code
Code VITC:
Historique:
En 1978 il est inventé comme complément du LTC
En 1980 il est adopté comme code indépendant.

Il est stocké dans les blanking intervals de l’image

En SMPTE: le VITC est entre les lignés 10 et 20 de la 1ère trame et entre les lignes 273 et 283 de la 2ème trame.

En EBU: le VITC est entre les lignes 6 et 22 de la 1ère trame et entre les lignes 319 et 335 de la 2ème trame.

Le contenu du VITC: 90 bits par image


- 26 bits d’adresse ( comme le LTC)
- 32 user bits ( comme le LTC)
- On trouve des bits CRC (cyclique redudancy code) code de vérification d’erreur.

Avantages:
- Le fait qu’on arrive à lire l’image implique automatiquement qu’on soit en mesure de lire le VITX
- Il n’occupe pas une piste longitudinale comme le LTC

Inconvénients:
- Il ne peut pas être lu au delà de 20 fois la vitesse nominale
- Il doit être enregistré en même temps que l’image
VITC:

Le code temporel d'intervalle vertical est une forme de code temporel SMPTE codé sur une ligne de balayage dans un
signal vidéo. Ces lignes sont généralement insérées dans l'intervalle de suppression verticale du signal vidéo. À une
exception près, le VITC contient la même charge utile que le timecode linéaire (LTC) SMPTE, incorporée dans une nouvelle
structure de trame avec des bits de synchronisation supplémentaires et une somme de contrôle de détection d'erreur.

L'exception est que le VITC est codé deux fois par image vidéo entrelacée, une fois dans chaque trame, et qu'un bit
supplémentaire (le "drapeau de trame") est utilisé pour distinguer les deux trames. Une image vidéo peut contenir
plusieurs codes VITC, si nécessaire, enregistrés sur des lignes différentes. Ceci est souvent utilisé en production, où
différentes entités peuvent vouloir coder différents ensembles de métadonnées de code temporel sur la même bande. Sur
le plan pratique, le VITC peut être plus précis que le LTC, en particulier à des vitesses de bande très faibles sur des
formats analogiques. Les lecteurs LTC peuvent perdre la trace du code à une vitesse de jogging lente, alors que le VITC
peut être lu image par image si nécessaire. À l'inverse, à des vitesses élevées (FF / rew.), Le VITC est souvent illisible en
raison de distorsions de l'image. Le LTC est donc souvent utilisé à la place. Certains magnétoscopes ont une sélection
automatique entre les deux formats pour fournir la plus grande précision. Le VITC a une longueur de 90 bits: 32 bits de
code temporel, 32 bits de données utilisateur, 18 bits de synchronisation et 8 bits de somme de contrôle. Il est transmis en
utilisant un codage sans retour à zéro à un débit binaire de 115 fois le débit de la ligne. (Les temps inutilisés de 25 bits
doivent laisser de la place pour l'intervalle de suppression horizontale.)
Le Midi beat clock +SPP:
Le code midi génère des midi ticks tous identiques ( 24 par noire).
Le maitre va générer 1 message de start.
SI maitre et esclave sont décalés chacun démarrera au point où il se trouve.

Pour avoir une synchro absolue chaque séquenceur doit savoir où il se trouve et donner l’information à l’autre.
Le SPP permet donc de donc de compléter le midi clock en donnant une valeur propre à chaque double croche.
Pour 30 min a 120 BPM on aura 16384 valeurs de double croche.
Le SPP sert à caler deux ou plusieurs machines sur un point de synchro commun.
Les midi ticks servent à donner une même cadence temporelle à partir du point de synchro.
Le MTC:
C’est du Time code véhiculé en midi. Sa précision est légèrement inférieure à celle du LTC ou du VITC.

 Synchroniser deux logiciels sur 2 ordinateurs:


- Choisir au sein des deux logiciels soit le MTC soit le Midi beat clock
- Choisir le port midi: connecter avec un câble midi le midi out du maitre et le midi in de l’esclave.
- Choisir la frame rate dans les 2 logiciels
- Vérifier s’il y a besoin d’un offset
- Choisir le même tempo sur les 2 logiciels
- Vérifier que le maitre reste en horloge interne et que l’esclave est en horloge externe.

 Synchroniser deux logiciels sur un même ordinateur:


- Choisir sur les deux logiciels MTC ou Midi beat clock
- Choisir le port midi (utilisation de ports midi virtuels, soit émulé directement dans le logiciel soit par un logiciel
d’émulation de port midi. Logiciels: OMS sur mac et Midi yokee sur PC.
- Choisir la cadence d’image au sein des deux logiciels
- Vérifier s’il y a besoin d’un offset
- Choisir le même tempo sur les deux logiciels
- Maitre reste en horloge interne
Le MTC:

Le code temporel MIDI (MTC) intègre les mêmes informations de synchronisation que le code temporel SMPTE
standard. Une valeur de code temporel complète est spécifiée toutes les deux images. Si le flux de données MIDI est
presque plein, les données MTC peuvent arriver un peu en retard, ce qui a pour effet d'introduire une petite quantité
de jitter. Afin d'éviter cela, il est idéal d'utiliser un port MIDI complètement séparé pour les données MTC.
Lorsque vous essayez de synchroniser deux périphériques à l’aide de messages de synchronisation MIDI, vous avez
plusieurs choix.

L'une se situe entre MIDI Time Code (MTC) et MIDI Clock. L'autre est la fréquence d'images et la tempo map ou la piste
de synchronisation (analog). Le code temporel MIDI utilise l'heure absolue dans ses messages (l'heure réelle sur l'horloge
depuis le début du morceau ou le point de référence en heures, minutes, secondes, images et sous-images).

Ces données peuvent ensuite être traduites en messages SMPTE (type de données de synchronisation utilisées dans les
films et la télévision).

Si vous choisissez MTC, vous devez également décider du nombre d'images par seconde du code temporel. Plusieurs
fréquences d'images sont disponibles et chacune est associée à certains médiums.

24 ips (images par seconde): Ce taux est principalement utilisé pour les films.     
25 ips: il s'agit d'équipements audio, vidéo et de cinéma utilisés en Europe et dans d'autres pays utilisant les formats
SECAM ou PAL.    
29,97 ips: Ceci concerne les téléviseurs couleur utilisés aux États-Unis, au Japon et dans d'autres pays utilisant le format
NTSC.     
30 fps: ce standard est utilisé pour la télévision noir et blanc ou utilisé avec l’audio uniquement aux États-Unis (les
téléviseurs noir et blanc européens utilisent la cadence 25 fps).
Le MIDI clock est différente de MTC dans la mesure où elle suit le temps d'une chanson en temps et mesures plutôt
qu'en minutes et secondes.

Les messages MIDI clock sont généralement envoyés tous les 1/24 de temps, mais vous pouvez régler la plupart des
programmes de séquenceur sur des résolutions beaucoup plus élevées.

Midi Clock:

L'horloge MIDI est une horloge à impulsion (battement) pilotée par une mesure. Il contient les commandes Play, Stop,
Forward et Backward, ainsi que les données de tempo. L’horloge MIDI a également la capacité unique d’ajuster les
changements de tempo, c’est-à-dire d’accélérer ou de ralentir lorsqu’ils sont pilotés par une tempo Map, par
exemple. Un séquenceur principal tel que pro tools génère une horloge MIDI et contrôle la carte de tempo. Cette
horloge est ensuite envoyée aux machines à rythme, aux séquenceurs externes (basés sur le matériel) et à d’autres
programmes combo synthétiseur / séquenceurs. Ces dispositifs et programmes bénéficient généralement d’un contrôle
externe du tempo / mesure et c’est pourquoi ils sont souvent capables de recevoir une horloge MIDI.

Contrairement à l'impulsion du MIDI clock pilotée par les mesures, le code temporel MIDI (MTC) est basé sur le
temps uniquement en fonction des heures, des minutes, des secondes et des images, et non des mesures ou du
tempo. SMPTE est fondamentalement une horloge basée sur le temps de résolution plus élevée. Mais le MTC a été
largement adopté par l'industrie audio et devient lentement la norme du code temporel.
Le timecode s'appuie sur le temps dérivé des de l'heure. En audiovisuel, au tournage, il est généré à la prise de vues,
pour l'image et pour le son.
Le timecode est une référence temporelle attribuée à chaque image d'une vidéo sous forme d'une séquence de chiffres
générée à intervalle régulier par un système temporel. Les données sont enregistrées parallèlement à chaque image ou à
chaque son.
À chaque image, le timecode est composé de 4 informations :

Le timecode, proprement dit : il s'exprime en heures, minutes, secondes et images (25 par seconde en PAL et 30 par
seconde en NTSC) et subframes (la plus petite unité de comptage - Il y a 80 ou 100 subframes par image). Dans l'absolu,
le timecode commence à 00:00:00:00 (heures:minutes:secondes:images) et ne peut dépasser 23:59:59:24 (24 images
pour l'EBU ou 29 pour le SMPTE) ;

Le userbits : enregistré dans le code temporel à chaque image. Il est composé d'un « mot » de 32 bits, qui permet de
mieux identifier l'enregistrement par un mot de 4 caractères, ou 8 digits hexadécimaux (par exemple : la date du jour) ;
Le contrôle d'erreurs (controlbits) ;

Le contrôle de synchronisation (synchronisation word).

L'usage traditionnel en postproduction, est de débuter par 01:00:00:00 pour la première image d'un programme
audiovisuel, par 02:00:00:00 pour la seconde, et ainsi de suite. Afin de permettre la synchronisation, il faut y ajouter un
preroll ou une amorce définie par un start et un décompte avant cette première image. Conventionnellement, l'amorce
de mixage en France a une durée de 10 secondes. Le timecode de début (start) est donc à 00:59:50:00
(heure:minute:seconde:image) pour aboutir à l'adresse temporelle de la première image (01:00:00:00).

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