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Université Mohammed I
OUJDA
Ecole Nationale de
Commerce et de Gestion
Relations Humaines & Gestion de
Potentiel
TRAVAIL REALISE PAR :
BOUCHETA Oumnia
KHEMISS Fatimazahrae
Exposé sous thème :
Exposé sous thème : KHELFAOUI Iklil-Ennada
RAHMOUNI Oussama
Estime de soi au sein ZITOUNI Nounzia
de l’entreprise
Plan
Introduction ( KHELFAOUI) Les bénifices de l’estime d’entreprise
Volet I : Conscience de soi ( ZITOUNI ) Les principaux freins de l’estime
Le Soi d’entreprise
L’inconscient (le ça) l’estime d’entreprise se pratique et se
Le conscient (le moi) cultive
Les freins à la conscience de soi Volet IV : Méthode de SHUTZ ( KHEMISS)
Volet II : Estime de soi ( BOUCHETA) Conception
Définition
niveaux de manifestation des besoins
Comment se construit l’estime de soi interpersonnels
L’attitude intérieure et l’estime de soi
Illustration clinique (KHELFAOUI)
Comment optimiser l’estime de soi ?
Résumé
Volet III : Estime d’entreprise ( RAHMOUNI)
Conclusion
Présentation
Les attitudes qui empêchent l’inventivité
Test psychologique
Introduction
La vie est un mode d’être qui répond à certaines conditions, mais l’être commence avant la vie et la
déborde de toutes parts ne fut ce que par sa tendance à «être» toujours davantage, toujours plus,
complètement et pleinement.
La volonté d’être coïncide avec la force qui fait évoluer la vie du plus simple au plus complexe, laquelle
représente la forme ultime de l’être.
«Etre» c’est accéder à un minimum de réalité, cette réalité suppose à la fois la multiplication des
incarnations de l’être et l’accroissement indéfini de la conscience, s’associant tour à tour avec la
tendance individualisée et intégrante.
La volonté d’être s’affirme tantôt sous une forme individuelle (ce que je suis réellement), tantôt sous une
forme collective (ce que je dois être pour que les autres m’acceptent).
L’idéal serait que chacune d’elles puisse s’épanouir sans porter atteinte aux autres, mais il suffit qu’une
seule s’impose pour que les autres soient menacées d’étouffement et que l’équilibre se trouve
compromis.
Volet I
CONSCIENCE DE SOI
Présenté par : ZITOUNI NOUNZIA
Volet I : Conscience de Soi
Intro :
Il n’y a pas un seul d’entre nous qui ne soit pas passé durant sa vie par une
phase de remise en question où il a tenté de savoir qui il était, et où une
multitude de questions l’a hantée : «qui suis je réellement ?» «suis je
vraiment comme ça ?» Ou encore «est ce vraiment moi ?»
Chacun de nous cherche à se connaître, à être lui-même, à vivre sa vie
comme il l’entend, sans se soucier des autres, pour pouvoir s’épanouir et
goûter au plaisir d’exister, et pouvoir par la suite s’estimer et être estimé.
On a une voix intérieure qui nous pousse à avoir le courage d’être et de
s’assumer tel qu’on est, et à mener notre vie selon nos propres désirs.
C’est suite à ça qu’on prend conscience de ce que l’on est.
Le Soi
Le «soi» est l’ensemble des informations que l’individu a sur lui-même.
C’est un concept limite qui regroupe en un même ensemble le conscient qu’on
appellera le «moi» et l’inconscient de la personne qu’on appellera le «ça».
La connaissance de soi est l’un des piliers de la psychologie analytique et sociale.
Avoir conscience de soi c’est se libérer d’un gros poids, c’est être libre de vivre, être
libre de penser, d’être soi même, de s’affirmer, de s’imposer, d’agir, d’aimer, être
spontané…
Se connaître soi même c’est mieux se comprendre et donc mieux comprendre les
autres.
Avoir conscience de soi c’est en gros, la perfection possible de toute vie humaine,
toutefois, une réalisation parfaite exige des conditions psychologiques et
physiologiques parfaites.
Etre un individu conscient de soi exige l’harmonie et la totalité de l’être humain,
l’harmonie vient de la cohérence, et la cohérence de l’équilibre. Sans cette
cohérence, il n y a pas d’actions authentiques qui correspondent aux tendances
profondes de l’individu, l’Homme se rend compte alors de la contradiction entre
ce qu’il est et ce qu’il fait.
L’Inconscient (le ça)
C’est en quelque sorte le réservoir obscur des instincts, des habitudes, des
souvenirs…
C’est aussi l’ensemble des tendances orientant certaines de nos actions, c’est
donc l’ensemble des faits psychologiques qui échappent momentanément à
notre conscience.
Dans le «ça» ,on retrouve beaucoup de sentiments et de souvenirs oubliés
ayant une charge émotive.
L’inconscient humain peut être d’une force incroyable, on le constate quand il
se libère sans qu’un contrôle et un frein conscients lui soient opposés.
La libération des instincts ne connaît ni censures, ni morales, ni tabous,
toutes les convenances émanant de la société sont balayées comme des
feuilles mortes.
Parfois c’est cet inconscient qui nous permet de se connaître vraiment
puisque ça émane du plus profond de nous même sans influences
extérieures.
Le Conscient (Le moi)
Nous avons tous conscience que notre «moi» n’est pas le «moi» des autres. Le moi est donc ce
que nous sommes, c’est la personnalité propre d’un sujet.
Et si l’on dit : moi je suis… cela prouve qu’on a conscience de ce que l’on est.
Selon Pierre Daco la conscience de soi passe par 3 étapes essentielles :
L’enfant vit sur son subconscient instinctif. Il n’a pas encore conscience de ce qu’il est, il ne dit
pas encore «je suis» mais parle de lui à la 3ème personne.
Les circonstances extérieures commencent à influencer le subconscient de l’enfant.
A la suite des influences de ces circonstances, l’enfant commence à sentir son «moi». Il
commence à se rendre compte de sa vraie personnalité. A ce moment, il commence à dire
«je», c’est l’apparition du «moi».
Un autre psychologue affirme que la conscience de soi passe plutôt par 4 étapes :
Le stade du miroir : c’est à dire que la personne ne se connaît qu’à travers ce qu’elle voit.
Les comportements : l’individu commence à prendre conscience de ses faits et gestes.
Les émotions : l’individu découvre ce qu’il a au fond de lui comme sentiments et émotions.
Le moi relationnel : la personne commence à prendre en considération les réactions des
autres.
Les freins de la conscience
de soi
La société : parfois la société impose certaines lois qui freinent l’affirmation de soi. Elle
arrête l’ensemble des pulsions du subconscient et les canalise vers des actions supportables
dans une vie en commun.
Donc, on fait ce que l’on n’est pas, ou on ne fait pas ce que l’on est, juste pour qu’on nous
accepte en société.
L’éducation : elle est toujours à l’affût, perchée au-dessus des pulsions, les examinant une
par une. Tantôt le ciseau de la censure éducative coupera telle pulsion, tantôt il laissera
passer telle autre ou lui imposera un déguisement acceptable.
L’éducation joue un rôle très important dans la prise de conscience de soi, si les parents
éduquent leur enfant de telle sorte qu’il soit épanoui et qu’il puisse exprimer ce qu’il est
c’est clair que l’enfant aura une immense conscience de soi. Si par contre les parents
éduquent leur enfant dans une sorte de fermeture où la notion de «Hchouma» règne et où
«ne fais pas ceci», «ne dis pas cela» font partie de ce royaume, l’enfant enfouira au fond de
lui ce qu’il est réellement et n’arrivera pas à s’extérioriser et donc à s’assumer.
Ici le «moi» commence à envisager les réactions des autres au lieu d’être centré sur son
propre plaisir et sur le moi véritable, c’est ce qu’on appelle le «sur moi» qui s’est formé par
une transformation sociale et morale imposée par les autres.
Le sur moi est en quelque sorte un moi inhibé par l’éducation, la société et aussi par la religion.
Volet II
ESTIME DE SOI
Présenté par : BOUCHETA Oumnia
Volet II : Estime de Soi
DÉFINITION DE L'ESTIME DE SOI
Une importante partie de la connaissance de soi est l'estime de soi. La connaissance
de soi n'est pas simplement un résumé de croyances sur soi, mais une perception de
soi comme bon, mauvais, ou médiocre.
L’estime de soi signifie penser du bien de soi-même. Elle fait référence «au degré
selon lequel un individu s’aime, se valorise et s’accepte lui-même» (Rogers, 1951).
Si le concept de soi est avant tout «descriptif», l’estime de soi est principalement
«affective». Elle est en rapport avec les sentiments ou les émotions que les
personnes éprouvent à la suite des évaluations d’elles-mêmes.
La définition de Coopersmith (1967) est l'une des plus populaires et des plus
pertinentes pour l'application au domaine physique. Selon lui, l'estime de soi est :
« un jugement personnel de mérite qui s’exprime dans les attitudes que l'individu véhicule
vers les autres par des communications verbales et par d'autres comportements
expressifs» .
Comment se construit
l’estime de Soi ?
Chaque personne est un être social qui se développe au contact des
autres. La perception qu'il a de lui-même se forge dès ses premières
années de vie.
Enfant, ce que ses parents, ses amis diront, les façons dont ils agiront
avec lui auront une influence directe sur sa perception de lui-même, son
estime de soi.
Adolescent, son environnement et l’image qu'il aura de lui-même
nourriront également son estime, son sentiment d'avoir une valeur ou
non ...
À l'âge adulte, l'environnement joue encore un rôle important dans
l'estime de soi en plus des événements du passé (succès, erreurs, échecs,
etc.). Cependant, la vraie estime de soi est fondée sur l'opinion que nous
avons de nous-mêmes et de ce que nous avons fait et c'est notre
acceptation et appréciation de nous mêmes tels que nous sommes.
L’attitude intérieure et
l’estime de Soi
La façon dont nous pensons joue un rôle déterminant sur notre estime de nous-
mêmes. Nous sommes ce que nous pensons ! Si notre discours intérieur face à
notre valeur est négatif, notre estime de nous-mêmes sera faible ... ou
inexistante.
L'estime de soi étant une attitude intérieure, il est important de nous connaître,
de nous aimer tels que nous sommes.
ESTIME D’ENTREPRISE
Présenté par : RAHMOUNI Oussama
Présentation
De nombreux livres ont été publiés récemment, suivis d’articles et dossiers dans la presse, sur la souffrance
en entreprise, le harcèlement moral, mais aussi la confiance et l’estime, certains sont devenus des “ best-
sellers ”.
Derrière ces thèmes, intimement liés, se cachent la recherche d’une vie plus humaine et sereine, le souhait
de relations riches et épanouissantes au travail, et surtout cette quête propre à chaque être humain qui
concerne la reconnaissance, l’affection et l’amour.
Longtemps regardée comme une hérésie dans le monde des affaires et de l’entreprise, parce que l’on
croyait ces valeurs antinomiques avec la rentabilité, la croissance et surtout le statut “ viril ” de l’univers
économique marqué depuis la première révolution industrielle par le sceau du paternalisme, de la “
phallogocratie ” et des stratégies militaires, cette disposition propre à la nature humaine refait surface
aujourd’hui, signe espéré de la fin d’un système productiviste et uniquement matérialiste.
Désormais considérée comme une valeur clé du développement personnel et du bien-être, l'estime de soi
pourrait devenir une condition nécessaire au développement de l’entreprise et à son devenir.
Concrètement, comment pourrait-on faire de “ l’estime dans l’entreprise ” un réel atout pour
l’organisation ? Comment induire, favoriser, accompagner les transformations qui en découlent, pour les
acteurs eux-mêmes et pour leurs relations au sein de l’entreprise ?
Les attitudes qui empêchent
l’inventivité
Sans établir une liste exhaustive de toutes les causes , ou
la répression : occulter ce qui semble inavouable en fonction d’un
défenses, qui pourraient bloquer les processus de transformation contrainte interne imaginaire ou d’une convention sociale
et de créativité dans une entreprise, en voici quelques-unes :
l’inhibition : j’ai une idée (peut-être très valable), je n’ose le non-dit : lorsque ce qui est important est caché et tenu sou
pas la mettre en œuvre silence
l’image : si je propose telle initiative, que va-t-on penser ou l’interdit : quand la “ culture d’entreprise ” ou le culte de l’entrepris
dire de moi ? prohibe certaines pensées, certains mots, certains actes
l’obsession : tenir au connu par peur de l’inconnu et l’inversion : donner pour vrai ce qui est faux, pour bon ce qui e
s’enfoncer dans le répétitif mauvais, cynisme et dénigrement…
l’évitement : refuser une discussion, une tâche par peur de Ces mécanismes - dont certains peuvent, ponctuellement, aider
ne pas être à la hauteur
un individu à dépasser une crise - lorsqu’ils s’installent et façonnent le
fonctionnement d’un groupe, portent avec eux un risque de
la soumission : conservatisme, soumission à la hiérarchie,
aux conventions cloisonnement, de fermeture et de stagnation qui sont les principaux
le repli : timidité, crainte de l’agressivité, de ennemis d’un groupe, Partant d’une entreprise, parce qu’ils grèvent
l’expansionnisme ou de l’abus de position dominante des considérablement la capacité à respirer, à métaboliser ,et à respirer .
personnalités sans scrupule ou à fort tempérament
Les bénéfices de l’estime de
soi au sein d’une entreprise
Les conséquences positives de l’estime de soi, en une plus grande indépendance : moins se sentir
dehors d’une plus grande capacité à créer du sous le couperet du regard ou du jugement des
neuf, sont nombreuses, en voici quelques-unes autres (des collègues, mais aussi des
consommateurs, des concurrents, du marché) pour
importantes pour l’entreprise :
proposer une idée, lancer une initiative, mettre en
œuvre un projet
un meilleur discernement : faire la part des
choses entre ce qui vient de soi et ce qui vient de
l’autre, ce qui vient de l’entreprise et ce qui vient un peu plus de détachement et d’humour :
du marché, ce qui concerne un comportement relativiser ses conflits internes et ses échecs est vital
ponctuel et ce qui concerne une identité pour qu’une équipe puisse repartir sereine et
profonde confiante dans l’avenir ;
Méthode de SCHUTZ
Présenté par : KHEMISS Fatimazahrae
Conception
Dans son ouvrage publié en 1994 « L'Elément Humain : Estime de soi, productivité
et résultat d'exploitation», Will SCHUTZ décrivait les liens Pouvant exister entre
l'estime de soi, la confiance des salariés dans l'entreprise et la productivité de
l'entreprise. Un pavé dans la marre ou un encouragement à l'introduction du
développement personnel dans le monde des organisations. La thèse centrale de
Will SCHUTZ est que le niveau d'ouverture , d'humanité et De confiance entre les
individus conditionne autant la santé mentale et Physique des salariés, que le
niveau de productivité de l'entreprise.
Deux concepts, issus de la psychologie humaniste sont à l'origine de l'approche de
Will SCHUTZ : les besoins interpersonnels et l'estime de soi
besoin interpersonnel: Il correspond à la
nécessité d'établir et de maintenir entre
l'individu et son environnement humain, BESOINS INCLUSION CONTRÔLE AFFECTION
une relation satisfaisante. Ces trois
besoins sont : l'inclusion dans des groupes
humains, le contrôle du cours de sa vie, et
le besoin d'affection.
Inclusion Influence
La satisfaction ou non satisfaction de ces Comportemts ( en dedans ou (prendre en Ouverture
en dehors du charge ou être (ouvert ou
besoins permettent d'expliquer et de ( critères) fermé)
groupe) pris en charge)
prédire la manière d'agir, de ressentir et de
penser d'un individu en relation à soi ou
aux autres :
Le deuxième concept est celui de l'estime de soi. C'est ce que nous ressentons par
rapport à notre concept de soi. L'estime de soi est à la base de l'épanouissement
personnel, du développement de son potentiel, de son efficacité professionnelle,
et de sa motivation .
Les trois niveaux de manifestation
des besoins interpersonnels
1-Le besoin interpersonnel d'inclusion
C'est le besoin d'établir et de maintenir une relation satisfaisante avec les autres en matière d'interaction et d'association.
L'inclusion met ici en jeu les critères Intérieur / Extérieur par rapport au groupe.
Au niveau des comportements, l'inclusion va se mesurer par le nombre de contacts échangés avec les autres dans un contexte
particulier. Les questions qui se posent sont : quel est le nombre de contacts dont j'ai besoin ? Suis-je plutôt extraverti ou introverti ?
Est-ce que je préfère être seul ou entouré ? Qui initie les relations et la conversation? Quels comportements de défense mettre en
œuvre pour conserver cette préférence ?
Au niveau des sentiments, la dimension de base est celle de l'importance. On se sent important lorsqu'on reçoit des signes
d'attention, lorsque notre présence fait une différence. La peur liée au sentiment de ne pas être important ou de ne pas être intégré
dans un groupe humain est celle de l'ignorance ou de l'abandon.
Au niveau du concept de soi, on trouve la notion de présence. Etre présent c'est être centré au bon niveau sur ce qu'on fait, être
entièrement dans la situation, faire ce que l'on fait avec tout son être et être en contact avec ce qui se passe. Une présence trop faible
(Dissociation) se manifeste par un éparpillement, une distraction ou un détachement par rapport à ce qui se passe. Une présence trop
forte (Association), se manifeste par la perte du sens de soi en s'identifiant totalement à ce que l'on fait. Le bon niveau de présence,
c'est celui qui est adapté à la situation dans laquelle nous nous trouvons, trouver un équilibre entre association et détachement pour
vivre ce qui se passe sans être submergé par nos émotions.
Un niveau approprié de sociabilité n'est possible que l'on pense avoir de la valeur, si on se sent important et digne d'être pris en
compte. Une personne qui doute de son importance peut manifester aussi bien une absence de sociabilité (trop d'introversion, attitude
d'égocentrisme, un retrait excessif) ou au contraire un excès de sociabilité (trop d'extraversion, prétention, exhibitionnisme)
2-Le besoin interpersonnel de contrôle
C'est le besoin d'établir et maintenir une relation satisfaisante avec les autres en matière de contrôle, d'influence
et de pouvoir. Ce besoin met en jeu des critères de Dominant / Dominé ou Au-dessus / En dessous
Au niveau des comportements, le contrôle va se mesurer par un niveau d'influence et de prise en charge selon les
différents contextes. Les questions qui se posent sont : quel niveau d'influence je souhaite exercer ? , Quel niveau
d'impact souhaitez-vous ? Préférez-vous exercer une influence sur les autres en donnant des instructions, en
dirigeant leur activité, en prenant des décisions pour vous ou les autres ou préférez-vous ne pas exercer d'influence
en vous laissant guider par les autres, en évitant les situations dans lesquelles vous devez prendre des responsabilité ?
Au niveau des sentiments, la dimension de base est celle de la compétence. On se sent compétent quand on se sent
autonome, capable de faire face aux situations pour satisfaire nos désirs ou prévenir les difficultés, prendre des
décisions pour gérer les problèmes qui surviennent, quand on me donne des responsabilités, quand on me permet
d'entreprendre seul, et quand je reçois des compliments sur la qualité de mon travail. La peur liée au sentiment
d'incompétence ou de la non maîtrise des événements est celle de l'humiliation.
Au niveau du concept de soi, on trouve la notion d'auto-contrôle, de maîtrise de soi, de détermination personnelle,
d'expression spontanée de soi. Les individus s'imposent un degré variable de retenue dans l'expression de leurs
pensées et ressentis.
Une perte de contrôle de soi, par exemple sous l'effet de l'alcool, peut générer des comportements anti-sociaux
d'agressivité ou de violence. Trop d'auto-contrôle se manifeste par une inhibition, des rigidités, l'absence de
spontanéité, et la non expression de soi. Le bon niveau de contrôle de soi est celui ou l'expression de soi permet de se
développer en respectant son entourage. Nous pouvons choisir le degré d'expression de soi (être libre de faire ce
qu'on a envie de faire et de s'arrêter quand on le souhaite), en fonction de la situation.
3-Le besoin interpersonnel d'affection
C'est le besoin interpersonnel d'établir et de maintenir une relation satisfaisante avec les autres au
niveau affectif de l'intimité, de l'amour. Ce besoin met en jeu des critères Ouverture / Fermeture.
Au niveau des sentiments, la dimension de base est celle de la sympathie ou de l'amabilité, c'est-à-
dire la capacité à créer un climat de confiance dans lequel un individu va s'apprécier. On apprécie une
personne si on s'apprécie dans notre façon de nous comporter avec l'autre et on se sent apprécié des
autres lorsqu'ils recherchent notre compagnie, notre amitié et se confient facilement à nous. La peur
liée au sentiment d'être antipathique, non reconnu et non considéré est celle du rejet.
Au niveau du concept de soi, on trouve la notion de prise de conscience de ce qui se passe en soi, de
connaissance de soi. Cette ouverture à soi permet d'être en contact avec nos pensées, nos ressentis,
nos croyances, nos motivations. Etre trop peu conscient de ce qui se passe en soi, c'est être étranger à
soi, ne pas savoir qui on est, avec la difficulté à être clair, lucide et sincère avec soi-même. Etre trop
conscient de ce qui se passe en soi se manifeste par une trop grande introspection avec une perte
d'attention et de contact à ce qui se passe dans le monde extérieur. Le bon degré de conscience de soi
est celui qui permet de se sentir bien dans sa peau pour exprimer le meilleur de soi. Nous pouvons
choisir le degré de conscience de ce qui se passe en soi ou en dehors de soi en fonction de la situation.
Illustration clinique
Résumé
Conclusion
Test psychologique
Les mois passent, son flot de paroles est moins nerveux, son allure vestimentaire
change peu à peu, elle cherche moins à “ ressembler à une poupée Barbie, parfaite à
l’extérieur, tourmentée et angoissée à l’intérieur ”. Ses relations avec son patron
changent d’orientation. Elle perd moins de temps en “ bavardage inutile ” et en “ plaintes”
avec ses collègues féminines. Mme Bosson commence à prendre du temps pour elle ; en
pratiquant la gymnastique aquatique, en se faisant masser régulièrement en institut de
beauté, dit qu’elle a retrouvé son corps ,le plaisir d’être bien dans sa peau ,et
l’épanouissement dans sa vie sexuelle qui était rare et peu satisfaisante à ses yeux et aux yeux
de son mari. Elle dit être heureuse du changement qui a marqué sa vie conjugale et
professionnelle.
Les mois passent, Mme Bosson arrive à s’exprimer en public sans “ éprouver trop de
stress ” et “ sans perdre ses mots ”. Elle parle de plus en plus d’un projet personnel auquel
elle tient et qui prend forme dans son discours. Elle finira par négocier un licenciement au
moment d’une nouvelle grossesse qui “ dérangeait ” son employeur. Malgré les tensions et
les déceptions qu’engendre la procédure de licenciement, elle se dit heureuse de partir. Elle
aurait simplement souhaité être reconnue et remerciée avant son départ, ce qui ne semble
pas avoir été le cas. L’amertume ne dure pas, laisse place à un sentiment de liberté et de
légèreté lié aux nouveaux horizons qu’elle voit s’ouvrir devant elle.
L’accompagnement prend fin avec son départ de l’entreprise. Un appel téléphonique quelques
Résumé
Pour estimer une personne, il faut respecter deux conditions: connaître cette
personne (au moins l'aspect sur lequel porte l'estime) et la voir agir d'une façon qui
est conforme à nos valeurs. Ces deux ingrédients sont aussi indispensables dans
l'estime de soi. En somme, pour bâtir, maintenir ou augmenter notre estime, il faut
exister comme individu à part entière Et agir conformément à nos valeurs. L'estime
de soi se bâtit en agissant sur différentes dimensions de notre existence. À première
vue, certaines de ces dimensions apparaissent plus fondamentales que d'autres. Mais
il ne s'agit pas d'un processus linéaire car nous pouvons agir sur différentes
composantes de notre vie en obtenant un résultat sur l'estime de soi. Pour cela, il
suffit que l'action respecte nos valeurs. Peu importe la nature du défi, l'effet est
équivalent dans la mesure où il s'agit vraiment d'un défi. Cette caractéristique est
avantageuse car elle nous permet de consacrer toujours notre énergie aux défis les
plus actuels de notre vie pour conserver ou rehausser notre estime.
Conclusion
En conclusion, on peut dire que ce n'est pas en demeurant assis sur nos
réussites ou en attendant les événements que nous gagnons notre
estime. C'est en la méritant.
Avoir une bonne estime de soi peut souvent apparaître comme une
tâche insurmontable. Mais elle ne l'est pas puisque nous pouvons nous
y attaquer par un grand nombre de portes. Il suffit de relever un défi,
de nous respecter, de vivre en étant à la hauteur de nos valeurs, pour
la conserver ou la rehausser. En somme, nous agissons
continuellement sur cette importante dimension de la qualité de notre
existence. Par nos choix et nos actes, nous avons toujours le pouvoir
de l'améliorer ou de la détériorer.
Test Psychologique