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Le modèle relationnel
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Le modèle relationnel
Introduction

 Modèle de niveau logique


 Introduit par Ted Codd en 1970, et développé par IBM
Lab.
 Se base sur deux concepts de base :
 Relation (table)
 Attribut (colonne)
 Utilisé aujourd’hui par plusieurs éditeurs de SGBD
(Oracle, DB2, Informix, Sybase, Ingres, SQL Server etc.)
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Notions de base (1)

 Relation
 Une relation R est un sous-ensemble du produit cartésien de n ensembles
D1,D2,…,Dn les domaines des attributs A1,A2,…,An.
 R est donc un ensemble de n-uplets (v1,v2,…,vn) tel que vi Di appelés
occurrences.
 Une relation est notée R(A1,A2,…,An).

 Exemple
 Soit la relation Personne(CIN,Nom,Genre)
Le triplet (06125478,Kamoun,M) est
DCIN={Toutes les CIN possible} une occurrence de Personne
DNom={Ensemble de tous les noms possibles}
DGenre={M, F}
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Le modèle relationnel
Notions de base (2)

 Clé primaire
 Chaque élément d’une relation R doit être unique.
 Toute relation R doit avoir un identifiant, qui est un sous-ensemble des
attributs (Ai,Aj,…,Ak), appelé clé primaire.
 Deux occurrences d’une même relation peuvent avoir les mêmes valeurs
pour tous les attributs, sauf pour la clé primaire.

 Exemple
 Dans la relation Personne(CIN,Nom,Genre), l’attribut CIN est la clé primaire.
 R peut contenir des occurrences qui ont les mêmes valeurs pour Nom et
Genre, mais pas pour CIN.
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Notions de base (3)

 Table
 Dans les SGBDs, les relations sont représentées par des tables.
 Les occurrences sont dites lignes, et les attributs sont dits colonnes.

 Exemple
PERSONNE
CIN Nom Genre
06125478 Kamoun M
05487964 Laâbidi F
07548976 Kamoun M
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Notions de base (4)

 Passage modèle conceptuel (E/A) – modèle logique (SR)


PRODUIT FACTURE
codep codef
0-N INCLURE 1-N
libelle datef
prix id: codef
id: codep
1-1

CONCERNER

1-N

PROD_ALIM CLIENT
 Règles de passage: ingredients
date_conso
PROD_HiT EC
config_tech codec
nom
garantie
adresse
1. Un TE est traduit en relation. id: codec

2. Un TA «un à plusieurs» engendre la migration de la clé primaire de la relation


mère à la relation fille en clé étrangère.
3. Un TA «plusieurs à plusieurs» est représenté par une relation dont la clé
primaire est composée par les clés primaires des relations associées.
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Le modèle relationnel
Notions de base (5)

 Règles de passage E/A - SR


4. Traitement de la généralisation
4.1. Décomposition par distinction
Transformer la sur-entité et ses sous-entités en relations. La clé primaire de la
sur-entité migre dans les relations issues des sous-entité.
PRODUIT(codep,libelle,prix)
PROD_ALIM(#codep,ingredients,date_conso)
PROD_HiTEC(#codep,config_tech,garantie)
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Notions de base (6)

 Règles de passage E/A – SR


4. Traitement de la généralisation
4.1. Décomposition par distinction
4.2. Décomposition descendante (push-down)
Transformer uniquement les sous-entités en relations, en migrant les attributs de la
sur-entité vers ses sous-entités.
PROD_ALIM(codep,libelle,prix,ingredients,date_lim_conso)
PROD_HiTEC(codep,libelle,prix,conf_technique,garantie)
La généralisation doit être complète (Un produit est soit alimentaire, soit HiTec et rien
d’autre) et disjointe (Un produit ne peut pas être à la fois alimentaire et HiTec).
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Notions de base (7)

4. Traitement de la généralisation
4.1. Décomposition par distinction
4.2. Décomposition descendante (push-down)
4.3. Décomposition ascendante (push-up)
Transformer uniquement la sur-entité en relation en migrant les attributs spécifiques
des sous-entités à la sur-entité.
Cas d’une contrainte de partition (une occurrence du super-type ne peut appartenir qu’à un seul sous-type à la fois).
Produit(id_produit,libelle,prix,ingredients,date_lim_conso,conf_technique,g
arantie,type_produit)
Cas d’une contrainte de non-disjonction (une occurrence du super-type peut appartenir à plusieurs sous-types à la fois ).
Produit(id_produit,libelle,prix,ingredients,date_lim_conso,conf_te
chnique,garantie,prod_alim,prod_hitec)
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Exemple de la base de données EMP

EMP DEPT

SALGRADE

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