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I – Organisations et

identités au travail
introduction
Plan du cours
 1/ Les dimensions formelles et informelles des
organisations
 2/Les écoles classiques en sociologie des
organisations. Les courant plus récents
(Relations humaine, socio-technique et
analyse stratégique)
 3/ L’identité au travail (Sainsaulieu), la
socialisation et l’identité professionnelle
 4/ Le cas particulier de la PME
I- Les caractéristiques des
organisations
Les organisations sont des structures sociales
que l’on rencontre tout au long de notre vie :
école, université, entreprises, administration,
police, hopitaux etc…
Elles comprennent toujours des aspects
formels (écrits, définis, repérés) et informels
(flous, incertains, fluctuants etc…).
1/ Qu’est-ce qu’une organisation ?
 Une société en réduction qui a une vie
spécifique et ses propres objectifs
 Une collectivité qui a des échanges avec son
environnement
 Un ensemble d’hommes et de femmes avec
leurs savoir-faire, leurs aspirations, leurs
besoins et leur culture.
2/ La structure d’une organisation
Toute organisation comprend les dimensions
suivantes :
- A - Une division des tâches

- B - Une distribution des rôles

- C - Un système d’autorité

- D - Un système de coordination

- E - Un système de communication

- F - Un système de rétribution
A -La division des tâches

 Le travail a réaliser est réparti entre des


individus de manière assez précise pour
chacun n’empiète pas sur l’autre.
B - La distribution des rôles

 Chacun réalise son travail à sa manière.


 Le mot « rôle » renvoie à acteur.
 Dans l’entreprise, chacun remplit à sa
manière la fonction qui lui est attribuée.
C - Un système d’autorité
 Il veille à l’adéquation entre les
comportements des individus et les buts de
l’organisation.
 Le système d’autorité est pyramidal: l’accès
au niveau supérieur exclut le retour à un
niveau inférieur.
D- Le système de coordination

 Supervision directe (organisation entrepreneuriales)


 Standardisation des taches (organisation de
machine)
 Standardisation des qualifications (organisation
professionnelle)
 Ajustement mutuel (petites structures, organisation
innovante)
 Standardisation des normes (organisation
missionnaire)
F- Le système de communication

 Met en relation les individus les uns avec les


autres.
 Permet la diffusion rapide des informations
 On distingue la communication formelle et la
communication informelle
E - Un système de rétribution

 Précise ce que les membres doivent apporter


à l’organisation et ce qu’ils reçoivent en
retour.
2/L’organigramme

 Pour mobiliser un collectif en vue de réaliser


un objectif, il faut répartir les tâches , les
rôles, les pouvoirs entre les individus.
A -L’intérêt de l’organigramme

 Formalise les conduites et les


comportements
 Favorise l’efficacité des communications
 Permet aux individus de s’exprimer, de
s’approprier leur rôle
 Favorise les procédures administratives
B -Caractéristiques de
l’organigramme
 Il représente la structure globale de
l’organisation, les fonctions de chacun,
l’autorité.
 Dans certains cas, les fonctions peuvent être
définies précisément, dans d’autres, chacun
est libre d’improviser sa conduite.
Les origines : Les travaux de
Max Weber (1864-1920)
 Weber, sociologue et historien allemand est
considéré comme le fondateur de la théorie
de l’organisation formelle.
 A partir d’études menées sur les services
publics et l’armée prussienne, il dégage un
modèle organisationnel qu’il nomme
« bureaucratie ».
 Le modèle bureaucratique est pour lui le plus
efficace et le plus rationnel.
Weber et l’organigramme
 L’organigramme témoigne , pour Weber,
d’une organisation rationnelle et efficace car
il permet d’avoir une représentation claire et
précise de la division du travail et du nombre
de niveaux hiérarchiques.
Les trois types de domination
 Domination charismatique
 Domination traditionnelle
 Domination rationnelle
La domination charismatique
 Repose sur la soumission à une personne
jugée exceptionnelle
 Justifiée par le caractère sacré d’une
personne (idoles, Dieu…)
 Fondée sur le dévouement hors du quotidien
La domination traditionnelle
 Correspond à une domination fondée sur les
croyances en des traditions anciennes, à la
légitimité de ces traditions et de ceux qui ont
été appelé par la tradition à exercer l’autorité
(Le Seigneur).
La domination rationnelle
 Est fondée sur la raison , l’existence de
règles acceptées
 Fondée sur la croyance en la légalité des
titres de ceux qui exercent la domination
(chefs, diplômés …)
 Elle permet une organisation rationnelle et
efficace du travail selon Weber.
 L’organigramme est l’expression de ce mode
de domination.
3 - Les types d’organigrammes
 1/Les types de découpage des
activités
 2/ Les représentations de
l’organigramme
 3/ Organigramme et organisation
générale de l’entreprise
3.1/ Les types de découpage
des activités
 Découpage par fonctions spécialisées:
fonction commerciale, production etc..
 Découpage par division : unités autonomes
responsabilisées (types de produits,
implantations géographiques, marchés..)
 Découpage par projet autour d’un
responsable.
3-2/Les représentations de
l’organigramme
Plusieurs types d’organigrammes coexistent

 L’organigramme officiel (présenté aux


visiteurs..)
 L’organigramme perçu (ce que chacun
perçoit de son poste du fonctionnement de
l’organisation)
 L’organigramme réel (le fonctionnement réel)
3-3/Organigramme et organisation
générale de l’entreprise
Il reflète plusieurs types d’organisations
possibles :
L’organisation pyramidale (structure
hiérarchique classique)
La pyramide renversée (on se préoccupe des
salariés du bas de l’échelle)
La structure plate (autonomisation d’unités et
compétences élevées)
3.4-Les composantes de
l’organisation selon Mintzberg (1970)

 Dans les années 70, Henri Mintzberg a défini


précisément les composantes de
l’organisations
Les 5 parties d’une
organisation
1 – Le centre opérationnel
2 – Le sommet hiérarchique

3 – La ligne hiérarchique

4 – La technostructure

5 – Le support logistique

et… L’idéologie de l’organisation : représente la


culture de l’entreprise. Elle se nourrit des
traditions et des croyances.
Les 5 types d’organisations
selon Mintzberg
 La structure simple
 La bureaucratie mécaniste
 La bureaucratie professionnelle
 La structure divisionnalisée
 L’adhocratie
La structure simple (<12)
 Définition : Petite structure peu formalisée
avec un dirigeant unique. Il s’agit de petites
entreprises, de commerces, entreprises
artisanales. (un garage, une menuiserie, un
épicier)
 Division du travail par dominante, ajustement
mutuel et supervision hiérarchique
 Elle comprend un sommet hiérarchique et un
centre opérationnel
La bureaucratie
professionnelle
 Elle comprend des personnes formées et
spécialisées.
 Les postes sont précisément définis
 La ligne hiérarchique est bien définie
 Exemple : les administrations, la Poste,
l’hôpital
La bureaucratie mécaniste
 C’est une organisation élaborée: division du
travail poussée, standardisation des
procédés de travail, nombreux niveaux
hiérarchiques.
 Il s’agit d’entreprises de production classique
impliquant souvent un travail sur chaîne
(textile, automobile, …)
 Ces organisations tendent à disparaitre
La structure divisionnalisée
 Ces organisations se composent d’un
ensemble d’unités autonomes, de divisions
s’adressant à des environnement et des
marchés spécifiques. Elles sont réunies sous
l’autorité d’un siège qui organise la
coordination.
Les unités peuvent être organisées en
bureaucratie professionnelle, ou structure
simple.
Ex : Renault, AXA…
L’adhocratie
 Elle correspond à une structure Ad Hoc, c’est-à-dire
étroitement liée à l’activité occupée à un moment
donné.
 Elle est définie en fonction des projets
 La structure évolue en fonction des projets
 C’est une structure mouvante, changeante
 Elle résoud des problèmes non répétitifs et a besoin
de compétences multiples, de savoirs spécialisés,
de capacités d’invention
 Exemple : les start up des NTIC, cabinet d’étude,
architecte, projet BTP

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