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Session

de
formation
Moi, je suis venu pour que les hommes
aient la vie et qu'ils l'aient en abondance.
Identité
Qui suis- je ?
Ce que je suis, je le découvre mais aussi je le forme. En
partant de mon moi réel aujourd’hui, sans crainte de me
tromper, sans me mentir.
Dire « je suis ainsi », c’est fermer la porte à la possibilité
de changer, de grandir.
La maturité est l'intégration pleine

Le jeune prend les responsabilités personnelles de


ses actes et il se révèle dans les aspects suivants:

A Il assume la vie comme une tâche


A Il est conscient de sa solidarité avec les autres
A Il est convaincu que sa vie est pour les autres
A Il est ouvert aux nouvelles responsabilités.
« La personne mûre : celui-là qui, dans un moment déterminé de sa vie,

continue à développer un sens sain d'identité, un sens chaud


d'appartenance et fraternité avec ses semblables et un sens
solide de mission comme signification dernière de son existence. »
(Viktor Frankl)

 l'autoestime
 la capacité de donner et
recevoir l'affection
 l'adaptation au stress
Niveaux différents dans lesquels on peut s'identifier

Niveau corporel : l'auto identité se réfère au propre corps, caractérisée


par une expression somatique déterminée, habiletés physiques concrètes et qualités
esthétiques.

Niveau psychique : l'identification se réfère aux talents et dons


personnels. Ce que la personne a et désire conquérir avec son propre effort et capacité.

Niveau ontologique : offre un sens plus radical et profond, en


définissant à l'identité comme celui-là qui est ou ce à ce qui s'est appelé à être
Alors c’est, fondamental la relation entre le moi réel, nécessité et potentialité et le
moi idéal, valeurs objectives et but
Nos comportements et attitudes montrent aussi notre manière d’être négativement ou positivement…

 Mentir  Se refuser d'apprendre  S'accuser pour le passé


 Arriver en retard  Idolâtrer autres personnes  Agir agressivement
 Besoin d’émerger  Assumer comme états habituels la  Discriminer et se moquer des autres
 Irrespect aux gens tristesse, la peur, la colère et la faute.  Être jaloux
 Agir avec indifférence  Agir timidement
 Se croire supérieur  Avoir et conserver n'importe quelle  Envahir la place d'autres sans
 Négliger le corps addiction. autorisation
 Se refuser de voir autres points de  S'accrocher aux traditions comme  Dépendre d'autres en pouvant être
vue excuse pour éviter de risquer autonomes
 Se nier à l'intimité émotionnelle nouvelles choses  Incapacité pour exprimer les
 Vivre ennuyeux, irrité ou effrayé  Incapacité pour gérer les moments de sentiments et émotions
 Ignorer, nier ou inhiber les talents solitude  Soutenir relations avec des personnes
 Vivre de manière anxieuse et effrénée  Se plaindre conflictuels qui t'humilient et
 Manipuler les autres maltraitent
 Négliger l'image ou s’obséder avec  La maternité et paternité
elle irresponsables
Caractéristiques des personnes avec estime de soi positive :
 Elle croit fermement en certaines valeurs et principes, est disposée à les défendre et aussi se sent sûre
comme pour modifier ces valeurs et principes
 Est capable d'opérer comme croie plus juste, en confiant en son propre jugement.
 N'utilise pas trop de temps en se préoccupant pour ce qu’aie succédé dans le passé, ni pour ce qui puisse
succéder dans l'avenir.
 Elle a confiance dans sa capacité pour résoudre ses propres problèmes.
 Se considère et se sent réellement égale, comme personne, à quelconque autre personne.
 Pense inévitablement que c'est une personne intéressante et précieuse pour autres.
 Ne se laisse pas manipuler pour les autres.
 Reconnaît et accepte en soi même une variété de sentiments et inclinaisons.
 Est capable de jouir différentes activités.
 Est sensible aux nécessités des autres, elle respecte les règles de vie en commun acceptée en général, elle
reconnaît sincèrement qui n'a pas droit à prospérer ou s'amuser au coût des autres.
Personnalité
La personnalité, c’est l’ensemble des attributs,
qualités et caractéristiques qui distinguent le
comportement, les pensées et les sentiments
des individus.

POUVOIR PREDIRE LES REACTIONS D’AUTRUI c’est un besoin


indispensable pour connaître notre environnement, pour pouvoir se retrouver
dans la communauté !!
«La personnalité est l’ensemble structuré des dispositions innées et des dispositions acquises
sous l’influence de l’éducation, des interrelations complexes de l’individu dans son milieu, de ses
expériences présentes et passées, de ses anticipations et de ses projets »

DISPOSITIONS DISPOSITIO
INNÉES NS
influenc ACQUISES
e
éducation projets

interrelations complexes anticipations


dans son milieu expériences
présentes et
passées
TEMPÉRAM
ENT
Différences individuelles, biologiquement
déterminées, dans les façons d’agir, de réagir et
dans les dispositions émotionnelles

4 tempéraments : impulsivité, sociabilité, peur


CARACTÈRE
et colère
Dimensions observables de la personnalité
Deux traits :
• alter ego du tempérament, partie acquise de la personnalité et non hérédité
• modes principaux de notre disposition, déterminé par l’apprentissage social.
Les 3 facteurs fondamentaux : émotivité, activité, retentissement
Émotivité
C'est la charge nerveuse du sujet. C'est la capacité de réaction
émotionnelle à un événement (rire, crainte, rougissement, ...).
On distingue les Émotifs (E) et les non-Émotifs (nE).

Activité
L’activité correspond à la réaction face à un obstacle, à la
facilité à agir.
On distingue les Actifs (A) et les non-Actifs (nA).

Retentissement
C’est la manière de recevoir les impressions, soit par une réaction immédiate
et brève (Primarité), soit par une réaction à retardement et prolongée, durable
(Secondarité).
On distingue les Primaires (P) et les Secondaires (S).
Les qualificatifs donnés ne s’appliquent pas intégralement à tous les cas. Ils donnent des
tendances, des dispositions particulières. Ils sont bien sûr modulés par d’autres facteurs.
En tout cas, voici les 8 types de base.

EnAP (ou nerveux)


EnAS (ou sentimental)
EAP (ou colérique)
EAS (ou passionné)
nEAP(ou sanguin)
nEAS (ou flegmatique)
nEnAP (ou amorphe)
nEnAS (ou apathique)
Émotions
C oncernée
E
Expectativ (dans l’)
CI
En ouragée
AnLImée
A ibre
D sposée
Confi nte
Essentiellement, toutes nos réactions émotives sont là pour nous aider à nous adapter
à chaque situation de notre vie. Elles servent à nous permettre de tirer le plus de
satisfaction possible de chaque moment et d'éviter les obstacles et les dangers qui se
trouvent sur notre chemin.

Le mot « émotion » vient du latin «emovere, emotum »


(enlever, secouer) et de «movere» (se mouvoir).

L’émotion constitue ainsi un état affectif associé à des


sensations de plaisir ou de déplaisir, c’est-à-dire liée à la tonalité
agréable ou désagréable d’un événement.
Ces états internes peuvent être

positifs négatifs
plaisir, joie dégoût, anxiété, agression
les comportements associés sont

comportements comportements
d’approche d’évitement
L’émotion est constituée de cinq composantes :

¤ l’évaluation cognitive,
¤ les changements psychophysiologiques,
¤ l’expression motrice,
¤ les tendances à l’action
¤ le sentiment subjectif.
Affect
Émotio intensité faible

n Les humeurs
dispositions comme
Sentiment arrière-plan
composante subjective
Différence des sentiments avec les émotions
La différence entre sentiment et émotion est de degré et pas qualitative.

 Ils manquent de correspondants corporels forts, propres des émotions.

 Ils sont plus suaves et durables.

 Ils sont moins rapportés avec la conduite motrice, et plus avec la pensée et

l'imagination.

 Ils ne surgissent pas du rien, mais sa source, en général, est ignoré par

l'individu.
L’émotion se distingue par différents aspects :
< la vitesse de déclenchement (rapide)
< la fréquence d’apparition (faible)
< l’intensité subjective (forte)
< l’aptitude à identifier les éléments déclencheurs (facile)
< la durée (quelques secondes ou minutes)
< l’effet sur l’attention (fort)
< la présence d’une composante physiologique et comportementale
< la propriété (les émotions permettent l’action)
< l’intentionnalité (les émotions sont au sujet de quelque chose)
Émotions primaires: petit ensemble d’émotions acceptées comme innées avec des
bases biologiques permettant de les différencier les unes des autres.
Elles seraient universelles c’est-à-dire qu’elles se manifesteraient de façon identique
quelle que soit la culture des individus.

La peur
Elle sert à prendre conscience d'un danger pour prendre les mesures nécessaires.
Sa fonction consis­te à stimuler la pensée. On peut fuir, se défendre, faire face,
mais aussi se rassurer et se donner la permission de penser.
La peur se rapproche de la crainte, et de la surprise.
L’homme effrayé reste d’abord immobile comme une statue, retenant son
souffle, ou bien il se blottit instinctivement comme pour éviter d’être aperçu .
La colère
El­le sert à di­re NON à une si­tua­tion ou à une per­son­ne pour fai­re chan­ger
ce qui est in­satisfai­sant. El­le sert à pas­ser l'obs­ta­cle. Sa fonc­tion consis­te à
mo­bi­li­ser l'éner­gie quand un élan est cou­pé, quand nous percevons une
situation injuste. Quand le problème est résolu, la colère passe.

La tristesse
El­le est là quand il y a un man­que ou un « ja­mais plus ». El­le don­ne les moyens
de gué­rir d'un évé­ne­ment dou­lou­reux qui s'est pro­duit. El­le li­bè­re de la dou­leur
et sert à ac­cep­ter l'in­é­vi­ta­ble. Je peux clo­re une si­tua­tion et met­tre quel­que cho­se
à la pla­ce. Je peux pren­dre des dis­tan­ces, pour me tour­ner vers ce que le pré­sent
et le fu­tur ont à m'of­frir.
La joie
C'est le ré­sul­tat d'un be­soin sa­tis­fait. El­le in­di­que : "pas be­soin de chan­ge­ment",
"tout est bien", "c'est OK que ce qui s'est pas­sé se pas­se main­te­nant et conti­nue de se
pas­ser à l'ave­nir. El­le per­met de se rap­pro­cher de l'au­tre. El­le s'ex­pri­me par le fait
qu'on se sent dé­ten­du, à l'ai­se. El­le a un co­té in­tem­po­rel, el­le peut être per­ma­nen­te.

Le dégoût
Le mot dégoût, dans son acception la plus simple, s'applique à toute
sensation qui offense le sens du goût. Il est curieux de voir combien ce
sentiment est provoqué avec facilité par tout ce qui sort de nos habitudes,
dans l'aspect, l'odeur, la nature de notre nourriture. Nous sépare de ce que
peut être un danger.
Comment gérer les émotions ?
Gérer ses émotions, c’est donc les accueillir, y chercher le
sens et le transformer en énergie positive

Si je suis réceptif et curieux devant les sentiments et les émotions qui apparaissent
dans mon monde intérieur, il est assez facile d'en comprendre les messages.

Mais par contre, si je me refuse et si je considère ces réactions comme peu


appropriées, cela ne les empêchera pas d'exister, mais leur signification ne pourra
devenir claire
Il s'agit de reconnaître, d'accepter et de reprendre possession de ce que nous
refusons ou rejetons à propos de nous-même et de notre comportement.

La maturité émotionnelle réside dans la capacité d'un individu à être attentif à toute
la gamme possible des émotions, puisque ces émotions permettent la communication
en fournissant les bases de la différenciation et le discernement de notre impact.

La maturité émotionnelle est un choix conscient, le choix conscient d'être


responsable de notre impact sur les autres et le monde. Si nous ne faisons pas ce
choix, nous restons au niveau d'immaturité émotionnelle d'un adolescent, et cela
malgré tous les "succès" matériels que nous pouvons rencontrer.
L’intelligence émotionnelle
¤ La conscience de soi

¤ La maîtrise de soi

¤ La motivation

¤ L’empathie

¤ La maîtrise des relations humaines

L’intelligence émotionnelle est un


Relations
La relation définit une dimension de l'homme comme être
social, à travers l'existence de liens qui l'insèrent dans un tissu
social, l'interaction désigne le cadre et les processus à l'intérieur
desquels s'expriment les relations.

Les relations qui se construisent, dans la


période de l'enfance, sont le fondement de
toutes les relations ultérieures.
Les éléments qui déterminent, dans la vie sociale, les
relations des individus sont trois principaux facteurs:

¥ la proximité

¥ la similitude – complémentarité

¥ l'attrait physique
Des niveaux de relation
Le premier niveau est défini par un contact zéro dans lequel
deux individus sont mis en présence l'un de l'autre, mais sans
se connaitre;
Le deuxième niveau est défini par la relation superficielle entre
deux personnes. Celle-ci s'établit, par exemple, autour de
centres d'intérêts communs, ou à travers les rôles joues par
chacun.
Le troisième niveau est défini par la réciprocité qui comporte
deux aspects: une connaissance mutuelle plus grande et le désir
de poursuivre des buts communs
Les comportements prosociaux : ce sont des actions qui tendent à
bénéficier à d'autres gens, groupes ou buts sociaux sans que la
prévision d'une récompense extérieure existe.

Aide physique Partager Confirmation et valorisation


positive de l'autre
Service physique
Solidarité
Consolation verbale Aide verbale

Présence positive
Écoute profonde Empathie
et unité
Les actions prosociales engendrent relations sociales plus positives et
ils promeuvent une réciprocité dans les interactions, en optimisant la
Dans la vie en commun pour pouvoir interagir c’est nécessaire que

l'autre soit différent, cela facilite le changement, le mouvement, la


communication, la transformation, en définitive la croissance.

La proposition est accepter, assumer les conflits comme possibilité de


croissance et changement personnel, de l'autre et des relations. La
motivation fondamentale sera l'amour, cette capacité de se consacrer,
se donner, qui fait de la personne un être capable de dépasser et
chercher avec des attitudes simples mais effectives la propre réalisation
et celle des personnes qui l'entourent.
Amitié C’est quoi?
Amitié (philia) est une obligation forte existant
entre les personnes qui partagent un intérêt
commun ou une activité.

Nous ne pouvons pas être amis avec quelqu’un qui n’éprouve pas une
amitié réciproque. Aussi amical puissions-nous être avec une autre
personne, si elle n’a pas d’amitié en retour, nous ne sommes pas des
amis. L’amitié est comme une rue à double-sens.
L’amitié nous apprend à voir l’autre de manière non-possessive, et en
définitive à le voir tel que Dieu le voit. Elle nous fait entrer dans une
proximité d’attitude avec Dieu. En amitié, « m’aimes-tu » signifie
« vois-tu la même vérité que moi ? »

Dans l’amitié s'établit progressivement une augmentation graduelle de l'intimité et perdure sur un
plateau pratiquement sans fin.
La relation peut s'effacer mais virtuellement continue à exister, les amis considèrent qu'ils sont toujours
amis, et si l'occasion s'en présente sont heureux de se revoir.
Existe d'ailleurs pour cela un certain nombre de rituels sociaux qui permettent cette maintenance infinie
Conditions d'apparition de l'affect amical

Toutes les études traitant de l'établissement d'un lien amical signalent deux facteurs :

< un contexte, cause de rencontres et de proximité (la vicinité)

la répétition des rencontres qui va créer la familiarité,

du sentiment de peur à l'étranger

sentiment de sécurité.

< l'attraction interpersonnelle (l'affinité).

« qui se ressemble s’assemble!»


Les signes de l’amitié
La joie La compassion

La confiance

Signes contraires : la jalousie,


l’indifférence, le manque d’intérêt.
Peuvent les hommes et les
femmes être des amis?
Si l’amitié avec un membre du sexe opposé
peut facilement –et rapidement– se muer en
amour érotique, les deux sont bien distincts : le
second exige l’exclusivité tandis que le premier
se nourrit de la communion avec des tiers.

« Parce que c'était lui, parce que c'était moi. »


Gestion de
conflits et
Communication
 Vient de choc, lutte, combat

 Rencontre d’éléments, de sentiments


contraires. C’est un désaccord, une idée
s’opposant à une autre.
Les problèmes relationnels sont inhérents à la
nature et à la dynamique d'une relation parce que
vivre ensemble et communiquer, c'est compliqué
et difficile
Les causes du conflit
 La perception de la réalité

 Les réactions aux changement

 Le combat et la guerre comme valeurs...?


Les aspects destructifs
du conflit
Dépense d’énergie Bris des
émotive communications

Inflation du Dépense
conflit de temps

Perceptions
négatives Violation des droits
envers l’autre
Les aspects constructifs
du conflit
Stimule
l’énergie

Stimule Améliorer la cohésion


l’innovation d’un groupe

Responsabilise Encourage la recherche


l’individu d’une meilleure solution

Permet la Renforce l’image de soi Fait avancer la société


créativité dans la résolution du conflit dans ses valeurs
Comment gérer les conflits ?
1. Déterminer les faits et la source du conflit

2. Identifier les intérêts et besoins des parties

3. Évaluez la situation

4. Développer des pistes possibles d’intervention

5. Recherchez des solutions

6. Accordez-vous et mettez en œuvre des actions


Même difficile, même imparfaite, la communication reste la source
des joies des plus incomparables de la vie. À chacun de nous d'en faire
l'expérience, jour après jour, avec confiance, avec patience.

Dans le monde de la communication interpersonnelle il existe une communication


fonctionnelle pour satisfaire nos nécessités physiques et matérielles. Mais l'être
humain reste insatisfait si ses relations se limitent à ces aspects pratiques. La
recherche du bonheur et de la propre réalisation l'amène à désirer d'autres formes de
contacts. C'est ainsi qu'il établit des relations affectives qui font référence aux
sentiments d'amour, d'amitié et de tendresse.
La communication non verbale: silences, gestes, postures,
expressions faciales, ton de la voix, rythme de l’élocution, vêtements… complètent
le message auditif. Elle exprime les émotions, les sentiments, les valeurs.

Elle renforce et crédibilise le message verbal lorsqu’elle est adaptée mais peut
décrédibiliser ce même message si elle est inadaptée.

Le silence
Fait partie intégralement de la communication car il exprime quelque chose et
c’est indispensable à l'écoute de l'autre.
Chaque silence doit être interprété et analysé en fonction du contexte. Il faut faire
très attention de ne pas produire d'inférences dans cette interprétation. Un silence
peut être approprié ou inapproprié (comme des paroles).
Les gestes et attitudes
La gestuelle se manifeste par des postures qui peuvent concerner : la tête, le buste, le
bassin, les jambes et les bras.
Par les gestes, nous nous exprimons et nous pouvons avoir un comportement de
défense ou d’agression.

Si, nous sommes mis en cause, interpellés, nous avons alors des gestes barrières.

On communique également à travers des signes conventionnels


L'espace
L'espace dans lequel se déroule une communication nous affecte également.
On distingue quatre zones de communication :
) zone intime (15 à 45 cm), ton de la confidence,

) zone personnelle (entre 45 et 1,20 m), relations professionnelles, et même amicales,

) zone sociale (1,20 à 3,50 m), marque la fonction de chacun,

) zone publique (> 3,50 m), face à un public.


Communication verbal
Les conditions pour pouvoir vivre en bonne harmonie avec les autres sont liées à la
confiance mutuelle. Pour que le développement d'une communication produise des
résultats satisfaisants, il faut quelques éléments indispensables.

Précision Respect

Authenticité Compréhension emphatique


La communication non-violente
est une philosophie, une attitude et un ensemble d’outils et de concepts.

Le processus consiste en quatre étapes

 Observer
Lorsque nous faisons une observation, nous décrivons les faits objectivement.

 Identifier et exprimer ses sentiments


Nos sentiments nous indiquent à quel point nous nous sentons bien ou mal.

 Identifier et exprimer ses besoins


Nous avons tous des besoins. Nos sentiments et nos besoins sont intimement liés.

 Demander
Nous apprenons à faire la distinction entre demande et exigence.
Savoir dire «non»
Les personnes qui ont des difficultés à demander quelque chose, ont la même difficulté quand il s'agit de dire "non".
Être devant la nécessité de dire « Non » suppose beaucoup d'inconvénients.
Si tu réponds « Oui » à des demandes que tu aimerais refuser, et si tu agis ainsi souvent, tu te sentiras très vite
agressé.
Au fond la cause de ce malaise au moment de refuser quelque chose, vient des idées que nous avons.

La peur de blesser
Le désir de faire plaisir
La crainte de perdre l'image
La peur d'être pénalisé
"Tu viens en marchant avec un ami. Vous parlez, vous riez, vous partagez.
Ton ami porte dans sa main une corde et une torche. Quand vous arrivez à la
place, tu te rends compte que vous êtes sur le bord d'un puits. Tu regardes
dedans, et tu vois que tout est obscurité. Ton ami te propose de descendre au
puits, il t'aidera avec la corde qui porte et il te donnera la torche. Tu acceptes
et tu descends au puits. Tu regardes autour, les murs, les détails. Tu cherches
de ne pas perdre aucune opportunité pour regarder. Tu arrives au fond et
piétine avec attention. La lumière que tu portes n'est pas très fort mais te
permet de voir. Il y a beaucoup de choses.... Qu’est-ce que tu trouves ? Qu'est-
ce qu'il attire ton attention ? qu'est-ce que tu sens ? Choisit un élément et
prends-le. Tire de la corde et avertit ton ami que tu es disposé déjà à monter.
Lentement tu montes et arrives une autre foi près de ton ami."

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