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Formation au référentiel 1 STG

(Sciences et technologie de la gestion)

LE MODÈLE
RELATIONNEL
-

LA BASE DE
DONNÉES

Stéphane Le Gars - Mars 2004


LA BASE DE DONNÉES INFORMATISÉE

La SARL « EXEMPLE » gère ses


commandes à l’aide d’une base de
données informatisée avec un logiciel
de type SGBDR (système de gestion de
base de données relationnel).

Les bons de commande sont obtenus à


l’aide de cette base.
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LES TYPES DE DONNÉES

En examinant le bon de commande


issu de la base de données
informatisée, on peut différencier
deux types de données :

- les données saisies par l’utilisateur

Exemples : Numéro de commande,


Nom du client, Désignation du
produit, etc...

- les données calculées : obtenues par traitement à partir des


données saisies

Exemple : Montant = Prix unitaire * Quantité

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LA LISTE DES DONNÉES

La liste des données nécessaires au traitement des commandes a été établie sans retenir les données
calculées, car celles-ci peuvent être déterminées à tout moment à partir des données saisies.

Numcom Refprod
Datecom Designprod
Numcli PUprod
Nomcli Quantite
Adresseruecli
AdresseCPcli
Adressevillecli

Un nom différent est attribué à chacune des Les données doivent être détaillées pour permettre une
données pour éviter qu’un même nom identifie interrogation plus précise de la base.
plusieurs d’entre elles (polysèmes).
Exemple : Trois données pour détailler l’adresse :
Exemple : « Numcom » et « Numcli » « adresseruecli », « adresseCPcli » et « adressevillecli »

Deux noms différents ne peuvent représenter la Le nom choisi doit être phonétiquement
même donnée (synonymes). compréhensible pour permettre d’identifier facilement
la donnée. Il doit éviter de comporter des espaces et
Exemple : « designprod » et « libelleprod »
pour le nom des produits certains symboles tel que °.
Exemple : « numcom » pour n° de la commande
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LES TABLES

L’analyse de la liste des données


saisies permet de mettre en évidence
des ensembles homogènes.

Exemples :
- données concernant les clients
- données concernant les produits

Chacun de ces ensembles est représenté


par une table.

Exemples : - la table « client »


- la table « produit »

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STRUCTURE D’UNE TABLE
Une table se compose:
- de colonnes où sont indiquées les différents attributs
- de lignes où sont rangées les valeurs des différents attributs.
L’ensemble des valeurs d’une ligne est appelé un enregistrement.

DÉPENDANCE FONCTIONNELLE Un attribut principal appelé clé primaire doit permettre


La connaissance d’une valeur de l’attribut d’identifier chaque enregistrement sans ambiguïté.
clé primaire détermine de façon unique la Les valeurs de l’attribut clé primaire doivent donc
connaissance des valeurs des autres obligatoirement être uniques.
attributs, on dit qu’il existe entre eux une Pour la table client, « Numcli » répond le mieux à ce
dépendance fonctionnelle. critère.
Exemple : la connaissance du numéro de
client nous permet de retrouver son nom et La clé primaire est généralement située en première
son adresse. colonne.
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CRÉATION D’UNE TABLE

Lors de la création d’une table, la clé primaire et


l’appartenance des données à un type doivent
être obligatoirement définies.
Contrainte de clé primaire :
D’autres éléments peuvent être posés pour assurer
Une fois que la clé primaire sera désignée et
le confort et la sécurité de la saisie.
le champ déclaré sans doublons, les saisies
de valeurs identiques seront impossibles.

Choix du type :
Il s’agit de préciser quel type de valeurs sera
stocké dans le champ.
Il existe trois grands types (numérique,
date, texte). Pour les champs de type texte,
il est possible d’intervenir sur la taille du
champ, de manière à optimiser la place
occupée sur le support de stockage.

Contrôle de la saisie :
Pour faciliter la saisie, un masque, une
valeur par défaut, peuvent être mis en place.

Contrainte de domaine :
Il est possible, pour un champ donné, de
limiter les valeurs autorisées à la saisie.
Celles-ci sont indiquées dans la case
« Valide si », un message d’erreur peut y
être associé.
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DÉPENDANCE FONCTIONNELLE ENTRE DEUX TABLES

La connaissance d’un numéro de


commande nous permet de retrouver de
façon unique un numéro de client.
Dépendance
fonctionnelle Il existe donc une dépendance fonctionnelle
entre deux tables (commande et client).
Pour matérialiser ce lien, une colonne (numcli)
sera ajoutée à la table source de la dépendance
fonctionnelle.
Celle-ci sera appelée clé étrangère.

Attribut commun aux


deux tables
matérialisant la
dépendance
fonctionnelle.

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CONTRAINTES D’INTÉGRITÉ RÉFÉRENTIELLE

Il est recommandé de poser


des contraintes d’intégrité
référentielle sur le lien entre
clé primaire et clé étrangère
unissant les deux tables.
Examinons les contraintes
posées entre les tables
« client » et « commande » de
la société « Exemple ».

Interdiction de la saisie de la commande d’un client


inconnu de la base :
Un numéro de client ne pourra pas être saisi en tant que
clé étrangère dans la table commande, s’il n ’existe pas
en tant que clé primaire dans la table client.

Possibilité de mise à jour du numéro de client :


Un numéro de client pourra être modifié dans la table
contenant la clé primaire et se répercuter dans la table
contenant la clé étrangère.

Interdiction de la suppression d’un client lié par des


commandes :
Un enregistrement de la table contenant la clé primaire
ne pourra pas être supprimé s’il existe des
enregistrements correspondants dans la table contenant
la clé étrangère.
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DÉPENDANCE FONCTIONNELLE COMPOSÉE
La connaissance du numéro de commande et de
la référence du produit nous permet de retrouver
de façon unique la quantité commandée.
Dépendance
fonctionnelle Il existe donc une dépendance fonctionnelle
composée multiple ou composée à partir des tables
« PRODUIT » et « COMMANDE ».
Pour matérialiser ce double lien, une table
supplémentaire « COMPRENDRE » sera créée.

Celle-ci sera composée d’une clé primaire


concaténée « Numcom+Refprod » et de
l’attribut « quantite ».

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LE MODÈLE PHYSIQUE

L’ensemble des tables et des liens créés par la présence d’attributs communs à plusieurs tables
(clés primaires et clés étrangères) forme le modèle physique.

Aucune table ne peut rester isolée.

Le modèle physique peut être visionné dans le logiciel


Access à l ’aide du (menu Outils, commande Relations).

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LE MODÈLE RELATIONNEL

Le modèle physique est issu d’une réflexion préalable structurée appelée modèle relationnel.
Le modèle relationnel est une présentation logique et rationnelle des données permettant de les rendre
exploitables par un logiciel de type SGBDR. Dans ce modèle, les tables sont appelées des relations et
obéissent aux règles de présentation suivantes :

Nom de la relation en majuscules suivi entre parenthèses des différents attributs qui la composent.
L’attribut clé primaire indiqué en premier est souligné.
Si la relation comprend un attribut clé étrangère, celui-ci sera placé à la fin et
précédé du signe #.
Dans le cas d’une clé primaire concaténée, l’ensemble des attributs formant la
clé est souligné.

PRODUIT (Refprod, Designprod, PUprod )


CLIENT (Numcli, Nomcli, Adresseruecli , AdresseCPcli,
Adressevillecli)
COMMANDE (Numcom, Datecom, #Numcli)
COMPRENDRE (Numcom, Refprod, Quantite)

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LES OPÉRATEURS RELATIONNELS : LA PROJECTION

Une requête est une interrogation de la base de données portant sur le contenu d’une ou plusieurs relations.
Elle met en jeu des opérateurs (projection, restriction, jointure).

Requête1 : On souhaite obtenir les noms des clients et ceux des villes où ils sont domiciliées.
Pour cela, nous allons utiliser l’opérateur de projection.

La projection consiste
en un découpage
vertical.

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LES OPÉRATEURS RELATIONNELS : LA RESTRICTION

Requête2 : On souhaite obtenir les noms des clients domiciliés à Paris. Nous conserverons le
nom de la ville dans l’affichage.
Pour cela, nous allons utiliser les opérateurs de projection et de restriction.

La restriction consiste
en un découpage
horizontal.

La projection consiste
en un découpage
vertical.

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LES OPÉRATEURS RELATIONNELS : LA JOINTURE
Requête3 : On souhaite obtenir les dates des commandes passées par les clients domiciliés à Paris
Pour cela, nous allons utiliser les opérateurs de projection, de restriction et de jointure.

La jointure permet de lier La restriction consiste


La projection consiste deux tables ayant un en un découpage
en un découpage attribut commun. horizontal.
vertical.

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LE LANGAGE DE REQUÊTES SQL
Le requêteur graphique est un langage visuel propre à chaque logiciel, ses possibilités sont limitées lors de cas
complexes. Les logiciels SGBDR intègrent également un langage textuel de programmation de requêtes : le
SQL (Structured Query language) . Celui-ci est universel, normalisé et capable de traiter toutes les
difficultés.
Les requêtes en SQL ont généralement la structure suivante:

L’instruction SELECT permet de


lister les champs que l’on souhaite
obtenir, il correspond à l ’opérateur de
PROJECTION.
SELECT liste des champs à afficher
FROM liste des tables utilisées
L’instruction FROM permet de lister
les tables utiles à la requête. WHERE champ et critère de condition

Les instructions WHERE et AND AND champ commun aux tables utilisées
sont liées. Elles permettent
d’introduire : ORDER BY champ à trier ASC ou DESC
- les critères de conditions
correspondant à l ’opérateur de
RESTRICTION.
- les champs communs aux tables L’instruction ORDER BY permet de
utilisées correspondant à l’opérateur demander un tri sur un champ (ASC
de JOINTURE. pour croissant et DESC pour
décroissant).
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LE RESPECT DE LA SYNTAXE SQL
Pour écrire une requêtes en SQL, sous Microsoft Access, le respect d’une syntaxe est nécessaire,
notamment en matière de ponctuation.

Les noms de champs et de tables sont


séparés par des virgules.

Les requêtes se terminent par un point-


virgule sous access. Celui-ci n’est pas
obligatoire.

Les critères sont placés entre guillemets


pour un champ texte et entre # pour un
champ date. Aucune ponctuation n’est
nécessaire pour un champ numérique.
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Lorsque qu ’un champ est commun à
plusieurs tables, le nom de la table suivi
d’un point doit obligatoirement
précéder le nom du champ.

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LES DROITS SUR LA BASE DE DONNÉES

Pour éviter les redondances, faciliter


SERVEUR les mises à jour et les sauvegardes, la
Base de base de données d’une entreprise est
données
« commandes »
unique.
Dans le cadre d’une configuration
réseau, elle est implantée sur un
serveur et accessible des stations
clients.

En fonction du type de poste occupé,


CONNEXION les employés auront une vue restreinte
REPRESENTANT de la base de données, et des droits
leur seront attribués par
CONNEXION l’administrateur de la base.
SECRETAIRE Ces restrictions permettent de garantir
l’intégrité et la sécurité de la base.

Droits appliqués dans la société


« Exemple » :

Lorsqu’un représentant se connectera à la base, il verra Lorsqu’un secrétaire se connectera à la


l’ensemble des tables, mais n’aura que les droits suivants : base, il ne verra que la table « client »
- Création, Interrogation, et Mise à jour sur les tables avec un droit d’Interrogation et de
« client », « commande » et « comprendre ». Mise à jour.
- Interrogation sur la table « produit ». Aucun droit de Création et de
- Aucun droit de Suppression. Suppression.
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