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INTRODUCTION A LA

VIRTUALISATION
(HYPER V & VMWARE)

VMware
ALPHONSE K. KOUSSAWO
PLAN
CHAP I : INTRODUCTION A LA VIRTUALISATION
I – Introduction & Généralité sur la virtualisation
• Historique
• Terminologie
II- Principes de la virtualisation
• Objectifs ou intérêts de la virtualisation
• Domaines d’application de la virtualisation
• Avantages et inconvénients de la virtualisation
• Partage d’un serveur
CHAP II- THEORIES DE LA VIRTUALISATION
• Les Types ou les techniques de la virtualisation
• Architecture des VM
• Méthodes d’utilisation des VM
• Les solutions de Virtualisation

CHAP III- LES HYPERVISEURS : Cas du HYPER V ET VMWARE


I- Hyper V
• Généralité sur Hyper V
• Création d’une machine virtuelle sur Hyper V
• Gestion de stockage et du réseaux sur Hyper V
• Migration, sauvegarde, restauration des machines virtuelles
II- VMware
• Les différents architecture de VMware
• Création d’une machine virtuelle sur VMware
• Gestion du stockage te du réseaux sur VMware
CHAP I : INTRODUCTION A LA
VIRTUALISATION
I – Introduction & Généralité sur la virtualisation

Les solutions de virtualisation ont très rapidement conquis le monde de l’administration


système et des infrastructures d’hébergement. Elles apportent des bénéfices
considérables, tant dans l’optimisation des coûts que dans la flexibilité de l’exploitation.
Et ce n'est pas seulement vrai pour le monde des serveurs puisque la virtualisation
s'attaque de plus en plus à la problématique du poste de travail où un marché immense
s'offre à elle. De plus, la virtualisation est à la base du phénomène Cloud.
HISTORIQUE
La virtualisation remonte aux années 1960. A l’époque, c’est la firme IBM qui créé le
premier système de virtualisation de serveur. Dans ce contexte, l’informatique est peu
présente et les rares sociétés qui possèdent des systèmes informatiques sont équipées de
gros calculateurs, les Mainframe. Déjà à cette époque, les soucis d’optimisation des
ressources matérielles d’une machine se posent. En effet, les supers calculateurs sont
parfois sous utilisés. IBM développe alors un produit VM/CMS (Virtual Machine /
Conversational Monitor System), un système de virtualisation serveurs. Au cours des
années 80-90 apparaît l’architecture x86 et les PC se déploie auprès d’un grand nombre
d’utilisateurs. Le besoin de virtualiser pour optimiser les machines se fait moins sentir.
Mais, dans les années 90-2000, VMware réussi à virtualiser un poste x86. Ceci ouvre la
porte à plus de possibilité et relance l’envie pour les sociétés informatiques de
développer de nouvelles fonctionnalités pour optimiser et offrir plus de flexibilité
A l’heure actuelle, la virtualisation est très connue. On entend parler de virtualisation de
serveur, de Virtualbox, de baremetal, mais aussi de virtualisation de poste de travail, de
VDI, et de virtualisation dans les jeux-vidéos avec les émulateurs. En 2012, trois grandes
sociétés se partagent le marché de la virtualisation en entreprise
-VMware qui est le leader
-Citrix, très fort dans la virtualisation de poste de travail
-Microsoft, qui s’aligne sur la concurrence
TERMINOLOGIE
Tout au long de ce cours nous utiliserons certains termes techniques que vous devrez
maîtriser pour faciliter la compréhension.

-Le système hôte (host): est l’OS principal de l’ordinateur.

-Le système invité (guest): est l’OS installé à l’intérieur d’une machine virtuelle.

-Une machine virtuelle (VM): est un ordinateur virtuel qui utilise un système invité.

-Un ordinateur virtuel: est aussi appelé serveur privé virtuel (Virtual Private Server
ou VPS) ou environnement virtuel (Virtual Environment ou VE)
-Le cloisonnement : chaque système d’exploitation a un fonctionnement indépendant, et
ne peut interférer avec les autres en aucune manière.
-La transparence : le fait de fonctionner en mode virtualisé ne change rien au
fonctionnement du système d’exploitation et a fortiori des applications.
-VM (Virtual Machine) Machine virtuelle contenant l'OS invité
-Physique Machine physique contenant l'OS hôte
-Console Écran déporté de la VM
-Touche d'hôte Touche permettant de basculer de sortir de la VM (arrêt de la capture de
la souris et du clavier) ou la capture de certaines combinaison de touche
(Ctrl+Alt+Suppr)
Alors c’est quoi la Virtualisation?
La virtualisation est une technologie permettant de créer et de gérer plusieurs ordinateurs
virtuels en utilisant une seule machine physique.
La virtualisation de serveurs est un ensemble de techniques et d’outils permettant de faire
tourner plusieurs systèmes d’exploitation sur un même serveur physique.
NB: Pour être utile de manière opérationnelle, la virtualisation doit respecter deux principes
fondamentaux qui sont : le cloisonnement et la transparence.
Le cloisonnement s’explique par le fait que chaque système d’exploitation a un fonctionnement
indépendant, et ne peut interférer avec les autres en aucune manière.
Et quant à la transparence, le fait de fonctionner en mode virtualisé ne change rien au
fonctionnement du système d’exploitation et a fortiori des applications.
La transparence implique la compatibilité: toutes les applications peuvent tourner sur un système
virtualisé, et leur fonctionnement n’est en rien modifié.
Pour ce qui est du cloisonnement, il existe bien sûr une interférence passive liée à la concurrence
dans le partage des ressources. Mais nous verrons que ce partage peut être parfaitement contrôlé.
Architecture
traditionnelle

Architecture virtualisée
II- Principes de la Virtualisation
La virtualisation est la rupture du lien physique, la dématérialisation du lien physique qui
lie les différents composants du système d'information.
Le principe de la virtualisation est donc un principe de partage : les différents systèmes
d’exploitation se partagent les ressources du serveur.
Un serveur est un ordinateur utilisé à distance depuis différents postes de travail, ou
autres serveurs. Il possède des ressources matérielles, principalement CPU, mémoire,
disques et interfaces réseau. Ces ressources sont utilisées par des applications, non pas
de manière directe, mais en s’appuyant sur un système d’exploitation.
Il existe depuis longtemps d’autres moyens de partager des ressources physiques. En
fait, les applications tournant sur un même serveur, en l’absence de virtualisation, se
partagent déjà les ressources du serveur.
C’est l’une des missions du système d’exploitation que de permettre et d’administrer ce
partage : plusieurs applications se partagent les disques, le processeur, la mémoire, les
accès réseau, et le système d’exploitation est le chef d’orchestre, gérant les règles de ce
partage.

Alors, pourquoi ce partage ne suffit-il pas ? Pourquoi a-t-on besoin de


virtualisation ?
A cela, deux réponses.
La première relève de la rigueur du cloisonnement, au sein d’un même système, entre les
différents contextes de travail. Le fonctionnement natif de la plupart des systèmes ne
permet pas un cloisonnement suffisamment étanche. Nous verrons qu’une des voies de la
virtualisation consiste à renforcer le cloisonnement.
La seconde relève du système d’exploitation lui-même, et des configurations système.
Il arrive couramment que les applications requièrent un système d’exploitation
particulier, ou bien une configuration particulière du système, ou encore des composants
logiciels majeurs qui ne peuvent pas cohabiter sur un même système d’exploitation.
Dans tous ces cas de figure, le partage de ressources offert par le système lui même ne
convient plus : on veut partager les ressources en dessous du système d’exploitation, de
manière à faire cohabiter plusieurs systèmes d’exploitation sur le même serveur
physique.
III – Objectifs et intérêts de la Virtualisation
Le premier objectif de la virtualisation est économique. Partager les ressources
physiques dont on dispose entre différents serveurs virtuels, permet de ne pas acheter
plusieurs serveurs physiques, lorsqu’un seul a une capacité suffisante en termes de
ressources.
Le constat sous-jacent est que les serveurs sont souvent sous-utilisés. On estime que
dans un datacenter privé ordinaire, le taux d'utilisation moyen est de l'ordre de 10%, et
qu'une
utilisation généralisée de la virtualisation permet d'atteindre 35%. C'est encore loin de
100, mais c'est quand même trois fois moins de serveurs.
La virtualisation permet ainsi de reproduire des configurations d'infrastructure
particulières nécessaires pour la création d'applications multiplateformes. De plus, il est
possible de cloner ces environnements, ce qui facilite le travail en parallèle sur plusieurs
fonctionnalités ou versions d'une application.
De manière générale, en améliorant la collaboration entre les équipes d'opérations et de
développement, l'approche DevOps vise à réduire le temps de mise en production et de
déploiement des applications. La virtualisation est essentielle à cette mission car elle
permet la création rapide d'environnements de test, l'isolement des changements et
la cohérence entre les environnements de développement, de test et de production.

De plus, elle donne aux développeurs et aux équipes DevOps la possibilité de travailler
ensemble sur une infrastructure commune, ce qui nécessiterait autrement des dépenses
matérielles considérables. En outre, les machines virtuelles sont idéales pour
l'automatisation car elles peuvent être gérées à l'aide d'API, ce qui permet des
déploiements rapides et fiables.
Il y a aussi plusieurs cas d'applications liés à la cybersécurité. La virtualisation renforce
la sécurité en isolant les applications du système d'exploitation sous-jacent. Par exemple,
la virtualisation peut être utilisée dans le contexte de la navigation internet pour isoler un
navigateur dans une machine virtuelle, empêchant les logiciels malveillants de
compromettre le système hôte. De même, pour protéger l'intégrité du système principal
et du réseau environnant, les environnements de test pour les logiciels potentiellement
dangereux ou les analyses de malware peuvent être isolés à l'intérieur de machines
virtuelles.
IV – Les avantages et inconvénients de la Virtualisation
A- Les avantages
La virtualisation permet de faire fonctionner plusieurs machines virtuelles dans un seul
serveur physique. Cette technique convient aux petites et grandes entreprises qui voient
plusieurs avantages à la virtualisation :
Avantage n°1 : Le nombre de serveurs physiques est réduit
Le nombre de machines nécessaires au bon fonctionnement du serveur informatique
diminue grâce à la virtualisation. Ainsi, la virtualisation diminue le coût d’achat de
serveurs et l’entretien de ces derniers.
Avantage n°2 : Des machines virtuelles disponibles
Grâce à la virtualisation, il est possible de déplacer une machine virtuelle d’un serveur
physique à un autre, ce qui garantit un meilleur taux de disponibilité des services.
Avantage n°3 : Des performances optimales
La virtualisation à l’avantage de répartir la charge de travail si une machine virtuelle
monte en charge de manière inhabituelle, les autres machines virtuelles pourront ainsi
fonctionner sur un serveur physique moins sollicité.
La virtualisation permet de réduire la consommation électrique d’une infrastructure
informatique.
Avantage n°4 : Une sécurité accrue
Dans une structure traditionnelle, si un malware infecte la messagerie, l’ensemble des
applications sont vulnérables. Avec la virtualisation, les tâches d’un serveur physique
sont isolées et les services sont cloisonnés.
Avantage n°5 : Un impact environnemental moindre
La virtualisation de vos serveurs, c’est l’assurance d’une activité sans interruption,
un accès à vos systèmes d’exploitation disponible, fiable et constant en toutes
circonstances.
Grâce à la virtualisation, les ressources de votre parc informatique sont optimisées et le
nombre de serveurs physiques réduit pour des performances accrues. Vos coûts
d’infrastructures sont diminués, vos déploiements et développements logiciels sont
facilités, et la gestion du parc informatique simplifiée.
D’autres avantages s’offre aux utilisateurs notamment:
• Test d'un OS : on peut voir le comportement d'un OS face aux modifications
matérielles
sans avoir à démonter un poste.
• Rapidité de monter un serveur : on peut monter un serveur sans avoir besoin de
commander le matériel et d'attendre de le recevoir.
• Coût et rentabilité : en mettant plusieurs machines virtuelles sur un poste, on fait
l'économie de plusieurs postes physiques tout en utilisant au mieux les ressources
disponibles sur le poste concerné.
• Surveillance des serveurs : des logiciels tel que MOM ou Nagios permettent de
surveiller
simultanément tous les services des différentes machines virtuelles installées sur un
poste.
• Retour en arrière après une erreur fatale : l'utilisation d'un disque d'annulation permet
de revenir rapidement en arrière lorsque les modifications apportées à une machine
virtuelle entrainent des dysfonctionnements.
B – Les inconvénients
• Surcharge des ressources: Bien que la virtualisation offre une meilleure utilisation
des ressources, il est possible de surcharger un serveur physique avec un grand nombre
de machines virtuelles. Cela peut entraîner des performances médiocres et une
dégradation de la qualité de service si les ressources ne sont pas correctement
dimensionnées et gérées.
• Complexité de gestion: La virtualisation ajoute une couche de complexité
supplémentaire à l’administration des systèmes. La gestion des machines virtuelles,
des réseaux virtuels et des ressources peut être plus complexe et nécessite des
compétences spécifiques en virtualisation.
• Dépendance à l’hyperviseur: La virtualisation dépend de l’hyperviseur, le logiciel
qui gère les machines virtuelles. En cas de défaillance de l’hyperviseur, toutes les
machines virtuelles qui y sont hébergées peuvent être affectées, entraînant une
interruption de service.
• Besoins en ressources: Les environnements virtualisés nécessitent des ressources
matérielles supplémentaires pour fonctionner efficacement. Cela inclut des ressources
telles que la puissance de calcul, la mémoire, le stockage et la bande passante réseau.
Un dimensionnement inadéquat des ressources peut entraîner des performances
médiocres et une mauvaise expérience utilisateur.

La virtualisation peut entraîner des performances médiocres et une dégradation de la


qualité de service si les ressources ne sont pas correctement dimensionnées et gérées.

Les limites de la virtualisation se résument au fait qu’elle entraîne une augmentation des
risques de sécurité informatique. La principale raison réside dans le fait qu'une machine
supportant plusieurs serveurs virtuels est forcément plus vulnérable qu'un seul serveur
physique.
CHAP II – THEORIES DE LA VIRTUALISATION
I – Les types de virtualisation
Tout comme nous pouvons virtualiser un serveur, nous pouvons également
virtualiser d’autre composants du système informatique. Pour cela il en existe 6
types ou possibilités de virtualisation.
1-) La virtualisation de serveurs
Dans l’hypothèse où vous disposez de plusieurs serveurs au sein de votre entreprise,
il est possible que vous rencontriez des soucis liés à une sous-utilisation de leurs
capacités.
La virtualisation vous permet d’exécuter plusieurs serveurs virtuels sur votre serveur et
ainsi de multiplier les systèmes d’exploitation afin d’utiliser votre matériel à 100%.
Votre serveur dispose donc de plusieurs machines virtuelles, pouvant fonctionner de
façon indépendante. Il est nécessaire, pour faire fonctionner ces différentes partitions,
d’utiliser un logiciel que l’on nomme également hyperviseur (moniteur de machine
virtuelle).
2-) La virtualisation des machines ou des postes de travail
La virtualisation des postes de travail est l’une des pratiques les plus communes au
sein des entreprises. Virtualiser les postes de travail permet aux différents collaborateurs
de l’entreprise de se connecter, via une session sécurisée, à un environnement de travail où
sont regroupés leurs données mais aussi leurs logiciels. Ces postes de travail virtuels
peuvent donc être accessibles via un ordinateur « classique » ou via un client léger, afin de
réduire les coûts liés à l’achat du matériel informatique.
Avec cette solution, les collaborateurs de votre entreprise peuvent travailler depuis
n’importe quel endroit et surtout depuis n’importe quel matériel : il suffit simplement de se
connecter à sa session ! D’un point de vue administrateur, ce procédé permet de déployer
facilement des mises à jour et d’intégrer des logiciels ou des correctifs de façon uniforme
et rapide grâce à la centralisation des espaces de travail sur la même machine physique.
3-) La virtualisation des systèmes d’exploitation
Il est possible que vous ayez besoin, sur un même ordinateur, d’utiliser plusieurs
systèmes d’exploitation différents, qu’il s’agisse de Windows, Linux, Mac OS X,
etc.
Cela peut être le cas lorsqu’un logiciel n’est pas compatible avec votre OS natif ou,
quand dans le cadre d’un développement, vous avez besoin de réaliser des tests sur
plusieurs OS. Il est dans ce cas-là tout à fait possible de virtualiser un système
d’exploitation donné, grâce à un hyperviseur.
4-) La virtualisation d’applications
De la même manière qu’il est parfois utile de virtualiser un système d’exploitation,
la virtualisation d’applications peut représenter un vrai avantage. Dans ce cas, il
s’agit, pour les utilisateurs, d’accéder directement à l’application de leur choix même si
celle-ci n’est pas compatible, par exemple, avec leur OS. Le processus de virtualisation
ne touche donc qu’une application donnée, exécutée sur un serveur, puis accessible
depuis l’outil de travail de l’utilisateur.
5-) La virtualisation du stockage
La virtualisation du stockage vous permet de regrouper plusieurs supports de
stockage physiques et de les gérer comme un ensemble connecté, virtuellement. Ce
type de virtualisation permet, par exemple, de pallier au manque de capacités de
stockage de certains postes de travail. Vos données sont ainsi plus simples à gérer et plus
sécurisées, grâce à la mise à disposition d’une console unique pour de multiples supports
de stockage physiques.
6-) La virtualisation des réseaux
Virtualiser ses réseaux peut se faire sous plusieurs formes, afin de regrouper
virtuellement des réseaux physiquement séparés ou, au contraire, afin de séparer
des réseaux physiquement connectés. De la même manière que la virtualisation du
stockage, cette forme de virtualisation permet de mettre en commun des ressources
physiques, par exemple les routeurs, au sein d’environnements réseaux virtualisés
différenciés. L’administration est également plus simple grâce à cette technique, et vous
permet de réduire vos coûts en matériel !
II – Les techniques de virtualisation
Il existe différentes techniques de virtualisation, citons par niveau d'abstraction
croissant :
• L’isolation
• La paravirtualisation
• La virtualisation complète, ou machine virtuelle
• Le partitionnement matériel
1-) Virtualisation d’OS ou Isolateur
Il consiste à mettre en place, sur un même noyau de système d’exploitation, une séparation
forte entre différents contextes logiciels. Il s'agit de la technique de virtualisation la plus «
légère » qui existe.
• Isole l’exécution des applications dans des contextes d’exécution.
• Généralisation de la notion de
« contexte » Unix, plus isolation
– des périphériques,
– des systèmes de fichiers
• Solution très performante et économique en mémoire mais
• Partage du code noyau (donc mauvaise isolation).
Exemple : chroot (changement de racine), Linux Vserver, OpenVZ (Virtuozzo), Docker,
LXC (Cgroups),...
2-) La paravirtualisation
Présente aux systèmes d’exploitation une machine générique spéciale, qui requiert donc
des interfaces spéciales, intégrées aux systèmes invités sous la forme de drivers ou de
modifications du noyau. Il s'agit d'un compromis entre un niveau d'abstraction élevé et
un niveau de performance satisfaisant.
• Noyau système allégé et optimisé
• Noyau invités adaptés et optimisés
• Utilisable sans les instructions
spécifiques (ex : VT-x ou AMD-v).
• Impraticables pour les systèmes non
libres.
Exemples : Vmware Vsphere, XEN, Microsoft Hyper-V server, KVM,...
3-) la virtualisation complète ou Hyperviseur complet (dit de type-1 ou bare-metal)
l’hyperviseur intercepte de manière transparente tous les appels que le système
d’exploitation peut faire aux ressources matérielles, et supporte donc des systèmes
invités non-modifiés.
• Noyau système léger et optimisé
• Outils de supervision
• Permet l’exécution d’OS natifs
• Usage d’instructions dédiées à
la virtualisation (sinon émulation).
Ex: XEN, KVM, Vmware vSphere,…
4-) Le partitionnement matériel ou Hyperviseur de type 2
C’est la technique historique utilisée sur les gros systèmes. Elle consiste à séparer les
ressources matérielles au niveau de la carte mère de la machine. Cette technique est
surtout répandue dans les serveurs hauts de gamme, par exemple les Logical Domains de
chez Sun. Elle est assez rare dans le monde x86. Les blades en sont un exemple, mais ils
n'offrent pas des fonctionnalités aussi avancées que ce que l'on retrouve sur d'autres
architectures matérielles comme SPARC.
• Application installée sur l’OS
• Virtualise et/ou émule le matériel
• Comparable à un émulateur mais accès « direct » au CPU, RAM, FS.
• Performances réduites si le CPU doit être émulé
• Bonne étanchéité entre les OS invités.
Exemples : VirtualBox, QEMU, Vmware, Microsoft Virtual PC, Parallels desktop,…
III – Architectures des VM
Une des grandes problématiques dans un environnement virtualisé est le contrôle dans l’attribution
et dans le partage des ressources du serveur physique. On peut souhaiter répartir les ressources
disponibles soit de façon équitable, soit en privilégiant certains environnements par rapport aux
autres.
Les règles dépendent bien sûr du domaine d’application. Si 10 sites Internet se partagent un
serveur physique et que l’un connaît un pic de trafic, on peut souhaiter lui laisser prendre 90%
de la CPU tant que les autres n’en ont pas usage. A l’inverse, si un hébergeur a vendu 1/10 ème
de serveur à l’un de ses clients, il doit être en mesure de garantir que le client aura toujours
son quota, quelle que soit la demande des autres clients.
Dans tout les cas les différents produits de virtualisation implémentent des mécanismes
permettant d'assurer cette répartition, et d'éviter qu'un serveur ne pénalise les autres en
consommant toutes les ressources de la machine physique sur laquelle ils s'exécutent.
Les quatre ressources principales que l'on souhaite contrôler sont :
Le CPU : un ordonnanceur spécifique est généralement en charge de répartir la charge
du ou des processeurs entre les différents serveurs virtuels. La plupart des technologies
permettent d'attribuer des poids, privilégiant ainsi un serveur par rapport à l'autre ce
qui permet d'assurer un minimum de puissance disponible, tout en tirant profit des
ressources maximales de la machine physique.

• La mémoire : la mémoire est la ressource la mieux maîtrisée par l'ensemble des


technologies de virtualisation. La mémoire que l'on souhaite attribuer à un serveur
virtuel est souvent réservée à la création.
Le stockage : les différents produits de virtualisation peuvent s'appuyer sur différents
types de stockage, adaptés à différentes échelles, tels qu'un simple répertoire, une
image binaire d'un disque dur, ou un volume logique dans un SAN. L'espace disque
disponible est connu à l'avance et peut être limité. De plus, une priorisation des accès
est généralement possible pour favoriser certains environnements (par exemple les
bases de données).

Le réseau : c'est la ressource la moins bien gérée par les technologies actuelles de
virtualisation. Dans les produits présentés ici, aucune limitation de bande passante
réseau n'est possible. En revanche, contrairement aux autres ressources, il est possible
de contrôler le réseau en amont, au moyen d'un routeur implémentant des
technologies de Qualité de Service.
IV- Les methodes d’utilisation de VM
Pour bien utiliser un hyperviseur, il est important de savoir :
• Créer une VM
• Arrêter une VM
• Arrêt logiciel
• Arrêt ACPI
• Enregistrement d'état
• Identifier la structure de la VM
• Supprimer la VM
• Désinscrire la VM de l'hyperviseur
• Supprimer les fichiers sur l'hôte
• Dupliquer une VM
• Gérer les disques d'annulation
• Identifier et changer la touche de capture
• Affecter et réserver des ressources à la VM
V- LES SOLUTIONS DE VIRTUALISATION
CHAP III – LES HYPERVISEURS
I- Généralité sur les hyperviseurs

Un hyperviseur : est une plate-forme de virtualisation qui permet à


plusieurs systèmes d’exploitation de fonctionner en parallèle dans une seule
machine physique.
Il est donc un logiciel de virtualisation qui est directement installé sur le
système d'exploitation principal ou hôte. Celui-ci va permettre de créer
plusieurs environnement clos et indépendant qui pourront à leur tour
héberger d’autres systèmes d’exploitation aussi appelés système invités. Les
environnement indépendant ainsi créer grâce à l’hyperviseur sont des
machines virtuelles.
L’hyperviseur est la couche logicielle qui s’insère entre le matériel et les différents
systèmes d’exploitation. C’est bien un composant clé, que l'on retrouve dans la plupart
des technologies de virtualisation de bas niveau.

Ainsi, par rapport au schéma de base d’un serveur distinguant le matériel, le système
d’exploitation et ses applications
l’hyperviseur vient s’insérer entre le matériel et plusieurs systèmes d’exploitation, de la
manière suivante :

Cet hyperviseur est donc dit de type 1 ou natif (bare metal)


L’hyperviseur peut soit gérer lui-même toutes les ressources matérielles du serveur, soit
s’appuyer pour cela sur un système d’exploitation existant. Dans ce dernier cas, on parle
d’hyperviseur de type 2, comme figuré ci-après.
En résumé notons que :
Un hyperviseur de Type 1, natif, voire « bare metal » (littéralement « métal nu »), est
un logiciel qui s'exécute directement sur une plateforme matérielle ; cette plateforme est
alors considérée comme outil de contrôle du système d'exploitation. Un système
d'exploitation secondaire peut, de ce fait, être exécuté au-dessus du matériel.
Des exemples d'hyperviseurs Type1 plus récents sont: Xen, Oracle VM, Microsoft
Hyper-V, ESXI Server de Vmware.
Un hyperviseur de Type 2 est un logiciel qui s'exécute à l'intérieur d'un autre système
d'exploitation. Un système d'exploitation invité s'exécutera donc en troisième niveau au-
dessus du matériel. Les systèmes d'exploitation invités n'ayant pas conscience d'être
virtualisés, ils n'ont pas besoin d'être adaptés
Des exemples d’hyperviseurs type2 sont:VMware Workstation, VMware Fusion,Virtual
PC, Virtual Server, VirtualBox d'Oracle, de même que Parallels Workstation de SWsoft
et Parallels Desktop.
Type 1 type 2
PRATIQUE
Introduction à Hyper-V sur Windows 10
-Raisons justifiant la virtualisation
-Configuration système requise
-Systèmes d’exploitation que vous pouvez exécuter dans une machine virtuelle
-Différences entre Hyper-V sur Windows et Hyper-V sur Windows Server
-Limites
INTRODUCTION
Nombreux sont les développeurs de logiciels, professionnels de l’informatique ou
passionnés de technologies qui doivent exécuter plusieurs systèmes d’exploitation.
Hyper-V permet d’exécuter plusieurs systèmes d’exploitation sous la forme de machines
virtuelles sur Windows.
Hyper-V fournit spécifiquement des capacités de virtualisation matérielle. Cela signifie
que chaque machine virtuelle s’exécute sur du matériel virtuel. Hyper-V vous permet de
créer des disques durs virtuels, des commutateurs virtuels et un certain nombre d’autres
périphériques virtuels qui peuvent être ajoutés aux machines virtuelles.
Pourquoi Hyper-V ?
Exécuter un logiciel nécessitant une version antérieure de Windows ou des systèmes
d’exploitation non-Windows.

Se familiariser avec d’autres systèmes d’exploitation. Hyper-V permet de créer et de


supprimer très facilement différents systèmes d’exploitation.

Tester des logiciels sur plusieurs systèmes d’exploitation à l’aide de plusieurs machines
virtuelles. Grâce à Hyper-V, vous pouvez les exécuter sur un seul ordinateur de bureau
ou portable. Ces machines virtuelles peuvent être exportées, puis importées dans un
autre système Hyper-V, notamment Azure.
Configuration système requise
Hyper-V est disponible dans les versions 64 bits des éditions Entreprise et Éducation de
Windows 10 Professionnel. Il n’est pas disponible dans l’édition Famille.
La plupart des ordinateurs exécutent Hyper-V, mais chaque machine virtuelle exécute un
système d’exploitation complètement distinct. Vous pouvez généralement exécuter une
ou plusieurs machines virtuelles sur un ordinateur équipé de 4 Go de RAM. Vous aurez
cependant besoin de plus de ressources pour des machines virtuelles supplémentaires ou
pour installer et exécuter des logiciels gourmands en ressources tels que des jeux, des
logiciels de montage vidéo ou de conception d'ingénierie.
Vous pouvez exécuter trois ou quatre machines virtuelles de base sur un hôte disposant
de 4 Go de RAM. Pour exécuter plus de machines virtuelles, davantage de ressources
sont nécessaires. En revanche, vous pouvez créer des machines virtuelles de grande taille
avec 32 processeurs et 512 Go de RAM, selon votre matériel physique.
Le rôle Hyper-V peut être activé sur ces versions de Windows 10 :
Windows 10 Entreprise
Windows 10 Professionnel
Windows 10 Éducation

Le rôle Hyper-V ne peut pas être installé sur :


Windows 10 Famille
Windows 10 Mobile
Windows 10 Mobile Entreprise
Configuration matérielle
Bien que ce document ne fournisse pas la liste complète du matériel compatible avec
Hyper-V, vous devez disposer des éléments suivants :
Processeur 64 bits avec traduction d’adresse de second niveau (SLAT).
Processeur prenant en charge les extensions de mode du moniteur de machine virtuelle
(VT-x sur les processeurs Intel).
Au minimum 4 Go de mémoire. Étant donné que les machines virtuelles partagent la
mémoire avec l’hôte Hyper-V, vous devez fournir suffisamment de mémoire pour gérer la
charge de travail virtuelle attendue.
Les éléments suivants doivent être activés dans le BIOS du système :
Technologie de virtualisation (cette appellation peut varier selon le fabricant de la carte
mère).
Prévention de l’exécution des données matérielle.
Systèmes d’exploitation que vous pouvez exécuter dans une
machine virtuelle
Hyper-V sur Windows prend en charge de nombreux systèmes d’exploitation dans une
machine virtuelle, notamment plusieurs versions de Linux, FreeBSD et Windows.
À titre de rappel, vous devez avoir une licence valide pour les systèmes d’exploitation
que vous utilisez dans les machines virtuelles.
Différences entre Hyper-V sur Windows et Hyper-V sur
Windows Server
Certaines fonctionnalités se comportent différemment dans Hyper-V sur Windows et
Hyper-V sur Windows Server.

Fonctionnalités Hyper-V disponibles uniquement sur Windows Server :


Migration dynamique des machines virtuelles d’un hôte vers un autre
-Réplication Hyper-V
-Fibre Channel virtuel
-Mise en réseau SR-IOV
-.VHDX partagé
Fonctionnalités Hyper-V disponibles uniquement sur Windows 10 :

Création rapide et galerie de machines virtuelles


Réseau par défaut (commutateur NAT)
Le modèle de gestion de mémoire est différent pour Hyper-V sur Windows. Sur un
serveur, la mémoire Hyper-V est gérée en partant du principe que seules les machines
virtuelles sont exécutées sur le serveur. Dans Hyper-V sur Windows, la mémoire est
gérée en prévision du fait que la plupart des machines clientes exécutent des logiciels sur
l’hôte en plus des machines virtuelles.
Limites
Les programmes qui dépendent d’un matériel spécifique ne fonctionnent pas correctement
dans une machine virtuelle. Par exemple, les jeux ou applications qui nécessitent un
traitement avec des GPU risquent de ne pas fonctionner correctement. Par ailleurs, les
applications basées sur les minuteurs sous 10 ms, notamment les applications de mixage de
concert et les minuteurs de haute précision, peuvent être confrontées à des problèmes
d’exécution dans une machine virtuelle.
En outre, si Hyper-V est activé, les applications de haute précision sensibles à la latence
peuvent également être confrontées à des problèmes d’exécution dans l’hôte. En effet,
quand la virtualisation est activée, le système d’exploitation hôte est également exécuté sur
la couche de virtualisation Hyper-V, tout comme les systèmes d’exploitation invités.
Toutefois, contrairement aux invités, le système d’exploitation hôte présente la
particularité d’avoir un accès direct à l’ensemble du matériel, ce qui signifie que les
applications avec une configuration matérielle requise spéciale continuent de fonctionner
sans problème dans le système d’exploitation hôte.
Installation Hyper-V sur Windows 10
-Vérifier la configuration requise
-Activer Hyper-V à l’aide de PowerShell
-Activer Hyper-V avec CMD et DISM
-Activer le rôle Hyper-V via les paramètres
-Créer des machines virtuelles
Vérifier la configuration requise
Activez Hyper-V pour créer des machines virtuelles sur Windows 10.
Hyper-V peut être activé de nombreuses manières, y compris à l’aide du Panneau de
configuration de Windows 10, de PowerShell ou de l’outil Gestion et maintenance des
images de déploiement (DISM). Ce document présente chacune de ces options.
Remarque : Hyper-V est intégré à Windows en tant que fonctionnalité facultative ; il
n’est pas disponible en téléchargement.
Nous pouvons vérifiez en invite de commande si nous avons la configuration requise
pour faire Hyper-V sur notre machine grâce à la commande suivant :
C:\> systeminfo
Windows 10 Entreprise, Professionnel ou Éducation
Processeur 64 bits avec traduction d’adresse de second niveau (SLAT).
Prise en charge par l’UC de l’extension du mode de supervision de machine virtuelle
(VT-c sur les UC Intel)
Au minimum 4 Go de mémoire.
Le rôle Hyper-V ne peut pas être installé sur Windows 10 Famille.

Mettez à niveau l’édition Windows 10 Famille vers Windows 10 Professionnel en


ouvrant Paramètres>Mise à jour et sécurité>Activation.
Activer Hyper-V à l’aide de PowerShell
1- Ouvrez une console PowerShell en tant qu’administrateur.
2- Exécutez la commande suivante :
PowerShell
Enable-WindowsOptionalFeature –Online -FeatureName Microsoft-Hyper-V –All

Si la commande est introuvable, assurez-vous que vous exécutez PowerShell en tant


qu’administrateur.

Une fois l’installation terminée, redémarrez.


Activer Hyper-V avec CMD et DISM
L’outil Gestion et maintenance des images de déploiement (DISM, Deployment Image
Servicing and Management) vous aide à configurer Windows et les images Windows.
DSIM permet, entre autres, d’activer des fonctionnalités Windows pendant que le
système d’exploitation est en cours d’exécution.
Pour activer le rôle Hyper-V à l’aide de DISM :
1- Ouvrez une session PowerShell ou CMD en tant qu’administrateur.
2- Tapez la commande suivante :
PowerShell
DISM /Online /Enable-Feature /All /FeatureName:Microsoft-Hyper-V
Activer le rôle Hyper-V via les paramètres
1. Cliquez avec le bouton droit sur le bouton Windows et sélectionnez Applications et fonctionnalités.
2. Sélectionnez Programmes et fonctionnalités à droite, sous les paramètres associés.
3. Sélectionnez Activer ou désactiver des fonctionnalités Windows.
4. Sélectionnez Hyper-V, puis cliquez sur OK.
Une fois l’installation terminée, vous êtes invité à redémarrer votre ordinateur.
Création des machines virtuelles

-Créer une machine virtuelle avec le Gestionnaire Hyper-V


-Créer une machine virtuelle avec PowerShell
-Terminer le déploiement du système d’exploitation
Pour la création de machine virtuelles nous avons deux façon de le faire:
la création rapide et la création normale.
Création Rapide
Création Normale
1- Ouvrez le Gestionnaire Hyper-V soit en appuyant sur la touche Windows et en tapant « Gestionnaire
Hyper-V », soit en recherchant Gestionnaire Hyper-V dans vos applications.

2- Dans le Gestionnaire Hyper-V, cliquez sur Action>Nouveau>Ordinateur virtuel pour ouvrir


l’Assistant Nouvel ordinateur virtuel.

3- Passez en revue le contenu de la section « Avant de commencer », puis cliquez sur Suivant.
4- Attribuez un nom à la machine virtuelle.
Remarque : Il s’agit du nom utilisé par Hyper-V pour la machine virtuelle, et non pas du nom
d’ordinateur attribué au système d’exploitation invité qui sera déployé dans la machine virtuelle.

5- Choisissez un emplacement dans lequel stocker les fichiers de la machine virtuelle, par exemple C:\
virtualmachine. Vous pouvez aussi accepter l’emplacement par défaut. Quand vous avez terminé, cliquez
sur Suivant.
6- Sélectionnez la génération de la machine, puis cliquez sur Suivant.
Introduites avec Windows Server 2012 R2, les machines virtuelles de génération 2
fournissent un modèle de matériel virtuel simplifié et des fonctionnalités
supplémentaires. Vous pouvez uniquement installer un système d’exploitation 64 bits sur
une machine virtuelle de génération 2. Pour plus d’informations sur les machines
virtuelles de génération 2
Attention ! :Si la nouvelle machine virtuelle est configurée comme étant de génération 2
et exécute une distribution Linux, le démarrage sécurisé doit être désactivé. Pour plus
d’informations sur le démarrage sécurisé
7- Sélectionnez 2048 Mo comme valeur de Mémoire de démarrage et laissez l’option
Utiliser la mémoire dynamique sélectionnée. Cliquez sur le bouton Suivant.
La mémoire est partagée entre un hôte Hyper-V et la machine virtuelle en cours
d’exécution sur l’hôte. Le nombre de machines virtuelles pouvant s’exécuter sur un seul
hôte dépend en partie de la mémoire disponible. Vous pouvez également configurer une
machine virtuelle de manière à ce qu’elle utilise la mémoire dynamique. Une fois
activée, la mémoire dynamique récupère la mémoire inutilisée de la machine virtuelle en
cours d’exécution. Cela permet d’exécuter davantage de machines virtuelles sur l’hôte.
Pour plus d’informations sur la mémoire dynamique.

8- Dans l’Assistant de configuration de la mise en réseau, sélectionnez un commutateur


virtuel pour la machine virtuelle, puis cliquez sur Suivant. Pour plus d’informations
9- Nommez le disque dur virtuel, sélectionnez un emplacement ou conservez la valeur
par défaut, puis spécifiez une taille. Quand vous êtes prêt, cliquez sur Suivant.
À l’instar d’un disque dur dans un ordinateur physique, un disque dur virtuel fournit à la
machine virtuelle un espace de stockage. Vous devez disposer d’un disque dur virtuel
pour installer un système d’exploitation sur la machine virtuelle.

10- Dans l’Assistant Options d’installation, sélectionnez Installer un système


d’exploitation à partir d’un fichier image de démarrage, puis sélectionnez le fichier .iso
d’un système d’exploitation. Une fois l’opération terminée, cliquez sur Suivant.
Quand vous créez une machine virtuelle, vous pouvez configurer certaines options
d’installation du système d’exploitation. Les trois options disponibles sont les suivantes :
- Installer un système d’exploitation ultérieurement : cette option n’apporte aucune
modification supplémentaire à la machine virtuelle.

- Installer un système d’exploitation à partir d’un fichier image de démarrage : cette


option équivaut à insérer un CD dans le lecteur de CD-ROM physique d’un ordinateur
physique. Pour configurer cette option, sélectionnez une image .iso. Cette image est
montée sur le lecteur de CD-ROM virtuel de la machine virtuelle. L’ordre de démarrage
de la machine virtuelle est modifié pour faire passer le lecteur de CD-ROM en première
position.

-Installer un système d’exploitation à partir d’un serveur d’installation réseau : cette


option n’est accessible que si vous avez connecté la machine virtuelle à un commutateur
réseau. Dans cette configuration, la machine virtuelle tente de démarrer à partir du
réseau.
11- Passez en revue les détails de la machine virtuelle, puis cliquez sur Terminer pour
terminer la création de la machine virtuelle.
Créer une machine virtuelle avec PowerShell
1- Ouvrez PowerShell ISE en tant qu’administrateur.
2- Exécutez le script suivant :

# Set VM Name, Switch Name, and Installation Media Path.


$VMName = 'TESTVM'
$Switch = 'External VM Switch'
$InstallMedia = 'C:\Users\Administrator\Desktop\en_windows_10_enterprise_x64_dvd_6851151.iso'
# Create New Virtual Machine
New-VM -Name $VMName -MemoryStartupBytes 2147483648 -Generation 2 -NewVHDPath "D:\Virtual Machines\$VMName\
$VMName.vhdx" -NewVHDSizeBytes 53687091200 -Path "D:\Virtual Machines\$VMName" -SwitchName $Switch
# Add DVD Drive to Virtual Machine
Add-VMScsiController -VMName $VMName
Add-VMDvdDrive -VMName $VMName -ControllerNumber 1 -ControllerLocation 0 -Path $InstallMedia
# Mount Installation Media
$DVDDrive = Get-VMDvdDrive -VMName $VMName
# Configure Virtual Machine to Boot from DVD
Set-VMFirmware -VMName $VMName -FirstBootDevice $DVDDrive
Terminer le déploiement du système d’exploitation
1- Dans le Gestionnaire Hyper-V, double-cliquez sur la machine virtuelle. Cette
opération lance l’outil VMConnect.

2- Dans VMConnect, cliquez sur le bouton vert Démarrer. Cela revient à appuyer sur le
bouton Marche/Arrêt d’un ordinateur physique. Vous pouvez être invité à appuyer sur
une touche quelconque pour démarrer à partir d’un CD ou d’un DVD. Faites-le.
Remarque : Vous devrez éventuellement cliquer dans la fenêtre VMConnect pour
vérifier que vos séquences de touches sont envoyées à la machine virtuelle.

3- Quand la machine virtuelle démarre, suivez les étapes du programme d’installation


comme sur un ordinateur physique.
Autres options sur la VM créée
Pour accéder aux autres options de la machine virtuelle faites clique droit sur la VM et
en suite dans paramètre.
1- Ordre de démarge
2- Démarrage sécurisé
Le mode protégé de windows
3- Gestion de la RAM
4- Gestion du CPU
5- Gestion du stockage
6- Gestion de la carte réseau
7- Propriété de la VM
8- Service d’intégration : qui gère la prise en charge des clichés instantanés
9- Action de démarrage automatique
10- Action d’arrêt automatique
Création d’un réseau virtuel

-Connecter des machines virtuelles à Internet


-Configuration d’un réseau virtuel sur un ordinateur portable
Vos machines virtuelles auront besoin d’un réseau virtuel pour le partage d’un réseau
avec votre ordinateur. La création d’un réseau virtuel est facultative ; si votre machine
virtuelle ne doit pas nécessairement être connectée à Internet ou à un réseau.

Connecter des machines virtuelles à Internet


Hyper-V dispose de trois types de commutateurs virtuels : externes, internes et privés.
Créez un commutateur externe pour partager le réseau de votre ordinateur avec les
machines virtuelles en cours d'exécution sur ce dernier.

Cet exercice montre comment créer un commutateur virtuel externe. Lorsque vous
l’aurez terminé, votre hôte Hyper-V disposera d’un commutateur virtuel capable de
connecter des machines virtuelles à Internet via une connexion réseau de votre
ordinateur physique.
Créer un commutateur virtuel avec le Gestionnaire Hyper-
V
1- Sélectionnez le serveur dans le volet gauche ou cliquez sur « Se connecter au serveur... » dans le
volet droit.
2- Dans le Gestionnaire Hyper-V, sélectionnez Gestionnaire de commutateur virtuel... dans le menu «
Actions » situé sur la droite.
3- Dans la section « Commutateurs virtuels », sélectionnez Nouveau commutateur réseau virtuel.
4- Sous « Quel type de commutateur virtuel voulez-vous créer ? », sélectionnez Externe.
5- Sélectionnez le bouton Créer un commutateur virtuel.
6- Sous « Propriétés du commutateur virtuel », attribuez un nom au nouveau commutateur ; par
exemple, Commutateur de machine virtuelle externe.
7- Sous « Type de connexion », vérifiez que l’option Réseau externe est sélectionnée.
8- Sélectionnez la carte réseau physique à associer au nouveau commutateur virtuel. Il s’agit de la
carte réseau qui est physiquement connectée au réseau.
Après création du réseau virtuel faudrait l’affecter maintenant à la VM.
Clique droit sur la VM pour ouvrir les option puis cliquez sur Paramètres
Démarrage de la VM
INTRODUCTION

Nous connaissons tous aujourd'hui le cloud computing, qui a fondamentalement


transformé l'informatique de ces dix dernières années. Saviez-vous que son
développement n'en serait pas là si la virtualisation n'avait pas été inventée ? Maîtriser
les principes de la virtualisation et les hyperviseurs est réellement la condition d'entrée
dans le monde de l'informatique. 90 % des sociétés du monde entier utilisent aujourd'hui
les technologies de virtualisation tel que le Vmware workstation
Alors c’est quoi Vmware Workstation ?

VMware Workstation est un outil de virtualisation de poste de travail créé par la


société VMware, il peut être utilisé pour mettre en place un environnement de test pour
développer de nouveaux logiciels, ou pour tester l'architecture complexe d’un système
d’exploitation avant de l’installer réellement sur une machine physique. Tout comme
l’Hyper V de Microsoft, il nécessite bon nombres de configurations requise pour un bon
fonctionnement.
VMware Workstation existe en deux versions, une gratuite pour un usage personnel «
Player » et une payante « Pro » (prix d’achat 200€ la licence). La version gratuite est
bien sûr plus limitée en fonctionnalités mais elle suffit pour créer une VM à partir d’un
fichier ISO avec Windows 11, Windows Server ou une distribution Linux.
I - Les Avantages et limites de Vmware

A- Avantages
Le premier avantage est celui de l'optimisation des ressources matérielles en pouvant les
mutualiser et les mettre à disposition de plusieurs OS invités. Cela permet également des
économies d'énergie. On aura donc besoin de moins de serveurs physiques, donc besoin
de moins d'espace en data center ou dans une salle serveur. La création, la copie, la
sauvegarde des machines virtuelles est beaucoup plus simple, car il suffit de faire de la
simple copie de fichiers pour sauvegarder le système d'exploitation en entier. Le
développement des hyperviseurs permet aujourd'hui de monter des clusters
d'hyperviseurs qui sont capables d'exécuter.
Grâce aux services VMware Cross-Cloud Services, vous pouvez éliminer la situation
chaotique du Cloud au bénéfice d'une approche plus intelligente, qui vous laisse toute
liberté de choisir le meilleur environnement pour vos différentes applications, et en finir
avec la complexité.
B- Les Limites
Cela peut entraîner des performances médiocres et une dégradation de la qualité de
service si les ressources ne sont pas correctement dimensionnées et gérées. Cependant,
VmWare demande plus de frais pour pouvoir se déployer et avoir accès aux autres
fonctionnalités. Aussi, choisir entre autant de produits peut s’avérer plus complexe pour
un administrateur novice, il est difficile de s’y retrouver parmi toutes les offres.
Comparativement à Hyper V, VmWare offre moins de VM; maximum 3000 par cluster et
512 par hôte, contre 8000 par cluster et 1024 par hôte pour Hyper V.
VMware est LA solution à laquelle on pense en premier quand on parle de virtualisation,
malgré la présence d’Hyper V sur le marché ça reste la référence en la matière.
Néanmoins, ce sont des solutions qui sont plus compliquées à maîtriser et à mettre en
place.
II- Configuration requise pour Vmware
Même si Workstation Pro est compatible avec la majorité des OS actuels du marché, il y
a un certain nombre de prérequis à respecter avant l'installation du produit.
Pour exécuter VMware Workstation, le système hôte et le système d'exploitation hôte
doivent satisfaire à des exigences matérielles et logicielles spécifiques
1-CPU:
Workstation doit être installé sur des processeurs sortis en 2011 ou plus récents. Vous
n'aurez aucun problème en principe si c'est le cas, sauf sur les architectures Intel Atom et
certains processeurs AMD basés sur les micro architectures Lliano et Bobcat. À savoir
que certains processeurs d'architecture Westmere Xeon et Core i7 datant de 2010 sont,
eux, compatibles. Dans tous les cas, votre processeur doit être un processeur 64 bits
embarquant les instructions de virtualisation Intel VT-x ou AMD-V. En fait, les cellules
qui n'embarquent pas ces fonctions datent en général principalement d'avant 2011.
Le système hôte doit disposer d'un processeur x86 64 bits avec une fréquence de 1,3
GHz au minimum1. Les systèmes multiprocesseurs sont pris en charge.
Lorsqu'on installe VMware Workstation, le programme d'installation effectue des
contrôles pour vérifier que le système hôte dispose d'un processeur pris en charge. On ne
peut pas installer VMware Workstation Pro si le système hôte ne répond pas aux
exigences du processeur1.
2- RAM:
Le système hôte doit avoir suffisamment de mémoire pour exécuter le système
d'exploitation hôte, les systèmes d'exploitation installés sur des machines virtuelles et les
applications qui fonctionnent dans les systèmes d'exploitation hôte et invité.
La mémoire minimale requise sur le système hôte est de 1 Go ou 2 Go.
Pour installer Windows 7 Aero dans une machine virtuelle, au moins 3 Go de mémoire
pour le système hôte est nécessaire. 1 Go de mémoire est allouée au système
d'exploitation invité et 256 Mo est alloué à la mémoire graphique1.
3- Systèmes d'exploitation hôtes supportés
On peut installer VMware Workstation sur les systèmes d'exploitation hôtes Windows et
Linux notamment :
VMware Workstation Pro et Player requièrent un système d’exploitation en version 64
bits uniquement, les OS en 32 bits ne sont pas supportés.
Windows 11
Windows 10 (version 1809 minimum)
Windows Server 2022
Windows Server 2019
Windows Server 2016
Windows Server 2012 et R2
Windows 8 et 8.1
Ubuntu
Red Hat Enterprise Linux
CentOS
Oracle Linux
openSUSE
SUSE Linux Enterprise Server

Attention !
Workstation Player ne prend charge que les systèmes d'exploitation 64 bits.
III – Installation et Création de VM
Nous avons deux options de configuration : la configuration rapide ou typique et la
configuration personnalisée ou avancée

Option 1 : la configuration rapide ou typique


Option 2 : configuration personnalisée ou avancée
Pour ce cours nous allons travailler avec l’option 1
L’étape suivant nous donnera un bref aperçu de la configuration que nous avons fait et
nous présente une autre option de personnalisation
Configuration du matériel
Les différents types de réseaux de VMware Workstation Pro
I. Présentation
VMware Workstation Pro propose différents modes pour connecter la machine virtuelle
au réseau. Quand on débute, ce n'est pas évident de comprendre la différence entre ces
types de réseau virtuel : quelles sont les différences ? comment fonctionne chaque
mode ? C'est ce que nous allons voir dans ce tutoriel, pour que les réseaux virtuels avec
VMware Workstation Pro n'aient plus de secrets pour vous.

Un tour dans les propriétés réseau d'une machine virtuelle permet de visualiser les
différents modes d'accès réseau disponibles : Bridged, NAT, Host-only, Custom et
LAN Segment. Avec autant de choix, il y a de quoi répondre à de nombreux besoins !
II- Le NAT
Lorsqu'une machine virtuelle est créée dans VMware Workstation Pro, elle est configurée en mode
NAT par défaut. En même temps, cela se comprend, car avec ce mode, la VM peut accéder à
Internet, via la même connexion que l'hôte physique, sans pour autant obtenir une adresse IP sur
votre réseau local.
Ceci est possible, car VMware Workstation Pro, au même titre que VirtualBox, intègre un serveur
DHCP qui va attribuer une adresse IP à votre machine virtuelle. Autrement dit, le serveur DHCP
de votre réseau local (un routeur, une box Internet, ou un autre serveur), ne sera pas sollicité.
Lorsque ce mode est utilisé, VMware crée un réseau local virtuel et isolé du reste de vos machines
physiques.
L'inconvénient de ce mode, c'est que vous ne pouvez pas accéder aux services de votre machine
virtuelle (RDP, site Web, etc...) à partir d'une autre machine de votre réseau local. C'est
compréhensible, car c'est le principe du NAT et VMware, au sein de ce réseau virtuel, va jouer le
rôle de routeur pour que la VM accède au réseau local puis à Internet. Toutefois, au sein des
paramètres de VMware Workstation, nous pourrons créer une règle de redirection de port pour
contourner cette limite.
Comme le montre le schéma ci-dessous, lorsque deux machines sont connectées en
mode "NAT", elles peuvent communiquer ensemble, mais aussi accéder au réseau local
de la machine physique ainsi qu'à Internet. Lorsqu'une machine virtuelle en mode NAT
accède au réseau local ou à Internet, elle partage l'adresse IP de l'hôte physique. Par
contre, elles sont isolées du réseau local grâce au principe du NAT, ce qui est
avantageux.
Pour connecter une machine en mode NAT, il suffit de définir sa carte réseau virtuelle sur le
mode "NAT: Used to share the host's IP address".
Pour modifier la configuration du réseau NAT de VMware Workstation, il faut accéder au
menu suivant : Edit > Virtual Network Editor.

C'est ici que vous pouvez configurer les réseaux virtuels, mais aussi en créer des nouveaux
même s'il ne peut y avoir qu'un seul réseau NAT. Pour changer la configuration, il faudra
sélectionner "NAT" et cliquer sur "Change Settings". Ce qui implique d'avoir les droits
d’admin.
on voit clairement le sous-réseau IP utilisé par le réseau NAT : 192.168.145.0/24. En changeant les valeurs
dans la zone surlignée en jaune ci-dessous, vous pouvez choisir un autre réseau IP. En cliquant sur "DHCP
Settings", vous pouvez adapter l'étendue DHCP associée à ce réseau. Enfin, pour désactiver le serveur
DHCP de VMware sur le réseau NAT (ce qui sera utile si vous souhaitez tester un serveur DHCP sur une
VM), décochez l'option "Use local DHCP service to distribute IP address to VMs".
III- Le mode Bridged
En sélectionnant le mode "Bridged" que l'on peut appeler le mode "Accès par pont", la
machine virtuelle aura un accès à votre réseau, au même titre que votre ordinateur
physique. De ce fait, si elle est configurée en DHCP, elle va solliciter le serveur DHCP
de votre réseau local pour obtenir une adresse IP et accéder au réseau local.
Avec un accès en mode Bridged, la VM pourra contacter les autres machines connectées
au réseau et elle pourra être contactée par les autres machines de ce réseau,
contrairement au mode NAT où ce n'était pas possible (à moins de créer une ou plusieurs
règles de redirection de ports).
Au sein des paramètres de la machine virtuelle, il suffit de cocher le mode "Bridged :
Connected directly to the physical network" pour utiliser l'accès par pont. L'option
"Replicate physical network connection state" n'est pas obligatoire, mais permet à la VM
de renouveler son adresse IP lorsque la machine physique change de réseau ou de carte.
Dans le Virtual Network Editor de VMware, on peut voir que la carte Bridged est en mode "Auto-
bridging". Il s'agit d'un mode automatique où le pont va être monté avec la carte utilisée par l'hôte
physique. Par exemple, si votre machine physique accède au réseau local en WiFi, VMware va établir le
pont avec l'interface WiFi de votre PC. À la place de "Automatic", vous pouvez choisir une carte
manuellement ou choisir les cartes utilisables par VMware Workstation en cliquant sur "Automatic
Settings".
Vous pouvez créer plusieurs réseaux virtuels Bridged, mais chaque réseau Bridged doit
être associé à une interface physique différente. Sinon, VMware Workstation affiche une
erreur lors de la création d'un nouveau réseau Bridged. Autrement dit, on pourrait
associer un réseau Bridged à l'interface filaire de la machine physique et associer un
second réseau Bridged à l'interface WiFi de cette même machine physique.
IV. Le mode Host-Only
Continuons à explorer les différents modes d'accès au réseau, en s'intéressant au mode
"Host-Only". Lorsqu'une machine virtuelle est connectée en mode "Host-Only", elle
peut contacter l'hôte physique où est installé VMware Workstation. Si d'autres machines
virtuelles sont connectées sur ce même réseau Host-Only, elles peuvent communiquer
entre elles. Par contre, la machine virtuelle ne peut pas accéder à votre réseau local, ni
même à Internet. Le réseau Host-Only est isolé, si ce n'est qu'il permet de contacter la
machine physique.

Ce qui donne la représentation suivante, où j'attire votre attention sur l'absence de lien
entre la carte réseau host-only et la carte physique de la machine :
Dans les paramètres d'une machine virtuelle, la connexion réseau "Host-only : a private
network shared with the host" doit être sélectionné pour utiliser ce mode.
Il y a aussi un serveur DHCP, sur un sous-réseau différent du mode NAT, qui est actif sur
le réseau Host-only de VMware. Ce sous-réseau peut être personnalisé, le serveur DHCP
désactivé ou activé, sur le même principe que ce que l'on a vu précédemment. À savoir,
via le Virtual Network Editor. En cliquant sur le bouton "Add network", on peut créer un
second réseau host-only.
V. LAN Segment
La connexion réseau "LAN Segment" va permettre de créer un réseau virtuel isolé, où
les communications seront possibles uniquement entre les machines virtuelles
connectées sur un même réseau interne. De ce fait, une VM connectée à un réseau
interne ne peut pas communiquer avec l'hôte physique VMware, ni avec le reste du
réseau où est connecté cet hôte physique, ni même avec Internet.

Ce mode d'accès réseau est intéressant pour reproduire un vrai réseau puisque l'on isole
totalement ce réseau virtuel des autres réseaux. Par exemple, on peut installer et tester
son propre serveur DHCP sans risquer de perturber le réseau local de production, ni
même être perturbé par le serveur DHCP de votre box, de votre entreprise, ou celui de
VMware. On peut aussi le faire en mode NAT, mais il faut désactiver le DHCP de
VMware, alors que là, ce n'est pas nécessaire.
Avec ce mode, c'est à vous de gérer le plan d'adresse IP au sein du réseau virtuel, soit par
l'intermédiaire d'un serveur DHCP ou via des adresses IP fixes.
VMware Workstation Pro autorise la création de plusieurs réseaux "LAN segments". Ce
qui permet de créer une multitude de réseaux virtuels isolés les uns des autres. Dans les
paramètres d'une machine virtuelle, il convient de sélectionner le mode "LAN segment"
et il faut choisir un segment réseau virtuel. Par défaut, il n'en existe pas. Ce qui implique
de cliquer sur "LAN Segments..." puis sur "Add" pour créer un nouveau segment et le
sélectionner. Ensuite, une autre machine qui doit se connecter sur le même réseau
virtuel, devra être associé au même LAN Segment.
Afin de permettre aux machines virtuelles connectées au LAN Segment "LAN_VM" (déclaré sur l'image
ci-dessus) d'accéder à Internet malgré tout, on peut imaginer un scénario avec une VM faisant office de
routeur. C'est un scénario très intéressant à reproduire dans un lab puisque l'on positionne son propre
routeur/pare-feu (VM 3) pour permettre les communications vers l'extérieur, de la même façon qu'on le
fait avec un réseau réel.

Dans cet exemple, la VM 3 a une carte réseau configurée dans le LAN Segment "LAN_VM" ainsi qu'une
carte réseau configurée en mode NAT afin de permettre aux machines du réseau interne d'accéder à
Internet.
VI. Les réseaux Custom
Lorsque l'on configure l'adaptateur réseau d'une machine virtuelle VMware Workstation,
on voit qu'il y a le mode "Custom: Specific virtual network". Ce mode permet de choisir
directement l'adaptateur VMware sur lequel vous souhaitez vous connecter.

Chaque adaptateur peut être associé à un réseau virtuel, soit en NAT, Host-only ou en
Bridged. Pour utiliser les modes de connexion que je viens de citer, il suffit de faire son
choix dans les propriétés de la VM. Toutefois, si l'on crée plusieurs réseaux Host-only ou
Bridged, par exemple, il faudra utiliser le mode "Custom" pour choisir le bon réseau
virtuel.
En fait, les noms que l'on voit apparaître dans la liste "Custom" correspondent aux noms et
réseaux virtuels déclarés dans le Virtual Network Editor de VMware Workstation
On peut le constater facilement :

On a besoin de s'appuyer sur la connexion réseau "Custom" pour choisir un réseau


spécifique lorsque l'on a créé une multitude de réseaux virtuels sur son instance VMware
Workstation.
Conclusion
Nous venons d'évoquer les différentes modes de connexion réseau accessible pour les
machines virtuelles sous VMware Workstation Pro. Il reste une possibilité que je n'ai pas
encore évoquée, c'est le fait de déconnecter la machine du réseau en décochant l'option
"Connect at power on" dans les options de l'adaptateur réseau de la VM. Ainsi, on peut
"simuler" une déconnexion réseau comme si on débranchait le câble réseau de la
machine virtuelle.

Pour conclure, voici un tableau récapitulatif qui, pour chaque mode de connexion réseau,
vous montre quels sont les flux possibles :
Les snapshots
I- Présentation
Un snapshot permet de capturer l'état d'une machine virtuelle à un instant t, ce qui
permet de revenir sur cet état ultérieurement en cas de besoin.
Il est important de préciser qu'un snapshot n'est pas là pour remplacer les sauvegardes
traditionnelles, même si l'on peut restaurer un snapshot pour revenir à un état antérieur.
Plusieurs cas concrets sont adaptés pour l'utilisation des snapshots :

• On s'apprête à effectuer une installation, une modification de la configuration


Le snapshot avant l'opération va permettre de revenir en arrière en quelques secondes si
cela se passe mal.
• On a mis en place une machine virtuelle propre (fresh install) avec tous ses outils
Quand on a besoin, on peut utiliser cette VM pour faire des tests, et à la fin, on restaure
le snapshot pour retrouver la base saine
• On veut essayer plusieurs versions différentes d'un même logiciel
On peut créer plusieurs snapshots en parallèle et basculer d'un état à un autre
Etc...
II. Création d’un Snapshot
Pour créer un snapshot dans VMware Workstation Pro, on a deux choix :
• Utiliser la barre d'outils en haut de l'interface : le premier icône à gauche sert à créer un snapshot, tandis
que le second sert à restaurer un snapshot et le troisième sert à ouvrir le gestionnaire de snapshots.
• Effectuer un clic droit sur la machine virtuelle : le menu "Snapshot" contient une entrée "Take
Snapshot..." qui sert à créer un snapshot.
En image, cela donne :
Le moyen le plus rapide, c'est de cliquer sur le bouton "Take Snapshot" (1). Ensuite, il
faut nommer le snapshot comme ici "Fresh install OK" (2) et cliquer sur "Take
Snapshot" (3). C'est important de renseigner un nom parlant et une description ne sera
pas de trop...
On peut prendre un snapshot lorsque la VM est allumée ou éteinte.
Une photo de la machine virtuelle est prise. On peut revenir à cet état à tout moment,
tout le temps que le snapshot n'est pas supprimé. Si l'on ouvre le snapshot manager, on
peut voir la chronologie : "Fresh install OK", à savoir notre snapshot, et "You Are Here"
qui représente l'état actuel.
Après avoir effectué des manipulations sur la machine virtuelle, on peut revenir à l'état antérieur
en restaurant le snapshot. Ainsi, on retrouve la machine virtuelle dans l'état telle qu'elle était au
moment du snapshot.
À partir du "Snapshot Manager", on sélectionne le snapshot "Fresh install OK" (2), on clique sur
"Go To" (équivalent de "Restaurer") (2) et on valide avec "Yes". Quand on revient sur un état
antérieur, on perd l'état actuel.
Cryptage d’une machine virtuelle
I- Présentation
Il est possible de sécuriser une machine virtuelle VMware Workstation Pro en chiffrant l'ensemble
des fichiers de cette VM ! Cette fonctionnalité est disponible sur les versions payantes et gratuites
de VMware Workstation (Pro/Player) et elle permet de protéger les données de la VM, ainsi que les
fichiers de configuration associés à cette même VM.

Dans l'interface graphique de VMware Workstation, il n'existe pas d'options pour chiffrer l'ensemble
des machines virtuelles de façon automatique. Cela se configure VM par VM. Lorsqu'une machine
virtuelle est chiffrée, elle ne pourra pas être utilisée sur une autre machine à moins de connaître la
clé de déchiffrement.

Si l'on prend l'exemple de VMware Workstation Pro 17 et de Windows 11, le chiffrement de la


machine virtuelle est obligatoire pour que la puce TPM virtuelle (vTPM) soit opérationnelle : ce qui
permet de respecter les prérequis de Windows 11 et de procéder à l'installation de Windows 11 dans
la machine virtuelle. En complément, et toujours pour Windows 11, la VM doit être en mode UEFI.
II. Chiffrer une machine virtuelle Vmware
Ouvrez l'application VMware Workstation sur votre machine et accédez aux paramètres
de la machine virtuelle à chiffrer : clic droit sur la VM puis "Settings". Pour information,
cette opération n'est pas définitive.
Cliquez sur l'onglet "Options" et là vous verrez une option nommée "Access Control"
sur l'état "Not encrypted". Cliquez sur cette option puis sur "Encrypt" à droite.
Un assistant s'exécute. J'attire votre attention sur l'option "Choose encryption type" :

• All the files : tous les fichiers de la machine virtuelle seront chiffrés, donc les disques
virtuels, le fichier de configuration ".vmx", etc.
• Only the files needed to support a TPM are encrypted : tous les fichiers liés à la
fonction de vTPM sont chiffrés, tandis que les autres ne le seront pas.

Tant qu'à chiffrer, nous allons chiffrer tous les fichiers : choisissez la première option.
Ensuite, indiquez un mot de passe qui fera office de clé de chiffrement. Attention, ce mot
de passe n'est pas récupérable par ailleurs donc prenez soin de le stocker dans votre
gestionnaire de mots de passe.
Enfin, l'option "Remember the password on this machine in Credential Manager" permet
de stocker le mot de passe dans le gestionnaire d'identification de Windows. Ceci vous
évite de saisir le mot de passe à chaque fois que vous souhaitez utiliser la VM puisque
VMware ira piocher dans Windows. Si vous travaillez sur une machine virtuelle dans le
cadre d'un projet sensible, il est préférable de décocher cette option.
Patientez pendant le chiffrement de la VM. Selon la taille de la VM et la puissance de
votre PC, ce processus sera plus ou moins long.

Une fois que c'est fait, la machine virtuelle passe sur l'état "Encrypted" avec le message
"This virtual machine is fully encrypted". Sur une machine où le chiffrement partiel a
été sélectionné, le message sera différent : "This virtual machine is partially encrypted".
Ici, on peut constater deux options :
• Change password : pour modifier la clé de chiffrement, à condition de connaître celle
actuelle
• Remove encryption : pour arrêter de chiffrer la machine virtuelle
Lorsqu'une machine virtuelle est chiffrée et verrouillée, elle apparaît avec un cadenas
dans l'interface de VMware, comme ceci :

Si l'on clique dessus pour l'utiliser, le mot de passe est demandé. Si le mot de passe est
valide, la machine virtuelle pourra être utilisée.
Une fois la machine déverrouillée, elle le reste tant que l'application VMware
Workstation est ouverte ou que l'onglet de la VM reste actif dans l'application. Pour aller
plus loin et verrouiller la VM lorsqu'elle est éteinte, il faut activer l'option "Close after
powering off or suspending" dans la section "Power" des options de la VM en question.

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