Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
D’UNE
ORGANISATION
POUR LA GESTION
DES STANDARDS
D’INSTALLATIONS
GENERALES.
REMERCIEMENT
Avant d’aborder ce rapport de stage, je tien à exprimer
ma gratitude à Monsieur Thierry FERNEY mon parrain
industriel à la société PPC qui n’a pas cessé de me
prodiguer ses conseils éclairés et instructifs et n’a
épargné aucun effort pour contribuer à la réussite de
mon travail.
SOMMAIRE :
SOMMAIRE : ............................................................................................................................................... 3
CONCLUSION : ..................................................................................... 38
PREMIÈRE PARTIE :
1 HISTORIQUE :
Placé aux pieds des Vosges, le site industriel de Thann voit le jour en 1808, date à laquelle Charles
KESTNER, un pharmacien de Thann, fonde une entreprise pour fabriquer de l’acide sulfurique et de
l’acide nitrique, destinés à l’industrie des colorants pour textiles utilisés dans la région de Mulhouse. Le
fils du fondateur – Charles KESTNER - entre dans l’affaire en 1823 et lance de nouvelles fabrications :
Acide chlorhydrique, carbonate de sodium, soude caustique, chlorure de chaux. Il perfectionne
également les anciennes fabrications – en particulier celle de l’acide sulfurique.
Après la mort de Charles KESTNER, la société est dirigée par trois de ses gendres, dont Auguste
SCHEURER-KESTNER. Dés 1872, la société est transformée en Société Anonyme sous la raison sociale
de FABRIQUES DE PRODUITS CHIMIQUES DE THANN.
La découverte en juin 1904, au sud de Wittelsheim, d’un gisement de chlorure de potassium à une
profondeur de 627 m, est très importante dans l’historique du site.
En 1913, les responsables des fabriques de produits chimiques de Thann et de Mulhouse décident de
démarrer une unité d’Electrolyse de chlorure de potassium.
En 1919, les Mines domaniales de potasse d’Alsace sont créées par mise sous séquestre des sociétés
allemandes.
En 1922, un accord avec la société des TERRES RARES permet le démarrage de la production de l’oxyde
de titane qui devient par la suite la principale fabrication de la société. Une électrolyse de chlorure est
mise en marche en 1926, génératrice de potasse caustique, de chlore et d’hydrogène. Cet atelier sera
doublé en 1930 et complété par la fabrication de carbonate de potasse, de chlorure de chaux, d’eau de
javel et d’acide chlorhydrique.
Les producteurs de sel s’intéressent à cette activité et un accord est signé en 1931 pour la création de
la société POTASSE ET PRODUITS CHIMIQUES (PPC). C’est alors une filiale des fabriques de Produits
Chimiques de Thann et de Mulhouse (50 %), des mines domaniales de Potasse d’Alsace (35 %) et des
Mines de Kali Sainte-Thérèse (15 %).
C’est en 1932 que PPC développe les productions d’acide bromhydrique et de Bromures Minéraux. En
1951, PPC entreprend la fabrication de Bromures Organiques.
En 1956, la société implante dans la zone industrielle du Havre une nouvelle unité de production de
l’oxyde de titane. Une deuxième unité est achevée sur le même site en 1975, et porte la capacité
globale de production d’oxyde de titane de la société à 110 000 T/an.
EN 1959, La société Kali Sainte Thérèse arrête l’exploitation de ses mines de potasse qui sont alors
reprises par les MDPA.
La dénomination « THANN ET MULHOUSE » a remplacé depuis 1972 l’ancienne raison sociale.
A la suite de fusions industrielles successives, Thann et Mulhouse est devenue une importante filiale
de Rhône-Poulenc qui détient 98% de son capital depuis 1984. Elle s’intègre dans la division « Minérale
Fine » du secteur chimie de Rhone-Poulenc.
L’achat de la société Potasse et Produits Chimiques par le groupe américain ETHYL Corporation
intervient en février 1993.
Le 1er mai 1994, la dénomination de POTASSE ET PRODUIT CHIMIQUE devient ALBEMARLE PPC, suite à
la scission du groupe ETHYL en deux nouvelles entités : ETHYL consacrée aux activités pétrochimiques
et ALBEMARLE Corporation consacrée aux spécialités chimiques et de chimie fine.
En avril 2006, le propriétaire ALBEMARLE CORPORATION annonce un projet de fermeture du site
ALBEMARLE PPC Thann.
Le 1er septembre 2006, l’ensemble des activités du site de Thann a été repris par la société allemande
International Chemical Investors Group (ICIG) faisant suite à un transfert d’actions entre Albemarle et
ICIG. Albemarle PPC redevient « POTASSE ET PRODUITS CHIMIQUES » avec la création de PPC
International en Belgique.
Détergeant.
Industries alimentaires.
Industries du verre.
Industries de la photographie.
Le schéma principe de fabrication se pressente comme suite :
KWH
POTASSE SOLIDE
ACIDE
Diagrame n° 1 : Produits Potassiques Et Chlores
CHLORHYDRIQUE
COLONNE ACIDE
D’ABSORPTION BROMHYDRIQUE EN
SOLUTION
UNITÉ SOLUTION DE
D’EXTRACTION BROMURE
BROME RESIDUAIRES
1 INTRODUCTION :
La prise de conscience des enjeux environnementaux a fortement progressé en France ces dernières
années. Des thèmes comme le changement climatique, l’érosion de la biodiversité ou les liens entre
pollutions et santé sont maintenant sur le devant de la scène et ne
peuvent plus être ignorés des processus décisionnels, du niveau local au
niveau planétaire. Des mesures se mettent en place, qui contribuent à
préparer l’opinion à des remises en cause plus profondes. Des actes
aussi emblématiques que l’intégration de la Charte de l’environnement
dans la Constitution participent à cette maturation devenue essentielle.
Il ressort de ce travail d’analyse sur l’état actuel de l’environnement que
des résultats réels, même s’ils restent perfectibles, ont été obtenus dans la lutte contre les sources
ponctuelles de pollution. L’enjeu est maintenant surtout du côté des sources diffusés, celles qui
nécessitent l’adhésion de chacun dans ses choix individuels (pour se déplacer, consommer, se
chauffer, se loger…) ou dans les choix collectifs (construire une société plus sobre en carbone, par
exemple).C’est pourquoi l’action pour l’environnement devient plus complexe et plus transversale.
La société PPC est classée seveso II, elle utilise et produit des produis
chimiques toxiques, inflammables, héritants et corrosifs, qui menace
l’environnement. La sécurité et la lutte contre la pollution sont les
premières préoccupations de l’entreprise, afin de préserver
l’environnement et assurer la vie des employés et des habitants de la
région, des diverses installations et équipements de sécurité sont mise
en place. Par ailleurs, le sujet de mon stage était créé dans le but de
perfectionner la gestion d’un des groupes d’ouvrages de protection.
FOSSE DE RÉTENTION
(Cuvette de rétention)
FIGURE N° 1 : INSTALLATION
Le stockage d’un liquide en industrie chimique nécessite une installation bien spécifique qui doit
respecter des règles bien définies. Des règles fixes et obligatoires pour tous les types d’installations,
auxquelles se rajoutent des arrêtées préfectoraux, personnalisés pour chaque stockage (installation à
haut risque)
Une installation chimique, est composées essentiellement de :
Équipement de stockage (cuve, citerne, réacteur, etc.)
Équipements de conduite (tuyauterie, flexible, compensateurs, etc.)
Équipements de contrôle (vanne, régulateur, pompes, etc.)
Équipement de rétention (cuvette, bac, fosse, etc.)
Le sujet de mon stage vise la gestion des équipements de rétention.
NOTA : Les fosses de rétention associées aux installations de la société PPC sont des ouvrages génie
civil.
En fonction du produit stocké, la législation impose des capacités de rétention minimales. Par
exemple.
La cuvette qui ne contient pas de réservoirs. Les fuites éventuelles de produit issu du réservoir sont
guidées sur un sol en pente (généralement un
canivau) par des murets de quelques dizaines de
centimètres, vers la rétention située à l’écart des
bâtiments et des réservoirs.
Ces deux types de cuvettes sont parfois associés,
c’est-à-dire que la cuvette haute est reliée à une
autre cuvette qui recueille les épandages
accidentels de moyenne importance.
Définition et mise en place d’une organisation pour la gestion des fosses de rétention des
ateliers de production.
Recensement et inspection des ouvrages sur le site.
Mise à jour des données sur l’ERP (SAP) et sur les schémas d’appareillage.
Implémentation du dispositif de gestion des fosses via SAP.
5 OUTIL ET DOCUMENTATION :
Deuxièmes PARTIE :
Réalisations.
Pour répondre à ces objectifs, le dispositif de gestion comprendra les procédures destinées à
assurer la maintenance. Il inclura les méthodes et outils (surveillance, acquisition et traitement de
données...), les modes d’organisation, les personnels aux différents niveaux de qualification, les
bases de données (inspection, historiques...) et la réglementation.
3 CONCLUSION
Pour gérer le système de rétention, il faut tout d’abord le connaître, l’évaluer, planifier les actions de
maintenance puis enregistrer toutes les informations relatives à ces actions afin de constituer un
historique.
1. MAÎTRISE DU BESOIN :
1.1. Représentation :
Ci-dessous nous énonçons la fonction d’un système de rétention, afin de cibler correctement ce que
nous souhaitons gérer et de permettre de redéfinir ou approuver le cahier des charges.
L’objectif principal du projet se limité à la gestion des fosses de rétention des stockages extérieures,
Suit à un état des lieux, nous avons pu relever une diversité des systèmes de rétention, sur site.
Cependant nous avons conclu qu’il était nécessaire de prendre en considération l’ensemble des
systèmes, afin de mètre en place une organisation qui permettra une maîtrise totale des fuites et
incidents sur site, et non pas seulement au niveau des stockages.
Par ailleurs nous avons classé ces systèmes en trois principales catégories :
Fosse de rétention : cuvette construite au-dessous ou autour des cuves de stockages.
Aire de rétention : sol avec des formes ou pente, au-dessous des postes de dépotage ou
d’empotage, ainsi que les sols d’ateliers de fabrications.
Fosse enterrée : cuvette implantée dans le sol, qui ne comporte aucun équipement de
stockages, elle peut être ouverte ou fermée.
2. ÉTUDE FONCTIONNELLE :
Le but de cette étude est de mettre en évidence tous les critères nécessaires, afin de créer une identité
unique, pour chaque ouvrage et une structure globale et représentative du système.
Gestionnaire SAP
des rétentions
BASE DOCUMENTAIRE
Exposé :
Exposé :
- Arrêt total de production.
Raison : - Nouvelle technologie de
- Produit dépassé d’où
- Pour identifier le système de rétention. rétention.
apparition d’un produit
- Construction de
totalement différent (non
nouvelle rétention.
chimique)
Conclusion générale :
Le besoin est validé au long terme.
Utilisateur
Systéme de FC1
FC2 SAP
rétention
FP2 FP1
ORGANISATION DE
GESTION A METRE
EN PLACE
FC3
Production
DIAGRAMME 5 : "PIEUVRE" A NALYSE DE BESOIN
FONCTION CRITÈRES
FC1 : L’utilisateur doit maîtriser l’outil SAP et le gestionnaire doit être informé par
l’organisation mise en place. l’existence du nouveau système.
FC2 : la structure des rétentions doit être classification des rétentions existantes sur
adaptée à la structure de SAP. site.
FC3 : l’organisation doit être indépendante de le changement de production ou de produit
la production et tout autre processus. ne doit pas influencer la structure mise en
place.
Analyse plus spécifique, plus complète et plus rapide des données relatives à la
maintenance.
4.2. Vocabulaires :
POSTE TECHNIQUE : (Code alphanumérique à définir) structuration fonctionnelle qui permet
de présenter sur SAP une fonction. Ce type de structuration nous permet de diviser un
système technique en postes techniques. Si par exemple, on divise une ligne de production
en postes techniques, en représente chaque unité fonctionnelle sous la forme de postes
techniques figurant dans le système.
Création de classes On a besoin de classes pour classifier les objets (équipements). Ces
classes doivent être paramétrées dans le système. Pendant le paramétrage, on doit
affecter des caractéristiques aux classes.
4.1. Hiérarchie :
Un poste technique était créé pour chaque bâtiment ou zone, attaché à la structure génie civil, cette
dernière ne changera jamais, seulement en cas de démolition du bâtiment et donc le changement de
la production ou des produits stockés n’aura aucun impacte sur la structure. La désignation du poste
technique était normalisée, il est désormais appelé « RÉTENTION DE PROTECTION » suivie par le
numéro ou le non de la zone (bâtiment)
Le système de rétention est composé désormais de 3 principales familles d’ouvrage :
Fosse de rétention : caractérise toute fosse de rétention avec des voiles d’une hauteur supérieure
20 cm, pouvant comporter un puisard et/ou caniveau, le tout à ciel ouvert, elle
fait l’objet d’un équipement.
Aire de rétention : caractérise toute aire qui a une forme de pente orientée vers égout ou fosse
enterrée, via un puisard ou un caniveau, elle fait l’objet d’un équipement.
Fosse enterrée : caractérise toute fosse de rétention qui n’est pas à ciel ouvert elle fait
l’objet d’un équipement.
Conclusion :
Toute catégorie de rétention existante dans un bâtiment fait l’objet d’un équipement individuel,
affectée au poste technique de la fonction de rétention, le tout attaché sur la structure génie civil,
comme le présente la figure ci-dessous.
4.2. Classification :
Un système de rétention se définit à partir des éléments structurels, qui le composent et des fonctions
accomplies.
Sol
Résistance de revêtement
Puisard
Élément de vidange - pompes
Caniveau
Matériau de construction
construction. DIAGRAMME 6 : ÉLÉMENTS FONCTIONNEL ET TRUCTUREL D ’UN SYSTÈME DE RETENTION
Revêtement.
Ces éléments sont liés entre eux ; En cas de fuites accidentelles le revêtement est le premier à rentrer
en contact avec le fluide (s’il y a un revêtement), cependant les 4 éléments peuvent être résumés
comme suit :
La rétention, est-elle revêtue ?
Si oui, quel est le type de revêtement ?
Caniveau, puisard :
Caniveau : rigole, ruisseau, destinée à l’évacuation des eaux au bord d’une chaussée (aire de
rétention, fosse de rétention)
Puisard : égout creusé dans le sol pour évacuer les fluides en cas de fuite, il se situe au point plus
bas de la rétention, l’évacuation se fait par gravité, ou par une pompe.
C’est deux éléments sont les plus sollicités, ils sont pleins de fluide en permanence, par ailleurs, il est
nécessaire de localiser ceux qui en muni et les autres :
la rétention contient un puisard et/ou un caniveau ?
Si oui, quel est le type de revêtement ?
Volume disponible :
La capacité de la fosse de rétention est une caractéristique principale pour la performance d’une
fosse de rétention, donc, il est nécessaire de la mentionnée.
Pompe :
Chaque élément de pompage, fait l’objet d’un équipement, affecté à une structure fonctionnelle
(poste technique : « Transfert »), ces éléments peuvent être changés ou déplacés, et donc pour
satisfaire la fonction contrainte FC3 (l’organisation doit être indépendante de la production et tout
autre processus) ces éléments n’ont pas fait l’objet de caractéristique pour les rétentions.
D’autres caractéristiques ont été rajoutées, suite à des critères de maintenance, afin de départager
les catégories de maintenance appropriées.
Finalement les classes de rétention de protection se présentent comme suite :
(Classe)
(Caractéristiques)
Fosse de rétention
Date de construction
Volume disponible
Puisard (Valeurs)
Oui Non
Caniveau
Non Oui
Revêtement
Non Oui
Type de revêtement
Résine Plomb Carrelage
Niveau de sollicitations
Élevé Faible
Puisard
Revêtement : oui/non
Volume
Caniveau
Revêtement : oui/non
Type de revêtement
DIAGRAMME 8 : STRUCTURE DE LA CLASSE « CANIVEAU »
Aire de rétention
Date de construction
Surface disponible
Puisard
Oui Non
Caniveau
Non Oui
Revêtement
Non Oui
Type de revêtement
Résine Plomb Carrelage
Niveau de sollicitations
Élevé Faible
RÉTENTION DE PROTECTION
Apres avoir définit la structure d’identification, nous avons procédé à un recensement des ouvrages,
cependant nous avons définit un processus de recensement.
1. PROCESSUS DE RECENSEMENT :
Pour chaque bâtiment, Le recensement s’est déroulé comme suit:
L’étanchéité.
1. GÉNÉRALITÉ :
La maintenance comprend « toutes les activités destinées à maintenir ou rétablir un système dans un
état ou dans des conditions données de sûreté de fonctionnement, pour accomplir une fonction
requise. Ces activités sont une combinaison d’activités techniques, administratives et de management
(norme NF X60-010).
En fonction du type de structure et de la politique d’exploitation des ouvrages, on rencontre deux
principales stratégies de maintenance pouvant s’appliquer aux ouvrages : corrective et préventive,
dont les détails apparaissent à la figure
La maintenance préventive va chercher à anticiper les pertes de performances au moyen d’un suivi
rapproché de l’état de l’ouvrage et à apporter les mesures correctives avant la défaillance. Elle est
appliquée pour les ouvrages présentant des risques forts, comme par exemple la rupture d’un barrage.
A contrario, la maintenance corrective intervient après le constat de la défaillance ou de la
dégradation et est mise en œuvre dans des contextes où l’enjeu est plus limité.
La pratique de la maintenance des ouvrages de génie civil consiste essentiellement en des mesures de
surveillance, régies le plus souvent par la réglementation. La surveillance comprend des techniques
d’inspection pour lesquelles on retrouve un cadre commun aux différents ouvrages de génie civil : les
inspections régulières visuelles réalisées plusieurs fois par an (détection des anomalies et maintenance
préventive), les inspections détaillées effectuées avec une fréquence d’une ou quelques années
(grosse maintenance) et la haute surveillance en cas de sollicitations accidentelles, de dégradations
évolutives ou de risque imminent. La surveillance inclut également l’auscultation des ouvrages et les
mesures en continu.
2.2. Performance :
La performance d’une rétention est définie dans la partie 1/chapitre 2 / paragraphe 3.1
Dans une étude d’analyse de risques d’un ouvrage, on cherche donc à évaluer sa sûreté de
fonctionnement. La sûreté de fonctionnement correspond à l’aptitude d’une entité à accomplir une ou
plusieurs fonctions requises, dans des conditions données. Elle est caractérisée par différents
concepts, notamment la fiabilité et la durabilité, définis par la norme (AFNOR, 1988) :
La fiabilité, qui correspond à l’aptitude de l’ouvrage à assurer ses fonctions, dans des
conditions données, pendant une période de temps donnée ;
La durabilité, qui correspond à l’aptitude à demeurer en état d’accomplir ses fonctions, dans
des conditions données d’utilisation et de maintenance, jusqu’à ce qu’un état limite soit
atteint.
Risque de Débordement :
Risque d’infiltration :
On constate trois principales causes qui peuvent provoquer les pertes de performances:
Le vieillissement de l’infrastructure.
3.3. MORALITES :
Les rétentions de protection :
Elles doivent être étanches aux liquides déversés pour en particulier éviter une pollution des
sols ou de la nappe phréatique. Elles doivent donc résister physicochimiquement aux produits
déversés. Il est ainsi important de connaître la composition précise du sol et du sous-sol,
d’utiliser des matériaux et un compactage adaptés pour les enceintes.
Elles doivent pouvoir résister à une vague de produits déferlants à la suite d’une fuite du
réservoir ou de sa rupture.
Elles ne doivent pas être inondables c’est-à-dire que les eaux d’incendie et pluviales doivent
pouvoir être évacuées. Un auvent est parfois utilisé pour évacuer les eaux pluviales mais il est
plus efficace d’utiliser un système qui draine les eaux hors de la cuvette au moyen de
collecteurs et de canalisations équipées de vannes. Ce système doit être actionnable depuis
l’extérieur de la cuvette.
Elles doivent être conçues en fonction de l’environnement climatique (séismes, grands vents,
périodes de gel, fortes précipitations). Il faut ainsi régulièrement les entretenir et les surveiller
pour repérer des signes d’érosion, d’infiltration d’eau, ... Une attention particulière doit aussi
être portée sur les galeries d’animaux fouisseurs qui affaiblissent la structure de l’enceinte.
Elles doivent respecter les règles d’implantation (distances par rapport aux habitations,
circulation autour des rétentions, ...).
Elles doivent être conçues de manière à limiter les risques liés à un feu de cuvette. Pour ce
faire, leurs surface doit être la plus petite possible afin de limiter la surface d’évaporation.
Dans ce but, la cuvette est parfois en pente (pour que le produit s’accumule en partie basse)
ou segmentée en compartiments distincts. D’autre part il est préférable que le matériau
constituant le fond de la cuvette soit de faible conductivité thermique (bétons isolants,
mousse de polyuréthane...). Des moyens de lutte contre l’incendie sont disposés autour et
dans la cuvette (dispositifs à eau, à mousse). Les enceintes (murs ou merlons) doivent être
coupe-feu quatre heures et les éventuelles canalisations traversant les enceintes jointoyées
par des produits coupe-feu quatre heures.
L’oubli de vidanges des rétentions quand elles sont pleines d’eau pluviale.
Dégâts suite aux travaux réalisés dans la rétention (fissure, trous, fragilisation de structure,
endommagements du revêtement)
Ce sont des causes liées à l’ignorance ou l’imprudence du personnel. Il est nécessaire de former,
sensibiliser le personnel et mettre en place des procédures d’exploitation.
4. STRATÉGIE DE MAINTENANCE :
4.1 Proposition :
La maintenance des ouvrages sera basée sur des mesures de surveillance.
Trois types de surveillances pourront être mis en place :
Inspections régulières visuelles réalisées plusieurs fois par an : elle permettra de constituer un
historique pour chaque ouvrage et donc maîtriser le mécanisme de défaillance. La fréquence
de ce type d’inspection, diminuera au fur et à mesure d’acquisition des donnés, jusqu’a
disparition de la défaillance.
Inspections détaillées effectuées avec une fréquence d’une ou quelques années (grosse
maintenance) : en se basant sur l’historique issu de l’inspection régulière.
Remarque :
- Le cycle d’entretien est variable d’un ouvrage à l’autre ; Il est fixé et argumenté par le responsable de
suivie en fonction de l’etat de l’ouvrage et la qualité des actions effectuées.
Gammes de maintenance
Ordres de travail
Avis de plan maintenance
Ordres de service
Avis de service
Caractéristiques de contrôle
Lots de contrôle :
Contrats-cadre
Les travaux de maintenance sont sous-traités à des entreprises extérieures, donc le but sera de
planifier les inspections et suivre les travaux réalisés, cependant, en utilisera la composante
applicative de la maintenance.
On peut effectuer l'entretien de plusieurs objets à la même date et selon le même cycle (par
exemple, tous les 6 mois).
On peut effectuer la même opération de maintenance à des objets différents selon le même
cycle.
Un plan d’entretien est constitué d’un poste d’entretien il décrit les interventions de maintenance
préventive qui doivent être effectuées régulièrement pour un objet technique ou un groupe d'objets
techniques.
Le plan d’entretien fait référence à une ou des gammes d’entretien, elles décrivent une séquence des
activités de maintenance à accomplir de façon répétitive.
Il existe trois types de gammes dans PM-PLANNING que des codes permettent de différencier :
Gamme de l’équipement.
Instruction de maintenance.
Selon Le type de planification en peut choisir parmi les quatre types proposés sur SAP :
Plan d'entretien à un cycle ou plan de stratégie (basé sur les temps ou les activités) :
Pour une planification de la maintenance basée sur les temps ou les activités (compteurs), en utilise les
plans d'entretien à un cycle ainsi que les plans de stratégie.
Plan d'entretien à compteurs multiples :
Pour combiner des cycles d'entretien de dimensions différentes (par exemple, temps et distance)
Plan d’entretien pour la fourniture de services dans les Achats :
Pour gérer des services courants, par exemple, l'entretien mensuel d'un ascenseur ou d'une
photocopieuse
Plan d'entretien avec référence à un contrat-cadre :
Pour définir des délais convenus pour des activités dues dans le cadre d’un cycle,
Nous avons utilisé les plans de stratégie basée sur les temps, car La stratégie retenue est basée sur le
temps.
Les plans d’entretien qui font l’objet de maintenance conditionnelle n’ont pas eté ordonnancés, ils le
seront, au fur et à mesure de la réalisation du point zéro (prochaine inspection), à un cycle variable, en
fonction de travaux réalisés.
6 DIFFICULTÉS RENCONTRÉES :
Malgré cette organisation le délai que nous nous sommes fixée n’a pas été respecté , et ceci pour les
raisons suivantes :
Le nombre réel des rétentions est largement supérieur au nombre estimé.
La prise en main des logicielles utilisés : le paramétrage sur SAP était délicat, donc , il était
nécessaire de maitriser correctement ce progiciel, avant toute manipulation.
l’acquisition des plans génie civil ainsi que la lecture de ces derniers, n’était pas toujours
accessibles, cependant, les dimensions ont été mesurées sur site.
Dans certain cas de figure, les informations rassemblées étaient incohérentes, par ailleurs , il
été indispensable de reprendre l’enquête.
FINALITÉ.
Voir ANNEXE 4
CONCLUSION :
BIBLIOGRAPHIE