2009

GEOGRAPHIE HUMAINE
& Géographie politique

Chapitre 1 : L’Etat
Chapitre 2 : Le maillage politico-administratif du territoire
I- Frontières et limites administratives
a. Les frontières étatiques
b. Les frontières maritimes
c. Les micros-Etats (tels que Monaco, le Vatican…)
II- L’architecture institutionnelle des Etats
a. Centralisation et décentralisation
b. Le rôle des différents niveaux dans le maillage interne
Chapitre 3 : La géographie électorale
Chapitre 4 : La notion de système international
Chapitre 5 : Un exemple macro régionale : une aire de civilisation,
analyse géopolitique de l’Amérique Latine
Chapitre 6 : l’impact des régions.

Kribs Lorène
Forum université lyon3
04/02/2009
Forum Histoire – Géographie Lyon 3 / GEOGRAPHIE HUMAINE & Géographie politique 1
 Introduction générale

La géopolitique a vu un regain d’intérêt il y a une trentaine d’années (dans les 1970’s). Nous
avons comme preuve de cela plusieurs ouvrages :
- La revue Hérodote (direction Yves LACOSTE) parue en 1976
- SANGUIN, La géographie politique, 1977, puf

Auparavant, d’autres auteurs français ont aussi montré un intérêt pour la géographie
politique.
- André SIEGFRIED, Tableau politique de la France de l’Ouest sous la IIIe république,
1911 (1ère étude de géographie électorale).
- Albert DEMANGEON, Le déclin de l’Europe, 1920
- J. ANCEL, Géopolitique, 1936
- Jean GOTTMANN, La politique des Etats et leur Géographie, Colin, 1952

Les ouvrages français sont minoritaires pour deux raisons :

 Dans la géographie française, au XXe siècle domine les études régionales
 Un usage dangereux en avait été fait par certains auteurs allemands ;
o RATZEL, Géographie politique, 1897, éd. Fayard. Ici l’auteur tente de
rapprocher les sciences politiques au savoir géographique et de voir
l’influence de l’un sur l’autre (par exemple dans le tracé des frontières, la
fondation des états…). L’usage ici est dangereux car basé sur une
conception organistique de l’Etat. C'est-à-dire que l’Etat serait conçu
comme un être vivant. On remarque ici une forte influence du darwinisme
sociale qui soutient le fait qu’il y a une compétition entre les individus et
que seuls les plus forts peuvent survivre en dominant les plus faible. Selon
une logique, l’être vivant grandit et, en comparant l’Etat à un être vivant,
Ratzel donne une légitimité à la guerre d’agression pour qu’un Etat puisse
s’agrandir. De plus, de nombreuses phrases sont racistes et on sait que
Ratzel était un membre actif du pangermanisme.
o Karl HAUSHOFER, Géopolitique. L’auteur était professeur à l’Université de
Munich, c’était aussi un Général, il était fortement engagé dans le Parti
National Socialiste et il a beaucoup alimenté la propagande hitlérienne.
On en conclut donc que la géopolitique a longtemps été discréditée de la géographie
française. Pourtant, on ne peut pas comprendre l’organisation des territoires si l’on n’étudie
pas la géopolitique.

Géopolitique = Géographie politique ? On peut effectivement rapprocher ces deux

termes car rien n’est officiel. Pourtant on peut les différenciés :
- Géopolitique : concerne l’action

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 - Géographie politique : concerne le champ des études, de l’analyse. C’est la
compréhension scientifique d’une situation.

BIBLIOGRAPHIE :

SANGUIN, La géographie politique, 1977, puf

Stéphane ROSIERE, géographie politique et géopolitique, éd. Ellipses. (manuel utile)

PROGRAMME DU SEMESTRE :

Chapitre 1 : L’Etat quelle place tient-il dans la géographie ?

Chapitre 2 : Le maillage politico-administratif du territoire (maillage lorsque dans un espace
organisé par les hommes on remarque des lignes qui apparaissent tels que des frontières…)
I- Frontières et limites administratives
a. Les frontières étatiques
b. Les frontières maritimes
c. Les micros-Etats (tels que Monaco, le Vatican…)
II- L’architecture institutionnelle des Etats
a. Centralisation et décentralisation (configuration la plus adéquate pour
la le fonctionnement de la démocratie ou d’autres formes de
gouvernement ?
b. Le rôle des différents niveaux dans le maillage interne (par exemple la
hiérarchie des niveaux administratifs de l’Etats aux communes.)
Chapitre 3 : La géographie électorale les systèmes électoraux et les découpages de
circonscriptions + étude de quelques résultats électoraux (voir si en matière de résultat il y a
des effets de lieux.)
Chapitre 4 : La notion de système international (4 acteurs : Etats, Organisation
internationales, Firmes, société civile et leur agissement dans les ONG)
Chapitre 5 : Un exemple macro régionale : une aire de civilisation, analyse géopolitique de
l’Amérique Latine
Chapitre 6 : l’impact des régions.

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 Chapitre 1 :
L’Etat

Introduction :

Etat = Personne morale de droit publique territorial et souveraine

Attention, Personne moral ne veut pas dire la même chose que personne physique.
Les Etat sont menacés sur la scène internationale et sont appauvris par la décentralisation.
De nos jours il y a de plus en plus d’Etats : il y en a 194 aujourd’hui et ce nombre
important est dû à trois phénomènes :
- La guerre de 1914-1918 qui s’est soldée par le démembrement de l’empire
Austro-hongrois et de l’empire ottoman.
- La décolonisation dans les années 1950 où l’on remarque que de nombreux Etat
se forment dans l’Afrique noire (mais aussi avec l’indépendance de l’Inde en 1947
et l’indépendance de l’Indonésie en 1948).
- L’effondrement du bloc soviétique et des démocraties populaires avec
l’indépendance de l’Ukraine, la Moldavie, le Kazakhstan… (avec en dernier, l’Ex-
Yougoslavie.

I- Une approche juridique de l’Etat

1- Les éléments constitutifs d’un Etat
L’Etat est définit par des juristes dans le traité de Westphalie (signé en 1648 et met
fin à la guerre de Trente ans). On parle alors d’Etat Westphaliens mais pour que ce soit juste
il y a quartes conditions :
 Il faut qu’il y ait un territoire (au sens matériel). Prenons l’exemple du Vatican (44
hectares) : Rome qui est alors occupée par les français lorsque ceux-ci sont
appelés à aller se battre contre la Prusse (1870). Ils quittent alors la cité, le Pape
est démuni de protection et l’Italie en profite donc pour terminer son unification.
C’est alors qu’en 1929 l’Etat du Vatican est créé pour le Pape et est définit par les
accords de Latran.
 Il faut une population. Prenons ici l’exemple de l’Antarctique, en droit
international il ne peut être définit comme un Etat car il n’y a aucuns habitants.
 Il faut un gouvernement.
 Il faut des institutions.

2- Les fonctions régaliennes et non régaliennes

Les fonctions régaliennes sont des fonctions de souveraineté, c'est-à-dire que seul
l’Etat à les compétences et les moyens de faire appliquer.
 Fonction économiques :
o La monnaie
o La fiscalité

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  Fonctions sociétales :
o La justice
o L’ordre publique (la police) pour garantir les libertés <cf. Max WEBER,
« L’Etat à le monopole de la violence légitime »
 Fonctions territoriales
o La défense
o La diplomatie

Les fonctions non régaliennes définissent les fonctions que l’Etat PEUT exercer mais
dont il n’a pas le monopole.
 L’enseignement
 La santé
 Le logement
 La culture…
Seulement, on remarque que au cours de l’histoire l’Etat a élargit son périmètre
d’action et a une place plus forte dans les fonctions non régaliennes. On peut effectivement
voir qu’il y a plus de ministères.

3- De l’Etat Providence à sa crise

De plus en plus les Etats se sont sentis responsable du bien-être de leurs citoyens,
exemple du ministère de la santé, de l’enseignement…
L’Etat Providence (tient son nom de la façon dont les croyants nommaient Dieu pour
l’aide qu’il apportait aux hommes) s’est développé après la seconde guerre mondiale avec le
développement de la sécurité sociale.
Il est aujourd’hui contesté pour deux raisons :
 Raison financière : effectivement, si le système protecteur fonctionne c’est parce
qu’il y a des recettes, donc, pendant les « Trente glorieuses » tout allait bien. Une
fois entré dans les « Trente piteuses » (depuis la crise de 1975) il y a un déficit et
donc plus de recette ce qui explique des difficultés de payement. (par exemple, la
hausse de chômage demande une hausse de pensions distribuées.)
 Raison libérale : a force d’assister le citoyen celui-ci est irresponsabilisé et cela le
pousse à la surconsommation.

4- L’Etat régulateur
On considère de plus en plus que l’Etat ne peut plus s’occuper de tout. Il vaut mieux qu’il
se restreigne et soit efficace dans ce dont il s’occupe (= vision libérale). L’Etat doit
administrer et gouverner mais ne pas produire, ce qui est l’affaire du privé.
Cette vision peut virer à l’ultralibéralisme qui soutient que moins il y aura d’Etat mieux ce
sera.
Dans la vision de l’Etat régulateur, l’idée principale est que l’Etat fixe les règles et les lois
et s’occupe de les réguler (il intervient pour éviter le coût social excessif).

(Pour ceux qui veulent approfondir : www.cairn.info/revue-francaise-d-administration-

publique)

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A retenir : la définition diplomatique de l’Etat et ses différentes composantes, les définitions
respectives des fonctions régaliennes et non régaliennes, celles d’Etat Westphalien, Providence
et régulateur.

II- Etat et Nation

1- Présentation et définition de la Nation
Nation = effectif de population sui se sent des affinités et qui souhaite vivre
ensembles. On remarque, en Europe tout du moins, deux traditions.
 Tradition française : Ernest RENAN, Qu’est-ce qu’une Nation ? (1882), il y définit
la Nation comme étant « plébiscite de tous les jours », c'est-à-dire qu’il y a une
constante actualisation de l’Idée qu’on forme un groupe. Cette tradition permet
une bonne intégration des vagues d’immigrations et s’est concrétisée par le droit
du sol. Elle se soude autour de valeurs communes (ici Républicaines et de la
Révolution française).
 Tradition allemande : FICHTE, Discours à la Nation allemande (1807), il y définit
une nation qui s’enracine dans l’appartenance à un peuple qui partage la même
culture et parle la même langue. Elle s’est concrétisée par le droit du sang
(groupe de population uni par le sang). Elle ne permet pas une bonne intégration
des vagues d’immigrations.

L’Etat-Nation est lorsqu’un Etat, dans ses limites, correspond à une Nation. La France
est le modèle type. Exemple de la Pologne : intermittence de l’Etat et permanence de la
Nation (car se sont toujours sentis profondément catholiques. La religion est ici une sorte de
ciment).

2- Un Etat qui créé une Nation

Avant, la nation désignait les populations de certaines provinces, la France était alors
un conglomérat de plusieurs Nation (les basques, les bretons…). Il y a eu une prise de
conscience lors de la Révolution Française avec la bataille de Valmy.
Par la suite, l’Etat a consolidé cette Nation avec par exemple l’extension du français
au dépend des langues régionales. Sous la 3e République le sentiment national est encore
plus consolidé avec l’école obligatoire et le service militaire.

3- Une Nation qui créée un Etat

Cela signifierait que ce serait le sentiment national qui concrétise l’Etat d’un point de
vue politique. Prenons l’exemple de l’Italie et du mouvement de l’unité italienne (avec
Garibaldi). C’est le sentiment national qui a fait que les habitants de plusieurs Etat se
sentaient Italiens (entre autre car ils parlaient a peu près tous le même langue…). Un nouvel
Etat s’est produit pas les Italiens eux-mêmes.

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 4- Peut-il exister une Nation sur des territoires comportant plusieurs cultures ?
On remarque deux situations aujourd’hui :
 Les situations où le multiculturalisme ébranle le sentiment national : exemple de
l’ex-Yougoslavie où il y avait 2 alphabets, plusieurs langues, plusieurs cultures … il
y a donc eu un démembrement de la Yougoslavie. Il n’y avait aucune nation
yougoslave au sens que les habitants se sentaient tous différents les uns des
autres.
 Les situations où le multiculturalisme renforce le sentiment national : exemple de
la Suisse : née en 1291 par le ralliement de quatre cantons qui ont formés la
confédération helvétique de manière à pouvoir tenir tête aux Habsbourg. C’est
donc le multiculturalisme (car ils n’avaient pas tous la même langue, pas la même
religion…) qui a formé une nation (car ils avaient tous un but commun).

A retenir : Les définitions d’Etat, de Nation, d’Etat-Nation et quelques exemples (l’ex-

Yougoslavie, la Suisse, la Pologne…)

III- Morphométrie des Etats

1- La dimension
Un Etat a nécessairement un territoire, la question est de savoir si la surface d’un Etat
à un impact sur l’organisation et la défense de ce territoire ? Elle a effectivement un impact
car les petits Etats n’ont aucuns moyens de se défendre alors que les grands sont plus aptes
à le faire. Effectivement, la grande taille permet de faire une offensive de recul puis une
contre offensive. Prenons l’exemple de la Russie contre l’armée de Napoléon ou pendant la
seconde guerre mondiale : les armées russes ont reculées, les ennemis ont suivis mais on
manqués de vivres et les conditions extrêmes auxquelles ils n’étaient pas habitués les ont
tués (ou du moins affaiblis…).

2- La forme
La forme idéale pour un Etat serait un cercle car il s’agit de la forme géométrique qui
contient un maximum de surface avec un minimum de circonférence. Il y aurait alors un
maximum de km² pour un minimum de frontières. Certains Etats ont une forme proche de
celle du cercle comme par exemple l’île de la Réunion, île Maurice…

Il convient aussi de faire la différence entre une Etat allongé et un Etat compact :
- Etat compact : Ce qui se rapproche le plus possible du cercle :
o Hexagones tel que la France
o Carrés tel que la Pologne, l’Allemagne, le Nigeria ou encore la côte
d’Ivoire.
- Etat allongé :
o Etats filiformes tels que le Chili
o Italie, Norvège, Viêtnam…
 Inconvénients : beaucoup de frontières à défendre et kilométrage
des infrastructures de transport important (coût gestion et
administration lourd.) De plus, si l’allongement est Est/Ouest il y a

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 un inconvénient majeur : il s’agira des mêmes zones bioclimatiques
sur tout le territoire.
 Avantage : si allongement Nord/Sud : le territoire verra se succéder
plusieurs zones bioclimatiques différentes et il y aura une
complémentarité des régions. (ex au Chili).
- Etats fragmentés : territoires en plusieurs morceaux (ils sont rares sauf si l’on
compte dans cette forme d’Etat les archipels)
o France métropolitaine et France d’outre-mer (avec les DOM-TOM)
o Allemagne au début du XXe (jusqu’en 1945) : il y avait deux
morceaux dont un qui était la Prusse orientale séparée du reste par le
couloir de Dantzig.
o Russie : avec Kaliningrad qui faisait partie de l’URSS (ouverture sur la mer).
 Inconvénients : coût important et contentieux entre pays voisins
(par exemple pour rejoindre la deuxième partie il faut traverser un
autre Etat souverain)
- Etats étranglés : forme comportant un étranglement
o Croatie : avec la frontière Nord qui est une frontière politique et surtout
culturelle puisqu’elle a marqué la fin de l’avancée de l’empire ottoman.)
- Etats appendiculaires : territoire qui a un appendice, sorte de petit supplément :
o Pays-Bas avec le Limbourg
o Namibie avec le « doigt de Caprivi » (homme politique allemand qui avait
obtenu cette étendue pour atteindre le Zambèze.)
o Afghanistan
- Etats enserrés : Etats où toutes les frontières sont en commun avec un seul et
même pays :
o Monaco
o Gambie
- Etats perforateurs et Etats perforés :
o République de Saint Marin (=perforateur) en Italie (=perforé)
o Lesotho (=perforateur) en Afrique du Sud (= perforé)
- Etats enclavés : (usuellement utilisé pour parler d’un Etat qui n’a pas d’accès à la
mer mais ce n’est pas son vrai sens). Définit un morceau d’Etat complément qui
se trouve dans un autre Etat.
o Frontière Inde/Pakistan
o Frontière Franco/Espagnole : dans les pyrènes orientaux il y a un petit
village qui se nomme Llivia

3- La position
a. Par rapport à la mer
Etats enclavés sans débouchés maritimes.
b. Par rapport aux voisins
Relation de faiblesse ou de force ?
Etat tampons ? = Etat créé pour servir d’amortisseur entre deux Etats puissants qui
risqueraient de se faire la guerre.
- Uruguay : d’un côté il y avait l’empire espagnol (Argentine) et de l’autre l’empire
portugais (Brésil) or les deux se disputaient le contrôle des rives du rio de la Plata.
On a donc créé un Etat tampons pour régler le problème.

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 - Thaïlande : autrefois se nommait le Siam et il n’a jamais été colonisé car il servait
d’Etat tampons entre les deux puissances colonisatrices (France et Angleterre).
c. Par rapport aux carrefours mondiaux
Par exemple les Pays-Bas ont une place importante car ils se trouvent à l’embouchure du
Rhin.

CONCLUSION :
Jusque récemment on avait une tendance a plaider pour un Etat discret (= ultra
libéralisme) mais depuis peu (depuis la crise récente) on veut un « retour de l’Etat » et que
celui-ci devienne régulateur.
Le « consensus de Washington » est remis en cause (accord implicite autour de l’idée
qu’une tendance au libéralisme serait inéluctable et même souhaitable).
De plus, l’Etat n’a pas les mêmes éléments de puissance qu’autrefois, avec la
mondialisation on a vu apparaître l’intégration des Etats dans un système commun et
mondial. Avant on avait une économie nationale avec des firmes nationales et un marché
intérieur qui assuraient la réussite économique. Qui était elle-même la base de la puissance
militaire qui se concrétisait par l’expansion territoriale. Aujourd’hui on remarque une
déconnexion entre la puissance et l’expansion territoriale.

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 Chapitre 2 :
Le maillage politico-administratif du territoire :
Les frontières

Introduction :

L’appartenance permet l’intégration sociale.

Depuis toujours il existe une volonté de borner les territoires, on appel cela le
« bornage » et c’est une chose faite par toutes les espèces vivantes (et surtout animales).
On remarque aussi qu’il y a une volonté de transformer un espace, une étendue en
un territoire (qui est, rappelons le, une étendue borné et organisé).
Les frontières sont plus ou moins marquées, il y a la grande muraille de Chine,
l’ancien mur de Berlin, le Mur d’Hadrien…

I- Que penser de la notion de frontières naturelles ?

Une frontière naturelle est tracée sur un accident remarquable de la Nature : peut-être un
littoral, un relief, un cours d’eau, des étendues de désert…
Il faut tout de même faire attention à ne pas interpréter cela de manière providentialiste
comme cela était fait auparavant. Cela consisterai à soutenir que le créateur aurait créé une terre
comportant des lignes qui délimiteraient les Etats. De plus, un Etat serait idéal si sa construction se
baserai sur celle d’un château fort avec des montagnes comme murailles naturelles et des fleuves
comme douves.
Il y a tout de même des limites toutes les chaînes de montagnes ne sont par exemple pas des
frontières :
- Andes : Bolivie/Pérou/Chili
- Jura : Suisse/France (ne suit pas la ligne de crête).

II- Frontières endogènes (qui résultent d’interventions des pays frontaliers)

différentes de frontières exogènes (définies par un Tierce)

III- Les effets de frontières sur le fonctionnement du territoire.

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