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Conseil n°1
Conseil n°2
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(Arrêté de Concession Définitive) auprès des services du
Guichet Unique du Foncier et de l'Habitat du Ministère de la
Construction, du Logement, de l'Assainissement et l'Urbanisme.
C'est cet ultime document qui vous confèrera le droit d'être
propriétaire d'un bien foncier.
Conseil n°3
Conseil n°4
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Il n'y a pas d'amalgame à faire entre un Titre Foncier et
un Certificat Foncier.
Conseil n°6
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Conseil n°7
Conseil n°8
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Dans le cas qui nous concerne, c'est-à-dire, les terres
appartenant au domaine foncier en zone urbaine, elles posent
plutôt des questions relatives au foncier en zone rurale.
Il s'agit :
- de la Lettre d'Attribution ou d'Affectation délivrées par le
Ministre en charge de la Construction,
- de l'Arrêté de Concession Provisoire (ACP),
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- de l'Acte Administratif de Vente (AAV),
- du Certificat de Propriété Foncière (CPF),
- du Certificat de Mutation de Propriété Foncière (CMPF),
- de l'Arrêté de Concession Définitive
(ACD).
En dehors
de toutes les pièces ci-dessus, aucun autre acte n'est admis
pour le processus de délivrance du Permis de Construire (PC),
encore moins l'Attestation Domaniale.
Conseil n°10
Conseil n°12
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- Le Lotissement Administratif : C'est un lotissement initié
par l'Administration (le Ministre en charge de l'Urbanisme, le
Sous-préfet ou le Maire d'une localité).
- Le Lotissement Villageois : C'est un lotissement initié par
une Communauté villageoise et soumis à l'administration.
- Le Lotissement Privé : c'est un lotissement initié par un
propriétaire inscrit au livre foncier et soumis à l'Administration,
en vue de la production de terrains à usage d'habitation,
commercial ou industriel. Très souvent, ces terrains sont
destinés à être vendus nus ou après une opération
immobilière.
- Attestation Domaniale (AD) : C'est un acte administratif
essentiel et intrinsèque au dossier de demande d'Arrêté de
Concession Définitive (ACD). Acte produit exclusivement par le
Directeur du Domaine urbain, dans le cas de la procédure à
Abidjan et par les Directeurs Régionaux, dans les services
déconcentrés du Ministère de la Construction, du Logement, de
l'Assainissement et de l'Urbanisme (MCLAU). Il a pour rôle, de
présenter et d'attester les informations domaniales contenues
dans les fichiers et registres du et ceux de ses services
territoriaux sur le requérant relativement à la parcelle de
terrain faisant l'objet de demande d'ACD. C'est la clé de voûte
qui confirme que la parcelle est bien attribuée coutumièrement
ou administrativement au requérant et que ladite parcelle
figure bien dans un lotissement approuvé. Si ce document fait
défaut, le dossier d'ACD sera purement et simplement rejeté.
- La Purge des Droits Coutumiers : C'est une indemnistation
faite par l'Etat aux populations qui ont un droit d'usage sur des
terres pour amoindrir le préjudice qu'elles pourraient subir du
fait de la reprise des terres pour la réalisation de projets
d'intérêt général. Cette purge qui est exclusivement réservée à
l'Etat, trouve son sens dans sa volonté de concilier le droit
positif et le mode de gestion traditionnelle des terres.
Cependant, pour comprendre la porté juridique de cette
disposition particulière qu'est la Purge des Droits Coutumiers, il
faut savoir que le regime foncier de la Côte d'Ivoire fonde son
pouvoir sur le fait que selon le droit positif, toutes les terres qui
ne font pas l'objet de titre de propriété définitif appartiennent à
l'Etat. Ainsi, les terres supposées appartenir aux Communautés
villageoises sont en réalité la propriété de l'Etat. C'est donc
parce que l'Etat reconnait le droit d'usage qui procure des
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sources de revenus à ces communautés villageoises qu'il leurs
donne des compensations financières.
- L'Attestation d'Attribution : C'est un acte administratif
complémentaire destiné à informer qu'une Lettre d'Attribution
antérieurement délivrée par une Autorité compétente est, non
seulement, bien enregistrée dans des fichiers domaniaux, mais
aussi, justifie bel et bien que l'attributaire du lot est conforme à
celui contenu dans lesdits fichiers domaniaux.
- Le Certificat d'Urbanisme (CU) : Le CU est un document
par lequel l'Administration informe une personne des règles et
servitudes urbaines en matière de construction. Il indique les
dispositions d'urbanisme et les limitations administratives au
droit des propriétés applicables à un terrain. Il indique en outre,
lorsque la demande a précisé la nature de l'opération
envisagée, ainsi que la localisation approximative et la
destination des bâtiments projetés, si le terrain peut être utilisé
pour la réalisation de cette opération, ainsi que l'état des
équipements publics existants ou prévus.
Il a pour objectif d'informer sur la constructibilité du terrain, de
renseigner sur la densité de la construction autorisée et de
préparer la demande du Permis de Construire (PC). Il n'est pas
obligatoire mais nécessaire dans la constitution du dossier de
demande de PC à cause de son caractère informatif.
Au point de vue juridique, ce n'est pas un acte administratif
mais plutôt une simple note de renseignements. C'est un acte
vecteur d'information et non d'autorisation. Il ne lie pas
l'Administration, mais en cas de renseignements erronés ou
incomplets, il l'engage pendant sa période de validité d'une
année, à compter de la date de sa délivrance.
- Aménageur foncier agrée : Etymologiquement, Aménager
signifie disposer avec ordre. Le foncier est relatif à la
terre. Agréer, c’est reconnaître, accepter ou approuver. On
pourra donc définir l’aménageur foncier agréé comme un
professionnel reconnu par l’autorité compétente dans
l’organisation, la planification et la gestion rationnelle de
l’espace en vue d’améliorer le cadre de vie des populations et
de satisfaire leurs besoins en mettant en place les équipements
de commodité qui leur sont nécessaires.
- Opération d'aménagement foncier : C'est une opération
d’aménagement de terrains urbains, ou de terrains ruraux,
appartenant au domaine privé de l’Etat ou des communes, en
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vue de leur urbanisation. Elle comprend les opérations de
nature juridique tendant au lotissement des terrains, les
opérations physiques de viabilisation et la commercialisation
des terrains.
LE RÉGIME FONCIER
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• Régime privé: l’attribution de droits à une partie
privée pouvant être un particulier, un couple marié, un groupe
d’individus ou une entité constituée, comme une société
commerciale ou une organisation à but non lucratif. Par
exemple, au sein d’une collectivité, différentes familles peuvent
jouir de droits exclusifs sur des parcelles résidentielles, des
parcelles agricoles et certains arbres. D’autres membres de
cette même collectivité peuvent être privés du droit d’utiliser
ces ressources sans le consentement des détenteurs des droits.
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reconnus et sont détenus par l’État ou le Président au nom de
l’ensemble des citoyens.
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· Le droit d’interdire l’utilisation d’un terrain à des personnes
non autorisées.
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Les droits fonciers informels sont ceux qui ne sont ni
reconnus ni protégés officiellement. Il arrive même qu’ils soient
illégaux, c’est-à-dire détenus en contravention directe de la loi.
Un cas extrême est celui de squatters occupant un terrain en
contravention d’un arrêté d’expulsion. Dans de nombreux pays,
la possession de certains biens peut être illégale parce que les
lois sont inadéquates. Par exemple, la loi impose parfois une
superficie minimale pour les exploitations agricoles alors que,
dans la pratique, celles-ci sont parfois beaucoup plus petites
suite à des subdivisions intervenues de façon informelle entre
des héritiers. Les droits fonciers peuvent aussi être illégaux en
vertu de la façon dont ils sont utilisés, par exemple dans le cas
d’une conversion illégale de terres agricoles en vue de leur
urbanisation.
ADMINISTRATION FONCIERE
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• Évaluation et taxation foncières : collecte de revenus en
vertu de différentes formes de taxation foncière, et règlement
des différends correspondants.
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L’administration foncière utilise diverses procédures pour gérer
l’information sur les droits et leur protection, notamment :
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s’établissent entre les pouvoirs publics et les instances
régissant l’administration foncière coutumière.
ACCÈS A LA TERRE
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produisent habituellement lorsqu’un nombre relativement faible
de propriétaires possède une grande partie des terres et que
celles-ci sont laissées en jachère ou sous-utilisées (encore
convient-il de noter que la détermination d’une éventuelle sous-
utilisation dépend des critères choisis pour l’évaluation). Dans
certains pays, un mode important de réforme foncière est la
restitution des terres. Parmi les autres interventions de ce type,
on peut citer les programmes de redistribution des terres qui
ont pour objet d’offrir un accès à la terre aux ruraux pauvres et
de promouvoir l’efficacité et l’investissement dans l’agriculture.
Ces programmes vont souvent, mais pas toujours, de pair avec
l’offre de services agricoles subventionnés comme la
vulgarisation et le crédit. L’État offre parfois l’accès à des terres
publiques laissées à l’abandon ou sous-utilisées, mais les terres
utilisées pour la réinstallation se trouvent le plus souvent dans
des domaines fonciers privés.
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l’État et détermine comment les terres seront réparties entre
les membres du groupe et quelles seront leurs obligations
financières correspondantes.
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groupe de devenir les propriétaires légaux de leurs biens
fonciers traditionnels dont les droits étaient auparavant détenus
par l’État; et en améliorant les systèmes formels
d’administration foncière pour mieux définir les droits de
propriété.
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