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Tout ce raffut.

Je dois me concentrer.
Toute cette foule.

Il n’y a personne d’habitude à sept heures, là…


Quel quartier pommé !

Des tramways.
Des bus.
Des trains, comme toujours
mais bondés comme si...
J’ai jamais vu ça un jeudi matin !

Une couverture de bruits,


des crissements étouffants tous les cris
et l’ennui du matin. Tout est en place.

J’ai insonorisé tout mon appartement


histoire de crever les yeux ouverts…
ceux des murs… les serrures ont des oreilles.
J’ai tout bouché, je suis à l’abri
mais j’en n’en dors pas mieux pour autant.
Mes plans lumineux s’incrustent en pleine nuit
et m’éveillent en pleine nuit.

Je ne pourrais pas vivre dehors,


dormir dehors, dans ce chaos.
J’aime mieux dormir seul,
sans ma voisine,
sans mon voisin,
sans mes voisins rendus au silence…

J’ai voulu me fondre dans cette glue ce matin…


me faire plus gris que je ne le suis déjà,
être un touriste exemplaire à Paris.

Mais ce bruit, cette houle incessante…

Il s’arrête.

Je n’aime pas me déguiser ainsi…


l’invisible invisible : tous ces codes !

C’est le métier qui rentre. On se fait tous des films.


J’essaye que le mien soit au mieux une série B.
Dès ce soir je calculerai l’audimat
de mon anonymat bruyant dans ce monde grouillant.

J’aurais voulu être de l’autre côté cette fois…


être dans l’a…

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