Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
20 h 51
Les quelques photos que j’ai placées ci et là, au long de ce RoadBook, montrent probablement à
suffisance le nombre de palmiers que l’on trouve ici. Ils bordent les rues, bercent les allées,
garnissent les jardins, verdissent le campus. Cet essence est particulièrement résistante au climat
désertique - je peux le constater lors des rafales de vent qui soufflent depuis trois jours ; le palmier
plie mais ne rompt point. Une question pourtant m’a un temps taraudé. Le développement
urbain étant si rapide, exponentiel, en explosion perpétuelle, comment était-il possible d’avoir
ces beaux palmiers partout, bien implantés, comme s’ils avaient toujours été là? Les
constructions empiétaient-elles sur une forêt de palmiers, sacrifiée pour la cause, dont seuls les
plus hardis représentants étaient préservés? Hypothèse hautement improbable, au vu du peu
d’indices empiriques pour l’étayer.
61