0 évaluation0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
163 vues1 page
Contribution aux États généraux des socialistes rédigée dans le cadre de l'atelier "État social et service public" de la section du 5ème arrondissement de Paris, présentée au vote des militants le 16 octobre 2014.
Titre original
Contribution atelier "État social et service public"
Contribution aux États généraux des socialistes rédigée dans le cadre de l'atelier "État social et service public" de la section du 5ème arrondissement de Paris, présentée au vote des militants le 16 octobre 2014.
Contribution aux États généraux des socialistes rédigée dans le cadre de l'atelier "État social et service public" de la section du 5ème arrondissement de Paris, présentée au vote des militants le 16 octobre 2014.
Dernier tat (9 octobre 2014) de la contribution labore en atelier
et propose au vote de la section du 5 e arrondissement de Paris le 16 octobre
Le service public, espace dgalit des droits et de partage des richesses, au cur des objectifs de la gauche et de la Rpublique, est remis en question par les mutations de notre poque. La mondialisation de la nance nourrit le libralisme qui dgrade les conditions de travail et gnre lexclusion sociale ; laugmentation sans prcdent de lesprance de vie accentue galement les contraintes supportes par un tat social de plus en plus menac par le transfert de ses comptences vers un secteur marchand qui en attend une immense source de prots.
La droite saccommode de cet afaiblissement de la protection sociale au nom dun prtendu ralisme conomique. Il revient la gauche de repenser ltat social au XXI e sicle au- del des ajustements structurels qui conduisent au dmantlement des services publics. Nous devons combattre la vision librale dun service public vou se rduire comme peau de chagrin par souci de rentabilit nancire ou par refus dun soi-disant assistanat oppos au mrite.
Il est aujourdhui ncessaire de rednir dabord les frontires entre le service public nanc par ltat scal et celui qui peut tre con des structures intermdiaires (associations, coopratives, fondations) avec un nancement mutualis. Dans le mme esprit, pour prserver le principe dgalit daccs de tous au service public et aux prestations sociales dans tous les territoires, il faut informer les usagers sur leur fonctionnement, les associer l'laboration d'autres modles mieux adapts leurs besoins et dvelopper entre autres les services de proximit.
Nous, socialistes, devons rafrmer ensuite les liens troits qui existent entre politique conomique et politique sociale : mieux protger les citoyens, cest leur donner les moyens de smanciper, de cultiver leurs talents et de participer la cration de richesses. La logique librale est de produire et concentrer la richesse au prix dune destruction sociale quelle tente de rparer au nom du modle rpublicain, tout en dnonant le cot de cette redistribution. Pour nous socialistes, il est temps de substituer cette logique une politique social-cologique dans laquelle le service public protge lindividu et lui donne les moyens de prendre sa place dans une socit qui lie lhumain son environnement social, conomique et naturel, et inscrit son action dans une prosprit durable, quitablement rpartie, prte enn soutenir les justes attentes de tous les peuples.
lindividu libral, simple consommateur de services publics, la gauche oppose le projet dun individu collectivement responsable, citoyen et acteur dun partage rpublicain de la richesse.