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Calcul des structures métalliques selon I’Eurocode 3 ant 1993, conception et call des constructions rétaliquestaient 5 Féglementations Aujourdhu, une nouvelle nome européenne est entrée en Impose, en semplacement des précédentstertes, un texte unique: Eurocode 3, Cet ouvrage se présente comme : 1 un trate théorique qui reroupe les calcul fonda pattr des données fondamentles de a résistance des soles 1 un tat pratique qui comport systématiquement des applications et des exemple decalels dalle de ples ou douvrages étals sur la base du nouveau rglerent européen Euocode3; 1 un support pédagogique pour lenseignement, les éoles dingéniews, IT, BS, es eles darcitecte moutil de aval et de réflexion pourles professonnes daa constuction 1 unguidepratque qu souligne ls points etlescispostion exigeant un atention toute particle quimet en garde contre les risqueset es désordres encour, notamment en ce qui concere les assemblages et les phénoménesdinstabilté (lamberent, deéversement,olement) qui demeuret des pOesnévralgiques etoatesconstructions métaliques. ua des structures en acey, s matriauc et dela mécanique Jean More! est ingéieurINSA (institut national des sciences appliquées}, docteur de univers de yon, expert pres a cour dappel de yon en batiment et travaux publcset expert agré® parla Com de cassia, est aus professeur a IINSA et 3 cate Centrale de yon EYROLLES tise Calcul des structures métalliques'selon ’Eurocode 3 Jean Morel lw Calcul des structures métalliques selon l’Eurocode 3 EYROLLES Potala ———_ (Chez Le meme EorreuR- ‘A Caussnnite,~ Guide praiqne de la rénovation des fagades, 2005 B08 Pouonnc,~ Expertise immobile, xprize et norme IFRS, 2005, 3° ition ut met ops 288 CALCUL "neon necnmue tae des STRUCTURES METALLIQUES so _ Pq at taconite selon I'EUROCODE 3 bad .Gaecien Bessuano. ~ Pratique du droit de ia construction, Marehés bles et marché privés, 200, 4 dion . Kanseny. ~ Gud pratique des VRD et aménagements extrieurs, 2004 PUCA,- Mattres douvrage, maitre d'uvre et entreprises, 2004 [gles deconstruction parasismique égles PSapoicabes ax bdiments~ PS 92 Senoicar by nérow CELLULAIRE. - Mémento du béton clllaire, 2005, | Jean MOREL IngénieurINSA, docteur de funivesté de lyon Expert prés ls cour d'appel de (yon j Expert agree parle Cour de cassation Professeur 3 TINA et Ecole Centrale de lyon Sivitme rage 2005 EYROLLES EDMONS BYROLLES ‘1, bd Sein Germain 75240 Panis CED#x 05 wien etonserollescom La preside édition de cet ouvrage (© 1994) a fait objet un recondtionnement & Voecasion de son sixieme trage (nouvelle couverture). Le teste reste inchangé pac rapport aux rages précédens Lecnde eu pop nel le 19 it on pt FR | rocopie a usage collectif sans autorisation des ayants droit. Or. cette pratique s'est gboéralis er gasaan ortunetnt et ae irodouraate bean oneal i ee gong one regime) GR SEE UNAS ihe ane ce ene iene u ‘portellement le présent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans Mautorisation) Fee eee eee oe act gui Cn sie C chee tana eee Ce esc gmenatn BBN22i241%88 TABLE DES MATIERES AVANT-PROPOS..._ ~ eS NOTATIONS GENERALES 9 ‘UNITES... penne 2B ‘SYSTEME DE REPERAGE. 1s 1, MATERIAUX, CONTRAINTES. 1.1. Le matériau Acier a "7 1.2, Les produits sidérurgiques — 19 1211, Contrainesrésiduelles résulant du laminage. 2 122, Traitements thermique’... one 2M 12.3, Protection conte 1a e078 ne nnn 2 1.3, Bsstis de controle des aciers 2 131 Essai de tration — 24 13.2, Plastceé de Vacer:réserve3€ 8€0UPI6 nnn nnn 26 14, Caractétistques des aciers normalisés 21 Tolérances de laninage... co 28 2. Caractérstiques mécaniques des aciers = 30 31 3 3 3 onnement des assemblages. a" 34 constructives 4 des assemblages... 2.2. Les assemblages boulonnés, 2.2.1. Dispasitions consoructives 2.2.2. Dimensionnement des boulons ordinaires non précontraints 2.2.3. Dimensionnement des boulons précontraines 2.2.4, Comparaison des roglements. 2.3, Les assemblages soudés 2.3.1, Les procédés de soudage. 2.3.2, Dispasitions constructives. 2.3.3. Caleul des condons de soudure 2.3.4. Exemples d’application 3. LES PHENOMENES D’INSTABILITE ELASTIQUE 3.1, Origine des phénoménes ¢'instablitéélastique. 3.2. Le flambement. 3.31. Aspect théorique du lambement 3.2.2, Aspect experimental du flambement 3.2.3, Aspect réglementaire du fambement 3.24, Exemples application 3.3. Le déversement 3.31, Aspect expérimental du déversement 3.3.2, Aspect théorique du déversement. 3.3.3, Aspect réglementaire du déversement 3.34, Exemples ‘application 3.3.5. Les dangers du déversement 3.4. Le voilement 3.4.1. Aspect expérimented du voilement 3.42, Aspect théorique dt vilement - 3.4.3. Aspect réglementaire du voilement 3.44, Exemple d’ application 41 45 51 8 65 69 B 80 85 85 86 36 99 105 120 131 131 133 139 M4 151 153 153 154 154 167 4. BASES DE CALCULS DU NOUVEAU REGLEMENT EUROCODE 3. 4.1. Notions de sécurité 42. Actions et combinaisons d’actions 4.3, Classification des sections transversates, 44, Résistance des sections transversales 44.1. Effort axial de iraction (N). 4.4.2, Effort axial de compression (N) 4.4.3, Moment fléchissant (M) 4.4.4, Effort tranchant (). 44.5. Moment fléchissant + effort tranchant (M + V) 44.6 Moment léchissant + effort axial (M+ N) 44.7. Moment fléchissant + effort tranchant + effort axial M+V+N) 4.5. Organigrammes récapitulatifs de calculs 46. RE tance a la fatigue 5, DIMENSIONNEMENT DES POUTRES FLECHIES 5.1, Dimensionnement des poutres en calcul élastique (PR.S.). 522. Dimensionnement des poutres en calcul plastique (laminés), 6. CONCEPTION ET CALCUL, DES BATIMENTS METALLIQUES. 6.1. Caloul des couvertures et des bardages. 61.1. Caleul des couverture. 61.2. Caleul des bardages 6.2. Caleul des panes, 6.2.1. Aspects technotogiques. 62.2. Détermination des sollictations 6.2.3. Principe de dimenslonnemsent. 18 173 176 178 192 192 192 193 193 193 195 197 198 202 205 208 213 6.24. Medes de calcul des pannes en flexion dévide 6.2.5. Exemples d' application. 6.3, Calcul des portiques avec traverses & Ame pleine. 6.3.1. Conception technologique 6.32, Cateul des salctations 6.3.3. Dimensionnement de la traverse en résistance &!a flexion 6.34. Verification de la fdche de la traverse 6.3.5. Verifcaron de la traverse au déversement. 6.3.6, Dimensiannement des poteaux au flambement. 6.3.7. Dimensionnement des renforts de traverse 6.3.8. Verification des déplacements en the de poteaus, 6.3.9. Caleul des platines et des ancrages en pied de poteaus 6.4. Caloul des portiques avec fermes & treilis 6.4.1. Conception technologigue 6.4.2. Hypotheses de calculs 6.4.3, Caleul des efforts dans les barres 6.44, Verification des contraintes dans les barres 645. Verification dela fleche 6.5. Calcul des ossatures secondaires. 65.1. Calcul des lisses de bardage 6.5.2. Cateut dex poteleis de pignons 6.5.3, Caleul des contreventements 66. Verifc 6.7. Caleul des planchers mixtes. nde la stabilité d’ensemble. 68, Les poutres de roulement des pants roulants. ANNEXE, Les principales causes de désordtes et desinisues cen construction méuligne. 235 238 247 247 252 260 264 265 266 266 269 2m 282 282 285, 286 294 298 299 299 303 304 309 315 325 329 AVANT-PROPOS, OBJECTIFS DE L'OUVRAGE — Liaueur, qui pratique le Construction Métalique sous une triple approche, do fat de sa tiple activité (d'entreprise, d’enseignement et d'expettise), # congu cet ‘ouvrage avec une vision globale de la construction métallique CCetouvrage se veut la fois = un teaité théorique, regroupant les Uris et les caleulsfondamentaux, eis sur la base du nouvel Eurocode 3, wa tent pratique et conerel, comportant systématiquement des applications et ‘des exemples Ge calcals détails, qui constiue& Ia fois un suppert pédagosique pour Penseignement et un outl de avail pou les professionnel, cesstent une attention ‘un guide, qui souligne les points et les dispositions qui n toute paiculiée et qui met en garde conte les risques et les désordres encour CONSTRUCTIONS CONCERNEES —_— Les ouvrages métalliques peuvent ete & enoceptions diférenes et comporter des cossatues réalisées en = poutelleslaminges courantes (PE, HE.) — peafilés reconstitugssoudés (PRS), ineries constant ou variable = profilés creux soudés, en trelis -imensioanes 00 en nappes ti-dimension elles, ee En obise, 2s ossatures peuvent éte de faible hauteur et de grande surface au sol (snes, cottepbs.), de grande faueur et de fale surface au sot (ours, IGE) ou de dimensions intermédiaizes(immenses de logements, de borer) ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES StLONLEUROCODE's (Cet ouvrage titra essentiellement: des ossatures de faible haute (osines,entrepOts, hangars, supermarchés..), ~ conatses de powell t aminésmarchands, epee ou me tells PRS, gui représentent la grande majorité des relations actuelies, les autres e tions étantrelativement marginles oe REGLEMENTATION ACTUELLE : L'EUROCODE 3 Avant 1993, la conception et le calcul de Amt 195, cece 5 construtions métalliqus étaient régis par ~ «et les decal des conkctons en ae» ds «les C -séglementaient tous les batiments en acier, a Ste MESS sa tue V du fascicule 61 du caher des prescriptions communes, intitulé « conception et calcul des ponts et constructions métalliques en acier », qui é See ‘Mentait tous les ponts et ouvrages d'art, ms we = des normes NF, qui répisssient 4 caleuls des assemblages et des eset ‘parois minces ~ ‘ + es assembiages ves: not NFP. 22410 et P2411, {es assemblages par boulons non précontraints: nor P.22631, les assemblages par boulons & serrage conttaé : normes tes en 8 controle 8s NFP. 22460 8 Jes assemblages soudés : normes NF P. 22470 a P. 22472, NE P. 22430 et ~ Tsdhuif $0, qi intodusst les notions de plasticité de I'acier et d'éats-imites, et pee de er part ds ropes lstoplasiqes de ace et alle Denvis 1985, woe nouvelle réglemenation européenne es eats en vg impose, en remplacement de ces divers et précédents texte n code uaigue t impose prdetdens textes, un code ns LEarocode 3 « Cau es seve a : ts en acer» at adopé parle Con européen de normalstin (CEN) en 192 et ae casé Nomne rovisole pou eee ae 3 années (1993 4 1996}. . CChague pays dela Commun euro ‘ouveau reglement sur son tetoize, nal (DAN), péenne ajuste les modalités application de ce ‘4 moyen d'un Documens d'apptication nati. “Avant propos Pendant la période probatoie de 3 ans, le staat expérimental de VEuracode EC3 DAN existera conjointement avec les regles antéreares (CM 66, Adaitit 80, Tite V du Fascicule 61 pour les cuvrages d'art), qui disparaliroot & compter de 1996, lorsque I’Ewrocode 3 deviendra une nore européenne homnologuée (EN) LBurocode 3 est un eglement tts novateur, qui fixe des rgles t8s dtaillées, dos rations et des classifications uts pertinentes (classes de sections par exemple), et qui propose diverss altematives de cimensionnement au calclateur-selon la sate. aie et I finalité retenues (calls des assemblages par pltines, calculs en élasticins ov plas, calculs selon des analyses au premier ou au second ordr..). Le tout Gant approche de sésuritésemi-probabliste, qui conduit une cali de caleuls de résistancss. En revanche, Euracode 3 est un ouvrage mal rédigé, peu clair, empl de redon dances, dont les calcus et les formales sont truffés indices, qu les rendent dif lement compréhensibles. C'est un teaité beaucoup trop théorique, qui vient Sappuyer sur des logiciels de calculs et qui ignore ou sous-estme les imperfections, les approximations et les réalités quoridiennes qui afTetent es bureaux dudes, es usin t les chants, nous avens dane 6bérémen Auvude isi, dans cet ouvrage de restr simple, humble et ral, = de simplifier et d°éliminer toutes les notations et les indices supers, qui n'apportent rien la compeéhension générale des problémes, ~ de conduire tous les ealeuls et les verifications selon le eiglement Euracode 3 mais de mener en parade les calcul comparifs selon les gles antéscures, afin que chacun puise + mesure es diffrences de résultats et appréiatons ene ancien et nouveau element + mieux spprthender et essimiler le nouvel Eurcode 3, qui est en fit ues nova donc ues different LES DANGERS DE LA CONSTRUCTION METALLIQUE En comparaison des constractions en béton, armé ou précontraint, les constrctions réulliques exigent qu'une attention tote partculiére Sit porte sur cetins points ‘«névralgiques », notamment ~ les assemblages (houlonnages,soudages), aia dese prémunir contre leurs ssques de rupture brute, qu conduirsent fs uine de Vouveage par efondtement (CONCEPTION ET CALCUL BES STRUCTURES METALLIQUES SeLON LEUROCODE 3 ~ lee phésomsnes dinabiliédastigu (ambemen ei apie considerable es caititesdae ies ni a culitrement redoutables en construction métallique pies de alle paeourc de grand nce pitees, et qui sont pani, Noe du fit de unation de es pougui nes avons en tei ces pit acclienen en classiques des structure . bos, dans cet ouvrage, détuier en pre avant d'aborde les ealeuls pénéraun NOTATIONS GENERALES utilisées dans cet ouvrage sont celles qui ont été retennes rade 3 CCependat, compte tenu de leur tourdeur et de Peisation & outrance dindices et de rétérences, qui rendent leu lectare et leur comptéhension difiiles il leur a é1é substitu des notations simples et clies. (Ces notations sont classéesc-aprés par tubriques, tau sein de cheque ubrique par ‘ordeealphabetique; Maiphabet eomain @abord (majescules, puis minuscaes), svi Ge alphabet grec ACTIONS 4 Charge accidenele (explosion, choe de F Charge ponctue ce (Charge permanente ponetuelle Q Charge d'explitaion ponctoelle ‘Charge de neige normale Charge de neigeextme Charge de vent nomale Charge de vent extime (Charge uniformément réparie, en généeal (Charge permanente uniformément sépartio Charge d'explotation uniarmémen partie SOLLICITATIONS/CONTRAINTES/DEFORMATIONS, E Module d'étaticitélongituinale de Iacier (E = 210 000 MPa) 6 Module d’lasicité transverse de Vacier (G= 81 000 MP8) * Effort de précontrainte dans un boulon M “Moment solletant, en général “Moment exitque élastique de déversement CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTLFES HTALLIQUES SELON LEUROCODES Moment efficace (section de classe 4) Moment dasigu Moment sistant plastique rédut du fait de Vf Moment plastique Moment résistant Momeatultime “Effort normal, en général [fort normal erie d’ Euler Effort normal de plasttication Effort normal wine [for tranchant sollcitant Effort tranchant de plas Effort tranchaat ltime Fléche d'une pout Contrainte de rupture dune pidee Contrainte de rupture d'un boulon Limite d’easicité d'un acier Limite 'lasticie réduit pour Vite de cisailement Sres=(1~P) fy fort axiat epsilon) Déformation linéaire unitaze Deformation correspondant a limit dats FGigma) Contrainte normale ox Conan cove ler a= (tau) Contrainte tngenitle ou de cssillement Ye Résistance critique élasique au volement po citaillement % Contrainte limite de cisalement purenélasticté | tp = w Contrainte de cissillement past u Contrainte de cssllement perp cordon de soadure ; Vina) Coeficiente Poisson (pour acer v =0.3) ‘00 5 (delay Deplacement horizontal en te de potau AV axe d'un cordon de soudure cule & Ia section de gorge dun COEFFICIENTS ET GRANDEURS SANS DIMENSIONS. K Coefficient d'encestrement ou derigidité poceau/poute ‘Aw ( 4 Rapport del section de ime d'une poute 3 la section wtale hy bb & kote & Bg (ea) Bre (epsilon) n¢eta) A dambda) Me ‘Norations générales CCoetficient de famiberent (Addit 80) Coefficient de déversement(Adkliif 80) Coefficient de dimension des tous de pereage pour boulans Coefficients de lambernent-exion Coefficient de voilerent pacisaillement Nombre de plas de csallement ou de frotement WV/ Ngeou nombre de boulons Facteur de moment uniforme équivalent (amberment) Facteur de comélation (soudures) Facteur de distribution de rigiités (Nambement) Elancement [k= Eiancement eulérien au *l lancement réduit CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES far Section nete d'un pitee A Kou (ou) y y(ouy) ve(ouy) alpha) 8 (hers) (pti) (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES ScLON| Distance de la fibre Dis Angle e ‘Angle en généel Rotation Section eésistante dee tige d'un bouton en fond de et Moment diners de torsion Facteur de gauchissement d'une secon ‘Moment d'inerte de flexion maximal Moment 'inerte de flexion minal Module de resistance effece Module de resistance castique Module de resistance plastique Epaisseur ule (ov gorge) dun cordon de soudure Largeur d'une semelle de poutre Pong en console une sel Tiamétre nominal des tiges des bolons ou hauteur del pare droite d'une dime de poutre Diana de perpage ds tous de boulonnage [Larges du champ diagonal de tacton(voilemend) Haureur dune pitce en général Distance entre axes nuts des semelles d'une pour: Rayon de gintion dune section [i Vial Longucuren géntral ov portée d'une poutre Longueur de déversement une poutte Longueur de fambementd’une poutre Longueur nominale une poutre Riidte dune bane re Epaisseu dune pitee ou d'uae tle Epsisseur d'une semelle de poutre Epaisseur d'une ame de poutre me supérieure Al'axe neutre d'une section nce de le fibre extéme infércure axe neue d'une section aéaéral UNITES 1, qui sont paroie Les unités utilisées sont celles qu sont employées dans la pratique, qu son p férenes des unites « légales » (Systeme international SI ou Norte ISO 1009), ces demiéces étant dans certains cas inadaptées, car disproportionnées avec les ‘ordees de grandeur des valeurs courarament renconies, Le tableau ci-aprés donne les équivalences entre unités pratques et théorques. Uniés | Unies Equivalence Grandeursamesurer | sretiques | théorques a tone aan 6 taan=sgn ‘Longueurs mm) ™ tmm=10-9m sstichasans | atm | Nm ‘teahin= 108m Nonenss tea ou) Ne kde = 10° Nm Moments statques om? cs tem? = 10° m? contacts dawing? | Wng=Pe | tmnt = 197Pa sucharges aun? | Wnt-Pa | tan? = 196 ° AN? Nim? = Pa. Aki? = 10°Pe [En ouze, nous asimilerons les décanewtons aux kilogrammes (1 daN = 1 ke), alone Ket 981 able, compte teu dela précision générale ds c 4uren tour rigueur 1 dan = KEE - 102 kg, Lereur commise, de 2 %, est négli SYSTEME DE REPERAGE Le systéme uisg est un syste d'axes de coordoanées carésiemnes lies 8 Ia see tion, dont Vorigine passe parle centre de gravité de la section, (Comme le monte a figare | = axe dex y est axe de plus forte inert, = (Paxe des zest axe de plus fable inert, ~ Vase des rest "axe longitudinal perpendicuaire& la section. CHAPITRE 1 MATERIAUX, CONTRAINTES 1.1. LE MATERIAU ACIER 2 e5¢ un matriau constitué essentiellement defer et d'un pe: de carbone, qui son: extaits de matitres premitces naturelles tires du sous sol (mines de fer et de sharbon), Le carbone nintervient, dans la composition, que pour une ts faible part (éoéralemen infeieure 41 $9), ure le fer et le carbone, Vacier peut comporter d'autres éléments qui leur sont associé ~ soit invotontairement : phosphore, saute... gui sont des impurtés et qui alttrent Jas prope des aciers, — soit volontarement : ce sont notamment le silicium, le mangantse, Ie nickel, Je chrome, le tungstine, le vanadium, ec. qui ont pour propriété d'améliorer les caractéistiques mécaniques des avers (rtuistance & la rupture, dureté, limite @'élastcts,duetité,résiience,soudabilit.). On pate, dans ces cas, d'acens allies [Lacier est généralement abtenu par une opération en 2 phases 1% phase : Piatoduction et la combustion de mineral de fer, de coke et de castine dans un hauc-fourneau peemnetI'obtention deta fonte (matériay& plus de 1,7 % de carbone); ~ 2 phase: il est procédé a la conversion de la Fonte Liquide en acier,& une temps rature de 1 $00 °C environ, sous insuation d'oxygeae. Cente opération s'ffec- ‘ue dans un convertisseur et pour objet de décarburer la fone. Lacie obtenu ne possbde plus qu'un faible pourcestage de carbone, Use autre technique d' labo. Tation par arc électrique se développe actuellement ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES ScLON L;UROCODE 3 Classification des aciers selon leur teneur en carbone Matériaux | Teneuren carbone | Utilisation (nace dou ops%—s ——— roe 128 En eet, dans le cas de la figure A le dissymére erée un moment de flexion par site et Passemlage se déforme, came le monte la figure C. Fue 12C, 1 faut par ailleurs s*assurer que les axes neures des barres soient coneourans aux rus des trellis dans les systimes rticulés. Ce n'est Sowvent pas Ie CaS pou les CONCEPTION Er: ‘UL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON UcUROCODES eli fais en comes ye lt ea sosiperpion des es nutes de aes be guiage. I cane slo de onic oe cope ee ase contines eget pars momen emits, et shies oe ate gust ged toe) Dans as de a fg le moment secondaire vaut: M= (Fy ~ Fi). ‘AT sede manage 120- Nous allons examiner successivement Jes assemblages par boslons ordinates, ~ les assemblages parbaulons précontains, ~ les assemblages par soudures Nous dstasserons ~ les assemblages par evets, pratiquementabandonnés de n0s jour 7 ment abandonnés de ns jours, du fait des dit fico iaentes leur mise en ouvte (parculitrement sur chanters). Le rive tse teste eependant rs uslsé pour asemble ls (les aes, les bards, mas i sagit dans ces cas de pets vets “pop”, scelés pneumatiquemen, gui ne rele, ‘ent as, proprement pale, de Ia consiniction métalique Ls assombiages 2.1.4. CLASSIFICATION DES ASSEMBLAGES Les assemblages peuvent dire clasts en fonction de = leur epics, = leur résistance. ‘A. CLASSIFICATION PAR RIGIDITE Assemblages désignés comme articulations Un assemblage peut &tre considéré comme articulé s'il ne peut développer des ‘moments significatifs qui sersientsusceptibles ¢'exercer ne influence défavorable fur les éléments dela structure tre les efforts cl: Les assemblages de type aticlé doivent re capable de transmet ‘als lors de leur conception ainsi que d’accepter les rotations quien résultent Assemblages rigides Un assemblage peut etre considéré comme rigide si sa déformation n'a pas inluence significative sur la rEpuriion des efforts et des moments dans la sue ture, ni sur la déformation dl ensemble de celle Les déformation des assemblages rigdes ne doivent pas conduit 8 une réduetion dela resistance de a structure supérieure 85% Les assemblages rigides dovien re capables de wansmetire les efferts et moments calclés los de leu dimensionnement. Assemblages semi-rigides Les assemblages qui ne satistont pas aux crittres concemant les assemblages rigides oles assemblages articulés srontclassés comme des assemblages semi-rigid. Les assemblages semi-igides doivent permet de prévoir le niveau dinteracton ‘entre les éléments stucturaux, en se Basan sur es caractécistiques moment-otation des ncuds Is doivent également xe apes 8 transmete les efforts et moments cleus lors de leur conception (CONCEPTION EY CALOUL DES STRUCTURES METALLIGUES SELON LEUROCODE 3 B. CLASSIFICATION PAR RESISTANCE Assemblage de type articulé Un assemblage de type articulé doit dre & mime de transmatire Ws fants calls, sans développer de moments signifiatfs qui poussient exercer une influence deta: vorable su les eléoents dela structure, La capacité de rotation d’un assemblage de type articulé doit étre suffisante pour pare ‘Assemblages ermente la fomuaion de wues les rots plastiquesnécesaies sus les chares ri Ge call . mos ~pBiak Assemblage a résistance complete , I|[J7%. Assurance vita ns it ane ye = calcul estan mos égole Bla pls grande des ésitances des lent strctrann tu connects pene pers Si a captct de rotation dun assemblage & résistance comple ext ie, es Doscummmmaymuet, Stzaes effets d'un dépassement éventel de cette résistance doivent étre pris en compte. Si « UI = i: ta vesivane de cul d'an assemblage et Egle at moins 1.2 Tos a essence =nAN6 PMastique de call de Vleet sacral est pas néessire sec a capae fit de oution figue 19- Dieoiommes de moment féchsson! ove dives modes de ison La rigdite de Passemblage doit dre tells qu'aucune des capacités de rotation des rorulesplstiques nécessires ne soit dépassée sous les charges de calcul Mme fe Assemblages & résistance partielle Coo 3 La eésistance d'un assemblage § xéitasce ganele ost par définiton iférieure & celle de élément structural assemble La capacié de rotation d'un assemblage & résistance partielle au droit duquel se forme une rtule plastique doit éve sufsante pour permetue le développement de toutes les rotules plasiques nécessaies s0Us les charges de call La capacité de rotation pevt éte démontée expérimentalement. Cote démonsra- ‘ion expétimentale n'est pas requise loesgue l'on use ds dispositions constr tives dont la pratique démonié qu'ells aviza Yes propre adéquaes, > Fgue 14 - Fonctonnoment La rigiité d'un assemblage & résistance partielle doit Ee telle qu’ aucune des eapa- menses “ cits de rotation des rtuls plastiqus nécessazes ne sot dépassée Sous les charges de cate La figure 13 monue Vintec des assemblages sem ‘moment sur ppuls €gaun), fs (moment en travée et CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIOUES SELON LEUROCODE S| 2.2, LES ASSEMBLAGES BOULONNES Is sont réglementés par 'Eurocode 3 (chap 63). 322% e212 Re rection de ransmesion Ser2tes 0 Neustons pour espassmant se aystimos do fratons > toe py 141 ets 200 mm [Oo +O -9- | _ I ah oo | Corgan \S gpetgr etz20eme ‘emer compris espacaments en neonce ps te ets 200m reentioue | 4 Elements enue espacerents en quinzonce Les assombages 2.2.1. DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES 'A. POSITIONNEMENT DES BOULONS Les distances ene axes des boulons ainsi qu'ente axes des boulons et bords des pees (pinces) sont imités par = des valeurs minimales + pour faciiter la mise en place des boulons, + pour permet le passage des clés, + pour éviter le déchirement des tbls (la manitre des enbresposte) = es valeurs maximales + pour conserver un bon contact entre les pies assembles (ce qui augmente le Froement et limite ls risques de corosion), + pour éiter des assemblages top longs (ef paragrape suivant) Pinas ranevarsale et ongludnals de cus oberg ~ Figs 16 = B. EFFET DE LA LONGUEUR DE L’ ASSEMBLAGE étude des assemblages tollcités au csullementa mis en évidence influence de [a longueur de F'essemblage sur la charge de rune. Les plus grandes déformations se sitvent aux extaémités de assemblage ; les boulons des extcémités sont donc pls sollctés que les boulonscentaux. “Tous les boulons un assemblage sollcité au cisillement ne transmettent pas la ‘éme chaige. Lots de la verification d'un assemblage dont la distance enue le pre- Inier et Ie darlet bouloa d'une tle dépasse 15 fois le diamésre d du bouloa, on al ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE tiendra compte de ce phénoméne en mulliplian a tésistanceultime théorique par un Facteur de rédvtion 8 donné pa (E-15..d)/(200. cee 0,75 <1 8) Schr 6ola épaonofeciva des tons repre par enaque boven wiht ihitt Prt Tite hey Le! Le 7 1 078. eee 6 e Lede redction pow cle! earésisanco ube fm aesembage igue 17 ~ Infvonce def larguaur de Fosembloge a Lesassemtapes CC. SECTION NETTE ~ LIGNES DE RUPTURE jon ete Ayes a section qui présente la plus courte ligne de rupture. Ele xt, bien str infércure 2 la section brute A et dépend du nombre de tous qu'el traverse et de leur disposition £186 os ‘ 1 épaisseur de la pidce: OE RST pre =i o[ o» > An & & Mane, Figure 18 Detron dots scion brute At de lo coco La résistance uke en traction vat Ane =09%f,x—% s00e Wn D. EFFET DELEVIER Un assemblage réalisé avec des tles dépaisseur insuffisante, se déforme, Cette {éformation conduit & une augmentation de effort dans le baulon, dela force Q. appelde Force de lever. (Cate force supplémentaire Q peut provoquer une rupture prématurée des boulons a figure suivante monte I'évoluson dela traction Py dans un boulon précontraint, pour un assemblage solicté& la taction. La eupture do boulon a lew pour une force exterieure; plus petite que la charge ulime N> d'un assemblage composé de tle rigdes. CCONCE*TION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIOUES ScLON LEURCGODE 3 Wore extiore force deer AE :axcionasbouon otal £8) Der do rassarblage | Traction dane ur bouton Py ‘vee foe deevier @ 99> Ferae neieue ca ') Gveiion des ore ce action dans un bowon entoncion 3 tres ee = Fgue 19 Une estimation de la force de levier peu ee trouve avec la formule suivante os-(— (30024) | le s)he blab)” ||" eabta Les assombioges 2.2.2. DIMENSIONNEMENT DES BOULONS ORDINAIRES (NON PRECONTRAINTS) ‘A. COEFFICIENTS PARTIELS DE SECURITE = Résistance des boulons au cisuillement: typ 1,25 130 = Résistance des boulons Alatracton: yp B. ASSEMBLAGES SOLLICITES AU CISAILLEMENT Dans ce 6s, il convient de ver: ~ une part, Ie sistance au cissillemeat des boutons, = autre part la résistance 3 la pression damétrale des pidces Résistance des boulons au cisaillement par plan de cisaillement = pour les clases de qualité 46,546 et 88 Yue sire dela section brte du boulon s le plan de csallement passe parla parte non flee dv Buon, ‘Az: alte de la section résistance en traction dx bouton si le plan de cisailement passe parla panie filet du boulon 2) Une soton seabe (n= 1) 19 peur sectons cals n= 2) = Figure 20- CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 9 Lee ascomblages Résistance & la pression diamétrale des pidces assemblées aeelSGT Ease CC. ASSEMBLAGES SOLLICTTES ALA TRACTION = Figue 21~ {La ésitance on traction des boulons van: Lesfietages sot 180 pourestoulons ornare et RONDS po Tes oulons pézom- trains. La notation et, pour un boon de 20, par exemple (cette d= 20 mm) en ISO; M20 en road : MRd20 Fe=09. fy Yue D. ASSEMBLAGES SOLLICITES SIMULTANEMENT AU CISAILLEMENT ET ALA TRACTION Les boulons soumis& des efforts combinés de cisilement V et de ection 7, doi- vent satisfaire aux condivons suivantes vy te) Bar IE, VALEUR DE LA SECTION RESISTANTE As DES BOULONS ALA TRACTION Diane nominal — 2] nla foes | Lasection 6sistance Ay um boulon est: 4, =, ante dante rss, caleulé comme la moyenne atthinétgue entre le dine en fond de filet dy et diame sur flane (CONCEPTION ET CALCUL DES STAUCTURES METALLIGUES SELON LcUROCGDE 3 F, CARACTERISTIQUES MECANIQUES DES BOULONS SELON LEUR CLASSE D'ACIER Valours de ia tite alas fp Ste distance ala action fy des Boulos Classe 4s | 48 | s6| 50 | 6 | 08 | 109 fo Wine) 2a 00 | 400 | «a0 | exo | 900 twin} 400 | 4a0 | s00 | soo | 02 a00 | + ooo G. EXEMPLES D’ APPLICATION Exemple 1 : Assemblage de deux corniéres sur un gousset cadena EN — SS Fe Adon, mm, acie $235 Déterminer le nombre de bovlons nécessires (616, classe 8.8, ~ Résistance d'un boulon a cisaillement Fy =O. fy Ae! Ys pa plan 4, =157 mm? Fu =800 MPa Ye = 1.25 Nombre de plans de cisilement :m = 2 Re % 06 «800% 10-3 x 157/125, ie ~ Nombre de bouons ncessires F 0 io 3.66 Les ascambiages = Vésficaton dela pression diamétrale Fp=2S aed! ws Fp =2,5 x 360 1002 17 x8/ 1,25 = 98 KN Pour un bovloa 440 i = LIOKN> Fy =98 KN 4 La pression diaméuale est excessive Il fat done augment le nombre de boulons, + soit en rédusant leur diamatre (classe dacierégale), + soit en réduisant leur classe acer (8 diamtre constant) CChoisissos a deuxitone solution, par exemple 6 16, classe 68. Avec n= 5 boulons (9 16, classe 6.8), a pression diameétrale est acceptable. Exemple 2 : Assemblage d'une corniére en console sur un poteau — —] rig of I f Hes 200 "| ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIOUES SELON LEUROCODES Poteau HEB 200, comitre 100 x 100 x 8, effor pondéré F = 6 KN, acer $.235, ‘nome de owls =. Calculer le dlamétre des boulons, Efforts: Va F=6KN ‘Monvent par rapport a0: M= Fx 100 =x 45 d'ob N= 13,33 KN, v F | ——J xe de mqunage Figwe 25 \Vérification dela comitre en console: Mp= F d= 680 ~ Contrainte dans acer Mv 480%6% 109 gM 80 =225 MPa < TT 92x 200 4 ~ Déteemination des boulons 1 au vier simultanément en traction: Fr=0.9 fsa Yun soit: N= 1333508 fip-A,/ 180 ou fy A,B 22,2 4N o cen cisllemeat + tation Shas Ac! 1.50 fas Ay! 125 od on tte fg A, 228.4 2 Les asserbanes La condition (2) et plus conaignante que la conition (1). 28400 a 1 conespond tun CChoisssons, par exemple, des bovlons de classe 4.6. (fa = 400 MPa) A, \ mun pour 2 boutons soit A, > 35,5 mii pour 1 bouton, paulo $ 8 (A, = 33.8 ma. La pression diamétrale n'est pas 8 vésitier, car extrémement faible ii, 2.2.3. DIMENSIONNEMENT DES BOULONS PRECONTRAINTS A. Prince Bien que présentan le méme aspect qu'un boulon ordinate, un boulon HR (ha sistance) est constiug d’acier & haute limite élastique et comporte une rondelle incorporée 2 Ta tte, Lors du boulonnage lest sar fortement,ce qui & pour effet de Jai communicuer un effort de pécontainte, qui agi paralalement 4 Paxe éu boulon. done perpendiculaitement aux plane de contact des pitoes (c'est pourquoi les bow lons HE sont aussi appelés boulons précontraints). Cette précentraiae développe, par rote une forte resistance & leur gliscement rela CContrairement aux boulons ordinate, les boulons HR ne travaillen pas au cisille- ‘ment, mais transmettent les efforts par frotement. Le coefficient de feorement yt des pitoes en contac joue done un rte prépondévan Si F, est effort de précontrainte axial dans un boulon et, V'ffort de csaillement transmis par V'asemblage et sollictant led bovlon, il faut verifier que Vinterace Ass pidcesen contact puisce tansmetee effort angent, sans lissement, soit ‘CONCEPTION ET CALCUL DES SfRUCTURES METALLIGUES SELON LEUROCODE S| [Les boulons HR n’étant pas conus pour fonetionner en obstacle (au cisaillement, Teurs tiges ne sont théoriquement pas en cartact avec les sections desites des per~ gages des pidces assembles. CCepeadant, dans certains ca, les tges peuvent venir au contact des pidces, Sit en raison d'un mawvals montage, it ecidentllerent par glssement des pidces(coet ficient de frottement i insuffisant ou bien efor tangent excess). Dans 2s ca, les boulons HR vont fonctioaner au ciailement B, PRECAUTIONS CONSTRUCTIVES ‘Un bon assemblage par boulons HR exige que des précations élémentaires soieat prises, notamment ~ Ya tte do boulon ne doit pas poingonnes les gidces assemblies (od iaterpes tion d'une rondelle), ~ a force de précontrante doit bien ete appliguée & sa valeur de calcul (@’0d Pimporance du couple de serage et la nécessité dutliser des elés dynamemé- ‘siqies oo pacumaiquen, le coefficient de frotement doit correspond asa valeur de calcul. Cela noes. site une préparation des surfaces, par brossage ou aenailage, pour éliminer toute ‘race de ruil ou de calamine, de graisse ete = 00 pour les surfaces de la chase A = 040 pour les surfaces de la classe B = 030 pour les surfaces de Ia classe C = 0.20 pout les surfaces de la classe D Classe A Surfaces décapées par grenaillage ou sablage, avec enlévement de toutes les ‘plagues de rouille non adhérents et sans pigires de corrosion ; Surfaces décapses par grenallage ou sablage et métalisées par projection aluminium ; Surfaces décapses par grensillage ou sablage et metalisées par projection d'un revétement 8 base de zinc, garant d'assurer un coeicient de glissement (qui oe soit pas iférieur & 0. Classe B Pas de recommandations, Classe C. Sorices ness par brossge méaligue ov Bla fine aver element Stocs es poe eee non ade Classe D. ‘Surfaces non ses, ot assemblages — je serge dite effect pogessvement, dans un onde péabli (fink par 1 ie NF P.Z24GATAGG/468I4GS), afin de ne pas dAformer les patnes (Paypal et preserve leur pang. C'est povtauo les boslons HR ent une ro Sar speliaion de “boutons & serage conse C. CARACTERISTIQUES MECANIQUES DES BOULONS tLexige deux classes de boulons HR, définics en fonction de leur contin Limite G east fy et de leur contrainte de rupture fs «= lesboulons HR 1 ov HR 10.9, = les boulon HR 204 HR 8.8 Le peer chitre comespond 3/100. Le second ciffe comespond ® 10 f/f Seis Repére | Appaition|fg(MPa)] fe (Pa) aL.) viat| HAtos aa | Ree Résistance au glissement Larésistance au glissemest Fs d'un boulon HR présontrain vat Fook, 80 Fea ~ Fp estia force de précontrainte tlle que définie au paragraph suivant, = jest le coefficient de frotement des pidces, ~ mestle nom interfaces de frotement, vant ~ best un coefficient fonction de la dimension des tous de Pergage K,= 1,0 pourles tous tlérences normales'8 savoir 1mm pour les boulons @ 12et@ 14, 2 mm pour les boulons @ 16.26 24, 3 um pour les houlons 627 et plus ‘CONCEPTION ET CALOUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 14,=0,85 pour les tous circulars surdimensionnés et pour Iestrous oblongs 20,7 pourles tous oblongs longs. ~ yes et le coefficient partie de sEcurté gui vaut areLy ‘us= 1,25 pour les tous & tolérances normales, sisi que pour Ie trous longs dont te grand axe est perpendiculair a 'axe de effort. ‘is 1,40 pour les tous surdimensionnés, ainsi que pour es tous abtongs dont le grand axe est paralle & axe de effort arets ‘ys= 1,10 pour les tows & tolerances normals, ais que pour les tous oblongs doat le grand axe est perpendiculare A axe de effor. Précontrainte LLeffon de précontrainte autoris€ dans les boutons vast fas A EB. ASSEMBLAGES SOL! ET ALA TRACTION {CITES SIMULTANEMENT AU CISAILLEMENT Si un assemblage résstant au glissement est soumis 3 un effort de waction Fr coscomitant avec un effort de cisullemen Fy, ui tend & provoquer le glissement, Ja résistance au glissement pas bovlon doit exe ealcule selon la fonmule ci-apits en 08. FP Les assambingse F. ASSEMBLAGES PAR PLATINES SOLLICITES AR UN MOMENT FLECHISSANT ET UN EFFORT TRANCHANT ~Figue 28 Résistance de Uassemblage a l'effort ranchant V {faut verifier que effort de cisaillement V par boulon soit tel que f Yemeni Ys Résistance de Uassemblage au moment fléchissant ‘Le moment résistant M de Passemblage est obtenu par la some des produits des forts de uaeton dans les rangées de boulons situés dans la zone tendue par leurs Gistances respectives au cente de résistance de la zone comprimée (@'est--dire Pate neure de la semelle comprimée). Cf figure 29 page suivante Myre Ny ody #2 db tn EM, Efforts, dans les bouloas ‘CONCEPTION EY CALCUL OES STRUCTURES METALLIQUES ScLoWLEUROCODE S Mp % von: = MEA si te Dra: moe fy ~ dans la zone comprimée, ~ dans la zone cisailée, (Gf procédure 13.2., annexe 38 Ewrocode 3), Zone cssde Zone compete Les asvemoinges Résistance de l’dme du poteau dans la zone tendue Fs fy tne beg 0 avec: tye =Cpaissear Ame poteau bag =p = cnteaxerangées bowlons Résistance de lame du poteau dans la zone comprimée = dine non rai ( on) 4 FR 1250.5 1499 —*| \ fy }tneo ‘On = contrainte normale de compression dans Iie du potesu ds ‘compression et au moment fléhissant. bag = ADH Syer ed te = éeisteursemelle poue tye = €aisseursemellepotezu f= €alesour platin exteémité Je = rayon de raccordement amelsemelle du poreau (Gf figure 12.3 / Annexe} = me raid : aucune vérification n'est nécessnice dds lors que les reid ‘une épaisseur Egle a celle des semelles de la poute (schema A) T ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LUROCODE Résistance de I'ame du poteau dans la zone cisaillée (ame non raidie) 1-2 0,8 fb tye 00 Sila eésistnce s'avteeinsutfsant, il fav air I’ime, sot par une fourured'éme (chem B), sot par des eaiisseus diagonaux (schémt C). G. EXEMPLES D’ APPLICATION Exemple 1 : attache d’une comidre sur un gousset Comiéee 70% 70%7 paissevr gousset =8 mm ‘Acice $285 u=030 1 pondéé = 190 EN Boulons HR 88. Ww Figue 32~ = Problimme : nombre et diamtire des boulons 40 ma? + Section brate come :A x 108 190% 10” 69 sn? + Section nete minimale: Ay i 285 + Section de pergage Qs A~Ay= 131 mm? + iambure maximal de percage: = 17mm 18 mm, ce qui comespond, avec un jeu de 2 mm, des boulons de dia- 16mm. = Résistance au glissement d'un boulon Fy2 ket Fy ls avec Fy = O07 fp Ay Sot Fy =03% 057 x 800 x 10-3 157 /1,25 F=21kn = Nonire de bostons N10 Fa ~ Verification dela pression diamévale Feo 25 0f,41! 0 Fg 255 x B00 x 16% 10-7 / 1,25 Fa=I79kN 190 y=! wai < Fy = 179 kN 9 Exemple 2 : vérification d’un Ta V'arrachement Soit un T fixé pur 8 boulons HR 83, diam&ue 16 ma, Quelle charge maximale poo (fete peut supporter cet assemblage ? ~ fort admissible en traction pour un boulon Fp= 07 fay Ay = 0.7 x 800 10-3 157 = 88 KN ~ Charge maximale admissible ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODES Fowe 33 Exemple 3 : vérification d’un assemblage sollicité selon deux directions + Sbovlons HR 109, diambie 16 mm Figae 94 Déterminer la valeur de F = forts solicit es boulons Les asembiogos A fv 1000 MPa oem 125 Fp 0.7 -fap-Ay= NOKN soit (ne-08 x) 140032.) 1.25 ‘Dobe tire, pour un bouton FoaSiN Soit, pour l'asemblage complet de 8 boulons Fa 8x 425 =340KN Exemple 4: vérificution d'un assemblage poteau/poutre Soit un assemblage solicité par = xt oment fIéchissant 3:20 km, s0kN, = unetfor anchant et consitué de 10 boulons HR 10.9 selon la figure ci-aprs. La platine @ une épais- sour de-28 mm et le coefficient de frottementvaut f= 0,30, Déerminer le diamdtre des bovlons, sachant que la poutrs est un IPE 360 et le poteau un IPE 400. (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LIEUROCODE S| Détermination des efforts dans les boulons Nous considérons uniquement les boutons tendus, supérieures de boulons, Sit Mad zd tire les tis rangées 4,=410mm 4,=290mm | £ 2,=2963 mm? 210 man 320% 0.41 % 40K 2963 320029 515407 2568 p20 021 520x021 roy yy % 2.963 U faut que Ny Sn Fp avec Fp. Pho Ae Soit aan »—_ 316 mn? 0.7% 1.000% 10-9 x2 Soit un boulon de diaméure d= 24 man (Ay = 353 ma) Moment résistant effectif de Vassemblage MEE, avec: M,=07 fas Ae Nj =0.7 x1 000 10-3353 = 247 kN pour ua boulon, soit 494 KN pour une range Les assemblages sistance de Vastmblage sous effort ranchant arboulon: Yn mio fac vier qe Vis Faby $03 «2477 125 «59 kN ry = Résistance de lame du poteau en traction fy tne ep! to 35 x 86x 80 = 1 617 KN M__ 320 hay 2307 P02 RN < F, = Résinnce de Vdme da poteau en compression (non raidie) deg 12. + (2X28) +535 +21) bag 239 mn V,Mov. 80 320, A” 1 8x10 1160 10 6, 285 MPa > f,=235 MPa Doh nécessié de ridissage (radisseurs dl épaisseur 14 mm) = Résistance de ame du poteau au csallement Vp= 058 fh. te/ Yo Vg= 0.58 x 235 x 4008, Lieffont de cisaillement vaut M300 F,= i = 320 so20 bw hy 0347 469 kN > Vg aécessité de poser une fourrure dame (épaisseur 10 mun, Dob: 1,=8,6+ 10= 18,6 Ve= 1 OMEN > F,=922.KN 2.2.4. COMPARAISON DE REGLEMENTS Nous nous proposons de comparer, britvement et sur un simple exemple ~ pour es boulons ovdinaires non précontrsnts, PEurocode 3 8 ta précédente ‘omme NF P.22420 (1 boulon 20, classe 5.6, Ay = 245 mm) 5 ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALUQUES s&10N ROCODE 3 — pour les boulons WR, I"Eurocode 3 la prSeédente norme NF P.22460 (1 boulon (920, classe 10.9, costcient de fottament des pitees j= 0.30) ‘A, BOULONS NON PRECONTRAINTS En traction Eurocode 3 Fr=09 fay-A,/1,50 Fre BEN Ot A, Nore NF P2430 25 N= 59 kN Burocode plus favorable de 25 % Au cisaillement Eurocode 3 a KR 06 fa e125 5OKN None NFP22430: g= 2!” i 14 0-48 kN Eurocode 3 pls Favorable de 20 B. BouLons HR PRECONTRAINTS En traction Eurocode 3 F p= 07 fy As Epa ITAKN None NFP. 22460: Fy =08 Ay. ou, P= lISEN Raglements équvalens Au glissement Ewrocode 3 Fea kgmu Fp 125 Fea a2kN Les ansombleges Norme NFP. 22460: Q= 1s Py. Q=58kN urocode 3 mons favorable de 30 %, 2.3. LES ASSEMBLAGES SOUDES Le soudage est un prooéd qui permet assembler des pide par lisisonintime de Ta matire,obtenve par fusion oy plastificstion. Le soudage impique done = Trexistence d'une source de chaleur suffsante pour obtenie la fusion du matriu, Elle peut éte d'origine secrique (résistance, ac, plasma), chimigue (combus tion de gaz), mécanique (fieton) ; ~ une apiude du matéiau 3 xe soudé, appel6e soudabilié. La soudabiié & haute tempérture dépend des qualitéspropres du matériau, mais 6galement de divers params limita tes que + es modification dela structure physico-chimique du maria, + apparition de fssrations et de criques au refrodissement, + Vappantion de déformations géométriques dues aux effets de dilatation et ‘gui nécessitent done de prendre une sévie de précautions sur lesquelles nous ‘eviendrons pl loin. Le soudage pres par rapport au boulonnage, plusieurs avatages ~ il assure la continaté de matitee, et, de ce fat, garantit une bonne transmission es solicitations ; Il dispense de pitcessecondaites (gousses, attaches, ete); = ilest de moindre encombrement et pos esthéique que le boulonnage a revanche, I présente divers inconvéaients ~ le metal de base doit xe soudable ; Jos soudures est nfesssire et onéreux ; le des soudeurs es aléaoire ; exige one mains eeuvre qualfge et un matériel spécifique CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEURCODE 5 2.3.1, LES PROCEDES DE SOUDAGE PROCEDE PAR PRESSION Les piteeschauftéesjusqu's l'état plastique sont assemblées par pression simple a smartelage (Porgeage). Procédé artisanal et margin Peocen# PAR RESISTANCE ELECTRIQUE Les pibees sont superposées et plactes ene deux électrodes-presse, qui réalisent des soudures par points, Procéa€utlisable pour ds tes fines seus. Proc'DE PAR FRICTION ‘Ce procédé permet de rabouter deux pidees, dant une au moins est de révolution. La rotation rapide d'une pitce, appliqués sur autre, paste le métal, qi flue. Ce pro dé nécessite cependant uo usinage vltésicur pour Ester les bouts, PROcEDE CHIMIQUE AU CHALUMBAU OXYACETYLENIQUE 1 uilise ta combustion &'oxygtne et d'acéylde (stockés en boutiles méalliques), 2 une température ¢’environ 3 000 °C, Te métal d'apportétant fourni par des baguettes oacier fusibles. Trés ust en chaudtoanerie et en serrueie, car peu oné roux et tes maniable, ce procédé est pourtant peu utilisé en construction métallique, cari et plus onéceux que les procédés Aare pour des sections ier épaisses, PROCEDE AU LASER Dang ce procédé, le laser émes un taiseau de photons et une lentil focalise I thermique do rayonnement sur un point ts concenté (quelques microns). I existe ‘deux types de lasers : le laser de puissance, qui extrait ses photons d'un mélange ‘ga2eux (gaz carbonique, azote, hélium) et le laser & immpulsion d'un mélange soli, le YAG (grenatd"ytrium dopé au néodyme). D'une ues grande peécision, ce pro- cd est surtout uilsé en mécanique de précision et en horlogerie PROCEDE PAR BOMBARDEMENT BLECTRONIQUE Le bombardement élestonique provogue Is fusion du métal par conversion de énergie cinétique des électrons en énergie thermique. Up canon 2 électrons (cathode en rungsténe) bombarde les életwons, qui sont aecélérés par un champ ectrque ; puis un champ magnétique fait converger le faisceau en un pont. Cete operation, elise sous vide est de grande précision, et uilisée surtout en aveéaire fen aéronautique Les assemblages Proceipé A LARC AU PLASMA tun ar électrique est étblienze une lectode influsible en tangata et es pices. Une torcheinjecte de Iargon, qui, forement ionisé par I'arc (Cat plasma), acquert fine grande vitesse. L’énergie thermique provient de lar de 'énerpie cintique des sfomes et dela recombinaison ions-lectrons, et permet d'ateindre une température te 15 000 °C. Ce procédé est encore pea utilisé en construction métallique, d fait de son coit, PROocEDES A LARC ELECTRIQUE ‘Gx sont les procédés le plus couramment uilisés en construction métallique. Les ectoss geuvent dire fusbles ov non, Procédé & électrode non fusible (TIG) Late st produit entre une életrode de tangsténe non fusible et les pies, sous jeed'argon, qui est un gaz inere (@’00 appellation de procédé TIG = tungsten ‘net g22). Le métal d'appor est obtenu par fusion d'une baguette indépendente En leer, ce procédé ext semi-automatique ov automatique Procédés a électrodes fusibles Un are électrique est créé entre une élecwode fusible (cathode) et les pitces & souder (anode), grice & un générateur de courant, altenati ou continu, de faible ‘yaltage, mais de fore ampérage (de 50 8 600 amps) ‘Uae: est produit par la cathode, qui émet des électrons, bombardés sur anode & grande vitesse, provogiant Vionsation des molécles sous le choc et done une forte élévation de température, qui entraine a fasion & la fois de la cathode (ec twode) et de I'anode (zone de liaison des pléces a assembler. Les panicles fon dues de la cathode sont projetées sur Pazode, au ravers de ar, et se déposent. I sufi alors de déplacer la cathode le long du joint d'assemblage pour consttuer fan cordon continu de soudure, Ce déplacement peut gare manvel (sar chante), semi-aviontique ob automatique (en usine). Parmi les procédé 2 électrodes fusibls, le procédé qui reste Ye pas employ6 est coli a sleewodes enrobées, ~ Electrodes enrobies Les électrodes sont enrabées d'une gain eéfactaire. Lors de la fusion, cet enco bage donne naisance un Iatr, qui permet + de ralentic le refroidissoment de I'acier, donc 4° éviter un phénoméne de teem et parla ame &évite de rendre acer cissant rotéger laciee conte I'absorption néfaste de Yoxygne et de azote amo sphétiques, qui le rendrat fragile; + @améliorer le nature du méfald’appon, par inclusion 4'élémentsréducteurs 87 ‘CONCEPTION Er CALCUL DES STRUCTURES METALLIGUES S=1.0N CUROCODES de créer une worche de gaz incandescent, qui canlise les particles de métal fondu et es sce€lere (acélération supérieure & celle dela pesanteurg), ce qui utorse ls souduzes Vericalement, de basen haut ten plafond ; + de suabiliser are lectique, grice& Vincusion de ses & faible tension ioni- sation, germetant ainsi utiliser une source de courant altemati. existe parallélement, des procédés lectrdes nues (non enrobées) Electrodes nuee Les letrode fil au, qui étaient ulisées& a nalssance du soudage électrique, présentaizt alors tous les inconvénients énumérés précédemment, que lence, bage permet de supprimer (notamment la nécessité d'tliser une source de cow rant contin), Mais le développement de techniques eézentes, qui consistent noyer Pare elec trigue dans ua jet de gxz, permettent de s‘ffranchir des divers inconvéniens pte cités, tout ex gardant des lectodes nves, Ces procédés tendent ase développer rapidement ayjous"hu, Ls agit notamment + du procédé MIG (méth inert gaz), qui consiste& utiliser une électrode en atmosphire protectice (dans un gaz inet, en principe de argon); * du prootsé MAG (metal active gaz), qui atilse dv gaz carbonique en remplace- ‘meat de argon, le gaz cartonique nant pas neste puisq'l se déeompose. En résumé, plus un procédé est de puissance evée, plus la péntation des aciers, est forts, ps la température est levée et plus le faisceau énerssique est concenté (grande ptéssion et fables deformations, car les zones tds chatdes sont ts loeal 65). Les procédé de fible puissance sont utlisés en construction métallique, car ils sont eu onéreux. En out, leur précision et le degré de firtion obtenu sont bien suffi. PParmi ces procééés & faible puissance, les pracédés TIG et MAG se développent actullement, au dériment des procédés 8 électrodes ensobées, du fit de lew plus arande vitesse d'exécution et de leur indusralisation (fonetonnement automatique on size, Les assembioges Puissance PPssanoes conperés de vers procée de soutage (ower) ae Lasers _ ‘Agronsutique woot uta +089 Laser, ‘0 ote epaira : Cong roarcower comune iced Chalumesu t ~ gue 35 - 2.3.2. DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES, SOUDURES BOUT A BOUT Jusqu’s des épaisseurs de pidces de 58.6 mm, ls soudues peuvent de effectuées sur des pices aon chantrinées, affranchies ' 6quere (figure 37-A). ‘Avdelh de 6 mm, i faut xalser des chant ins sur les rives assemblage le talon devant ere inféieur ta plus pete des deux valeurs: 3 mmou Les chantreins en V (figure 37-B) et on U (figure 37-C) permettent de souder sans retourner la pice, meis donnent lieu, lors du reftoidssement, 3 des déformaions angulaires fortes. Le chanfein en U est plus onéreux, du fait de 'usnase Les chanfteins en double U (figure 37-D) ov en doublé V (figure 37-E), symé- trgues,éliminent les phénoménes de déformations ov de containes interes, si let cordons sont exécutés simultanément sur les deux faces, par trongons alternés En ute, ils permetent une économie sur le métal q'appor: et sur le temps de main @euvre (sombre de passes). ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LUROCODES Les chanfiens en K(figute 37-F) constituent une solution intennédiaire. SOUDURES D’ ANGLE Les cordons peuvent te plats evou bombs ——f | Cc | ~ Figure 38 — aa sovpunes DET — tl stem rst aon =F 39 - PRECAUTIONS CONSTRUCTIVES Le soudage de Facer exige des températuresélevéee qui vont provoquer une data tion locale des pitces. Lors du rtrodissement de le zone du cordon de sovdure, le = soit provoquer des déformations dans les pidces, si ces demires sont librement Aiatables (igure 40); = soit générer des contains interes dans les piders, si ces dernides sont bidées (gure 4, Dans le premier as, pour remédie aux déformations il est possible ~ soit de donner aux pidces des prédstormati ont les dformations de erat; ns intales inveses, qui compense ~ soit de redresser les ptees & roi, sous presse ~ soit d'efeerer les cordons par trongons discontnus et espacés dan le temps = soit de préchaufler les pidces pour Eviter un refrodissementbrusqve. Dans le second cas (pices bidses), pour limiter les contsintes interne, i est pos sible ~ sot d'assoupir le bidage, ce qui autrisera de faibles dormatons,acceptables; = soit de postchautter les ptees. (Quelques aus précautons lémeataies doivent reprises ~ Gvter assemblage de pidees de top grande difference dépaisseus, car ily a Bisque de déformation de la pidce Ia plus mince et risque de fissuration du corton de soudure au refrodissement ~ vtec es assemblages par soudure pour des pites dl épaiseur supérieure & 30 mam 3 a ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SeLON LEUROCODE s ~ raliser des cordons de diamétre supérieur 8 4 mm (a 2 4 mm) et ée longueut supérieure 850 mm (1> 50 mm ou 102): ~ weiller 8 une bonne comrélation entre I'épaisseur du cordon et épaisseur dela ls faible des pidces a assembler figure 42), ‘Ares retleiscemont senglinsoe onraites Lun ascombinges 2.3.3 CALCUL DES CORDONS DE SOUDURE Les soudures bout & Bout ne se calevlent pas. On adie qu'il y a continité de attr, donc coatinuité des pidces, aux deux conditions ttefeis, que I'épaisseur ie i soudure soit av moins égale 8 épaisseu de la plus faible des pices assem bles et que le mécal d'appor ait des caractéristques mécanique au moins égales & celle du meal de base Les méthodes de calcul qui vont sure sappliguent dove aux soudures dangle. Notations 4 épaisseur utile ou gorge, distance minimale de la racine & la surface du condon (figure 43); ‘ Tongueur utile da cordon y effort ponder appliqué & chaque cordon, supposé cent au milieu de Ja longueur da cordon ; Gt, ty composantes de la conta a cordon, af. Soit 1oyenne rapporde@ Ia section de gorge o composante perpendiculaize a section ; a composente dans le plan de la section perpeniculsite& I'axe Tong inal du cordon; 4 composente dans le plan de la section parle & axe longitudinal du cordon Figue 43 REGLEMENTATIONS Les méthodes de calcul suivantes sont détinies par Eurocode 3 (chaptre 66. et ‘aanexe M), ql se substine & Ia norme NF P. 22470, (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIGUES SELON LEUROCODE FORMULE FONDAMENTALE Eee est donnée par 'annexe M 21'Eurocode 3 et elle exprime que les composanies 4e a contrainte moyenne repportée 3 la section de gorge du cordon de Soudure doi vent stisfuire la condition Nusnoes facie 4 | zasups | a60MPa| nas aisha | ours! 150 SSMPa | 510MeR 135 Les ascombiagos ‘Nous allonsétablirc-aprés des fonmules de cleul pour des cordons reliant = soit des pidees ontogonales, = soit des pidoes obliques Cordons reliant des piéces orthogonales Les condons peuvent re fontaux, latéaux, obliques. = Gordons front [La formule fondameatale séerit [ate "Al seat 42 GR The wy2 sit 22> By Tue 6 Su ‘CONCEPTION £1 CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODES = Cordons arérau ~ Condons obliques Los assanbiages Do? la. D2 By. Yyqy eS — si Cordons reliant des pidces obliques 6 désignantI'angle d'une des facos d’assomblage avec la perpendculaie & autre face, on dstingue de a méme fagon des cordons frontan, atraux et obliques, ~ Figue 48 — = Cordonsfrontaus + Pour angle obtus o =X (2-2) CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SEION \'EUROCODE 3 eo {2-08 2-02 tay + Pourl"angle igo ‘Un caleul analogue conduit & ls BEB tay ESOS ~ Gordons tavéraux De la méme fagon que pour des pitces orthogonales, on vérifle quel que soit angle, obts ou aigu, que 2B tow | ~ Gordons obliques Dans le cas de cordons obliques, faisant un angle cave la direction de 'ffon, on abit Pour un angle obtus [ner ge MS Sin ie? + Pour un angle sig Formule enveloppe I existe une formule enveloppe, qui dispense de cous les caleuls préeédent, qui place ea sécurité, quelle que soit orientation de effort et du cordon de soudure a: EE> Ba tape ue Les assent ‘Assemblage de pieces fléchies {oordons entre ~ Figure 49 — ~ Soit V Peffor tanchant, ple moment statique dune emelle par rappost Ay et Te moment d'iertie de la section complete par rappor 2. ~ Considérons attache une semelle sur lime (ait deux cordons) canoe ayeZt La formule fondamentale a, Vertes (2+) ert alors aoe VEE ce Patan VINE 20, oo a = Si on limite le moment dinertie de Ia section au moment des deux semelles, sans tenir compte de I’ ce qui place en sour, on a (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIOVES SELON LeUHOCODE S| Huse ‘Leégasseur utile du cordon de soudure srt finalement, en combinant les rela sions (1) e¢ @) BerYaaw V3 Su @ty 2.3.4, EXEMPLES D’ APPLICATION Exemple 1 ; attache d’un tube sur une platine — ~ Fgue 50~ Soit ua tube 80 80 > 5, soudé sur une pltine par un cordon pérmétigue 4’ épis: ur @=5 mn, Qoel effort axial pondéré N peut supporter? Acier S.235, Les assonblages vazissantd’un cordon frontal, i faut verifier que abt, en Be avec a=Smm =4x80=320mm ‘ite B= 1 fo= 90M Dob on tre = 400 1 Heonvientcependant de vrifier Ie contrainte de action dans le tube. N40 A. 1500 x10 167 MPa > f, = 235 one de liter "effort. 2 352 N TLapiéce pésca avant la soudure. 1 com NEA. f= 1500%23,5% 10-2 Exemple 2: attaches de dewx comiéres sur un gousset. Soient deux cornitres 80 x 80 8, soudées sur un goustet par des cordons epaisveura = 4 effort de traction pondété 0 appliqué su I'axe neutre veut din Pimmed’ = Acier $235 aleu ‘ST mm. Je longueur des cordons de soudure, 10 000 danv ‘Dang Iidl, il faut que le cente de gravité des cordons de soudure soit situé sur axe 2 pase’ Parillers, i faut fier que votre des comniies ZZ". Dans ce cas, Ieurs moments staiques sont éga0x 222 Bye ta MF eee Be 2004 09 Do fait de Véglité ds moments statiques, D'ot @ fe 8 ere axere(is fare (re “ (8) 2) Exemple 3 : attache d'une diaganale de trellis sur un gousset Soit une diagonale de wits, constiuée du repreaant un effort de traction pondéxé N comes) Dimensions du gousset 0B =0G = 50. EF = 400 mam GH= 250mm pase 4mm a2 roe double coritre L120 x 80 x 10, 0 KN (ot 400 KN pour chacune des Les asconbiagos CCaleuler les condons de soudare ch = Anache diagonate / goxsset + Effort dans le cordon AB 400 81 20 210k + Effort dans le eondon CD: 400 x39 129 30 kN faut vor: 32 By Yagy 1S ahs + Condon AB sdoprons, par exemple, a= 7 ma gg 2 27018 73360 x 10 + Cordon cD adoptons a=5 mm tg? 08 5360 x 10 85 Coupe 88 (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES S¢LON LEUROCODES = Attache gousseeinembraures SiR et $ sont les centes eerie des cor- ons EF ct GH, Veffor V se part dans les cordons selon Five 53 ATEN 270 800% 110 «336 uN 270 cordons doivent véifier a Beste . 7 + Cordons EF ay =34° Sinoy =0.56 és 2 BF =800 mm 3 a= 0557 27 mm 360% 10° x 800 + Cordons GH 256° Sin a2 = 083 22=2GH= 500mm ag? 25 1S= OS 9 5 PN 360% 10-3 x #00 [Nous adopters a; =c2 = 4 mun, as CHAPITRE 3 LES PHENOMENES D’INSTABILITE ELASTIQUE 3.1, ORIGINE DES PHENOMENES D'INSTABILITE ELASTIQUE Le caleul d'une strcture exige que, sous toutes les combinaisons d'setions pos Aibles,définis rglementairement, la stabil statique sot assur ~ tant globalement, au niveau dela structure = qu’individvellement au niveau de chague élément Les actions développentdiverss solicitations, qui générent des contraintes au sein dda matériau et des déformations des éléments s'agit done, afin de gerantc le degré de sécurité souhats ou souhstsbe, vée fier que les contraites et es d&formations restent en desa des limites admissibies. Deux cas de igure se présentet. = Lecas des pees deformations “Tant que on reste dans le domaine des pests formations, on amet qu les sol- licitations ne varient pat (ou peu) sous Veffet des déformation, ce qui conduit siraplement a véifier que les entrants resent inféieues 8 la conainte de rine. ~ Lecas des grandes déformations Dans ce cas, les déformations modifient consdérablement les sollctations qui les om initiges et nécessitet des caeulsspéitiques. ‘apparition de deformations importantes dans certainespidces peut survenir + dant le domsine éastigue, lorsque la corcélation linéaire effors/dsforations s'est plus vii, les déformations augmentant plus vite que les effrs appl ques: + dans le domaine éasto ‘plastique, Torsqu'il ya 6coulement plastique ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLOUES SELON LEUROCODE 3 Les grandes déformations affectent les zones comprimées des pitees, qui peuvent présenter trois types de comportements ceractérstques, dénomunss phénoménes ( instbilité,qui sone + Le fambement, qu aftece ies bares simplemest compriméss (Mambement simple) ou comprimées et Néchies ambement flexion), qui est ws dange le déversement, qui affoce les semelles comprimées des pidcesNéchies, le voilement. qu affece les mes des pidoes Méchies. L’éude des phénoménes d’instabiné Gastique est parteuidsement importants en construction métallique, car is soat tubs fréquents du fit de Putlistion d'éléments minces et de grand élancemest Nous nous proposons done d'examiner successivemeat les tos principaux phéno ménes d'nstabilté (ambement, dversement,voilement), sous leurs aspects théo. ques, expérimentaus et réglemeatics 3.2. LE FLAMBEMENT 3.2.1. ASPECT THEORIQUE DU FLAMBEMENT. 3.2.1.1. Le FLAMBEMENT SIMPLE A. Poutre bi-articulée Le flamibemeat simple aff ude est due EULER les pidees soumises 8 la compression simple, Son La théore d'uler est fond ~ surune povtte droite, bi-arioulée ses extémités, ~ soumise 8 un effort nornal de compression centtéN, appliqué dans axe Ox, ont les disensions transversales sont faibles en regard dela longueur (grand Slancement, dont les inerties sont maximae dans Ye plan x et ssnimale dans le glan yOx (voir figure 54). Lossque WV ctot, 8 partir de 2ér0, at d'équlibe rectiligne inital 6volue vers un Gat curvilgne fect Les phénoménes gnsibits Sasique ‘Drapis la loi fondamentale de la flexion, isue de la résistance des matériads, le ‘moment Méchissants'éerit uation ditiécenelle du second ordce, dont Ia solution générale est dela forme Y=Asin art Beos ax Larésolution de cette équation s'opbre gree eux conditions aux limites: + powrs=0, YID=0, B + pours to, ¥(%)=0, Asina lomo ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIOUES SELON LEUROCODE 3 Deus cas sont alors possibles ~ Sisin a fo #0,A =O et ¥ (2) =0 quel que soit x, Dans rectligne ext posible. a, seul I Euilibre = Sisin ett Soit od = sik la poute est reciligne. Pour qu'elle rstefléchie, i faut que soit au moins gal & I, ce qui conduit fa valeur minisnale de N,correspondaat & un 6qulfbe fh de a pure, qu vaut N= force eritque d’Euler. Ne [Ala force ertique d'Buler Nx comespond une contrainte etiqae oy = "4 état a Ja section droite de la poute, qui set encore: see t24/T yond piston minima omsponian is minimal et % 1Peancement maximnal 2 =", di finalement 88 4298 ~ Figur 55~ = lorsque og > G, aucun risque de Rlambement n'est crandre et Ia rune survient pours= 6. ~ lorsque Gj < op ily aru par flambernent dis lors que Aa limite de bifurcation d'équlibre, por laquelle ox = G,, correspond un élance- tment critique Ay, Dans le cas d'un poteau bi-amicué en acer 2.235, cftique vaut [Eun {2000 Agora] Eun {210.000 293 Viog "Vo 23s B. Poutre encastrée en pied et articulée en téte tend a se déplace dans Ia section d'encastement et génbre ersale P, Is ligne d'action passe par A, point dinfexion de la Leéquation do a dformée s’exit eet b at NYP i ta pour oa, en posant a = fH ene Vea sin ax + Boos act x n ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIOUES SELON LCUROCODE S| Las pnénoménos nist slestaue G. Poutre bi-encastrée Lrequation diferente est ftom at expression du moment est de la forme NysCx4D Par conséquent & few fo if > YG) =0, eit sina + 24,0 o N r@ Pp , soit Acasa + 2a Ot od Fon tire I'Squation tanscendant tg atp=as, 12%, quia pour plus petite racine Soit @ Fgue $7 — Les conditions aux limites sont les suivantes ‘Av D=0 2@) =) =0 Ramee se écant la formule Euler pou une pou b-aricule, que 2 O=y' Ue =0 "HF Acos a f+ Bsn gia + Cy ot 2d soit t=O 2074 Stk 2 Aa sino f+ Ba cosa f+ C4 =0 ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIGUES SELON '€UROCODE 3 {es phinoménes insane daste La déformation ne sera pas salle sie systbme obtenu en éliminant C et D a une ~ solution different de 2éro Concitions appuis m te aa Asinal+B(1-cosat)=0 £08 0 £0) + B (af ~sin fy) + sane diplacemente des nents cesttie si (10s 0 fo (a fy~ sin 4) sin 0&9 =0; soiten développant ype EK oxawret| | oy 1-208 6 fy + 608? 0 fo ~ ay sine fy + sn? ofp =0 tx Fret 2(1-cosaty=afsinaty it a | ost La plus petite racine non nulle de cette équation est aty=2e. La force critique d'Fuler est done égale& te vemez | sory Ngo4 I DD'une manire générale, selon les conditions aux appuis, Ia force ertique d'Euler 2H a {Aves Ibe de acemons ax exrémiés 2b we Ngom é ‘4 Gant la longueur réelle de lo bane, En introduisant la longeeur de flambement “ggelle seit alors ___ mek | >265 el). [age figue 58 [ee in 3.2.1.2. LE FLAMBEMENT FLEXION Ds calouls analogues & cexx que nous avons effects pour une poutre bi-eticue ‘ou encastéelaniculé, conduiseat des valeurs de m et de fg, réapituléesci-apts Figure 58) sagt, dans ce cas, d'une poute idle rectligne, soumise simultanément & un effort normal Net un moment fléchissant Ma En comparacon au flambement simple, ily a dans ce cas une spl <éformaée et done des containes de flexion et de compression, ation de Is CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES: LEUROCODE® ‘Si Mo () est le moment fléchissant initial, fe moment fléchissant total dans la poutre, comprimée et féchie, vaut MGs) = My @) + Ny La Géformée a pour équation Pour des fonctions simples de Mp (2), lintésration est possible. CConsidsrons les deux cas les plus courants de momenss + moment sous charge concentrée transversale, ‘+ moment sous charge uniformément parte transverse, A. Sous charge concentrée Q ty Figwe 59- ta Nousavons: si rsa w@=0,—* sixza we ‘Lintégrale g6zéralea pour expression siosesa Les prénorines dts eictave = sasxse y@= Coos @x4 Dein ax Les coeticents A,B, C,D sont déterminés en éerivant que. Ast; Q sina (ea) Duet: p-2sinea, an wae an Finsement = i0exsa pipe 9 82-0) aN sinat = siaszsé O sinaa ONsinae sin (0-8) + B. Sous charge uniformément répartie q _ ae HOH E—9 Ba posant: ua: vent (CONCEPTION ET ¢ALGUL DES STRUCTURES METALLIOUES SELON \ cUROCODE S| we |, oH) y= 1-— + eel’ — ee | bee ea . t Lafidche maximale pour x= © serie on 2 5 280 12 uP cos w me 384 Fi, coe 2 20s u- 1) aay =F 2608 w= 8 wesw ‘Les résultats, pour les eas usuels, sont rassemblés dans le tableau ci-aprés, dans ae lequel (Coticion arr opus cana. Cas de charges Mymax | Max Los phinoménes stoi stave 3.2.1.3. INFLUENCE DE L’EFFORT TRANCHANT SUR LE FLAMBEMENT DES PIECES {a collctation d'ffor tranchant,généralement présente dans les piteesféchies de Ia prstigue, extraloe des dformations dont gous n'avons pas (eau compte jusqu"2 present En fit, la présence d'un effort tranchant ne modifie d'une maniére sensible Ja-carge enique que dans les poutres A weil, Reprenons le cas sms simple le I poute d'Eulerbi-aniculée, solic en compression Novs avions Liéquation de la déformée s'éerit, ea prenant en compte les déformations engen- dees parton rancent fy My a(¥ ae ET a& Gm OA at Posons P L'équation devient Fy=0 ae Eile est analogue & Méquation diflérenille du § 3.2.1.1. précéent, ese résou de la méme fagon, La fre esque de teens, gu ala py «22! xt te en on de Tnfluence de efor tranchane e devient (CONCEPTION £7 CALCUL DES STRUCTURES NETALLIQUES SELON UEUROCODE S| Me ae to | Ay état ta section séduite 8 Vetfort trenchant ~ SiAy estes grande a ~ Si, av contrace Jest tts grand 2 yf #yf,_ =0 ar Ga ce qui est vérié pour 1, cteseadive que la fore entque de flambement GA effor wanchant est, N'g2GA, ra, on & Crest Les phénomines sts laste Sila diminution est fable pour les poutres 2 me plein, et néligeable, ele est au contaire, sensible pour les poutres tiangulées 3.2.2. ASPECT EXPERIMENTAL DU FLAMBEMENT Lrexpérimentaton en laboratoire, effectuge sur des povtrelles laminges catrantes, soumises & des effors de compression progressivement croissants, monte que la fine des pidces se manifeste de deux fagons différentes, selon Ielancement des pitces. = Pour les pices de faible élancement (forte section, faible havteur, 2 < 20), la rune se manifest par Iaffaissement des membrores, sous la contrainte 0, pproximativerent, ~ Poor les pitees de grand élancement (A > 100), la ruine intervient pour wne contrainte d'atlsissement g,(inféreure& a limite élatique o, et & Ia contrainte 4'Euler of), pour laquelle observe une augmentation brutale des déforme tions, avec apparition de sones plastféss, suivie d'un effondcemest. En cute, Ja courbe containtes/4formations n'est pas ingaire Liatfissement a lee pour une convsine 6, iaféreure & ox. La contrainte @ Ealer représente en fit une bore supérieure, que I'on ne peut ateinde, du fst que la théoried’Buler pend en compte une bare idéze,parfaitement rectlgne et soumise un effort de compression N partitement cenué au centre de gravité dela section ‘et appliqué suivant 'axe moyen, ce qu ast jamais le cas dans la rélité En effet, 1. tes pices, eprbs leur tritement en laminoir et leurs diverses manvtentions et transpors, ne sont pas igoureusementrectilignes(défaus de rettude) : 2. leurs inetes ne sont pas constants (tolrances de laminage) ; 3. les efforts normaux de compression et les appuis ne sont jamais rigoureusems centr (fats de centage) de 4.les potesux, sur chantir, ne sont jamais parfitement verti (olécan montage) 5. enfin, le module d’easicité E de acer n'est pas vraiment constant, du fait des contrainte résidueles de laminage (défats d homogenéit), (Ces cing types de derauts, plus ou moins prononcés, mas rées et inévitables, contribuent 8 affablir les éléments, en raison des moments de flexion paresites ‘qu'ls créer, qui majorentconsirablement la contrainte ‘Les defauts de rectitad (Befaus 1 et 2) t es dstauts de cenrase (fants 3,4 et 5) éduisent la fos porante de la bane, et justifient des caleus specifiques. 99 CONCEPTION Er CALCUL DES STRUCTURES METALLIOUES SELON LEUROCODE 3 3.2.2.1. PRISE EN COMPTE DES DEFAUTS DE RECTITUDE. CConsidécons une poutre dot d'une courbee inital yp ment (figure 61). x charge centrique h Dans une section courantez le moment Néchissat vaut M (2) =’ +36) ~Flgue 6) ~ equation de la dforme sri. offs aa2G+y)=0 La déformée de la poute,& vide, s'exprime parle développement en sie de sinus BX + asin Ee z quien premire approximation (les auues termes Gant négligebles), se résume & syzasin™ soit Los phanoménes cist active Lasolusoa génécale de cette quation est dela forme s=Dsin * z Les dérivées sont r6quation (1) de Couto tre ‘ File ost maimale 'abscisse x= 2 soit @ ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON UEUROCODE 3 Les pivomnes cnet Sosive 2 me (26, ) Compte cou que 0? = 8 rN a LL (2) eertenca ye (eet) eageo aoe wea” (ae*e |)" 3.2.2.2. PRISE EN COMPTE DES DEPAUTS DE. CENTRAGE Considérons cette fois-i une pouve rectiligne, chargée d'une force normale N, Les deformations croissenthyperboliguesnent aves N, parellale& son axe moyen, mais excentée dee (Figute 62). La fdche tole f (Mdebe intial + leeve addisonnelle) vaut done I ty + orsqueW=0, f= (ext initial) + lorsque N > Ng, f,—> (tat de rune) La conrinte maxima crac at de une, et bea pour WNEy ar Compte + fant le rayon de giration et ela distance du cen Figure 62 e gravité dela setion tla frontire dv noyau central, on a fa = couficient amplification dela liche intial EX atyn0 ae = Bquation de la déformée = Solution générale: ¥=A sina x+ Beos ox ~ Conditions ax limites y(0)=«, soit B 1 e.soit Aze: sina é coat coefficient ‘amplification de a contsit 10 Diody=e| cos ax+ sina. La charge de ruine N est obtenue par la relation (4), en portant © l og=E. novia uation suivante du second det gu donne W = Mitche totale maximal, pour e CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODES £1-cosa #] ‘ fesna 2 mae asin of 2 at sina £=2sin cos 2 wo La fdche totale vaut sore fre! o + Lowsque¥=0, f= 0 (Gta initial 9 at de rine) varie hyperbotiquement en fonction dN eta pour asymptote horizontale Nj [Le moment fiéchissant maximal vat ul s'eritencore,en portant c=! et /tnée dela elation (5) © La charge de ruine1Y pout étre obtenue par résolution de 'équaton (6); Cependant, plus simplement, tant que N rete faible vis-8vis de Nx (pees déforations), on pew ade sxe avec une précision soffisante, cf état faible, que we Léquation (5) sent sors o 3.2.3. ASPECT REGLEMENTAIRE. DU FLAMBEMENT Lathéorie d'Buler abie pour des stractures idles, ests insuffisant, en regard es impertections de centrage, de rectitude, de Vertcalité et de la présence de contraints tésidvels (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIOUES SELON LEUROCODE 3 Test donc néoessae de prendre en compte ces imperfections ou lers effets, Les ‘glements ont notamment défini un facteue "imperfection c. 3.2.3.1. VERIFICATION SELON 1’ ADDITIF 80 (CHAP. 5.3) A. Flamiement simple Lasollicitatioe N de compression, pondérée, dit satisfaire 3 fet normal de platifcaion, qui vaut pour une section aire A: Np =A. Oe ky ccc fonction ps grand es ancenent rte Byer 3 ‘Les valeurs de dg sont obtenues directement par lecture des tableaux A, B ou C de PAdditif 80 (chapive 53), les poutres en relevant dy tableau B, Paraltlement, la Convention Européenne de la Construction Mézallique (CECM) avait éabl des courbes européeanes de flambemeat, non dimensionnelles, en fon: ‘ion des vara Neth, aves Les phéaménes distant asique We ee Xe \ Courts exropéonnes ie fambemant| on o7 oo 4 02 ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES Sei.oN LcUAOCODE 5 ‘Remarguons que dans I'additif $0, 1a contrainte de ruine par ambement oy est obtenue pour f= 1 Suit: y= 1, on Les valeurs de NV tues sur les waurbes européennes a,b, e, sont donc égales & inverse des valeurs defy ues daas les tableaus A,B, C de Addi 80 Les deux méthode fe verification au lambement sont done anslogvet. B. Flambement flexion ~ La vétitication n'est faire que si z y 02 & mY >on oN, = Lex solicitations sous charges pondénées doivent satisfaite & la condition suie ig Nota Mme Mer ey] ay Sip he Me My | OP ‘moments de flexion maximux par rapport aux axes de plus forte et de plus fable inetes, coefficient donné par tableaux, en fonction de coefficient de déversement,calculé comme indiqué au paragraphe 15.22 de adi 80 (x explicité plus loin au chapite 3.3.2.2. de et ouvrage). en supposant que le moment de flexion est constant le long de la bare, G, ZN as phénomenes citi eastave Gre ot Cy Stant des coefficients donnés par le tableau VI de Addit 80, qui st fonction du mode de chergement et d’appui. Leurs valeurs tan wes proches de Ion peut par simplification, adopter Cy, = 1, ce qui place en sécurité NOTA La vésifcation au flamibemnent,seloa’Additif 80, peut ws bien are utilis seal domaine Elastque. I suffi alors de replaces, dans la relation (11), moment de plasification parle moment sésistantastique, soit 3.2.3.2. VERIFICATION SELON L'EUROCODE 3 A. Flamberent simple (Eurocode § 5.5.1.) Le sisqe de Mambement nest consider que si >02 Fa ce cas, la solicitation W de compression simple dot stisfire& NS xB A tw oa Ba=1 _pourlessetons ransvenles de Case 1, 2003 Bu= Agg/A. pour lex sections raasveres de Case 4 ext le coefficient de réduction pour le made de flambemnent consider. Poor les éléments & section wansversaleconstante,sollicités en compression axiale conse, valeur de pour eacenet ut, pe deaming pa foul \ sap mens ole? 77] e=osli+ed-02) 68 est un facteur Pimpertection zt -. ab W. ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES $1 0VL'EUROCODE 9 st1'élancemeot pour le mode de fambement & considécer ayen|E)" ao39¢ . e=|22)" Gen nim?) la courbe appropsie de Slambement courte deranberars| a [ [© | a] Face dimpereciona | 024 | oa4 | O49] O76 (Euler o 0° 02 Of 06 08 * 42 i448 48 2X re 64~ Plus simplement et plus rapidement, peut ze btenu en fonction “lancement réduit 3, au moyen du tableay 65 suivant 110 Section Limite ‘Secons anaes we hie te i 4sa0mm hiosi2 1) 100 4 100 mm CChois de a courbe de tambement ovrespondant & ur (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LeuROCODES we de | Cours do | _| namtemer|tambement | vy Scion ree Lanindes stave qualia Vai 551-4 Get lpwe 552 ae fe acame 5 — sre de tanSener et ern 66 B. Flambement flexion (Eurocode § 5.5.4.) lA - ] Spee |eiaient| | O ia U SOMRAR., lastest] mom furs nants —] quai quia nt tenon _| Soest bracaoam ry ¢ plan de Hexion. Ls éléments sollctéssimultanément en flexion et en compression axiale, dot ‘vent satsfaire & diverses conditions, selon ls classe de leur section transverse, asphnoménes ciastabit active = Sections de classes 1 2 5 My Mow "a aint a plus petite des valeurs de yet 2 (0b xy et Son les coefficients de séduction définis précédemment Buy &t Be Son les fcteure de moment unifor équvalent pour I fanbe sent pi fexion vor tablea 61 Si le déversement représente un mode potentel de rune, il faut 6glement vér- fier kar M, avec 006 yy Mr =015 RyByer 0.15 ave pyr 0,9 Buycrest wo factour de moment uniforme éguvalentpowr fe déversement (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON UEUROCODE 5 Les prinoménes distal astque Sections de elasse 3 acteurs 6e moment unforme équivalent Les forties ébles pour ls sections 1 et 2, que c sit avec 00st risque de déversemen,cestent vaables& la contin de remplacer Mgy = Wf, par Ma= Wee fy Facieus de moment unfome | Diagramme de moment pe “ANG | ~ Sections de classe 4 {Les formules deviennent, en introduisant le sections et modules efficaces| Moran ds oes Sages eats aS se SVS Is uae ___Fite —__| Mone 6 hase charges mos ius dob moments Bendis Si le déversement représente un mode potentel de rine faut également vét- fies y weg tur egw, Ms Me Ya Les facteurs de moment uniform quivalent Buy Bare et Byzr doivent ere cal- cules d'aprés la figure 5.5.3. en fonction de Valore du diagrarume des momen's Achissums ear points de maintien & determiner comme suit (ef figare 67 page suivante) Me Bue By + HE aa Pc fever eden pontine Svendsen ee yy we i 8 a Hoel ma BEES pout deganane de manent Sars crangomert oo ee mae ui Fora in “ — om 1 SOS pow dageamme ce moment iF Seer enargamert designe aml (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE s Les phdnoménes distaste C. Longueurs de flambement [Fe Valeur de Gg) fy — Nesuts dbplapabies ee | 19 ‘La longueur de flambement¢, d'un élément peu re déterminge, en fonction de se Yongucus nominale fe, pant de annexe F de I‘Eurocode 3, dont nous résumons essential ci-aprs Monit decks acu de dso iy ee epee : iment en te et en pied de poteau qui valent: "7 K+ Ky +k o8 K+ K+ Ky Ky K+ Ky + Ky + Ky 05 . rit 0 ke poe conc a ‘Ky = igidité des poutresassociges au nud considéré oo ~ Erase "a0 01 02 03 04 05 06 07 08 il 10 | © fc /1 92 in org)=0.22 m5) % "[i0amen)=oeon, & ‘Aprts quoi, on déermine e rapport “a partir des deux tableaux suivants, n fone 0 tion de my et mp selon que Ia structure 5 situe dans un mode a neds fi variables, [Rise 70. Valeurs de 0g / fp — Needs fees fancue y 10 ni] os Poteau aver — > Ke fa hs Ky os os on Fiera ce deibuion as rie ~ Figure 68 — Ercan 8 0:45 6+) - 0265-3) OBA H+) O28? CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIOUES SELON LEUROCODE 2 Les prinomnes distil lastue D. Flambement des pitces triangulées = forts das les reits Tis sont maximaux aux extrémités du poteav. L'ffort Ng dans une diagonale de souls vat ‘Nous nous limiterons il a cas (le plus courant) du poteau constitué de deux mer- brures parallels identiques IPE, UAP, comes ou éventuelement celis) relies transversalemtent par deur plans wiangulés de tills uniformes, atachés par boo Tonnage ou soudag = Longussrs de flambement convient de vei + d’sbord, le Mambement é'un wongon de memibrure, dans le plan da teilis. La loogueur de flambement& adopter est la disnace entre needs du tells : f= a Etéments comprimés & trellis + ensuite, le flambement du poteau composé, sur se haves: tata, tout comme. tn poteauclasique de section plein, Trelis = Moments dinerie de flexion Les trellis ne soat pas pris en compte dans la déterminaton des inerie, gu se éduisent aux inenties de membrurs, Tnerie principale: Iegy=2 fy Lig Ine minimal fg. LAB. Apt 2 = ire dela section wansversale d'une membrure stance ene centres de gravité des menienies ines propre d'use membrure par rapport son cenice de grave eth, Effort dans les membres &ot-hawteur [Leffort axial Npdans chaque membrure vaut: igidité av cisaillement du wells (effort wrancham! requis pour produre Jéformation unitaire de cisillement). Voir valeurs dans tbleav su ‘nest nombre de pane de wets -AgG1 A, son dane pou in seu pl (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON L'EUROCODES Ls gnomes inten dlastove 3.2.4.EXEMPLES D’ APPLICATION {L'Eurocode 3 apparat done comme plus cotraignant que aditf 60 (de ordre de 20 % dans ce cas pees), Cela sexplique Exemple 1 : flambement d'un poteau en compression simple centrée ~ yar lapse on compte du Cateurparil de Sécurité yy pris égal 21,10 pour tous calle d'insabils ‘Quelle change meximale 0 de compression peut supporter un poteau de 8 mbes de hhauoue, encasré en te et en pied, selon les deux plans, et eonstiué d'un HEB 200, sass — par la gtomrie dela section (Pour un HEB ici h/b < L.2 et on passe dela courbe de flambement ba a cour Exemple 2: flambement d'un poteau comprimé a fléchi, sans risque de déversement Longueu de ambernent: fe = ncement acne: 2,2 29% 079 507 Verifier la subilié d'un potesu IPE 220 de 6 mbures de hautent, soumis 8 une harge normale de compression N = 100 KN et une charge tansvesalelineique ge 2 kdl, appliqué dans le plan Os. Le poteau es biencatt dans le plan Oxet bianiculé dans le plan 20x. Acier S235, Selon Pdi 80 Pour 22 = BAG 5.31) donne y= 14 L274 0,63 (eourbe &) eri was Lo Section de clase 1 Nye f= 1835 KN fo 0631835 /1,10 © Leusm 2 57.4% 23,5 « 10-2 13,5 KN Ost kN ‘CONCEPTION EY CALCUL OES STRUCTURES METALLIQUES SELON LELROCODE 3 eaaay % by ie 4, ales [ 2B 30 Lia : 3 aosens = 80 ‘Ce second exemple prouve, une nouvelle fois, que I'Eurocode 3 est plus exigeant : re _Exemple 3 : flambement d'un poteau de portique comprimé et fléchi i Me \Vérifier la stabilit du poteau de portque AB (IPE 400, h =7 m), sachant que fat verse associ (IPE 400, & = 20 m) supporte use charge wiformémentrépartc g = TOENIa. Acier S.235, La structure ost &repuds déplagables, Dans le plan du portique (x A 2), le poteau AB est aticuléen pied et encasté das figue en tte 3 ou 030+ 0,55 =0.86<1 ‘Dans le plan perpendiculaire (x4 y), le poteau est encaté en pied et atcué en tte ; Le poteau est stable au flambement, ~ Selon "Exrocode 3 Section de classe 1 Hy =084 (courbe a) : He = 0.827 (courbe b) f Hy = 8, 2 By- 4) + 574-373 373 4 128% 100 hz = 1.302% 130-4) Be Hage | Daa Tas * we éiec e ove 73- ‘ , Mee retro Wye 2 00m } ge 2 sanea6 ; tae TE 1.5235 = 1 9864N “ “ 1160 cm* 122 ios (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES c=LON LEUROCODES Woy = 1 308 em My =Mp=270kNm Mgey = Woey f= 1 308 23,5 x 10° = 307 kN = Selon Vadaivi80 8 norm 2100 , 3120 2% 7 0. Dao le plaox A 2 [Ta8s 12K tga] a «ty 225 y= 750m 004 Ky Dans leplan xy: 420,74 =490m 1750. Seu 6s fre, 450 i 398 b= rene vier goo 242 224 107 er i986 7 So Sit: 0.12 +0946 1.0661 ~ Selon Berocode 3 no I aricuation) ny 5! + #¥00 Kyy = 1,9 4 du faitde ta double couture dela traverse KAKy eee suse (Gf tableau E. / Annexe 1 de Eurocode) 128, Les présominee dtabs Sistique 23120 Soit: ny ==>. —__ «0.66. 2310, 15,2310 7 So fg ee = OT BEAN T= 08 +H) * 0.60; My fy =2.9 & = 20300 f,=0.7 = 490m section de clase 1 2030 125 gout, = 132 90. og dove 33 395 Les coefficients de réduction corespondants cont y=048 clon courbes) Breau (ten ote) Bur= 1,8 (car y= 0) yy cba ax 13-9) + 18-1) p99 60 040% 00 pus asx 1986 faut véritior que 1004 1,045 270 ¢ 1, soit 0.14 + 101 = 1.15 <1 ed 207 1,10 110 Sie poreau était la limite de lacceptablit, selon I'Additf 80, apparat sous- dimensionné, selon 'Eurocode 3, qui apgarait une nouvelle fois plus pénaisant Exemple 4 : flambement d'un poteau a treillis Verifier la stabilté d'un poteau constitué de deux membrares parallels ideniques [UAP 200), reldes wansversalement par deux plans trangulés de tells [comitres 40x40 x3], soumis 8 une charge de compression N= 1 000 kN. Cre poteau, de 6 mires de hauteur, set de plde provisore d'étlement & un ouvrage ea béton Hest done 8 considérer comune article, ant en tite qu’en pied. Acier S.235 125 ‘CONCEPTION E7 CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES LON UEUROCODE 3 = Membrares| AP 200 32 em? iy=050.m I Tels P 140x403 Ag=234 en? é=070m Ae rit Na Var x : As q ~Fguo 74 ~ A. Efforts dans es membrures& mi-hauteur | | ai le =P ; dpe 22x17 x, wEl, Ue ae , #21 00% 40340 _ 9s ro yy oo? REAM 2d 126 Les phénoménas aintebé stinve sg, < B21. 4680 100 50 14 ggo un 2xT Mo =e — 1 1 Ne 8, MM =1000% 1.2% 10-7 BENm 7 Lodo 1-000 23520 114 000 B.Bfforts dans les reilis i xm vee VM. soit z 26x05 ification lambement relis A fy=236%23,5 = 55 kN 1 12 2574 1=062 dod x = 0,77 (cousbe e) . Verification flambement élément de mambrare 1m bs v7 ‘CONCEPTION ET CALCUL BCS STRUCTURES METALLIGUES SELON LEURCCODE 2 Las phinorénes diastabit Sastqve PHOTOGRAPHIES DE POTEAUX RUINES PAR FLAMBEMENT. 1 =0,86 (coube) Nye nyse we 526 KN < 0:86 x 32 x 295 10 88 KN (v6) E, Verification flambercenspoteau sur toute sa hauteur Ig =40340 emt 3 892em? od: i= 25,1 em, = 2.Np= 1.052 EN Nye =2A.f=2x 3223561 5041 % =0.65 (courde c) w <1 Yu 10522N < 0,65 x 1504 ~ p09 0 [Le poteau n'est pas stable. Il convient de remplacer les UAP 200 par ‘CONCEPTION EY CALCUL DES STRUCTURES METALUQUES SELON |'SUROCODE 3 ‘Les paéoomtnes dina Bastqus 3.3 LE DEVERSEMENT Le déversement des pitces léchies est le second phénomne d'instbilt astiqu, apres le flabement, avec leque! il présente une analogie cerine. [Avant de justifier sa valiité su Te plan théorique, nous allons metre en Evidence ce phénomine sur le plan experimental 3.3.1 ASPECT EXPERIMENTAL DU DEVERSEMENT CConsidécons une poure mince (fer plat), doat les appuis sont encastés vis vis de Ta torsion et qeleongues vis 3-vis de la flexion (figure 75) Appliguons ne charge concentsée verticals F en son centre de gravité G. L'ess False sous presse en labortoire, montre gu la poute seffondre brtalement sous tne charge Fy = 5,2 KN (figure 76) ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 (§= poids propre poate) 7850 x 0,008 x 0,52 x 52 8 ce qui corespond & une contrainte de exion My 6M 6x 713x108 Toor i e =52 MPa Bx 320 ‘qui est urs netement inference &la contrainte limit d'lasticité f= 235 MPa On conscate done, que pour une faible valour dela contrainte de flexion, la pout rend brutalement une fléche latérale, qui provaque la rotation de la poutte et par Suite sa rune, alors que nous sommes encore loin de la limite élastique (Ce phénoméne d'instailté Elastique se produit, d'une fagon généele,lorsqu'une ouite Néchie présente une fable inert & la flexion transverse et la torsion, La Parte supérieure de la poutre, comprimée, flambe latéalement et il existe une valeur enitique du moment de lexion (selon le plan de plus grande raideu), comme ilexiste un effort nonmal critique provoquant le flambeient pour une bare compa ‘mée, pour lequel Ta poureéchit dans le plan de sa plus fable raidear et entre La flexion n'est alors plus plane, mais dévie, et s'accompagne d'une torsion et © un gauchissemeat de a section (bimoment), Les phdoamines ginsabitédastque 3.3.2 ASPECT THEORIQUE DU DE ERSEMENT 3.3.2.1. SECTION RECTANGULAIRE (POUTRE SANS AILES) Reprenons la poute del igure 75, dont les exrémités sont encastéesvis-2vis de Ia torsion et queleooquesvis-2-vis del flexion (vertical ec transversal), [Nous avons vu, expérimentalement, que l'epplication d'un momest de flexion simple vertical Mg se wansformait en une superposition d'un moment de flexion f= 235 MPa 3 000 400 n'y 2 aucun risque de déversement En revanche, la méme poutte, mais de portée & metres, dversera pour une contain ertique de flexion oye 35x 35118 MPa dens le cas contaire. [Le inten latral aux extrémités dot te assuré par des éléments et dsposiifs de fixation opposant une rigiitésuffisante et possédent une résistance adequate, Ces demiers doivent ~ sésister 8 un effort gal 82 % de leffort axial de compression ext:tant dans les semelles comprimées au niveau des sections maintenues, cet effort état transmis par ces semelles perpendiculairement au plan de "ime des éléments, ~ opposer une rigiditésufisance au déplacement ltéal et a rotation dans le plan perpenciculaie au plan de flexion pour justfier le choix de I'élancement rut zp rete, is phéoomnes distobis Gastiqve 3,3.3.2. VERIFICATION SELON L'BUROCODE 3 (CHAPITRE 5.5.2.) {Lemoment de exion maximal Mdoitétreinfvieur au mementultime de déverse- MyStar Bo Woes pout es sections de Classe 1 ou 2 Weey/Wye.y_pourles sections de Classe 3 Wag. Woe pour les Sections de Classe & ‘tar st le coefficient de réduction pour le déversement, qui et fonetion de Ilan conent tut hy denen viva du dfversenent tu peur valeur 1 ta mais uy ert Wir Man oa 15 [1+ opr Oy 0.2) + Ri 21 pour les profil mings 49 pour les sections soudées Caleul de l’élancement hz (annexe Pa\’Eurocode,§F.2) L’@ancementréduit Pr a pour valeur ir rad floes CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 e& Mc, = moment orique élastiqu de déversement [Le moment critique élstique de déversement M,, doit ue caleulé avec les caracté Fstiques dela section brute. Pour les sections de Classe 4, le calcul de Ma, sera fit sans considérerVinertie de torsion unifrme de I'lément (t= 0). Ls valeurs ceil tr event bees pai bln des coh hts evducon de Tumbeen (gue chav au ADT ae Fag coxe tn cenit + pres pots ann courte (a 0.21) Enfin, lorsque Az $0.4 i est inutile de prendre en compte le déversemen Pour les poutres section transversale constane et doublement symétigues, aotam: ‘ment les série de profilslaminés / et H,'éancement yy pout Bre dstormin parla formule suivante epproximative, qui place en sécurité — Calcul du moment critique élastique Mc, (annexe F AN Eurocode, $F. 1) Pour une poue A section transversle constant, | re ante, le moment critique élastique de déversement est danné pa la formule générale fro ] men |, Pa oer ot ca lie) 2” ay SP] gaye C1, Cet Cs facteurs dépendant des conditions de charge et d’encastrement, 08, on bien biaroes andres par les deformations transversal, que la thione He pen Sanpe eee ate ——~——r ans le as de aisseurswansvere, dl ty> 300 LR dans le eas ob il n'y « pas de radisseurstransversaux intermédinires, on prendra ‘ee= 5.34 (valeur qu place en sécurt), 08 /1,>308 F538 [Nous ne développerons done pas ii les calcul théerigues du voilemet: ~ une part en rason de leu longueur et de leur grande complexité ~ é'autre part, parce que les profiles lamioés normaliss (IPE, HEA..) sont peu ov pas sensibles au voilement; leurs snes dtant surdimensionnées 98 NOTA 1 st file de vésifer, dans les catalogues donnant les caractéistigues tnétrigues Jes profiles laminés normalisés, que pour tous ls profils IPE, HES, HEB EL HEM (h = 600 mm maxi), qui consutvent 'essentiel des profs uilisés en biti tment, on a bien d/ ty < 69 e, ce gui sigaife qu'une verification en voulzment n'est pas nécessaite En revanche, les mes des profilésreconstitués soudés sont tts sensibles au wile- rent Il sagit des pouttes ov caissons ouvrages dr, des paris de réservoirs, silos. cle sera, par conte, pour tus les profiles econstiuts sous (PRS). 3.4.3. ASPECT REGLEMENTAIRE DU VOILEMENT ile fe er, p pour tous es profile La résistance au wiletent par cistillement des ames de poues est défnie au cha- 3.4.3.2. MATHODES DE CALCUL pie £6.de'Eurocode 3. Elle dépend du rapport hautcurepusser dy ans de Vespacement des éventuel raidissurs dame intermédiairs Devx mthodes de caeul sont possibles = la mtihode post-critgue simple (voir ck-epres § 3.4.3.3). qui peut éte wise dans tous fet cas, que les Ames comportent ou nan des raisseus transversaux 3.4.3.1. CRITERES DE VERIFICATION Imterinedisies, a concition qi erste Ges raiisseus waseverns. anc appl; — tamtthode du champ diagonal de traction (voir ci-aprés § 3.4.3.4), qui peut re La résistance av voilement par csaillement doit atre véifige lorsque le rappoxt tualisée lorsque les Ames comportent dee radisceurs teansversauxintennédiaites, it, Vine vat: Bity>@e pour des mas sans ealdissaurs(exceptés ceux sur appuis) ‘condition que 1saids3 4 ant Ja bauteur d'tme entre semelles + 2 tant éartement,ente ns intérieurs, Lorsque 2 > 3, Linclinsison du champ diagonal de waction est tlle, que cete méthode plice ts largement en sécurité. La premiére méthode sera alors ptt rable 4ltq>308 /%, pour des ames comportant des eadisseurs transversaus intemédisies raidisseus. (Ces bornes sont fxées parle § 5.63.2 de I-Buracode 3, qui définit élancement iy dorame ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALUIQUES SELON LEUROCOD Le phénomines cinta Sst 3.4.3.3, MéTnope Post Cermique SIMPLE RE (:} A. Cisaillement pur ( 5.63. Burocode 3) “pane 1 faut vésiier que l'ffort tanchant de calcul est inféieve & Meffor tanchant esis gon Von sre tant, Sot VS Vig Vig =4 ty Top “ug ant la contrainte moyenne (dite post-critique simple) de cisilemeat, qui est ° En posant fonction de 'élancement de ime 7, et qui vau acta de Vame 2 et £=210000MPa — 7203 (oe Faison Tess onshyct2 Raia & tr-o6a5i,-0808| 98S € on obient A etn?) 8.205 8276 | 5085 126 | 150 | 205 Figure 85 ~ Palcisseure Varsveraaue interés ‘Sane arc Valeur de g eee Calcul d2 "élancement 2, de Véme. B. Interaction entre effort tranchant, moment fléchissant et effort axial (§ 5.67.2. Eurocode 3) A condition que les semelles pussent résister 2 la totalié des valeurs de calcul di tmomeat féchissant et de effort axial dans élément, il n'est pas nécessaire de rédvire la résistance de calcul de I’ime av cisillement pour tenir compte de ces eons te tant a contrat valeur: ritigue éastique au voilement par cissillement, qué a pour (CONCEPTION EY CALCUL DES STAUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 5 Les sections transversales sont considérées comme setisfaisantes, c'est-dite ne rnéeessitant pas une détermination de Pinfluence de I'efforttranehant V sur le ‘moment résistnt de calcu, sles deux conditions suivantes sont remplies MSM, VS Vie ‘My= moment rEsistant plastique de calcul de la settion consttuée des semelles seules — ~Figue 86 - sistance de calcul de léme au voilemen pa cisillement. Vs ‘Myy = moment plastique rsistant de calcul de a section totale (semelle + Sene) ~Figue 87 - En présence d'un effort axial N, le moment M; devra tre réduit en consequence et sera dering par IM) = moment Myen absence de 8 Las phéoomines stain Baste Ny=A.fy=elfon axial plastique Mee gporan ta seton compose es seas ems fin = SiVE05 Vigil n'est pas ncessaire de téduire a ésistance de calcul de la sec- tion transvesale av moment Méchissant et effort axil, pour tenie comple de Peffortranchant. = SiV> 05 Vigil faut vérfcr Me lye ee] Vea uel fomule du uongon debuts AB sua figure 8c aps, lite Tineraton ee effort aca et momen Meche (En présence d'un effort axial N en sus, ily a liu de remplacer Mr parle moment eéduit de résistance plastique My, défini parle § 5.48. de I'Euracode 3) vb Qs Yoo @ 05 Yan 8 ° He ~ Figue 88 — 3.4.3.4. METHODE DU CHAMP DIAGONAL DE TRACTION A. Cisaillement pur (3 5.64. Eurocode 3) 1 fat vésiier que effort ranchant de calcul estinféxieu effort ranchant esis tant, soit = Vip En phase élatique, 1a contrainte de cissillement est uiiforme dans le pan ame, efor tanchant sistant et Voy = ty tn CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METAL IQUES SELON LEUROCODE 3 “yp ant la contrainte de cisaillement qui est fonction de I'elancement de rime 1, qui vaue (voir figure 89) Rysoe | ons, cras 289- En continwant la mise en charge dv panneau d’dme,au-deld del limite élastgue, la diagonale comprimée du panneau, qui est saturée, ne peut supporter aucune aug mentation de sa contrainte de compression. Apparat alors une tontrainte de me brane, qui déforme les semelles dela poutre vers 'mtécieue du penneau et qui plas- iffe ame (voir figure 90 c-apré), a tense ~Figue 90 Les phtnomnes dns taste (Cee conto de membrane cy ost onstate dans le champ diagonal de ation pst, de largcurg et icin contalses principals, prs projection sr les axe rncpa ot , valet (GacesncerieeMon. " eu=ous ty sin 26 oy sin2@ sip e082 gob on tire ou= VF (15 sn 297] ~15 ny sn 29 [Le champ diagonal de traction a une lrgeur g, gui vat (ffi 90), (cos §~ asin 6) +5. sing + 5,sin = do0s 9-(a-S,-S) sing ‘Cece diagonale de largeur g permet d'accepter un effort tranchant addtionsel du fat de la plestifiation de cett portion d'éme, qui vaut: AVep= ty One sind Ft leffor trenchant résistant global sera 25, Typ +0.9 8 4 Opp sing Yu 1 Eurocode 3 ayant intoduit un coefficient de séousité de 0.9 o=acun! « Leo co a2 6 =2 pour 2 90 pour sma gaze pour les autres cas ‘CONCEPTION ET CALOUL DES STRUCTURES METALLQUES SELON ‘Sof S; sont les longueurs d'ancrage du champ diagonal de tration le long des semelles, comprimées et tendves, obcenues par la formule My = moment de résistance plastique réduit dele semelle considéés, qu vaut eoase2-¢|1-( 2) wea sl-(2)] 00 betyy sont largeur et 'épasseur de a semelle consi B. Interaction entre effort ranchant moment fiéchissant et effort exiat (65673. Eurocode 3) Les sections transversales sont considérées comme satsfaisantes, c'est a-dire ne ‘écessiaat pas uns décermlnation de Vinluence de effort tract sur le moment resistant decal si les deux conditions suivantes sen replies MsMy VS Vin -My= moment résistant plastique de calel de la section consitée des semelles Vy = résistance de lime seule a voilement par cssillement, qui est fe valeur Darticulitre de Voy, définie précedemmera, cbtenc lssque la sésistance 162 Las phénomanes dinstabit Soave de la section constinuée des semelles sevles Mest épuisée parle moment ‘Aéchissanc our une szzdonsyéuigu, ans ffor ana, @ #2 t= 5,=0 = $1 ¥ 05 Vins il n'est pas nécessaie de réduire l résistance de cateu dela see- tion transversale av moment fiéehissant et & effort axial, pour prendre en comp Peffort anchant = $305 Vw << Vil Ea veer que se ( J) Yow (en cas deffo axial N, en sus, il faut remplacer Mye pat My), gui s!'Saaton de ae de parabole BC (figure 92 ci dessous) ~ Si V> Voynil fat véeitir que VS Vi Vy est obten pare formate expliciée en paragraghe préoédent, qui corespond 1 Méquation da tongon de courbe AB. = Figs 92 Diagramme imaceon ene at 3.4.3.5, VERIFICATION DES RAIDISSEURS TRANSVERSAUX INTERMEDIAIRES(§ 5.6.5 et 5.7.6, de I'Eurocode 3) Quelle que sit la méthode uilisée (post-crtque simple ou charap diagonal de tee tion), il eonvient de verifier a résistance des radiseeurs transversaun, 165 (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUHOCODE 3 Leffor decompression N, dans un raldsseurvaut [eVod ete) te des valeurs de typ obtenues pour les deux panceaux adja. 1 faut ctenie la plus ps cents au raisseur. Iy lieu ensuite de vétitir la résisanee du radisser au flambernent en fespectant teois Conditions = i coavient dinclure dans la section transversal effcace du ridisseur ne lar peur dime de 15 ¢. ty de parte d'autre du raidisseut 1 Pe, ~Figue 93 ~ 18 vétification ap flambement seffectue en utilisant la courbe de fambement © cot une longueur de fambement €2 0,75 ~ afin de présener une sighting sufisnte, le radisseur doit sale J telle que : 3 sifey2, 42150 a # Side v2, 1.207500 @ 3.4.3.6, RUSISTANCE DES AMES AUX CHARGES TRANSVERSALES (§ 5.7, Eurocede 3) [La mine d'une ime don ride, soumise & des charges tansversles, peut strvenit selon trois modes mode 1 : erasemtent de Véme,& proximié de la semelle = mode 2: enfoncement cal de ae sous forme de vilement locals = mode 3: voilemont de 'ame sur pls grande parte de sa hauteur, (Quant aux modes d'applicstion des charges tansversaes, on distngue {ex pntnombnoe dintabineeasteve = Soit des charges appliquées sur une semelle et reprises par cisallement dans ae (gure A). Bn.ce cas, il fat vérifier les modes de tune 1 et 2. = soit des charges appliquées sur une semelle et ransmises, au travers de I'ame, directement 4Taute semelle (Figure B). ne casi faut vésfier les modes de une 1 et 3. ® wee i tt foot Tn La longucur app rgide Ss sur une semelle est a distance sur laquelle la charge ‘applique est répantieeffectivement, = Figue 4 = = Figue 95 Mode I : résistance itI"éerasesnent Ry 9] CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE Les phéromnesdinsabits dlastigne 3.4.4. EXEMPLE D’ APPLICATION dy largeursemelle (<25 4) ‘9/= contrainte longitudinale dans la seme. Soit un PRS 1500, comportant des raidisseursintermédiaices ‘Verifier la résistance su voilement d'un panneau d'dme, soumis aux solicitations ‘Acier:fy= 285 MPa Loagpeur du panseau é'ame :=2,84 Caractérstiques géonttriques de la section Mode 2 : résistance a l'enfoncement local Ra (eal hes 150mm = = 400mm ive get As 38cm! f= 40mm Yt Ap= 16cm? y= 1S om @ 210mm ald 2 5,= longueur de Pappu sgide 2 = 2840 mm Glancement ame : hyo Mode 3 : résistance au voilement Rp Elle ext déterminge en étudiant le fanbement de IMime considéeée comme un lé- meat vrwel comprimeé,zyant une largeurefficace bg qui vaut bagel od os uy f a 4 1. CLASSE DE LA SECTION ~ Semele (tableau 53.1 (3) Burocode 3] £620 59009 > Classe | , @ = Ame (abteas $.3,1,(1) Burocode 3) d 1.420 IS 95 < 124 = 124 Classe 3 = Semellecomprimée : classe I ~ Ame de clase 3 = Coefficient panel de sécurité yo = 1.0. 2. CRITERE DE VERIFICATION DU VoILEMENT. est verifier lorsque soit 4398 >30 1634 2755 Done la vsification simpose. PAR LA METHODE POST-CRITIQUE SIMPLE A. Caleul de Veg (CONCEPTION EY CALCUL DES STRUCTURES METALLJOUES SELON LELROCODE 3 } -seiona sass Pour des mes comportant des reidisseurs termes, la rsstance au voilemeat 3. VERIFICATION DE LA RESISTANCE DE L’ AME AU VOILEMENT {es phéeomines dinisils dlastinue Sy 2119 MPa Vig 4 Tae Vig #2 534 RN 420 15 x 119 x 10 La poutre étantsoumise & uois solicitations simultandes Wf, N et V, ily a lieu de prendre en compte les enttres d'Interacton entre ces tois solicitations, Ce qui impose e caller Me B. Calcul de Mg Mp = Wyeth aver Woe = Bp. pe p= 23.360 ca IM? =23 360% 235 x 10° 5490 wm Np =2Ay.f=2% 160% 235 x 10"! =7 S2OKN Wf ay ott smi 3 ©. Griteres d’interaction M=4.000 Nm < My « 05 Vig = 1267 KN < V= 1 50D KN < Vig = 2.534 RN Ty adoae lew de prendve en compte I fave vésitier que reracton des solicitations. reap oealtt] avec Mp réduit& My, d ait de W [§ 54.82. Eurocode 3), suf sic, 0.3 seconde) ce qui es vee sila che instante née du plancher este inféieure& 28 mm (< 28 ram), our ls placchers moins courants de gyranases, discotheques f> Scyces / seconde (ou N > 0,2 seconde) ce qui est vr sila Heche fastanta. ‘née du plancher rest inféreute& 10 mm (f< 10 mam, Voir chapite 6.6 ci-aprts, pour le calcul des fréquences propre d'oscillation des 4.3. CLASSIFICATION DES SECTIONS TRANSVERSALES Sanaa sR Eurocode 3 instaué une clasiication des sections tansversales en fonction de centres divers ~ Glancements des paros, ~ résistance de call capacité de rotation plastique, risque de veilement local, ee, Quatre classes de sections ont G€ définies, allan de la section 1 (le plus perfore ™ante)a la section 4 (la plus fragile), soit ~ classe 1: sections trnsversales pouvant attend leur resistance plastique, sans risque de veilement local, et possédant une eapacité de rotation importante pout former une rtule plastique classe 2: seotions transversales pouvant ateindze leur résistance plastique sans Fisque de voilement local, mais avee une eapecité de rottion limite lass 3: sections transversal pouvant ateindse leur résistance astique en fibre ‘extréme, mais non leur résistance plastique, du fait des risques de volement local, classe 4: sections transversaes ne pouvant ateindce leur résistance élastique, ds Tait des risques de veilement local. (voir tableau synthétique 99 page suivante.) 176 ‘Basog dp cles noweau riiomert Eorococe 3 = SS Résistance _[Capacté de rotation ‘de call plastique Pastque comple Paste —vaiement neomle ‘eel a sccton site Eastque . fo Tableas 99 Les différentes paris comprimées d'une section transvesale (one ou seme) sont souvent de classes différentes. La clase de la section ser, en ce as, la clase Ia plus haute (la plus défavorabe), * Le fit de déterminer la classe d'une section permet de choisr la méthode decal. cals (analyse plastique ou éastique). La classification peu Gre établic en fonction des élancements limites des parol Les tableaux 100 et 101, qui suvent, défnissent les classes 1, 2 et 3. Les paris présentant un élancement supérieur slancement Limite dela classe 3 sont natu fellement de classe 4 Enfin, pour les profs lamings courants (I ou H),selicités soit en compression seule, soit en flexion simple, les tableaux 102 107 suivants donnent directement les clases. (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIGUES SELON LEUROCODE 3 ‘Bases de clots i novvees rglomentEurecade 8 ‘appr argeur-Saiseur maxima pour paris comple apport rorurdpaisnur maxinaur pour paris compindes “ane als ere papendlies Taxed esc) arise oeonses pe rones pris fed sn) ne 2 - Spee ade df he he Ff a 1 dfn i i ' & * | 1 lt = i Gasse Giasso‘Twpe | Seaton cio | Ditton decorates Dison 6 ontrants ine fansia par, laparo otouranautur da ‘compression {etion compression postive) eae) g IF e [Gumnaa> os: Sectonscreussslaminges| @-29/4 096 | (@-aH/4 st2e wracatws/iae-s) 1 ainere | orycase 1 erasers ves or case | ory sate (ours coos Secionscrevsesiaminges| (o-39/) cane | (o-ay/y ste 2 aiusere | eryease | mstersa-D 2 [ommteces: Autes ory tae | ory sae Ditton - * de contraintes: fo ‘=rrT Distribution de contraintes dans. dares pars h » ath la parole sia rasour dla \ Secn | Ao % oes i posite) a ot lownev>—1 Seatons ceuseslaminées | @-aH/H#42e @-aH/4 SARE Gciielosr oa 3 aiusiase | aineae arrose) 3 lounay <1 ar seac WW Autres pry suze | ory sae fon) | __ 28 25 cy 2s a Eg eT ss caver, | tune?) . 4 os 0st = 5 oe | oat ~toloay 100A ~ Tabieow 100-8 (ably 53.1: de rocde 3 [bles 53.1 de Eros 3 “181 (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SeLON LEUROCODE 3 ‘Besos de clei du reureau rgloment Eurocose 3 ‘Rapport langeur-épaisseur masimaux pour parais omprimées Pacis interes comprimées Disibuton de contains Largeureficace bay Distribution de containtes Fars inlemes oo semaliss en onsale (compression positive) de la partie comprimée de paroi ck us “ : pion fp lil . a Ebene weiss, Settee a Case tye | Por | _ Pow enteon saps cw desection | comprimée | pord comprimé | bord fondu — Tse | ee ban Distibuton decontaines | [——]+| a8 | bee! es ‘dans la paroi (compression | = = on oe HE Be rate) Re) estar : Ro | vyo-a (coeticentaevoilenen'k | 4g | 0878 yeaa 70 -syeme| ane = Tobleos 1018 IMobleou 5.3.3. de IEwocode 3) ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES ScLON LCUROCODE 3 ‘Asier: = 235 MPa Glasses de sections Compression seule | Flexion cole Bases do cle u noweau rglement Eurcode $ ‘ser: fy= 275 MPa Type de tamine Retérence ‘du prof Classes de sections Compression seule Flexion seule PA 0 100) 120 40 160) PEA 780 200 20 240 270 300 00 360 400 450 ‘500 550 600. PE 308220, 240 270 300 450 550 00 = Tebleas 104- (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES NETALLIQUES SELON L'eUROCODE 3 ‘Bases. cle ds nowven rgiement Euros 3 ‘ler fy=275 MPa 395 MPa Te | Raters (Classes de sections ype Glasses de sectons cetaming | _duprott | Compression seule | Flexion seule gelamng | _svpreti | Compressionseuie | Fleson seule m 100 4 1 120 120 i 7 140) PA 20 2 [4 160 [0] 3 i 160) 480 3 n 200) 200 4 s 2200 220 4 1 240 4 1 270 4 4 220) ED “ 2 a PER = 2 1 0 260. 4 1 340) — 40 4 1 380 450 4 + | 400, 500) 4 1 450 550 | a 1 500, 600 4 1 0 20a 160 1 1 00 180 2 1 100 8580 : 200 2 4 600 Pe 220 2 1 00 600 200 2 4 270) 3 4 300. 600_| 4 1 ~ Tobleow 106 ~ (CONCEPTION ET CALCUL OES STRUCTURES METALLIQUES ScLON LEUROCODE 3 ‘Ader j= S05 MPa ‘Classes de eactons Tye | Reétérence delaming | du prot Compression seule | Flexion seule 100 Bases de eaeus au nouveau rglement Evrocede 3 CARACTERISTIQUES DES SECTIONS TRANSVERSALES SECTION BRUTE Les caractéristiques de la section brute sont déterminées en utilisant les dimensions ‘ominales sans déduetion des trouséventuel. “AIRE NETTE sire mete Ana) dune section transversale est Spa son aire brute diminuge das ses des tous, FACTEURS PARTIELS DE SECURITE, Les eésistances de caleul sont affectées d'un facteur patel de sécurité yy dont les valeurs sont les suivantes (CALCUL DES SECTIONS TRANSVERSALES ~ sections brutes de classe 1, 2.003 : 140 ~ sections brutes de classed: yy = 1s ~ sections nettes au droit des tous = ya = 1.25 (Cou LL sl sagt acess non ag) (CALCUL DES PIECES A L'INSTABILITE ELASTIQUE, = Mambement © aéversement | yyy = = voilement CALCUL DES ASSEMBLAGES ~ assemblages par boutons non précontrsin's + solicits a cissillement ya = 1,25 + sollictés 8 wacton : ye = 1.50 ~ assemblages par boulons présontrants : + areLU teous i a tolérnce normale “ys = 1,23 ‘eous oblongs : ys = 140 (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIGUES SELON LEUROCODE 3 + aPELS. trous la tolérance normale : ys = 1,10 ~ assemblages pur soudures 4.4. RESISTANCE DES SECTIONS TRANSVERSALES 4.4... EFFORT AXIAL DE TRACTION (N) Dans un eémentsllcié en uacton axial, Vffon de wacon N dans chaque se: tion wansversale dot restr inférieur effort sistant de action, soit NeSNg= mi Noe: Ma Maa Npe=A-fyl tuo (sistance plastique de la section brate) Mo=09- Asesfu tv résistance ulime de la section nette a droit des tous de uation) (eésitance plasinee de Te section atte pour les assem- bags par boutons prétomtraints 4VEL.1) Me bee fy! 0 4.4.2.EFFORT AXIAL DE COMPRESSION (N) Dans un élément sollicité en eampression axle, V'efort de compression N’ dans chaque section transversale doit resterinférieur & Veftort sistant de compression, NSW avec: our les sections de classe 1,013 Ma=Nye=A fF uo (ésistance plastique de a section brute) ‘Poot les sections de caste 4 Ne= Mp = Aug "vn (sistance de calcul de la section brute au voilerent local) 00 Aap sre efficace de a section, ‘asosde clels now rgioment Eurocode 4.43. MOMENT FLECHISSANT (0) Fin absence d'effor tranchans, le moment fléchissant M dans chaque Section trans- versle doit restr inféieu au moment stan, si: Ms Mg, avec = pour les sections de classe 1 v2 Mig= Mpe= Woe fy ws (nonsentrésistant plastique) ~ pourles sections de classe 3 Ma= Me™ Wet f, Yo (moment résistntlastque) = pours sections de classe 4 Ma=My=Wor- fy tt (moment résistant x0 vailment local) 4.4.4. EFFORT TRANCHANT (¥) ‘LefTartranchant V dans chaque section transverse dot reser inférieur & effort teanchant sistant, sot VS ¥pe= 0585, Al 0 Ay estate de csillement, qui peut de déterninge comme Suit (pour un effort paaltle 84a) ~ profi Iaminés ou AvaA-2bip+ a +20 = pros arins || AaAn2b yet ~ profits reconstiués sondés fou Hf A= (h-2) te 44.5.MOMENT FLECHISSANT + EFFORT TRANCHANT (M + V) Le momeat éistant plastique d'une section ransversalé est hit parla présence 4e cizillement. ‘Si Meffor tranchant est faible, cette réduction est négligesble (et compensée par éeroussage du matéia). (CONCEPTION £7 CALCUL DES STAUGTURES METALLIGUES SELON LEUROCODE 3 oss de ele ay naweau eementEuocode 3 Fn revanche, ds lors que effort wanchant dépasse Jé moitié de effort wanchant plastique résistan, il faut prendre en comple sna interaction sur le moment résistant plastique. Soit SiVS05 Vpp MS Mp S1V> 05 ye MSM, 4.4.6. MOMENT FLECHISSANT + EFFORT AXIAL (M+) SECTIONS De CLASSES LET 2 Pour les sections de classes | et 2, i faut verifies en Mabseace d’effortwranchant, aque le moment Mléchissant reste inférieur au momectrésistant plastique My rédit Gu fait de efor axial, soit ‘moment résstant plastique tl qu a8 wa 34.43. ‘moment resistant plastique réduit du fait de effort anchant, 4termind en ublisan une Limite €'éasticté réduite fq pout I'sre de cisalllemeat seule, soit: Ms My, avec fa ™(0~ pf = pour un pt: tle crite devient Me (ad <1 Moe Nee vee M, = module de résistance plastique de pour wae seoon comportant des semeles + SiS min [025 N90 0.50 Ay fy! wl dlors Miy= Moe + SiN> min (0.25 Nye 10.50 Ay of Ywole Ay =A ~ 2.4 Gant sire de Ame, il fat distinguer 3 05: 1) flexion autour e axe yy ya qui peut se représenter graphiquement vn ci-dessous %, Me scence Moy Me My 08 10 al? 10" Moe ~Figue 108 - ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 by fexion autour de axe zz avec a= min (Ay/A 0.5) > 10 ~Figue 310 6) flexion biaxiale wis) ial les exposants cet Bvalan, pour des sections en Jet Hf: a=2et pos ¥ avecB2 ‘SECTIONS DE CLASSE 3 Les sections de classe 3 sont consiérées comme satsfisanes, sila contrainte loa gituinale maximale 6, véifie la condition S500 ce qui s'éritencore ‘Bases de clei du powveau rglamant Eurcose 3 SECTIONS DE CLASSE 4 Les sections de classe 4 soot consdérées comme satsfaisantes, sila contrainte lon- situdinale maximale g, calulée en ualisan ls lrgearsefficaces des parois com- rime, véifie la condition S417 ‘equi seit encore Met MaMa 5 Ag Ways ‘eas Yun fog =e de scion eave ponte oun we congreion i forme (M = 0): Woy = module de résistance dela section efficace, la section transverse éant supposée soumise uniquement 3 un moment fléchissant suivant V'axe concerné (N =O); 2 =écalage de axe neue concerns, la section tensversale tant supposée soumise 2 une compression uniforme (Mf 4.4.7. MOMENT FLECHISSANT + EFFORT AXIAL + EFFORT TRANCHANT (M+ V +N) LorsqueI'effort ranchant dépase la moitié de effort wanchant sistant plastique, 5 faut prendre en compte son effet, ainsi que celui de effort axial, pour calculer le ‘moment résistant plastique revit. SIVSO.5 Vpp > erties du paragraphe 4.46.2 vérie. SLV>0,5 Voy > la efsistance de caleul de la section tansversale aux combi- nsisons de moment et effort axial doit ére calculée en util- sant une limite d'éasicité réduit pg pour aire de cisile- ment Ay 1-9).§ woe 4 ‘CONCEPTION EF CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEURDCODE 4.5. ORGANIGRAMMES RECAPITULATIFS DE GALCULS {Les ocganigrammes qui suivent ont été éablis pour les principaux eas de soliciae tions @ exclusion de la torsion), conformément aux prescriptions del Eurocode 3, cchapite 54, intnalé “résistance des sections transversales™ Les nuns des divers paragraphes sont notés en sélérence (entre parents). [L257 sollicstons analysées, simples ov multiples, sont les suivants ~ effort axial de action (0) + effort axial de compression (9) = flexion simple (moment 31) ~ effort tranchant (¥) ~ Alexion simple + Effort enchant (M+ V) ~ Merion composte (M+ N) ‘exion deve (ou biaxial) sevle ou composée (M, + Ma + 8) ‘Ett elo raaton © ws INS My 2480 Nas Min (Me Me Ae Gasses 1.23] (best Baal [Wale A GTi fini ha] ~Figue 112 exon singe (noe) eas) (sm Non Tyr? 04 oe : aque ge ae ( cettetet site caer Bs Wott Sectan de Hot ee," isece 1 %2| [Men Moen Woe Section se lag = Mae = Marr esse (| seion ce I= Mar = Man Figure 138 = (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 ton tanonaat V ao Vag ane yah AT hw Lanines Aa AaB b U4 020.4] ~Figae 1138 - Frozen simle« tor varcnant ME MyooM, Seaton ce cineee 12) te =pe= Moe. seeter ce Yp,. etlig = ye = Wat Secton de Ite = Mae = Warf ou [ie ~Figue 114 PalRVI Vy ‘Besos. de ealels dy noweayrglomentEurococs 3 Flaconcomposte seu (A+ NM) eae) Casi Yon cana eh Ben sect de | NH ay asses Vat 2_| tan Ft iar Moty’ Mate [ciasse8 | Rempiace My pa Mag [lass «| Rempioe Ea Nas oT BaF 1 avecefen ail A Noo 028 ou > in| 0 A 5, (Gane 12] t=] bt = Mey [esse 9 Isasses| AY MH (add [ase tet (Caee ase = Figure 115 (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIOUES SELON LEUROCODE 3 Flexion vie (ou bi) sna V0) eu compte (0) feerea — =}. LTE oe Classe ‘ ~Figae 116- 4.6. RESISTANCE A LA FATIGUE La vérification & la fatigue n'est pas roquise pour les ossatures de bitimients, exception des structure Soumises 8 des fluctuations répétées de contin struc supportant des disposi de levageetlou des charges coulantes, ~ saroeturs sollcitéos par des cycles répéts de coatrintes dus 8 des vibrations diverses, engendtées par des machines Ou des hommes, ~ strctures soumises des oscillations dues au vent, Le chapitre 9 de 1’Eurocode 3 taite du phénoméne de fatigue, d'une fagon tbs sésésle, cari ‘agit d'un phénoméne tts difficile &apprébender, mal mafusé et | 202 ‘anes de cals nouveau rglement Eurocode 9 qui ne conceme qué quelques rares constrctons. [ne mésite dons pas qs'00s'y Garde davantage ick Nos petcserons seulement que les cleus de résistance @ la fatigue d'éléments de rictues, suis A des soliiaions répéées, aliemées et cycliques. consistent & ‘ablir un diagrame d’endurance, qui détermine Tet valeurs limites vers lesquelles teodent les amplitudes de containtes So, lorsque le tombe de cycles N devien tts PA ~Figue 117 AG = Saa~ Gain tendue dela containte nominate pa) a g ioe = fgue 118 CHAPITRE 5 DIMENSIONNEMENT DES POUTRES FLECHIES Les poutres échies sont sollicitées par un moment fchissant Mf et un effort tran- chant V ‘Le moment échissant développe des contrantss dans le matésau, dont la répat- tion est bi-riangulaze, tant que Von reste dans Te domaine astique du diagrarmme contraines / déformation. def Figure 119 Les contraintes développées sr les fibres extr8mes, par rapper &Maxe neute éas- tique (A.NE) qui pase par G sont Wer tan es modules de ésstanceélastque dela section considérée, ‘Unton dimeasionnement a pour but d'optimisr le rat “inert / prix Or le prix état directement proportionnel au poids d'acier, il faut minimiser la consommation d’acier et maximiser 'inertie, ce que Von obtient en positionnant la rate le plu loin possible de I'axe neue, covceeTon reac oF STAUCTURES METALLQUES SELON LzUROCCDE3 Comendomamet egrets © rete cepndant i st ce dele point par des exiencs A estiue, de | conf os expen (hater despots Unies pre gba ste jeu innsee. \Vérfions-e sur un IPE 200, par exemple 8,5 ci? hams = 188 em ‘Om pevt done chercher 3 stablir la performance ou le rendement d'une ection, pour oes | tune havteur donnée, en fonction de a téparition de matite adopt, L294 em? La section en Fest naturcllement Ya section fa melleare, Salt gue 12 matibe es. . Sloignte de Fase neue, “ Les proils amines ne sent done pas gartculérement performancs. Cela s*explique pat ke fait u’ils posskdent une ame ws nettementsurdimensionnée ( qui ree fence dela maitre non performance, done pénalisante) PERFORMANCE D'UNE SECTION YEMENT DUNE SECTION: ‘Comparons une section rectangulaire es une section en I, idéale (c’est-A-dire présen- REND) Pp eat ue Sin nies mie), om ee ae (ne lemme poi et priori le méme prix) era méene est Le rendement g6oméuique d'une section £ Pam | ~ Pout la estion en Sale, on eee yeyat 4 a |e bhaa al do p=—t 1 ra A 4 Cestle rendement maximal, shéorque bien sO. = Poura seo recta on Azbh 12 Figure 120- doa: p= La section en /“iéale”ressot 3 fois plus performante que lt section rectangulaire 3 reference « = Pour ua prof laminé IPE 200 . Les profile lamin8s courant ont une performance interment, qui carespond 8 Is I= 1,983 cot An 285 cot oom moyenne ente es sections rectangulaites et Fidéal, soit: 40,33 Aha“ » 3 CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIGUES SELON LCUROCODE Ss (endemten interméainie, analogue 8 la pecformance). 5.1. DIMENSIONNEMENT DES POUTRES: EN CALCUL ELASTIQUE (P.R.S.} Us'agitgénéraloment des poutesélancées(poutres de grande portée en batiment ou ‘poutres de pons) ov bien de poures plus massives, dimensionnées par un calcul de eee, pour lesquelles done un calcul en plasticié serait superlu (panes de tite de bitiment, par exempt, sagt one, pour un momeat donaé ("este pour une pane et des conditions e charge bien définies), de déterminer une section optimale (c'est-t-dre poids ‘minimal et modules de résistance maximaux). Soit ~Figue 121 ~ ~ seotion ttle = Ay +A a ty ~ positon de axe newiteélatiqu: <écrivons "équilibee des moments statiques pt rapport cet axe neue. ee? ( i), toe? . En négigeant yp i, qu sont faibles en vega de Vy, Vjet h on obtien: ‘Bn posant Vj= A Vs on obtient finalement : (4) ce qui nous donne la postion de Get de Maxe neue — Moment d'Inrte (pa rapport A'A.NE) (Bf ealn-B] ean sigp ebeagen? ce qui donne, tous calcul fits en néglgeant ip iy vis-a-vis deh et en considé- rantdone que dh rate) Ie, SECTION DES SEMELLES 4A; et Ay seront minimales lorsque les coatraintes sur Tes fibres extrémes auront ‘teint les limites admissibles. En portant {que Pon porte dans M 6,46; ‘CONCEPTION ET CALOUL DES STRUCTURES METALLIQUES S j=25 em ‘On peut augmenter Ia charge jusqu’d ce que la section médtiane soit entitrement plasifige. C'esta-ave que le moment Néchissant soit égal au moment plastique ‘Me. La courbure de la poute estes importante dans la 2one centrale de Iz poste {ql estplastfige. On admet qu'il se forme, dans la Section édiane, une rote plas- tique (ou arculation). La pouue se comporce comme deux ments rigideseeligs ‘er une articulation. On dt qu'il ya plasifcation totale [La condition de ftche esl limite de Pinadmissbiit ‘CONCEPTION ET CALCUL BES STRUCTURES METALLQUES SELON LEUROCODE'S (ee mement pein fee {se forme alors une romle plastique & chaque encastrement. L'apparition de rote a plastique ost possible que s'il n'y a aucun phénoméne de vilement local \ zones pletities Figure 1220 - agit ds lors de vésier que : MS My = Woe fy |M Gant connu ef don, inconnue est toujours Wye ei faut done vésier que ‘il capaité de rotation des sections A et Cest importante on peut encore ugmen- terla charge, L’aceroissement de charge A. est repis parla poute quia ua com- portementbi-stiuléaprésplasfieation des sections encasement, On dit que les fections A et C sont épuisés et travaillet comme des articulations pour ce supplé- spent de charge. La poutre devient isostatque. ae oo oe ee rc = Agwo 124 - Phase plosique MECANISME DE RUINE ~ ROTULE PLASTIQUE CCe nouveau fonetonnement reste possible jusqu’a ce que Ia section médiane soit complétementplastifiée. On a alors IMgl=1Mci=t Mela. €/12 My=Mye=q-212+ 89.218 Considérons une poutre bi-encasr d'inete constants, soumise une charge tni- Formément éparte g Dans un premier temps, a poure a un comportement élastique. On pet éerize ‘Moment & Pencastrement My = Me=~g. 2/12 ‘Moment mi-poriée Mg = q. 2/24 apparition d'une somule plasique en B wansforme la stveture en mécanisme de rine. Le sysifme est nstableetsefondee ———S eee = Figue 125 Mecanismo do ine La charge de upmure vavt: = 944g = 16 Myo! P=1,339 La pout, intalemest hyperstatique, a successivement Spusé totes ses posiil- tés de résistance jusqu'a Se wansformer en mécanisine. Ce phénoméne est appl Vedaptaton plastique 0673 doa 20,54 4 18 beg = 9 ,= 92 2054 x US 320 mm eg P= PS 2 Soit: p=0.77 ebm o bey = 0A Bep= 130 un b= 06 beg 190 mm 177 x 155 = 120 men bg 120 bro | ~Figue 136 1) Caleul de w en fonction de x La positon du nouveau censte de gravité Gest obtenue en posantI'égalité des moments statques des sections de par et 'auee de v'v gue 137 4) Modite de rsitanceeffcoce We ~ Position da nouveas centre de ravité Oa ose? (9-2 25 695 +9 +22 IF 0 a5 —9 2559.5 4 0)4 19625 46)+ 32095 -34 Droatontesx= 24cm Diodon tie:e=8,7em ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALIOUES SELON LEUROCODE 5 ~ Call de inert efficace fag par rapport axe uw Iog= 25 (S9S-+8:17 + 32 (5955 - 8+ 13 (46-4 8.7 +6,5)2+ 78x 1032 (1h 78 +25 432 2 Laq= 295 560 emt $62594 87 267,7 om ‘Le moment sistant est finalement Ma= Weg fy Mp =4 366% 355 x 10-7/ 1,10 Mg=1410kNe NOTA: Avant instauration de T Euracode 3,2 PRS aurait x dimensionné en calcula \igue sur a section brute ('est-d-ire comme une wection de classe 3), c€ qui aurit conduit au résulat suivant ~ Inerte brute: = 360 000 em* ~~ Modole de résistance: Wee 000 ~ Moment résstantélatique: Me= Wer fy! yyo=7 130 Nea L'Ewrocode 3 appre done pour ce type de section de classe 4, une minoration, oncune sécurité de $0 % ce qui peut paralue, au premier abord, exagér ; mals qui en fait ne est pas, compte tnu de la tds grande instabiite de ce type de section et du nombre de sinisves dnt elles sont & origin. CHAPITRE 6 CONCEPTION ET CALCUL DES BATIMENTS METALLIQUES Les bitiments metalliques peuvent tre de conceptions fort différentes, selon Yepplication a laquelle ils sont destinés, les contraintes d’ exploitation, les contraintes d'environnement, les exigences architecturales, les habitudes des constmucteurs te. [Nous ne retiendcons que les solutions echnelogiques les plus courammentwilisses et nous effectuerons les caleuls de dimeasionnement et de véification das bii- ‘ents, élément par élément, suecessiverent et dans le sens logique de descente des charges (couvertures,pannes, fermes,poteaux, conreventemens, ec) Laméthodologie des caleuls sera la suivante ~ repérage des diverses actions possibes et calculs des combinaisons dations les plus dfavorables, = aloul des solicitations comespondantes (efforts normaux et anchants, momeat® de flexion simple ou dévie, mameats de torsion éventuels), ~ vbifcaion des résistance des pices (cleul des contrainte), vérifiation des stabiités de forine(dsformations, Aches, déplacement). 6.1. CALCUL DES COUVERTURES ET DES BARDAGES 6.1.1 CALCUL DES COUVERTURES Les couvertares équipat la grande majorité des batimests métalliqus, sont de deux ‘ve: ~ les couverures en plaques ondulées d’amiante-iment,destinées générlement sux constructions de bas de gamme (hangars agricole, gps.) ‘CONCEPTON ET CALCUL DES STRUCTURES METALLQUES SELON LCUROCODE S| = les couvertures en bacs acier nervurés (éveotullement aluminium), plus oné- reuse, mais prsentant de multiples avantages, qui font que ce mode de couver. ture est e plus tépandu, ‘Ces produits état enitrement standardisés, on ne les calcule plus. Les fabricants ‘ont caleué une fols pour toutes les différents profil et ont récapitulé les résultats dans des tableaux ou sur des abaques. La détermination da profil recherehé adéquat se ft done par simple lecture [LBS COUVERTURES EN AMIANTE-CIMENT Les plagues ondulées en amiant-ciment ont pour avantagestorigaux ~ une bonne résistance au vellissement, du fit de leur insensibiité& Phun ~ leer incombustibi ~ une grande stabilitédimensionnelle (dilatation et ches minimes) ~ un coat modique. En revanche, elles nécesstent une pente minimale de toitue de 9 % ~ adjonesan de contons d'étanchté dans tous les eas, pour peat infrcure 4.16 %; un recouvrement de plaques de 20 ex — un enuaxe de pannes fable, de 1,00 m 2 1,38 mn maximum (@ Pexception des smaxi-plagues qui vont 2,25 m). Enfin, leur aspect architectural est médiocre, leur poids élevé (18 datNimd) et leur sistance abx choeslimitée (risque de rupture brat), Les plagues stondards les plus courantes figurent dans le tableau suivant, et cconviennent pour toutes régions de neige, jusqu’a 900 maces datitude CConnaissant le ste de constuction, on ealcule Ia surcharge de neige extreme S, et lonen dédut I type de plaque duller, ee qui dftemine alors 'enraxe des panes. |onaveur neminae| te des plaques] Surcharge adie] es lage) (w-enrave sannes)| (CaN?) Fomas| 1S 138 308 Jeowans | 250 va as as an 480, Fomat | 3, ‘ Format 0 2 288 308 (Certype de couverture est églementé parle D-T1U. 40.31, Conception at au des bdiments mates LES COUVERTURES EN BACS ACIER NERVURES T.sagit de bacsnervurés, en acie galvaist, génécalementprélagués, et de grandes dimensions = largeur= 1 menviron ; ~ longoeurjusqu’d 12 m couramunest ~ Gpalsseurscourantes: 75/100 et 10/10 mm, Les bacs de faible longueur peuvent porter sur 2 panne (clea isostatiqu). Mats le plupart du temps, les baes sont walisésen grande longuear (économie de temps et de ‘main-d’eevre dla pose) et portent, de ce fit, sur 3 ou appa. Tis sont alors caleu- ‘sen continulté et présentent des fdches réduites La portée des bacs (continus ou non), qui détermine entraxe des panne, est obte- ~ en fonction des charges sollicivant les bars (charges climatques, charges de mon- tage, isolation, étancheté..), en fonction du profl des bacs. Les fabricams roposen divers profs, comrespon- dant A divers moments ¢'inete (variables en fonction de épaisseur dela tle, «gu pas des nervutes ot dela hauteur des ondes). ‘Tous les bacs sont dimensionnés pour présenter une féche maximale infcieue & 1/200 de leur porée et pour supporter une charge minimale de 100 daN/m?, qui correspond au poids de deux hommes et de leurs matériels(entretien ou travaux sur Tatoiture), Les acs peuvent dre posts tls quels, en couverture stehe (sip > $ 5) ou bien recevoir une étanchété, énéralement multicouches. Les pentes, modes de fixation et reccavtements sont, bien sO, réglementés (fixations par boulons-rocbets ou vis sutotraudeuss) Leur grande rapidité de pose et leur fable poids (environ 10 daNifin2) en font un mode de couverture particulitrement adapté aux zenstructions industrielles métal- liges. ‘Le choix d'un profil de bars s'ffectu par simple lecture des tableaux proposts par les fabricamts, en fonction des charges 8 supporter et des porées (continues ou non), selon Ie mode ci-dessous. La fiche technique, page suivante, permet de choisic le type et la porée du bac en fonction des surcharges de neige. (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIOUES SELON LEUROCODE S| ede (en) Fosiseur our une erage (CaN) +100 | 115] 125] 160] 175] 200 | 260 245] 235)280 215 a) 200|2.0]2.70| 250 35 270] 2.cala.ss| 200 '525)3:0)300, 223 215] 205209 1.59 250] 25)2.9 ta 235] 225|220 170] 20270 ~Figue 138 ~ ~Figue 139 Covrerua BoesAcir et Accesses (Documentation Soloe| 6.1.2. CALCUL DES BARDAGES. Les hardages, dont la fonction est le remplissage des fagades, sont généralement alisés en bacs acer (ventellement en plagues fibro-ciment, sila couverture est sins elise) ‘Consiués d'un siraple parement dete nervurée ils sont dis: simple peau. Const tués de deux parements, ils sont dis “double-peau”, Dans ce demier cas, les deux ‘parements peuvent éxe poses & nervures crisées (aver isolation iatecalare, en ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LCUROCODE 3 _Conaeption at ae doe bstmenté mealques laine de verre par exemple) ou & nervures parades (avec igolation par mousse Figide de polyurthane injectée, qui solidaris les deux paremens), Bardage simple peau ~ Figure 140 Bardage double peau Seloo les eas, les rigiités des panneaux sont tits différentes, et done leurs portées également Ls tableaux de calculs donnés par les fabricants sont done différents pour chaque type de bardage selon que le bitiment est ouvert ou fermé [Les panes admissibles des bacs de bardage nécesstent des ossatures secondaires pour les porter, constites soit par des lisses horizomaks, soit pas das gotlets ver- ticaux, qui tansmeceat les effons du vent Ia structure La conception, le profil et le calcul d'un bac de bardage sont analogues & ceux d'un bac de couverture. EXEMPLE DE DIMENSIONNEMENT D'UN BARDAGE SIMPLE-PEAU Charges admissibles en daN/m? —=—== Depression [Pression lente, Odprasson | Pression apaseusonnis | Gameu eae} 09 | pases ene] Spleen oe Geom |e ae | | ba ome | ae ae 8 ver | we] ee 188 a Blam IB) om | oe % |i fe lael ie li w wii ‘eae le ~Figwe 141 ~ me |B 38) 2 RL i S Sls S)3e) 8 Fes - § ge) so 8 3S & te 8 8 & & oe) 8S eS ao 2,8 8 38 8 8 ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 6.2. CALCUL DES PANNES 6.2.1. ASPECTS TECHNOLOGIQUES Ls panes, qui ont pour fonction de supporter le couvertute, sont disposées parale- lement la ligne de feitage, dans le plan des versant. Dispostes & euaxes constants, elles sont jumelées an fattage (pannes flies) et peuvent ue reforcées enrves pou rerendre des efforts horizontaux dus au vent (gannes sablires). Leur pone comtespond a Ventraxe des fermes (teavées et lear entraxe est détrminé parla port admissible des cs de couverture Dans la majoisé des cas, les panes sont constiuées de poutrlles lainées IPE, leur poids eayea ramené au mde toiture osilant aux alentours de 527 daNin Elles peuvent &tre également ralisées en profil minces (lee plies 3 foi), en section deZ, U ou 5. Les pannes sont pasées sur les femmes et assemblées par boulonnage. Les appuis sont consdérés libres ot aticulé, Pour éviter leur glissement & Ia pose ou leu has- tulement, du fait dela pente des versants, elles sont assemblées aux fermes par Vimermesiire de pices en €quere (Echantignoles), selon la figure ci-dessous Figure 142 — 6.2.2 DETERMINATION DES SOLLICITATIONS. CConmpie env de la pente des versants, donnée par ia pate des fermes ou traverses de poniques, les panes sont posées inclinges d'un angle cet de 28 fit fonction- ‘nent en flexion dévise Les pannes soot en effet soumises ~ des charges vericales (poids prope de Ia panne et du complexe de couverture, neige, charges accrochées éventuelles), dont la résultante, ramenée en charge lingigue,n, se décompose en une charge f parallle& I'ime de la panne et une 252, Conception et acu des binant métaignes charge ¢ pependiculaire 8 P4me, qu'il convient de bien prendre en comple, afin vitor tout risque de déversement ltéral une charge oblique W, due au vent (pression ou suction), appliquée perpendi- ‘eulairement au versant, done paralélement &éme dela panne. I convieodra done de clcaer, lors du dimensionnement d'un profil de panne, deux ‘moments e flexion distinct, selon les deux plans principaux d'inetie du profi ~Figue 143 - 6.2.3 PRINCIPE DE DIMENSIONNEMENT Les pannes sont dimensionnées pat le calcul pour satisaire simultanément = ‘aun conditions de résistance, = ‘aux conditions de feche ‘CONDITIONS DE RESISTANCE Ii suffi de vérifier arts avoir ealculé le moment de flexion Md aux charges fet wet le moment de flexion Mf, dl aux charges t que les conraistes de flexion fet fy correspondant ces moments, saisfoat & ht in [025 Nye; 0.50A0-f) N-=300> min (230 KN ; 183 KN] interaction d effort axil est & prendre en compte et faut done verifier que bra) Cia) avec a= Min [Ay / A 0,50) Al A=15,639)1 = 04 Mpey= Woy fy! to My = 366235 x 10°31, ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE ~ Coleu! de Mie Mpte= Wee: Sf Myes= 73235 x 10°10. (0, i faut que My < Mpg, done Mi = 17 KN ~ Vestn dea estan da pae OF (UY n) "ta La panne 1PE 240 est aceptabl, NOTA: L'Eurocode 3 propose systématiquement, dans chaque chapite, des formules ou des crttres de vérification, qui paraissen séduisant, car ~ les cleus sont raccourcis et ily again de tps, ~ lls Son simpies d'emploi, ~ ils placenten ssousité En revanche ils sont assez grossers, 8s approximatifeetsurdimensionnent es se tions, ce qui conduit des solutions onéreuses, done & ejter, ‘Vértions-t britvement dans le présent exemple de calls, L'Burocode 3 propose ich deux vtteessimplificateurs (chapite $4.8 § U1 et 12) = $11 :prende a= B= (2)-(yewe! Conception et ext des bitments méatques = $12: véifiee le ettre My MyM ey (On wit bien qu es deux nite ipliiatcursplcent beaucoup open sc i (wspeatverent +38 Set 6S) et devinnent abodes. En ef, pour vier le dein i fade adopter une pane de rofl IPE 300, pour laguele A 53,8 cm? 628 cm? 124 em? x qui conduit 025 +0344+038=096<1 Mais le choix d'un IPE 300 (gids = 42.2 ky ani oa IPE 240 (poids = 307 kgm, condi un sucooinulee aberrant de (42.2~ 30.1) / 30,7 #37 Ife done vite es ewes fails" du rglement, i pian en ex rat 6.3. CALCUL DES PORTIQUES AVEC TRAVERSES A AME PLEINE 6.3.1. CONCEPTION TECHNOLOGIQUE Les portiques, qui constituent Mossature principale des btiments, sont composts de fermes (ou taverses), qui support les pannes, et de poteaux, qui supporten les fermes, Leve conception technologique est variable, en fonction notamment ~ deleur parse, ~ a schéma staique retenu pour la structure (qui dépend de Is nature du so, de TPexistence ou non de poats roulans, de la nature des équipements secondaires, ee), ‘CONCEPTION ET CALCUL OES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODES ~ es pratiqus ou des systémes de fabrication des constracteurs. Les poriques me pleine peuvent ere constiugs ~ soit de profil 2 inertieconstante, généralement des pourelles IPE (igure A), = soit comporter, en sus, des renforts au niveau des moments maximaux : jamets ave appuis sur poteaux ex clés oe faltage en milieu de travée (figure B), ~ soit de profils&inere variable, reconstiués soudés, PRS (figure ©) ~Fige 148 — Conception et cate desbatimens métaoves Les profs inert constants, avec enfors dans les 2ones les pls solicits, sont les plus coorammentublisés, Cependant, pour les grandes portées, les PRS &inetie ‘variable sont préférbes, ca is permetteat d’ajusterIes sections aux solicitations, lors que les lamings notmalisés n'autorisent pas cate peéision, du fit dela ‘ontinuté des sections normalisées et de leur épasseur d'éme genéralement s- bontante, qi gr8ve le poids, done le cot En comparaisondespidces& teil, les poriques dime pleine ont es avantages = tre moins onéreux (Saf pour de us grandes porées), ~ df étre moins encombrans (transport et manvtenton faciité, volume inéseur de bitiment moindre, one économie de ciauage, et), = due plus eshétiques, ~ eet plus simples assemblages simples par platnes et bosons HR, enretien et peimture moind:es, et). ScHas stATIQUES Les principaux schémas statques peuvent te cegroupés en deux catégories| ~ pleds de poteauxaniulés ~ pies de poreaux encastés 1s sont cécapitulés dans le ableauci-apets. faut bien savoir que pus les structures sont de degré dhyperstaticité eve, plus elles sont stables, igides et indéformables, tals plus leur cobt est élevé (poids d'acier supérieur et temps de main-d'euvre supérieor, tant en fabrication qu'au montage). On peut donc se contenter de struc~ tures isostatiques (A3 et E), seuf dans les cas od des exigences pastculiéres impo- seat des structures rigdes, ne coléant que de us faible défarmations (ponts rou lant, facades vtrées, problbmes de vibration... Leschéma A4 res le plus wise de sous ‘CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALQUES SELON UEUROCODE s Concoaion et alu des binents métliques ‘Schémas statiques des portiques Détails de liaisons : poteawx et traverses ~ Tableau 149~ a unm me ‘Sohemas Degiés de sabe pone eee ay D. ssc " ‘se deqe 2 ] 3 | ) tossine 5 Hypostatiot i} De | me a Feitage traverse 3 , a a vor J seeps oe serrate g i « eee 2 ! | il g fs ‘beer 2 . — i 2 Sy /o- i ! | H od do degré 3 Es se +o ~Figve 150- ‘CONCEPTION £1 CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE 3 6.3.2 CALCUL DES SOLLICITATIONS La déterminaton des solicitations globles afectant les portiques exige un calcul par Grapes de toutes les sollicitations élémentautes, engendrées par les diverses actions: charges permanentes, charges d' exploitation, neige, veat sur longpan, vent Sur piggoa, ven: au soulévement...Ilsagira ensuite de repérer les combinaisons ‘daetions les plus defavorabes, pour déterminer les sections des profis des pidces, Nous allonseffectuer le calcul déuilé d'une solicitation élémentare Solicitations sous charges vertcales (charges permanentes ou neige). Les autres sollicitatons fant déterminges parla méme méthode, nous a'en effectueror pas les calcul. Nous donnerons les résultats finaux regroupés dans un tableau, sous forme de for- sulaize, (CALCUL DES SOLLICITATIONS SOUS CHARGES VERTICALES (CHARGES PERMANENTES OU NEIGE) Soit gla charge inéique su la waverse. Les moments et téactions appl vericales ‘ethorizontales sont représentés sr la figure ci-dessous. ~Fove 151 - [Conception oeaeul dos bstiments mstatiguee Coefficient de rigidité de l'encastrement en B etD : bh gal ‘ £ katt af cosa=* sinant Sig Ph as Nous allons exprimer le déplacement horizontal A de la structure, engendsé par Freffort horizontal Ha, seloa le théortme de Castglana, et erie qu'il extn, da fait de la symée de la structure ot des charges. Soit Déplacement Ay sur le trongon AB En un point du poteau AB, d'ontoanéey, le moment vaut: M= Hy, soit Déplacement Aa sur le troncon BC En un point de ls traverse BC, sité Bune abscsse x, le moment vaut 2 MoNgeexsin a) +4 Monersing ery setters: a 1 , at f lnoessioays ef [ “ nee ° ui seri encore, tous calcul fais, eten posant sin aol [(is-BSonss)-a(S arse Lees] Vecos a (hex sin ade Isetcos a= £1 (29) (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES SELON LEUROCODE g era... Déplacement toral A ~ Cas de charge A (corps pemanertes Gouri S Bn écvan que d=) +490, 0n60 ie OS span P5250) BLS, 2, (aek we ui se réduit & Pexpresson suivante, ep intoduisant te coeicient deri eneastrement K: nat _Shest Be 3) 210098 Dob on tire Mp=Mp=-Hh —Hy=He=H Meat Han Ye AUTRES SOLICITATIONS Une méme démarche de caleuls conduit ta détenainat témensaites, es autres solicitations Les diagrammes qui suivet,repeésentent les principaux ces de gure (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALLIQUES ScLONL'EUROCODE 3 Lat? Sinseenen 16 ike 8) +118 het) ar Shhee(an0 9 16 (eed) FORD Mg Hah Mos ety. 7 ~Figue 153 - ‘Conception et ext ces bttiment mialiaves +098 6e charge E (Vent harizantal W’- Scion) “e Fie oF WP ie yon woetn \, W2 Sins6enen +5)0@he A + Cas de charge F (Eto ransversl de pont ovint) pn PH) Myx Hest = Figue 154~ ia Terh ys POH (CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES METALUQUES SELON LEURCCODE 3 + Cas de charge G (Etfor verical de pont roulant) KPA emonen, BHIEh+)) Fue 155 - 258 Conception et ale des batiments métaligce Notas sur approximations de caleuls 2) efforts du vent sur les versants Figee 156 Les sollctations engendrées par les efforts du vent sur les versants son rs ables fen comparaison des solicitations dues au vent sur les fagades (de ordre de 1 %). les sont done négligées dans les ealvls, 1) efforts du vent au soulvement pa erin Poe fo = Figue 157 - Les effors dus au vent asconsionsel agissent perpendicoairement aux versants dela toiture (Aigure A), Par sovet de simplification des caleuls, on admet que oes efforts sont diigés verticalement (figure B) ce qui conduit une eereur négligeable(< 2%), ©) efforts transmis par les pannes [Les effons transmis par les pannes aux traverses, sont des efforts ponctuels, qui sot, cn fait, dans les caleus des traverses, converts en charges wniformémentrépartes Lees résultant de cet simplification est, 18 encore, négligeabie (de ordre de 10.5%), et conduit 8 surstinee egbroment les moments d encasement en B et D. rigid de encastrement en B er D Pour conduire les calels des portigues manuellement, on est smené & considérer ‘que les iets du poteay et dela traverse sont identiques n= Le coefficient de rigidité de Iencastrementk = (py $). (i'm) se réduit donc 8 k= A/S.

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