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Cours 11 EqDiffrentielles Second Ordre
Cours 11 EqDiffrentielles Second Ordre
er
Mesures Physiques 1 semestre
SG(ESSM) : y = α xe r . x + β e r . x = (α x + β ).e r . x
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−b − jδ −b + jδ
• Si ∆ < 0 , deux solutions complexes distinctes pour l’EC : r1 = et r2 =
2a 2a
où ( jδ )2 = ∆ . On remarque que r1 et r2 sont des conjugués…
r .x r .x
On en déduit deux solutions à valeurs complexes e 1 et e 2 puis deux solutions à
valeurs réelles en utilisant les formules d’Euler :
−b −b
e r1 . x + er2 . x .x δ e r1 . x − e r2 . x .x δ
y1 = = e 2 a .cos( x) et y2 = = e 2 a .sin( x)
2 2a 2j 2a
En résumé pour ce cas, si on note p et q respectivement la partie réelle et la partie
−b δ
imaginaire d’une solution de l’EC (c’est à dire p = et q = on a :
2a 2a
SG(ESSM) : y = e p. x (α .cos(qx) + β .sin(qx))
ce qui peut aussi s’écrire y = e p. x ( A.cos( Bx + ϕ ) ) comme on l’a vu en début de
semestre.
a. Second membre Pn ( x)
On cherche une solution polynôme en adaptant le degré au second membre… on réécrit
l’équation en utilisant ce polynôme et on identifie…
b. Second membre ekx .Pn ( x)
Si k est racine d’ordre λ de l’EC ( λ = 0, 1 ou 2 ) on cherche une solution de la forme :
y = x λ .e kx .Qn ( x)
Attention à bien comprendre ici que Qn ( x ) a le même degré que Pn ( x) mais que ce n’est
pas le même polynôme !
c. Second membre cos(kx).Pn ( x) ou sin(kx).Pn ( x)
Si jk est racine d’ordre λ de l’EC ( λ = 0 ou 1 ) , on cherche une solution sous la forme :
y = x λ . ( Qn ( x).cos(kx) + Rn ( x).sin(kx) )
Pourquoi donc cette fois utilise-t-on jk et non pas k ? Parce que les cosinus et les sinus
proviennent du regroupement de termes de la forme e jkx et que donc ce qui compte c’est de savoir
si e jkx faisait partie des solutions de l’ESSM ou non.
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B. Exemples
B-I. Résolution de 3 y "+ y '− 4 y = x 2
ESSM : 3 y "+ y '− 4 y = 0 donne EC : 3r 2 + r − 4 = 0 d’où ∆ = 1 + 48 = 49 = 7 2
4
− x
SG(ESSM) : y = α .e 3
+ β .e x
EASM : On cherche une solution polynôme de degré 2…
1 2 1 13
SP(EASM) : y = − x − x−
4 8 32
4
− x 1 1 13
Et en regroupant : SG(EASM) : y = α .e 3
+ β .e x − x 2 − x −
4 8 32
B-II. Résolution de 3 y "+ y '− 4 y = e 2 x
ESSM : 3 y "+ y '− 4 y = 0 donne EC : 3r 2 + r − 4 = 0 d’où ∆ = 1 + 48 = 49 = 7 2
4
− x
SG(ESSM) : y = α .e 3
+ β .e x
EASM : On cherche une solution Q0 ( x ).e 2 x …
1 2x
SP(EASM) : y = .e
10
4
− x 1 2x
Et en regroupant : SG(EASM) : y = α .e 3
+ β .e x + .e
10
B-III. Résolution de 3 y "+ y '− 4 y = xe 2 x
ESSM : 3 y "+ y '− 4 y = 0 donne EC : 3r 2 + r − 4 = 0 d’où ∆ = 1 + 48 = 49 = 7 2
4
− x
SG(ESSM) : y = α .e 3
+ β .e x
EASM : On cherche une solution Q1 ( x ).e 2 x …
1 13 2 x
SP(EASM) : y = x− .e
10 100
4
− x 1 13 2 x
Et en regroupant : SG(EASM) : y = α .e 3
+ β .e x + x − .e
10 100
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B-V. Résolution de 3 y "+ y '− 4 y = xe x
ESSM : 3 y "+ y '− 4 y = 0 donne EC : 3r 2 + r − 4 = 0 d’où ∆ = 1 + 48 = 49 = 7 2
4
− x
SG(ESSM) : y = α .e 3
+ β .e x
EASM : On cherche une solution x.Q1 ( x).e 2 x …
1 2 3 x
SP(EASM) : y = x − x .e
14 49
4
− x 1 3
Et en regroupant : SG(EASM) : y = α .e 3
+ β .e x + x 2 − x .e x e
14 49
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B-IX. Résolution de y "+ 2 y '+ y = e− x
ESSM : y "+ 2 y '+ y = 0 donne EC : r 2 + 2r + 1 = 0 d’où ∆ = 0 ; r1 = r2 = −1
SG(ESSM) : y = (α x + β ).e − x
EASM : On cherche une solution x 2 .Q0 ( x ).e x … c’est à dire de la forme Ax 2 .e − x
1 2 −x
SP(EASM) : y = x .e
2
1 2 −x
Et en regroupant : SG(EASM) : y = (α x + β ).e − x + x .e
2
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1 9 3
et on regroupe le tout : y = − ( x + C1 )e x + C2 e2 x − cos( x) − sin( x)
2 10 10
C. Conclusion
Une fois traités ces quelques exemples, il est clair que la seule chose à faire pour réussir en
Mesures Physiques (et pour prendre un peu d’assurance) c’est d’apprendre par cœur les différents
cas qu’on peut rencontrer… et de se ré-entraîner encore et encore.
Chacun sait bien que pour être un bon pianiste, un bon guitariste, un bon violoniste… il faut
s’entraîner presque tous les jours. De même, pour être un bon nageur, un bon tennisman, un bon
jongleur il faut aussi s’entraîner presque tous les jours.
Les mathématiques, surtout dans leur aspect technique n’échappent pas à cette règle de
l’entraînement : pour être un bon étudiant en mathématiques à l’IUT il faut, comme pour les autres
activités humaines s’entraîner, presque tous les jours… et ce n’est possible que si on aime un peu
ça. Il est donc très important pour chacun de tester sa motivation !
Sans vouloir en rajouter, il est certain que ceux qui réviseront un peu avant d’entamer leur 2ème
semestre seront très avantagés par rapport aux autres ! Ceux qui comptent sur une poursuite
d’études doivent bien comprendre qu’ils ne peuvent pas s’en dispenser.
Quant à ceux qui vont recommencer, qu’ils sachent que ce n’est pas gagné d’avance et que
tout ce qui sera acquis avant de recommencer sera une charge de travail en moins.
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