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paléo-environnementales
Services d’études paléo-environnementales
Avec une base dans le centre de l’Europe (Moselle, France), et un accès privilégié aux
laboratoires de la Royal Holloway, Université de Londres (GB), Amélie SARL est
capable d’offrir une réponse rapide et rentable à toutes les demandes et tous les
projets en Europe de l’Ouest.
Tous les rapports d’Amélie SARL sont disponibles en Anglais et en Francais (autres
langues disponibles avec frais supplémentaires de traduction), incluant des graphiques
prêts à la publication et des enregistrements de données informatisés.
Si vous êtes intéressés, que vous désirez de plus amples informations ou établir un
devis pour un projet spécifique, vous pouvez contacter Joseph Kovacik ou Sabrina
Save par mail à l’adresse suivante: info@ameliefrance.com ou par téléphone au +33
(0)9 60 19 68 68.
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Services d’études paléo-environnementales
Prélèvement en sac
Le prélèvement en sac est utilisé pour les analyses bioarchéologiques, spécialement
les mollusques, les os animaux, les insectes et les plantes macrofossiles carbonisées,
minéralisées et détrempées. Il nécessite l’utilisation de contenants plastiques ou de
sacs plastiques d’une capacité de 40 à 70 litres. Des prélèvements plus petits peuvent
également être effectués s’ils s’avèrent suffisants. Les échantillons sont collectés avec
une truelle ou une pelle propre et leur localisation est enregistréee en trois dimensions,
incluant la profondeur par rapport au niveau de la mer et/ou le numéro du contexte. La
localisation des prélèvements devra ausi être mentionnée sur les dessins de coupe et
sur les feuilles d’enregistrement archéologique de prélèvement (fournies par Amélie
SARL).
Prélèvement en colonne
Cette technique d’échantillonnage est utilisée pour les analyses bioarchéologiques, en
particulier pour les pollens, les phytolithes et les diatomées. Elle requiert l’usage de
contenants plastique ou métallique, ou de contenants ‘Kubiena’ (100x10 cm ou 50x10
cm), et implique l’utilisation d’une masse ou la découpe du contenant ‘Kubiena’ dans le
profil stratigraphique. Tout cela dépend des propriétés physiques et de la composition
de la matrice.
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Prélèvement ponctuel
Dans les cas où une colonne est difficilement prélevable en raison des propriétés
physiques et de la composition de la matrice sédimentaire (en général sèche, friable
ou en cas de prélèvement en grotte et abri sous roche) ou de l’accès difficile à la
coupe, des prélèvements ponctuels peuvent se révéler la solution alternative. Ces
échantillons peuvent être réduits (jusqu’à 20 g) et sont utilisés pour les analyses
bioarchéologiques, plus spécialement les pollens, les phytolithes et les diatomées.
Flotation
La méthode la plus rapide et la plus efficace pour récolter les restes de plantes
carbonisées est l’utilisation de la machine à flotation. Amélie SARL possède sa propre
machine et maîtrise parfaitement cette technique. Nous pouvons traiter les
prélèvements en sac par flotation dans notre base en Moselle (France) ou bien
directement sur le site. Si le traitement sur place est sollicité, une arrivée d’eau est
nécessaire, ce qui n’est pas souvent le cas en zone rurale. Dans ces circonstances,
l’eau devra être acheminée jusqu’au site ou stockée (réservoir), ou bien pompée dans
un point d’eau à proximité (rivière, lac, etc) avec une motopompe à essence. Un filtre
devra être installé sur la motopompe, le réservoir ou la machine à flotation pour
prévenir des éventuelles contaminations des échantillons (détritus végétaux).
Un autre avantage de la méthode par flotation, c’est que les résidus échantillonnés
peuvent être séchés (par air ou bien par une machine en laboratoire) et examinés à
l’oeil nu ou à l’aide d’un microscope à faible grossissement (en laboratoire) pour
achever le ramassage exhaustif des vestiges archéologiques et restes
bioarchéologiques: os (humains ou animaux), charbons et restes de plantes
minéralisées.
Tamisage à l’eau
Cette technique peut être réalisée en laboratoire comme sur le terrain mais nécessite
un apport en eau propre, des seaux ou des bols gradués, des tamis à maillage
différentiel et des contenants ou sacs plastiques de stockage. La recherche de
macrofossiles de plantes détrempées et de petites pièces de bois implique
l’écoulement d’un volume d’eau connu par échantillon (en général 1 litre) et son
tamisage à travers des mailles de 4 mm, 1 mm et 300 µm. Le matériel collecté est
stocké humide dans des contenants plastiques étiquetés. La recherche d’os animaux
(incluant les os de poissons et d’oiseaux) nécessite entre 40 et 70 litres d’eau par
échantillon, passés à travers des tamis de 1 mm ou 500 µm, et le séchage des restes
avant stockage (par air ou machine en laboratoire). La dispersion ou la désagrégation
de l’argile ou des échantillons pleins de vase peut être accélérée par l’utilisation de 1%
sodium pyrophosphate ou de hexametaphosphate (ou ‘Calgon’) avant le début du
tamisage.
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Tamisage à sec
Cette technique est communément utilisée sur les sites archéologiques en climat
aride. Elle nécessite des prélèvements en sac de 40 à 70 litres pour le ramassage et
l’étude de mollusques, d’os animaux et de macrofossiles de plantes carbonisées ou
minéralisées. L’échantillon est versé sur un grand tamis à maillage d’1 mm, suspendu
au-dessus du sol. Le tamis est doucement secoué pour filtrer le prélèvement. Tous les
éléments retenus de plus d’1 mm sont collectés pour analyse.