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place un dispositif important pour générer également cette caractéirsa les premiers temps du Pmcessus ait commencé á
rupture á un niveau microphysique, c'est-á-dite, centrée sur le s'atténuer - les mécanismes de censure et de loi du silence du
corps des individus qui portaient ces proiets et sur la subjectivité régime miütaire continuaient i fonctionner avec insistance et
qui les soutenait. efficacité. Dans un contexte oü il était pratiquement impossible de
faire une allusion directe au systéme des camps de concentration
La violence, ainsi articulée sur le double ieu du massif et du et i la pratique systématique de la torture, le film de Aristaráin fit
micro-physique, se doterait, d'une part, de la capacité de générer la le choix de déplacer la représentation de la persécution, du
terreur nécessaire afin que la rupture sociale manque de fortes harcélement, de l'application de la violence sur le corps et de
résistances - méme si elles existaient malgé tout - et d'autre part, I'obtention par la force d'informations, vers un récit portant sur
du pouvoir de construire des corps dociles, disponibles pour le les telations de travail au sein de I'entreprise, dans lequel les
pouvoir poütique et discipJinés par ses technologies de contróle. appareils répressifs de I'Etat Militaire n'étaient pas représentés,
Elle se doterait également de subjectivités modulables, mais dont les caractéristiques et les effets étaient reconnaissables
fonctionnelles selon ses vicissitudes y les logiques de pouvoir dans le fonctionnement de I'entreprise capitaliste et dans la
qu'elle essayait de mettre en ceuvre.
contrainte qu'elle allait imposer au protagoniste du film.
Trés tót, et malgré les difficultés évidentes, le champ culturel Le film racontait I'histoire de Pedro Bengoa, ex syndicaliste qü
argentin a ptoduit des représentations publiques de cette violence décidait d'effacer son passé d'agitation politique afin de s'intégrer
qui essayaient d'élaborer d'une certaine fagon la dévastation que la dans I'entreprise minidre Tulsaco et de pouvoir vivre
dictature avait produite. De faqon voilée au début, souvent tranquillement avec sa femme Amanda, Ioin des difficultés de
allégorique, et plus tard, avec le retour de la démocratie, affrontant Buenos Aires et des dangers que son ancienne condition de
de front la représentation du systéme répressif, la cinématographie syndicaliste pouvat encore lui occasionner. Face aux conditions
argentine se ferait l'écho et servirait de catalyseur ptivilégié de pénibles de travail dans la mine et i la mesquinerie de ses patrons
quelques-unes des préoccupations fondamentales qui ravagent - qui causeraient la mort de plusiews de ses camarades de
encore la société argentine: il s'agissait essentiellement du devenir - Bengoa prenait la décision de se joindre ) un plan, monté
tt^v^iL
des détenus dispatus, des dimensions de la répression et de la par un ancien compagnon, pour simuler un accident, feindre un
fagon de se tappeler et de teprésenter un passé qui apparút mutisme traumatique et exiger de I'entreprise une énorme
touiours comme un des grands événements traumatiques autour compensation économique. Son camarade moufant dans
desquels l'Argentine actuelle s'est construite. l'accident, Bengoa se chargerait de la simulation et du procés
contre l'entreprise.
Mais toutes ces représentations ont connu un probléme
Par cette approche, le film développait deux Jignes de sens
fondamental: comment mettre en image une expérience comme
fondamentales. La premiére, I'idée du mutisme comme résistance
celle de la tortute, dont le corps est le scénario matériel mais qui
face á. un systéme qui essayait de faire parler le protagoniste,
suppose en méme temps l'écroulement des sujets sur lesquels elle
tandis que I'entreprise menacée transformait I'espace de Bengoa
s'applique ? Comment metffe en relief dans le double registre de
en un üeu infesté de mictos et que chaque mot était enregistré ; ne
la narration et de la construction visuelle une part de vérité de
pas pader devenait la derniére forme possible d'opposition et de
cette expérience qui parait dépasser toute possibiüté de
lutte. La seconde, la possibilité d'appJication de la üolence sur le
représentation ?
corps de Bengoa, précisément pour 'le faite patler', d'oü la
nécessitéd'un mode d'entrainement particulier durant lequel
I. Déplacement et métaphotisation
Bengoa s'auto-infligeait des chátiments corporels comme
Le film It tenps de la reuanche, d'Adolfo Atistaráin, est sorti en
d'éteindre des cigarettes allumées sur ses bras, afin d'apprendre á
1981, dans une pédode oü -bien que l'extréme violence qui
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supporter la douleur et, de cette fagon, toutes les tortures corruption régnante, ces logiques arrivaient i leur apogée, zu
possibles auxquelles son colps pourtait étre soumis. moment précis oü elles auraient dü s'interrompre. Aprés sa
L^ tr^me argumentative aPportait de la vraisemblance et poursuite par une voiture, qui laissa tomber á ses pieds le cadavre
donnait de cohérence i l'union de ces deux lignes de sens sans
la torturé d'un compagnon qui I'avait aidé pendant le procés, tout
qu'on perde jamais I'illusion de la réñté, mais á mesure que le I'espace urbain se remplissait des signes de la persécution et, plus
récit avangait, et surtout vers la fin, la narration prenait une allure encore, des corps détruits qu'elle laissait derdére elle.
cauchematdesque qui déplagait les représentations du corps de Pour y répondre, Bengoa retournait chez lui et se coupait la
Bengoa vers un registre quasi allégorique. S'y introduisaient de langue avec son rasoir, aprés en avoir effilé lentement la lame et
maniére subtile des éléments narratifs et iconographiques qui saisi sa langue fermement d'une main, dans une scéne d'un grand
faisaient allusion de fagon déplacée á la üolence vécue, á cette impact visuel qui n'épargnait aucun détail au spectateur. Tout en
période, dans les centres clandestins de détention. étant paffi'ttement intégrée dans le fil conducteur de la trame et
Le confinement de Bengoa dans la chambre d'hótel, son rendue vraisemblable, cette image extréme court-circuitait la
isolement complet du monde - on allait iusqu'á lui laisser la fluidité narrative et lui apportait une dimension métaphorique trés
nourriture devant la porte de sa chambre, aftn qu'il n'ait aucun claire, au-delir du récit dans lequel elle s'inscrivait. Cette image
contact avec les serveurs - non seulement créaient une terrifiante, qui fermait les deux ügnes de représentation du corps
atmosphére de claustrophobie, mais encore faisaient appel á une mentionnées antérieurement - le mutisme et la violence auto-
iconographie de I'enfermement facilement identifiable dans les infligée -, étut suivie d'une image de nature totalement opposée.
films qui traitaient de la prison. Dans cette ambiance de Le caractére allégorique de cetre image étut renforcé du fait
claustrophobie, deux images qui avaient pout objet le corps de qu'elle était semblable á celle qui avait ouvert le film : dans une
Bengoa, par leur caractére récurrent, allaient peu á peu acquérir le ütrine de NoéI, totalement décontextualisée du récit, un automate
statut de syrnbole de la üe de son enfermemeot : celle de sa du Pére Noél répétait rythmiquement des mouvements otdinaires
bouche scellée par un baillon afin de ne pas pouvoir pader, méme d'inclinaison, sans aucun sens particulier dans Ie contexte de la
dans ses réves, et celle de son bras brulé pat une cigarette allumée, naffaüon.
le visage tendu dans une grimace de douleur. Cette image, qui ouvrait et fermait le film, sans relation aucune
De cette fagon, méme si la naration du film se déroulait sans avec la tr^me, donnait une autre dimension aux images du coqps
faire allusion á la répression d'Etat - en fait, et contre tout qui avaient peuplé le film. Elle remettait en question I'orientation
principe de réalité, le pouvoit judiciaire fonctionnait comme téaliste de la représentation, dans laquelle toute llmagerie de la
g^r^nt de la iustice - le film présentait une série d'images qui violence était rendue vraisemblable par la trame. Au contraire,
renvoyaient aux discours communs des témoignages des dans les images du Pére Noél mécanique, on ne trouvait aucune
survivants des centres de détention et de torture, et, dans justification argumentative, ce qui renforgait et rendait éüdent son
lArgentine de 1981, il était difficile que ceux-ci passent inapergus. caractére métaphorique; l'histoire qu'on nous racontait se
Ce qü me parait intéressant, c'est que le film ne construisait pas déroulait donc dans le cadre d'un paysage de colps mécaniques
une fiction d'enfermement forcé - une séquestration paf qui manquaient de contróle sur eux-mémes et qui répétaient
exemple - pour métaphoriser les détentions poJitiques et le destin constammeflt et sans aucune volonté un répertoire de gestes
des détenus-disparus, mais qu'il incluait des éléments qoi y patfaitement programmés.
renvoyaient dans une situation totalement inverse - étant donné Dans ce sens, on peut lire l'histoire de Bengoa comme une
que l'enfermement du héros, son mutisme et la violence sur son histoire dans laquelle le corps, pris dans les filets de la üolence et
co¡ps venaient de lui comme 'revanche' sur I'entreprise. A h suite de la nécessité du silence, se rebellait contre le pouvoir qui essayait
de ce moment fort r-rü Bengoa gagnait le ptocés face á Tulasco et d'en faire une chose parfaitement malléable et de transformer ses
Évélait publiquement ses pénibles conditions de travail et la mouvements en un répettoire progtammé et contrólable. C'est
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lurlrrlul ,r, lrr l,rlrlr, rlr¡ llllll I t lertps de /a reuanche, comme son titre situation qui, jusques lá., avut été cachée par les appareils
,¡r rrrl,l;rr l'rrr,ll.lrrt-r,
¡rurlait d'une résistance possible face au représentatifs de l'Etat. Dans ce sens, l'histoire du film constituait,
!¡rrulrrrtt ,ltt en elle-méme, une métonymie de l'envergure que la violence avait
¡'r¡¡¡y.'¡'".,nlcnt miütaire de construire des corps dociles
'=t rlrir r¡rlrrrt's r't rlcs subjectivités modulables par le pouvoir, acquise pendant toute la période militaire.
l,,rr( ttnnn(.ll('s p()ur la société que les mütaires essayaient de Face au défi de devoir représenter la narration de faits réels, le
r r( ttr( ( n ¡rltcc. Cette maniére déplacée et métaphorique était Jiée, film a diüsé I'histoire en deux parties parfaitement différenciées ;
:,:urs ,u.rcun doute, non seulement aux conditions de censure et de d'une part, le récit de la lutte étudiante et des réunions du groupe
t r¡ntrólc dans lesquelles le film avart été produit, mais aussi aux d'étudiants qui disparaitraient plus tard et d'autre part le récit de
tlifflcultés de reptésenter de maniére frontale les effets du systéme leur internement dans les centres clandestins de détention et la
répressif des militaires. fagon dont ils y avaient subi toutes sortes de tortures. Tandis que
Sans aucun doute, le pari esthétique et narratif dans L¿ tenps de la premiére partie était fondamentalement diurne et mettait
/a reuanche répondait aux conditions de production d'un moment l'accent sur la ieunesse des protagonistes et l'énergie de leurs
précis et á la fagon dont, á ce moment- lá, un film pouvait luttes, la seconde adoptait une tonalité plus obscure, propre aux
intervenir dans l'espace pubüc argentin, présentant des images de cellules et aux salles de tortures, et décrivait en détail la
la violence qui frappait le pays depuis des années. Mais détérioration progressive des corps des jeunes gens, qui peu á peu
I'ambivalence entre son esthétique réaliste - avec des images trés rejoignaient I'obscurité á laquelle I'ombre de la prison les
fortes de corps violentés - et le caractére métaphorique de ces soumettalt.
images, allait se retrouver dans une bonne pattie des Mais la différence entre les deux parties était bien plus
représentations postérieures de la violence d'Etat, méme si ces profonde. Conformément ) un critéte assez logique de fidélité aux
demiéres allaient tenter de l'affronter de face, de différentes sources mais qui créerut certains désaiustements dans le ton de la
maniéres, dans le contexte de la post dictature argentine. narration, la premiére partie obéissait i une approche chorale et
sans subjectivité, tandis que la seconde se concentrait sur le point
II. Entre le téalisme et la conceptualisation de la violence de r,'ue de Pablo Díaz - qü, en tant que survivant, avait pu
Un des films dans lesquels on retrouve, plus tangible, cette témoignet des faits - et organisut Ia nanatton autour de son
tension entre le caractére métaphorique des images et le réalisme expérience. Directement en relation avec ce qui précéde, la
de la représentation, est sans doute L.a nuit des craJons de Héctor premiére partie utilisait, pour la représentation du mouvement
Oüveta - qui avait été, par ailleurs, le producteut de Ln nnps de k révolutionnaire et de l'opposition des forces de I'Etat, des
reuancbe- sorti en 1986. Le film racontait l'histoire réelle d'un procédés narratifs provenant de la tradition soviétique ; plus
groupe de lycéens de La Plata qui, aprés avoir participé á des spécifiquement, une conception du discouts liée au montage
manifestations en faveur du bon de réduction étudiant, avaient été intellectuel d'Eisenstein et á son utiüsation métaphorique et
détenus et internés dans des centres clandestins oü ils avaient vécu conceptuelle des éléments visuels2.
toutes sortes de torh¡res et de vexations, tous ayant disparu, á
I'exception de Pablo Díaz, dont le témoignage servirait de base au
fiIm1. 2 Eisenstein définissait le montage intellectuel comme un < jeu d'association
Le film s'intégrait dans une série de manifestations culturelles, d'images I I q"i devaient conduite psychologiquement, dans l'espdt du
spectateur, i des concepts et i des idées préétablies pat le cinéaste >. Cette
tlpiques des premiéres années de la post-dictature, pendant
méthode lui petmetra de partir d'éléments physiques teptésentables pout
lesquelles le plus important était d'exposer pubJiquement une visualiser des concepts et des idées difficiles i reptésenter, de méme que dans les
idéogrammes japonais, la juxtaposition de deux images forme, dans l'esprit du
spectateur, une ttoisiéme (ail et eau signifient pleut, bouche et chien, aboyet). Cf.
1 Le film a utilisé également
comme documentation de base les recherches de Setgei Mikhailoütch EISENSTETN, Iz foma en el cine, Buenos Afues, Editotial
María Seoane y Héctor Ruiz Núñez (1984). Losange,1958.
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C'est-á-dire, au moment méme oü la représentation atteignait I'importance de la répression durant le processus étaient
presque la limite de ce qui pouvait étre vu - la douleur extréme, reconnues comme véridiques par la majorité de la société
I'effondtement d'une personne comme effet de la violence - argentine, I'intervention cinématographique était donc liée á
l'énonciation filmique recherchait un élément pour suturer Ie vide l'élaboration culturelle du traumatisme plus qu') la dénonciation
figuratif dont cette ümite le rapptochait. Et elle le trouvait avec pufe.
sagesse dans une image ambivalente : ce poing setré qui était De ce fait, sans doute, le film ne cherchait pas tant i faire des
propre au colps violenté, constituant ainsi sa méthonymie, mais allusions métaphoriques i la violence répressive depuis un lieu
qui était également un symbole codifié de la résistance et qui, par déplacé, comme c'était le cas dans Lz tenps de /a reuancbe, ni á
conséquent, donnait un nouveau sens á la représentation du corps suturer les déchirures de sens auxquelles conduisait \a
de Pablo Díaz. Plus encore, quelques secondes plus tard, le chef teprésentation frontale de cette violence, comme l'avut tenté L¿
des tortionnaires entrerait dans la salle et développerait le nuitdes craJons, qu') ouvrir des lignes de fuite par lesquelles le sens
caractdre métaphorique de cette image en disant au détenu que, testerait en suspens, installé dans un espace impossible á refermer.
s'il voulait pader @ien entendu, pour dénoncer ses camarades), la C'est peut-étte pour cela que I'ellipse et surtout le hors champ ont
seule chose qu'il aurait á, fatte c'était d'ouvrir la main pour qu'on été les principales clefs autour desquelles le film organisait son
arréte de lui appJiquet l'électricité. discours, laissant dans un espace sans visibiüté ou de simple
Ce qui est important n'est Pas, pour ce qui nous concerne, le allusion quelques- unes des clefs qui soutenaient le récit.
développement de la toile métaphorique que le film tissait autour Le film commengait avec une image apparemment anodine,
du coqps des prisonniers, mais le fait que chaque fois qu'il se sans fonctionnalité narrative mais de grande rentabiüté
heurtait au 'non teprésentable' dans la douleut extréme, il trouvait esthétique: I'image de Buenos Aires depuis le Río de la plata,
touiours un élément avec lequel fermer les vides figuratifs prise en plein vol, presque au ras de I'eau au début et, plus tard, en
auxquels il aboutissait. En croisant les deux logiques de plongée sur la ville iusqu') offrir une vue aérienne magnifique.
reptésentation qui soutenaient les différentes parties du film - la Cette vue plus loin, á mesure qu'avangait le récit, s'insérerait de
logique conceptuelle d'Eisenstein et la logique narrative-réaliste - fagon récurrente dans \a narration, comme une sorte de
le film apportait une solution intellectuelle - á travers une image ponctuation qü marquerait les temps et les pauses de I'histoire.
emblématique - i l'impasse vers laquelle conduit toute Sur cette image en apparence banale, on entendait une musique
représentation réaliste en essayant de représenter de front la joyeuse, féte radiophonique, qui contrastait avec le ton déchiré du
violence extréme sur les coqps. En ce sens, le film oPtait Pour un récit.
trut caractéristique: suturer avec une forte charge de sens - Néanmoins, ces deux éléments discursifs, apparemment
idéologique, humain, moral - la représentation de ce qui, anodins, se chargeraient peu i peu de densité poJitique et de
précisément par son caractére extréme, menagait de détruire tout pouvoir d'évocation, d'une fagon complexe qui condensait, ) mon
sens. sens, le mode de fonctionnement de ce film singulier. Ce ne serait
que beaucoup plus tard que le spectateut commencerait )
III. Les trous de la teprésentation comprendre llmportance des vols clandestins dans sa trame, vols
Presque trois lustres plus tard, I'option prise par Garage Olinpo au cours desquels l'armée jetait des prisonniers dans le Río de la
([,Iarco Bechis, 1999), qui tratta;lt de nouveau la représentation Plata et, á la fin seulement, il comprendrait que c'étaiLtle sort qui
directe de ce qü s'était passé dans les salles de torture, était attendait la ptotagoniste et que c'était l'élément qui unissait les
presque contraire et utiüsait des patamétres discursifs différents. différentes histoires qui se cdtoyaient dans le film. Par lá méme, la
Il s'agissait sans aucun doute d'un fikn qui avait pris plus de densité de ces premiéres images était déterminée par l'élément qui
distance histodque que les films antérieurs par rapPort aux faits restait hors de la vue du spectateur : l'avion d'oü elles étaient
qu'il relatait ; ce film fut produit á un moment oü l'existence et prises et d'oü on langait les prisonniers á la mer.
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Sous la direction de
Eduardo Ramos-Izquierdo
RILMA 2 / ADE}{L
Mexico / Paris
Table des matiétes
Púlude
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