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LA STORIA DELLA TRADUZIONE

La traduction a connu une évolution pendant le cours des siècles, depuis


les origines de la pensée sur la traduction jusqu'à aujourd'hui, il y a eu un
approfondissement progressif des théories : d'une approche empirique à
une approche méthodologique, philologique et philosophique. On peut
diviser l'étude de la traduction en TROIS période :
ANTIQUITÉ La traduction est née au troisième millénaire avant notre ère.
Dans les civilisations de l'Asie
Mineure et de l'Égypte ancienne. En Asie Mineure, la traduction comme
travail apparaît sur des tablettes où se trouvaient des glossaires bilingues
et multilingues, En Égypte, depuis l'Ancien Empire, certains fonctionnaires
portaient déjà le titre de « chef interprète », fonction qui se transmettait
de père en fils. En
Grèce, le concept culturel de la traduction semble presque absent jusqu'à
l'époque alexandrine. Cependant, ils faisaient déjà la distinction entre «
traduction écrite » et « traduction orale », en utilisant des termes très
distincts pour désigner les deux activités. Dans l'antiquité romaine :
contrairement à la Grèce, à Rome, l'activité de traduction était une
pratique habituelle pertinente. Les premières théories systématiques
détectées dans l'activité de traduction écrite ont été formulées par les
Romains. La littérature est née à Rome, de l'adaptation à partir de Livio
Andronicus, Ennio, Nevio jusqu'à Plautus et Terentius. Le senait fait
traduire en 146 ac un Traité d'Agriculture. Il s’agissait du traité du Magone,
un écrivain carthaginois qui est devenu la source pour les écrivains latins.
Le premier exemple important d’une œuvre de traduction est L’ODYSEE
traduite par Livio Andronico. Il fut un esclave grec, transféré à Rome où il
commençait à travailler comme professeur chez les familles nobles
romains.
La période Pre-scientifique, c’est la période la plus longue. On parle d’une
approche théorique, idéaliste.
Nous sommes dans une phase de réflexion sur la traduction. On ne peut
pas parler des études sur la traduction en termes de domaine de recherche
spécifique avec sa propre structure théorique articulée. Les méthodes
majoritairement normatives et/ou proscriptives prévalent, c'est-à-dire que
le traducteur est concentré sur ce qui doit ou ne doit pas être fait. Les
théories se concentrent uniquement sur les traductions littéraires ou les
traductions de textes sacrés. On peut diviser cette période en deux phases
: de l'âge de Cicéron au début du 19ème siècle ; et du début du XIXe siècle
aux années 1940.
La période scientifique du milieu du siècle dernier à nos jours. En 1972,
nait le terme Science de la traduction ou traductologie (grâce à le canadien
Brian Harris) et puis la définition la plus acceptée et complète de
Translation Studies. Cette définition exprime une nouvelle recherche et
étend l'horizon du traduire en tenant compte non seulement la dimension
linguistique mais aussi celle culturale, éthique, anthropologique,
sémiotique, communicative, psycho-sociale. Dépuis les années '80
jusqu'aujourd'hui, les études sur la traduction connaissent l'apogée de leur
succès et de diffusion.
L’avènement des grands ordinateurs. La traduction peut être résolue grâce
aux machines : SOLUTION INFORMATIQUE + formation d'une discipline
avec une approche théorique de plus en plus forte
Dans le PASSÉ, donc, la traduction n'était considérée que comme la langue
source vers la langue cible, alors que MAINTENANT, nous ne pouvons pas
exclure la culture de référence. Il n'y a jamais eu de véritable théorie de la
traduction. Mais surtout des notes de traducteurs. Des éléments
PARATEESTUAL ; ex. notes de bas de page, notes des traducteurs, leurs
commentaires, etc.
- Classicisme- Antiquité Latin : Cicéron 106-43 a.C.
L'histoire de la théorie de la traduction en Occident remonte au classicisme
latin, qui a été le premier à se tourner vers les cultures et les langues des
autres comme sources de connaissance. Dans la Rome antique, la
traduction était un outil destiné à faciliter le processus d'assimilation
d'autres cultures et l'objectif principal était de romaniser le texte autant
que possible.
À cette époque, la traduction avait un sens très libre basé sur la
réélaboration des modèles originaux qui ne
fournissaient que l'inspiration pour composer de nouvelles œuvres.
La première référence théorique sur la traduction a été développée par
Cicéron. Il traduisit beaucoup du grec. Pour lui, la traduction c'est mot à
mot. MAIS pas des mots mais la force des poètes grecs. En fait, dans ce
qu'on peut appeler son manifeste de traduction, OPTIMO GENERE
ORATORUM, il différencie l'interprète par l'orateur (celui qui par sa parole
sait persuader, ravir, émouvoir ses auditeurs) et Cicéron esquisse un
contraste, qui restera une constante tout au long de l'histoire de la
traduction, entre les deux principales méthodes de travail : la littérale, qui
procède « mot à mot », et la libre, qui vise à rendre le sens et « l'efficacité
expressive » des mots. Il soutient que il est important de transmettre le
sens du texte.
Période de la Vulgate
Bible de saint Jérôme. Vulgate = traduction de L'ancien testament de
l'hébreu et du grec en latin. Il était également un réviseur des traductions
existantes du Nouveau Testament. Saint Jérôme a également été accusé
d'hérésie pour avoir traduit différemment des versions précédentes déjà
en usage. En réalité, il ne s'agissait pas d'« erreurs », mais d'une rupture
consciente avec la tradition déjà consolidée de l'exécution.
Il a affirmé que : nous devons rester fidèles au texte original autant que
possible, mais en même temps il faut user d'une certaine liberté, puisque
l'important c'est d'avoir du sens.
Alors il écrit une lettre pour défendre sa méthode devant ceux qui
l'accusent de falsifier et de modifier les textes, qui devient aussi un
exposé d'idées sur les règles que tout bon traducteur doit garder à l'esprit
: 1) comprendre parfaitement le texte de Départ 2) ne traduisez pas mot
par mot 3) garder les termes Latin déjà accrédité 4) guérir élégance de la
langue.
Il y a deux modalités de traduction : pour les textes laïques il préfère une
traduction interpretative qui permit au traducteur d’exprimer le sens,
sans être fidèle à l’ordres des mots. Par contre, pour les textes sacres la
traduction doit être littérale pour garder le mystère et garder l’ordre des
mots. Saint Jérôme est aujourd’hui considéré comme le Saint patron des
traducteurs et depuis 1953, tous les 30 septembre, anniversaire de sa
mort, on célèbre la Journée Mondiale de la Traduction.
Moyen Âge : Au Moyen Âge, il n'existe aucun texte ou document
théorique d'un intérêt particulier comparable aux précédents ; d'autre
part, l'activité de traduction est certainement très intense, quoi que
exclusivément dans la sphère littéraire ou, mieux, religieuse. La
traduction n'est plus considérée comme un art mais comme un remplacer
l'original. La beauté du texte cible n'est plus importante mais seulement
la fidélité au texte source.
Puis ce sera lentement que nous nous dirigerons vers une période de
changements forts grâce à : - la diffusion des langues romanes - l'irruption
des langues asiatiques et africaines - l'expansion des centres de
traduction (1ère école traducteurs = école de Tolède)
PHASE pré -SCIENTIFIQUE SCIENCE DE LA TRADUCTION
Renaissance Pendant la Renaissance l'art de traduire change en
conséquence à la naissance des langues nationales, de l’invention de la
presse ; il y a un rupture avec la tradition médiévale de la traduction
littéraire, il y a la naissance de la terminologie spécialiste du traduire: les
termes latins vertere et convertere sont remplacés par Bruni avec
traduction et traducere dans le sens moderne et en 1540, Etenne Dolet
ajoutera les mots traducteur e traduction
Humanisme: Les sciences humaines montrent une importance pour les
problèmes de traduction. L'attention portée au monde classique entraîne
une reprise des traductions du grec vers le latin.
Léonard Bruni écrit un essai « De Interprétation Recta », Considéré
comme le premier véritable essai moderne sur la traduction. Ici, nous
discutons précisément de la traduction de du grec au latin. Cet essai
présente un style orné = ça doit sonner beau
D’Ablancourt. Sous prétexte d'"améliorer" l'original en traduction, il
autorise toutes sortes de libertés et d'infidélités. Son objectif était de
créer un texte qui plairait au grand public de l'époque, même au prix
d'une déformation de l'original. On arrive ainsi à l'affirmation du principe
de la belle infidélité, qui est “précisément celui d'offrir au public une
traduction qui correspond aux goûts et aux usages de l'époque. Les goûts
et les coutumes de l'époque, les goûts et les coutumes de l'époque. Les
solutions « extrémistes » de D'Ablancourt ouvriront la voie en France au
point qu'on parle souvent d'une « secte perrotine”; Madame Dacier s'est
opposée aux méthodologies et aux solutions d'un d'Ablancourt, et a été
définie champion de la fidélité en cet âge d'or des belles infidèles. Avec
elle nous revenons à exiger le respect scrupuleux de la lettre de l'original.
Les belle infédeles : (XVII siècle)Au cours de l’année 600, la France est le
pays où les réflexions sur l’acte de traduction se présentent le plus
dynamiques et c’est la France qui s’est imposée comme centre des études
de la traduction. L’idée d’avoir une supériorité culturelle et linguistique
permettant aux traducteurs de se concentrer sur la langue cible. Les
traductions doivent avoir un style agréable et élégant, transformant
considérablement les œuvres originales ; donc les belles Infidèles sont
des traductions qui ne tiennent pas compte du degré de fidélité au texte
source mais qui se basent sur le soin d’un style agréable et élégant). Cette
courant aura des adversaires résolus et critiques comme Cassandre et La
Bruyère, mais surtout Madame Dacier (1647-1720). Fondamental a été la
contribution de Gaspard de Tende avec Les Règles de la traduction
(1600), “la première étude scientifique de la traduction”. Selon de Tende
pour que la traduction puisse réussir, il faut avoir une bonne
connaissance de deux langues et un très clair discernement entre
expression et sens.
Pour Amyot, le traducteur ne doit pas être fidèle à la lettre du texte, mais
plutôt il doit produire un texte qui soit avant tout "esthétiquement
pertinent". Amyot, suivant son idée de la traduction comme "imitation", a
produit de véritables transformations du texte original. Un exemple parmi
d'autres Dans la traduction des Vies parallèles, Amyot rend "estephanoi"
(littéralement "orné de fleurs") "orné de fleurs") avec une périphrase
totalement libre : "ayant chapeaux de fleurs dessus nos têtes
Dolet Etienne. A fondé la traductologie française. Il s’intéresse à la
traduction du latin vers les langues vulgaires. Il cherche à créer une
théorie universelle, laïque, à appliquer à tout type de texte. Il modifie les
5 règles promulguées par Bruni, essayant d'en créer une théorie
universelle « laïque » à appliquer à tout type de texte, et Dolet s'intéresse
à la traduction du latin aux langues vulgaires.
Il est l’auteur du traité "La manière de bien traduire d’une langue à
l’autre" (1540) où sont énumérées les 5 règles du bon traducteur :
● 1. Comprendre le sens du texte
● 2. Parfaitement connaître la langue source et langue cible
● 3. Ne pas traduire littéralement
● 4. Éviter le latinisme
● 5. Utiliser un style beau et uniforme
Dolet fut arrêté et condamné pour hérésie et athéisme parce qu'il avait
traduit « après la mort tu ne seras absolument rien
Pendant le 800 avec l’exposition industrielle il y a la reconnaissance des
droits des traducteurs et leur importance dans la société. Les œuvres
traduites et les réflexions sur la pratique de la traduction augmentent de
plus en plus. (L’Allemagne est la protagoniste,) Il y a deux approches
différentes :
● universaliste : cette approche soutient la possibilité de traduire malgré
les différences entre les deux langues
● relativiste : soutient qu’il est possible de traduire en raison de la
diversité des langues, insiste sur l’impossibilité de surmonter les
différences linguistiques en les considérant comme intraduisibles.
Pour Goethe, Humboldt, Schegel et Schleitmacher la traduction est
entendue comme une rencontre entre langues et cultures et que le
devoir du traducteur est celui d’orienter sa propre langue vers la langue
étrangère
● Goethe : Dans les notes sur le divan occidental-oriental, il soutient que
dans chaque littérature il y a trois types de traduction, qui correspondent
à trois époques différentes :
● 1. la traduction prosaïque (La Bible de Luther) qui nous fait connaître
l’étranger de notre point de vue
● 2. la traduction parodistique (Les belles infidèles) vise à s’approprier le
sens étranger pour le représenter selon les paramètres de sa propre
langue et culture.
● 3. la traduction intégrale qui reproduit les différents dialectes, les
particularités du rythme, de la métrique et de la prose et permet de
goûter et savourer l’oeuvre dans sa pleine originalité.
● Von Humboldt : traduire signifie passer d’une conception spécifique du
monde à une autre, et par conséquent sa caractéristique doit être la
fidélité, le traducteur doit faire acquérir au lecteur ce que sa culture ne
possède pas. Et de toute façon une traduction ne pourra jamais rendre
l’esprit contenu dans l’original.
Schleiermacher : auteur du texte Sur les différentes méthodes de
traduction (1813), le but de traduire comment l’auteur lui-même aurait
écrit dans la langue de la traduction est inaccessible, vide et absurde
puisque la langue est un avec la nation. La tâche du traducteur est de
faire saisir aux lecteurs l’essence de la langue, la manière de penser en
utilisant 2 moyens, (à travers lequel il peut le faire, en sacrifiant l’idée
même de la traduction) :
-Paraphrase rend le contenu mais renonce à la valeur métrique et
musicale de la langue et donc au style
-Recréation : élaborer une imitation ayant autant que possible le même
effet que l’original, c’est l’auteur qui se doit diriger vers le lecteur chez
Schleiermacher : le traducteur doit communiquer au lecteur l’impression
de lire en langue étrangère, alors qu’il lit dans sa propre langue, sans pour
autant copier les tournures du texte original (paraphrase).
P. SCIENTIFIQUE Benjamin
Le XIX siècle est le Romantisme qui fixe le pivauts sur individualité et
l'originalité de la création artistique. Dans cette époque il y a une ligne
claire qui sépare les deux courants de la traduction, où celle avouant
l'émancipation et l'institutionalisation de la réflexion sur le traduire
gagnera peu à peu son autonomie Pendant le 1900 plusieurs écrivains
réfléchissent sur la pratique de la traduction. En Italie, nous pouvons
indiquer l’année 1902 comme date de début du débat sur la théorie et la
pratique de la traduction littéraire. Walter Benjamin (anni 20), croit en
l'existence d'une langue pure, divine, sacrée et originale, la tâche du
traducteur est de respecter la diversité existente entre les langues afin de
mettre en évidence les affinités qu'elles présentent et qui vont construire
la langue pure. Aucune traduction ne serait possible si elle cherche à
ressembler à l’original car ce qui est écrit dans un contexte ou une
période historique perdrait sa force dans un autre contexte et une autre
période. La traduction devient une œuvre à part entière
L’apparition des ordinateurs et des traducteurs automatiques a ouvert un
nouveau chapitre dans l'histoire des théories de la traduction : on a tenté
de rédiger une sorte de décalogue du bon traducteur, c'est-à-dire de
trouver des modèles mathématiques, des fondements scientifiques,
basés sur la théorie de l'universalité linguistique de Chomsky, qui
conduiraient à une traduction parfaite, réalisée entièrement par des
machines. Les textes qui on examine sont élémentaire, pas littéraires
pour produire des règles formalisées. Ce modèle est apparu réductiviste,
inadéquat, dans la mesure où il formulait des règles générales qui ne
tenaient pas compte de la spécifique situation textuelle, contextuelle et
linguistique. Les représentants de l'école allemande de
l'ubersetzungswissenschaft, Otto Kade, Werner Koller et Wolfram Wilss,
ont participé à ces études, mais il convient également de mentionner des
chercheurs français tels que Georges Mounin, Noam Chomsky et Eugene
Nida
Berman / Umberto Eco
Antoine Berman il discerne dans ses essais trois tâches de la réflexion sur
la traduction : études de l'histoire de la traduction, raisonnement sur le
lien réflexion/expérience, et analyses comparatives de traductions
existantes (diachroniques et synchroniques). Pour Berman, la traduction
est une expérience, qui peut être ouverte et comprise par la réflexion, en
excluant toute catégorisation normative et méthodologique, et en
développant une nouvelle attitude éthique fondamentale.
Il a Une vision altruiste de la traductologie : Il insiste sur la nécessité de
déformer la dimension traditionnelle de la traduction (ethnocentrique,
platonicienne, hypertextuelle) et de la remplacer par la triple dimension
éthique, poétique et philosophique. Il a une vision altruiste de la
traductologie, la traduction devant être ouverte à l'Autre. Berman,
comme Goethe, conçoit la traduction comme une "auberge du lointain"
métaphorique avec la "médiation de l'étranger" (l'hospitalité de la
langue), c'est-à-dire en termes d'accueil de l'Autre, dont on accepte
l'étrangeté et la différence culturelle et linguistique naturelle.
Contrairement à Meschonnic, qui s'épuise dans un horizon purement
négatif dans sa tâche d'"analyse" des traductions de l'Autre, Berman
défend la nécessité d'observer les traductions à travers une méthode
investigatrice (enquête) et critique afin d'identifier les "raisons
intrinsèques" qui sous-tendent le choix déterminé du traducteur.
Dans ses essais, il discerne trois tâches de la pensée traductrice :
- la position traductive du traducteur lui-même ; la manière dont est
conçue l'opération de traduction elle-même ; et de la traduction elle-
même ;
- le projet de traduction et les objectifs de communication ;
- et enfin, l'horizon culturel dans lequel le traducteur lui-même s'inscrit.
Antoine Berman est considéré comme l’anti-Eco. Contrairement à Eco,
Berman privilégie la source, refuse toutes les astuces. Il est intéressé à en
maintenir le caractère littéral du document de départ. (il a un vision
source oriented).
L’important est d’adapter l’original à l'air de la maison", c’est-à-dire de la
culture d’arrivée". Selon Berman, la confrontation avec un idiome
étranger favorise le développement vital et l’enrichissement. En ce qui
concerne la traduction littéraire, Eco e Berman présentent des points
communs. Ils parlent
● d'« expériences » de traduction, singulières et personnelles, plutôt que
d’une méthodologie systématique
● l éthique de la fidélité
● le caractère central du texte
● l’absence d’une « chose en soi » cachée derrière les mots
Umberto Eco chez U.Eco ( la traduzione) traduire signifie "dire presque la
même chose”; la traduction est un acte de médiation consécutif à un
processus d’interprétation, et on a la fidélité quand on respecte
l’intention originale du texte de départ. Eco s’intéresse à l’effet du texte à
reproduire dans la langue cible ; il a un vision target oriented, il
bouleverse les habitudes (linguistiques et domestiques) pour accueillir
l’étranger.Eco soutient la"nécessité" théorique d’avoir fait au moins une
de: le contrôle d’une traduction d'autrui. / être traducteur ou avoir été
traduit. / avoir interagi avec son propre traducteur
Eugene Nida Rechercheur americain, specialisé en traduction biblique et
consideré père fondateur de la traductologie comme discipline
autonome. Selon Nida, la tâche du traducteur est de trouver l'équivalence
traductive la plus appropriée entre deux langues. Selon Nida il y a deux
types d'équivalence traductive
– Formelle/ Traduction extranéante qui vise aux correspondances des
structures superficielles du texte de départ et du texte d'arrivée. Mais il
s'agit d'un grand efort pour le lecteur qui se rapproche à l'écrivain et des
nombreuses note de bas de la page de la part du traducteur pour rendre
le sens du texte compréhansible.
– Dynamique/ Traduction : vehicule le message, en l'adaptant aux besoins
du lecteur, en aménat l'écrivain vers lui. Il y a 4 conditons à satifer: avoir
sens, exprimer l'ésprit de l'original, avoir une forme d'éxpression
naturelle et simple, produire un résultat similaire
VINAY e DARBELNET voient la traduction comme une opération critique,
dans laquelle ils distinguent 7 procedures principales divisées en deux
grandes catégories :
● les procedures de traduction directe (l’emprunt, le calque et la
traduction littérale)
● les procedures de traduction indirect ou oblique (la transposition, la
modulation, l’equivalence et l’adaptation) les spécialistes de la traduction
cherchent de rendre leur discipline une "science", en tentant ainsi
d'incarner l’exercice de la traduction dans les canons d’une "pratique
technique" et discipliner, et éloigner - au contraire - l’idée de la
traduction comme "art" - sujette donc aux empiristes et à la subjectivité
du traducteur.
L’EMPRUNT c’est un Mot qui est entré dans le lexique d'une autre langue,
sans les traduire. Par exemple le mot bouquet, gilet, collant, atelier,
papillon, bidet, abatjour, parquet, moquette, buffet, brioche, baguette,
spaghetti, pizza, chignon
LE CALQUE : est un mot qu’une langue prend d’une autre langue mais
avec un changement de pronunciation, par exemple science est pris de
l’anglais.
LA TRADUCTION LITTÉRALE : est la traduction mot à mot d'un texte d'une
langue à une autre. Avec cet type de traduction on va à la recherche de
fidélité des textes originaux.
LA TRANSPOSITION : est le procédé qui consiste à remplacer une partie
du discours par une autre, sans changer le sens du message. Il est un
changement des catégories grammaticales du texte-source au texte-cible.
A travers ce processus, on réspect le sens du texte originel malgré il subit
une réorganisation linguistique. Ce changement concerne: - toutes les
partes du discours (articule, nom, pronom, verbe, adverbe) - toute les
catégories grammaticales (prédicat verbal, sujet, complément) - et les
phrases toutes entiers.
Les transpositions les plus fréquentes sont: nom -> adverbe = Avec
simplicité -> semplicemente nom -> verbe= aucun rapport! -> non c’entra
verbe -> adverbe = Continue ! -> Avanti!
Parfois, pour des raisons stylistique ou de syntaxe, il est necessaire
changer l'ordre original des mots. En italien, la phrase suit encore l'ordre
du latin tandis que le français suivre un ordre logique avec une séquence
progressive : 1) déterminé, 2) déterminant.
(quelque chose est mort entre nous – tra di noi è morto qlsa). Le français
valorise le sujet, tandis que l'italien place souvent le sujet à la fine de la
phrase. (Ordre progressif français vs ordre régressif italien). La
construction grammaticale française est nominale et très souvent le nom
substitue le verbe, l'adjectif et l’adverbe au contraire l'italien utilise le
verbe comme moteur de la phrase (aucun rapport = non c’entra).
LA MODULATION= est une variation dans le message, obtenue en
changeant de point de vue. ( tu as du feu? =hai da accendere?)
MÉTAPHORE : est une sorte d’analogie profondément liée au monde du
parlant et à sa propre culture. Le traducteur doit essayer de proposer une
bonne équivalence dans la langue d'arrivée. (Avoir de l'estomac – avere
fegato)
Comment on traduit la métaphore?
- avec une autre métaphore : un froid de canard / un freddo cane , voir 36
chandelles! / vedere le stelle!
- avec un similitude : sa figure était un pomme rouge/ aveva il viso come
una mela rossa.
- ou on doit éliminer le niveau métaphorique et tel choix produit un
appauvrissement du message : mangiare da cani / manger très male,
avoir du chien/ avere del fascino
METONIMIE : est un changement sémantique par lequel un signifiant
abandonne le signifié auquel il est habituellement lié pour un autre.
Il s'agit d'une figure rhétorique très commune aussi dans la même langue
(intralinguale)
-le contenant pour le contenu : un verre pour un verre de vin
-le lieu pour la personne : L’Elysée pour le Président de la République
française
-la personne pour l’œuvre : Un Picasso pour une œuvre de Picasso
-la cause pour l’effet : c’était vrai pour aveva ragione / Un chaud et froid
pour un refroidissement : s’applique à des cas où la situation à laquelle le
message se réfère n’existe pas dans LA, et doit être créée par rapport à
une autre situation. Donc on remplace un élément culturel du texte-
source par un autre plus familier à la culture
du langue cible, C'est à dire éliminer une distance culturelle entre les
deux langues. (comme l’organisation scolaire).
Pour le traducteur connaitre et reconnaître les 5 lieux du
métalinguistique est très essentiel pour son travail.
- vie matérielle, quotidienne et technologique (traditions, habitudes,
rituels)
- vie sociale (par exemple les jeux des enfants)
- culture linguistique (jeux de mots, réglés grammaticales )
- vie religieuse
- écologie
METALINGUISTIQUE : est l’ensemble de rapports qui unissent les faits
sociaux, culturels et psychologiques aux structures linguistiques.
Il y a une EQUIVALENCE : quand deux textes rendent compte d’une
même situation en mettant en œuvre des moyens stylistiques et
structuraux entièrement différents. C’est à dire traduire une expression
d’une langue dans une expression différente, mais avec la même
signification (in bocca al lupo/ bonne chance / break a leg -un elefante
nella cristalleria/un chien dans un jeu de quilles)
Jakobson /MOUNIN
Pour JACOKSON la traduction travaille avec les mots et aussi avec les
signes, signifants et signifés. En 1959 écrit On Translation (fr. Aspects
linguistiques de la traduction) en distinguant 3 types de traduction:
- la traduction intralinguale (re-wording) c'est à dire l'intérpretation des
signes linguistques au moyen d’autres signes de la même langue ».
•La traduction proprement dite – traducton interlinguale, interpretant le
signe linguistques
d'une langue A dans une autre langue B.
•La traduction intersémiotique – transmutation, interprètant des signes
linguistques à travers signes nonlinguistques.
Jakobson est aussi le père du concept de l'intraduisibilité de la poésie : La
poésie, par définiton,est intraduisible.
Seule est possible la transpositon créatrice ».
En autre selon la théorie de la communication de Jakobson, la
communication linguistique est composée par :
● un ÉMETTEUR qui se mette en contacte avec un DESTINATAIRE
● un code commun à les deux(LA LANGUE utiliseé)
● le MESSAGE qui l’emetteur envoie au destinataire
● le CONTEXTE (ce message s'inscrit dans un CONTEXTE )
Pour MOUNIN Père fondateur de la traductologie française - (Problèmes
théoriques de la Traduction) affirme que la traduction est un contact de
langues, un fait de bilinguisme, le point de contacte entre deux langues.
Dans sa vision scientifique, il se pose la question de la legittimité ou non,
de la possibilité ou de l'impossibilité de l'acte de traduire et dans son
essai de doctorat, il demande pour l’étude scientifique de la traduction le
droit de devenir une branche de la linguistique». "La traduction n'est pas
toujours possible. Elle est possible dans une
certaine mesure et dans certaines limites; il est donc nécessaire de
déterminer cette mesure dans chaque cas, et de décrire exactement ces
limites. On peut donc définir que la traduction est une opération, relative
dans son succès, variable dans les niveaux de communication qu'elle
atteint.
Essentiel pour Mounin est d'éviter les inégalités ; En prenant parti contre
les traducteurs qui respectent la lettre de l'original et les traducteurs qui
tentent d'adapter l'original à la culture cible (sourciers et ciblistes),
Mounin affirme que dans la pratique de la traduction il ya une seule
grande condition : produire une texte esthétiquement
homogène/uniforme/cohérent et doit maintenir l’unité de langage.
("l'homogénéité", "l'unité esthétique" de la traduction). Mounin donc
introduit le concept de Esthétisme et de l'Art dans le domaine du
traduire, en cherchant de concilier/combiner l'idée de Cary (La traduction
littéraire n’est pas une opération linguistque, c’est une opération
littéraire – 1958) et celle de Vinay et Darbelnet, qui étaient pour la
technicisation de la discipline traductive. Il n'y a pas une traduction totale,
mais une opération par dégrés, par equivalences, par adjustements entre
langues,entre deux cultures, entre deux ésprits.
Différence entre Mounin et Jackobson
● Jackobson estime que la traduction est basée sur le signe, reprenant
ainsi le concept de la sémiotique, plutôt que sur les mots
● Mounin, en revanche, quelle que soit l'approche utilisée pour traduire
(sourcier ou cibliste), le texte doit avoir une unité et une cohérence
intrinsèques, en tenant comptedu sens global.
MESCHONNIC – LADMIRAL -TOURY
Henri MESCHONNIC Parmi les grands répresentants de la traductologie
française, contrairement aux idées de l'époque qui définissaient la
traduction de la poésie comme intraduisible, et à l'idée de Jakobson qui la
considérait comme une "transposition créative" réservée aux poète-
traducteur, il a proposé une methodologie pour traduire la poésie, à
travers la théorie de la traduction poétique dans ses essais "Pour la
poésie".
Considérant la traduction comme un texte créatif, il a mis le traducteur au
même niveau que le poète/écrivain afin d'avoir deux textes de valeur
égale. (l'idée de transparence), le traducteur ne doit pas se cacher
derrière le maïs original ; en utilisant le texte original, il doit assumer le
rôle de créateur.
Selon Meschonnic, les formes possibles de ré-énonciations sont
● la décentralisation (La décentralisation est une relation textuelle entre
deux textes dans deux langues/cultures et implique la participation
interprétative du traducteur, reconnaissant la diversité des langues et des
cultures)
● et l'annexion(L'annexion est l'illusion du naturel, la domestication du
texte source sans reconnaître le rôle du traducteur et la culture du texte
source.(culture d'origine.))
En tant que traducteur biblique, il souligne l'importance du rythme dans
le texte (au même titre que la ponctuation, la sémantique, la mélodie). La
traduction doit donc préserver le rythme original du texte, être
dynamique, créative et productive. En outre, la traduction est un acte
productif, un point de départ qui vieillit comme le texte original et crée sa
propre histoire.
LADMIRAL Il tente d'établir un ordre de traduction à des fins
pédagogiques et linguistiques. Il a introduit les termes clés dans le
domaine de la traduction : langue source ou texte source (SL) et langue
cible ou texte cible (MT). Il croit en la "stratégie de traduction" : "La tâche
du traducteur est de choisir le moindre mal ; il doit
distinguer ce qui est essentiel de ce qui est accessoire. Le traducteur doit
interpréter la langue et tous les aspects socioculturels qui ont influencé le
texte de départ... il doit recréer le texte, en proposant dans la langue cible
le sens qu'il véhicule dans la langue source, transformé par sa subjectivité
et pour son public (public-récepteur). Le
traducteur est responsable de chaque choix qu'il accomplira et des
risques de l'acte de traduction, ainsi que de la perte dans le passage d'une
langue à l'autre.
L’acte de communication est déterminé par les conditions de production
du traducteur, qui est tenu d’interpréter la langue et tous les aspects
socioculturels qui ont influencé le texte de départ.
Ladmiral distingue deux types de traducteurs :
- celui qui accorde de l'importance à la nécessité de rendre dans son
propre texte le texte source ;
- et celui qui considère qu'il est crucial de rendre dans les mêmes
informations, en tenant compte des caractéristiques et des besoins du
lecteur cible..
Gideon Toury, linguiste israélien, représentant de l'école diTel Aviv,
affirme que le traducteur a deux possibilités devant cette impossibilité :
- le principe d'adéquation (òu le méta-texte s'adapte au proto-texte)
- et le principe d'acceptabilité (òu le proto-texte s'aligne aux canons de la
culture destinataire avec la médiation du traducteur)
Steiner -Holmes
GEORGE STEINER était un critique anglo-franco-américain, il a écrit After
Babel, qui peut être considéré comme la bible des traducteurs, il a divisé
l’histoire de la traduction en 4 étapes:
1. La première période est celle de Cicéron, qui conseil de ne pas traduire
a mot a mot
2. La seconde est née dans la période du Romantisme Allemand avec
Schleiermacher et Benjamin
3. La troisième période est après la Seconde Guerre mondiale. Dans cette
époque a commencé à circuler les premières études théoriques sur la
traduction automatique, influencée par l’école de Prague et les
formalistes russes.
4. La dernière période est commencée dans les années Quarante du
vingtième siècle, quand on peut parler d'études scientifiques sur la
traduction.
James Holmes poète et traducteur néerlandais. Holmes fournit une solide
base théorique à ceux qui travaillent dans le domaine de la traduction. En
1972 Il a été le premier à prononcer l’expression T. Studies. Dans son
essai The Name and the Nature of Translation, Il définis pour translation
studies les recherches sur la traduction qui ont
deux objectifs fondamentaux
● décrire le phénomène du traduire et de la traduction comment ils se
manifestent
dans le monde de notre expérience ( descriptive translation studies )
● Établir les principes généraux par lesquels ces phénomènes pouvaient
être expliqués et prévus (theoretical translation studies)

Qu'est-ce que c'est la traduction?


La traduction est un domaine d'étude autonome qui, par sa nature
interdisciplinaire, peut aujourd'hui identifier des principes théoriques et
méthodologiques. Selon les théories modernes de la traduction, la
traduction est un acte complexe de nature linguistique, sémiotique,
pragmatique et culturelle. La traduction est soumise aux changements de
l'époque, de la langue et de la société. Par conséquent, la manière
d'utiliser une langue change et, par conséquent, la manière de traduire
aussi.
Les "différentes manières de traduire" dépendent également des choix
effectués par le traducteur et des différents domaines dans lesquels la
traduction est pratiquée : de la littérature à la non-fiction, du cinéma à la
publicité, de la localisation de logiciels à la traduction de pages web.
Les phases du traduire sont
1. lecture et analyse du proto-texte ; Les caractéristiques
morphologiques, syntaxiques et lexicales, le contenu factuel et le
potentiel au niveau sémiotique
2. interprétation (accepter le texte de départ, infuence du sujet
traduisant qui produira un texte deuxième, voir un méta-texte)
3. Rédaction du message dans la morphologie de la langue destinataire.
Le traducteur est sujet actif/interprète des aspects dominants qu'il
sélectionne à sa discrétion. Le traducteur choisit ce qu'il inclut et ce qu'il
omet, ce sur quoi il insiste dans le processus de traduction et ce qu'il
laisse en arrière-plan. Tout cela en étant conscient de l'impossibilité d'une
équivalence absolue : il n'y a aucune possibilité de réaliser une traduction
qui rétablisse à 100% l'équivalence linguistique et culturelle du texte
source.
7 PROCÉDURES POUR TRADUIRE instruments pour produire un méta-
texte.
Selon Vinay e Darbelnet, il y a 7 procédures pour traduire, groupées en
deux macro-catégories : les procédés de traduction directe et ceux de
traduction indirecte ou oblique.
Traduction directe:
1. L’EMPRUNT c’est un Mot qui est entré dans le lexique d'une autre
langue, sans les traduire. Par exemple le mot gilet, collant, atelier,
papillon, bidet, abat-jour, parquet, moquette, bouquet, buffet,
brioche, baguette, spaghetti, pizza, chignon
2. le moule/calque: copier mot-à-mot la version étranger. C’est un mot
qui une langue prend d’une autre langue mais avec un changement de
pronunciation, par exemple science est pris de l’anglais.
3. LA TRADUCTION LITTÉRALE : est la traduction mot à mot d'un texte
d'une langue à une autre. Avec ce type de traduction on va à la recherche
de fidélité des textes originaux
Traduction indirecte ou oblique:
1. LA TRANSPOSITION : est le procédé qui consiste à remplacer une partie
du discours par une autre, sans changer le sens du message. Il est un
changement des catégories grammaticales du texte-source au texte-cible.
A travers ce processus, on réspect le sens du texte originel malgré il subit
une réorganisation linguistique. Ce changement concerne : - toutes les
partes du discours (articule, nom, pronom, verbe, adverbe) - toute les
catégories grammaticales (prédicat verbal, sujet, complément) - et les
phrases tous entiers.
Les transpositions les plus fréquentes sont: nom -> adverbe = Avec
simplicité -> semplicemente, nom -> verbe =aucun rapport! -> non
c’entra, verbe -> adverbe = Continue ! -> Avanti! Parfois, pour des raisons
stylistiques ou de syntaxe, il est necessaire changer l'ordre original des
mots. En italien, la phrase suit encore l'ordre du latin tandis que le
français suivre un ordre logique avec une séquence progressive: 1)
déterminé, 2) déterminant. (quelque chose est mort entre nous – tra di
noi è morto qlsa). Le français valorise le sujet, tandis que l'italien place
souvent le sujet à la fine de la phrase. (Ordre progressif français vs ordre
régressif italien). La construction grammaticale française est nominale et
très souvent le nom substitue le verbe, l'adjectif et l’adverbe au contraire
l'italien utilise
1. le verbe comme moteur de la phrase (aucun rapport = non c’entra)

2 La modulation: est une variation dans le message, obtenue en


changeant de point de vue. ( tu as du feu? = hai da accendere?) La
transposition agit sur le signifiant ; la modulation, en revanche, agit sur le
signifié.
La modulation opère au niveau sémantique, elle concerne les catégories
de la pensée.
Vinay et Darbelnet distinguaient
- modulations libres (facoltative) “It is not difficult to show” Il est facile de
démontrer…
- modulations figées (o obbligatorie). “The time when” qui doit se rendre
obligatoirement par “le moment où”;
- Modulazioni lessicalizzate = clichès:

3 L'équivalence, traduisant une situaton dans une autre parfaitement


idéntque (elefante nella cristalleria/un chien dans un jeu de quilles)
4 L’adaptation: en traduisant une situaton avec un autre similaire ou
comparable (le Paris Mutuel Urbain -totocalcio).
Parfois, pour des raisons stylistique ou de syntaxe, il se rendra nécessaire
changer l'ordre original des mots en faisant une restructuration générale..
La construction grammaticale
● française est nominale et très souvent le nom remplace le verbe, l'objet
et l'adverbe.
● Au contraire, l'italien utilise le verbe comme moteur de la phrase
(fumare - è vietato fumare).
Le traducteur fra/ita aura donc tendance à privilégier le verbe par rapport
au nom.
La transpositon nom/adjectf : l'usage baroque adjectif de l'italien par
raport à la sobriété et l'équilibre du français, favorise un adjectif à la place
d'un nom (ésprit de competiton - spirito competitvo) .....
En italien, la phrase suit l'ordre latin, alors que le français suit un ordre
logique avec une séquence progressive :
1) déterminé, 2) déterminant (quelque chose est mort entre nous -.
quelque chose est mort entre nous).
Le français a tendance à mettre l'accent sur le sujet, alors que l'italien
place souvent le sujet en fin de phrase. (ordre progressif français contre
ordre régressif italien).
Metaphore est une sorte d’analogie profondément liée au monde du
parlant et à sa propre culture. Le traducteur doit essayer de proposer une
bonne équivalence dans la langue d'arrivée. (Avoir de l'estomac – avere
fegato)
Comment on traduit la métaphore?
- avec une autre métaphore : un froid de canard / un freddo cane , voir 36
chandelles! / vedere le stelle!
- avec un similitude : sa figure était un pomme rouge/ aveva il viso come
una mela rossa.
- ou on doit éliminer le niveau métaphorique et tel choix produit un
appauvrissement du message: mangiare da cani / manger très male, avoir
du chien/ avere del fascino
Deux tipologie de métaphores:
- Les métafores culturelles propres d'une communauté linguistique ->
«une métaphore est dite culturelle lorsque l’élément x n’est connu que
d’une communauté linguistique/culturelle déterminée, lorsque le sème
commun à x et à C peut difficilement être établi par un interlocuteur
d’une autre culture».
- les métafores lexicalisése est maintenue e traduite littéralement, on
l'appelle équivalence totale òu on tent le même image et parfois la même
valeur sémantique
Il peut à son tour être:
★ équivalence maximale ou totale : la métaphore lexicalisée pourra être
maintenue et traduite littéralement entre français et italien. Es: Essere
tutto orecchi = être tout oreilles ; girarsi i pollici = se tourner les pouces ;
avere sulla punta della lingua = avoir sur le bout de la langue.
★ équivalence partielle : les métaphores ont peut-être la même
signification idiomatique, mais subissent des changements dans la
référence culturelle
★ équivalence minimale ou inexistante : il est impossible de trouver une
métaphore équivalente dans la langue cible et il faudra souvent se
rabattre sur d’autres techniques de traduction comme la paraphrase
sémantique ou pragmatique, la compensation, le remplacement,
l’addition ou l’élimination.
Dans les métaphores lexicalisées, lorsqu’il n’est pas possible de produire
une équivalence maximale, on peut utiliser:
1. La modulation métaphorique / autre métaphore; traducteur dois
maintenir le niveau métaphorique du texte en essayant de traduire avec
une figure du même type à sens équivalent. Es: un froid de canard/un
freddo cane, voir 36 chandelles! Vedere le stelle!
2. La modulation métaphorique / similitude; la métaphore sera expliquée,
paraphrasée, dénouée en similitude ou encore annulée. Es sa figure était
un pomme rouge/aveva il viso come una mela rossa
3. La modulation métaphorique / absence de métaphore: ou on doit
éliminer le niveau métaphorique et tel
choix produit un appauvrissement du massage:mangiare da cani/manger
très male, avoir du chien/avere del fascino
LA MODULATION: METONIMIE

Dans la définiton de Cressot et James, la métonimie est « un changement


sémantique par lequel un signifant abandonne le signifié auquel il est
habituellement lié pour un autre, avec lequel il se trouve dans un rapport
de contiguïté spatiale, temporelle, ou logique, rapport arbitrairement
privilégié » (1987). Il s'agit d'une fgure rétorique trés commune aussi dans
la meme langue(intralinguale): il Quirinale en entendant le Presidente
della Republica Italiana;
1. Le contenant pour le contenu(un verre pour un verre du vin/bere un
bicchiere per intendere il suo contenuto.)
Le point de vue «traîneau» (slitta) du contenu (l’eau d’Aff, la goutte) au
récipient (un bicchiere, il bicchierino).
2. métonymie-symbole
Le lieu pour la personne : une chose, une personne, un concept viennent
à être «symbolisés» par une de leurs caractéristiques particulières (par
exemple les toges pour désigner la magistrature/l’elyseée pour le
president de la republique française)
3 Metonimie sensoriale il y a une variation due au fait que chaque
langue tend à focaliser son attention sur l’un ou l’autre des aspects
examinés.
4. La cause pour l’effet
Dans le traducteur est donc à l’œuvre un raisonnement implicite qui crée
un lien spontané entre l’énoncé de départ et l’énoncé d’arrivée. Es c’était
vrai per aveva ragione – un chaud et froid pour un refroidissement). (on
peut imaginer de lier le deux énoncés par une particule argumentative
comme « donc » : Il était donc vrai qu’il avait raison).
La synecdoque et l'antonomase
Ils sont des variétés de métonymie et sont traduites avec un stratégie
traductive d'affiliation généralisantes ou partculierisantes (On la voyait
toujours dans son caoutchouc... - La si vedeva sempre nel suo
impermeabile...)
Synecdoche peut devenir une véritable stratégie de traduction et être de
deux types:
- Généralisant : c’est la synecdoche qui va du particulier au général,
de la partie au tout. Si passa da un “iponimo” a un “iperonimo” (del
tipo “farfalla” > “insecte”).
- Particularisante : c’est le procédé opposé qui produit, toujours en
citant les deux auteurs de Le Style et ses techniques, un «
rétrécissement de sens ».
L'Adaptation: “Il existe des cultures (ou des civilisations) profondément
différentes, l’adaptation s’applique à des cas où la situation à laquelle le
message se réfère n’existe pas dans LA, et doit être créée par rapport à
une autre situation. Donc on remplace un élément culturel du texte-
source par un autre plus familier à la culture du langue cible, C'est à dire
éliminer une distance culturelle entre les deux langues. (comme
l’organisation scolaire).
Pour le traducteur connaitre et reconnaître le monde du métalinguisme :
"l'ensemble des relations qui unissent les faits sociaux, culturels et
psychologiques aux structures linguistiques. (Nida - 1963)
Les lieux du métalinguisme sont essentiellement 5 :
1. l'écologie (climat, nature, faune et forêt) qui détermine la vie
quotidienne d'un peuple et d'une langue (mozzarella vs camembert)
2. la vie matérielle, quotidienne et technologique (traditions,
habitudes, rituels) (par exemple, la publicité)
3. vie sociale (par exemple, jeux d'enfants : cache-cache, chat
pourquoi-cache, mouche aveugle)(organisation scolaire)
4. Vie religieuse (kinging)
5. Culture linguistique (jeux de mots, réflexion sur la langue,
dialecte, par exemple l'argot qui est "un outil secondaire de
communication parasite et présuppose la connaissance de la langue
commune". En traduction, le jargon est utilisé pour traduire les
dialectes italiens
il y a une EQUIVALENCE: quand deux textes rendent compte d’une même
situation en mettant en œuvre des moyens stylistiques et structuraux
entièrement différents. C’est à dire traduire une expression d’une langue
dans une expression different, mais avec la même signification (in bocca
al lupo/ bonne chance /break a leg -un elefante nella cristalleria/un chien
dans un jeu de quilles)
TRADUZIONE littéraire.
La distinction la plus courante qui est faite en parlant de traduction est
celle entre « traduction littéraire » et « traduction sectorielle ».
- La "traduction littéraire". La traduction d’un texte littéraire est libre dans
son écriture. C’est à dire que le traducteur peut et doit interpréter le
texte en utilisant, dans sa rédaction, les techniques de traduction comme
la modulation ou la transposition…se réfère à la traduction de la fiction
(romans, nouvelles, de la poésie, du théâtre ou des films.). L’auteur
devient une sorte de coauteur. Dans la traduction littéraire, fidélité et
créativité sont liées. Il n'y a pas de moyen unique de traduire un texte,
c'est pourquoi tant d'ouvrages importants sont traduits plusieurs fois
dans la même langue. On doit penser que la traduction est toujours une
réécriture et ça ne peut jamais être une parfaite transposition de
l’original. Le traducteur laisse son empreinte dans son travail de
traduction. On peut dire qu'une bonne traduction nous rapproche à
l’original et aux émotions que l’auteur veut nous transmettre, mais on
doit savoir aussi que pendant toutes les transpositions culturelles et
linguistiques quelque chose sera inévitablement perdu. Les traducteurs
doivent non seulement être bilingues, mais biculturels.
LE TRADUCTEUR DOIT AVOIR UNE ATTITUDE ÉTHIQUE À L'ÉGARD DU
TEXTE DE DÉPART car son œuvre transmet des stéréotypes culturels, il
doit y avoir une grande responsabilité car il a un rôle social important.
Les responsabilité et l'éthique du traducteur se trouvent exprimées dans:
● les codes déontologiques : élaborés par les associations
professionnelles, comme celui de l’association Italienne des
traducteurs et interprètes
● L’idéologie de la culture dominante influe sur l’activité du
traducteur, il suffit de penser aux régiments fascistes et à la
censure, à la manipulation qui étaient présentes à l’époque. C’est
pourquoi il est important qu’il y ait une éthique de la traduction
inclusive
Les étapes du processus de traduction sont trois
1. L’ANALYSE DU PROTOTEXTE, nécessaire pour comprendre le message
2. LE TRANSFERT MENTAL du message
3. LE RÉSUMÉ DU TEXTE : la restructuration, le passage du message dans
la langue cible du métatexte en tenant compte des destinataires auxquels
on s’adresse
TRADUZIONE Sectorielle
Le TEXTE TECHNIQUE est caractérisée par un vocabulaire précis. Le
traducteur ne peut pas interpréter le texte, il doit être le plus possible
fidèle au texte de départ. Pour traduire ce type de texte il faut faire des
études spécifiques. Par exemple pour traduire un texte juridique ou de
médecine il est nécessaire connaitre certains mots. En revanche, sont
tous les textes d'information écrits et oraux qui traitent d'un sujet
spécifique, se rapportant à des domaines particuliers tels que la santé,
l'éducation, la médecine, l'économie, l'art... qui nécessitent une
expérience et une spécialisation particulières de l'auteur. Un « texte
fermé », où il y a peu de place pour l’interprétation. Ce qui les distingue,
c’est la terminologie qui les caractérise par leur précision et leur
concision.
Elle a une double valeur :
- formelle (suivant les règles du texte lui-même) et
- communicatif (se référant à une réalité concrète dans le but de
communiquer).
Un texte sectoriel peut être
- vulgarisation (comme dans le cas des instructions d'utilisation d'un
appareil),
- il peut avoir un niveau de spécialisation moyen, compréhensible, donc,
non seulement pour les ouvriers, ou bien il peut être destiné
exclusivement aux techniciens du secteur.
Deux dimensions la caractérisent :
- une "dimension horizontale" : elle concerne la matière : les sciences
physiques (mathématiques, biologie, chimie, ingénierie, etc.) et les
sciences humaines (économie, administration, sociologie).
- une "dimension verticale" : elle fait référence aux niveaux de
spécialisation. Dans ce cas, comme nous l'avons déjà noté, les textes
peuvent être "verticaux".
Les textes peuvent être
- "hautement spécialisés" (comme les articles d'une revue spécialisée),
"didactiques" (comme les articles d'une revue de presse spécialisée,
comme les manuels universitaires) ou "de qualité" (comme les articles
d'une revue de presse spécialisée). "
- ou "populaire" (comme les articles de journaux).
- Son "lexique" est mono-référentiel, c'est-à-dire que chaque mot a un
sens spécifique qui n'est perceptible que dans le domaine dans lequel il
est utilisé, micro-langage, un code linguistique parlé par un ensemble de
professionnels. Il présente un haut niveau de standardisation et est
dépourvu de toute émotion.
Son lexique est donc précis, synthétique et sémantiquement stable pour
éviter toute ambiguïté.
TRADUCTION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE exige de la précision et de la
rigueur dans le choix du lexique et dans la reconstruction des phrases.
Dans ces traductions, l’ambiguïté est absente et il est donc plus facile
d’identifier les substantifs équivalents dans la langue de départ et dans la
langue d’arrivée. (Les dictionnaires multilingues sont parfaits pour cela.)
La traduction de textes techniques exige des connaissances spécifiques
dans un domaine particulier. Elle est souvent "anonyme" et créée à partir
de l'anglais. En outre, le langage spécialisé est utilisé à différents niveaux
de technicité, par des spécialistes s'adressant à des spécialistes, mais
aussi par des non-spécialistes ; la traduction exige une précision
terminologique et phraséologique. Les textes économiques et financiers
regorgent de termes directement empruntés à l'anglais et devenus
courants, notamment dans la presse spécialisée. ("marketing", par
exemple).
Exemples :
1. traductions d’entreprise
2. manuels d’utilisation (textes réglementaires, avec pour but principal de
guider pas à pas celui qui lit)
3. garanties (textes donnant une indication des termes du produit)
4. les informations sur le produit (menteurs “bugiardini” ou moules -
donnent des informations sur le produit et font de la publicité)
5. textes de propagande
6. textes administratifs (contrats)
MANUEL D’UTILISATION est un texte réglementaire dont l’objectif
principal de communication est de guider l’utilisateur dans la construction
ou l’utilisation d’un objet qu’on a déjà acheté. Le manuel doit être réalisé
dans les langues des clients auxquels l’entreprise s’adresse ou on a
l’intention de s’adresser et doit tenir compte des résultats concrets de
son utilisation. Si un manuel est bien écrit (et bien traduit), l’acheteur
sera en mesure, par exemple, de réaliser avec succès le montage d’un
appareil ou d’assurer son fonctionnement. Il est donc nécessaire
d’assurer la plus grande cohérence et cohésion du métatexte, à
construire les chaînes anaphoriques, à gérer la polysémie et la synonimie,
à exprimer les relations hiérarchiques et temporelles entre les actions.
GARANTIE D’UN PRODUIT est un texte que l’entreprise élabore en
plusieurs langues pour rendre publics les termes des réclamations et les
durées relatives au produit acheté. Dans ce cas, les techniques utilisées
appartiennent à l’aire sémantique liée au produit et au domaine juridico-
administratif, avec le recours à des formules et à un langage fortement
standardisé. Les « informations sur le produit imprimées sur le récipient »
(description, ingrédients ou composants, date limite d’utilisation, etc.),
sont contenues dans le produit ou dans la brochure à l’intérieur de
l’emballage ou associées à son image sur le site de l’entreprise [...].
Ces courts textes ont une double fonction :
- d’une part, ils fournissent en résumé les informations essentielles sur le
produit, - d’autre part, ils en exaltent les mérites et répondent donc à un
but essentiellement publicitaire.
Dans ces textes abondent les technicistes [...], les choix linguistiques
parfois familiers ou expressifs avec fonction captivante, les adjectifs et les
relatifs qui exaltent explicitement les qualités du produit.
Les « textes de propagande » sont de véritables « messages publicitaires
» que l’entreprise diffuse dans la presse, sur Internet ou à la télévision,
mais aussi les « dépliants » qui font état d’offres de produits et de
services. La fonction esthétique est essentielle pour attirer le public, pour
faire mémoriser le message et le nom de l’entreprise.
Le « publirédactionnel » est un type particulier de message publicitaire
(également traduit en plusieurs langues). Il s’agit d’un article qui fait la
publicité de l’entreprise dans un style journalistique et qui est publié
contre rémunération dans une section particulière des journaux et des
périodiques. Une synthèse à but propagandiste des caractéristiques de
l’entreprise, de son histoire de ses produits et de ses spécificités est
communément contenue dans le « site de l’entreprise », aujourd’hui de
plus en plus utilisé en association ou en remplacement de la « brochure
de l’entreprise » papier.
Les « textes de type administratif » sont destinés aux relations avec
d’autres entreprises internationales, qui comprennent par exemple les «
contrats » rédigés (souvent avec l’intervention de conseillers juridiques et
de traducteurs juristes) dans la langue des partenaires étrangers ainsi que
dans celle de l’entreprise elle-même. La traduction juridico-administrative
et économique.
La traduction juridico-administrative et économique
Cette traduction traverse 3 phases principales:
- A la fin de 1970 et au début de 1980 la traduction source-orientée, se
concentrait sur le texte de départ, sans tenir compte de la culture
d’arrivée (se sont avérées peu efficace dans le temps, car le texte doit
être intégré dans une vision plus large incluant les éléments
extralinguistiques et extratextuels). Les chercheurs représentatifs de
cette nouvelle approche de la pratique de la traduction sont Holmes,
Lefevere, Berman et Ladmiral.
-Dans les années 80 sont nés les « Translation Studies » : cette expression
a été prononcée pour la première fois par Holmes et désigne un domaine
d’études interdisciplinaires, où il ne donne pas plus d’importance parce-
que la traduction doit être "fidèle" à l’original, mais il donne plus
d’attention au processus de traduction, où le texte traduit est entendu
comme une ré-écriture du texte source, il est sa réinterprétation.
- « Dans les années 80, la dimension culturelle prend une importance
primordiale dans le processus de traduction et la traduction devient un
acte de communication entre les cultures qui implique une importante
opération de transfert culturel. » Par conséquent, les choix du traducteur
dépendent de l’aspect culturel, car ces décisions auront des répercussions
sur la culture cible
- Dans les années 1990 sont nés les Cultural studies qui soulignent
l’importance des pratiques culturelles et sociales et le GENDER STUDIES
qui se concentrent sur les relations sociales à travers lesquelles chaque
société organise les rôles et les tâches entre les femmes et les hommes.
Les études de traductologie les plus récentes montrent qu’il est
impossible de parler d’une pureté culturelle absolue et qu’il existe un lien
sans équivoque entre des systèmes et des genres culturels
Maupassant
Sur l’eau (1876)
La vicenda è semplice: di ritorno da una cena tra amici, un canotier – cui è affidata la narrazione – si trova a
dover attraversare il fiume, la Senna, per recarsi a casa. Stanco, cullato dalla dolcezza delle acque e della
notte, decide di gettar l’ancora, che tuttavia rimane incagliata al fondo: ed è allora che prende avvio la
singulière aventure. La fascinazione che il personaggio provava al contatto del paesaggio circostante cede
lentamente il passo a sensazioni di paura, angoscia, terrore, a stati immaginativi e allucinativi accresciuti
dalla solitudine e dal silenzio.

Nel brano scelto, vediamo il personaggio lentamente, inarrestabilmente, divenir preda dell’angoscia: la
pagina e il racconto si popolano d’esseri soprannaturali, invisibili, in parte innominabili. Molto importanti, a
questo proposito, sono i segnali lessicali impiegati dall’autore per trasmettere questa sensazione di
inquietante étrangeté (per dirla con Freud): si guardi ad esempio all’aggettivazione («être étranges, force
invisible»), alla scelta dei pronomi (il ricorso all’«on» stempera nell’indefinito il quadro generale della
novella), la passivizzazione, inusuale in francese, delle forme verbali, che sempre più esaspera quella
sensazione di «perdita di controllo» di cui sembra vittima il protagonista-narratore. Interessante anche
l’uso dei mezzi interpuntivi, e la percussiva elencazione degli elementi che compongono lo scenario,
secondo modalità descrittive e procedimenti testuali che riescono, con piena efficacia, a evocare la
perturbante presenza degli esseri soprannaturali senza tuttavia mai dar loro corpo.

•Fate attenzione anche all’ampio ricorso delle anafore dimostrative («ce brouillard opaque, cette brume
épaisse, cette eau noire»…), spesso accompagnate da aggettivi di grande valore espressivo o da gruppi
preposizionali. La funzione di questi dimostrativi sembra in generale riportabile alle determinazioni proprie
al testo: essi rinviano chiaramente a una informazione già presente nella novella (in questo caso la
descrizione paesaggistica), conferendole tuttavia un nuovo aspetto: è la trasfigurazione del paesaggio (già
noto) per opera di quelle sensazioni fantastiche di cui sembra appunto esser preda il protagonista.

Cependant, la rivière s'était peu à peu couverte Intanto, il fiume si era a poco a poco coperto di
d'un brouillard blanc très épais qui rampait sur una nebbia bianca, molto densa, che strisciava a
l'eau fort bas, de sorte que, en me dressant fior d’acqua, bassissima, cosicché, se mi alzavo in
debout, je ne voyais plus le fleuve, ni mes pieds, piedi, non vedevo più né il fiume, né i miei piedi,
ni mon bateau, mais j'apercevais seulement les né la barca, ma scorgevo soltanto le cime del
pointes des roseaux, puis, plus loin, la plaine canneto, e, più lontano, la pianura sbiancata dalla
toute pâle de la lumière de la lune, avec de luce lunare su cui si stagliavano le grandi macchie
grandes taches noires qui montaient dans le ciel, nere che salivano nel cielo, formate da gruppi di
formées par des groupes de peupliers d'Italie. pioppi d’Italia.
J'étais comme enseveli jusqu'à la ceinture dans Ero come sepolto fino alla vita da una coltre
une nappe de coton d'une blancheur singulière, et ovattata (metaphore) di un candore
il me venait des imaginations fantastiques. Je me singolare/inconsueto e nella mia mente
figurais qu'on essayait de monter dans ma barque comparivano delle fantasie inquietanti.
que je ne pouvais plus distinguer, et que la rivière, Mi immaginavo (expression idiomatique)che
cachée par ce brouillard opaque, devait être qualcuno (trasposizione si definisce il
pleine d'être étranges qui nageaient autour de soggetto)tentasse di salire sulla(réflexion
moi. métalinguistique (regle de grammaire) di
Imaginations fantastiques= une paire lexicale de preposizione) barca che non riuscivo più a
grande importance tout le roman est construit distinguere; immaginavo che il fiume, nascosto da
Fantastiques=fantasie quella nebbia opaca fosse pieno di strani esseri
On=la traduction puet changer selon le contexte che mi nuotavano intorno.
J'éprouvais un malaise horrible, j'avais les tempes Sentivo un orribile disagio, le mie tempie erano
serrées, mon coeur battait à m'étouffer ; et, strette come in una morsa (equivalenze da
perdant la tête, je pensai à me sauver à la nage ; metafora a similitudine) e mi batteva il cuore fino
puis aussitôt cette idée me fit frissonner a soffocarmi; in preda allo smarrimento
d'épouvante. Je me vis, perdu, allant à l'aventure (metaphore), pensai di salvarmi a nuoto; ma
dans cette brume épaisse, me débattant au milieu subito quell’idea mi fece rabbrividire di spavento.
des herbes et des roseaux que je ne pourrais Mi vedevo perso, andare alla deriva fra quella
éviter, râlant de peur, ne voyant pas la berge, ne fitta bruma/nebbia, invischiato (trasposition
retrouvant plus mon bateau, et il me semblait que verbal) tra le erbe e le canne che non avrei potuto
je me sentirais tiré par les pieds tout au fond de evitare, rantolando di paura, incapace di trovare
cette eau noire. l’argine né la mia imbarcazione, e mi sembrava
che dovessi essere tirato per i piedi giù, nel fondo
di quell’acqua nera.
En effet, comme il m'eût fallu remonter le courant Infatti, siccome avrei dovuto risalire la corrente
au moins pendant cinq cents mètres avant de per almeno cinquecento metri prima di trovare un
trouver un point libre d'herbes et de joncs où je punto libero da erba e giunchi dove potessi
pusse prendre pied, il y avait pour moi neuf trovare un punto d'appoggio, c'erano per me
chances sur dix de ne pouvoir me diriger dans ce nove possibilità su dieci di non riuscire ad
brouillard et de me noyer, quelque bon nageur orientarmi in quella nebbia e annegare,
que je fusse. nonostante fossi un abile nuotatore.

Verbe pronominal irregulier=se noyer en italien


avec l’infinit

«Ce cochon de Morin» (1882) inserita nei Contes de la Bécasse


Il racconto ruota attorno alla tremula figura di Morin, merciaio originario de La Rochelle, e alle
conseguenze di un suo viaggio «di lavoro» a Parigi, condotto in treno tra il 1862 e il 1863. Sarà
durante il tragitto di ritorno che il ritroso personaggio incontrerà Henriette Bonnel, avvenente,
bionda diciannovenne, destinata a divenire immediatamente l’oggetto di un interesse amoroso
nutrito di sospirose immaginazioni e imprevisti slanci passionali. Morin seguirà Henriette fino a
uno scompartimento vuoto, e accanto a lei si siederà: mal interpretando i segnali della giovane,
Morin tenterà di baciarla, venendo poi accusato di atti osceni in luogo pubblico, e
conseguentemente arrestato. Una volta tornato a La Rochelle, Morin chiederà aiuto all’amico
Labarde, giornalista e direttore del Fanal des Charente. Labarde accetta la missione, si rivolge a un
secondo personaggio, Rivert, suo amico, per un consulto, e entrambi prenderanno le difese di
Morin, tentando di sostenerne l’innocenza di fronte allo zio Tonnelet, tutore della giovane
Henriette. •Tonnelet inviterà i due a passare la notte in casa sua, per attendere l’indomani il
ritorno della moglie, la zia della giovane, e capire così che direzione dare alla faccenda. Labarde
finirà col sedurre Henriette, e con il passare la notte con lei. •Il brano estratto vede protagonisti il
personaggio-narratore, Labarde, e Henriette: i due si trovano in casa della giovane, in un interno
dunque «borghese», e Labarde ha appena confessato il suo amore per la giovane in maniera
plateale: è la scena culminante in cui le avances del giornalista si concretano finalmente in un
bacio.
Revenant de Paris en train, Morin, mercier à La Rochelle, se risque à embrasser brusquement une
belle jeune fille, Henriette, dans le compartiment où ils voyagent seuls. Elle hurle de peur et Morin
est arrêté. Pour aider Morin, le journaliste Labarbe se rend chez l'oncle de la jeune fille, afin de lui
demander de retirer sa plainte. C'est alors qu'il séduit lui-même Henriette, puis repart, l'affaire
ayant été réglée. Des années plus tard, après la mort de Morin, Labarbe rencontre Henriette en
compagnie de son mari. Ce dernier lui rappelle alors, en toute bienveillance, l'affaire de ce cochon
de Morin
Je crois que Maupassant, en général et particulièrement dans Ce cochon de Morin, critique
moins les personnages que la société dont ils sont le produit, les situations sociales, la morale
dominante. Labarbe n'est pas antipathique. ... Maupassant n'est pas amoral, il est immoral : il
fait exploser la morale

Nous étions seuls, tout seuls, Rivet et l’oncle Eravamo soli, completamente soli, poiché
ayant disparu dans les allées tournantes ; et Rivet e suo zio erano scomparsi nei meandri
je lui fis une vraie déclaration, longue, douce, dei vialetti; e io le feci allora una vera
en lui pressant et lui baisant les doigts. dichiarazione d’amore, lunga, dolce,
stringendole e baciandole le dita.
Elle écoutait cela comme une chose agréable Lei ascoltava come se fosse qualcosa di
et nouvelle, sans bien savoir ce qu’elle en piacevole o nuovo, senza ben sapere a cosa
devait croire. credere/cosa pensarne
Je finissais par me sentir troublé ; par penser Finivo per sentirmi turbato, per pensare a ciò
ce que je disais ; j’étais pâle, oppressé, che dicevo, ero pallido, affannato, tremante; e,
frissonnant ; et, doucement, je lui pris la delicatamente (faux amis), la presi per la
taille. Je lui parlais tout bas dans les petits vita.(faux amis)
cheveux frisés de l’oreille. Elle semblait morte Le sussurravo all'orecchio fra i suoi riccioletti.
tant elle restait rêveuse. Era così sognante che sembrava
Puis sa main rencontra la mienne et la serra ; morta).(modulation)
je pressai lentement sa taille d’une étreinte Poi la sua mano incontrò la mia e la strinse; le
tremblante et toujours grandissante ; elle ne cinsi la vita lentamente in un abbraccio
remuait plus du tout ; j’effleurais sa joue de tremante e sempre crescente; lei non si
ma bouche ; et tout à coup mes lèvres, sans muoveva affatto. Le sfiorai la guancia con le
chercher, trouvèrent les siennes. labbra (metonimie une partie pour exprimer
tout); e ad un tratto, senza cercare, le mie
labbra trovarono le sue.(modulation)

L’ivrogne,1884
Les contes de Maupassant en général méritent une attention particulière du point
de vue linguistique étant donné que les passages dialogiques sont écrits en langue
familière, voir populaire, et contiennent des expressions patoisantes (par exemple
du patois normand). Maupassant utilise les dialogues pour caractériser les
personnages ainsi que leur milieu social et pour mettre en relief leur provenance
géogra-phique.
C’est un texte littéraire riches en vocabulaire substandard et dialectal,
Le conte L’ivrogne a été publié pour la première fois dans le journal Le Gaulois en août 1884 et en
1885 dans le recueil des Contes du jour et de la nuit. Ce conte fait partie de ceux qui se déroulent
en Normandie— région de naissance de Guy de Maupassant— et représente un témoignage de la
vie quotidienne des marins normands. Les passages dialogiques occupent une place importante
dans le conte et servent à caractériser les personnages.
Scenario: sera di tempesta a Yport, paesino affacciato sulle rive dell’Oceano. Jérémie e Mathurin,
pescatori, s’intrattengono insieme, dopo il lavoro, bevendo un bicchierino dopo l’altro. Rientrato a
casa, e ormai perduta la sobrietà, Jérémie comincia a sospettare la moglie, Mélina, di tradimento.
Esasperato, in preda a una vera e propria furia allucinatoria, completamente trasfigurato
nell’aspetto e nei comportamenti, Jérémie inizierà a picchiare selvaggiamente con una sedia quel
che crede esser l’amante della moglie: soltanto la mattina seguente si scoprirà che la vittima di
quella foga psicotica è stata proprio Mélina.

Le vent du nord soufflait en tempête, Il vento del nord soffiava impetuoso,


emportant par le ciel d’énormes nuages (transposition substantif en adjectif) portando
d’hiver, lourds et noirs, qui jetaient en passant attraverso il cielo enormi nuvole invernali,
sur la terre des averses furieuses. pesanti e nere, che passando rovesciavano sulla
La mer démontée mugissait et secouait la terra degli acquazzoni furiosi. Il mare in
côte, précipitant sur le rivage des vagues tempesta ruggiva e scuoteva la costa, scagliando
énormes, lentes et baveuses, qui s’écroulaient sulla riva onde enormi, lente e schiumosa, che si
avec des détonations d’artillerie. Elles s’en frangevano come colpi di artiglieria. Esse
venaient tout doucement, l’une après l’autre, venivano molto lentamente, (faux amis) una
hautes comme des montagnes, éparpillant dopo l'altra, alte come montagne, spargendo
dans l’air, sous les rafales, l’écume blanche de nell'aria, sotto le raffiche di vento, la schiuma
leurs têtes ainsi qu’une sueur de monstres. bianca delle loro cime come il sudore di mostri. (
L’ouragan s’engouffrait dans le petit vallon ci sono analogies nature-mostre)
d’Yport, sifflait et gémissait, arrachant les L’uragano si riversava nella piccola valle d’Yport,
ardoises des toits, brisant les auvents, abattant sibilando e gemendo, strappando le tegole
les cheminées, lançant dans les rues de telles (metonimia une partie pour l’entier) dai tetti,
poussées de vent qu’on ne pouvait marcher frantumando le tettoie, abbattendo i comignoli,
qu’en se tenant aux murs […] gettando nelle strade tali raffiche di vento che si
poteva solo camminare tenendosi ai muri [...]"

On avait hâlé les barques de pêche […] et Avevamo tirato a secco i pescherecci [...],
quelques matelots, cachés derrière le ventre (modulation)… e alcuni marinai, nascosti dietro
rond des embarcations couchées sur le flanc, il ventre rotondo delle imbarcazioni coricate
regardaient cette colère du ciel et de l’eau. sul fianco, assistevano a quella furia del cielo e
Puis ils s’en allaient peu à peu, car la nuit del mare.(metonimia) Poi se ne andavano via
tombait sur la tempête, enveloppant d’ombre uno dopo l’altro, poiché la notte piombava
l’Océan affolé. […] Deux hommes restaient sulla tempesta, avvolgendo nell'ombra
encore, […] deux grands pêcheurs normands, (transposition de preposition)l’Oceano
au collier de barbe rude, à la peau brûlée par impazzito (…). Due uomini restarono ancora,
les rafales salées du large, aux yeux bleus (..) due imponenti pescatori normanni, con un
piqués d’un grain noir au milieu, ces yeux collare di barba grezza, la pelle bruciata dalle
perçants des marins qui voient au bout de raffiche salmastre del mare, con occhi azzurri
l’horizon, comme un oiseau de proie. trafitti da un punto nero nel mezzo, quegli
occhi penetranti dei marinai che vedono in
fondo all’orizzonte, come un uccello da preda.
Proust
Du côté de chez Swann, 1913
«Combray»: dove appunto il Narratore anonimo si lascia andare alla rammemorazione del paesino
d’infanzia così chiamato, descrivendone scorci, edifici e vie, e soffermandosi in particolare sulla
sua chiesa. Il campanile della Chiesa assume un valore centrale nell’architettura memorale della
scena: perché è ben più di un semplice luogo di preghiera, di un semplice fondale, di un semplice
décor. È anch’esso, invece, materia viva, personaggio, centro attorno a cui si esercita il finissimo
cesello proustiano, la sua arte tutta volta alla descrizione della «sensazione interna».

On reconnaissait le clocher de Saint-Hilaire de Il campanile di Saint-Hilaire lo si riconosceva da


bien loin, inscrivant sa figure inoubliable à lontano, profilarsi nella sua linea
l’horizon où Combray n’apparaissait pas indimenticabile all'orizzonte, su cui Combray
encore ; quand du train qui, la semaine de non appariva ancora; quando, la settimana di
Pâques, nous amenait de Paris, mon père Pasqua, dal treno che ci portava da Parigi, mio
l’apercevait qui filait tour à tour sur tous les padre lo scorgeva balzare alternativamente da
sillons du ciel, faisant courir en tous sens son un lembo all'altro del cielo, menando in corsa
petit coq de fer, il nous disait : « Allons, prenez per ogni senso il suo galletto di ferro, ci diceva:
les couvertures, on est arrivé. » «Dai, prendete le coperte, siamo arrivati.»
Et dans une des plus grandes promenades que E in una delle passeggiate più lunghe che
nous faisions de Combray, il y avait un endroit abbiamo fatto da Combray, c’era un punto in
où la route resserrée débouchait tout à coup cui la strada stretta conduceva
sur un immense plateau fermé à l’horizon par improvvisamente a un immenso altopiano
des forêts déchiquetées que dépassait seule la isolato all’orizzonte da selve irregolari su cui si
fine pointe du clocher de Saint-Hilaire, mais si ergeva solo la punta sottile del campanile di
mince, si rose, qu’elle semblait seulement Saint-Hilaire, ma così sottile, così rosea, che
rayée sur le ciel par un ongle qui aurait voulu pareva soltanto scalfita nel cielo da un’unghia
donner à ce paysage, à ce tableau rien que de come se avesse voluto dare a quel paesaggio, a
nature, cette petite marque d’art, cette unique quel quadro, nient’altro che la natura, quel
indication humaine. piccolo segno artistico, quell'unico segno
umano.
Quand on se rapprochait et qu’on pouvait Quando ci si avvicinava tanto da poter
apercevoir le reste de la tour carrée et à demi intravedere il resto della torre quadrangolare e
détruite qui, moins haute, subsistait à côté de semidistrutta che, meno alta, è rimasta
lui, on était frappé surtout du ton rougeâtre et accanto ad esso, si era soprattutto colpiti dalla
sombre des pierres ; et, par un matin brumeux tonalità rossastra e cupa delle pietre; e in un
d’automne, on aurait dit, s’élevant au-dessus mattino nebbioso d'autunno, pareva come,
du violet orageux des vignobles, une ruine de arrampicarsi sopra al viola minaccioso dei
pourpre presque de la couleur de la vigne vigneti, una rovina color porpora quasi come il
vierge. colore della vite incontaminata.

Du côté de Méséglise, presso Montjouvain, luogo ove si trova la casa di M. Vinteuil,


modesto professore di pianoforte nel paesino, e celebre compositore – si scoprirà più avanti – a
Parigi. Vinteuil è ritratto come personaggio di condotta morale ferrea, pienamente aderente al
codice borghese, salvo nei riguardi della giovane figlia, Mlle Vinteuil, verso cui sembra avere un
atteggiamento quietamente lassista. Qui viene appunto a esser sbeffeggiata l’ingenua «cecità» del
padre, Vinteuil, unico a non accorgersi delle relazioni omosessuali che la figlia intrattiene con una
«sua amica più grande». CALCO SINTATTICO: mantenere il gallicismo
anche per onorare lo stile proustiano

C’est du côté de Méséglise, à Montjouvain, È sul lato di Méséglise, a Montjouvain, una


maison située au bord d’une grande mare et casa situata in riva a un grande stagno e a
adossée à un talus buissonneux que ridosso di una scarpata ricoperta di cespugli
demeurait M. Vinteuil. Aussi croisait-on che viveva Monsieur Vinteuil. E così abbiamo
souvent sur la route sa fille, conduisant un incontrato spesso sua figlia sulla strada alla
buggy à toute allure. À partir d’une certaine guida di un buggy (calesse) a tutta velocità.
année on ne la rencontra plus seule, mais [Buggy= si può lasciare l’anglicismo che nello
avec une amie plus âgée, qui avait mauvaise stesso francese è un prestito, e quindi
réputation dans le pays et qui un jour operiamo una trascrizione, non traduzione]
s’installa définitivement à Montjouvain. Da qualche anno a quella parte non la
incontrammo più da sola, ma in compagnia di
un’amica più grande di lei che aveva una
cattiva reputazione nel paese e che un giorno
si stabilì definitivamente a Mountjouvain.
"On disait : « Faut-il que ce pauvre M. “In paese si diceva: «quel povero Monsieur
Vinteuil soit aveuglé par la tendresse pour ne Vinteuil deve essere proprio accecato dalla
pas s'apercevoir de ce qu'on raconte, et compassione per non accorgersi di ciò che la
permettre à sa fille, lui qui se scandalise d'une gente dice, e permette a sua figlia, lui che si
parole déplacée, de faire vivre sous son toit scandalizza per una parola fuori posto, di
une femme pareille. Il dit que c'est une convivere con una simil donna sotto lo stesso
femme supérieure, un grand coeur et qu'elle tetto. Lui la considera una donna superiore, di
aurait eu des dispositions extraordinaires gran cuore e che avrebbe avuto delle
pour la musique si elle les avait cultivées. Il predisposizioni straordinarie per la musica, se
peut être sûr que ce n'est pas de musique solo le avesse coltivate. Ma può star certo che
qu'elle s'occupe avec sa fille. »" non è di musica che si occupa con sua figlia.”
"M. Vinteuil le disait ; et il est en effet Sì, Monsieur Vinteuil lo diceva; in effetti è
remarquable combien une personne excite degno di nota, come una persona susciti
toujours d'admiration pour ses qualités sempre ammirazione, per le sue qualità morali,
morales chez les parents de toute autre più nei familiari che con chi ha avuto rapporti
personne avec qui elle a des relations intimi. L’amore fisico, così ingiustamente
charnelles. L'amour physique, si injustement denigrato, obbliga ogni individuo a
décrié, force tellement tout être à manifester manifestare, fino alle minime sfumature di
jusqu'aux moindres parcelles qu'il possède de bontà, di abbandono di sé che possiede, tanto
bonté, d'abandon de soi, qu'elles da renderle visibili immediatamente a chi è
resplendissent jusqu'aux yeux de l'entourage loro vicino.
immédiat"
Le docteur Percepied à qui sa grosse voix et Il dottor Perciepied, la cui voce grossa e le
ses gros sourcils permettaient de tenir tant folte sopracciglia, gli permettevano di
qu'il voulait le rôle de perfide dont il n'avait mantenere la parte dell'uomo perfido a suo
pas le physique, sans compromettre en rien piacimento, per il quale però non aveva il
sa réputation inébranlable et imméritée de fisico, senza compromettere affatto la propria
bourru bienfaisant, savait faire rire aux reputazione incrollabile e immeritata di
larmes le curé et tout le monde en disant d'un burbero benefico, sapeva far ridere fino alle
lacrime il curato e tutta l’altra gente, quando
ton rude : « Hé bien ! il paraît qu'elle fait de la diceva con tono rude: Ebbene! A quanto pare
musique avec son amie, Mlle Vinteuil. [...] lei fa musica con la sua amica, la signorina
Vinteuil. [...]"
"[...]Ça a l'air de vous étonner. Moi je ne sais Perché vi stupite? Non capisco. E’ stato il
pas. C'est le père Vinteuil qui m'a encore dit vecchio Vinteuil a dirmelo ieri. Dopotutto, avrà
ça hier. Après tout, elle a bien le droit d'aimer tutto il diritto di amare la musica ‘sta ragazza.
la musique, c'te fille. Moi je ne puis pas Io non posso essere contrario alle vocazioni
contrarier les vocations artistiques des artistiche dei giovani. Vinteuil nemmeno, a
enfants. Vinteuil non plus à ce qu'il paraît. Et quanto pare! E poi ci fa anche lui della musica
puis lui aussi il fait de la musique avec l'amie con l’amica della figlia. Accidenti/Perdinci, se
de sa fille. Ah ! sapristi, on en fait une ne fa di musica in quella casa! Ma cosa avete
musique dans c'te boîte-là. Mais qu'est-ce da ridere? Quella gente lì di musica ne fa fin
que vous avez à rire ? mais ils font trop de troppa. L’altro giorno ho incontrato il vecchio
musique ces gens. L'autre jour j'ai rencontré Vinteuil vicino al cimitero. Faceva fatica a stare
le père Vinteuil près du cimetière. Il ne tenait in piedi. (modulation)
pas sur ses jambes. »"

Le côté de Guermantes, 1920-21


un libro di transizione, che segna il trapasso dall’adolescenza alla giovinezza del Narratore,
presentando man mano tutti i personaggi che incontreremo poi fino alla fine del romanzo. È il
libro che segna l’ingresso del Narratore nel «bel mondo», nel mondo meraviglioso della nobiltà
più pura, del faubourg Saint-Germain. L’evento che vi viene raccontato, il trasferimento, cioè,
della famiglia del Narratore in un’ala del palazzo Guermantes.

Le pépiement matinal des oiseaux semblait Il cinguettio mattutino degli uccelli sembrava
insipide à Françoise. Chaque parole des « banale a Francoise. Ogni parola delle donne
bonnes » la faisait sursauter ; incommodée di servizio/domestiche la faceva sobbalzare.
par tous leurs pas, elle s'interrogeait sur eux ; Infastidita da ogni loro gesto, se ne chiedeva
c'est que nous avions déménagé. Certes les il motivo/perché; il fatto è che avevamo
domestiques ne remuaient pas moins, dans le traslocato. Sicuramente i domestici non erano
« sixième » de notre ancienne demeure ; mais meno turbolenti di questi al sesto piano della
elle les connaissait ; elle avait fait de leurs nostra vecchia abitazione. Ma quelli lei li
allées et venues des choses amicales. conosceva, i loro andirivieni se li era fatta
Maintenant elle portait au silence même une amici. Oramai, persino al silenzio dava
attention douloureuse. un'enfasi dolorosa.
Et comme notre nouveau quartier paraissait E poiché il nostro nuovo quartiere sembrava
aussi calme que le boulevard sur lequel nous così calmo tanto quant'era rumoroso il
avions donné jusque-là était bruyant, la boulevard sul quale ci affacciavamo prima, il
chanson (distincte de loin, quand elle est canto di un passante (nitido anche quando,
faible, comme un motif d'orchestre) d'un da lontano, arriva lieve come un motivo
homme qui passait, faisait venir des larmes d’orchestra) faceva venire le lacrime agli
aux yeux de Françoise en exil" occhi a Françoise in esilio
Aussi, si je m’étais moqué d’elle /qui, navrée Così, se mi ero preso gioco di lei che,
d’avoir eu à quitter un immeuble où l’on était dispiaciuta di aver dovuto lasciare un palazzo
« si bien estimé de partout » et où elle avait in cui si era/eravamo “così stimati/apprezzati
fait ses malles en pleurant, selon les rites de da tutti” e da cui se ne era andata via
Combray, et en déclarant supérieure à toutes piangendo, secondo il rituale di Combray, e
les maisons possibles celle qui avait été la dichiarando che non avremmo mai più
nôtre,/ en revanche, moi qui assimilais aussi trovato case simili a quella che era stata la
difficilement les nouvelles choses que nostra, d’altra parte, io che
j’abandonnais aisément les anciennes, je me assimilavo/assorbivo così difficilmente le cose
rapprochai de notre vieille servante quand je nuove/le novità, che abbandonavo con
vis que l’installation dans une maison où elle disinvoltura le vecchie, mi avvicinai alla
n’avait pas reçu du concierge qui ne nous nostra vecchia/anziana domestica quando
connaissait pas encore les marques de pensai che la sistemazione/l’installarsi in una
considération nécessaires à sa bonne casa in cui ella non aveva ricevuto dal
nutrition morale, l’avait plongée dans un état portiere, che del resto ancora non ci
voisin du dépérissement. conosceva, i segni di stima necessari al suo
positivo stato d’animo, l'aveva
inabissata/fatta cadere/sprofondata in uno
stato di prostrazione/prossimo al
deperimento.
Elle seule pouvait me comprendre ; ce n’était Lei sola poteva capirmi; non certo il suo
certes pas son jeune valet de pied qui l’eût giovane aiutante; per il quale, estraneo
fait ; pour lui qui était aussi peu de Combray com'era al clima di Combray, trasferirsi,
que possible, emménager, habiter un autre andare ad abitare in un altro quartiere, era
quartier, c’était comme prendre des vacances come prendersi una vacanza, in cui la novità
où la nouveauté des choses donnait le même delle cose, produceva lo stesso senso di
repos que si l’on eût voyagé ; il se croyait à la riposo che deriva dal viaggiare; credeva di
campagne ; et un rhume de cerveau lui essere in campagna; e un raffreddore di testa
apporta, comme un « coup d’air » pris dans gli diede, come un “colpo d'aria” preso in un
un wagon où la glace ferme mal, l’impression vagone del treno con il finestrino mal chiuso,
délicieuse qu’il avait vu du pays ; à chaque l'impressione deliziosa d'aver visto un po' di
éternuement, il se réjouissait d’avoir trouvé mondo; ad ogni starnuto si rallegrava di aver
une si chic place, ayant toujours désiré des trovato un posto così elegante, dopo aver
maîtres qui voyageraient beaucoup. tanto desiderato dei padroni che viaggiassero
molto.
Aussi, sans songer à lui, j'allai droit à Perciò, senza pensare a lui/ignorandolo,
Françoise ; comme j'avais ri de ses larmes à andai dritto da Françoise; e siccome avevo
un départ qui m'avait laissé indifférent, elle riso delle sue lacrime per un addio che mi
se montra glaciale à l'égard de ma tristesse, aveva lasciato indifferente, lei si mostrò
parce qu'elle la partageait". glaciale di fronte alla mia tristezza, proprio
perché la condivideva.
Nathalie Sarraute est une femme de lettres française d’origine russe. Ses
écrits sont représentatifs du mouvement littéraire du Nouveau Roman. Elle conteste
les conventions d’une littérature romanesque fondée sur une histoire et sur des
personnages de type balzacien, ce qui la rapproche un temps des écrivains du
Nouveau Roman. Elle lui substitue une écriture en suspension, des interactions
entre subjectivités désignée davantage par des pronoms (« il », « elle ») que par une
idéntité stable, une fluidité entre monologue intérieur et dialogue. Les métaphores
cherchent à y exprimer le quasi-indicible, tandis que l’intrigue se dilue et que le
présent s’entend démesurément(sproporzionatamente).
Titolo:Martereau (publié en 1952 [lettura dix neuf cent cinquante-deux]
Genere: romanzo ; psycho-récit
C’est pratiquement un psycho-récit, où un narrateur présente des sentiments, les
analyse, les explique. « je dois avouer », le personnage est l’ombre de lui-même.
Une distance maximale entre le je qui raconte et ses sentiments d’autrefois, qu’il
s’applique à faire comprendre. Il semble même prendre à témoin (« je dois
avouer ») un hypothétique auditeur à qui son message est adressé.
Résumé : Le narrateur, jeune homme de bonne famille et de santé fragile, est
hébergé chez son oncle et sa tante, gens fortunés. Il les regarde vivre et évoluer
devant lui en analysant le moindre de leurs gestes ; il dissèque aussi chacune de
ses propres pensées et regarde très attentivement les autres personnages qui
l'entourent, dont Martereau.
À mon avis : Très bien mais difficile à lire (phrases d'une longueur excessive avec
un emploi démesuré de la juxtaposition, aucune introduction ni explication pour
accompagner le lecteur, aucune action et très peu d'événements...). Style
d'écriture typique du Nouveau Roman et de Nathalie Sarraute. Une étude
originale et extrêmement fine des relations humaines, des classes sociales
(notamment privilégiées) de cette époque d'après-guerre ainsi que de la pensée
en train de se former et d'évoluer.
Je dois avouer que j’ai mis longtemps à Devo ammettere che ci ho messo
me rendre compte plus ou moins de parecchio a rendermi conto, grosso
quoi il retournait. Tout d’abord, quand modo, di cosa si trattasse (expression
j’étais enfant, il me semblait que cela imagée ou idiomatique/ Comprendre,
venait des choses -- autour de moi, du savoir de quoi il retourne). In un primo
morne et même quelque peu sinistra tempo, quando ero bambino, mi
décor : cela émanait des murs, des sembrava che—(cela intraducibile in
platanes mutilés, des trottoirs, des italiano perché non abbiamo un
pelouses trop bien fardées, de la equivalente con valore di sostantivo)
musique faussement guillerette des provenisse dalle cose (trasposizione «
chevauz de bois derrière la barrière de dimostrativo  zero », con
buis, du cliquetis glacé des soppressione cioè del pronome-
anneaux…comme une hostilité soggetto) che (inserisco una relativa)
sournoise, une obscure menace. mi circondavano, dallo scenario tetro e
anche un po' inquietante: questo
trasudava dai muri, dai platani mutilati
(immagini metaforiche), dai
marciapiedi, dalle aiuole troppo
Et puis je me suis aperçu que les choses imbellettate (immagini metaforiche),
n’y étaient pour rien ou pour très peu. dalla musica falsamente allegra di
Des complices tout au plus, de vagues giostre dietro alla barriera di piccoli
comparses, des domestiques fidèles qui cespugli, dal gelido ticchettio degli
se conforment au genre des maître de la anelli, come una subdola ostilità,
maison. Les choses auraient pu prendre un'oscura minaccia. E poi mi sono reso
très facilement – elles avaient tout ce conto che le cose non c’entravano nulla
qu’il fallait pour cela – un aspect (forme idiomatique) o quantomeno
familier et doux, en tout cas c’entravano poco. Tutt'al più complici,
parfaitement neutre, effacé et anodin, vaghe comparse, fedeli domestici che
si ce n’étaient eux, les gens. C’étaient si conformavano allo stile dei padroni
d’eux que tout provenait : un sourire, di casa. Le cose avrebbero potuto
un regard, un mot glissé par eux en prendere molto facilmente un aspetto
passant et cela surgissait tout d’un coup familiare e dolce, possedevano quanto
de n’importe où, de l’objet le plus occorreva allo scopo, e in ogni caso
insignifiant – l’atteinte sournoise, la perfettamente neutro, schivo e chiaro,
menace. se non fosse per loro, le persone. Tutto
proveniva da loro: un sorriso, uno
L’expression imagée ou idiomatique est donc sguardo, una parola sussurrata
une séquence de mots qui est (espressione idiomatica) di sfuggita
sémantiquement et souvent syntaxiquement
(prestito in italiano) e scaturiva
figée si bien que ces mots fonctionnent
comme une unité all’improvviso da un punto qualsiasi
(espressione idiomatica), dall’oggetto
L’EMPRUNT=en passant -mot qui est entré più insignificante – l’attesa subdola, la
dans le lexique d’un autre langue minaccia…
Georges Simenon
L’affaire Saint-Fiacre 1932
Genere: est un roman policier, le texte est particulier parce que l’intrigue a lieu
au début du vingtième siècle à Paris et à ses environs.

Ce roman de la série Maigret est particulier pour plusieurs raisons : d'abord parce
que nous voyons ici le commissaire revenir sur les lieux de son enfance (le château
de Saint-Fiacre où son père était régisseur), ensuite parce que, sans doute sous le
coup des souvenirs, il ne mène pas réellement l'enquête, mais la laisse mener par
le principal suspect. Il est intéressant que dans ce roman l’enquête du commissaire
Maigret commence avant le crime, dans ce cas avant le meurtre. Il a reçu une
lettre anonyme dont le meurtre est annoncé, mais sans aucun autre détail. Ainsi,
la tâche du commissaire est d’identifier le tueur de même que la victime.
Les romans policiers sont souvent écrits de manière à susciter au lecteur des
hypothèses incorrectes jusqu’à la fin. Le traducteur peut facilement tomber dans
le même piège. Le traducteur devrait savoir qui est le tueur avant de commencer à
traduire pour ne faire pas les erreurs en raison de ses propres hypothèses
incorrectes

On n’était qu’aux hors- On impersonale diventa


d’oeuvre. Sur la table, il y noi)Eravamo solo
avait pêle-mêle une vingtaine all'antipasto. Sul tavolo
de bouteilles de vin blanc et c'erano, alla rinfusa
rouge, Bordeaux et (expression figée), una
Bourgogne, et chacun se ventina di bottiglie di vino
servait à sa guise. bianco e rosso, Bordeaux e
-Il n’y a qu’un détail qui Borgogne, e ognuno si serviva
cloche… poursuivait Maurice a suo piacimento.
de Saint-Fiacre. Dans Walter -C’è solo un dettaglio che non
Scott, la pauvre vieille, là- torna… continuò Maurice de
haut, se mettrait tout à coup à Saint-Fiancre. In un romanzo
crier… L’espace de quelques di Walter Scott, la povera
secondes, chacun cessa de anziana, di sopra, si
mastiquer et on sentit passer metterebbe a urlare/piangere
comme un courant d’air glacé. all’improvviso... Nel giro di
-Au fait, Gautier, on l’a laissée pochi attimi, tutti smisero di
toute seule? masticare e si senti passare
Le régisseur avala en hâte, come una folata di aria gelida.
bégaya: -A proposito, Gautier,
-Elle… Oui… Il n’y a personne (soggetto di tipo
dans la chambre de Mme la collettivo)l'hanno lasciata
comtesse… sola?
-Ce ne doit pas être gai! L’amministratore ingoiò in
À cet instant un pied frôla fretta, e balbettò:
celui de Maigret avec Lei…si…non c’è nessuno nella
insistance mais le commissaire camera della contessa… Non
ne put deviner à qui ce pied ne sarà tanto felice!
appartenait. La table était (trasposizione di tempi
ronde. Chacun pouvait en verbali, passando dal presente
attendre le centre. Et al futuro e eliminando il
l’incertitude de Maigret allait devoir qui presente.)
continuer car, durant la In quel momento un piede
soirée, les petits coups de pied sfiorò, con una certa
allaient se succéder à une insistenza, quello di Maigret
cadence de plus en plus ma il commissario non riuscì a
rapide. capire di chi fosse. Il tavolo
era rotondo. Tutti potevano
raggiungerne il centro. E il
dubbio di Maigret (aller +
infinito, perifrasi molto
comune in francese)era
destinato a continuare, perché
nel corso della serata, i piccoli
calci si sarebbero fatti sempre
più frequenti.
-Elle a reçu beaucoup de -Sono venuti in molti a trovarla
monde aujourd’hui? oggi?" È stato imbarazzante
C’était gênant de l’entendre (trasposizione
parler ainsi de sa mère preposizione>zero nel passaggio
comme d’une personne fr>it)sentirlo parlare così della
vivante et le commissaire madre come una persona
constata que Jean Métayer en ancora (trasposizioneda
était si affecté qu’il cessait de avverbio ad aggettivo)viva e il
manger et qu’il regardait droit commissario constato’/osservò
devant lui de ses yeux de plus che Jean Métayer ne era
en plus cernés. rimasto così colpito che smise di
-Presque tous les fermiers du mangiare e guardava dritto
pays ! Répondit la voix grave davanti a sè con occhi sempre
du régisseur. più cerchiati." --Quasi tutti i
Quand le maître d’hôtel contadini della regione!
apercevait une main tendue “rispose l’amministratore con
vers une bouteille, il voce grave/seria. Non appena il
s’approchait sans bruit. On maggiordomo (normalizzazione
voyait surgir son bras noir del termine)scorgeva qualcuno
terminé par un gant blanc. Le tendere la mano (trasposizione
liquide coulait. Et c’était fait aggettivo-verbo)verso la
dans un tel silence, avec une bottiglia, si avvicinava senza far
adresse telle que l’avocat, rumore. Si vedeva sbucare il suo
plus qu’émêché, recommença braccio nero, che terminava con
trois ou quatre fois un guanto bianco.
l’expérience avec Il liquido scorreva. E il tutto
émerveillement. (modulazione) accadeva in un
Il suivait, ravi, ce bras qui ne silenzio tale, con una tale
frôlait même pas son épaule. destrezza che l’avvocato,
À la fin il n’y tint plus. sempre più brillo, ripeté
quest’esperienza tre o quattro
- Épatant! Maître d’hôtel, volte, con grande
vous êtes un as et, si je meraviglia.(transposition
pouvais me payer un château, avverbio+sostantivo)
je vous prendrais à mon Estasiato, seguiva quel braccio
service… che non gli sfiorava neppure la
spalla. Alla fine non si trattenne
più. “Incredibile! maggiordomo,
lei è un portento e, se potessi
permettermi un castello come
questo, la prenderei al mio
servizio”…

Gli imperfetti simenoniani vengono utilizzati come “chiave di


lettura” della psicologia del personaggio tramite i suoi
comportanti; è un effetto stilistico ricorrente nell’opera dello
scrittore, e che il più delle volte viene reso dai traduttori italiani
con il ricorso a un verbo perfettivo, come il passato remoto
(passé composé)
La danseuse du Gai-Moulin di Simenon
La clef tourna dans la serrure de la porte d’entrée. M. Chabor
retirait son pardessus qu’il accrochait au portemanteau, pénétrait
dans la cuisine et s’installait dans son fauteuil d’osier.
•La chiave girò nella serratura della porta d’ingresso. Il signor
Chabot si tolse il soprabito che appese all’attaccapanni, entrò in
cucina e si sedette nella sua poltrona di vimini. (traduzione
Cantini).
•Si tolse il cappotto e lo appese all’attaccapanni, poi entrò in
cucina e si mise a sedere (traduzione Giotti).
Marguerite Yourcenar
Mémoires d’Hadrien, 1951/ Roman historique en six chapitres
non numérotés et titrés en latin
Marguerite Yourcenar publie les Mémoires d’Hadrien en 1951, six
ans après la fin de la deuxième guerre mondiale et la découverte
de la barbarie nazie, à un moment où l’Occident s’interroge sur
les fondements de sa civilisation. Alors que le paysage littéraire
des années 1950-1960 est marqué par le Nouveau Roman,
courant qui remet en cause le roman traditionnel, elle choisit au
contraire une forme et une écriture très classiques pour
Mémoires d’Hadrien. Ce roman se présente comme un roman
épistolaire, comme une lettre autobiographique adressée par
l’empereur Hadrien vieillissant (76-138) à son petit-fils adoptif de
dix-sept ans, Marc Aurèle, qui doit lui succéder en tant
qu’empereur. Ce roman montre ainsi l’influence de l’histoire
individuelle sur l’histoire collective.
Ce roman comporte six parties. On va maintenant analyser le
chapitre « Saeculum aureum » où Hadrien évoque sa passion
amoureuse pour Antinous, un jeune adolescent. Ces années de
bonheur sont interrompues par la mort prématurée d’Antinous
en Egypte. Cette mort bouleverse Hadrien et assombrit sa vision
du monde.
Marguerite Yourcenar adopte une écriture très classique, au style
rigoureux, à la langue noble, qui sied à la dignité d’un empereur
Genere: romanzo storico-filosofico (finzione epistolare – di qui l’uso della
prima persona)
Au retour, je visitai le temple près Al mio ritorno, visitai il tempio
duquel s’était consommé le presso il quale era stato
sacrifice; je parlai aux prêtres. Leur
consumato il sacrificio; parlai con i
sanctuaire rénové redeviendrait sacerdoti. Il loro santuario
pour toute l‘Égypte un lieu de rinnovato tornerà ad essere un
pèlerinage; leur collège enrichi, luogo di pellegrinaggio per tutto
augmenté, se consacrerait l'Egitto, il loro collegio arricchito e
désormais au service de mon dieu. accresciuto d’ora in poi sarebbe
Même dans mes moments les plus stato dedicato al servizio del mio
obtus, je n’avais jamais douté que dio. Anche nei momenti più bui,
cette jeunesse fût divine. La Grèce non avevo mai dubitato che quella
et l’Asie le vénéreraient à notre giovinezza fosse divina. La Grecia e
manière, par des jeux, des danses, l'Asia lo venereranno secondo le
des offrandes rituelles au pied nostre usanze, con giochi, danze,
d’une statue blanche et nue. offerte rituali ai piedi
Notare l’eliminazione dei partitivi (idiomatismo)d'una statua bianca e
par nuda.
L’Égypte, qui avait assisté à L'Egitto, che aveva assistito
l’agonie, aurait elle aussi sa part all’agonia, avrebbe avuto la sua
dans l’apothéose. Ce serait la plus parte nell'apoteosi. Sarebbe la più
sombre, la plus secrète, la plus oscura, la più segreta, la più dura:
dure : ce pays jouerait auprès de questo Paese giocherebbe, con lui,
lui un rôle éternel d’embaumeur. la parte dell’imbalsamatore in
Durant des siècles, des prêtres au eterno (trasposizione aggettivo
crâne rasé réciteraient des litanies eterno in in eterno). Per secoli,
où figurerait ce nom, pour eux sacerdoti dal cranio rasato
sans valeur, mais qui pour moi avrebbere recitato litanie in cui
contenait tout. appariva questo nome, per loro
senza valore, ma che per me
significava tutto.
Chaque année, la barque sacrée Ogni anno la nave sacra avrebbe
promènerait cette effigie sur le trasportato quella effigie lungo il
fleuve ; le premier du mois d’Athyr, fiume; il primo giorno del mese di
des pleureurs marcheraient sur Athyr, dei lamentatori prezzolati
cette berge où j’avais marché. (adattamento) avrebbero percorso
Toute heure a son devoir quella sponda del fiume dove io
immédiat, son injonction qui avevo camminato. Ogni ora ha la
domine les autres : celle du sua immediata mansione
moment était de défendre contre (incombenza), la sua ingiunzione
la mort le peu qui me restait. che sovrasta le altre: quella del
Phlégon avait réuni pour moi sur le momento era di difendere dalla
rivage les architectes et les morte quel poco che mi restava.
ingénieurs de ma suite ; soutenu Flegone aveva convocato per me
par une espèce d’ivresse lucide, je sulla sponda del fiume gli architetti
les traînai le long des collines e gli ingegneri al mio seguito;
pierreuses; j’expliquai mon plan, le sostenuto da una sorta di stato di
développement des quarantecinq lucida ebrezza, me li trascinai
stades du mur d’enceinte; je lungo le colline pietrose(sassose);
marquai dans le sable la place de spiegai il mio piano di erigere
l’arc de triomphe, celle de la (trasposizione= si cambia la
tombe. Antinoé allait naître : ce categoria grammaticale) un muro
serait déjà vaincre la mort que di cinta di quarantacinque stadi.
d’imposer à cette terre sinistre une Segnai sulla sabbia il luogo
cité toute grecque, un bastion qui dell’arco di trionfo e quello della
tiendrait en respect les nomades tomba. Antinoe sarebbe sorta: il
de l‘Érythrée, un nouveau marché fatto di imporre a quella terra
sur la route de l’Inde. sinistra una città tutta greca, un
baluardo che avrebbe tenuto a
bada i nomadi dell'Eritrea, un
nuovo mercato sulla strada
dell'India, sarebbe già stato come
vincere la morte.

On m’a reproché à cette époque mes quelques adultères avec des


patriciennes. Deux ou trois de ces liaisons si critiquées ont plus ou moins
duré jusqu’aux débuts de mon principat. (Yourcenar, Mémoires
d’Hadrien, 1951).
In quell’epoca mi si rimproverò qualche adulterio con le patrizie. Due o
tre di questi legami tanto biasimati durarono, più o meno, sino agli inizi
del mio principato (traduzione Storoni Mazzolani).
Traduire en français la phrase suivante : Che io Autant que je sache, personne n’a encore réussi à
sappia, nessuno è ancora riuscito a compiere una accomplir un tel exploit
tale impresa.

Traduire en français la phrase suivante : Ho J'ai acheté le livre que tu m'as signalé, et duquel
comprato il libro che mi hai segnalato e di cui tout le monde parle
parlano tutti

Traduire en français la phrase suivante : La cosa La pire chose serait que nous soyons séparés.
peggiore sarebbe che fossimo separati

Traduire en français la phrase suivante : L'esporre Communiquer clairement est bien évalué dans ce
con chiarezza è ben valutato in questo concorso. concours

Traduire en français la phrase suivante : Penso che Je pense que ce que vous proposez est très
quello che proponete sia molto ragionevole. raisonnable

Traduire en français la phrase suivante : Spiegagli Explique-lui bien afin qu’il comprenne une fois
bene affinché capisca una volta per tutte. pour toutes.

Traduire en italien : "Après un endettement Dopo un indebitamento pari a 680 milioni di


atteignant 680 millions de francs en 1978, l'EPAD franchi nel 1978, l'EPAD vanta oggi un attivo in
présente aujourd'hui un bilan bénéficiaire" (Guide bilancio.
touristique)

Traduire en italien : "Au retour, je visitai le temple Al mio ritorno, visitai il tempio vicino al quale s'era
près duquel s'était consommé le sacrifice ; je parlai consumato il sacrificio; parlai con i sacerdoti. Il loro
aux prêtres. Leur sanctuaire rénové redeviendrait santuario, rinnovato, tornerà a essere meta di
pour toute l'Égypte un lieu de pèlerinage ; leur pellegrinaggi da tutto l'Egitto, il loro collegio sarà
collège enrichi, augmenté, se consacrerait arricchito, incrementato, e per l'avvenire si
désormais au service de mon dieu. " (Yourcenar, consacrerà al culto del mio dio.
Mémoires d'Hadrien, 1951)

Traduire en italien : "Aussi, sans songer à lui, j'allai Perciò, senza pensare a lui/ignorandolo, andai
droit à Françoise ; comme j'avais ri de ses larmes à dritto da Françoise; e siccome avevo riso delle sue
un départ qui m'avait laissé indifférent, elle se lacrime per un addio che mi aveva lasciato
montra glaciale à l'égard de ma tristesse, parce indifferente, lei si mostrò glaciale di fronte alla mia
qu'elle la partageait". (Proust, Le côté de tristezza, proprio perché la condivideva.
Guermantes, 1920-21)

Traduire en italien : "Aussi, si je m'étais moqué Così, se mi fossi preso gioco di lei che, desolata di
d'elle qui, navrée d'avoir eu à quitter un immeuble aver dovuto lasciare un palazzo dove si era “tanto
où l'on était « si bien estimé de partout » et où elle stimati dappertutto/da tutti” e dove aveva
avait fait ses malles en pleurant, selon les rites de preparato i suoi bagagli piangendo, secondo i riti
Combray, et en déclarant supérieure à toutes les Combray, dichiarando superiore a tutte la case
maisons possibles celle qui avait été la nôtre, en possibili quella che era stata la nostra, io portato
revanche, moi qui assimilais aussi difficilement les ad assimilare le cose nuove con difficoltà pari alla
nouvelles choses que j'abandonnais aisément les disinvoltura con cui abbandonavo le vecchie, mi
anciennes, je me rapprochai de notre vieille avvicinai alla nostra vecchia domestica quando vidi
servante quand je vis que l'installation dans une che la sistemazione in una casa dove non aveva
maison où elle n'avait pas reçu du concierge qui ne ricevuto dal portiere, che ancora non ci conosceva,
nous connaissait pas encore les marques de i segni di stima necessari al suo buon
considération nécessaires à sa bonne nutrition sostentamento morale, l'aveva sprofondata in uno
morale, l'avait plongée dans un état voisin du stato prossimo al deperimento.
dépérissement" (Proust, Le côté de Guermantes,
1920-21)

Traduire en italien : "[...]Ça a l'air de vous étonner. Perché vi stupite? Non capisco. E’ stato il vecchio
Moi je sais pas. C'est le père Vinteuil qui m'a Vinteuil a dirmelo ieri. Dopotutto, avrà tutto il
encore dit ça hier. Après tout, elle a bien le droit diritto di amare la musica ‘sta ragazza. Io non
d'aimer la musique, c'te fille. Moi je ne puis pas posso essere contrario alle vocazioni artistiche dei
contrarier les vocations artistiques des enfants. giovani. Vinteuil nemmeno, a quanto pare! E poi ci
Vinteuil non plus à ce qu'il paraît. Et puis lui aussi il fa anche lui della musica con l’amica della figlia.
fait de la musique avec l'amie de sa fille. Ah ! Accidenti/Perdinci, se ne fa di musica in quella
sapristi, on en fait une musique dans c'te boîte-là. casa! Ma cosa avete da ridere? Quella gente lì di
Mais qu'est-ce que vous avez à rire ? mais ils font musica ne fa fin troppa. L’altro giorno ho
trop de musique ces gens. L'autre jour j'ai incontrato il vecchio Vinteuil vicino al cimitero.
rencontré le père Vinteuil près du cimetière. Il ne Faceva fatica a stare in piedi.
tenait pas sur ses jambes. »" (Proust, Du côté de (modulation)
chez Swann, 1913)

Traduire en italien : "Carlini s'approcha tout Carlini si avvicinò felicemente alla ragazza, la invitò
jouyeux de la jeune fille [...] et l'invita à écrire à a scrivere a suo padre una lettera. Scritta la lettera,
son père une lettre. [...] La lettre écrite, Carlini s'en Carlini la afferrò subito.
empara aussitôt" (Dumas, Le Comte de Monte-
Cristo, 1846)

Traduire en italien : "Ce qui rapproche, ce n'est pas la Quel che ci lega non sono le idee in comune, ma
communauté des opinions, c'est la consanguinité des l’affinità degli animi
esprits" (Proust, A l'ombre des jeunes filles en fleur,
1919)
Traduire en italien : "Ce soir-là, c'était la neige. Elle Quella sera c’era la neve. Nevicava sin dal giorno
tombait depuis la veille et naturellement plantait un prima, e naturalmente cambiava lo scenario. La cité
autre décor. La cité reculait dans les âges ; il semblait andava a ritroso nel tempo; pareva che la neve,
que la neige, disparue de la terre confortable, ne scomparsa dalla terra confortevole, non scendesse più
descendait plus nulle part ailleurs et ne s'amoncelait in nessun’altra parte e si ammucchiasse soltanto lì.
que là. Les élèves qui se rendaient en classe avaient déjà Gli allievi che entravano in classe avevano già
gâché, mâché, tassé, arraché de glissades le sol dur et guastato, pestato, ammaccato, solcato di scivoloni il
boueux. La neige sale formait une ornière le long du terreno duro e fangoso. La neve sporca formava una
ruisseau. Enfin cette neige devenait la neige sur les carreggiata lungo i canaletti di scolo. Alla fine, questa
marches, les marquises et les façades des petits hôtels". neve diventava neve sui gradini, sulle tettoie e sulle
(Cocteau, Les enfants terribles, 1929) facciate delle palazzine.
Traduire en italien : "Cela dit, brûler un livre appelé Le Tuttavia, bruciare un libro dal titolo "Il Liquido", devo
Liquide, je reconnais que ça ne manquerait pas de sel ! " ammettere che susciterebbe un grande interesse!
(A. Nothomb, Les Combustibles, 1994)
Traduire en italien : "[...]cela émanait des murs, des questo trasudava dai muri, dei platani (potati)
platanes mutilés, des trottoirs, des pelouses trop bien mutilati, dei marciapiedi, dalle aiuole perfettamente
fardées, de la musique faussement guillerette des imbellettate, della musica falsamente allegra di
chevauz de bois derrière la barrière de buis, du cliquetis giostre dietro una barriera di piccoli cespugli, dal
glacé des anneaux...comme une hostilité sournoise, une gelido ticchettio di anelli, come una subdola ostilità,
obscure menace" (Sarraute, Martereau, 1953) un'oscura minaccia.
Traduire en italien : "Cependant, la rivière s'était peu à Intanto, il fiume si era a poco a poco coperto di una
peu couverte d'un brouillard blanc très épais qui nebbia bianca, molto densa, che strisciava a fior
rampait sur l'eau fort bas, de sorte que, en me dressant d’acqua, bassissima, cosicché, se mi alzavo in piedi,
debout, je ne voyais plus le fleuve, ni mes pieds, ni mon non vedevo più né il fiume, né i miei piedi, né la
bateau, mais j'apercevais seulement les pointes des barca, ma scorgevo soltanto le cime del canneto, e,
roseaux, puis, plus loin, la plaine toute pâle de la più lontano, la pianura sbiancata dalla luce lunare su
lumière de la lune, avec de grandes taches noires qui cui si stagliavano le grandi macchia nere che salivano
montaient dans le ciel, formées par des groupes de nel cielo, formate da gruppi di pioppi d’Italia.
peupliers d'Italie" (Maupassant, Sur l'eau, 1876)
Traduire en italien : "Ces petits hôtels, surmontés de Queste palazzine, che hanno in cima delle vetrate
vitrages à rideaux de photographe, doivent appartenir à con tende simili a quelle dei fotografi, magari
des peintres. On les devine pleins d'armes, de brocarts, appartengono a dei pittori. Le immaginiamo piene di
de toiles qui représentent des chats dans des corbeilles, armi, di broccati, di tele che rappresentano gatti
des familles de ministres boliviens et le maître les dentro canestri o famiglie di ministri boliviani, e il
habite, inconnu, illustre, accablé de commandes, de maestro vi abita, sconosciuto, illustre, subissato di
récompenses officielles, protégé contre l'inquiétude par ordinazioni, di riconoscimenti ufficiali, protetto
le silence de cette cité de province" (Cocteau, Les contro l'inquietudine dal silenzio di questo quartiere
enfants terribles, 1929) provinciale
Traduire en italien : "C'est du côté de Méséglise, à Il signor Vinteuil abitava dalla parte di Meseglise, a
Montjouvain, maison située au bord d'une grande Montjopuvain, in una casa in riva ad una grande
mare et adossée à un talus buissonneux que demeurait palude addossata ad una scarpata ricoperta di
M. Vinteuil. Aussi croisait-on souvent sur la route sa cespugli. Perciò incontravamo spesso per strada sua
fille, conduisant un buggy à toute allure. À partir d'une figlia mentre conduceva un calesse a tutta velocità .
certaine année on ne la rencontra plus seule, mais avec Da un certo periodo in poi, non la si vedeva più da
une amie plus âgée, qui avait mauvaise réputation sola ma in compagnia di un amica più grande che
dans le pays et qui un jour s'installa définitivement à aveva una cattiva reputazione in paese e che un
Montjouvain". (Proust, Du côté de chez Swann, giorno andò a vivere definitivamente a Montjouvain.
1913)
Traduire en italien : "C'est leur place de Grève. Une Questo è il loro posto de Grève. Una sorta di piazza
sorte de place du Moyen Âge, de cour d'amour, des jeux, medievale, una corte d’amore, di giochi, di miracoli,
des miracles, de bourse aux timbres et aux billes, de una sorta di (borsa) mercatino di francobolli e biglie,
coupe-gorge où les coupables et les exécute, où se un posto malfamato dove il tribunale giudica i
complotent de longue main ces brimades qui colpevoli e li condanna a morte, dove si tramano da
aboutissent en classe et dont les préparatifs étonnent tempo queste prepotenze che sfociano poi a scuola e
les professeurs. Car la jeunesse de cinquième est la cui organizzazione ne stupisce i professori. Giacché
terrible". (Cocteau, Les enfants terribles, 1929) i ragazzi della seconda media sono terribili.
Traduire en italien : "Carlini s'approcha tout jouyeux de Carlini si avvicinò felicemente alla ragazza, la invitò a
la jeune fille [...] et l'invita à écrire à son père une lettre. scrivere a suo padre una lettera. Scritta la lettera,
[...] La lettre écrite, Carlini s'en empara aussitôt" Carlini la afferrò subito.
(Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, 1846)
Traduire en italien : "Ce qui rapproche, ce n'est pas la Quel che ci lega non sono le idee in comune, ma
communauté des opinions, c'est la consanguinité des l’affinità degli animi
esprits" (Proust, A l'ombre des jeunes filles en fleur,
1919)
Traduire en italien : "Ce soir-là, c'était la neige. Elle Quella sera c’era la neve. Nevicava sin dal giorno
tombait depuis la veille et naturellement plantait un prima, e naturalmente cambiava lo scenario. La cité
autre décor. La cité reculait dans les âges ; il semblait andava a ritroso nel tempo; pareva che la neve,
que la neige, disparue de la terre confortable, ne scomparsa dalla terra confortevole, non scendesse più
descendait plus nulle part ailleurs et ne s'amoncelait in nessun’altra parte e si ammucchiasse soltanto lì.
que là. Les élèves qui se rendaient en classe avaient déjà Gli allievi che entravano in classe avevano già
gâché, mâché, tassé, arraché de glissades le sol dur et guastato, pestato, ammaccato, solcato di scivoloni il
boueux. La neige sale formait une ornière le long du terreno duro e fangoso. La neve sporca formava una
ruisseau. Enfin cette neige devenait la neige sur les carreggiata lungo i canaletti di scolo. Alla fine, questa
marches, les marquises et les façades des petits hôtels". neve diventava neve sui gradini, sulle tettoie e sulle
(Cocteau, Les enfants terribles, 1929) facciate delle palazzine.
Traduire en italien : "Cela dit, brûler un livre appelé Le Tuttavia, bruciare un libro dal titolo "Il Liquido", devo
Liquide, je reconnais que ça ne manquerait pas de sel ! " ammettere che susciterebbe un grande interesse!
(A. Nothomb, Les Combustibles, 1994)
Traduire en italien : "[...]cela émanait des murs, des questo trasudava dai muri, dei platani (potati)
platanes mutilés, des trottoirs, des pelouses trop bien mutilati, dei marciapiedi, dalle aiuole perfettamente
fardées, de la musique faussement guillerette des imbellettate, della musica falsamente allegra di
chevauz de bois derrière la barrière de buis, du cliquetis giostre dietro una barriera di piccoli cespugli, dal
glacé des anneaux...comme une hostilité sournoise, une gelido ticchettio di anelli, come una subdola ostilità,
obscure menace" (Sarraute, Martereau, 1953) un'oscura minaccia.
Traduire en italien : "Cependant, la rivière s'était peu à Intanto, il fiume si era a poco a poco coperto di una
peu couverte d'un brouillard blanc très épais qui nebbia bianca, molto densa, che strisciava a fior
rampait sur l'eau fort bas, de sorte que, en me dressant d’acqua, bassissima, cosicché, se mi alzavo in piedi,
debout, je ne voyais plus le fleuve, ni mes pieds, ni mon non vedevo più né il fiume, né i miei piedi, né la
bateau, mais j'apercevais seulement les pointes des barca, ma scorgevo soltanto le cime del canneto, e,
roseaux, puis, plus loin, la plaine toute pâle de la più lontano, la pianura sbiancata dalla luce lunare su
lumière de la lune, avec de grandes taches noires qui cui si stagliavano le grandi macchia nere che salivano
montaient dans le ciel, formées par des groupes de nel cielo, formate da gruppi di pioppi d’Italia.
peupliers d'Italie" (Maupassant, Sur l'eau, 1876)
Traduire en italien : "Ces petits hôtels, surmontés de Queste palazzine, che hanno in cima delle vetrate
vitrages à rideaux de photographe, doivent appartenir à con tende simili a quelle dei fotografi, magari
des peintres. On les devine pleins d'armes, de brocarts, appartengono a dei pittori. Le immaginiamo piene di
de toiles qui représentent des chats dans des corbeilles, armi, di broccati, di tele che rappresentano gatti
des familles de ministres boliviens et le maître les dentro canestri o famiglie di ministri boliviani, e il
habite, inconnu, illustre, accablé de commandes, de maestro vi abita, sconosciuto, illustre, subissato di
récompenses officielles, protégé contre l'inquiétude par ordinazioni, di riconoscimenti ufficiali, protetto
le silence de cette cité de province" (Cocteau, Les contro l'inquietudine dal silenzio di questo quartiere
enfants terribles, 1929) provinciale
Traduire en italien : "C'est du côté de Méséglise, à Il signor Vinteuil abitava dalla parte di Meseglise, a
Montjouvain, maison située au bord d'une grande Montjopuvain, in una casa in riva ad una grande
mare et adossée à un talus buissonneux que demeurait palude addossata ad una scarpata ricoperta di
M. Vinteuil. Aussi croisait-on souvent sur la route sa cespugli. Perciò incontravamo spesso per strada sua
fille, conduisant un buggy à toute allure. À partir d'une figlia mentre conduceva un calesse a tutta velocità .
certaine année on ne la rencontra plus seule, mais avec Da un certo periodo in poi, non la si vedeva più da
une amie plus âgée, qui avait mauvaise réputation sola ma in compagnia di un amica più grande che
dans le pays et qui un jour s'installa définitivement à aveva una cattiva reputazione in paese e che un
Montjouvain". (Proust, Du côté de chez Swann, 1913) giorno andò a vivere definitivamente a Montjouvain.
Traduire en italien : "C'étaient d'eux que tout provenait: Tutta proveniva da loro: un sorriso, uno sguardo, una
un sourire, un regard, un mot glissé par eux en passant parola sussurrata di sfuggita e scaturiva
et cela surgissait tout d'un coup de n'importe où, de all’improvviso da un qualsiasi luogo, dall’oggetto più
l'objet le plus insignifiant - l'atteinte sournoise, la insignificante - l’attesa subdola, una minaccia..
menace." (Sarraute, Martereau, 1953)
Traduire en italien : "Chaque année, la barque sacrée Ogni anno la nave sacra avrebbe trasportato quella
promènerait cette effigie sur le fleuve; le premier du effigie lungo il fiume; il primo giorno del mese di
mois d'Athyr, des pleureurs marcheraient sur cette berge Athyr, dei lamentatori prezzolati avrebbero percorso
où j'avais marché. Toute heure a son devoir immédiat, quella sponda del fiume dove anch’io sarei passato.
son injonction qui domine les autres : celle du moment Ogni ora ha la sua immediata mansione
était de défendre contre la mort le peu qui me restait. " (incombenza), la sua ingiunzione che sovrasta le
(Yourcenar, Mémoires d'Hadrien, 1951) altre: quella del momento era di difendere dalla
morte quel poco che mi restava.
Traduire en italien : "Deux autres flots envahisseurs Apparvero altre due ondate di invasori… Gli abitanti,
apparaissaient. [...] Les habitants, dans leurs chambres nelle loro stanze buie, erano in preda al panico
assombries, avaient l'affolement que donnent les provocato dai cataclismi, i grandi e micidiali
cataclysmes, les grands bouleversements meurtriers de sconvolgimenti della terra, contro i quali tutta la
la terre, contre lesquels toute sagesse et toute force sont saggezza e tutta la forza risultano inutili. Poiché la
inutiles. Car la même sensation reparaît chaque fois que stessa sensazione ricompare ogni volta che l'ordine
l'ordre établi des choses est renversé, que la sécurité stabilito delle cose viene rovesciato, che non si è più
n'existe plus, que toute ce que protégeaient les lois des al sicuro, che tutto ciò che è protetto dalle leggi
hommes ou celles de la nature, se trouve à la merci dell'uomo o da quelle della natura, si trova in balia di
d'une brutalité inconsciente et féroce. Le tremblement una inconsapevole e feroce brutalità. Come il
de terre écrasant sous des maisons croulantes un peuple terremoto che schiaccia un intero popolo sotto a
entier ; le fleuve débordé qui roule les paysans noyés delle case fatiscenti. Come il fiume che straripando
avec les cadavres des bœufs et les toits" (Maupassant, trascina insieme cadaveri di contadini annegati,
Boule de Suif, 1880) carcasse di buoi e i tetti.
Traduire en italien : "Élisabeth bondit sous l'insulte : All’insulto Élisabeth sobbalzò. - Lurida tipaccia!
- Typesse ! Eh bien, mes types, débrouillez-vous. Soigne- Ebbene, miei cari tipi, sbrigatevela da voi. Curati da
toi tout seul. C'est le comble ! Un idiot qui ne supporte solo. È il colmo! Un fesso che crolla sotto una palla di
pas les boules de neige, et je suis assez absurde pour me neve, e io qui a farmi il sangue amaro!
faire de la bile ! " (Cocteau, Les enfants terribles, 1929)
Traduire en italien : "Elle a reçu beaucoup de monde <<Sono venuti in molti a vederla oggi?>>
aujourd'hui? C'était gênant de l'entendre parler ainsi È stato imbarazzante sentirlo parlare di sua madre
de sa mère comme d'une personne vivante et le come di una persona viva/come se fosse ancora in vita,
commissaire constata que Jean Métayer en était si e il commissario constatò che Jean Métayer ne era
affecté qu'il cessait de manger et qu'il regardait droit rimasto cosi colpito che smise di mangiare e guardava
devant lui de ses yeux de plus en plus cernés. dritto davanti a sé con gli occhi sempre più cerchiati.
Presque tous les fermiers du pays ! Répondit la voix <<Quasi tutti i contadini della regione>>rispose
grave du régisseur." (Simenon, L'affaire Saint-Fiacre, l’amministratore con voce seria.
1932)
Traduire en italien : "Elle en sortit d'abord une petite Tirò fuori prima di tutto un piattino di
assiette de faïence, une fine timbale en argent, puis une porcellana/coccio, un elegante coppa d’argento, poi
vaste terrine dans laquelle deux poulets entiers, tout una grande teglia (terrina) nella quale due polli interi,
découpés, avaient confi sous leur gelée ; et l'on tagliati a pezzi, se ne stavano immersi nella loro
apercevait encore dans le panier d'autres bonnes choses gelatina; s’intravedevano nel cesto anche altre cose
enveloppées, des pâtés, des fruits, des friandises, les buone accuratamente incartate, s crostate, frutta,
provisions préparées pour un voyage de trois jours, afin dolciumi, tutte provviste per un viaggio di tre giorni
de ne point toucher à la cuisine des auberges. Quatre in modo da non aver bisogno della cucina delle
goulots de bouteilles passaient entre les paquets de locande. I colli di quattro bottiglie sporgevano infine
nourriture. Elle prit une aile de poulet et, délicatement, tra i pacchetti delle vivande. La ragazza prese un’ala
se mit à la manger avec un de ces petits pains qu'on di pollo e con delicatezza si mise a mangiarla insieme
appelle « Régence » en Normandie. [...] Il contenait a uno di quei panini che si chiamano «Régence» in
encore un pâté de foie gras, un pâté de mauviettes, un Normandia [...] Conteneva ancora un pâté di fegato
morceau de langue fumée, des poires de Crassane, un d'oca, un altro di allodola, un trancio di lingua
pavé de Pont-l'Évêque, des petits-fours et une tasse affumicata, delle pere di Crassane (spadone), un
pleine de cornichons et d'oignons au vinaigre, Boule de formaggio di Pont- l’Évêque, dei pasticcini,
Suif, comme toutes les femmes, adorant les crudités " un’insalatiera (barattolo)piena di fagiolini e cipolline
(Maupassant, Boule de suif, 1880). sott’aceto, Boule de Suif, come tutte le donne,
adorava le verdure crude.
Traduire en italien : "Elle paralysait mes mouvements, Lei bloccava i miei movimenti, li rendeva dolorosi.
les rendait pénibles" (Marie Cardinal, Les mots pour le
dire, 1975)
Traduire en italien: "Elle se croyait dans son salon, par Ogni tanto immaginava di trovarsi nel suo salotto, e a
moments, lorsqu'elle se trouvait en face d'un groupe un certo punto si trovò di fronte un gruppo di
d'habits noirs souriants, qui, la veille, avaient, persone di vestite di nero che sorridevano, le quali,
chez elle, le même sourire, en parlant à la marquise con lo stesso sorriso, avevano parlato con la
d'Espanet ou à la blonde Mme Haffner" (E. Zola, La Marchesa d’Espanet o con bionda Madame Haffner il
Curée, 19871) giorno prima.
Traduire en italien : "Elle seule pouvait me Lei sola poteva capirmi; non certo il suo giovane
comprendre ; ce n'était certes pas son jeune valet de aiutante; per il quale, estraneo com'era al clima di
pied qui l'eût fait Combray, trasferirsi, andare ad abitare in un altro
; pour lui qui était aussi peu de Combray que possible, quartiere, era come prendersi una vacanza, in cui la
emménager, habiter un autre quartier, c'était comme novità delle cose, produceva lo stesso senso di riposo
prendre des vacances où la nouveauté des choses che deriva dal viaggiare; credeva di essere in
donnait le même repos que si l'on eût voyagé ;il se campagna; e un raffreddore di testa gli diede, come
croyait à la campagne ; et un rhume de cerveau lui un “colpo d'aria” preso in un vagone del treno con il
apporta, comme un « coup d'air » pris dans un wagon finestrino mal chiuso, l'impressione deliziosa d'aver
où la glace ferme mal, l'impression délicieuse qu'il visto un po' di mondo; ad ogni starnuto si rallegrava
avait vu du pays ; à chaque éternuement, il se di aver trovato un posto così elegante, dopo aver
réjouissait d'avoir trouvé une si chic place, ayant tanto desiderato dei padroni che viaggiassero molto.
toujours désiré des maîtres qui voyageraient
beaucoup". (Proust, Le
côté de Guermantes, 1920-21)
Traduire en italien : "En effet, comme il m'eût fallu Infatti, siccome avrei dovuto risalire la corrente per
remonter le courant au moins pendant cinq cents mètres almeno cinquecento metri prima di trovare un punto
avant de trouver un point libre d'herbes et de joncs où je libero da erba e giunchi dove potessi trovare un
pusse prendre pied, il y avait pour moi neuf chances sur punto d'appoggio, c'erano per me nove possibilità su
dix de ne pouvoir me diriger dans ce brouillard et de me dieci di non riuscire ad orientarmi in quella nebbia e
noyer, quelque bon nageur que je fusse" (Maupassant, annegare, nonostante fossi un abile nuotatore.
Sur l'eau, 1876)
Traduire en italien : "Et comme notre nouveau quartier E poiché il nostro nuovo quartiere sembrava così
paraissait aussi calme que le boulevard sur lequel nous calmo tanto quant'era rumoroso il boulevard sul
avions donné jusque-là était bruyant, la chanson quale ci affacciavamo prima, il canto di un passante
(distincte de loin, quand elle est faible, comme un motif (nitido anche quando, da lontano, arriva lieve come
d'orchestre) d'un homme qui passait, faisait venir des un motivo d’orchestra) faceva venire le lacrime agli
larmes aux yeux de Françoise en exil" occhi a Françoise in esilio
(Proust, Le côté de Guermantes, 1920-21)
Traduire en italien : "Et dans une des plus grandes E in una delle più lunghe passeggiate che facevamo
promenades que nous faisions de Combray, il y avait da Combray, c’era un punto in cui la strada stretta
un endroit où la route resserrée débouchait tout à conduceva improvvisamente su un immenso
coup sur un immense plateau fermé à l'horizon par des altopiano isolato all’orizzonte da foreste frastagliate
forêts déchiquetées que dépassait seule la fine pointe su cui si ergeva solo la punta sottile del campanile di
du clocher de Saint-Hilaire, mais si mince, si rose, Saint-Hilaire, ma così sottile, così rosea, che pareva
qu'elle semblait seulement rayée sur le ciel par un soltanto scalfita nel cielo da un’unghia come se
ongle qui aurait voulu donner à ce paysage, à ce avesse voluto dare a quel paesaggio, a quel quadro,
tableau rien que de nature, cette petite marque d'art, nient’altro che la natura, quel piccolo segno artistico,
cette quell'unico segno umano.
unique indication humaine". (Proust, Du côté de chez
Swann, 1913)
Traduire en italien : "Et puis je me suis aperçu que les E poi mi sono reso conto che le cose non c’entravano
choses n'y étaient pour rien ou pour très peu. Des nulla o quantomeno c’entravano poco. Tutt'al più
complices tout au plus, de vagues comparses, des complici, vaghe comparse, fedeli domestici che si
domestiques fidèles qui se conformaient au genre des conformavano allo stile dei padroni di casa. Le cose
maître de la maison. Les choses auraient pu prendre très avrebbero potuto prendere molto facilmente un
facilement - elles avaient tout ce qu'il fallait pour cela - aspetto familiare e dolce, possedevano quanto
un aspect familier et doux, en tout cas parfaitement occorreva allo scopo, e in ogni caso perfettamente
neutre, effacé et anodin, si ce n'étaient eux, les gens. " neutro, schivo e sbiadito, se non fosse per loro, le
(Sarraute, Martereau, 1953) persone.
Traduire en italien : "Ils traversèrent une salle à Attraversarono la sala da pranzo girando intorno alla
manger en contournant la table et entrèrent à droite tavola e entrarono a destra nella camera dei ragazzi
dans la chambre des enfants. Cette chambre contenait composta di due minuscoli letti, un cassettone, un
deux lits minuscules, une commode, une cheminée et camino e tre sedie. Fra i due letti c’era una porta che
trois chaises. Entre les deux lits, une porte ouvrait sur dava su un bagnetto-cucina, cui si accedeva anche
un cabinet de toilette-cuisine où l'on pénétrait aussi dall’ingresso/atrio. A prima vista la camera lasciava
par le vestibule. Le premier coup d'œil sur la chambre interdetti. Senza letti, la si sarebbe detta un
surprenait. Sans les lits, on l'eût prise pour un débarras. ripostiglio. Il pavimento era disseminato di scatole, di
Des boîtes, du linge, des serviettes-éponges biancheria, di asciugamani di spugna.
jonchaient le sol" (Cocteau, Les enfants terribles, 1929"
Traduire en italien : "Je dois avouer que j'ai mis Devo ammettere che ci ho messo parecchio a
longtemps à me rendre compte plus ou moins de quoi il rendermi conto, grosso modo, di cosa si trattasse. In
retournait. Tout d'abord, quand j'étais enfant, il me un primo tempo, quando ero bambina, mi sembrava
semblait que cela venait des choses autour de moi, du che provenisse dalle cose che mi circondavano, del
morne et même quelque peu sinistra décor: [...]" tetro e anche un po' inquietante scenario.
(Sarraute, Martereau, 1953)
Traduire en italien : "Je finissais par me sentir troublé ; Finii per sentirmi turbato, col pensare a ciò che dicevo,
par penser ce que je disais ; j'étais pâle, oppressé, ero pallido, con il respiro corto, tremante; e,
frissonnant ; et, doucement, je lui pris la taille. Je lui delicatamente, la presi per la vita. Le sussurravo
parlais tout bas dans les petits cheveux frisés de l'oreille. all'orecchio fra i suoi riccioletti. Sembrava morta per
Elle semblait morte tant elle restait rêveuse". quanto era sognante (incantata). -> /era tanto
(Maupassant, Ce cochon de Morin, 1882) sognante da sembrare morta.
Traduire en italien : "Je l'ai écrit très vite, de façon quasi L'ho scritto molto velocemente, in maniera quasi
automatique, et j'ai su aussitôt que c'était de très loin ce automatica, e ho capito immediatamente che si
que j'avais fait de meilleur" (Carrère, L'adversaire, 2000) trattava di gran lunga della cosa migliore che avessi
fatto.
Traduire en italien : "J'écrirai ce soir au chanoine pour Scriverò stasera al canonico per porgere le nostre
nous excuser". (G. Bernanos, Sous le soleil de Satan, scuse
1926)
Traduire en italien : "J'éprouvais un malaise horrible, Provavo un orribile malessere, le mie tempie erano
j'avais les tempes serrées, mon cœur battait à strette come in una morsa e i battiti del cuore mi
m'étouffer ; et, perdant la tête, je pensai à me sauver à soffocavano; in preda allo smarrimento, pensai di
la nage ; puis aussitôt cette idée me fit frissonner salvarmi a nuoto; ma subito quell’idea mi fece
d'épouvante. Je me vis, perdu, allant à l'aventure dans rabbrividire di spavento. Ormai perduto, vidi me
cette brume épaisse, me débattant au milieu des herbes stesso andare alla deriva fra quella fitta bruma,
et des roseaux que je ne pourrais éviter, râlant de peur, invischiato tra le erbe e le canne che non avrei
ne voyant pas la berge, ne retrouvant plus mon bateau, potuto evitare, rantolando di paura, incapace di
et il me semblait que je me sentirais tiré par les pieds trovare l’argine né la mia imbarcazione, e mi
tout au fond de cette eau noire" (Maupassant, Sur l'eau, sembrava di sentirmi tirato giù per i piedi, nel fondo
1876) di quell’acqua nera.
Traduire en italien: "J'étais comme enseveli jusqu'à la Ero come sepolto fino alla vita da una coltre ovattata
ceinture dans une nappe de coton d'une blancheur di un candore singolare e nella mia mente
singulière, et il me venait des imaginations fantastiques. comparivano delle fantasie inquietanti.
Je me figurais qu'on essayait de monter dans ma barque Mi sembrava che qualcuno tentasse di salire sulla
que je ne pouvais plus distinguer, et que la rivière, barca che non riuscivo più a distinguere; immaginavo
cachée par ce brouillard opaque, devait être pleine che il fiume, nascosto da quella nebbia opaca fosse
d'être étranges qui nageaient autour de moi" pieno di strani esseri che mi nuotavano intorno. (da
(Maupassant, Sur l'eau, 1876) correggere)
Traduire en italien : "La cité de Monthiers se trouve La cité Monthiers è il quartiere che si trova chiuso tra
prise entre la rue d'Amsterdam et la rue de Clichy. On y rue d'Amsterdam e rue de Clichy. Da rue de Clichy, vi
pénètre, rue de Clichy, par une grille, et, rue si accede attraverso un cancello, e, da rue
d'Amsterdam, par une porte cochère toujours ouverte d'Amsterdam, da un portone sempre aperto e
et une voûte d'immeuble dont la cour serait cette cité, tramite l'androne di un caseggiato il cui cortile
véritable cour oblongue où de petits hôtels particuliers costituisce appunto la cité: vero e proprio cortile
se dissimulent en bas des hautes murailles plates du oblungo dove alcune palazzine signorili si
pâté de maisons" (Cocteau, Les enfants terribles, 1929) nascondono ai piedi delle alte pareti uniformi
dell’isolato.
Traduire en italien : "Le docteur Percepied à qui sa Il dottor Perciepied, la cui voce grossa e le folte
grosse voix et ses gros sourcils permettaient de tenir sopracciglia, gli permettevano di mantenere la parte
tant qu'il voulait le rôle de perfide dont il n'avait pas le dell'uomo perfido quando gli conveniva/a suo
physique, sans compromettre en rien sa réputation piacimento, per il quale però non aveva il fisico,
inébranlable et imméritée de bourru bienfaisant, savait senza compromettere affatto la propria reputazione
faire rire aux larmes le curé et tout le monde en disant incrollabile e immeritata di burbero benefico, sapeva
d'un ton rude : « Hé bien ! il paraît qu'elle fait de la far ridere fino alle lacrime il curato e tutta l’altra
musique avec son amie, Mlle Vinteuil. [...]" (Proust, Du gente, quando diceva con tono rude: Ebbene! A
côté de chez Swann, 1913) quanto pare lei fa musica con la sua amica, la
signorina Vinteuil. [...]".
Traduire en italien: "Le pépiement matinal des oiseaux Il cinguettio mattutino degli uccelli sembrava banale
semblait insipide à Françoise. Chaque parole des « a Francoise. Ogni parola delle donne di
bonnes » la faisait sursauter ; incommodée par tous servizio/domestiche la faceva sobbalzare. Infastidita
leurs pas, elle s'interrogeait sur eux ; c'est que nous da ogni loro gesto, se ne chiedeva il motivo/perché; il
avions déménagé. Certes les domestiques ne remuaient fatto è che avevamo traslocato. Sicuramente i
pas moins, dans le « sixième » de notre ancienne domestici non erano meno turbolenti di questi al
demeure ; mais elle les connaissait ; elle avait fait de sesto piano della nostra vecchia abitazione. Ma quelli
leurs allées et venues des choses amicales. Maintenant lei li conosceva, i loro andirivieni se li era fatta amici.
elle portait au silence même une attention douloureuse" Oramai, persino al silenzio dava un'enfasi dolorosa.
(Proust, Le côté de Guermantes, 1920-21)
Traduire en italien : "Le pire destinée pour la femme, Il peggior destino per una donna, è di rimanere sola.
c'est de vivre seule" (Michelet, La femme, 1800)
Traduire en italien : "Le régisseur avala en hâte, L’amministratore ingoiò in fretta, e balbettò:
bégaya : Elle... Oui... Il n'y a personne dans la chambre Lei…si…non c’è nessuno nella camera della contessa…
de Mme la comtesse...Ce ne doit pas être gai! Non deve essere tanto allegro!
À cet instant un pied frôla celui de Maigret avec In quel momento un piede sfiorò, con una certa
insistance mais le commissaire ne put deviner à qui ce insistenza, quello di Maigret ma il commissario non
pied appartenait. La table était ronde. Chacun pouvait riuscì a capire di chi fosse. Il tavolo era rotondo. Tutti
en potevano raggiungerne il centro. E il dubbio di
Attendre le centre. Et l'incertitude de Maigret allait Maigret era destinati a continuare, perché nel corso
continuer car, durant la soirée, les petits coups de pied della serata, i piccoli calci si sarebbero fatti sempre
allaient se succéder à une cadence de plus en plus più frequenti.
rapide." (Simenon, L'affaire Saint-Fiacre, 1932)
Traduire en italien : "Le vent du nord soufflait en Il vento del nord soffiava impetuoso, spazzando il
tempête, emportant par le ciel d'énormes nuages cielo con enormi nuvole invernali, pesanti e nere, che
d'hiver, lourds et noirs, qui jetaient en passant sur la passando rovesciavano sulla terra degli acquazzoni
terre des averses furieuses. La mer démontée mugissait furiosi. Il mare in tempesta ruggiva e scuoteva la
et secouait la côte, précipitant sur le rivage des vagues costa, scagliando onde enormi, lente e bavose sulla
énormes, lentes et baveuses, qui s'écroulaient avec des riva, che si frangevano come scoppi di cannoni. Esse
détonations d'artillerie. Elles s'en venaient tout si alternavano molto lentamente, una dopo l'altra,
doucement, l'une après l'autre, hautes comme des alte come montagne, spargendo nell'aria, sotto le
montagnes, éparpillant dans l'air, sous les rafales, raffiche di vento, la schiuma bianca delle loro cime
l'écume blanche de leurs têtes ainsi qu'une sueur de come il sudore di mostri.
monstres". (Maupassant, L'ivrogne, 1884)
Traduire en italien : "L'Égypte, qui avait assisté à L'Egitto, che aveva assistito alla sua agonia,
l'agonie, aurait-elle aussi sa part dans l'apothéose. Ce parteciperà anch'esso all'apoteosi; la più tenebrosa,
serait la plus sombre, la plus secrète, la plus dure : ce la più segreta, la più dura: questo paese dovrà
pays jouerait auprès de lui un rôle éternel d'embaumeur. rappresentare, per lui, in eterno, il ruolo
Durant des siècles, des prêtres au crâne rasé dell'imbalsamatore: questo Paese giocherebbe, con
réciteraient des litanies où figurerait ce nom, pour eux lui, il ruolo di imbalsamatore eterno. Per secoli,
sans valeur, mais qui pour moi contenait tout" sacerdoti con il cranio rasato recitavano litanie in cui
(Yourcenar, Mémoires d'Hadrien, 1951) appariva questo nome, per loro senza valore, ma che
per me significava tutto.
Traduire en italien : "Les paroles vaines que l'on Le parole vane, che ci scambiamo al mattino sulla
s'adresse le matin sur la santé, sur la beauté du jour, salute e sulla bellezza della giornata, vennero a
tarirent à la fois chez tous les deux. Julien, dont le mancare sulle labbra di entrambi. Julien il cui giudizio
jugement n'était pas troublé par aucune passion, trouva non era turbato da alcuna passione, trovò ben presto
bien vite un moyen de marquer à madame de Rênal un mezzo per mostrare alla signora de Rênal quanto
combien peu il se croyait avec elle dans des rapports poco si considerasse legato a lei da un rapporto di
d'amitié ; il ne lui dit rien du petit voyage qu'il allait amicizia. Non le disse niente del breve viaggio che
entreprendre, la salua et partit". Stendhal, Le Rouge et stava per fare la salutò e partì.
le Noir, 1830.
Traduire en italien : "Loiseau attaqua un bésigue avec Loiseau giocò a carte con sua moglie.
sa femme" (Maupassant, Boule de suif, 1880)
Traduire en italien : "L'ouragan s'engouffrait dans le L’uragano continuava a imperversare nella piccola
petit vallon d'Yport, sifflait et gémissait, arrachant les valle d’Yport, sibilando e gemendo, strappando le
ardoises des toits, brisant les auvents, abattant les lastre di ardesia dai tetti, frantumando le tettoie,
cheminées, lançant dans les rues de telles poussées de abbattendo i comignoli, gettando nelle strade tali
vent qu'on ne pouvait marcher qu'en se tenant aux raffiche di vento che si poteva solo camminare
murs [...]" (Maupassant, L'ivrogne, 1884) tenendosi ai muri [...]" (Maupassant, L'ivrogne, 1884)
Traduire en italien : "M. Vinteuil le disait ; et il est en Sì, Monsieur Vinteuil lo diceva; in effetti è notevole,
effet remarquable combien une personne excite toujours come una persona susciti sempre ammirazione, per
d'admiration pour ses qualités morales chez les parents le sue qualità morali, più nei familiari che con chi ha
de toute autre personne avec qui elle a des relations avuto rapporti intimi. L’amore fisico, tanto
charnelles. L'amour physique, si injustement décrié, ingiustamente denigrato, obbliga ogni individuo a
force tellement tout être à manifester jusqu'aux manifestare, fino ai più piccoli frammenti/ alle
moindres parcelles qu'il possède de bonté, d'abandon de minime sfumature di bontà che possiede,
soi, qu'elles resplendissent jusqu'aux yeux de l'entourage l’abbandono di sé, che queste virtù sono visibili
immédiat" (Proust, Du côté de chez Swann, 1913) immediatamente agli occhi di chi ti sta accanto.
Traduire en italien : "Mais déjà les gros souliers Ma già il rumore degli stivali echeggiava sul
résonnaient sur les dalles du vestibule puis dans pavimento del corridoio e poi nelle scale.
l'escalier" (G. Bernanos, Sous le soleil de Satan, 1926)
Traduire en italien : "Mais deux fois par jour, à dix Due volte al giorno, però, alle dieci e mezza di
heures et demie du matin et à quatre heures du soir, mattina e alle quattro di pomeriggio, il silenzio è
une émeute trouble ce silence. Car le petit lycée turbato da un tumulto. Infatti il piccolo Lycée
Condorcet ouvre ses portes en face du 72 bis de la rue Condorcet apre i battenti davanti al 72 bis rue
d'Amsterdam et les élèves ont choisi la cité comme d'Amsterdam e gli studenti hanno scelto la cité come
quartier général. C'est leur place de Grève. Une sorte loro sede. Questa è la loro place de Grève. Una
de place du Moyen Âge, de cour d'amour, des jeux, des specie di piazza medievale, una corte d'amore,
miracles, de bourse aux timbres et aux billes, de coupe- giochi, miracoli, una borsa con francobolli e marmi,
gorge où le tribunal juge les coupables et les exécute, un tagliagole, dove il tribunale giudica i colpevoli e li
où se complotent de longue main ces brimades qui giustizia, dove si tramano da tempo questi soprusi
aboutissent en classe et dont les préparatifs étonnent che finiscono in classe e lasciano i professori sorpresi
les professeurs. Car la jeunesse de cinquième est dai preparativi. Perché i ragazzi di seconda (media)
terrible". sono tremendi.. […]
(Cocteau, Les enfants terribles, 1929)
Traduire en italien : "Même dans mes moments les plus Nemmeno nei momenti più bui, non avevo mai
obtus, je n'avais jamais douté que cette jeunesse fût dubitato della divinità di quella giovinezza. La Grecia
divine. La Grèce et l'Asie le vénéreraient à notre e l'Asia lo venereranno secondo le nostre usanze, con
manière, par des jeux, des danses, des offrandes rituelles giochi, danze, offerte rituali ai piedi d'una sua statua
au pied d'une statue blanche et nue." (Yourcenar, bianca e nuda.
Mémoires d'Hadrien, 1951)
Traduire en italien : "Nous étions seuls, tout seuls, Rivet Eravamo soli, completamente soli, poiché Rivet e suo
et l'oncle ayant disparu dans les allées tournantes ; et je zio erano scomparsi nei meandri dei vialetti; e io le feci
lui fis une vraie déclaration, longue, douce, en lui allora una vera dichiarazione d’amore, lunga, dolce,
pressant et lui baisant les doigts. Elle écoutait cela stringendole e baciandole le dita.
comme une chose agréable et nouvelle, sans bien savoir Lei ascoltava come se fosse qualcosa di piacevole o
ce qu'elle en devait croire. " (Maupassant, Cecochon de nuovo, senza ben sapere a cosa credere/cosa
Morin, 1882) pensarne
Traduire en italien : "On avait hâlé les barques de pêche Le barche da pesca erano state tirate a secco … e alcuni
[...] et quelques matelots, cachés derrière le ventre rond marinai, nascosti dietro il ventre rotondo delle
des embarcations couchées sur le flanc, regardaient imbarcazioni coricate sul fianco, assistevano a quella
cette colère du ciel et de l'eau. Puis ils s'en allaient peu à furia del cielo e del mare. Poi se ne andarono via poco
peu, car la nuit tombait sur la tempête, enveloppant per volta, poiché la notte piombava sulla tempesta,
d'ombre l'Océan affolé. [...] Deux hommes restaient avvolgendo nell'ombra l’Oceano impazzito (…). Due
encore, [...] deux grands pêcheurs normands, au collier uomini restarono ancora, (..) due importanti pescatori
de barbe rude, à la peau brûlée par les rafales salées du normanni, dalla barba rude, la pelle riarsa dalle salate
large, aux yeux bleus piqués d'un grain noir au milieu, raffiche d'alto mare, dagli occhi azzurri segnati da un
ces yeux perçants des marins qui voient au bout de punto nero nel mezzo, quegli occhi penetranti dei
l'horizon, comme un oiseau de proie" (Maupassant, marinai che vedono dall'altra parte dell’orizzonte,
L'ivrogne, 1884) come uccelli rapaci.
Traduire en italien : "On disait : « Faut-il que ce pauvre Si diceva “bisogna che quel povero signor Vinteuile sia
M. Vinteuil soit aveuglé par la tendresse pour ne pas accecato dalla tenerezza per non accorgersi di ciò che
s'apercevoir de ce qu'on raconte, et permettre à sa dice la gente, e permettere a sua figlia, lui che si
fille, lui qui se scandalise d'une parole déplacée, de scandalizza per una parola fuori posto, di far vivere
faire vivre sous son toit une femme pareille. Il dit que sotto il suo stesso tetto una donna del genere. Lui
c'est une femme supérieure, un grand cœur et qu'elle afferma che è una donna superiore, di gran cuore, e
aurait eu des dispositions extraordinaires pour la che avrebbe avuto delle predisposizioni straordinarie
musique si elle les avait cultivées. Il peut être sûr que per la musica se le avesse coltivate.
ce n'est pas de musique qu'elle s'occupe avec sa fille. Ma può star certo che non è di musica che si occupa
»" con sua figlia.
(Proust, Du côté de chez Swann, 1913)
Traduire en italien : "On n'était qu'aux hors-d'œuvre. Eravamo solo all'antipasto. Sul tavolo c'erano, alla
Sur la table, il y avait pêle-mêle une vingtaine de rinfusa, una ventina di bottiglie di vino bianco e rosso,
bouteilles de vin blanc et rouge, Bordeaux et Bordeaux e Borgogna, e ognuno si serviva a suo
Bourgogne, et chacun se servait à sa guise. Il n'y a piacimento.
qu'un détail qui cloche... poursuivait Maurice de Saint- -C’è solo un dettaglio che non torna… continuò
Fiacre. Dans Walter Scott, la pauvre vieille, là-haut, se Maurice de Saint-Fiancre. In un romanzo di Walter
mettrait tout à coup à crier... Scott, la povera anziana, di sopra, si metterebbe a
L'espace de quelques secondes, chacun cessa de urlare/piangere all’improvviso... Nel giro di pochi
mastiquer et on sentit passer comme un courant d'air attimi, tutti smisero di masticare e si senti passare
glacé. Au fait, Gautier, on l'a laissée toute seule?" come una folata di aria fredda/gelida. -A proposito,
(Simenon, L'affaire Saint-Fiacre, 1932) Gautier, l'hanno lasciata sola?
Traduire en italien : "On reconnaissait le clocher de Il campanile di Saint-Hilaire lo si riconosceva da
Saint-Hilaire de bien loin, inscrivant sa figure inoubliable lontano, profilarsi nella sua linea indimenticabile
à l'horizon où Combray n'apparaissait pas encore ; all'orizzonte, su cui Combray non appariva ancora;
quand du train qui, la semaine de Pâques, nous amenait quando, la settimana di Pasqua, dal treno che ci
de Paris, mon père l'apercevait qui filait tour à tour sur portava da Parigi, mio padre lo scorgeva balzare
tous les sillons du ciel, faisant courir en tous sens son alternativamente da un lembo all'altro del cielo,
petit coq de fer, il nous disait : « Allons, prenez les menando in corsa per ogni senso il suo galletto di
couvertures, on est arrivé. »". (Proust, Du côté de chez ferro, ci diceva: «Dai, prendete le coperte, siamo
Swann, 1913) arrivati.»
Traduire en italien : "Pendant que ces sentiments se Mentre quei sentimenti si affollavano nell’animo del
pressaient en foule dans l'âme du jeune précepteur, sa giovane precettore, la sua mutevole fisionomia
physionomie mobile prenait l'expression de l'orgueil assumeva l’espressione dell’orgoglio ferito e della
souffrant et de la férocité. Madame de Rênal en fut ferocia. La signora de Rênal ne rimase molto turbata.
toute troublée. La froideur vertueuse qu'elle avait voulu La virtuosa freddezza con la quale ella lo aveva voluto
donner à son accueil fit place à l'expression de l'intérêt, accogliere lasciò il posto a un’espressione d’interesse,
et d'un intérêt animé par toute la surprise du animato da tutta la sorpresa del cambiamento
changement subit qu'elle venait de voir", Stendhal, Le improvviso che aveva appena osservato.
Rouge et le Noir, 1830.
Traduire en italien : "Phlégon avait réuni pour moi sur le Flegone aveva convocato per me sulla sponda del
rivage les architectes et les ingénieurs de ma suite; fiume gli architetti e gli ingegneri del mio seguito;
soutenu par une espèce d'ivresse lucide, je les traînai le sostenuto da una sorta di stato di lucida ebrezza, me li
long des collines pierreuses; j'expliquai mon plan, le trascinai lungo le colline pietrose(sassose); spiegai loro
développement des quarantecinq stades du mur il mio piano di erigere un muro di cinta di
d'enceinte; je marquai dans le sable la place de l'arc de quarantacinque stadi. Segnai sulla sabbia il luogo
triomphe, celle de la tombe." (Yourcenar, Mémoires dell’arco di trionfo e quello della tomba.
d'Hadrien, 1951)
Traduire en italien : "Puis sa main rencontra la mienne Poi la sua mano incontrò la mia e la strinse; le cinsi la
et la serra ; je pressai lentement sa taille d'une étreinte vita lentamente in un abbraccio tremante e sempre
tremblante et toujours grandissante ; elle ne remuait crescente; lei non si muoveva affatto.
plus du tout ; j'effleurais sa joue de ma bouche ; et tout Le sfiorai la guancia con le labbra; e ad un tratto, senza
à coup mes lèvres, sans chercher, trouvèrent les siennes" cercare, le mie labbra trovarono le sue.
(Maupassant, Ce cochon de Morin, 1882)
Traduire en italien : "Quand le maître d'hôtel Non appena il maggiordomo scorgeva qualcuno
apercevait une main tendue vers une bouteille, il tendere la mano verso la bottiglia, si avvicinava senza
s'approchait sans bruit. On voyait surgir son bras noir far rumore. Allora il suo braccio nero che terminava
terminé par un gant blanc. Le liquide coulait. Et c'était in un guanto bianco spuntava dall'oscurità
fait dans un tel silence, avec une adresse telle que all'improvviso.
l'avocat, plus qu'émêché, recommença trois ou quatre Il vino era versato. E il tutto accadeva con una tale
fois l'expérience avec émerveillement. destrezza che l’avvocato, sempre più brillo, ripeté
Il suivait, ravi, ce bras qui ne frôlait même pas son quest’esperienza tre o quattro volte, con grande
épaule. À la fin il n'y tint plus. meraviglia.
- Épatant! Maître d'hôtel, vous êtes un as et, si je Estasiato, seguiva quel braccio che non gli sfiorava
pouvais me payer un château, je vous prendrais à neppure la spalla. Alla fine non si trattenne più.
mon service..." (Simenon, L'affaire Saint-Fiacre, 1932) “Incredibile! maggiordomo, siete un portento e, se
potessi permettermi un castello come questo,
vi prenderei al mio servizio/ la assumerei”
Traduire en italien : "Quand on se rapprochait et qu'on Quando ci si avvicinava tanto da poter intravedere il
pouvait apercevoir le reste de la tour carrée et à demi resto della torre quadrangolare e semidistrutta che,
détruite qui, moins haute, subsistait à côté de lui, on meno alta, è rimasta accanto ad esso, si era
était frappé surtout du ton rougeâtre et sombre des soprattutto colpiti dalla tonalità rossastra e cupa delle
pierres ; et, par un matin brumeux d'automne, on aurait pietre; e in un mattino nebbioso d'autunno, pareva
dit, s'élevant au-dessus du violet orageux des vignobles, come, arrampicarsi sopra al viola minaccioso dei
une ruine de pourpre presque de la couleur de la vigne vigneti, una rovina color porpora quasi come il colore
vierge". (Proust, Du côté de chez Swann, 1913) della vite incontaminata.
Traduire en italien : "Qui soignera Paul, c'est vous ou -A chi tocca curare Paul, a me o a lei? – continuava la
moi? continuait-elle. Qu'est-ce que vous avez à rester là ragazza. – Perché se ne sta lì come un babbeo? - Mia
comme une bûche ? piccola Lisbeth… - Io non sono né Lisbeth, né la sua
- Ma petite Lisbeth... piccola; la prego di essere corretto. Del resto… Una
- Je ne suis ni Lisbeth, ni votre petite, je vous prie d'être voce lontana interruppe l’invettiva/la diatriba: -
convenable. Du reste... Gérard, vecchio mio – disse Paul fra le labbra – non
Une voix lointaine interrompit l'apostrophe : ascoltare quella lurida tipaccia… È una scocciatrice
Gérard, mon vieux, disait Paul entre ses lèvres, n'écoute
pas cette sale typesse... Elle nous embête". (Cocteau, Les
enfants terribles, 1929)
Traduire en italien : "Sa femme dictait, une cigarette à Sua moglie dettava con una sigaretta in bocca.
la bouche" (Maupassant, Bel-Ami, 1885)
Traduire en italien : « Serai-je toujours un enfant ? Sarò sempre un ragazzo? Quando avrò preso la buona
quand donc aurai-je contracté la bonne habitude de abitudine di dare a questa gente giusto quel tanto
donner de mon âme à ces gens-là juste pour leur della mia anima che possono pagare con il denaro?
argent ? Si je veux être estimé et d'eux et de moi- Se voglio avere sia la loro stima che la mia, bisogna che
même, il faut leur montrer que c'est ma pauvreté qui li persuada che è la mia povertà in commercio con la
est en commerce avec leur richesse ; mais que mon loro ricchezza, ma che il mio cuore è a mille miglia dalla
cœur est à mille lieues de leur insolence et placé dans loro insolenza e posto in una sfera troppo alta per
une sphère trop haute pour être atteint par leur essere raggiunto dai loro piccoli segni di disprezzo o di
petites marques de dédain ou de faveur », Stendhal, favore
Le Rouge et le Noir, 1830.
Traduire en italien : "Seules, les ménagères venues là Solo le massaie che erano venute lì per lavare i loro
pour laver leurs petits paquets de linge, se hâtaient en fagottini di biancheria si affrettavano, guardando il
regardant l'oeil-de-boef accroché au-dessus du bureau" bersaglio appeso sopra la scrivania
(Zola, L'Assommoir, 1876).
Traduire en italien : "Si l'on avait dit à ma grand-tante Se l’avesse saputo la mia prozia che questo Swann
que ce Swann [...] avait, comme en cachette, une vie aveva , di nascosto, una vita del tutto diversa
toute différente" (Proust, Du côté de chez Swann)
Traduire en italien : "Une carpette montrait sa corde. Un tappetino era sfilacciato. In mezzo al camino
Au milieu de la cheminée trônait un buste en plâtre sur troneggiava un busto di gesso su cui erano stati
lequel on avait ajouté à l'encre des yeux et des aggiunti, con l’inchiostro, gli occhi e i baffi; ovunque
moustaches ; des punaises fixaient partout des pages de c’erano fogli attaccati al muro con delle puntine:
magazines, de journaux, de programmes, représentant pagine di riviste, di giornali, programmi che ritraevano
des vedettes de films, des boxeurs, des assassins" dive del cinema, pugili, assassini.
(Cocteau, Les enfants terribles, 1929)
Traduire en italien : "Voilà... c'est que... je n'arrive pas Ecco... è che... non riesco ancora a scrivere il mio
encore à faire mon article" (Maupassant, Bel-Ami, 1885) articolo.
Tradurre: "Au niveau du génie, une correspondance A livello del genio una corrispondenza non importa
quelque intime soit-elle représente de la littérature à quanto intima sia, rappresenta la letteratura allo stato
l'état pur" (J. Cordelier, Madame de Sevigné par puro
elle-même, 1962)
Tradurre: "Ce n'est pas la première fois que j'ai comme Non è la prima volta che ho come si suol dire(tipo),
qui dirait des pincements au coeur" (Simenon, Les delle fitte al cuore
Demoiselles de Concarneau)
Tradurre: "Cela avait fait d'elle une si noble, si Questo l'aveva resa un'amministratrice così nobile,
impérieuse, si efficace administratrice, qu'il n'y avait così imperiosa, così efficiente, che mai vi erano stati a
jamais eu chez nous de domestiques si corrompus qui casa nostra servi così corrotti che non avessero presto
n'eussent vite modifié, épuré leur conception de vie" modificato, affinato la loro concezione di vita.
(Proust, Le côté de Guermantes) " (Proust, Le côté de Guermantes)
Tradurre : "L'homme l'eût tué, pour peu qu'il eût trouvé L'uomo lo avrebbe ucciso se avesse potuto trovare
de plus grosses pierres" (Malraux, Les Noyers de delle pietre più grandi.
l'Altenburg, 1945)
Tradurre : "Quand même elle eût cru à la sincérité de Anche se lei avesse creduto alla sincerità dei suoi
ses discours, quelle confiance eût-elle pu avoir dans la discorsi, quale fiducia avrebbe potuto avere sulla
durée de ses sentiments ? (Stendhal, La Chartreuse de durata dei suoi sentimenti?
Parme, 1839)
Tradurre: "C'est la promenade traditionnelle des Questa è la tradizionale passeggiata degli abitanti di
Liégeois. Dans la grande artère, la foule, des familles, Liège. Nella via principale c’è la folla, qualche famiglia,
des jeunes filles se tenant par le bras, des bandes de alcune ragazze a braccetto, dei gruppi di giovani che
jeunes gens dévisageant les passantes et quelques scrutano le passanti e alcuni vestiti in modo elegante
élégants marchant à pas lents, aussi raides que s'ils vanno a passo lento, così rigidi che sembrano vestiti
étaient vêtus d'or". (Simenon, La Danseuse du Gai- d'oro ". (Simenon, The Dancer of Gai-Moulin, 1931)
Moulin, 1931)
Tradurre: "Chaque nuit, à la table voisine de la porte, Ogni notte, al tavolo vicino alla porta, quattro giovani
quatre jeunes putains [...] mâchaient des graines de puttane masticavano dei semi di anguria ascoltando il
pastèque en écoutant l'accordéoniste caresser fisarmonicista che accarezzava con degli arpeggi
d'arpèges délirants son instrument flambant neuf" deliranti il suo strumento nuovo di zecca
(Bouvier, L'Usage du monde, 1963)
Tradurre: "Crainte que l'incendie ne causât du dommage Per paura che l’incendio causasse dei danni alle
aux habitations voisines, on déménagea seulement le abitazioni vicine, spostammo soltanto i mobili.
mobilier".
Tradurre: "Elle, la France, aime la guérre. Qui que ce soit Lei, la Francia, ama la guerra. Chiunque sia che gliela
qui la lui donne, il sera doublement populaire" offre, egli sarà doppiamente famoso
(Stendhal, Le Rouge et le Noir, 1830)
Tradurre: "Et là haut, tout à la pointe extrême en sorte E lassù, alla punta estrema in modo che al di sopra, non
qu'il n'y ait plus au-dessus que la croix, qu'est-ce que je ci sia altro che la croce, cos’è che vedo?
vois?" (Claudel, L'oeil écoute, 1946)
Tradurre: " Je vous les cèderais pour un morceau de Ve li cederei per un pezzo di pane, tanto per farvi un
pain, histoire de vous rendre service" (Courteline, favore
Linottes, 1890)
Tradurre: "Il offrit des cigares à tous ceux qui Egli offrì dei sigari a tutta la compagnia. Ma, annoiato
l'entouraient. Mais, ennuyé de cette compagnie, sans da tutto ciò, andò a mettersi in disparte.
doute, il alla se mettre plus loin" (Flaubert, L'Education
sentimentale, 1869)
Tradurre: "Ils vivaient, n'ayant plus de noms, désignés Vivevano, senza più un cognome, designati solo dai
seulement par des numéros et en quelque sorte faits numeri e in qualche modo, diventati cifre [...]". (Hugo,
chiffres [...]". (Hugo, Les Misérables, 1862) The Misérables, 1862)
Tradurre: "La maison, et les jardin sur lesquels la maison La casa, ed i giardini sui quali si affaccia, hanno delle
donne, ont des illuminations qui représentent mille illuminazioni che rappresentano mille soggetti diversi,
sujets divers, et qui sont si brillants, que l'éclat du plus e che sono così brillanti che lo splendore del più bel
beau jour ne l'est pas tant" (Chardin, Voyage de Paris à giorno non lo è altrettanto.
Ispahan, 1686)
Tradurre: "L'aspect de l'édifice est charment : au moins, L’aspetto del palazzo è affascinante: per lo meno, non
l'on n'a pas tout vu d'un seul coup; il y a de quoi choisir, lo abbiamo visto tutto in una sola volta; c’è di che
et l'on s'avise toujours de quelque chose dont on ne scegliere, e ci si accorge sempre di qualche cosa di cui
s'était pas aperçu". (Gautier, Mademoiselle de Maupin, non ci si era resi conto.
1835)
Tradurre : "Se tenant loin l'un de l'autre, ils mangèrent Tenendosi lontani l’uno dall’altro, mangiarono senza
sans mot dire dans la pénombre étouffante cependant dire una parola, nella penombra opprimente, mentre
qu'une lourde mouche insistante zigzaguait idiotement un moscone volava, insistente in modo idiota davanti
devant eux, bourdonnant ave un insupportable a loro, ronzando con un insopportabile senso di
sentiment de supériorité, furieuse et butée. [...] Dans le superiorità, furioso e testardo. Nel silenzio si udivano
silence, fourchettes et couteaux parfois crissant, un forchette e coltelli, a volte stridenti, un bicchiere a
verre parfois tintant, les deux mâchaient avec les bruits volte tintinnante, i due masticavano con i rumori
humiliants du broyage" (Albert Cohen, Belle du Seigneur, avvilenti della triturazione”
1968)
Tradurre: "Soit dit en passant, c'est une chose assez Detto tra noi, è una cosa assai orrenda il successo. La
hideuse que le succès. Sa fausse ressemblance avec le sua falsa somiglianza con il merito inganna gli uomini
mérite trompe les hommes" (Hugo, Les Misérables,
1862)
Tradurre: A furia di sentire la musica a tutto volume, À force d’écouter la musique à fond, tu deviendras
diventerai sordo! sourd!
Tradurre: Con la scusa di venderle un'enciclopedia, il Le voleur est rentré chez la vieille dame sous prétexte
ladro è entrato dalla vecchia signora de lui vendre une encyclopédie.
Tradurre: Ero tanto stanca da non capire più niente. J'étais tellement fatiguée que je ne comprenais plus
rien
Tradurre: Non sono andato a questa festa sia perché Je ne suis pas allé à cette fête parce que je n’avais ni
non avevo la macchina sia perché non ne avevo voglia. voiture ni envie.
Tradurre: Puoi andare a questa festa purché tu sia Tu peux aller à cette fête, pourvu que tu sois de retour
tornato a mezzanotte à minuit."
Tradurre il seguente brano: La campagne ..., j'ai jamais La campagna..., non l' ho mai potuta sopportare, con i
pu la sentir [...], avec ses bourbiers qui n'en finissent pas suoi letamai che non finiscono più e i suoi sentieri che
[...] et ses chemins qui ne vont nulle part. (Céline, non vanno da nessuna parte.
Voyage au bout de la nuit, 1932)
Tradurre: Puoi andare a questa festa purché tu sia Tu peux aller à cette fête, pourvu que tu sois de retour
tornato a mezzanotte à minuit."
Tradurre il seguente brano: La campagne ..., j'ai jamais La campagna..., non l' ho mai potuta sopportare, con i
pu la sentir [...], avec ses bourbiers qui n'en finissent pas suoi letamai che non finiscono più e i suoi sentieri che
[...] et ses chemins qui ne vont nulle part. (Céline, non vanno da nessuna parte.
Voyage au bout de la nuit, 1932)
Tradurre: Puoi andare a questa festa purché tu sia Tu peux aller à cette fête, pourvu que tu sois de retour
tornato a mezzanotte à minuit."
Tradurre il seguente brano: La campagne ..., j'ai jamais La campagna..., non l' ho mai potuta sopportare, con i
pu la sentir [...], avec ses bourbiers qui n'en finissent pas suoi letamai che non finiscono più e i suoi sentieri che
[...] et ses chemins qui ne vont nulle part. (Céline, non vanno da nessuna parte.
Voyage au bout de la nuit, 1932)
Tradurre: Puoi andare a questa festa purché tu sia Tu peux aller à cette fête, pourvu que tu sois de retour
tornato a mezzanotte à minuit."
Tradurre il seguente brano: La campagne ..., j'ai jamais La campagna..., non l' ho mai potuta sopportare, con i
pu la sentir [...], avec ses bourbiers qui n'en finissent pas suoi letamai che non finiscono più e i suoi sentieri che
[...] et ses chemins qui ne vont nulle part. (Céline, non vanno da nessuna parte.
Voyage au bout de la nuit, 1932)
Tradurre: Puoi andare a questa festa purché tu sia Tu peux aller à cette fête, pourvu que tu sois de retour
tornato a mezzanotte à minuit."
Tradurre il seguente brano: La campagne ..., j'ai jamais La campagna..., non l' ho mai potuta sopportare, con i
pu la sentir [...], avec ses bourbiers qui n'en finissent pas suoi letamai che non finiscono più e i suoi sentieri che
[...] et ses chemins qui ne vont nulle part. (Céline, non vanno da nessuna parte.
Voyage au bout de la nuit, 1932)
Tradurre: Puoi andare a questa festa purché tu sia Tu peux aller à cette fête, pourvu que tu sois de retour
tornato a mezzanotte à minuit."
Tradurre il seguente brano: La campagne ..., j'ai jamais La campagna..., non l' ho mai potuta sopportare, con i
pu la sentir [...], avec ses bourbiers qui n'en finissent pas suoi letamai che non finiscono più e i suoi sentieri che
[...] et ses chemins qui ne vont nulle part. (Céline, non vanno da nessuna parte.
Voyage au bout de la nuit, 1932)
Tradurre in francese: è interessante seguire il processo Il est intéressant de suivre le processus d’évolution d’un
evolutivo di un bambino. enfant.
Tradurre in francese: è un ottimo avvocato, vince C'est un bon avocat, il gagne toujours tous les procès
sempre tutti i processi
Tradurre la frase seguente : Tu viens au théâtre avec Vieni a teatro con me ? ...Perché no?
moi ? ... Pourquoi non ?
Tradurre la frase seguente : "Dois-je dire ce que je crois Devo dirle ciò che io credo sia la verità
être la vérité" (Bernanos)
Tradurre la seguente frase in francese : "Quale che " Quelles que soient tes raisons, je ne partage pas tes
siano le tue ragioni, non condivido le tue opinioni". opinions

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