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Synthèse du cours suivi par Mary avec Denis Jaccard – 7/8 février 2013
La métaphore permet d’évoquer sans nommer, afin de permettre au client d’élargir la palette des
possibles, de trouver un autre sens ou une autre issue à la situation qu’il traverse (autre réponse à la
réalité).
La construction d’une bonne métaphore thérapeutique implique d’être attentif aux méta-modèles de la
PNL (généralisation, sélection, distorsion).
Dans la cueillette de données et le dialogue de coach, l’objectif est de préciser ces éléments en
recourant à de bonnes questions (« Je me sens plus mal…. » « Plus mal que quoi ? »)
Dans la construction d’une métaphore, les omissions, les généralisations et les distorsions sont
délibérément utilisées pour permettre au client de combler, par son imaginaire, les espaces… (« Ce jour-
là, il se sentit beaucoup mieux…. » - au client d’imaginer comment et par rapport à quoi). La grammaire
de la métaphore impliquera donc de recourir autant que possible à l’utilisation de verbes et de noms
non-spécifiques (« il s’ouvrait à des possibilités nouvelles », de nominalisations à connotation
émotionnelle et positives (« confiance », « créativité ») et d’absence d’index de comparaison (« après
cette expérience, sa confiance était bien plus grande » - sans préciser que quoi).
Cadre 1 :
De la structure de la situation problème à la structure de la métaphore
La situation problème rencontrée par le client est décomposée selon le schéma ci-dessous. Les
personnages impliqués (un groupe peut être associé à une personne) et les événements chronologiques
seront relevés. Si le contexte est très important, il sera associé à un personnage. Mais il ne doit pas être
nommé, l’objectif même de la métaphore étant de susciter un changement de contexte.
Le moteur du dénouement
La puissance d’une métaphore réside dans sa capacité à générer des possibilités
nouvelles dans les 3 catégories suivantes (modèle Mercedes PNL) : façon de
penser (PI), façon de ressentir (EI), façon d’agir (CE)
Utile également de se référer aux niveaux logiques de Dilts pour mieux cibler le
champ à privilégier dans une situation donnée.
Cadre 2 :
Le voyage du héros
C’est à l’anthropologue Joseph Campbell (« Le Héros aux mille et un visages ») que l’on doit cette
structure narrative destinée à construire des voyages initiatiques, représentation métaphorique du
voyage de la vie. Dans ce modèle, le héros a une fonction importante : il offre des outils pour
s’émanciper, s’épanouir, s’extraire d’une situation problème.
Présupposé :
Chaque défi ou changement est un voyage qui permet l’apprentissage d’une nouvelle façon de voir,
d’entendre, de ressentir, de penser et d’agir dans un mouvement de découverte de Soi, d’équilibre et
d’harmonie (même si le voyage peut être perturbant et douloureux). Il génère des opportunités de
développer la confiance, d’ouvrir de nouvelles perspectives, d’expérimenter de nouvelles façons d’Etre
dans le monde.
Inspiré du modèle de Campbell, la structure proposée par D. Jaccard est également constituée de 12
étapes. Le voyage du héros est ici conçu comme un mouvement circulaire, qui peut se vivre dans
différents domaines simultanément, et dont l’achèvement peut engendrer un nouveau voyage.