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Philosophie – Mme Granet – exercices de perfectionnement des compétences philosophiques et rédactionnelles.

Compétence n°1 : Conceptualisation.


LECON B : FORMULER UNE PROBLEMATIQUE (rappel)
Compétences travaillées : définir avec précision des concepts. Une problématique est une formulation d’une alternative (« ou bien ») en une phrase.
Exemple : Sujet : Choisit-on d’être qui on est ?  Problématique : Notre identité dépend-elle de nous
LECON A : DEFINIR UN CONCEPT AVEC PRECISION ou bien dépend-t-elle d’influences ou de personnes extérieures ? Sommes-nous libres de nous définir
Une bonne définition ne doit pas : nous-même ou bien ne sommes-nous finalement pas maîtres de ce que nous sommes ?
- être trop générale (au risque qu’elle englobe d’autres concepts étrangers), EXERCICE B :
- être circulaire (contenir le concept défini dans la définition), Formuler les problématiques correspondant à vos réponses dans l’exercice A.
Une bonne définition doit :
- délimiter tout le concept (ne doit donc pas être confondu avec un exemple),
- correspondre précisément au concept en question (attention à ne pas confondre le concept et un LECON C : IDENTIFIER DES ENJEUX
autre concept lié). Un enjeu est une conséquence théorique ou pratique d’un questionnement ou d’une thèse. On peut
EXERCICE A : s’aider de l’acronyme « VELIB » pour trouver les enjeux des sujets de réflexion. En effet, les questions
Identifier les problèmes présents dans les définitions suivantes. entraînent souvent des conséquences soit sur l’idée de Vérité, soit sur l’Ethique ou la morale, soit sur la
Liberté, soit sur l’Identité, soit sur le Bonheur.
1) Art : forme d’expression qui permet aux lecteurs de 4) Bonheur : avoir 20/20 à l’épreuve de HLP.
Exemple : Choisit-on d’être qui on est ?  Enjeux : identité, liberté et éthique : de la réponse apportée
se plonger dans les émotions de l’artiste. 5) La sensibilité, c’est une chose ou un
dépendra notre conception de l’origine et la nature de notre identité. La réponse déterminera aussi à
2) Pastèque : fruit juteux. événement qui nous touche.
quel point nous sommes libres et cela aura des conséquences sur notre responsabilité morale.
3) Parole : expression orale des pensées d’un 6) Bonheur : état de celui qui est heureux.
individu. EXERCICE C :
(si ce n’était pas déjà fait en A) Formuler les enjeux des questions de l’exercice A.
LECON B : FORMULER UNE DEFINITION
Pour faire une définition complète, on peut s’inspirer du fonctionnement de la classification biologique
des êtres vivants en genres > espèces > individu. Ex : animal (genre) > chien (espèce) > Jack Russell
Compétence n°3 : Argumentation.
(race) > Bianca, le chien du prof (individu).
De la même manière, on situe le concept à définir dans une catégorie générale que l’on affine les Compétences travaillées : construire un plan adapté au sujet posé, choisir les bons connecteurs logiques,
caractérisations jusqu’à atteindre avec assez de précision le concept en question. Ex : bonheur : état rédiger des transitions et des paragraphes argumentés.
mental dans lequel l’individu se sent satisfait et serein durablement.
LECON A : CONSTRUIRE UN PLAN ADAPTE AU SUJET
 La catégorie du bonheur est distincte de celle de la pastèque (qui n’est pas un état mental mais un
Un écrit de philosophie consiste dans la construction d’une réponse progressive et réfléchie à une
objet, et plus particulièrement un fruit). Sa caractérisation le distingue aussi du malheur (qui est aussi un
question complexe. Un bon plan ne peut donc pas se contredire lui-même, ne pas avoir de connexions
état mental, mais dans lequel l’individu se sent insatisfait et inquiet durablement) et du plaisir (état mental
logiques entre les parties, aboutir sur une conclusion comme « chacun pense ce qu’il veut » et ne pas
dans lequel l’individu se sent satisfait mais de façon provisoire, à la suite de la réalisation d’un désir).
traiter le sujet entièrement. Il faut donc construire la réponse de sorte qu’elle soit progressive, qu’elle
EXERCICE B : réponde à chaque partie à la question du sujet et qu’elle prenne en compte tous les aspects du sujet.
Définir les mots suivants en suivant les conseils des leçons A et B :
Etudiant, chaise, pommier, tristesse, parler, professeur, fauteuil, pin, dépression, définir. EXERCICE A :
Aide : exemples de catégories : objet, personne, état mental, activité, animal, végétal, action, signe. 1° identifier les problèmes apparaissant dans les trois plans proposés ci-dessous.
2° Proposer une progression plus satisfaisante à la question : « Choisit-on d’être qui on est ? »
Plan 1 : Plan 2 : Plan 3 :
Compétence n°2 : Problématisation. I- Définition de choisir I- On choisit toujours qui on est. I- A l’origine, on ne choisit pas nous-
II- Définition d’identité II- On ne peut pas choisir d’être qui même d’exister ou pas.
Compétences travaillées : problématiser un sujet, formuler une problématique, identifier des enjeux. III- Choisit-on d’être qui on est. II- La poursuite de notre existence
on est ? III- Le choix dépend de chacun. dépend de notre choix de vivre ou
LECON A : PROBLEMATISER UNE QUESTION (rappel) non.
Problème = tension, difficulté présente dans une question philosophique. Problématiser = analyser la
question afin d’expliciter le problème pour comprendre la question et de trouver des pistes de réflexion.
Conseils pour problématiser : Identifier une réponse spontanée, formuler une alternative, trouver des LECON B : UTILISER LES CONNECTEURS LOGIQUES
enjeux à la question. Les connecteurs logiques servent à établir différents types de relations entre deux idées ou deux faits.
Exemple : Choisit-on d’être qui on est ?  Problème : on a parfois l’impression qu’on est né d’une Ils peuvent exprimer :
certaine façon, ou dans un certain milieu, de sorte qu’on a hérité d’un caractère sur lequel nous ne - La cause : car, en effet, parce que, puisque, - L’alternative : ou, autrement, sinon, soit…soit,
pouvons pas agir. Mais cela voudrait dire que notre identité nous serait imposée, que nous renoncerions comme, grâce à, en raison de, du fait de, étant ou…ou…
à l’idée même d’être autonome et de nous définir par nous-mêmes, et donc d’affirmer notre liberté. Ne donné que,... - La reformulation : ou, c’est-à-dire, en un mot, en
faudrait-il pas penser, au contraire, que nous sommes maîtres de notre vie et de qui nous sommes car - La conséquence : donc, ainsi, c'est pourquoi, si d’autres termes, mais plutôt...
nous pouvons choisir les actions que nous menons et les valeurs que nous défendons ? Mais à bien que, de sorte que, dès lors, par conséquent, de - L’illustration : par exemple, c’est ainsi que,
nouveau, il semble bien que nos valeurs elles-mêmes sont héritées de notre entourage...  Nous façon que,... comme, c’est le cas de…
voyons ainsi la difficulté pour répondre à la question de savoir si nous sommes maîtres de qui nous - L'opposition : mais, or, pourtant, cependant, bien - Les différentes étapes d’un raisonnement :
sommes. que, même si, en revanche, néanmoins, au (initiation) d’abord, premièrement, d’une part,
EXERCICE A : contraire, malgré, tandis que, contrairement à,... dans un premier temps… (poursuite) puis,
Problématiser les sujets suivants. - L’équivalence ou le parallèle : ou, de même, ainsi, ensuite, deuxièmement, d’autre part, dans un
1) Choisit-on d’être artiste ? 2) Les mots sont-ils un obstacle à l’expression de la sensibilité ? 3) Peut-on, également, à la façon / l’image de, conformément second temps… (fin ou conclusion) enfin, pour
au nom de la morale, condamner un artiste pour l’une de ses œuvres ? à… conclure, bref, en définitive, en somme, au terme
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- L'addition ou la gradation : et, en outre, de plus, de de l’analyse… argument. 2- Développement de l’argument, notamment en analysant les concepts mobilisés et les
même que, mais encore, de surcroît, sans compter relations logiques entre les idées. 3- (si possible) Mobilisation d’une référence philosophique ou culturelle
que, ... pour appuyer ou développer et 4) illustrer l’argument avec un exemple. 5- Conclure en rappelant la thèse
EXERCICE B : défendue.
Complétez le texte suivant avec les connecteurs appropriés dans la liste suivante : Conseil : ne pas mêler plusieurs arguments dans le même paragraphe.
pourtant, de plus, pour conclure, en d'autres mots, c'est pourquoi, cependant, bref, enfin, en EXERCICE E :
effet, tout d'abord, car, ensuite, d'ailleurs. (https://e-fle.univ-lille.fr/methodo/co/2_2_methodo_connecteurs_logiques_web/co/06.html ) 1°) Identifier et séparer les différentes idées dans cet extrait de copie.
Faire du sport serait bon pour la santé : les médecins, les psychologues, les professeurs de sport 2°) Agencer ces idées et les développer une par une grâce à plusieurs paragraphes.
le disent. (?), il serait le remède contre la violence des adolescents. (?) beaucoup de parents qui ont des « L’art est un excellent moyen d’expression de la sensibilité car c’est un champ large de disciplines et
enfants un peu trop agressifs se précipitent pour les inscrire dans un club de tennis ou de foot et, dans donc de médiats pour s’exprimer : peinture, dessin, musique, poème, danse… En plus, quand on
les écoles, le sport est vu comme la solution miracle contre une agressivité de plus en plus difficile à regarde une peinture par exemple, plusieurs interprétations sont possibles. Les émotions et les énergies
contenir. (?), cette piste semble être totalement fausse. (?), Luc Collard, chercheur à la Faculté des perçues ne sont pas les mêmes selon les individus. L’art va au-delà de la parole car il retranscrit ce que
sciences du sport de l'université de Picardie et auteur du livre Sport et agressivité, affirme tout le les mots ne peuvent pas décrire : nos pensées, nos émotions, nos sensations. Les artistes ont une
contraire. perception et une sensibilité accrue, plus subtile, plus attachée au réel que les autres êtres humains, et
(?), d'après Luc Collard, les jeunes n'aimeraient pas tellement le sport (?) il implique des règles et l’art est donc une vision plus directe de la réalité. C’est parce que les artistes ont, selon Bergson, un
une hiérarchie qu'ils n'apprécient guère. (?), la pratique du sport exalterait l'opposition et la recherche de désintéressement inné pour les choses de la vie quotidienne qu’ils en captent l’essence et qu’ils savent
domination. , elle trouve son origine dans l'affrontement entre les écoles privées de l'Angleterre du 18e la partager. »
siècle. (?), Luc Collard affirme que le sport est le reflet des valeurs de notre société, dans laquelle, pour
atteindre ses buts, il faut être agressif et s'imposer, souvent, en tirant profit de la peur des autres. (?), il
faut avoir une mentalité de « battant », valorisée également dans le sport. (?), les jeunes qui pratiquent
Compétence n°4 : Références.
un sport affirment eux-mêmes souvent qu'ils le font... pour savoir se battre ! Compétences travaillées : introduire avec pertinence une référence ou une citation d’auteur dans un exposé,
(?), il est illusoire de chercher à faire diminuer l'agressivité des jeunes grâce au sport. (?), les appliquer les conventions d’écriture.
tentatives réalisées dans plusieurs villes en France ont abouti à la conclusion que la délinquance a, au
LECON A : MOBILISER UNE REFERENCE
mieux, parfois stagné, mais que, d'autres fois, elle a augmenté. (?), il ne s'agit pas de ne plus
Une référence, c’est-à-dire un élément de culture philosophique ou autre (artistique, historique,
encourager les jeunes à faire du sport mais de rester réservé quant à sa capacité d'antidote contre
scientifique, technique…) sert à étayer une idée ou un argument soit en l’approfondissant, en la
l'agressivité. (?), si le sport est le moyen idéal pour transformer les jeunes en « gagnants », ce n'est pas
développant, ou en l’illustrant.
cette activité qui les aidera à développer des valeurs d'altruisme et à respecter la faiblesse de l'autre.
Dans le cadre de la spécialité, il est sans doute attendu que vous employiez des références dans vos
exposés pour montrer votre bon apprentissage et votre bonne compréhension des cours reçus.
LECON C : UTILISER LES MODALISATEURS Attention : ne pas croire que l’encouragement à la mobilisation de références est un encouragement à la
Un énoncé peut être objectif (neutre) ou subjectif (traduisant un point de vue). multiplication d’arguments d’autorité, c’est-à-dire des arguments fallacieux dont la forme est « il faut
Ex : « Cette robe est rouge. » = constat vs « Cette robe est magnifique/horrible. » = point de vue penser x car y a dit qu’il fallait penser x ». (Dire qu’un auteur pensait qqch n’est pas une raison suffisante
« Les otages ont été libérés. » = un fait vs « Les otages auraient été libérés. » = locuteur incertain pour être d’accord, il faut développer des arguments rationnels, logiques en faveur de cette idée.)
Modalisation : fait d’introduire de la subjectivité dans ce que l’on dit, en faisant part d’un sentiment de EXERCICE A :
doute ou de certitude grâce à des modalisateurs comme 1) adverbes : peut-être, probablement, sans Expliquez l’idée selon laquelle les mots ne suffisent pas à exprimer le réel en faisant référence à
doute, certainement, assurément, etc. 2) verbes : sembler, paraitre, avoir l’impression, assurer, l’extrait du Rire de Bergson étudié en classe.
affirmer etc. 3) expressions : à mon avis, selon moi, à supposer que, à condition que, en admettant
que, etc. 4) emploi du conditionnel ou de phrases interrogatives.
LECON B : MOBILISER UNE CITATION
Une citation est une parole, un passage, un extrait emprunté à un auteur ou à quelqu'un qui fait autorité.
LECON D : REDIGER UNE TRANSITION (rappel) Attention donc : l’auteur ne « cite » rien, c’est nous-mêmes qui citons l’auteur qui a exprimé quelque
Pour souligner la progressivité de votre réflexion, il est utile de rédiger des passages de transitions entre chose. On utilise certaines conventions : mettre le passage entre guillemets, donner la source de la
les différentes parties de votre exposé. A la fin d’une partie, la transition fait le bilan de ce qui a été citation…
démontré et amorce logiquement la partie suivante. Dans un exposé, une citation d’auteur ne se suffit jamais à elle-même : il faut toujours l’expliquer et
La transition peut mettre en valeur une objection à ce qui a été dit, ou bien souligner la continuité de la expliciter pourquoi on y fait référence dans notre exposé.
réflexion (on garde une même idée en allant plus loin) ou encore marquer le saut, le passage vers une EXERCICE B :
autre idée qui n’a pas encore été évoquée. Identifier les maladresses dans les textes suivants et reformulez-les de façon convenable.
EXERCICE D : 1) C’est ce que nous explique Bergson dans le Rire avec une de ses citations comme : « L’art n’est
Rédiger des transitions pour articuler les idées suivantes. (cf. leçon B : les connecteurs logiques) sûrement qu’une vision plus directe de la réalité ».
1) « Les mots nous permettent d’exprimer nos pensées. » à connecter avec « Parfois les mots nous 2) L’art a également la capacité de révéler la vraie nature des choses. En effet, Bergson cite : « Ainsi,
manquent. » qu’il soit peinture, sculpture, poésie ou musique, l’art n’a d’autre objet que d’écarter les symboles
2) « L’artiste semble doté d’une sensibilité particulière. » à connecter avec « L’expression artistique lève pratiquement utiles […], pour nous mettre face à la réalité elle-même ».
un voile sur le réel. » 3) L’art a une place centrale dans l’expression de la sensibilité car, comme nous le dit Henri Bergson, si
3) « La sensibilité nous ouvre à l’exploration et à la connaissance du réel. » à connecter avec « Les êtres la réalité venait frapper directement nos sens et notre conscience, et si nous pouvions entrer en
humains n’ont pas tous la même sensibilité. » communication immédiate avec les choses et avec nous-même, alors l’art serait inutile.
4) Les mots sont comme des étiquettes car ils désignent un genre comme lorsque nous collons des
LECON E : CONSTRUIRE DES PARAGRAPHES ARGUMENTES (rappel) étiquettes sur nos affaires scolaires. « nous nous bornons, le plus souvent, à lire des étiquettes »
La rédaction d’un paragraphe argumenté permet de développer un argument en faveur d’une thèse. Bergson, Le rire. [puis passage direct à l’idée suivante]
Rappel : Thèse = position, idée, réponse possible à une question. Argument = raison logique ou
théorique pour soutenir une thèse. Référence = élément de culture (philosophique ou autre). LECON C : LES CONVENTIONS D’ECRITURE
Proposition de trame pour la construction de vos paragraphes argumentés : 1- Annonce thèse +
Philosophie – Mme Granet – exercices de perfectionnement des compétences philosophiques et rédactionnelles.

Dans une copie manuscrite, certaines conventions formelles s’appliquent : Féminin : « cette ». Ex : Donne-moi ce livre. « ce » devient pronom démonstratif neutre quand il est suivi
- On emploie un langage neutre, sans utiliser de pronoms personnels, ou en utilisant « nous » ou « on ». : - d'un pronom relatif (qui, que, dont  ce qui, ce que, ce dont). Ex : Ce que je viens de voir est un
- Les citations d’auteur doivent toujours être encadrée de guillemets. spectacle inoubliable. Tu ferais bien de retenir ce dont il t'a parlé pour pouvoir me raconter ce qui t'a
- Ce qui apparaitrait en italique dans un texte dactylographié doit être souligné dans un texte manuscrit. intéressé. - du verbe être conjugué (c'est, ce fut). Ex : Ce fut une fête magnifique. - du verbe « devoir »
C’est le cas des mots en langues étrangères et des titres d’ouvrages. conjugué (ce doit être…). Ex : Ce devait être une bonne occasion à saisir, mais tu es arrivé trop tard !
Exemple : Pour définir la conscience, William James dans son Précis de psychologie emploie le concept Remplacer ce qui, ce que, ce dont par « la chose qui / que / dont ». Tu ferais bien de retenir ce dont il t'a
de stream of consciousness (ou « courant de conscience »). parlé.=Tu ferais bien de retenir la chose dont il t'a parlé.
 Les mots en italique seraient à souligner dans une copie manuscrite. - Se : pronom personnel réfléchi à la 3e personne du singulier et du pluriel. Sert à conjuguer les verbes
Compétence n°5 : Expression écrite. pronominaux. Ex : Il se prend pour un grand artiste. Elles se mettent à chanter en chœur. Remplacer
« se » par « me » ou « te ». Ex : Il se prend pour un grand artiste. = Je me prends pour un grand artiste.
Compétences travaillées : améliorer son orthographe, savoir construire ses phrases, s’exprimer à l’écrit avec - Ceux : pronom démonstratif masculin pluriel (singulier : celui, féminins celle ou celles) toujours suivi :
aisance et développer ses idées. (Leçons et exercices en majorité tirés de « françaisfacile.com ») -soit d'un pronom relatif (qui, que, dont) Ex : Les amis que tu as invités sont ceux dont tu m'as déjà
parlé. -soit d'une préposition (de). Ex : De tous ces tableaux de maîtres, ceux que je préfère sont ceux
LECON A - ACCORDER CORRECTEMENT
de l'école flamande. -soit d'un participe suivi de son complément (ceux qui, ceux que, ceux dont, ceux
1) Accord de l'adjectif : L'adjectif qualificatif s'accorde en genre et en nombre avec le nom ou le pronom
de).
auquel il se rapporte. Ex : Une grande maison. Les trois petits lapins. Elles sont grosses.
Sans / c’en / s’en
2) Accord du participe passé :
- Sans : préposition pouvant être remplacée par « en l'absence de ». Ex : Pierre quitte la maison sans
- Le participe passé sans auxiliaire (valeur d'adjectif) s'accorde en genre et en nombre avec le nom ou le
faire de bruit. = indique l’absence de bruit.
pronom auquel il se rapporte. Ex : Des fleurs coupées. Un chapeau démodé. Des mains tendues.
- C’en : c’= ce = pronom démonstratif. C'en est = cela en est. Ex : Pierre est méchant. C'en est trop, dit
- Le participe passé conjugué avec l'auxiliaire 'être' s'accorde en genre et en nombre avec le sujet du
maman et elle le punit. = Cela en est trop.
verbe. Ex : Mes cousins sont revenus. Mes cousines sont rentrées.
- S’en : s’= se = pronom personnel. Remplacer par une autre personne (m’en, t’en) Ex : A quoi bon le
- Le participe passé conjugué avec l'auxiliaire 'avoir' s'accorde en genre et en nombre avec le
punir, Pierre s'en moque ! S'en moque = se moquer = verbe pronominal. = Je m’en moque !
complément d'objet direct (COD), si celui-ci est placé avant. Ex : Ces photos, je les ai prises. Cette
Dans / d’en
histoire, il l'a inventée. Si le complément d'objet direct est placé après ou s'il n'existe pas, le participe
- dans : préposition de lieu (= à l'intérieur de, ex : les enfants sont dans la maison), de temps (pour une
passé conjugué avec 'avoir' reste invariable. Ex : J'ai mangé les pommes. Il a allumé la lanterne. Vous
durée ou une approximation, ex : je saurai skier dans trois jours), de manière (pour un état, une
avez changé le titre.
situation, ex : il vit dans la misère). Remarque : « dans » n'est jamais suivi d'un verbe.
3) Accord du verbe (conjugaison) : Le verbe s'accorde en nombre et en personne avec son sujet. Ex :
- d’en : contraction de la préposition de et du pronom complément en. Il remplace un complément,
Les coureurs roulent à toute allure, s'arrosent avec l'eau de leurs bidons, se surveillent …
remplacer par de + verbe infinitif + cela. Ex : J'aurais mieux fait de prendre des médicaments. = Des
S'il existe plusieurs sujets, le verbe se met au pluriel. Ex : La petite chèvre et le loup luttèrent toute la
médicaments, j'aurais mieux fait d'en prendre. = J'aurais mieux fait de prendre cela. On le retrouve
nuit.
également dans expressions indiquant une position : d'en face, d'en bas, d'en haut.
EXERCICE A : Accorder / conjuguer correctement les mots entre parenthèses
EXERCICE B : Complétez les phrases suivantes avec le mot manquant correspondant.
1. Il nous reprochait d'avoir été (lâche).
C'est / ces / s'est / ses / sais / sait Sans / s’en / c’en / dans / d’en
2. Elle avait (gagner / gagné / gagnée) leur confiance en leur disant toujours la vérité.
1. Tu (?) ne pas parler hollandais, si ? 1. (?) est décidé, nous passerons le week-end (?)
3. Je vais noter vos remarques afin de ne pas les (oublier - oubliées).
2. (?) lui le plus gentil de la bande ! notre maison de campagne.
4. La voiture que nous leur avons (prêtée / prêtés / prêter) était neuve.
3. La glace (?) mise à fondre. 2. Chacun préparera ses affaires (?) attendre, et si
5. A cause de la grève des autobus, plusieurs employés sont (arriver) en retard.
4. (?) animaux sont familiers et confiants. à l'arrivée il manque quelque chose, nul ne pourra
6. (Ils / Il) n'eut pas à louer cet appartement en ville.
5. Patricia m'a prêté (?) gants et son chapeau. (?) plaindre.
7. Il est si bon violoniste que nous ('croire', imparfait de l'indicatif) qu'il était professionnel.
6. Si (?) toi qui le lui dis, il t'écoutera ! 3. Ils étaient si heureux à l'idée de retrouver leurs
8. Etant (donné / données / donner) les intempéries nous n'irons pas camper.
7. Elle (?) arrêtée juste avant de dire une bêtise. copains qu'ils montèrent (?) la voiture (?) dire au
9. Pourquoi t'es-tu (levé / levée / lever) si tôt, Hélène ?
8. Lucie et (?) enfants viennent nous voir ce soir. revoir à leur grand-mère.
10. Je regrette que vos enfants ('ne pas être' : subjonctif présent) ici.
9. Regarde (?) chatons, ne sont-ils pas mignons ? 4. Nous allons les Vosges, nous essaierons (?)
10. Je suis sûre que (?) Patrick qui a téléphoné. profiter pour skier.
LECON B : HOMOPHONES* 1 : C'est / ces …, ça / sa, ce / se / ceux, sans / s’en / ç’en, dans / d’en Ça / sa 5. Arrivés à bon port, les enfants (?) allèrent
*Homophones: mots à prononciation identique, mais avec nature grammaticale et orthographe 1. Pourquoi (?) ne m'irait pas ? chercher leurs voisins, et partirent à l'aventure (?)
différentes 2. Aujourd'hui Paul a mis (?) chemise d'uniforme les bois avertir leurs parents.
C'est / ces / s'est / ses / sais / sait 3. Pourquoi devrait-on faire comme (?) ? 6. En quelques minutes, (?) fut fait. Leur première
- c'est : pronom démonstratif (ceci/cela) + verbe être. Peut être suivi d'un nom, d'un pronom ou d'un 4. (?) meilleure amie est venue la voir. cible fut un écureuil occupé à décortiquer une
adjectif. Ex : C'est un vélo. C'est lui ! C'est joli ! 5. J'en ai assez : (?) fait trois jours que j'attends ! noisette, (?) penser une seule seconde qu'il
- ces : déterminant démonstratif est suivi d'un nom au pluriel. Ex : Ces pommes sont délicieuses. Ce / se / ceux pourrait les avoir vus. Bien sûr, ils ratèrent le bel
- ses : déterminant possessif. S'emploie devant un nom au pluriel (rappel : en français le possessif varie 1. Je suis émerveillée ; (?) paysage est si beau ! animal !
en fonction du nom qu'il détermine, pas du possesseur) Ex : Il écoute ses disques. 2. Je devine (?) que tu as prévu de faire pour tes 7. Dépités, ils cueillirent des feuilles de châtaignier
- sais/t : verbe savoir, présent de l'indicatif 1re, 2e et 3e personnes du singulier. Ex : Je/Il sais/sait nager. vacances. pour (?) faire des couronnes. Avec cela sur la tête,
- s'est : pronom réfléchi + verbe être. Ex : Il s'est endormi. Maggy s'est regardée dans le miroir. 3. Je vais te confier (?) dont il m'a informée. ils se croyaient de vrais Indiens !
Ça / sa 4. (?) sont (?) que tu as rencontrés l'an dernier. 8. Nous irons les Pyrénées, et ne manquerons pas
- sa : déterminant possessif placé devant un nom ou un adjectif. Remplacer par « la sienne » 5. Prends tout (?) dont tu as besoin. (?) gravir les principaux sommets.
Ex : Sa (gentille) maman est brune. 6. Elle (?) fait une joie d'accueillir ses amis. 9. Ce n'est pas la peine (?) parler, tu as tort !
- ça : pronom démonstratif familier, que l'on doit s'efforcer d'éviter à l'écrit, dans un style soigné. 7. Que tous (?) qui veulent s'inscrire aux cours de 10. J’accroche des rideaux car les voisins (?) face
Remplacer par cela. Ex : Ça t'arrive souvent d'être aussi impoli ? Ça ne me plaît pas du tout ! rattrapage, le fassent sans tarder ! regardent tout ce qui se passe la maison.
Ce / se / ceux
- Ce : adjectif démonstratif masculin singulier, sert à désigner les êtres, les choses que l'on montre. LECON C : HOMOPHONES 2 : a / à, ou / où, et / est, son / sont
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a / as / à : - à : préposition qui introduit un groupe de mots Quelles bonnes idées ! Quel beau tableau ! / Quels beaux tableaux.
- a/as : verbe avoir à la 3e et 2e personne du (nominal ou infinitif). Ex. : Viendras-tu à la piscine ? Entrain / en train Quoique / Quoi que
singulier du présent de l'indicatif (ou au passé Mary et Paul jouent à la balle. Diane vient à la - En train (en deux mots) + de + un verbe à l'infinitif : - quoique (en un mot) : conjonction de
composé). Remplacer par « avait » ou « avais ». Ex. maison pour jouer avec Solène. Il commence à rire locution prépositionnelle qui signifie être occupé à, subordination qui est l'équivalent de "bien que". On
: Jérémie a mal aux dents = Jérémie avait mal aux de bon cœur. être en voie d'exécution, en cours de réalisation. peut le remplacer par "bien que" ou "encore que".
dents. - ou : conjonction de coordination, sert à relier deux Ex : Il est en train d’écrire. Il est en train de chercher Ex : Je commence à progresser quoique le français
ou / où mots ou groupes de mots de même nature et de un exemple. NB : « en train » désigne le moyen de soit une langue difficile. Le verbe qui suit
- où : soit adverbe interrogatif (ex : Nicolas ! même fonction en indiquant une alternative. transport. Ex : Arthur préfère voyager en train. « quoique » ou « quoi que » est généralement au
Charlotte ! Où êtes-vous ?), soit pronom relatif utilisé Remplacer par 'ou bien'. Ex : Les pions sont noirs - Entrain (en un seul mot) : nom masculin qui subjonctif.
comme complément de lieu (ex : L'Australie est le ou blancs. Il est temps que tu fasses tes devoirs ou signifie : la bonne humeur, l'ardeur, la joie, la - quoi que (en deux mots) : pronom relatif composé
pays où vivent les kangourous) ou de temps. Ex : que tu travailles ton violon. vivacité, la gaieté, l'enthousiasme. Ex : Toute la qui est l'équivalent de "quelle que soit la chose
C'est l'heure où les girafes vont boire à la rivière. classe travaille avec entrain, le projet semble que..." ou "quelque chose que". Remplacer par "peu
et / est / es / ai / aie / ais / aies / ait / aient l'intéresser. Manon met beaucoup d'entrain à importe ce que". Ex : Quoi que je fasse, il me reste
- et : conjonction de coordination, articule des termes ou des propositions entre elles. Ex : Valentine et décorer sa nouvelle maison. Alain travaille sans encore trop de fautes dans mes exercices.
Mathilde vont rédiger une dissertation. Il leur faudra développer leurs idées et ne pas faire de fautes. entrain car il a faim. NB : « Quoi qu’il en soit » emploie « quoi que » en
deux mots. Devant une voyelle, on écrit : quoi qu’.
- es, est : proviennent du verbe ou de l'auxiliaire 'être' ('tu es, il est'). Remplacer par était ou étais. Ex : tu
EXERCICE D : Complétez les phrases suivantes avec le mot manquant correspondant
es joli = tu étais joli. Il est l’heure = il était l’heure.
Qu’en / quand / quant Quoique / quoi que
- ai, aie, aies, ait, aient : proviennent du verbe ou de l'auxiliaire 'avoir' ('j'ai' au présent ou au passé 1. (?) tu empruntes un livre, tu le ranges dans la 1. (?) il arrive, cette journée sera moins difficile que
composé, 'que j'aie, que tu aies, qu'il ait, qu’ils aient’ au subjonctif). Remplacer par ‘avais' ou par 'avait'. bibliothèque, (?) au classeur, mets-le dans un tiroir. celle d'hier.
son / sont : - son : déterminant possessif singulier (ses au 2. Il faudra me dire (?) tu désires manger. 2. (?) il en soit, j'ai décidé de lui dire la vérité.
pluriel). Remplacer par « le sien ». Ex : c’est son 3. Ce n'est (?) faisant tes devoirs que tu 3. Je vais garder ce pull (?) il fasse déjà plus chaud.
- sont : être 3 pers. du prés. de l’ind. Remplacer
e
vélo = c’est le sien. NB : « son » est aussi progresseras. 4. Il est hors de question que tu fasses (?) ce soit
par étaient. Ex : ils sont en colère = ils étaient en
l’orthographe de deux noms communs (bruit et 4. (?) est-ce que vous êtes libre dans la semaine ? demain.
colère.
céréale). 5. Restez ici ! (?) à toi, reste tranquille ! 5. Je sors ce soir (?) je sois fatiguée de ma journée.
EXERCICE C : Complétez les phrases suivantes avec le mot manquant correspondant Peu / peux / peut 6. (?) j'aie pu faire, je ne le regrette pas.
a/à et / est / es / ai / aie / ais / aies / ait / aient 1. Luc ne (?) pas aller à l’école ce matin. En train / entrain
1. Julie et Jim sont venus (?) la maison. 1. Papa (?) maman sont partis en voiture. 2. (?) -tu aller me chercher ce livre ? 1. Lors de mon dernier voyage, j'ai apprécié les
2. Elle va (?) la salle, car elle (?) un abonnement. 2. Henri (?) plus grand que Juliette. 3. Pour le (?) que j’ai vu, ce garçon est sympathique plaisirs de me déplacer (?).
3. J'aime jouer (?) chat perché. 3. J’(?) acheté un crayon (?) une gomme pour 4. Reprendras-tu un (?) de soupe ? 2. Le jour du concert, mes amis étaient plein d'(?).
4. Il (?) un ballon multicolore. l'école. 5. Dans son berceau, peu à (?) l’enfant s’endort. 3. José est (?) de récupérer de sa longue marche.
5. On commence (?) manquer de pain. 4. Il (?) très content pour moi. Quelle(s) / quel / qu’elle(s) 4. Les deux mariés sont (?) de se passer la bague
ou / où 5. Comme je le lui (?) dit, il ne devrait pas fumer. 1. (?) jeu conseilles-tu ? (?) sont les meilleurs prix ? au doigt.
1. Pas un seul petit morceau de mouche (?) de 6. Mon chien (?) mon meilleur ami. 2. J’ai vu Sabrina hier, (?) est gentille ! Mais Mike, 5. Après avoir fait une sieste, les ouvriers reprennent
vermisseau, (« La Cigale et la Fourmi ») 7. Il est possible qu'il (?) oublié de prendre ses clefs. (?) garnement ! le travail avec (?).
2. J’ai mis du temps à comprendre d’(?) il venait. 8. Mon chien (?) mon chat dorment sur le lit. 3. Veux-tu (?) te prêtent leurs bracelets ? 6. Ne doutez pas, je suis vraiment (?) de travailler !
3. Que l'on apprenne une langue (?) une autre ce son / sont 4. (?) chapeau préfères-tu ? Le même (?) ?
n'est jamais facile, il faut travailler. 5. De (?) image me parles-tu ?
1. Les enfants (?) dans la classe.
4. Que vous me croyiez (?) que vous ne me croyiez
2. Tes habits (?) préparés sur la chaise.
pas, cela n'a pas d'importance. LECON E : FORMULER DES QUESTIONS INDIRECTES
3. Baisse le (?) de ta radio s'il te plaît !
5. Il est allé je ne sais (?). L'interrogation directe est employée quand on pose directement une question, avec un point
4. Les nouvelles ne (?) pas bonnes ce matin.
5. Les violons (?) au premier rang de l'orchestre. d'interrogation et - soit l’inversion de position sujet-verbe (forme soutenue, ex : Pouvons-nous être
heureux ?) - soit l’ajout de « est-ce que » (forme courante, ex : Est-ce que nous pouvons être heureux ?).
LECON D : HOMOPHONES 3 : qu’en / quant / quand, peu / peut / peux, quoique / quoi que L’interrogation indirecte est une phrase affirmative (donc sans point d’interrogation et sans formulations
interrogatives) qui énonce le sujet du questionnement. Ex : Nous nous demandons si nous pouvons être
Quand / quant / qu'en :
heureux. Contre-exemples :
- quand : conjonction. Remplacer par « lorsque », « au moment où », « pendant que... » (Ex : Quand il fait
- Nous allons nous demander si nous pouvons être heureux ?  retirer le ?
beau.... = Lorsqu'il fait beau...) ou un adverbe pour exprimer une interrogation qu’on peut remplacer par « à
- Nous allons nous demander si pouvons-nous être heureux.  retirer inversion sujet-verbe
quel moment » (Ex : Quand arrivera-t-il ? = A quel moment arrivera-t-il ?)
- Nous allons nous demander si est-ce que nous pouvons être heureux ?  retirer « est-ce que ».
- quant : locution, suivie de à / à la / au / aux. On peut la remplacer par : en ce qui concerne - pour ce qui
concerne. Ex : Je ne sais pas quoi faire avec Marc. Quant à Paul, il va venir avec moi. = Je ne sais pas quoi EXERCICE E
faire avec Marc. Pour ce qui concerne Paul, il va venir avec moi. Déterminer la nature de chaque phrase : Reformuler en style indirect les questions :
- qu'en : que + en. Remplacer par que... de cela. Ex : Qu'en penses-tu ? = Que penses-tu de cela ? interrogative directe ou interrogative indirecte. 1) Être conscient, est-ce savoir ?
Peu / peut / peux : 1) « Paola, tu as reçu ma lettre ? » 2) Faut-il se méfier de sa conscience ?
- peu : adverbe de quantité. Contraire est : beaucoup. Expressions : "à peu près", "quelque peu", "pour peu 2) Je me demande si partir avec eux sera agréable. 3) La conscience de soi est-elle une connaissance ?
que", "peu à peu" s- peux/peut : pouvoir à 1re / 2e ou la 3e pers. du singulier. Remplacer par 3) J'ai demandé au voyant s'il connaissait mon 4) La conscience n’est-elle tournée que vers elle-
pouvais/pouvait. avenir. même ?
Quel / qu’elle / quelle / quelles 4) René s'informe : « Papa ! Je peux partir ? » 5) La conscience peut-elle être un fardeau ?
- Qu’elle(s) : on peut remplacer par "qu’il(s)". Ex : Il faut qu’elle rentre tôt. / Il faut qu’il rentre tôt.
- Dans tous les autres, cas on écrit quel(s) au masculin ou quelle(s) au féminin. Ex : Quelle bonne idée ! / LECON F : S’EXPRIMER A L’ECRIT ET DEVELOPPER SES IDEES
Philosophie – Mme Granet – exercices de perfectionnement des compétences philosophiques et rédactionnelles.

Comme dans tous les domaines d’activités, être à l’aise en expression écrite demande un entrainement
régulier. Il faut donc seulement se lancer et s’exercer à le faire pour progresser.

EXERCICE F : rédaction hebdomadaire (jusqu’à Toussaint) de +400 mots de réflexion sur un sujet.
- Pour le 30/09 : 1er sujet : choisissez un sentiment ou une émotion que vous trouvez difficile à exprimer à
autrui, décrivez-la et expliquez pourquoi elle vous semble complexe à faire comprendre aux autres.
- Pour le 7/10 : 2e sujet : choisissez une œuvre d’art (choix libre : roman, poésie, BD, manga, peinture, film,
série, jeu-vidéo…) qui vous touche particulièrement et expliquez pourquoi.
- Pour le 14/10 : 3e sujet : vous conduisez-vous de la même manière avec vos parents, vos amis, vos
professeurs, les enfants et les autres adultes ? Si non, expliquez les différences entre vos différents
comportement et pour quelles raisons vous agissez ainsi. Si oui, expliquez pourquoi on peut pâtir de cette
homogénéité de conduite (penser aux différentes réactions des personnes dans différents contextes).
- Pour le 21/10 : 4e sujet : rédigez une fiction commençant par « Ce matin-là, je me levais avec la ferme
intention de partir à la recherche de moi-même ». Votre récit devra intégrer les causes pour lesquelles votre
personnage est amené à se rechercher, et les éventuels obstacles et difficultés qu’il ou elle rencontre.

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